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Béla Bartok

1881-1945

Sa vie

Il commence le piano dès l'âge de 5 ans et se montre vite très douée. Son père décède
lorsqu'il n'a que 4 ans et sa mère est nommée enseignate à l'école normale de Posnozy
quelques années plus tard où il reçoit les cours de Laszo Erkel. En 1899 il est admis à
l'Académie royale de Budapest où il étudiera avec Itsvan Thoman ancien élève de
Listz.

Pianiste reconnu il commence les cours de composition en 1903 avec Koessler. Dès
1904 il s'inspire des musiques populaires de son pays et aidé de Zoltan Kodaly il
commence à recueillir les chants folkloriques nationaux.

En 1907, il est nommé professeur de piano de l'académie de Budapest où il tombe


amoureux de la violoniste prodige Stefi Geyer pour qui il compose son premier
concerto pour violon. En raison de divergeances religieuses, ils se séparent et
peut de temps après il se marie avec Marta Ziegler.
A partir de 1910 son œuvre orchestrale se propage dans toute l'Europe mais elle est
jugée trop difficile. Son unique opéra, « le château de Barbe bleu » sera très critiqué.
En 1917, la première exécution de « Prince des bois » est un succès.
A partir de 1922 il enchaîne des tournées à succès dans toute l'Europe.
Quelques années plus tard son succès aux Etats-Unis sera très mitigé. En 1929, il
commence une tournée triomphale en Russie. Puis, il est nommé chercheur à
l’Académie des sciences de Budapest pour une étude sur la chanson populaire. Il est
le fondateur de l'éthnomusicologie.
Pendant la seconde guerre mondiale il s'exile aux Etats-Unis où il a
finalement du succès notamment grâce à son concerto pour orchestre. En 1942 il
contracte une leucémie non diagnostiquée et sa santé se détériore petit à petit. Il ne
peu plus honorer toute ses commandes et alors qu'il est alité il tient à composer une
dernière œuvre pour sa femme ( Ditta Pasztory qu'il épousé en 1923). Il s'agit du
concerto pour piano num 3. Mais alors qu'il lui reste 17 mesures à composer il est
admis aux urgences où il décédera quelque jours plus tard.

Son Style

Bartok s'est démarqué grâce à son habilité à s’approprier les musiques


traditionelles de son pays à travers une écriture très savante.
En enrichissant la tonalité, il invente un langage neuf et crée une musique tantôt
mystérieuse comme dans sa Sonate pour deux pianos et percussion (1937 ), tantôt
âpre comme dans son unique opéra Le Château de Barbe-Bleue (1911 ), tantôt
percutante comme dans le Concerto pour piano n°2 (1931). D’une part, il prolonge le
principe de ton relatif et produit des accords inattendus et très évocateurs (, du
volume VI des Mikrokosmos, 1939, et lire « les axes »). Enfin, il structure ses
partitions selon des rapports mathématiques comme le nombre d’or : lire « les
proportions ».
Basée sur ces principes, sa Musique pour cordes, percussion et célesta (1936 ) est
un des jalons incontournables de la musique du XXe siècle au même titre que Le
Sacre du printemps de Stravinski (1913 ). Parmi ses œuvres remarquables, les Six
Quatuors qui jalonnent sa recherche créatrice sont considérés par beaucoup comme
l’héritage de ceux de Ludwig van Beethoven. Il n’hésite pas à y expérimenter
librement des effets comme le "pizz Bartók", qui consiste à tirer la corde
verticalement et un peu haut, afin qu’en retombant elle claque sur la touche, ajoutant
au son de la note un effet percussif comme dans le Quatuor à cordes n° 4 (1928 .
Après son exil aux États-Unis (1940), il compose des œuvres plus assagies comme
son Concerto pour orchestre (1943 ) et son ultime Concerto pour piano n°
3 (septembre 1945 :

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