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Wa0274.
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Faculté de Droit Public (FDPU)
Exposé Groupe 2
Exposants : Chargé du TD :
Fanta SOGOBA
Badiala Marie Pascale SISSOKO Fayçal Hama Dikinane
Aïssata N SISSOKO
Coumba SOUARE
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SOMMAIRE :
INTRODUCTION
Introduction
2
Le consentement est le fait de se prononcer en faveur d’un acte juridique ,
au sens large et particulièrement, de toute convention de toute contrat. Le
consentement est en effet l’élément fondamental dégagé par la l’autonomie
de la volonté : celui qui s’oblige qui se rend débiteur d’une obligation, doit
y avoir préalablement consenti.
Le contrat est un fait au quel la loi attache des effets juridiques et qui
puisse le fondement de sa force obligation dans la loi .
Le droit encadre les contrats en imposant des conditions pour sa validité
tout en accordant une importance prépondérante au rôle du consentement.
Il serait dès lors intéressant de répondre aux questions suivantes :
Quelles sont les conditions de validité du contrat et quel rôle y joue
le consentement ?
Dans cette dissertation, nous examinerons la place du consentement dans le
contrat en nous concentrant sur son rôle sa formation, les vices du
consentement et les conséquences de leur existence.
Pour ce faire nous utiliserons le plan suivant : le rôle du consentement
dans la formation du contrat (I) et les effets du contrat en (II)
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Le contrat est formé dès l’échange des consentements , autrement dit , dès
la rencontre de l’offre et l’acceptation sous réserve qu’elles satisfassent aux
conditions posées.
A/ La rencontre entre offre et l’acceptation :
Il s’agit de deux éléments du consentement dont la réunion crée le lien
contractuel.
a/L’offre :
C’est une déclaration unilatérale de volonté par laquelle l’ofrrant encore
appelé pollicitant , fait savoir son intention de conclure un contrat
déterminé à des conditions déterminées . Pour être considérée comme offre
, cette déclaration unilatérale de volonté doit revêtir certaines caractères.
b/L’acceptation :
C’est le second terme de l’accord . C’est la réponse positive apportée par le
destinataire à l’offre de contracter . Elle doit être identique à tout point de
vue à offre . Elle peut être expresse ou tacite, elle doit être précise et non
équivoque elle ne doit pas être accompagné de réserves sinon , il s’agit
d’une contre offre , d’une contre proposition. L’acceptant devient nouvel
offrant parce que du fait de la réserve ou de la modification de l’offre , les
rôles vont être renversés.
Le principe est que l’acceptation suffit à former le contrat.
Encore faut il quelle porte sur une offre véritable, c’est-à-dire une offre qui
renferme tous les éléments essentiels de l’opération projetée .
B/L’intégrité du consentement :
Le consentement doit être exempt de vice , dans ce sens , le consentement
doit être libre , éclairé . Ainsi, si une partie n’a pas donné son consentement
en pleine connaissance de cause par exemple, ce dernier est considéré
vicié.
Il existe trois (3) vices du consentement : l’erreur, le dol , et la violence.
En ce qui concerne l’erreur , celle-ci se définit par la fausse représentation
de la réalité. Deux types d’erreurs peuvent vicié le consentement : l’erreur
sur la substance et l’erreur sur la qualité substantielle.
Le dol , pour il définit comme l’ensemble de manœuvres destinées à
tromper l’autre partie et donc à la pousser à consentir du contrat . Le dol
pour être considérée comme vices du consentement doit avoir été
déterminant . Il suppose une faute intentionnelle du contractant .
Pour la violence , il s’agit de toute contrainte qu’ elle soit physique ou
morale, exercée part l’autre partie a fin de mener à bien la conclusion du
contrat. La violence peut découler d’une menace.
II/ Les effets du contrat :
A/Les effets entre les parties du contrat annulé :
Les effets de la nullité sont les mêmes , que la loi soit absolue ou qu’elle
soit relative. Ce qui oppose ces deux sortes de nullité, se sont leurs
conditions d’exercice, non leurs effets.
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Lorsque le contrat est annulé, tout doit , théoriquement, être remis dans le
même état que s’il n’avait jamais été conclu. L’annulation est toujours
rétroactive.
B/Les effets vis-à-vis des tiers :
En principe, le contrat n’as pas d’effet obligatoire vis-à-vis des tiers car nul
ne peut être engagé dans un acte auquel il n’est pas parti.
Exceptionnellement, un contrat peut avoir un effet obligatoire sur des
personnes autres que les parties : la seule véritable exception est constituée
par la stipulation pour autrui .