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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

E.S.U

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL DE


GOMA

ISDR/GOMA

B.P. 232 GOMA

LA PAUVRETE ET SES RETOMBEES SUR LA SANTE DES


ENFANTS DE 0 A 5 ANS EN VILLE DE GOMA

« CAS DU QUARTIER LAC VERT »

Par :

Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention

de diplôme de Graduat en développement rural

Option : Organisation sociale

Niveau : A1

Directeur : CT BAUMA KIRANGA E

ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023


i

EPIGRAPHE

« Vaut mieux prévenir que guérir »

D’après l’OMS
ii

DEDICACE

A nos frères et sœurs ;

A nos oncles et tantes, cousins et cousines ;

A tous ceux qui nous sont attachés par les liens profonds
iii

REMERCIEMENTS

Le présent travail n’a pas été seulement l’œuvre de notre intelligence, mais la somme des
contributions des personnes qui nous sont chères et sans lesquelles nous ne saurons pas le
réaliser.

Ainsi nos remerciements s’adressent tout d’abord au bon Dieu tout puissant, notre gardien et qui
nous comble toujours de grâce et qui connait mieux notre destiné ;

Nos sincères remerciements s’adressent en particulier à notre Directeur CT BAUMA KIRANGA


Elie qui malgré ses multiples occupations a accepté de diriger et suivre ce travail dès sa
conception jusqu’à sa phase finale sous ses concours scientifiques très précieux ce travail
n’aurait pas abouti.

De toute les façons, nous le corps scientifique de l’ISDR/GOMA pour la formation de base mais
aussi les efforts consentis à la réalisation de notre travail.

Nos splendeurs remerciements à tous nos amis et amies, compagnons de lutte avec qui nous
passions de moment crucial tant au cours que partout ailleurs entre autres : Jolie MALIABO,
KAVUGHO KISOKO, Julienne NGENDO, FURAHA MANGALA.

En fin, que tous ceux qui n’ont pas été cité dans ce travail tout en ayant contribué de près ou de
loin à l’élaboration de cette œuvre trouvent à travers celle-ci l’éclat de leur fierté et qu’ils
sachent que nous leur en sommes très reconnaissants.
iv

SIGLES ET ABREVIATIONS

BP : Boite Postale

C.A : Chef d’Avenue cc : Chef de Cellule

CTN : Centre Thérapeutique Nutritionnel

COOPEC : Coopérative d'Épargne et de Crédit

COOPEC-EAD : Coopérative d'Épargne et de Crédit, d'équipe d'entraide de développement

DSRP : Document des stratégies pour la réduction de la pauvreté

EAD : Équipe d'Entraide de Développement

ESU : Enseignement supérieur et Universitaire

IPH : Indicateur de pauvreté humaine

IPPTE : Initiative des pays pauvres très endettent

ISC : Institut Supérieur de Commerce.

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

OMD : Objectif du millénaire pour le développement

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PVD : Pays en voie de développement

RDC : République Démocratique du Congo

SIDA : Syndrome d'immunodéficience Acquise

TFC : Travail de Fin de Cycle

VIH : Virus d'Immunodéficience Humaine

YP : Revenu Permanent
1

INTRODUCTION

1. ÉTAT DE LA QUESTION
Nous ne sommes pas le premier à travailler sur cette question de la pauvreté et ses retombées sur
la santé des enfants de 0 à 5 ans en ville de Goma cas du Quartier Lac Vert, Beaucoup en ont
parlé précédemment en occurrence.
 Olivier MANIRAGABA NYANDERA « 2014 », dans son travail de fin de cycle de Licence
intitulé : pauvreté dans la ville de Goma ». la question centrale était d'évaluer l'incidence du
profil de logement détenu affecte le niveau de pauvreté étant donné la précarité générée par les
conditions d'habitats moins aisés, le résultat de ses enquêtes ont trouvés qu'un ménage pauvre n'a
pas de capacité de choix d'un logement décent et que le ménage pauvre a plus grande chance de
se disposer à la vulnérabilité sanitaire et être prolongé dans la trappe de la pauvreté étant donné
les infrastructures sanitaires d'élabores ou inexistantes
 HYACINTHE MAFUKO BAHATI : qui a parlé sur : les COOPECS : une stratégie de
réduction de la pauvreté « cas de la COOPEC-EAD » dans son étude, celui-ci avait des
préoccupations telles que :
 La situation socio-économique mauvaise que traverse la population de Goma serait-
elle résolue par la création des institutions financières ?
 Les crédits qu'on accorde à la population contribuent-ils au développement et à
l'amélioration des conditions de vie des membres de ces instituons financières ?
 Les stratégies qu'utilisent ces institutions financières permettent-ils aux membres de
se prendre en charge dans l'avenir ?
Il trouve que pour éradique la pauvreté d'une manière adéquate dans la ville de Goma qu'il faut
de COOPEC et en particulier COOPEC-EAD1 .
 SHIMIMU KABAGAMBE : parle des « Facteurs socio-économiques favorisant l'émergence
et la confiance aux COOPEC ». Pour lui, il a souligné sa problématique c'est pour remédier aux
difficultés qui guettent la société congolaise dans la pauvreté. Il trouve comme solution que la
pauvreté exagérée de la population de la ville de Goma est à la base de l'émergence aux
COOPEC et constituent les facteurs socio- économiques principaux suivis des désavantages
sociaux octroyés par les COOPEC et d'autres contribuent pour la réduction de la pauvreté de ses
membres dans la ville de Goma. Car elle favoriserait l'épargne pour ses membres, de cela, elle
permettrait l'évolution du revenu de ses membres, scolarisation de leurs enfants3

1
2

Eu égard de ce qui précède, nous parlons sur un sujet intitulé : « la pauvreté et ses retombées sur
la santé des enfants de 0 à 5 ans en ville de Goma, cas du quartier lac-vert, de 20182020 ».

2. PROBLÉMATIQUE
Les entreprises sanitaires ont rationnelles, c'est-à-dire poursuivent l'objectif de maximiser ses
profits ou encore de stabiliser son activité tout en minimisant ses coûts.

Les pays du monde étant classés en pays développés, la pauvreté frappe une grande proportion d
la population et se manifeste principalement par une faible espérance de vie des famines,
l'analphabétisme, l'inaccessibilité aux services sociaux de base, etc. la grande majorité des pays
pauvres sont situés en Afrique ; dans ce continent, la pauvreté est plus grave dans les pays
subsahariens (47% des pauvres du monde en 2002) que d'autres sous-régions du continent.

