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Cours E.O.E Tle STT-1-1-1
Cours E.O.E Tle STT-1-1-1
Cours E.O.E Tle STT-1-1-1
Cours préparé par Mr. Michel MONEBOULOU, PLET-TQG, Diplômé de l’ENSET de Douala et
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des Universités de Douala et de Yaoundé 2 SOA
COURS D’ECONOMIE D’ENTREPRISE TERMINALE STT
Objectifs généraux :
Après le cours d’économie d’entreprise en première STT, qui avait pour but de
permettre à l’élève de connaitre l’entreprise, son produit, son marché et l’analyse de ses
finances. Le cours d’économie d’entreprise en Tles STT vise à rendre l’élève capable de :
- Expliquer les relations humaines dans l’entreprise et décrire quelques éléments de la
gestion du personnel ;
- Expliquer le pilotage et détecter les différents facteurs affectant la rentabilité de
l’entreprise ;
- Définir les stratégies de l’entreprise et leurs applications ;
- Décrire les différents éléments de la croissance de l’entreprise ;
- Distinguer la PME de la GE et présenter leurs relations et leur évolution.
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BIBLIOGRAPHIE
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Introduction :
Pendant longtemps, on a reconnu à l’entreprise une finalité financière (le profit). Les
problèmes de relation qui se posaient à l’intérieur de l’entreprise étaient considéré avec moins
d’importance, et leurs résolutions étaient confié au comptable chargé de la paye.
Progressivement, la finalité sociale de l’entreprise a été reconnue. Car, on a pris conscience
que l’homme n’était pas un simple facteur de production, assimilable à la machine et surtout
les dirigeants se sont aperçu que les salariés étaient à l’origine de toute création de richesses.
Ainsi, le comptable chargé de la paye a été remplacé dans un premier temps par le chef de
personnel, chargé de mettre en œuvre le droit du travail. Dans un deuxième temps par la
direction des ressources humaines, cette dernière comme plus soucieuse de l’état des
rapports.
Introduction du Chapitre :
Longtemps considéré comme secondaire, la gestion du personnel prend depuis
quelques années une place importante du fait de la prise de conscience de l’importance de
l’homme dans l’entreprise. Les travailleurs (salariés) constituent la ressource fondamentale de
l’entreprise, car toutes réalisations en son sein passent par leur canal. Ce chapitre est organisé
autour des quatre points suivants :
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Introduction : La gestion du personnel (GP) a pour but de placer l’homme qu’il faut à la
place qu’il faut. Les travailleurs mettent en œuvre tous les moyens dont ils disposent et les
connaissances qu’ils possèdent pour faire avancer l’entreprise.
La gestion du personnel (GP) est l’ensemble des moyens mis en œuvre par
l’entreprise pour traiter et maîtriser les problèmes humains et sociaux aux différents niveaux
de responsabilités.
Les intérêts de la firme qui passe par l’obtention d’une rentabilité considérable
s’opposent à ceux du personnel. En effet, les techniques provoquent la suppression et la
transformation des postes de travail. L’entreprise est appelée à utiliser davantage les
équipements automatisés au détriment des hommes, ce qui entraine parallèlement un
changement dans la qualité et la quantité d’emploi.
L’entreprise n’a pas seulement un rôle économique, mais elle joue aussi un rôle social.
Elle doit donc tenir compte des motivations et aspirations des individus. L’entreprise doit
assurer aux salariés des bonnes conditions de travail, une bonne qualité de relation,
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l’appartenance à un groupe. Car les travailleurs passent la majeure partie de leur vie dans
l’entreprise.
Au-delà des objectifs de la gestion du personnel, les missions de la GRH sont les
suivantes :
-Mettre en œuvre la stratégie : Mobiliser des équipes d’aide à la réalisation des objectifs
fixés par la direction générale, assurer l’adéquation (concordance, affinité) entre les besoins
de l’entreprise et ses ressources en personnel.
Conclusion :
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Introduction :
La tâche première du service du personnel est de connaître les hommes qui, chaque
jour permettent à l’entreprise de fonctionner tant sur le plan quantitatif que sur le plan
qualitatif.
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du salarié à son poste de travail et aux évolutions de ses missions. Cette gestion permet donc à
l’entreprise d’éviter de se retrouver en situation de sureffectif ou sous-effectif.
2- La flexibilité de l’emploi
C’est une situation qui permet à l’entreprise d’adapter son personnel à l’emploi en
augmentant l’effectif en période de forte activité et de le diminuer si cette dernière venait à
ralentir. Pour ce faire, elle utilise les techniques de la flexibilité dans la gestion des ressources
humaines (GRH).
-Les contrats de travail à durée indéterminée (CDI), les contrats à durée déterminée
(CDD) ou d’autres contrats précaires comme l’intérim.
-Le recours aux heures supplémentaires qui peut être préféré au remplacement des salariés
en congé maladie, maternité…
-Une partie du personnel permanent peut travailler à temps partiel.
Conclusion :
Notre leçon porte sur les déterminations des besoins de l’entreprise en personnel, à cet
effet nous avons défini l’effectif et le profil de poste. Nous avons également déterminé les
types d’effectifs, analyser les mouvements du personnel et la gestion prévisionnelle des
emplois (GPE). La prochaine leçon portera sur le recrutement.
Cas pratique :
Le bilan social de l’entreprise JOJO se présente comme suite en 2016.
