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RÉMUNÉRATIONS
Master 1 Management
MAFE – GRH
1
QUESTIONNEMENTS AUTOUR
DES RÉMUNÉRATIONS :
2
LA RÉMUNÉRATION, C’EST :
3
PLAN DU COURS
4
3 propositions :
CHAPITRE 1 :
Le travail
QUE RÉMUNÈRE-
T-ON ?
La performance
Les compétences
5
LA RÉMUNÉRATION DU TRAVAIL (1/4)
• Le travail prend des formes très variées depuis plus d’un siècle (aspect juridique, rythme, conditions de travail,
et surtout contenu). Ainsi les formes de rétributions sont très diverses également.
• Quoi qu’il en soit, on insiste aujourd’hui sur la distinction entre emploi et travail/activité. Si l’emploi renvoie à
l’aspect juridique et aux qualifications/titres nécessaires pour le maîtriser, le travail renvoie à l’activité. Remarque:
quand on parle de travail, on sous-entend qu’il est rémunéré, ce n’est pas forcément le cas d’une activité
(bénévolat, formation, …).
• Or cette activité possède une fonction presque « vitale » ou « existentielle » :
• A travers l’exercice d’une activité, l’être humain cherche, consciemment ou non, à transformer le monde :
transformation matérielle (je répare une moto, je couds un vêtement), sociale (j’accompagne des personnes en
difficulté, je renseigne des usagers), ou intérieure (j’écris des romans, j’organise une exposition de photos, …)
9
LA RÉMUNÉRATION DE LA PERFORMANCE (1/7)
• Avec le courant des relations humaines, on envisage différemment les choses et le salaire n’est
qu’un élément de motivation parmi d’autres ; d’autre part on vise désormais la performance
collective plus qu’individuelle
• H. Dubreuil (mouvement réformiste CGT de l’entre-deux guerre) propose que les ouvriers
soient rémunérés par une prime collective calculée au prorata du salaire horaire. Un niveau
standard a été défini à l’avance, négocié avec les ouvriers. C’est la réussite au-delà des standards
qui permet de recevoir la prime.
• Des expériences sont menées dans des services de comptabilité (fournir des documents précis
dans des délais précis) ; des systèmes mixtes (individuels et collectifs) sont également testés, par
exemple chez Berliet.
11
LA RÉMUNÉRATION DE LA PERFORMANCE (3/7)
13
Une petite
question, mais
néanmoins
fondamentale …..
www.wooclap.com/LTMFFQ
14
• - Abraham Maslow
• - Frederick Herzberg
• - Vroom
• - Adams
• - Deci et Ryan, travaux des
années 1970 à 2000
• https://www.xerficanal.com/strate
gie-management/emission/Jerome-
Barthelemy-Les-trois-ressorts-
DE MULTIPLES RÉPONSES… fondamentaux-de-la-
motivation_3744466.html
https://www.xerficanal.com/strate
gie-
management/emission/Frederic-
Frery-Promettre-des-
recompenses-tue-la-
motivation_3745697.html
1. Le commissionnement
C’est une formule de calcul mécanique, en % du CA ou d’un résultat ou d’une variable qui
traduit le résultat d’un effort ou d’un travail. Par ex : Bonus global = bonus individuel sur
objectif X coefficient de résultat X coefficient d’équipe ; BG = 10000 X 0,9 X 1,1 = 9900 €.
Attention aux multiples facteurs non pris en compte qui peuvent peser sur la performance
Attention à ne pas prévoir un mode de calcul trop quantitatif et trop individuel (donc ne pas
assez prendre en compte des facteurs qualitatifs et collectifs)
Attention à confier le système au service RH (équité et rigueur), sinon risque que de dérives
au niveau des managers de proximité
16
LA RÉMUNÉRATION DE LA PERFORMANCE (6/7)
LES DIVERS SYSTÈMES DE RÉMUNÉRATION À LA PERFORMANCE AU
XXI° SIÈCLE :
18
LA RÉMUNÉRATION DES COMPÉTENCES
• On peut présenter cette définition en disant qu’il y a 3 conditions pour qu’un salarié
exerce une compétence (inspiré de Lichtenberger, 2012) :
• Savoir : connaissances théoriques mais aussi pratiques et connaissances procédurales
(savoir-faire)
• Pouvoir : être dans un contexte qui permette d’exercer la compétence (a-t-on accès
aux ressources nécessaires, dispose-t-on de l’autonomie nécessaire ? Au contraire,
sommes-nous « empêchés » ?)
