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METABOLISME DES GLUCIDES

Dr Jocelyne ANDRIAMBELO
Biologiste des hôpitaux
PLAN

I- Introduction
II- Transport du glucose
III- Voies d’utilisation du glucose
IV- Métabolisme du glycogène
V- Voies de formation du glucose
VI- Régulation du métabolisme glucidique
I.1- principales caractéristiques

a)- métabolisme énergétique ou


oxydatif du glucose

• Le glucose est un combustible de premier


rang, immédiatement disponible
• Métabolisme ancestral, cytoplasmique
• Métabolisme ubiquitaire
• Le métabolisme du glucose est seul
capable de donner de l’énergie en
l’absence d’oxygène (fermentation)

• Certains tissus dépendent étroitement du


métabolisme anaérobie du glucose
(cerveau, hématie)

• D’autres occasionnellement (muscle strié


durant l’effort court et violent)
b)- aspect général du métabolisme oxydatif
du glucose
Le foie a un rôle central dans le
métabolisme du glucose
• C’est le premier organe traversé
• Il stocke le glucose en glycogène
• Il synthétise du glucose à partir des autres
oses, et de précurseurs non glucidiques
(néoglucogenèse)
• C’est le seul organe avec le rein capable
de libérer du glucose dans le sang
II- TRANSPORT DU GLUCOSE
II.1- notion de flux
• Equilibre homéostatique entre deux flux :
- ex-flux hépatique
Le foie stocke le glucose alimentaire sous
forme de glycogène, et le libère selon les
besoins (fonction glycogénique)
Il peut transformer l’excès de glucose en
lipides (néolipogenèse)
- in-flux périphérique (muscle strié,
cerveau)

Le muscle stocke le glucose en glycogène


Il ne l’utilise que pour ses besoins
énergétiques
II.2- la glycémie

• La régulation de la glycémie est assurée


par 2 systèmes hormonaux:
- hyperglycémiant (glucagon, adrénaline,
cortisol)
- hypoglycémiant (insuline)

• Perturbation dans les diabètes


II.3- transport transmembranaire des oses

Trois aspects physiologiques

Ce sont des transports passifs facilités :


• Cotransport avec le sodium
• Simple échange
• Transport activé par l’insuline
II.3.1- cotransport avec le sodium

• Caractérisé par ses propriétés


« enzymatiques » :
- spécifique pour le galactose et glucose
- couplé avec l’ATPase Na/K dépendante

• Localisé dans les bordures en brosse :


- entérocyte de l’intestin grêle
- cellule du tube contourné proximal du
rein
II.3.2- simple échange
• Caractérisé par ses propriétés
« enzymatiques » :
- accepte les aldohexoses (pas le fructose)
- inhibé par la phlorétine et la cytochalasine B
• Localisé dans les membranes plasmiques de
la plupart des organes (en particulier baso-
latérale) :
- muscles, hématies, tissus adipeux, cerveau,
foie, pancréas, rein, intestin, etc.…)
II.3.3- transport activé par l’insuline

• L’insuline active l’entrée du glucose dans


l’adipocyte et la fibre musculaire
squelettique

• Il y a translocation de transporteurs du
réticulum endoplasmique à la membrane
plasmique
II.3.4- les molécules

On distingue deux familles moléculaires :

les transporteurs transmembranaires

les cotransporteurs des bordures en


brosses
a)- les transporteurs transmembranaires
ils ont des structures apparentées
• 12 hélices transmembranaires
- les unes forment une palissade
hydrophobe
- les autres constituent un domaine
hydrophile central, étanche et flexible
• Transconformation entre deux positions, in
et out (trans et cis régulation de type
allostérique)
Les échangeurs simples (GLUcose
Transporter)
• GLUT 1: globule rouge, ubiquitaire; forte
affinité (Glc, Gal)
• GLUT 2: foie, pancréas, intestin, rein;
faible affinité (Glc, Gal,Fru)
• GLUT 3: cerveau; forte affinité (Glc, Gal)
• GLUT 4: adipocyte, muscle strié; forte
affinité (Glc); insulino-sensible
• GLUT 5: intestin (tube proximal); faible
affinité (fructose)
b)- les cotransporteurs des bordures en
brosses
SGLUT
• Apparentés au transporteur PRO/NA+ de
E. Coli