Cadres T.A.M E.O.Q E.O.N.Q
36 40 126 248
Les hypothèses faites sur les composantes de l’évolution démographique conduisent à prévoir
67 départs donc 42 aux titres de retraites et 25 par démission. La ventilation des départs par
catégories est contenue dans le tableau suivant :
Cadres T.A.M E.O.Q E.O.N.Q
Retraites 7 8 11 16
Démissions 2 2 5 16
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4-Présenter les écarts observés et faites un rapport au directeur des ressources humaines
compte tenu du rôle social de l’entreprise et prodiguer lui des conseils.
Solution :
1- L’effectif par catégories
36 cadres 126 E.O.Q
40 T.A.M 248 E.O.N.Q
2- Départs par catégories
9 cadres 16 E.O.Q
10 T.A.M 16 E.O.N.Q
3- Effectifs probables
Effectif probable=effectif initial - départs
Cadres : 36-9=27 E.O.Q : 126-16=110
T.A.M : 40-10=30 E.O.N.Q : 248-32=216
4- Présentons les écarts observés et rédigeons un rapport au DRH
Mouvements
Effectif initial 36 40 126 248
Départs -9 -10 -16 -32
Promotions
+54 -54
+10 -10
+8 -8
Effectif réel 35 32 154 162
Effectif prévi. 45 53 110 200
Ecarts -10 -21 +44 -38
- Rapport au DRH
En guise d’analyse, nous avons besoins de 10 cadres donc nous procéderons à une
promotion de 10 T.A.M et nous seront en manque de 31 T.A.M d’où nous ferons une
promotion de 31 E.O.Q. Il restera 13 E.O.Q, l’entreprise a encore besoin de 38 E.O.N.Q.
Sachant que la rétrogradation n’est pas possible, nous allons remercier les 13 E.O.Q et
procédé à un recrutement de 38 E.O.N.Q.
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Leçon 3 : Le recrutement
OPO : A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
- Définir la notion de recrutement et présenter son importance ;
- Distinguer les modes de recrutement, leurs avantages et leurs inconvénients ;
- Décrire le processus de recrutement.
Introduction : Après avoir procéder à l’analyse d’un poste et dresser le profil du poste, il faut
prospecter et rechercher les candidats.
I- DEFINITION ET IMPORTANCE DU RECRUTEMENT
1- Définition
Le recrutement est une action par laquelle une entreprise engage le personnel dont
elle a besoins pour son activité.
2- Importance du recrutement
C’est une opération importante pour l’avenir de l’entreprise et c’est la raison pour
laquelle elle doit être effectué avec le plus grand soin de manière à faire le meilleur choix
possible.
II- LES MODES DE RECRUTEMENT
L’entreprise peut envisager deux modes de recrutement : le recrutement interne et le
recrutement externe.
1- Le recrutement interne
C’est le fait pour une entreprise de se doter de la main d’œuvre dont elle a besoin en
utilisant l’effectif déjà présent dans l’entreprise. En d’autres termes, il s’agit d’un recrutement
par lequel le poste est pourvu par une personne appartenant déjà à l’entreprise.
Le recrutement interne se fait par voie de promotion : il peut être opéré par note de
services ou par voie d’affichage. Il présente des avantages et des inconvénients.
1-1- Avantages du recrutement interne
- Il est rapide et peu coûteux ;
- Stimule la compétitivité ;
- Favorise la mobilité interne et la motivation du personnel ;
- Le candidat est rapidement opérationnel ;
- Minimise les risques d’erreurs car on connait le candidat.
1-2- Les inconvénients
- Les choix des candidats sont limités au sein de l’entreprise ce qui prive cette dernière
d’un apport nouveau en personnel ;
- Les problèmes humains entre le promu et les autres travailleurs ;
- Manque d’expérience extérieur ;
- Le vieillissement de la pyramide des âges.
2- Le recrutement externe
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C’est le fait pour une entreprise de se doter d’une main d’œuvre dont elle a besoin en
faisant appel à des personnes extérieures à l’entreprise.
Le recrutement externe peut être opéré par de nombreux moyens : annonces, offre
d’emplois, candidatures spontanées…Il peut être organisé par l’entreprise elle-même ou
confié par délégation à des organismes spécialisés en recrutement. Ces derniers peuvent être
institutionnels (FNE) ou privés (cabinet de recrutement, etc.). Ce mode de recrutement
présente également des avantages et des inconvénients.
2-1- Avantages du recrutement externe
-Il permet de rajeunir les effectifs ;
-Il permet à l’entreprise de s’adapter à son environnement ;
-Il garantie la présence des spécialistes dans l’entreprise.
2-2- Inconvénients
-Coût élever ;
-Ne facilite pas la promotion des salariés déjà présent dans l’entreprise ;
-Risque de conflits entre les nouvelles recrues et les salariés anciens dans l’entreprise.
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2- Objectifs
Elle permet à l’entreprise de choisir parmi son personnel actuel les plus méritants
c’est-à-dire ceux sont apte à occuper une nouvelle fonction.
3- Avantages
- Elle permet aux salariés d’accéder à de nouvelles responsabilités ;
- Elle permet de rompre la monotonie ;
- Elle est un moyen de motivation du personnel ;
- Elle réduit les risques d’erreurs liés aux mauvais recrutements.
4- Inconvénients
-Prive l’entreprise des nouvelles recrues ;
-Crée des frustrations, des contestations et des conflits qui peuvent entraver la rentabilité de
l’entreprise ;
-Un employé peut être promu à un niveau supérieur et se révéler par la suite incompétent (ou
risque d’apparition du principe de PETER « mieux la promotion horizontale que verticale »).