• Vouloir : il s’agit-là des ressorts de la motivation, et nous avons vu qu’ils étaient
complexes. Cependant si la compétence est reconnue et rémunérée, si
l’environnement de travail est bon, c’est un contexte favorable à son développement.
20
LA RÉMUNÉRATION DES COMPÉTENCES
22
LA RÉMUNÉRATION DES COMPÉTENCES
• Le lien avec la rémunération va se faire soit par le biais de passerelles formalisées entre
les compétences détenues et des coefficients dans la grille de classification, soit grâce à
des bonus ou des primes ou des augmentations individuelles qui doivent être
objectivés pour respecter le principe « à travail égal, salaire égal ».
• Le principe consiste à accorder un surcroit de rémunération aux salariés qui
démontrent la maitrise d’une capacité, d’une connaissance ou d’une compétence
nouvelles. C’est donc sur le lieu de travail qu’on les observe et qu’on les vérifie, et les
managers de proximité ont un rôle important à ce niveau.
• NB : En anglais, système « SBP » pour skill-Based Pay
23
LA RÉMUNÉRATION DES COMPÉTENCES
24
EN SYNTHÈSE :
- Le travail est une activité complexe à analyser (travail prescrit et travail réel)
- Chercher à évaluer le travail de façon « objective » est une illusion : aspects obligatoirement
subjectifs (sujet qui travaille et sujet qui observe ; existence de compétences tacites)
- Il existe malgré tout différentes façons de rémunérer le travail d’une personne :
1) En fonction du poste qu’elle occupe ; le salaire de base est défini en rapport au poste et
ses exigences et cela est indépendant de la façon dont cette personne l’occupe
2) En fonction de la façon dont la personne occupe le poste (soit ses compétences, soit ses
performances)
25
Fixé pendant
Fixé a l’exercice
Fixé a
priori professionnel posteriori
26
PRÉVOIR LES C ALCULETTES
TYPE C ASIO FX 92
(COURS ET PARTIEL)
27
Les éléments possibles d’un
système de rémunération
28
LES ÉLÉMENTS POSSIBLES D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
• Au fil des années, comme nous avons pu déjà l’observer, de nombreux critères
ou éléments de rémunérations se sont ajoutés, pour former aujourd’hui une
grande diversité de choix. Parfois les systèmes de rémunération deviennent
tellement complexes que les E créent des services dédiés : : « Compensation &
Benefits » (C&B), en français, « Rémunérations et avantages sociaux ».
• Gérard Donnadieu (1997) a imaginé une schématisation qui synthétise tous ces
éléments, en commençant par la base en lien avec le poste de travail, et en s’en
éloignant peu à peu (les éléments périphériques) :
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Rémunération du poste • Salaire de base
• Primes liées au poste
Rémunération +
principale Rémunération de la façon • Part (prime) individuelle
d’occuper le poste (activité ou performance)
• Part (prime) collective
attribuée à chaque salarié
+
Périphériques légaux Intéressement, participation, PEE, PEG, PEI, POA, actions gratuites
+
Périphériques sélectifs Frais de représentation, frais de déplacement, logement de fonction,
(incentives) voiture de société, téléphone personnel, remises sur produits de la
société, prêts de la société, participation aux repas, ….
+
Périphériques statutaires CET, Complément retraite, assurance-vie, invalidité, mutuelle,
assurance …
=
Rémunération globale ou « rétribution » 30
L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
• Il dépend du poste, de la qualification pour tenir le poste, et il est défini par les
conventions collectives, par la politique salariale de l’entreprise et doit
respecter le plancher du Smic (en France) ainsi que les diverses obligations
légales (NAO, égalité H/F, pas de discrimination). Il découle du contrat de travail
signé entre l’E et le salarié.
• Le salaire de base peut se calculer en fonction de plusieurs critères : temps (h, j,
mois, année…), rendement (pièce, tâche, CA, …). Si le mode de rémunération
et le montant du salaire peuvent être modifiés par accord entre l’employeur et
le salarié, toute modification unilatérale par l’employeur constitue une
modification du contrat de travail que le salarié peut refuser.
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LE SMIC
- Il est censé garantir le PA des français sans pour autant être indexé automatiquement
sur les prix
- Il est revalorisé tous les 1° janvier, mais il peut être revalorisé en cours d’année (cas de
2022 et 2023), si le gouvernement veut donner un « coup de pouce » et/ou si
l’IMPCHT > 2%
- Au 1° janvier 2024, le SMIC horaire brut = 11,65 € (1,13% d’augmentation ; 9,21 € en
net ; soit 1398,69 € net mensuel, pour 35H)
- Comment se fait la revalorisation automatique ?