• Plusieurs types :
- au moins deux rénaux
- plusieurs intestinaux (dont SGLUT 1)
II.4- entrée du glucose dans les cellules
Elle est suivie de phosphorylation du
glucose sous forme de glucose 6
phosphate
• Le G6P est une forme du glucose piégée
dans la cellule
• Carrefour G6P vers des destins divers :
glycogène, glycolyse, voie des pentoses,
glucose
• Entrée et phosphorylation du glucose sont
considérées comme 2 opérations
couplées
Hexokinases
a)- 4 isoenzymes en 2 groupes:
• HKI, II, et III
- bas Km, inhibées allostériquement par le
G6P
- faible spécificité pour tous les hexoses

• HK IV ou glucokinase
- haut Km, non inhibé par le G6P
- assez forte spécificité pour le glucose
b)- localisation des hexokinases I à III
différentes:
• HK I ubiquitaire (cerveau, myocarde,
érythrocyte) lié à la mitochondrie, à destin
catabolique

• HK II moins ubiquitaire (adipocyte, muscle


striés) non lié à la mitochondrie, supplée la
précédente, et a un destin anabolique

• HK III moins connue (pores nucléaires)


Glucokinase
• Rôle dans le foie
- son haut Km permet une adaptation aux
repas
- induite par l’insuline
• Impliquée dans l’insulino-sécrétion
« signal »
- cellules β des îlots de Langerhans du
pancréas
- mutation de son gène dans certains
diabètes (MODY)
Couplages GLUT et HK
3 groupes :
• GLUT1-HKI ubiquitaire (cerveau,
érythrocyte, myocarde, muscle strié), et à
visée catabolique.
• GLUT4-HK II (adipocyte et muscle strié),
activé par l’insuline, à visée adaptative et
anabolique.
• GLUT2-glucokinase induits par l’insuline,
anabolisme hépatique et insulino-
sécrétion.
II.5- sortie du glucose dans les cellules
Restreinte à certains organes:
• Ceux qui maintiennent la glycémie :
- foie (glycogénolyse, néoglucogenèse)
- accessoirement rein (néoglucogenèse).

• Les entrées et sortie de l’organisme :


- intestin (absorption)
- rein (réabsorption)
Pour le maintien de la glycémie
• Le glucose doit être préalablement libéré à
partir du G6P par l’action de la glucose 6
phosphatase

• Il sort de la cellule par GLUT 2

• En principe, seul le foie libère le glucose


dans le sang à partir du glycogène
Lors du maintien de la glycémie

• Réaction irréversible
• Enzyme spécifique du foie,
accessoirement du rein et de l’intestin
• Induit par le cortisol dans le jeûne
• Son absence congénitale donne une
glycogénose hépatique (maladie de von
Glerke).
Les entrées et sortie de l’organisme
• Dans l’intestin :
- couplage vectoriel de la SGLUT 1, et de la
GLUT 2
- le déficit congénital de la SGLUT 1 donne la
malabsorption glucose/galactose du
nourrisson.
• Dans le rein :
- couplage d’une SGLUT indéterminée, et de
la GLUT2
- le déficit congénital de la GLUT2 donne la
maladie de Fanconi-Bickel (diabète rénal et
glycogénose rénale).
III- VOIES D’UTILISATION DU GLUCOSE
III.1- LA GLYCOLYSE
• Voie de dégradation du glucose en pyruvate
dans les cellules
• Le glucose a plusieurs origines :
- hydrolyse des osides alimentaires : glucose
circulant
- glycogène hépatique et musculaire
- interconversion d’autres oses (fru, gal, man)
en glucose
III.1.1- caractéristiques de la glycolyse
• Scission oxydative de la molécule de
glucose en deux molécules de pyruvate
• Voie cytoplasmique, universelle et
ubiquitaire
• Deux modalités :
- fermentation lactique, seule voie capable
de produire de l’ATP en l’absence d’O2
- oxydation mitochondriale complète du
pyruvate
III.1.2- les étapes
• 10 réactions enzymatiques divisées en 2
phases :
- la phase préparatoire jusqu’à la 5ème
étape incluse
- la phase de restitution d’énergie de la
6ème étape à la fin
• Produit 2 ATP
• Toutes les étapes sont réversibles sauf 3
sur lesquelles se font les régulations
La première étape est essentielle
Pour être métabolisé, le glucose doit être
phosphorylé en G6P :
• Le G6P , fortement chargé, ne peut plus
sortir de la cellule : il s’engage dans la
glycolyse
• L’énergie est conservée
• Les enzymes de la glycolyse (complexe
avec Mg++) reconnaissent leurs substrats
III.1.3- bilan de la glycolyse

• Le terme ultime de la glycolyse est le


pyruvate
1 hexose → 2 pyruvates
(C6) (C3)