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Introduction du chapitre :
L’entreprise est un système constitué de divers groupes de personnes. L’efficacité de
ces groupes conditionne en grande partie, l’efficacité de l’entreprise toute entière. La
compétitivité de l’entreprise moderne de nos jours repose essentiellement sur le dynamisme et
le savoir-faire de ces personnes (salariés). A cet effet, l’entreprise a intérêt à maîtriser les
aspirations et les motivations des salariés (leçon 5), cela signifie d’adapter un style de
commandement adéquat, ce qui passe nécessairement par la mise en œuvre d’une bonne
politique de communication (leçon 6).
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6
Chef compromis
5
2
Chef bureaucrate Chef autocrate
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Degré d'intérêt porté aux Impératifs de production
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Selon ces deux auteurs, il existe un chapelet de style de direction entre deux
extrémités :
-D’un côté le chef a tout l’autorité et le subordonné n’a aucune liberté d’action ;
-D’un autre côté le chef délègue une partie croissante de son autorité et les subordonnés ont
une grande liberté d’action.
Le Le Le Le Le Le Le
dirigeant dirigeant dirigeant dirigeant dirigeant dirigeant dirigeant
prend les « vend » présente présente présente le défini des laisse le
décisions ses ses idées une problème, limites et groupe
puis les décisions et décision obtient des demande libre de
annonce demande à condi- suggestions au groupe choisir tant
chacun son tionnelle et prend sa de prendre que
avis qui se décision une certaines
déclare décision à contraintes
prêt à l’intérieur sont
changer de ces respectées
limites
Conclusion :
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-La cogestion c’est-à-dire faire représenter les salariés et les associés dans l’organe de
contrôle et de gestion de l’entreprise ;
-L’autogestion, elle consiste à rendre chaque travailleur responsable du fonctionnement de
l’entreprise ;
-La codécision, elle permet d’intégrer les travailleurs et de les associés dans la prise des
décisions importantes de l’entreprise.
II- LES INDICATEURS SOCIAUX ET LE BILAN SOCIAL
L’étude des relations humaines aboutit à la détermination des indicateurs sociaux et du
bilan social.
1- Les indicateurs sociaux
Un indicateur social est un moyen qualitatif ou quantitatif de mesure de la vie sociale
de l’entreprise.
Les principaux indicateurs sociaux qualitatifs sont :
- Les attentes ;
- Les réactions ;
- Les désirs ;
- La satisfaction ou l’insatisfaction des salariés.
Concernant les indicateurs sociaux quantitatifs, on distingue :
- L’effectif ;
- Le retard ;
- La formation ;
- La mobilité du personnel ;
- La production ;
- L’absentéisme ;
- Les relations professionnelles ;
- Les conditions d’hygiène et sécurité au travail.
2- Le bilan social
Il s’agit d’un document qui récapitule dans un tableau les principales données chiffrées
permettant d’apprécier la situation de l’entreprise dans le domaine social. Ou encore c’est un
document présentant certains indicateurs sociaux de l’entreprise. Il est obligatoire dans les
entreprises de plus de 300 salariés.
Il porte sur :
- L’emploi ;
- La formation ;
- La rémunération ;
- Les relations professionnelles ;
- Les conditions d’hygiène et sécurité au travail ;
- Autres conditions de travail etc.
Le bilan social joue les rôles suivants :
- Il est un outil d’information interne et externe destiné au comité d’entreprise, aux
délégués syndicaux représentant du personnel et aux actionnaires ;
- Il est un outil de planification ;
- Il est un outil de gestion qui met à jour les dysfonctionnements sociaux de l’entreprise
et défini les actions collectives à y mettre en œuvre.
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Introduction :
Le choix du dirigeant traditionnel est fondé sur l’expérience et l’intuition. Le manager
moderne doit en permanence adopter la stratégie de l’entreprise aux fluctuations de
l’environnement. A cet effet, il dispose dont d’un « tableau de bord » qui regroupe les
principaux indicateurs de l’action de l’entreprise.
Pour mener à bien cette lourde tâche, il utilise des outils d’aide à la décision (leçon 9)
que nous étudierons après avoir aborder les notions de pilotage (leçon 10) et de rentabilité de
l’entreprise (leçon 11).
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Module
contrôle
Le tableau de bord est un document sur lequel le module pilote met en évidence des
seuils d’alerte à surveiller attentivement, concernant :
- Le chiffre d’affaires ;
- Les parts de marché ;
- Le cash-flow ;
- La marge commerciale ;
- La rentabilité du capital investi.
Les indicateurs de gestion de l’entreprise sont surveillés du plus simple au plus compliqué
du point de vue de leur détermination.
1- Définition
La décision est un choix irréversible et risqué entre plusieurs solutions possibles.
D’une manière générale, décider c’est choisir une action en vue d’atteindre un objectif bien
déterminé.
-Analyse et évaluation des décisions possibles : On fait recours aux différents moyens
disponibles dans l’entreprise par rapport à la solution envisagée ;
-Le choix de la décision : il est question d’opter pour une décision pour la résolution du
problème ;
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-La mise en œuvre de la décision : on donne les ordres et on mobilise les moyens matériels
et humains ;
Identification du problème
Choix de la décision
Communication de la
Résultat décision
Insuffisant
Contrôle et évaluation de la
décision
Schéma du processus de prise de décision
III- LE MODELE IMC
Il repose sur trois (03) séquences :
-La séquence intelligence : elle consiste à l’exploration de l’entreprise et de son
environnement afin de détecter les situations qui nécessitent les prises de décisions.