à On tient compte de l’évolution de l’indice mensuel des prix à la consommation hors
tabac (IMPCHT) des ménages du 1° quintile (ex : IMPCHT = 0,2%)
- On ajoute ½ du gain de PA du salaire horaire moyen des ouvriers et employés (ex :
SHOE = 0,9%)
(l’exemple donne : 0,2 + ½(0,9-0,2) = 0,2 + 0,35 = 0,55)
32
LES CONVENTIONS COLLECTIVES
33
L’INTERDICTION DE TOUTE FORME DE DISCRIMINATION
Principe : aucun des critères spécifiés dans la loi de 2008 ne peut être retenu pour
justifier une différence de rémunération. Par ex : l’origine, le sexe, l’âge, l’apparence
physique, le patronyme, la situation de famille, les activités syndicales, les convictions
religieuses, l’exercice du droit de grève, …
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L’ÉGALITÉ H/F (1/4)
35
L’ÉGALITÉ H/F (2/4)
- Le décret du 18 décembre 2012 insiste sur le fait que les E doivent non seulement
prévoir des objectifs mais surtout mettre en place des actions concrètes et des
indicateurs de suivi des évolutions
- Loi du 24 déc 2021 : quota de représentation entre les F et les H parmi les cadres
dirigeants et les membres des instances dirigeantes des E > 1000 salariés (30% de chaque
sexe au 1° mars 2026, et 40% d’ici 2029, sous peine de pénalité financière.
- L’index d’égalité F-H : Toute E > 50s doit établir, chaque année, les indicateurs relatifs
aux écarts de rémunération entre les F et les H et relatifs aux actions mises en œuvre
pour les supprimer (article D. 1142-2 du code du travail pour E>250s et D. 1142-1 pour
les E>50s). Les modalités de calcul se trouvent dans les annexes du décret n°2019-15 du 8
janvier 2019.
36
L’ÉGALITÉ H/F (3/4)
Cet index exprimé en points (max=100) est publié chaque année au plus tard le 1° mars. Il est porté à la
connaissance des salariés et mis à disposition du CSE à travers la BDESE (base de données économique,
sociale et environnementale depuis 2021).
- Il y a une pénalité financière si l’E ne publie pas cet index. De même, pour les E>50s, si l’index<75, les E
doivent mettre en place des mesures correctives. Mais si à l’issue de 3 ans, l’objectif n’est pas atteint, l’E
pourra se voir appliquer une pénalité financière d’un montant max de 1% de la MS.
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L’ÉGALITÉ H/F (4/4)
Selon Olivier Dussopt (2013)*, ministre du travail, du Plein Emploi et de l’insertion, le
bilan de l’index de l’égalité professionnelle est le suivant :
- en 2023, 72% des E concernées ont publiées leur note au 1°mars, proportion en forte
augmentation (54% en 2020 et 61 % en 2021 et 2022).
- les résultats s’améliorent : note moyenne, 84 en 2020, 86 en 2022 et 88 en 2023.
- depuis 2019, l’inspection du travail a conduit 42017 interventions et a prononcé 695
mises en demeure. 49 pénalités ont finalement été notifiées aux E (non publication de
l’index, absence de définition de mesures correctives, ou index < 75 pendant 3 exercices
consécutifs).
- Consécutivement à la loi de 2021, les E doivent publier le 1° mars sur leur site internet,
les écarts éventuels de représentation H/F, parmi les cadres dirigeants et parmi les
instances dirigeantes. Depuis 2023, les résultats sont rendus publics sur le site internet du
ministère chargé du travail.
* (ministre du travail de la santé et de la solidarité, 2024 : Catherine Vautrin, nouveau gouvernement)
38
Salaires mensuels nets moyens Hommes Femmes ensemble
en 2020
(équivalent temps plein,
secteur privé et E publiques)
Cadres (y compris chefs d’E salariés 4618 3860 4341
ou salariées)
Professions intermédiaires 2604 2294 2459
Employés (es) 1843 1759 1785
Ouvriers (ères) 1902 1634 1655
Ensemble 2689 2280 2518
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salaire de base
primes
heures sup
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PRIMES
ancienneté
contraintes de poste
performance individuelle
performance collective
autres
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Q UE P EN SEZ-
VO US DU SA LA I R E
( + P R IM E S) DE S
PAT RO N S ?
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Q UE P EN SEZ-
VO US DU SA LA I R E
( + P R IM E S) DE S
FO OT B A LLEUR S ?
