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Selon Rousseau, La pitié est l’origine de la morale

Il pense que l’homme nait naturellement bon, mais c’est la société qui le corrompt
et le déprave

L’homme est animé par deux tendance


-l’amour de soi: instinct de conservation (de la vie) conforme à la vie (ni mauvais
ni bon)
-la pitié : Capacité d’éprouver de la souffrance au spectacle (à la vue) de la
souffrance d’autrui
= les animaux eux même sont capable d’empathie

« On ne plaint jamais dans autrui que les maux dont on ne se croit pas soi-même
exempt » On a plus de mal à ressentir de la pitié pour une personne qui est dans
une situation, dans laquelle on sera probablement jamais.

Conception de la pitié comme fondement, comme origine de la morale : la pitié est


la condition de la moralité

Si on n’est pas capable d’éprouver de la pitié => on ne peut pas reconnaître la


souffrance des autres => on ne peut pas reconnaître autrui comme notre semblable =>
il n’y a pas de communauté humaine pas de fraternité => pas de véritable moralité

Si on ne re ressent pas souffrance de l’autre on ne peut pas agir moralement face à


lui.

Problèmes :
La pitié est subjective et sélective
- on a du mal à ressentir de la pitié pour des personne, lointaine, dont on ne
perçoit pas clairement la souffrance : exemple les réfugiés, on ne voir pas leur
visage

La vie en société développe l’amour propre (on s’aime, notamment dans le regard des
autres). Exige l’amour des autres, recherche d’une certaine reconnaissance qui va
créer de la jalousie, de l’envie qui va éteindre et même étouffer la pitié

L’impératif catégorique d’Emmanuel Kant

Impératif catégorique = devoirs absolus = ne dépendent que d’eux même


Agir moralement c’est agir par respect de ces devoirs absolues

Impératifs hypothétiques = visent le bonheur


-conditionnels
-relatifs ils dépendent d’une autres fins que d’eux même
-particuliers dépend de chacun, de nos désirs..
Impératifs catégoriques = visent le devoir, la moral
-Inconditionnels
-Absolue ne dépendent de rien d’autre que d’eux même
-Universels
« Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par
ta volonté en une loi universelle pour l’humanité »
La maxime = Le principe que lequel te base ton action exemple le mensonge.
Est-ce que tu peux vouloir le mensonge pour tout le monde ? Non.
« Agis en considérant autrui comme une fin et jamais simplement comme un moyen »
Comme une fin = qqn qui à la possibilité de se donner à lui même ses propres fins,
un être qui aurait une liberté une capacité à se définir. Être rationnel, qui peut
être un sujet moral, donc il faut le respecte et il ne faut pas le traiter comme un
moyen. Cette personne à une dignité.
Il distingue : les choses ont un prix, les personnes ont une dignité

LIBERTÉ : On est bien plus libres lorsqu’on obéit à la loi, moral, cad qui
provient de notre raison, plutôt que lorsqu’on cède à notre passion à nos désirs,
ressentis de façon passives.

Si on agit par respect pour les impératifs catégoriques : on a agit moralement.


Respecter les devoirs absolues c’est respecter sa propre raison : c’est agir
librement indépendamment de mobiles sensibles.

L’utilitarisme (répondre à Kant) :


On a dit la vérité, on agir moralement. On peut dire la vérité et entrainer par la
même des conséquences catastrophiques : gestapo vient vous voir et vous demande si
vous cachez des résistants

Moral de kant est une morale du devoir avant tout fondée sur la raison, qui refuse
les morales d’autorité = morales dans lesquelles l’individu trouve la règle de son
action en dehors de lui-même. Par exemple dans les commandement divins, règles
sociales…

L’homme n’a qu’à faire usage de sa raison pour savoir ce qu’il doit faire, il ne
reçoit donc pas les règles morales de qqn d’autres. Chaque homme peut trouver en
lui ce qu’il doit faire, le devoir n’est donc pas relatif, il ne varie pas selon
les individu, il doit être universel. Le caractère morale d’un action dépend de la
VOLONTÉ de l’individu d’agir moralement, ce n’est pas l’action qui est moral mais
bien l’intention. Les conséquences, les effets de l’actions n’ont aucune
importance. « ce qui fait que la volonté bonne est telle, ce n'est pas son aptitude
à atteindre tel ou tel but proposé c'est seulement le vouloir ».

L’utilitarisme = conséquentialisme

Ce sont les conséquences de l’action qui font qu’elle est bonne on qu’elle est
mauvaise. Pour eux une action est bonne, à condition qu’elle soit utile, les
conséquences doivent être utiles. Utile = maximiser la quantité de plaisir pour un
maximum d’individu.
Se demander : cette action sera-telle bénéfique pour un max d’individu ? Si c’est
le cas on fait une bonne action
Agir moralement = minimiser la souffrance, maximiser le plaisir

=> Il faut faire un calcul rationnel qui nous permet d’évaluer les conséquences
prévisibles de nos actions, afin d’agir au mieux en fonction des circonstances

#Le 19 avril 2019, en France différentes associations de protection de


l'environnement ont organisé une action de désobéissance citoyenne pour demander au
gouvernement un changement de politique radical afin de lutter efficacement contre
le réchauffement climatique

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