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-La séquence modélisation : elle vise à rechercher et à collecter les informations permettant
l’élaboration des solutions.
-La séquence choix : Il s’agit de sélectionner la meilleure solution possible compte tenu du
contexte à partir des différents critères.
Conclusion :
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2- Rendement du capital
3- Productivité
C’est le rapport entre la production et les facteurs de production mis en œuvre pour la
réaliser. Elle considère tous les facteurs et prend en compte l’évolution du prix. Comme
caractéristique :
-Elle apparaît comme une notion statique car elle déterminée à une date donnée ;
-Elle est une notion dynamique dans ce cas on parle de gain de productivité.
La productivité globale se calcul ainsi :
Dans la pratique, le calcul de la productivité globale des facteurs est délicat, c’est pourquoi la
productivité du travail est plus utilisée :
4- Rentabilité
4-1- Définition
C’est la capacité d’un capital placé à générer les revenus. C’est aussi le rapport entre le
résultat obtenu et les moyens mis en œuvre (ou capitaux investis).
Elle mesure la capacité monétaire dont dispose une entreprise après déduction des
charges financières vis-à-vis des tiers. Elle est le gage de la pérennité et de la solvabilité de
l’entreprise à faire face à ses litiges financiers ou encore à sa capacité à rembourser ses dettes.
Application : Capitaux propres : 1 000 000 FCFA ; Bénéfice net : 3 00 000 FCFA. TAF :
Déterminer le taux de rentabilité financière (TRF)
Solution :
Application :
Capitaux propres : 1 000 000
Emprunt : 5 00 000
Bénéfice net : 3 00 000
Intérêt : 1 00 000
TAF : Déterminer le taux de rendement économique (TRE)
Solution : Calcul du taux de rendement économique
C’est le rapport entre l’excédent brut d’exportation (EBE) et les ventes, ou entre le
résultat d’exportation et le chiffre d’affaires.
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Eléments A B C Total
Capitaux investis 2 000 000 3 000 000 5 000 000 10 000 000
Résultat obtenu 600 000 600 000 500 000 1 700 000
Rentabilité 30% 20% 10% 17%
NB : de façon générale, toutefois que la rentabilité marginale d’un projet est différente de la
rentabilité globale, la réalisation de ce projet modifie cette dernière de la manière suivante :
- Rm > RG, on a une augmentation de la rentabilité globale (RG) ;
- Rm = RG, on a un maintien de la rentabilité globale (RG) ;
- Rm < RG, on a une diminution de la rentabilité globale (RG).
Application :
La rentabilité d’une entreprise avant et après réalisation d’un investissement de 1 000 000
FCFA se présente ainsi :
Eléments Capitaux investis Marge attendue Rentabilité
Avant investissement 2 000 000 200 000 10%
Après investissement 3 000 000 330 000 11%
Solution : La rentabilité globale de 10% à 11%
Le résultat supplémentaire obtenu est de 130 000 pour un capital additionnel de 1 000 000F.
5- La rentabilité à court terme et à long terme
5-1- La rentabilité à court terme
Elle se rapporte à un seul exercice (1 an) et dans le cadre d’une structure stable de
l’entreprise (organisation, gamme de produits, marché, technologie…).
5-2- La rentabilité à long terme
Elle résulte des changements de structure dans le long terme ceci provoqué par
l’évolution du milieu ou de la production de l’entreprise.
III- L’EFFET DE LEVIER
1- Définition
C’est l’augmentation de la rentabilité des capitaux dû au financement d’une partie des
investissements par les capitaux empruntés. Ou encore, c’est l’amplification de la rentabilité
des capitaux propres dû à l’apport des capitaux propres.
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Il se produit se produit chaque fois que le taux de rentabilité des investissements est
supérieur au taux d’intérêt des emprunts.
2- Principe
La rentabilité financière des capitaux propres dépend de deux facteurs :
- La rentabilité économique ;
- L’endettement financier dont le ratio d’endettement est égal à :
Il dépend du coup de la dette (taux d’intérêt).
La formulation de l’effet de levier s’exprime de la manière suivante :
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Conclusion :
Introduction :
Compte tenu d’un environnement économique turbulent et socialement agité,
politiquement instable, l’entreprise doit prendre les décisions coup par coup c’est-à-dire sans
analyser leur rentabilité au préalable. Il s’agira ici de prendre les décisions sous la contrainte
des ressources disponible (programmation linéaire), sous la contrainte du temps (PERT) et
sous la contrainte du temps et des ressources disponibles (choix d’investissements).
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y
180-
-
160- A
-
- B
-
- zone
- d’acceptabilité
- C
+ + + + + + + + + +
0 60 80 x
(D1) (D2)
- Déterminons les coordonnées des différents points :
A (0;160) ; B (D1 D2) ; C (60;0)
Trouvons les coordonnées du point B :
Nous résolvons le système suivant :{ nous trouvons B (20 ;120)
Déterminons la combinaison qui maximise le profit.
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x 3h 5h 5
y 5h 2h 3
Capacité minimale 21h 16h
Traduisons l’ensemble sous forme d’inéquation, nous obtenons la fonction objective
suivante :
Min
- Recherche des contraintes
Contraintes logiques :
x ≥ 0 et y ≥ 0
Contraintes techniques :
{
- La saturation : nous transformons les inégalités des contraintes techniques en
égalités.