La RDC située en Afrique subsaharienne n'échappe pas à la règle en dépit de ses richesses
potentielles minières, énergétiques et autres (UPC, 2007, P. 14) voire différentes politiques de
développement mise en place par le gouvernement, cela étant, en 200 à NewYork, les objectifs
du millénaire ont été adoptés entre autre, mettre fin à l'extrême pauvreté en divisant par deux le
nombre des personnes vivants avec moins de 1$ par jour bien qu'un seuil de 2$ est également
couramment employé. Ici la priorité est qu'il y ait moins de pauvres et il ne peut exister
d'objectifs plus consensuels que celui-là

Selon « CODE » coordination des ONG pour les droits des enfants en Bruxelles stipule que « La
Pauvreté nuit Gravement à la santé des enfants » nous inspire de plus en disant :

La santé et le bien-être qui constitue les trois 3P ; protection, prestation et participation. Cette
dernière catégorie fait l'originalité de la convention puis que pour la première fois, l'enfant est
considéré comme un sujet de droits à part entier qui n'est plus seulement considéré comme
devant être nuire, élevé, protégé mais bien comme une personne actrice de sa société.

Dans les pays privilégiés comme la Belgique, la pauvreté touche de nombreuses familles et de
nombres enfants et que près d'un enfant sur cinq vit dans une situation de risque de pauvreté. La
pauvreté est une problématique structurelle qui a un impact très important sur tous les droits de
santé quels que soient les indicateurs utilisés et les naissances et se poursuivent tout au long de la
vie ;
La pauvreté est traditionnellement définie comme l'insuffisance ou l'absence de revenus. Elle est
aussi une problématique multidimensionnelle complexe qui affecte tous les domaines de la vie.
3

Il convient de parler de la composante sociale de la pauvreté « cette dimension de la pauvreté se


réfère à l'isolement, à la marginalisation et au sentiment d'impuissance qu'éprouvent ceux qui
n'ont pas les moyens et les ressources nécessaires pour prendre une part active à leur milieu et,
plus largement, à la société.
Le seuil de risque de pauvreté est aujourd'hui fixé à 60% du revenu national médian équivalent
net disponible des ménages. Il se traduit soit par une allocation (revenu d'intégration) soit par une
mise à l'emploi (activation). Les montants alloués s'élèvent à 483,86 euros pour un cohabitant
avec un ou plusieurs personnes à 725,79 euros pour une personne isolée et à 967,72 euros pour
une personne vivante exclusivement avec une famille à sa charge. Outre cette catégorie, les
études existantes identifient plusieurs autres groupes d'enfants susceptibles de grandir dans la
pauvreté et voire l'extrême pauvreté, ce sont les enfants des familles nombreuses, les enfants
dont les parents immigrés ou appartenant à une minorité ou religieuse.
Ainsi, il indique 34,2% des personnes qui sont au chômage ont risque de pauvreté surtout il
précise que 74,5% des ménages sans revenu de travail avec enfants courent un risque de
pauvreté.

Le type de ménage est également un facteur important puisque 35,8%des familles


monoparentales courent un risque de pauvreté. Selon I'UNICF, le taux d'enfants pauvres en
Belgique a d'ailleurs doublé entre 1990 et 2000. La répartition des compétences en matière de
santé au niveau national, vu l'article 23 de la constitution qui précise ; chacun a droit de mener
une vie conforme à la dignité humaine, en Belgique, la question de compétences en matière de
santé est complexe et nous n'allons pas nous y attarder longuement dans le cadre du présent
travail, toutefois, il convient de rappeler que ces compétences ne sont pas attribuées à une
autorité déterminée, mais se partagent entre divers niveaux de pouvoir.

L'organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être
physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou
d'infirmité »

Comme pour la pauvreté, le facteur temps est un élément central de la santé.

Les déterminants de la santé sont les facteurs qui influencent favorablement ou défavorablement
la santé. Ils sont généralement regroupés en 5 catégories.

Les prédispositions biologiques et génétiques (le sexe, les maladies génétiques, etc... )
4

Les habitudes de vie et comportements, reliés à la santé (alimentation, activité physique,


tabagisme, consommation d'alcool, etc..)

Conditions de vie et les milieux de vie (qualité du logement, niveau de scolarité, emploi,

L'environnement physique (qualité de l'air, de l'eau, des aliments, etc... )

L'organisation des services sociaux et de santé et l'accès à ces ressources.

Ces divers facteurs vont interagir entre eux et avoir un impact sur l'état de santé, c'est à-dire «
tout est lié à tout ». C'est le cumul et l'influence combinée des facteurs de risques matériels,
culturels, sociaux et environnementaux qui font que la pauvreté exerce des effets négatifs sur la
santé.

Le cadre de vie immédiat de l'enfant, la famille, l'école, les amis vaut influencer la santé et le
développement de l'enfant mais aussi les contextes sociaux et physiques plus larges.

Les périodes de développement de l'enfant sont : la vie intra-utérine, la naissance et les premiers
jours de la vie, la petite enfance, l'enfance de 1 à 12 ans.
L'impact de la pauvreté sur l'accès à une bonne santé et aux soins, comme nous l'avons dit plus
haut, l'enfant est une personne en développement, toute précarité doit donc être envisagée
comme un risque pour ce développement « c'est le cumul et l'influence combinée des facteurs de
risque matériels, culturels, sociaux et environnementaux qui font que la pauvreté exerce des
effets négatifs sur la santé, les difficultés de la santé peuvent engendrer des difficultés
d'apprentissage par exemple, un retard scolaire du fait d'une hospitalisation ou dû au manque de
stimulation dans un logement trop exigu. Tous ces facteurs sont interdépendants c'est-à-dire c'est
un cercle vicieux : la pauvreté dégradée de la santé et cette dégradation va aggraver la précarité.

Des diverses études soulignent que la pauvreté de longue durée a un impact plus important que
les problèmes liés à un épisode de pauvreté occasionnelle. Par ailleurs, les premières années de
l'enfant sont une période tout à fait critique qui conditionnera sa santé tout au long de sa vie.

Les chiffres de l'impact de la pauvreté sur la santé, la pauvreté a un impact négatif sur la santé
quelque soient les indicateurs utilisés. Après analyse l'Unicef propose un classement des pays
selon le taux de mortalité de moins de 5 ans (TMM5), « l'un des indicateurs les plus importants
du bien-être des enfants ». La Belgique se classe en 166 eme position avec un taux de 5 décédés
pour 1000 naissances.
5

De son côté, le dernier rapport bruxellois sur l'état de la pauvreté rappelle que les inégalités
sociales face à la santé périnatale et infantile sont très marquées en région bruxelloise en prenant
pour indicateur la mortalité foeto-infantile.
À Bruxelles, il est utile de savoir qu'en 2006, 27,8% des niveaux - nés sont nés dans un ménage
sans revenu de travail et 11 % sont nés d'une mère isolée et sans revenu du travail, la mère de
16,6% des nouveau-nés était isolée, ces indications sociales sont à mettre en lien avec des
indicateurs de santé.