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Pour l’E Pour le salarié
Sommes portées à la RSP: • Sommes exonérées de cotisations
• déductibles de l’assiette du sociales et d’impôts sur le revenu.
bénéfice imposable • Seuls les prélèvements sociaux
• exonérées de cotisations sociales s’appliquent (depuis le1°Janv 2018 :
patronales taux global = 17,2% ; prélèvement
• Mais soumises à un forfait social de social = 4,5% ; contribution
20% ; sauf pour les E de moins de additionnelle = 0,3% ; contribution
50 salariés (depuis le 1/1/2019) solidarité = 2% ; CSG = 9,9% ; CRDS
= 0,5%)
51
L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
- Ils peuvent être décidés par l’E ou faire l’objet d’une négociation collective.
- Le salariés versent des sommes perçues par l’E comme la participation par ex, et l’E
peut effectuer des versements complémentaires selon une règle valable pour tous les
salariés.
- Le PEE existe depuis 1967 et c’est un système facultatif d’épargne collective. Il peut
être mis en place au niveau d’une E (PEE) ou au niveau d’un groupe (PEG)
- Il existe comme pour la participation et l’intéressement des avantages fiscaux, et les
sommes sont bloquées 5 ans, ce qui permet de développer de « l’épargne longue »
(investissement dans les SICAV (titres) ou dans des FCP (parts) ou dans des actions
de l’E
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L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
- Les PEI (2001) fonctionnent selon les mêmes principes mais ils permettent le
développement de l’épargne salariale dans les PME, puisqu’ils découlent d’un accord
entre organisations syndicales de salariés, ou organisations d’employeurs, soit à un
niveau territorial soit à un niveau professionnel.
- Enfin le PER (plan épargne retraite) : on peut le trouver sous 3 formes :
- 1) le PER individuel alimenté par des versements volontaires
- 2) le PER d’entreprise collectif ou PERECO (voir diapo suivante)
- 3) le PER d’entreprise obligatoire alimenté par les versements obligatoires de l’E et du
salarié (cotisations sociales salariales et patronales) à retraite de base +
complémentaire
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- Objectif : associer les salariés pour une plus grande efficacité économique
et transférer la propriété et le pouvoir vers les salariés plutôt que vers des
investisseurs aux motivations inconnues
- Avantage pour l’E : motiver les salariés + stabiliser le capital de l’E.
- Avantage pour le salarié : se constituer une épargne longue
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• La retraite supplémentaire
• Au-delà de la retraite de base (cotisations salariales et patronales acquittées tout au
long de la vie, ouvrant droit à la retraite de base (assurance vieillesse) et
complémentaire, (AGIRC-ARRCO), du PER individuel ou du PERECO, les E peuvent
souscrire à des contrats de retraite supplémentaire.
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L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
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L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
• Dispositif de carrières longues : aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne doit
être obligée de travailler plus de 44 ans. Ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans
peuvent partir dès 58 ans, entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans, et entre 18 et 20, à partir
de 62 ans.
• Les personnes en situation d’invalidité ou d’inaptitude peuvent partir à 62 ans à taux plein,
les travailleurs handicapés à compter de 55 ans.
66
IAE de Besançon - 2024 67
La réforme de 2023
…….finalement, le 49.3….
68
L E S É L É M E N T S P O S S I B L E S D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
69
CONCLUSION
70
ET LA QUESTION DU REVENU UNIVERSEL ?
http://s268097021.onlinehome.fr/transferts/DME/DME%20Le%20revenu%20uni
versel.mp4.zip
71
LE DIFFICILE ÉQUILIBRE D’UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION
Équilibre
macro-
économique
Équité
interne
72
L E D I F F I C I L E É Q U I L I B R E D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
• Rappels sur :
• - l’équilibre sur le marché des B et des S
• - la définition de la DG et de l’OG
• - la définition de la consommation
• - du micro au macro …..