{
x 0 7 (D2) : x 0 3,2
y 4,2 0 y 8 0 (D1) :
y -
-
8- A
-
-
- Zone d’acceptabilité
4-
- B
-
- C
- + + + + + + + + +
0 3 7 x
(D2) (D1)
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1 2
A A
3 1
B B
2 3
Tâches convergentes Tâches divergentes
c- Les Tâches fictives
Ce sont des tâches de durées nulles qui ne consomment aucune ressource. Il s’agit
d’un graphique artificiel qui permet de représenter certaines dépendances de tâches. Elles
sont représentées par un vecteur en pointillé ( - - - - ).
Généralement à chaque fois que deux relations comportent une lettre commune à
gauche ou à droite, il faut introduire une tâche fictive.
2- L’étape
C’est un jalon qui sépare deux tâches. Il indique le début et la fin d’une tâche, et est
représentée par un cercle numéroté.
III- CONSTRUCTION DU RESEAU OU GRAPHE PERT
1- Règles de base
Quelques règles sont à la base de la construction d’un réseau PERT :
- Le réseau PERT commence toujours par une seule étape « début » et s’achève par une
seule étape « fin » ;
- Une tâche commence toujours par une étape et se termine toujours par une étape ;
- Une étape ne peut être franchie que si celles qui la précèdent sont totalement
achevées ;
- Il n’existe pas de retour ou de boucle dans le réseau PERT.
2- Exemple de réseau PERT
Une entreprise de la place présente informations suivantes par rapport à son nouveau projet.
Tâches Tâches précédentes Durées en jours
A - 2
B A 6
C A 3
D B 2
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E C 4
F C, D 5
G E 2
H F,G 3
Travail à faire : Présenter le réseau PERT de ce nouveau projet
Solution :
- Nous allons d’abord déterminer les niveaux du PERT
Tâches Durées Tâches antérieures Niveaux
0 1 2 3 4
A 2 - A
B 6 A B
C 3 A C
D 2 B D
E 4 C E
F 5 C, D F
G 2 E G
H 3 F, G H
- Graphique D
2 4
B F
A C H
0 1 6 7
C G
3 E 5
IV- DETERMINATION DES MARGES ET DU CHEMIN CRITIQUE
Le graphe PERT se lie de la gauche vers la droite en cumulant les durées des tâches
sur les différents schémas.
1- Introduction du temps dans le réseau PERT
a- La date au plus tôt (DTO)
Elle est calculée en additionnant la durée des tâches qui conduit à l’étape donnée.
NB : lorsque deux dates au plus tôt coïncident au même évènement, on retient la durée la plus
longue.
b- La date au plus tard (DTA)
Elle est calculée en retranchant pour les étapes concernées la durée des tâches qui les
suivent en partant du délai minimum de réalisation du profit.
NB : si deux dates au plus tard coïncident au même évènement, on retient la durée la plus
courte.
Numéro étape Numéro étape Numéro étape
DTO DTO
DTA
DTA DTO DTA
Marge
c- L’intervalle de flottement (IF)
C’est retard qui peut être accepté dans le démarrage des opérations succédant à cette
étape sans qu’il y est modification de délai global de réalisation du projet.
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Avec : DOF : date au plus tôt fin ; DAD : date au plus tard début ;
x : durée de la tâche B ; DAF : date au plus tard fin
DOD : date au plus tôt début
b- La marge totale (MT)
C’est le retard qui peut être accepter dans le démarrage d’une tâche sans que le délai
du projet ne soit affecté.
3- Chemin critique
C’est le chemin le plus long qui permet de partir d’une étape de début à une étape de
fin de projet. Il représente le délai de réalisation final du projet. Toutes les tâches qui se trouve
sur le chemin critique sont appelées tâches critiques et leurs marges sont nulles.
Application : Considérer l’application précédente :
1- Calculer les dates au plus tôt et au plus tard.
2- Déterminer le chemin critique et sa durée
3- Calculer les marges libres et totales sur les tâches (B, G) et (B, C) respectivement.
4- Calculer l’intervalle de flottement des tâches 6 et 7.
Solution :
1- Calcul des dates au plus tôt et au plus tard
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La tâche B n’admet pas de retard, par contre 4 jours de retard sont admis pour la réalisation du
projet.
4- Calcul de l’intervalle de flottement aux tâches 6 et 7
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- Les cash-flows (CF) ou flux net de trésorerie (FNT) c’est-à-dire les recettes
engendrées par l’investissement au cours de sa durée de vie. Les CF se calculent
ainsi :
Eléments 1 2 3 ….. n
Chiffre d’affaires HT ou recettes
-Dépenses d’exploitation
-Amortissements
Résultat net avant impôt (RNAI)
-Impôt sur les sociétés (IS)
Résultat après impôt (RAI)
+ Amortissements
Cash-flow (CF) ou flux net de trésorerie (FNT)
[ ] [ ]
NB : la valeur résiduelle (VR) désigne la valeur du bien en fin de durée de vie. Elle est nette
d’impôt (VR-VR*taux d’impôt sur les sociétés).
- Si les cash-flows ne sont pas constants
∑ ∑
Le projet est acceptable lorsque son IP > 1. Généralement, chaque fois que la VAN d’un
projet est positive, son indice de profitabilité dépasse 1. On peut également calculer le taux de
profitabilité (tp). Il se calcul de la manière suivante :
Conclusion :
Cas pratique :
Une entreprise achète un matériel qui coûte 1 500 000 F et pourra être amorti en 5 ans.