Avec l'auteur, l'Atlas Bruxellois de la santé et du social a cependant mis en évidence ce que les
communes les plus pauvres de Bruxelles sont aussi celles où la proportion d'enfants est la plus
élevée

Pour comprendre la réalité autour de cette recherche, nous nous sommes posé des questions
spécifiques suivantes :

1. Quels sont les facteurs socio-économiques qui sont à la base de la pauvreté de la


population de la ville de Goma en particulier cas du Quartier Lac-vert ?
2. Quels sont les retombées de ses enfants de 0 à 5 ans qui grandissent dans une famille
pauvre ?
3. Quelle piste de solution envisagée ?

3. HYPOTHÈSES
Selon le dictionnaire petit Larousse : définit l'hypothèse comme étant une proposition à partir de
laquelle on raisonne pour résoudre un problème pour démonter un théorème.

L'hypothèse est généralement définie comme une proposition des réponses aux questions
posées.5Nous disons aussi que l'hypothèse nous aide à établir une liaison entre les variables
indépendantes aux variables dépendantes, pour répondre à nos préoccupations. A priori nous
pensons que :

 Les facteurs socio-économiques qui seraient à la base de la pauvreté de la population de


lac-vert : la gestion de l'argent qui est mal affecté, chômage, la condition de vie médiocre,
la guerre, etc.
 Les retombées de ses enfants de 0 à 5 ans qui naissent et grandissent de ces familles
pauvres seraient : la croissance retardée, création d'autres maladies comme le
Kwashiorkor, non accès aux études, mort précoce, etc.
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 La piste de solution serait : l'apiculture, création de centre de formation de métier aux


parents, faire l'élevage agro-pastoral.

4. APPROCHES MÉTHODOLOGIQUES
a) Méthodes

La méthode est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à
étudier les vérités qu'elles poursuivent, qu'elles démontrent et qu'elles vérifient (Pinto P. et
Grawitz M. 1994).
Selon Larousse la méthode est une manière de dire, de faire, d'enseigner une chose suivant
certains principes avec un certain ordre. C'est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à
la vérité.

 Pour notre étude, nous allons utiliser la méthode analytique. Il s'agit d'une démarche qui
consiste à analyser systématiquement les informations ainsi que les données récoltées. Cette
méthode nous a permis d'analyser les informations recueillies auprès de nos enquêtés sur la
pauvreté de ses retombées sur la santé de ses enfants de O à 5 ans dans la ville de Goma.
 Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes appuyé à la méthode inductive qui a
consisté à partir d'un échantillon de 100 ménages enquêtés d'abord et de généraliser les résultats
obtenus sur toute la population du Quartier Lac-Vert.
 La méthode fonctionnelle : cette méthode consiste à expliquer un phénomène social à partir
de sa fonction.
 La méthode diachronique ou historique : c'est la méthode qui nous a permis d'étudier les
phénomènes dans l'évolution, l'espace et dans le temps.
 La méthode statistique : elle nous a permis de collecter, à réunir les données, les analyser et
les interpréter par un chiffre et dans les tableaux avant de les interpréter.

La recherche requiert l'usage non seulement des méthodes mais aussi des techniques d'enquêtes
pour la collecter des données ou d'information et leur analyse ou leur interprétation.

Pour bien mener notre étude, nous avons utilisé les techniques suivantes :
7

a) Technique documentaire : Cette technique nous a permis d'entrer en contact avec les
données concrètes mis à notre disposition qui nous intéressent à travers les ouvrages, les
mémoires, les TFC, les archives, l'Internet, les revues et les différents cours vus ;
b) L'observation : c'est une technique qui nous a permis de regarder quelques choses avec
sois, attention dans le but d'acquérir une connaissance ;
c) L'interview : Nous a permis d'organiser un travail de communication verbale avec nos
enquêtés ne sachant lire ni écrire.
d) Questionnaire d'enquête : nous a permis d'échanger avec les enquêtés sur la base d'un
questionnaire écrit permettant de récolter les données sur terrain.

5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
a) Objectif principal
Déterminer les causes et les conséquences de la pauvreté chez les enfants de 0 à Sans.

b) Objectifs spécifiques
 Identifier les retombées sur la santé des enfants de 0 à 5 ans dans nos ménages ;
 Démontrer les causes de la pauvreté de la santé des enfants de 0 à 5 ans ;
 Proposer une piste de solution

b.1. Choix du Sujet

Le choix provient d'un départ de certains ménages de la ville de Goma dont nous avions observés
la pauvreté aiguë dans certains ménages qui vivent avec moins de 1$ par ménage et comment ses
enfants qui y naissent grandissent ? C'est-à-dire ses retombées de ses enfants.

b.2. L'intérêt personnel


Ce travail nous permettra de s'imprégner de degré de la pauvreté et ses retombées sur la santé des
enfants de 0 à 5 ans dans la ville de Goma.

b.3. L'intérêt scientifique

Ce travail pourra servir aux chercheurs ultérieurs voire aux décideurs politiques intéressés
respectivement d'aborder la matière similaire à la présence de la préoccupation de doter de la
population des services sociaux de base, des infrastructures...

b.4. Intérêt socio-économique


8

Cette recherche permettra de faire une idée sur le type de logement habité par le pauvre au lac
vert et au-delà, expliquer le cadre socio-économique de ces logements qui vivent à une ration de
1$ par jour et par ménage.

Les résultats de cette étude permettront à ceux qui interviennent en faveur des enfants et des
personnes vulnérables de mener des actions contre la pauvreté et contre la vulnérabilité pouvant
entraver la bonne formation des futurs cadres du pays.

6. DÉLIMITATION DU SUJET
Notre étude est limitée dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, elle porte sur l'année allant
de 2020- 2022. Dans l'espace, elle se limite sur le quartier lac-vert, dans la ville de Goma,
province du Nord-Kivu.

Notons que le questionnaire administré à nos enquêtés porte sur le mois de juin et 15 premier
jours du mois de juillet 2022.

