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Inégalité

et marché du travail

Réalisé par:
HDIWIECH Ghada
Encadré par:
Mr. HCHICHA Ahmed
Définition:
Le marché du travail est un lieu de rencontre, de l'offre de travail et de
la demande de travail qui s'ajustent en fonction du niveau de son prix (le
salaire).
La nature et la formation de l'équilibre différent dans les optiques
néoclassique et keynésienne. Pour la première on suppose que
l'équilibre est celui du plein emploi, pour la deuxième l'équilibre est de
sous-emploi.
L'analyse classique:

Pour l'école libérale, c'est la loi de l'offre et de demande qui commande


le marché du travail. Elle détermine le niveau de l'emploi :
• Une courbe d'offre décrit le comportement des ménages.
• Une courbe de demande traduit le comportement des entreprises.
1.La fonction de demande de travail:
La demande de travail désigne la quantité de travail que l’entreprise souhaite utiliser
à un niveau de salaire donné pour mettre en œuvre son processus de production.
• Selon les classiques, on peut
déduire la fonction de demande de
travail à partir de la fonction de
production macroéconomique.

• Les entreprises fixent leurs


demande de travail en fonction
d’un objectif de maximisation de
profit.
• Si le salaire réel augmente alors la
productivité marginale du travail
augmente pour maintenir l’égalité qui
permet d’avoir un profit maximum.

• La productivité marginale de travail


est décroissante.
2-La fonction d’offre de travail (demande d’emploi):
La fonction d’offre de travail chez les classiques se base sur les hypothèses suivantes:
H1: l’économie est en concurrence parfaite et l’information est parfaite.
H2: les offreurs de travail ont toujours la possibilité de choisir entre le travail et le loisir donc
l’offre de travail est flexible.
H3: les travailleurs se font concurrence entre eux c’est-à-dire il n’y a pas de syndicat.
H4: L’offre de travail dépond du salaire réel et non pas salaire nominal (les ménages ne sont pas
victimes de l’illusion monétaire)
La fonction d’offre émane des ménages qui offrent une quantité de travail pour avoir en
contrepartie un revenu monétaire qui sert à financer les dépenses de consommation en vue d’une
maximisation de leur fonction d’utilité.
Par ailleurs, les ménages disposent d’un temps limité qu’ils peuvent consacrer soit au travail soit
au loisir afin de tirer de chacun une certaine satisfaction.
Þ L'offre de travail dépendra donc de l'arbitrage que font les travailleurs entre l'utilité procurée par
un salaire et la renonciation aux loisirs.
Þ Toute augmentation du taux de salaire réel, entraine une augmentation de la satisfaction
procurée par une heure de travail.
3-L’équilibre sur le marché de travail chez les classiques:
• L’équilibre sur ce marché est tel que l’offre global est égale a la demande globale de travail.
• La solution de cet équilibre est le niveau d’emploi et le salaire d’équilibre.
• Cet équilibre est un équilibre de plein emploi c’est-à-dire ceux qui désire travailler au salaire
réel trouvent un emploi et toute la demande de travail est satisfaite.
=> Dans ce cas le chômage est volontaire ( les personnes refusent de travailler au salaire réel car
il est faible)
• Selon les classiques, le fonctionnement spontané du marché de travail conduit au plein emploi.
• La flexibilité du salaire réel permet d’absorber toute excès de l’offre de travail.
Þ Selon la théorie classique , toute règlementation du niveau de salaire réel à des effets négatifs
sur l’économie.
Þ Il faut laisser le marché s’ajuste de lui-même.
Þ Le chômage s’explique par des salaires élevés fixés par l’Etat.
Þ Politique de dérèglementation de marché de travail rend le marché plus flexible.
L’analyse keynésienne:

L’analyse keynésienne de l’offre de travail diffère de celle des classiques au niveau des points
suivants:
• L’offre de travail dépend du salaire nominal et non pas du salaire réel.
• Les salariés entrent sur le marché appuyés par leurs syndicats qui s’opposent à toute baisse du
salaire nominal au dessous d’un seuil minimum.
• Il existe un certain nombre de travailleurs qui acceptent de travailler au salaire minimum alors
que d’autres n’acceptent que un salaire plus élevé.
• L’offre de travail chez Keynes est déterminé par des facteurs sociodémographiques (population
totale, âge de retraite, années de scolarité….)
• Selon Keynes l’offre de travail est rigide.
Pour Keynes, l’initiative en matière d’emplois ne revient pas aux ménages qui offrent leur force
de travail mais aux entreprises qui créent les emplois.
Dans cette optique, la main d’œuvre se présente en tant que preneur d’emplois et non plus en tant
qu’offreur de travail. Donc le chômage n’est pas dû au refus des travailleurs mais plutôt à une
insuffisance des créations d’emplois.
Cette situation est due au niveau de production inférieur à celui qui permettrait l’emploi de toute
la population active disponible.
=>La demande crée l’offre.
=> Chômage involontaire.
Demande de
consommation
Demande globale production emploi

Demande
d’investissements

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