Les résultats nets annuels escomptés sont constants et égalent à 420 000 F sur toute la durée
de l’amortissement.
Travail à faire : sachant que la valeur résiduelle est nulle au terme de la durée de vie de
l’investissement.
1- Calculer la VAN de cet investissement au taux de 38%
2- Faire le même calcul pour un taux de 39%
3- Calculer l’indice de profitabilité
4- Calcul le taux interne de rentabilité
5- Calculer le délai de récupération simple et actualisé
Solution :
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Introduction :
Nous avons vu au thème 2 que le rôle du pilote de l’entreprise était de fixer les
objectifs et choisir les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre. Certains dirigeants se
contente de gérer le présent. Cela n’est plus possible face à l’accroissement de l’intensité de la
concurrence et de l’évolution technologique. Il leurs faut dès lors apprendre à prévoir les
évolutions de l’environnement. Pour cela il faudra rechercher des actions qui permettront de
transformer les mutations en opportunités pour l’entreprise : Dans ce cas le pilote devient
alors stratège. Il doit désormais fixer les objectifs et choisir les moyens efficaces pour les
mettre en œuvre.
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1- Définition de la stratégie
La stratégie d’une entreprise est l’ensemble des voies et moyens permettant à
l’entreprise d’atteindre dans les meilleurs conditions ses objectifs. En d’autres termes, c’est
toute action qui permet d’atteindre un objectif fixé.
2- Nécessité d’une stratégie
La réflexion stratégique (le recours à la stratégie) est nécessaire pour plusieurs raisons
face à un environnement turbulent permanent :
- Elle permet au dirigeant de prendre du recul par rapport à sa gestion quotidienne et
l’incite à réorienter au besoin ses plans en fonction des opportunités et des dangers
présenter par l’environnement ;
- Elle conditionne notamment la vitesse d’adaptation de l’entreprise ;
- Elle réduit les risques de surprise et empêche à l’entreprise d’être prise de cours
lorsque surviennent les opportunités et les menaces.
3- La stratégie et les objectifs de l’entreprise
La stratégie apparaît ici comme une arme que détient l’entreprise pour assurer la
réalisation de ses objectifs qui peuvent être des objectifs de rentabilité, de sécurité ou de
croissance. Elle fait preuve de flexibilité car elle va difficilement à l’encontre des objectifs de
l’entreprise. Elle permet aux dirigeants d’assurer une gestion efficace de l’entreprise.
II- L’ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE
L’environnement de l’entreprise est l’ensemble des éléments qui lui sont internes et
externe susceptibles de l’influencer ou d’être influencer par elle. L’environnement est donc
une source d’opportunité ou de force d’une part et d’autre part une source de menace ou de
faiblesse. On peut donc dire que l’environnement stratégique s’apparente à un diagnostic de
l’entreprise. Ainsi, on distingue : le diagnostic interne et le diagnostic externe.
1- Le diagnostic interne
Il s’agit d’analyser les différents éléments internes à l’entreprise et de pouvoir dégager
ses forces et ses faiblesses.
a- Les forces
Ce sont :
- Un système comptable rentable ; - L’ancienneté ;
- La notoriété (l’image de marque du produit) ; - Le personnel affilié ;
- La bonne organisation (structure de l’entreprise) ; - Une capacité d’autofinancement.
b- Les faiblesses
Il s’agit des éléments que l’entreprise doit améliorer pour sa survie. Ce sont :
- Le personnel non affilié ou insuffisant ; - La qualité insuffisante du produit ;
- L’insolvabilité de l’entreprise ; - L’inefficacité des techniques commerciales ;
- La mauvaise organisation.
2- Le diagnostic externe
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Elle consiste pour une entreprise à reposer son activité sur un seul métier ou de limiter
le champ de son activité.
b- Les types de spécialisation
On peut citer :
- La stratégie de domination par les coûts : elle consiste pour l’entreprise à obtenir les
coûts les plus bas pour un niveau de qualité donné ;
- La stratégie de niche et de créneaux : cette stratégie porte sur un produit particulier
destiné à une clientèle réduite ayant des besoins spécifiques (exemple des produits de
luxe). Ainsi, la stratégie de niche concerne un produit particulier et la stratégie de
créneaux concerne une clientèle spécifique ;
- La stratégie de désengagement : elle consiste à quitter un secteur d’activité non
rentable.
c- Avantages et inconvénients de la spécialisation
Comme avantages, nous avons :
- La spécialisation permet l’acquisition d’expérience et génère les économies d’échelle
qui sont source de baisse des coûts ;
- Elle entraine la diminution des coûts suite à l’effet d’expérience ;
- Elle permet à l’entreprise de facilement atteindre la taille critique c’est-à-dire la taille
minimale pour se maintenir sur le marché sans subir les handicapes concurrentiels
dans son domaine d’activité.
Les inconvénients sont les suivants :
La capacité d’adaptation et d’échange limitée car en cas d’évolution rapide des
techniques, des besoins, des habitudes d’achat, l’entreprise peut être vulnérable ;
La rigidité organisationnelle ;
La position concurrentielle de l’entreprise difficile à tenir.