7. DIFFICULTÉSRENCONTRÉES
Dans la réalisation de cette œuvre scientifique, nous nous sommes heurtés à diverses difficultés
notons :

 La réticence de certains enquêtés n'ayant pas bien voulu fournir les informations
inhérentes à notre étude ;
 Les moyens financiers et les temps limité ne nous ont pas permis de constituer un
échantillon voulu,
 Problème de concilier le cours avec les recherches ;

Toutefois, nous nous sommes forcés de les contourner en asseyant de faire un travail acceptable
à partir de données obtenues grâces à nos techniques de recherche.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte trois chapitres ;

 Le premier porte sur la généralité du milieu d'étude et considérations théoriques sur le


sujet ;
 Le deuxième porte sur la présentation, l'analyse, interprétation et discussion des résultats ;
 Le troisième porte sur le titre du projet de développement.
9

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE MILIEU D’ETUDE,


CONSIDERATIONS THEORIQUES ET CONCEPTUELLES SUR
LES SUJET
I.1. PRESENTATION DE MILIEU D’ETIUDE
L’actuel quartier Lac-vert a été créé en 1989 par l’ordonnance loi N°089/127 du 22/05/1989.

Avant sa création, le quartier lac-vert était localisé dans le territoire de Masisi, groupement de
Kamuronzi, localité de LUTALE dans la collectivité de Bahunde sous-région du Nord-Kivu à
l’époque.

I.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE


Le quartier Lac Vert est situé à l’Ouest de la ville de Goma à 18km du centre-ville sur la route
Goma-Sake. Il se trouve dans la ville de Goma, Commune de Goma.

Il est limité :

 Au Nord-Kivu : par la route Goma-Sake qui le sépare du quartier MUGUNGA ;


 Au Sud : par le lac Kivu ;
 A l’Est : par le quartier Kyeshero ;
 A l’Ouest : par le parc national de VIRUNGA/territoire de Masisi.

I.1.2. DONNEES GEOGRAPHIQUES


a) Types de climat
 Alternance des saisons ;
 Variation de température
b) Nature du sol
 Argileux-sablonneux ;
 Sol volcanique.
c) Relief

Principaux lacs et cours d’eau, le lac est situé dans l’avenue RUTANDA dans la cellule de
MUGUNGA, le lac noir est situé dans l’avenue Mabanga de Bulengo.
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I.1.3. ACTIVITES ECONOMIQUES


La culture pratiquée est :« vivrière et maraichère ». Haricots, maïs, colocase, arachide, patate,
douce, manioc, pommes de terre, choux, …

L’agriculture constitue une source de production alimentaire. Elle constitue une source de
revenu. Les tâches dans les activités agricoles sont réparties selon le genre. Les hommes
défrichent les champs et les femmes sèment.

La population fait aussi recours à des mutuelles pour les travaux dans le cadre de la solidarité.
Une autre activité importante très économique dans ce milieu, c’est l’exploitation du sable dans
ce milieu. Elle occupe la majorité des hommes de ce quartier, plus particulièrement les jeunes
garçons.

I.1.4. ASPECT POLITICO-ADMINISTRATIF


A la tête du quartier, nous avons un chef de quartier secondé par deux chefs de quartiers adjoints,
l’un chargé du sociale et l’autre de l’administration. Ce quartier est composé de 5 cellules dont
chacune a 3 avenues sauf la cellule de Bulengo qui comprendra 2 avenues.

Voici les différentes cellules et avenues :

1. Cellule de NYABYUNYU qui comprend :


 L’avenue Nyabyunyu
 L’avenue Majengo ;
 L’avenue Nyarutsiro.
2. Cellule Shebakungu qui comprend :
 L’avenue Xaveri
 L’avenue Kabutembo
 L’avenue Burora
3. Cellule de PAY-PAY qui comprend :
 L’avenue Kimbaguiste
 L’avenue Mungirima
 L’avenue Universitaire
4. Cellule Mungunga qui comprend :
 L’avenue Rutanda
 L’avenue Rushagala
 L’avenue Katwa
11

5. Cellule Bulengo qui a à son tour deux avenues :


 L’avenue Burungu ;
 L’avenue Mabanga.

I.1.5. ORGANIGRAMME DU QUARTIER LAC-VERT

CHEF DE QUARTIER

SECREATAIRE

CHEF-ADJOINT

CONSEILLER SAGE DU QUARTIER

POLICIERS ET HUISSIERS

1.1.6. SITUATION SANITAIRE


Cet aspect est intégré au système soins de santé primaire (SSP) exerçant les soins curatifs et
promotionnels ; pour ce faire, le quartier lac-vert comprend deux centres de santé à savoir :

 C.S DE BUHIMBA
 C.S CCLK

D’autres structures de santé privées ont été enregistrées dans ce quartier.


12

I.1.7. SITUATION EDUCATIONNELLE


Pour ce qui concerne l’éducation, le quartier lac-vert a 9 écoles primaires et trois écoles
secondaires.

a. Ecoles primaires

ECOLE REGIME DE EFFECTIFS TOTAL


GESTION
EP BULENGO ECC 1824 1573 3397
EP ALLELUYA CEPAC 1290 625 1915
EP LAC VERT ENC 804 414 1218
EP NYABYUNYU ECC 513 255 768
EP PATEMO CEBCE 427 200 627
EP BANDELEBI KIMBANGUIST 215 88 303
E
EP MUTENZI CEPAC 281 91 372
EP ROTARI ECC 243 111 354
EPP MAPENDO CEPAC 557 236 793
TOTAL 9 6154 3593 9756

b. Ecoles scolaires

ECOLES REGIMES DE EFFECTIFS


GESTION G F TOTAL
INST. BULENGO ECC 281 91 372
INST. ALELUYA CEPAC 257 236 493
INST.LAC-VERT ENC 111 248 359
INST.DISASI KIMBANGUISTE 168 253 421
INST.PATEMO CEBCE 160 193 353
TOTAL 977 1021 1998

NB : La grande semaine de Buhimba n’a pas été aussi oubliée :

 Ces effectifs ne concernent que les écoles paraétatiques (les écoliers privés ne sont pas
citées).
13

 Ces effectifs concernent l’année scolaire 2014-2015.

I.1.8. CONFESSIONS RELIGIEUSES


La population de cette contrée est bonne sur différentes croyances dont en voici :

 Islam
 Le catholique ;
 La 55ème CEBCE ;
 Le kimbanguiste et beaucoup d’églises de réveil.

I.1.9. ASPECT DEMOCRATIQUE


Ethnies et tribus dominantes :

HUNDE, HUT, NANDE, BASHI, BAKUMU, etc.