• Jusqu’au stade pyruvate, toute la voie se


déroule en anaérobiose dans le
cytoplasme
Bilan énergétique de la glycolyse
cytoplasmique
• En anaérobiose (jusqu’au pyruvate):
- 2 réactions consomment de l’E : - 2 ATP
- 2 réactions produisent de l’E : +4 ATP
- la synthèse nette est donc de : 2 ATP
• En aérobiose :
Les 2 NADH, H+ formés par mole de glucose
donnent dans la chaîne respiratoire 3 ATP x 2
= 6 ATP
• En aérobiose , le bilan total est 6+2 = 8ATP
III.1.4- régulation de la glycolyse
Ce sont les besoins énergétiques tissulaires
qui déterminent le rythme de la glycolyse
• L’intensité de l’activité métabolique du
tissu concerné
• Le rendement énergétique de la glycolyse
- faible dans la fermentation
- forte après oxydation complète du
glucose
• La disponibilité de précurseur : glycogène
et glucose circulant
Adapter la vitesse aux besoins
énergétiques de la cellule
4 niveaux de contrôle
- entrée du glucose
- phosphorylation du glucose
- phosphorylation du F6P
- production du pyruvate
Deux régulateurs principaux
- ATP
- fructose 2-6 diphosphate
les étapes de régulation de la glycolyse
Les enzymes catalysant les réactions très
exergoniques sont limitantes :
1) Hexokinase : peu limitante, régulation
allostérique par G6P
2) Pyruvate kinase : régulation allostérique
par l’ATP(-)
3) Phosphofructokinase (PFK1) : enzyme
clé, très limitante, régulation allostérique
par de nombreux effecteurs
activateurs de PFK1 inhibiteurs de PFK1

AMP ATP
ADP citrate
F2,6 biP
F6P
III.2- devenir du pyruvate
Destinée différente en aérobiose et en
anaérobiose

III.2.1- aérobiose (cellule de mammifère)


dans la mitochondrie
• Le pyruvate entre dans la mitochondrie où
il est transformé en Acétyl-CoA par
décarboxylation oxydative
Pyruvate Acetyl-CoA
• L’Acétyl-CoA est dégradé dans le cycle de
Krebs en CO2 + H2O :

Glucose → 2 Pyruvates → 2 AcétylCoA →


4 CO2 + 4 H2O

• Formation de coenzymes réduits qui


entrent dans la chaîne respiratoire
mitochondriale
• Le NAD+ est régénéré

• Le lactate est libéré dans la circulation, et


recyclé par le foie
• Fermentation alcoolique
CO2 NADH2 NAD+
pyruvate acétaldéhyde éthanol

- décarboxylation préalable du pyruvate

- l’acétaldéhyde accepte les éléments réducteurs


III.3- voie des pentoses phosphate
• Voie d’utilisation du glucose non
productrice d’énergie
• Produit du NADPH et synthétise des oses
à 5 carbones
• Se déroule dans toutes les cellules
• Localisée dans le cytoplasme où le
NADPH,H+ est nécessaire
• Son activité est différente d’un tissu à
l’autre en fonction des besoins
III.3.1- caractéristiques
• 2 fonctions principales
- production de NADPH,H+ :
Les équivalents réduits sous forme de
NADPH,H+ sont nécessaires pour la
biosynthèse des acides gras, du
cholestérol et des stéroïdes
Les réactions de biotransformation dans le
foie : inactivation de composés toxiques et
la détoxification des péroxydes dans les
érythrocytes (réduction du glutathion)
- production de ribose-5-phosphate qui
constitue un matériau de base pour la
synthèse de tous les nucléotides

• La voie des pentoses phosphate est


étroitement imbriquée avec la glycolyse
III.3.2- phases ou étapes
3 phases :
• Phase oxydative irréversible

• Phase d’isomérisation du ribulose-5P


réversible

• Phase non oxydative de recombinaison


des pentoses phosphate
CO2
III.3.3- régulation
• Seule la voie oxydative est soumise à une
régulation, les réactions de la phase non
oxydative sont réversibles

• La vitesse de la voie non oxydative


dépend de la concentration de NADP+
dans la cellule

• Le NADP+ active la G6PD qui est inhibée


par la forme réduite du coenzyme
• Les hormones jouent un rôle indirect.