2- La stratégie de différentiation
a- Définition
Elle consiste pour une entreprise à singulariser les produits à fabriquer pour les
distinguer de ceux de la concurrence. En d’autres termes, il s’agit d’individualiser les
différents produits en vue de couvrir plusieurs marchés.
b- Les facteurs de différentiation
On distingue plusieurs facteurs de différentiation parmi lesquels :
- La marque (spécialité pharmaceutique) ; - Les services (SAV, délai de livraison) ;
- Le produit (la performance) ; - Le conditionnement (packaging) ;
- La qualité du personnel (courtoisie, crédibilité).
c- Avantages et inconvénients de la différentiation
Comme avantages, on a :
- Protection contre la concurrence ; - Fidélisation de la clientèle ;
- La défense contre les produits de substitution.
Parmi les inconvénients, on peut remarquer que :
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Elle consiste pour l’entreprise à couvrir la totalité du marché avec ses produits.
2- La stratégie de créneaux
Ici l’entreprise s’intéresse à une demande très spécifique appelée niche.
3- La stratégie d’écrémage
On s’intéresse à un segment de la demande au revenu élevé.
4- La stratégie de pénétration
Elle consiste pour l’entreprise de dominer sur le marché en pratiquant des prix bas.
IV- EN FONCTION DE L’ERE GEOGRAPHIQUE
On distingue :
1- La stratégie nationale
C’est celle par laquelle l’entreprise se contente du marché intérieur tout en cherchant à
accroître son impact.
2- La stratégie internationale
A ce niveau, l’entreprise cherche à s’implanter sur de nouveaux marchés hors de la
nation d’origine soit pour des raisons technologiques, soit pour des raisons commerciales
(main d’œuvre bon marché)
Conclusion :
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Elle a pour but d’améliorer les connaissances sans soucis d’application immédiate.
Elle est réservée aux grandes entreprises.
b- La recherche appliquée
Elle consiste à exploiter certaines lois scientifiques dans le domaine de la production.
c- La recherche de développement
Son but est de mettre au point un produit nouveau et les techniques de fabrication puis
d’étudier la communication.
2- La décentralisation
C’est lorsque le pouvoir est dispersé entre de nombreuses personnes, elle a le même
effet qu’une délégation de pouvoir et permet ainsi la rapidité de la décision. Son adaptation
aux réalités locales est une motivation des unités décentralisées qui se voit reconnaitre une
autonomie.
II- L’INVESTISSEMENT ET LE COUPLE MARCHE-PRODUIT
1- L’investissement
L’investissement est une opération qui consiste à acheter les biens de productions. En
d’autres terme, l’investissement désigne toute dépense en capital susceptible de maintenir ou
d’accroître la capacité de production d’une entreprise. Il se traduit par un échéancier de recette
et de dépense. On distingue :
- L’investissement matériel ; - L’investissement immatériel ;
- L’investissement de capacité ; - L’investissement de productivité ;
- L’investissement brut ; - L’investissement net.
2- Le couple marché-produit
A ce niveau l’entreprise cherche à répondre à la question : quel produit pour quel
marché ? Ainsi pour l’entreprise, le choix des produits et les marchés sur lesquels ses
produits seront vendus est fondamentale. La stratégie consiste à choisir les bons couples
produit-marché en fonction des bons couples que l’entreprise s’est assignés. Une entreprise
peut se voir vouer à l’échec c’est pourquoi les entreprises cherchent à se développer sur
plusieurs actes à la fois et donc de diversifier leurs produits et leurs marchés.
III- L’INNOVATION
1- Définition
C’est une découverte qui sera exploitée sur un marché et créera un chiffre d’affaires. Il
peut s’agir des nouvelles méthodes de production, de la fabrication d’un nouveau produit, des
nouvelles méthodes de ventes…
2- Les effets de l’innovation
L’innovation est facteur de :
- Croissance de l’entreprise ;
- Renouvellement de la rentabilité de l’entreprise ;
- Progrès par la modification des habitudes de consommation ;
- Accroissement du bien être naturel de l’humanité.
3- Les formes ou types d’innovation
On distingue :
- L’innovation à dominante technologique : nouveaux produits (procédé de
production) ;
- L’innovation à dominante commerciale : découverte d’un nouveau mode de
commercialisation ;
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2- La croissance externe
a- Définition
C’est le processus par lequel deux ou plusieurs entreprises mettent en commun tout ou
une partie des éléments constituant leur potentiel de production. Elle se réalise par le
regroupement ou le rachat des firmes. Les modalités de croissance externe sont :
- La fusion : c’est la réunion de deux ou plusieurs entreprises qui disparaissent pour
donner naissance à une nouvelle entreprise ;
- L’absorption : c’est l’association de deux ou plusieurs entreprises (A et B) qui
disparaissent à l’exception de l’une d’entre elles ;
- La prise de contrôle en bourse (O.P.A) opération publique d’achat : c’est le fait
qu’une entreprise annonce qu’elle est prête à acheter en bourse les actions d’une autre
entreprise à un cours supérieur à la côte ;
- Création d’une filiale commune (joint-venture) : c’est un procédé permettant soit de
réaliser les économies d’échelles soit d’entreprendre les activités nouvelles.
b- Avantages et inconvénients
Les avantages sont les suivants :
- Utilisation immédiate de nouvelles capacités de production et des compétences
extérieures ;
- La diversification ;
- La réduction de la concurrence ;
- L’accès à la taille critique.
En termes d’inconvénients, on note :
- Problème d’intégration des effectifs ;
- Arrivée de nouveaux actionnaires.
III- LA CONCENTRATION
1- Définition
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C’est un processus économique par lequel une fraction croissante d’un produit est
fabriquée et produit par un nombre de plus en plus petit d’entreprises.