I.1.10. RECAPITULATION DE LA POPULATION


Hommes Femmes Garçons Filles Total
1977 2153 3075 3069 10274

La jeunesse : Elle s’occupe de l’exploitation de sable qui constitue l’activité génératrice de


revenue. Cela étant, beaucoup des jeunes ne fréquentent pas l’école à cause de l’amour précoce
de l’argent.

Le bureau du quartier fait la sensibilisation contre l'insalubrité à partir des chefs de dix maisons
et interviennent lorsqu'il y a des difficultés.

1.2. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE


Il convient de signaler les mots qui peuvent avoir plusieurs connotations selon qu'ils sont
utilisés dans tel ou tel autre contexte. Pour Georges Bécoté cité par AGANZE (2014, p. 14) un
concept est une mise sur pied d'un système terminologique, une élaboration lexicale des notions
de base de concepts clés, la définition de concepts permet une compréhension précise de ce
concept et du contexte dans lequel il est utilisé.

0. Pauvre : dépourvu ou mal pourvu du nécessaire, stérile qui produit peu, qui offre peu de
ressource, malheureux qui inspire de la pitié, etc...
14

1. Pauvrement : Adv. Dans la pauvreté, de façon pauvre


2. Pauvresse : femme pauvre, mendiante
3. Pauvrette : diminutif de pauvre
4. Pauvreté : état de celui, de ce qui est pauvre
5. Retombée : Naissance d'une voûte ; ensemble des voussoirs situés au-dessus de pied droit et
qui peuvent se maintenir sans cintres.
6. Cintre : courbure concave et continue de la surface intérieure d'une voûte ou d'un arc.
 Échafaudage en bois, sevrant à édifier une voûte en pierre ou en béton
 Support pour vêtement
 Partie du théâtre située au-dessus de la scène entre le décor et les combles.
7. Voûte : ouvrage de maçonnerie cintré ; formé d'un assemblage de pierres qui s'appuient les
unes sur les autres.
8. Santé : état de celui qui est sain, qui se porte bien.
État habituel d'équilibre de l'organisme.

9. Hygiène : Partie de la médecine qui traite des milieux où l'homme est appelé à vivre et de la
manière de les modifier dans le sens le plus favorable à son développement.
10. Hygiène mentale : ensemble des mesures propres à maintenir intactes les fonctions
psychiques.
11. Enfant : garçons, fille de moins de treize ou quatorze ans

12. Enfance : période de la vie humaine depuis la naissance jusqu'à la douzième année environ.

13. Enfanter : donner le jour à un enfant.

1.2.1. THÉORIE SUR LE SUJET


Pauvreté urbaine

La notion de pauvreté fait l'objet de plusieurs définitions. Ainsi, BETTONE A. et Alli (2007, P.
357) définit la pauvreté sous trois approches à savoir : l'approche monétaire, l'approche en terme
de pauvreté humaine ou sociale et l'approche en terme d'exclusion.

En effet, Selon l'approche monétaire, la pauvreté désigne l'état des individus ou des ménages
dont les revenus ou les dépenses sont inférieures à un seuil de pauvreté. Dans la plupart des pays
du monde. Ce seuil est l'équivalent monétaire d'un panier des biens et des services considérés
comme le minimum nécessaire à l'existence. On parle alors de la pauvreté absolue, cependant,
15

dans les pays de l'union européenne, il correspond à 50% du revenu mondial, ce seuil évolue
donc parallèlement à la tendance globale des revenus.

Les approches en termes de pauvreté humaine ou sociale intègrent dans les besoins
fondamentaux non seulement l'alimentation, le vêtement et l’habitat, mais aussi la santé,
l'éducation, l'accès à l'eau, c'est-à-dire des biens et des services qui sont fournis sur une base
collective, l'indicateur de pauvreté humaine (IPH) du PNUD a été créé dans les années 1990 sur
base de la théorie des capacités développées par A sur (prix Nobel 1998)

Les approches en termes d'exclusion ne se réfèrent pas uniquement aux divers sociaux, mais à un
processus des désintégrations sociale fondé sur diverses dimensions entretenant des liens étroits
les unes avec les autres, on peut noter en particulier la place accordée au travail non seulement
comme mode d'accès à des moyens d'existence, mais aussi comme vecteur principal de lien
social et d'identité sociale.

Au sein de l'union Européenne, on considère comme pauvre « les personnes dont les ressources
matérielles, culturelles et sociales sont si faibles qu'elles sont exclues des modes de vie
minimaux acceptables dans l'État membre où ils vivent ».

En terme de revenu, ILASHI UNSHENGWO à I'UPC (op.cit, 2007, p. 16) définit la pauvreté
comme l'état d'un individu qui manque des moyens matériels ou financiers pour acquérir des
biens et services nécessaires à la satisfaction de ses besoins fondamentaux pour conserver un
mode de vie normal.

Le programme des nations unies pour le développement (2000, p. 16) distingue plusieurs sortes
de pauvreté :

a) Pauvreté humaine : ou manque des capacités essentielles de fonctionnement humain.

b) Pauvreté monétaire : ou déficit des moyens nécessaires pour satisfaire les besoins qui
permettent de mener une vie acceptable.
c) Pauvreté externe : Qui désigne la misère ou l'incapacité de l'individu de satisfaire les
alimentaire ou non alimentaire, le seuil international d'externe pauvreté est fixe à 1$ (de 1995)
pour la banque mondiale par personne et par jour ; un seuil de 2$ est également couramment
employé ;
d) Pauvreté absolue : pour désigner le seuil en de sous duquel les besoins vitaux ne peuvent
plus être satisfaits, c'est- à-dire, la situation d'un individu dont le revenu perçu est inférieur à un
minimum objectivement déterminé.
16

MAMADOU HACHIMKOUMARE (2009, p. 229) considère qu'en 2008 pour la première fois
dans l'histoire du monde, plus de la moitié de la population du globe, soit 3,3 milliards
d'habitants vivaient en milieu urbain, l'Afrique centrale n'est pas en reste dans cette évolution,
même si cette population y est beaucoup plus faible, toutefois, cette urbanisation, dans les pays
ne va pas sans les autres conséquences immédiates quel sont la paupérisation, le problème de
logement et d'environnement si en Afrique centrale la grande majorité des pauvres se trouvent en
milieu rural les conditions de vie de ceux qui se trouvent en milieu urbain se dégradent de plus
en plus.
La pauvreté en milieu urbain est un phénomène relativement récent, mais rapidement croissant.

Elle est due essentiellement à l'exode rural et à l'accroissement naturel en ville combinée avec
une croissance économique non génératrice d'emplois. Souvent décrite comme l'urbanisation de
la pauvreté, cette situation représente l'un des principaux défis du développement qui doit être
relevé dans un avenir proche, tant ces conséquences sur les conditions de vie de citadin et sur les
perspectives de croissance économique sont importantes.