• Les muscles ont un besoin limité en


NADPH/H+, par contre un besoin
important de ribose-5P (production d’ATP)

• Les érythrocytes ont un besoin de


NADPH/H+(détoxification), le ribose-5P
est utilisé dans la voie non oxydative pour
former le fructose-6P converti ensuite en
glucose-6P
III.4- interconversion des oses
IV- METABOLISME DU GLYCOGENE
IV.1- vue d’ensemble du métabolisme du
glycogène

IV.1.1- le glycogène
• Réserve animale de glucose
• Polymères de résidus glycosylés liés en α
(1→4) avec des branchements serrés en α
(1→6)
• Ubiquitaire, mais surtout foie et muscle strié
IV.1.2- localisation
• Foie (10% de la masse hépatique
- pour l’organisme entier (environ 180g,
réserve d’un jour; fonction glycogénique)
- il tire son origine du glucose alimentaire,
ou de la néoglucogenèse(lactate, glycérol,
acides aminés)
• Muscle strié squelettique (300g)
- pour ses besoins énergétiques propres
- il provient essentiellement du glucose
circulant
IV.1.3- caractéristiques
• Taille variable (100 à 400 A), particules α ou
β
• Le glycogène est attaché à une amorce
protéique : la glycogénine (liaison à un résidu
Tyr). Noyau stable par opposition à la
structure labile (enchainement de résidus
glucose).
• La pression osmotique d’une molécule de
glycogène est équivalente à celle d’une
molécule de glucose
• Son stockage et sa libération assure
l’équilibre glycémique
IV.2- étapes
IV.2.1- GLYCOGENOLYSE
4 étapes
1- dépolymérisation du glycogène

2- débranchement

3- isomérisation du G1P en G6P

4- hydrolyse du G6P
IV.2.2- GLYCOGENOGENESE
4 étapes
1- isomérisation du G6P en G1P

2- activation du G1P en UDPG

3- polymérisation du glycogène

4- branchements
IV.3- régulation
• Glycogénogenèse : pénétration du
glucose (transport, phosphorylation)
synthétase
• Glycogénolyse : phosphorylase, sortie du
glucose (G6Pase dans le foie)
• Dans le foie : régie par les conditions
nutritionnelles (repas, jeûne)
• Dans le muscle : en fonction des besoins
énergétiques (exercice, anoxie)
IV.3.1- mise en jeu de la régulation
Elle est différente dans le foie et les autres
organes
• Dans le foie : elle est conditionnée par les
conditions nutritionnelles, repas ou jeûne.
Elle assure le maintien de la glycémie
(fonction glycogénique).

• Dans les autres organes, elle dépend des


fonctions spécifiques.
IV.3.2- but de la régulation
• Période post-prandiale : foie et muscles
reconstituent les réserves

• Période de jeûne : le foie redistribue le


glucose aux tissus

• Période d’activité physique : le muscle


utilise son glycogène
a)- période post-prandiale

La glycogénolyse est verrouillée

Le foie reconstitue ses réserves de


glycogène à partir du glucose alimentaire
(zone péri-veineuse)
b)- jeûne court
• Le cortisol favorise à la fois la
glycogénogenèse (pour limiter la
diminution du stock de glycogène) et
active la néoglucogenèse (production de
glucose à partir de précurseurs non
glucidiques)
glucagon → glycogène phosphorylas active

glycogénolyse active
• L’effet persistant du glucagon fait qu’il y a
simultanément synthèse et dégradation du
glycogène (cycle futile)
Glycogénogenèse
Après un repas
• La synthèse de glycogène musculaire est
la principale utilisation du glucose sanguin
(˃ 80 %)
• Elle nécessite l’insuline par un mécanisme
double
- « push » (activation de la GLUT4 et
induction de l’hexokinase)
- « pull » (activation de la glycogène
synthétase)
NEOGLUCOGENESE
V.1- vue d’ensemble
a) définition
• La NGG est la biosynthèse de glucose à
partir de précurseurs non glucidiques
• Entre les repas, lactate, alanine et glycérol
sont les précurseurs les plus abondants
• Lors d’un jeûne plus long, ce sont les
acides aminés glucoformateurs
b)- localisation

• Le foie est le lieu principal de cette


synthèse, et exclusif entre les repas; dans
la zone péri-portale du lobule hépatique

• Ce n’est que lors de jeûne prolongé (au


moins glucidique) que le rein y participe
notablement
c)- circonstances
• Cette voie intervient pendant le jeûne:
- ordinaire entre les repas
- de manière intense dans le jeûne court (˂
15 jours )
- plus atténué dans le jeûne long (˃ 15
jours )
• Son exacerbation pathologique est la
principale caractéristique métabolique du
diabète
d)- hormones régulatrices

La NGG est un processus physiologique qui


participe à la régulation de la glycémie, et
obéit à ses influences hormonales.