73
L E D I F F I C I L E É Q U I L I B R E D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
L’ÉQUITÉ INTERNE
74
L E D I F F I C I L E É Q U I L I B R E D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
L’ÉQUITÉ INTERNE
75
L E D I F F I C I L E É Q U I L I B R E D ’ U N S Y S T È M E D E R É M U N É R AT I O N
L’ÉQUILIBRE FINANCIER
• Les entreprises sont insérées sur un marché des B&S, un marché financier,
et un marché du travail, notamment
• Ainsi, les rémunérations doivent tenir compte :
• - de la concurrence sur le marché des produits (CP – business strategy)
• - du système de gouvernance
• - des salaires versés par les autres E et les concurrents, au risque de ne
pas recruter les salariés les plus compétents et/ou de provoquer du turn
over important
77
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
78
Par exemple :
Rémunération de la
façon d’occuper le poste
Rémunération du
poste
79
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
« LA STRUCTURE » D’UN SR
80
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
81
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
82
SALAIRE UNIFORME SALAIRE
INDIVIDUEL
83
Les partisans Les adversaires
84
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
Malgré leur diversité, les modèles actuels tendent presque tous vers des formules
comprenant une part fixe et une part réversible. Le phénomène tend à se
généraliser à l’ensemble des catégories professionnelles, alors qu’il était réservé
jusque-là aux commerciaux puis aux cadres.
Le principe de base est une formule mixte entre salaire de qualification et salaire de
performance.
86
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
• Concernant l’évaluation des performances, on conseille de fixer les objectifs dans le cadre d’une
négociation entre le supérieur hiérarchique et ses collaborateurs ; les objectifs doivent être
ambitieux mais réalisables, et pas trop nombreux.
• On distingue 3 types d’objectifs :
• objectifs permanents, liés à la définition de l’emploi et à sa description
• objectifs conjoncturels, liés aux objectifs du moment de l’entreprise (ex : campagne qualité
ou sécurité)
• objectifs personnels, liés au titulaire du poste qui entrent dans le processus d’acquisition
des compétences et jouent sur la qualification
88
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
89
LA STRUCTURE D’UN SYSTÈME DE
RÉMUNÉRATION
90
Rappels
CHA P ITRE III :
GE S TIO N E T
Les facteurs d’évolution de la MS
P RÉ VIS IO N DE LA
M A S S E S A LA RIA LE L’évolution en masse et en niveau
91
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
RAPPELS (1/2)
• La gestion de la MS est un enjeu important car :
• La rémunération est un facteur de motivation (ou d’insatisfaction, selon les
auteurs)
• Elles peuvent représenter un % important des charges (souvent 20% au moins)
• Elles ont une forte incidence sur la trésorerie
92
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
RAPPELS (2/2)
• La MS constitue une partie des coûts de personnels. C’est l’ensemble des
rémunérations des travailleurs salariés
• Elle comprend les salaires, les primes et les cotisations sociales qui les
accompagnent pour un exercice (on n’inclut pas les avantages en nature). On
parle de MS « chargée » en intégrant les charges patronales.
93
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
94
DEUX MÉTHODES POUR CALCULER LES EFFECTIFS
PRÉVISIBLES :
96
EXEMPLE 1:
97
EXEMPLE I, CALCULS :
• 920 € : 5% à 966 €
60 € à 980 € (6,5%)
5% et min 60 € à 980 €
• 2300 € : 5% à 2415 €
60 € à 2360 € (2,6%)
5% et min 60 € à 2415 €
98
EXEMPLE I1:
99
EXEMPLE I1I :
100
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
101
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
102
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
104
EXEMPLE :
• Si la MS décembre(N-1) = 50000€, on a :
• MS année N = 50000 X 12,2408 = 612040 €
105
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
106
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
107
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
108
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
109
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
110
Année N Année N+1 variation
Responsable 1 27000
-20,9%
Responsable 2 21350
111
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
L’effet d’effectif
112
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
L’effet de structure
113
cadres ETAM Ouvriers TOTAL
11
4
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
115
GESTION ET PRÉVISION DE LA MS
116
l’effet combiné (effectifs – salaires)
N-1 N Variation %
Effectif 80 88 +8 +10%
moyen
Salaire 18300 19032 +732 +4%
moyen
MS brute 1464000 1674816 210816 +14,4%
11
7
LA COMBINAISON DES EFFETS D’EFFECTIFS ET SALAIRE (À
STRUCTURE CONSTANTE)
∆w N ∆w ∆N ∆w Effet mixte
salaire
W0 Effet effectif pur
MS0 w ∆N
N0 ∆N
effectif 11
8
À PARTIR DE L’EXEMPLE :
• W0 = 18300
• ∆w = +732
• Effet salaire = 4%
• N0 = 80
• ∆N = +8
• Effet effectif = 10%
• Somme = 14% ; l’effet mixte vaut 0,4%, en effet, 1,04 x
1,1 = 1,144 donc on a bien 14% + 0,4%.
11
9
L’effet combiné salaire, effectifs, structure
N-1 N
ensemble
12
1
Exercice d’application avec Entrées / Sorties : Avec les deux
méthodes (effectif stable et effectif présent)
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