L'urbanisation croissante s'est accompagnée de la paupérisation d'une grande partie des citadins.

L'indicateur de pauvreté humaine du PNUD (1990) renseigne sur :

 Le pourcentage des personnes qui mourront avant 40 ans ;


 Le pourcentage des adultes analphabètes ;
 Le pourcentage des personnes sans accès à l'eau et à la santé ;
 Le pourcentage des enfants qui ont moins de 5 kg (mal nutrition).
 L'indice de développement humain est un indice synthétique qui renseigne sur :
 L'espérance de vie à la naissance ;
 Le taux d’alphabétisation ;
 Le niveau de vie ;
Il est statique pourtant le développement est dynamique à 0,08%

Taux de mortalité infantile qui est affecté par l'éducation des femmes, niveau d'exposition aux
maladies, système de santé des hôpitaux supérieur à 5 0/0, le pays est en situation de sous-
développement suite aux inégalités des hommes et de la femme.

La théorie de capacité d'A, sans (prix Nobel d'économie en 1998) stipule que toute personne doit
disposer de capacité à pouvoir pour mener une dignité et sincère vie, car l'agri économique est
aussi une personne morale, les capacités des individus à utiliser librement les ressources
17

essentielles disponibles sont inégales et non assurées, le développement est alors redéfinit
comme une processus augmentation de la capacité des individus à jouir de liberté, la
disponibilité des ressources ne suffit donc pas il faut aussi assurer la capacité de jouir de ces
ressources.

Le revenu permanent selon FRIEDMAN, économiste anglais avance l'idée selon laquelle les
valeurs de la consommation e du revenu prévu par les consommateurs dépendent non seulement
des recettes et des dépenses encourues mais également des constatations du passé et des
anticipations sur l'avenir.

Les valeurs de la consommation et de la revenue sont appelées revenu permanent (YP) et la


consommation permanente, elles sont à distinguer du revenu transitoire et de la consommation
transitoire qui n'ont pas d'influence sur la loi générale du commerce.

Les consommateurs adopteraient leur consommation autonome ou revenu permanent


et non un revenu courant

De ce fait, on ne peut pas parler de la pauvreté s'il n’y a l'économie c'est-à-dire vaut du pair cèdre
là qu'il faut avoir d'abord les économies pauvres.
Dans les pays d'économie, 860/0 de la population de PVD sont occupés dans le secteur primaire,
60/0 dans le secteur secondaire, 80/0 dans le secteur tertiaire (des services).

a) Dans les secteurs primaires (agricultures et pêches)


En Afrique 86% du travail (secteur primaire) e parvient pas à nourrir toute la population ou les
aliments importés coûtent très chers alors que dans les pays développés moins de 10% du travail
produisent des aliments en abondance et les exportent les pays en voie de développement, eux
produisent moins et importent plus et les causes des importations sont : Un faible rendement
des terres dues à l'absence d'investigations d'engrains et à la présence d'insectes destructeur et
dévastateurs. Un faible rendement du secteur primaire dus à la rareté du matériel agricole
spécialisé, au chômage saisonnier, à la passivité et au servilisme des agriculteurs.
b) Dans le secteur secondaire : il est dominé pour l'industrialisation et malheureusement dans
le PVD ce secteur est faible et les causes de cette faiblesse sont :
Les produits manufactures sont orientés vers les exportations ;

Les exportations n 'ont pas de bien de complémentarité entre-elles.

c) Dans le secteur tertiaire : ce secteur est moins important dans le PVD relativement au
secteur primaire et il est très peu productif.
18

Pour ce secteur, il faut y ajouter le développement.

Actuellement, avec l'évolution des techniques modernes, les facteurs de production pour la
croissance économique et le développement sont à quatre (4) à savoir : la nature, le travail, le
capital et les techniques nouvelles.
1. La nature
La nature fournit des matières premières conditionnant la vie économique, mais elle doit être
aménagée à l'aide des autres facteurs en vue de servir les intérêts de l'homme.

Les facteurs naturels exercent une influence sur l'activité humaine c'est pourquoi l'homme peut
influencer positivement ou négativement ces facteurs naturels.
L'homme peut enrichir le sol, corriger les conditions géographiques, sauver ou développer la
faune, etc. Dans ce cas, il s'agit d'une influence positive.

Quand l'homme coupe les arbres sans y planter d'autres ; il influence négativement les facteurs
naturels, donc, ce n'est pas la nature qui est un obstacle du développement mais plutôt les
facteurs « homme » et « capital » pour mettre cette nature en valeur.
2. Le travail (l'homme)
Le travail est un facteur de production le plus déterminant car il est l'œuvre de l'homme et de la
société, car il est tout effet physique ou intellectuel fourni par l'homme dans le but d'acquérir des
biens et services qui satisferont un besoin.

L'homme qui est censé d'avoir un travail pour vivre et s'épanouir peut se retrouver dans un état
de chômage soit saisonnier, soit caché (ou déguisé).

a) Chômage saisonnier : quand on travaille à certaines périodes et d'autres périodes on ne


travaille pas. Par exemple : le travail agricole est par nature saisonnier, en milieu rural durant les
jours d'inactivités, on se reposait et on fêtait c'est la coutume, mais actuellement pour avoir
acheté les produits qui attirent les cultivateurs (radio, habit, ...) ces derniers veulent trouver du
travail pendant la période d'inactivités.
Remèdes :

Pour satisfaire ces cultivateurs, il faut un choix des travaux, un encadrement des travailleurs et
un financement de travaux.

 Le choix de travaux se réaliser par :


 Les constructions de barrages pour avoir la récolte par l'irrigation, routes,
19

 Le combat de l'érosion et implantation d'une industrie de foresterie


 (Reboisement) ;
 La plantation des cultures de rente (hévéa, café, thé, cacao,) ;
 L'augmentation du travail agricole pour accroitre la productivité.
 L'encadrement des travailleurs : en élaboration du projet à l'échelle nationale, en formant
des animateurs, en adoptant une administration efficace et rigoureuse et en utilisant des moyens
de propagande.
 Financement des travaux : les paysans doivent comprendre qu'ils sont les premiers
bénéficiaires de travaux qui peuvent être exécutés dans leurs milieux ;
C'est pourquoi, ils doivent participer dans leur exécution, par exemple si une fois il fait
réhabiliter à ces travaux communautaires par ce qu'ils en sont les premiers bénéficiaires et après
quelques temps. Ils vont constater augmente déjà le rendement de leur terre. Ils peuvent recevoir
certaines primes, collations et prix en nature pour encourager leurs efforts.

b) Chômage caché (déguise)


Dans les PVD il y a peu de vrais chômeurs. Pour être vrai chômeur, il faut remplir les trois
(3) conditions : avoir l'habileté de travailler, avoir le désir de travailler et être dans l'impossibilité
de trouver du travail.