• Stimulé par les hormones


hyperglycémiantes:
- essentiellement glucagon et cortisol
• Inhibé par l’insuline, hypoglycémiante.
e)- retentissements métaboliques
• Elle s’accompagne en général de
cétogenèse :
- stimulée par le glucagon qui provoque
une lipolyse, et inhibée par l’insuline.

• Elle peut être précédée de protéolyse :


- stimulée par le cortisol dans le cadre de
sa fonction métabolique « glucido-
protidique ».
V.2- description de la voie métabolique

• 3 dérivations par rapport à la glycolyse

• 3 enzymes différentes de celles de la


glycolyse

• 3 étapes décisives
a) à partir du pyruvate : 3 dérivations par
rapport à la glycolyse
Première dérivation
Passage Pyruvate → PEP
Le PEP est formé à partir du pyruvate par
l’intermédiaire de l’oxalo-acétate.
La pyruvate carboxylase est localisée dans les
mitochondries, la PEP carboxykinase est
localisée dans le cytosol.
Le pyruvate doit pénétrer dans la mitochondrie
et l’oxalo-acétate doit en sortir
Deuxième dérivation
Passage Fructose 1,6 biP → F6P

Troisième dérivation
Passage G6P → Glucose
V.3- précurseurs
a) acides aminés glucoformateurs
• Un acide aminé est glucoformateur quand
il augmente la glycosurie
• Il est cétogène lorsqu’il augmente la
cétonurie
• La majorité de la NGG s’effectue à partir
d’acides aminés fréquents et de petite
taille (Ala, Ser, Gly, Cys, Pro, Val, Thr)
• Seule Leu est véritablement cétogène. Ile,
Tyr, et Phé sont dits à la fois
glucoformateurs et cétogènes.

• Try, Met, et Lys ne sont pas


glucoformateurs.
V.4- régulation
• Période inter prandiale
- glycogénolyse hépatique
- NGG à partir du lactate, alanine et
glycérol
• Jeûne court
- le recyclage des résidus du glucose
disparaît
- NGG à partir des AA (120g/j)
- protéolyse
• Jeûne long
- limitation sévère de la NGG (34g/j)
- participation importante du rein
V.5- anomalies
• Diabète
- mauvaise utilisation du glucose
- hyperglycémie, glycosurie
- NGG plus ou moins intense (protéolyse dans
le diabète « maigre », modérée dans le
diabète « gras »)
• Troubles congénitaux de la NGG
- pyruvate carboxylase
- lactacidémie congénitale ( déficit en
F1,6BPase)
VI-REGULATION DU METABOLISME
GLUCIDIQUE

Disponibilité du substrat
− apport nutritionnel
− mobilisation des réserves
Diffusion transmembranaire du glucose
‒ gradient intra / extracellulaire
− expression des transporteurs du
glucose
Introduction dans les voies métaboliques
− phosphorylation du glucose

Contrôle des réactions métaboliques


− expression des enzymes du
métabolisme
− modifications des activités catalytiques
ETAT NUTRITIONNEL ET METABOLISME DU
GLUCOSE
• Au cours du repas
Le foie
- oxyde le glucose pour produire de l’énergie
qui lui est nécessaire
- stocke le glucose en excès sous la forme de
glycogène
- transforme le glucose en excès en acides
gras et glycérol formant des triglycérides
relargués dans la circulation sous la forme de
VLDL
• En période de jeûne court
Diminution de la glycémie et de l’insulinémie;
augmentation du glucagon sanguin
Le foie libère dans le sang :
- le glucose (NGG et glycogénolyse)
- les corps cétoniques (cétogenèse)
Le tissu adipeux libère les TG sous forme :
- d’acides gras que le foie utilise pour former
des corps cétoniques
- du glycérol qui constitue un précurseur de la
néoglucogenèse
• En période de jeûne prolongé

Le muscle réduit sa consommation de corps


cétoniques;
Le cerveau les utilise préférentiellement.
La NGG ralentit avec pour conséquence une
épargne des protéines musculaires.
METABOLISME DES AUTRES HEXOSES

1- catabolisme du fructose
• Voie de l’ hexokinase

ATP ADP
Fructose fructose 6-P
hexokinase
• Voie de la fructokinase
ATP ADP
Fructose fructose 1P
fructokinase
ATP ADP
F1P DHAP + GA GADP
aldolase triose kinase
3- catabolisme du mannose

ATP ADP
Mannose Mannose 6 F6P
hexokinase

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