2- Les formes de concentration
Il existe trois formes :
- La croissance horizontale : c’est-à-dire l’association entre les firmes concurrentes ;
- La croissance verticale : c’est-à-dire le regroupement en filière des firmes
complémentaires. Exemple : SIC Cacao et Chococam ;
- La croissance conglomérat : c’est-à-dire le regroupement des firmes diversifiées.
3- Avantages et inconvénients de la concentration
Comme avantages, on a :
- Elle permet d’obtenir les économies d’échelle, les effets de synergie ;
- Permet l’accès à la taille critique ;
- Permet d’obtenir une position de force sur le marché ;
- Permet un développement rapide en donnant accès directement à la connaissance de
nouvelles technologies et de nouveaux marchés ;
- Permet d’améliorer les rendements de l’entreprise avec la réduction des coûts.
En terme d’inconvénients, on note que :
- La concentration en modifiant la structure des marchés aboutit très souvent à des
structures oligopolistiques, voir monopolistiques ;
- La concentration par la restructuration qu’elle occasionne peut se traduire par la
suppression des emplois.
Conclusion :
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Elle résulte d’un phénomène de croissance qui traduit la volonté des dirigeants de
maitriser le développement de leur marché.
2- Caractéristiques
- Le niveau d’organisation est élevé ;
- La recherche d’une certaine diversification ; sécurité ; synergie ;
- La puissance financière ;
- L’implantation mondiale des stratégies internationales.
3- Critères de la grande entreprise
- Le chiffre d’affaires permet de mesurer le poids de l’entreprise (+ de 100 000 000 F) ;
- L’effectif : la grande entreprise utilise plus de 500 salariés ;
- L’entreprise doit être juridiquement indépendante et dans laquelle les actionnaires
assurent la responsabilité financière réparti en part appelé action.
Exemple : les SABC, les grandes banques (SGC, SCB, BICEC, Afriland First Bank…).
4- Les limites de la grande entreprise
- La pollution de l’environnement ;
- La difficulté de gestion dû à la surproduction ;
- La difficulté de rester au sommet par rapport aux concurrents ;
- Les problèmes humains dans la mesure où un nombre important des salariés rend
difficile la gestion des ressources humaines ;
- Les impôts et taxes sont élevées.
II- LA PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE (PME)
1- Définition
C’est une entreprise dans laquelle le chef d’entreprise assume personnellement les
responsabilités financières, techniques, sociales et morales de l’entreprise quel que soit le
statut juridique.
2- Critères de la PME
C’est une entreprise de moins de 500 salariés ayant un chiffre d’affaires maximum de
100 000 000 FCFA. Elle est juridiquement indépendante et dans laquelle le dirigeant assure
toutes les responsabilités. Comme PME nous pouvons citer les petits hôtels, auto écoles, les
microfinances, les supermarchés…
3- Caractéristiques
- La maitrise d’une technologie flexible pour permettre aux PME de réaliser les
économies ;
- Son caractère humain qui facilite les relations sociales dans l’entreprise ;
- Le dynamisme du dirigeant qui s’implique complétement à la gestion de son
entreprise.
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- Le portage : technique qui consiste pour une grande entreprise à aider une PME à se
développer à l’export.
3- La domination
Elle relève le pouvoir de la grande entreprise qui cherche un effet de domination sur le
concurrent, les fournisseurs et clients qui peuvent être les PME grâce aux avantages que leur
procure les économies d’échelle.
Conclusion :
2- Inconvénients
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- Perturbation du marché du travail car la plupart des travailleurs aspirent travailler pour
le compte des multinationales en raison des salaires plus élevé qu’elles offrent ;
- Le risque de la pollution de l’environnement ;
- Les troubles de relations sociales par la pratique d’une politique hostile aux syndicats ;
- L’indifférence des multinationales aux besoins nationaux.
I- L’ENTREPRISE ET L’ETHIQUE
1- Généralités sur l’éthique
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L’éthique est devenu une obligation car l’image ternie des entreprises doit être revaloriser et
les modifications l’impose. C’est un instrument d’amélioration des performances de
l’entreprise.
II- L’ENTREPRISE CITOYENNE
C’est celle qui place l’intérêt de l’être humain devant toute autre préoccupation.
L’entreprise doit être au service de l’Homme et non le contraire.
1- Contribution de l’entreprise au développement économique et social
Les rôles économiques et sociaux de l’entreprise ne sont pas dissociables. En
fabriquant des biens et en fournissant des services, elle procure des emplois et distribue des
revenus. Elle constitue un centre d’innovation entrainant le progrès technique et créant de
nouveaux besoins. Elle apporte une contribution à la résolution des grands problèmes de
société.
2- La responsabilité écologique et culturelle de l’entreprise
La responsabilité écologique de l’entreprise est primordiale. En effet, les problèmes
d’environnement deviennent un souci majeur pour les entreprises.
La responsabilité culturelle n’est pas négligeable, l’entreprise doit organiser des
manifestations culturelles en partenariat avec des acteurs culturels pour promouvoir les arts.
L’entreprise influence dont la société de nos jours, elle est considérée comme un agent
économique socialement responsable : on parle d’entreprise citoyenne.
3- Quelques exemples d’entreprises citoyennes au Cameroun
a- Le PMUC
Il soutient la culture Camerounaise à travers le mécénat des rendez-vous culturels.
b- MTN
Par ses actions dans le domaine sportif, cette entreprise a été lauréat « Etoile top en
2004 » dans le domaine du sponsoring sportif et dans le cadre « des étoiles du marketing et de
la communication ».
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