Ces trois conditions sont rarement atteintes par les chômeurs de pays en développement, c'est le
problème de ceux qui ont des occupations qui les font vivre sans que ces occupations consistent
en un travail productif, un travail se diffère d'une occupation. Quelqu'un qui va chasser ou
prêcher pour éviter l'ennui ne fait pas un travail mai une occupation, le travail doit être une
occupation productive.

Remède :

 Il faut changer la mentalité pour l'éducation de masse en intervenant à des travaux


productifs ;
 Faire le choix de travaux ;
 Faire le transfert des travailleurs c'est-à-dire transfert physique (construire de nouvelles
écoles, cités) changer et se tourner vers le travail productif.
La rémunération ne doit être élevée mais tout de même elle doit être supérieure à celle que les
gens gagnés quand ils étaient en chômage déguisé,
20

NB. Le chômage saisonnier peut être absorbé car il ne demande pas beaucoup de technique de
travaux alors que le chômage caché ne peut être absorbé qu'à terme car il demande beaucoup de
travaux et de techniques.

3. Le capital
Le capital économique est tout bien qui a été produit par l'homme non pas pour être consommé
directement mais dans le but de produire d'autres biens. C'est alors l'ensemble de biens de
productions d'un pays d'une collectivité ou d'une société qui sont accumulés et / ou fabriqués par
l’homme,

Les différentes formes de capitaux.

Nous pouvons distingués quatre sources courantes de capitaux :

 Le capital issu de l'épargne intérieur


 Les capitaux importés de l'extérieur
 Les capitaux d'apport
 Le capital social.
 Le capital issu de l'épargne intérieur : est le montant épargné en monnaie nationale, à
l'intérieur du pays.
 Les capitaux importés de l'extérieur : sont formés de montants épargnés à l'étranger, c'est-
à-dire en monnaie étrangère, ils se divisent en deux catégories distinctes, les capitaux étrangers
d'investissement privés et les capitaux étrangers public, appelés bilatéraux par ce qu'ils résultent
de la coopération d'un état avec un autre état ou une institution internationale.
 Les capitaux d'apport : proviennent de prêt consentis par les grands organismes
internationaux sur les conditions simples de remboursement à moyen ou à long terme, avec des
taux d'intérêts moins élevés que ceux des banques privées.
 Le capital social : désigne les accumulations de biens qui ne donnent pas un profit direct
mais augmentent la capacité globale de production indéterminée.
Assurer un environnement durable

Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

2. Le DSRP : (Document des stratégies pour la réduction de la pauvreté).


21

Il est un document établi par les PVD qui trace leurs réalités, leurs besoins de développement et
de lutte contre la pauvreté à long terme, son élaboration est un processus long et complexe
commencé en octobre 2003, le processus d'élaboration du DSCRP (document des stratégies et de
la croissance pour la réduction de la pauvreté) en RDC a connu une participation de la population
de la société civile y compris les églises, le monde scientifique le secteur privé etc. Le DSCRP
de la RDC était accepté par le gouvernement congolais dans le conseil de ministres le 07 juillet
2006.

3. IPPTE (Initiative des pays pauvres très endettent)

Cette initiative est un mécanisme mis en place par le (38 pour procéder à la réduction sensible
voire à l'annulation (à 90%) des dettes contractées par les pays pauvres très endettés qui
remplissent certaines conditions. En dehors des ressources libérées par I 'IPPTE, celle-ci rend la
dette soutenable et donne la chance aux pays d'obtenir des nouveaux prêts, la transformation des
ressources virtuelles en ressources.
22

CHAP. II. PRÉSENTATION, ANALYSE, INTERPRÉTATION


ET DISCUSSION DES RÉSULTATS
II.1. OBJECTIFS
Notre enquête s'est déroulée dans le quartier lac-vert, ville de Goma, province du

Nord-Kivu, république Démocratique du Congo, nous traitons un sujet intitulé « LA

PAUVRETÉ ET SES RETOMBÉES SUR LA SANTE DES ENFANTS DE O - 5 ANS

DANS LA VILLE DE GOMA, « CAS DU QUARTIER LAC VERT DE 2018-2020 ».

En poursuivant les objectifs suivants :

 Démontrer la face extérieure de la réalité de la vie dans la ville de Goma ;


 Identifier les retombées de la santé de ses enfants qui est médiocre ;
 Apporter les pistes de solution pour lutter contre la pauvreté dans le quartier lac vert ;
 Contribuer au développement du quartier lac-vert dans différentes avenues ;
 Etc.

Nous avons utilisé la technique d'interview et du questionnaire pour que nous puissions signaler
d'une façon profonde la question sous examen, l'interview a été pour ceux qui ne savent pas lire
et écrire et le questionnaire pour d'autres couches sociales sachant lire et écrire.

II.2. ÉCHANTILLONNAGE
Comme il n'était pas facile d'atteindre toute la population du quartier lac-vert, nous nous sommes
limités à certains en nous servant de formule de LYNCH.

2
N . Z . P .(1−P)
n=
N d 2 + Z 2 . P(1−P)

n : taille de l’échantillon
23

Z : 1,9 valeur de la variable normale au seuil de confiance p = 0,50 (probabilité


pour avoir un échantillon ou proportion de population/

1-P : (probabilité pour avoir un échantillon médiocre)

d : degré de précision

N : taille de la population concernée par l'étude et notre N est 10274.


2
10274. 1 , 96 .0 , 5.0 , 5
n= 2 2
=100 personnes
10274. 0 , 10 +1 ,96 .0 , 5.0 , 5
Pour raison de distance dans la collecte des données, nous avons pris un échantillon de 80.

II.3. ANALYSE DES DONNEES OU DES RÉSULTATS


Ce que nous présentons ci-dessous sont les fruits du terrain qui nous a conduits à circuler dans le
quartier lac-vert pour être en contact avec cette population.

Tableau no 1 : Répartition de l'échantillon par âge


Age Effectif Fréquence
15 à 30 ans 41 41%
31 à 40 ans 33 33%
41 à 55 ans 15 15,5%
56 à 70 ans 11 11%
Total 100
100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : partant des résultats de l'âge de nos ménages enquêtés 41 enquêtés soit 41 %
leurs âges varient entre 15 à 30 ans, 33 enquêtés soit 33 % leurs âges sont compris entre 31 à 41
ans, 15 enquêtés soit 15% leurs âges varient entre 41 à 55 ans et 11 enquêtés soit 11 % leurs âges
varient entre 56 à 70ans.

Tableau n°2 : Repartition des enquetés selon sexe

Sexe Effectif Fréquence(%)


Masculin 73 73%
Féminin 27 27%
Total 100 100%
Source : Nos investigations sur terrain 2022.
24

Commentaire : Il ressort de ce tableau numéro 2 que la majorité de nos enquêtés sont constitués
de sexe masculin dont 73 enquêtés soit 73 % et 27 enquêtés soit 27% sont du sexe féminin.

Tableau n°3 : Répartition des enquêtés selon leur niveau d’étude

Niveau d’étude Effectif Pourcentage


Primaire 30 30%
Secondaire 16 16%
Universitaire 14 14%
Aucun niveau 40 40%
Total 100 100%
Source : nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : vu ce tableau ci-dessus, 40 enquêtés soit 40% sont des enquêtés qui n'ont pas
étudié, 30 enquêtés soit 30 % ont un niveau primaire,16 enquêtés soit 16% sont de niveau
secondaire et 14 enquêtés soit 14% niveau universitaire.

Tableau n°4 : État matrimonial de nos enquêtés.


Etat matrimornial Effectif Pourcentage
Celibataire 47 47%
Marié(e) 31 31%
Veuf(ve) 11 11%
Divorcé(e) 10 10%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Il convient de souligner que 47 enquêtés soit 47% sont des célibataires, 32
enquêtés soit 32% sont des mariés, 11 enquêtés soit 11 % sont des veufs et 10 enquêtés soit

10% sont des divorcés.

Tableau no 5 : Répartition de fonctions exercées


Fonctions Effectif Pourcentage
Commerçant 21 21%
Agriculteur 33 33%
Agent de l’Etat 13 13%
25

Chômeur 30 30%
Autre à préciser 3 3%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 33 enquêtes soit 33 % font l'activité d'agriculture


traditionnelle, 30 enquêtés soit 30% sont des chômeurs, 21 enquêtés soit 21 % sont des
commerçants, 13 enquêtés soit 13 % sont des agents de l'État et 3 enquêtés soit 3% ont précisés
autres activités.

Tableau n°6 : Activités préférées dans la vie de cette population

Activités Effectif Pourcentage


Commerce 12 12%
Aller cultiver 31 31%
Eleveur 26 26%
Enseignement 29 29%
Autres à préciser 2 2%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Vu ce présent tableau, nous remarquons ce qui suit : 31 enquêtés soit 31 %


souhaitent faire la culture, 29 enquêtés soit 29% envient l'enseignement, 26 enquêtés soit 26%
souhaitent faire l'élevage, 12 enquêtés soit 12% sont entrés de solliciter à faire le commerce pour
survie.

DONNEES RECUEILLIES AUPRES DE LA POPULATION DU QUARTIER LAC

Tableau n°7 : Connaissance sur la pauvreté qui amène un grave problème

Réponse Effectif Pourcentage


Manque d’emploi 43 43%
Multiplication de maladie 13 13%
Beaucoup de naissance 5 5%
Manque des infrastructures 4 4%
Niveau d’étude trop bas 34 34%
Autres à préciser 1 1%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022
26

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 43 enquêtés soit 43 % ont manqué l'emploi, 34


enquêtés soit 34% sont des niveaux trop bas, 13 enquêtés soit 13 % disent qu'il y a la
multiplication de maladie, 5 enquêtés soit 5% disent beaucoup des naissances, 4 enquêtés soit
4% manquent d'infrastructures et I enquêté soit 1% précise autre chose.

Tableau no 8 : Les remèdes pour satisfaire les cultivateurs.


Réponse Effectif Pourcentage
Choix des travaux 17 17%
Encadrement des 48 48%
travailleurs
Financement de travail 1 1%
Doter les outils nécessaires 34 34%
Autres à préciser 0 0%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Vu ce tableau, 48 enquêtés soit 48 % les remèdes il faut l'encadrement des


travailleurs, 34 enquêtés soit 34% il faut doter les outils nécessaires, 17 enquêté soit 17% il faut
des travaux et 1 enquêté soit 1 % dit qu'il faut un financement de travail.

Tableau n°9 : Répartition des conditions pour être appelé chômeur


Fonction Effectif Pourcentage
Avoir l’habileté de travailler 7 7%
Avoir le désir de travailler 37 37%
Etre dans l’impossibilité de 46 46%
trouver du travail
27

Trouver un salaire 10 10%


insuffisante
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Partant de ce tableau il convient de souligner que 46 enquêtés soit 46% disent
que c'est être dans l'impossibilité de trouver du travail, 37 enquêtés soit 37% avoir le désir de
travailler, 10 enquêtés soit 10% disent que trouver un salaire insuffisant et 7 enquêtés soit 7%
disent d'avoir habileté de travailler.

Tableau no 10 : Capital permettant la famille d'investir.

Capital Effectif Pourcentage


Capital issu de l’épargne 62 62%
intérieur
Capital importé de 34 34%
l’extérieur
Capital d’apport 1 1%
Capital social 3 3%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Confortement au tableau numéro 10, nous constatons qu'il y a eu 62 enquêtés


soit 62% qui investissent le capital issu de l'épargne extérieur, 34 enquêtés soit 34% investissent le
capital importé de l'extérieur, 3 enquêtés soit 3 % confirment que c'est le capital social et 1
enquêté ou 1 % disent que c'est le capital d'apport.
Tableau no 11 : Position des autres face à une famille ayant ses problèmes de la pauvreté

s Effectif Pourcentage
Les parents moins 31 31%
intelligents
28

Ne savent pas démarcher 11 11%


Sont des paresseux 48 48%
Mal organisés 7 7%
Mettent au monde très 3 3%
rapidement
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : A ce qui concerne ce tableau, nous constatons ce qui suit : 48 enquêtés soit 48%
des paresses, 31 enquêtés soit 31 % leurs parents sont moins intelligents, I l enquêtés soit 11 %
ils ne savent pas les démarches, 7 enquêtés soit 7% sont mal organisé et 3 enquêtés soit 3 % ils
mettent au monde très rapidement.

Tableau no 12 : Les facteurs socio-économiques qui sont à la base de la pauvreté

Réponses Effectif Pourcentage


La gestion de l’argent mal 61 61%
affecté
Chômage 16 16%
Conditions de vie médiocre 23 23%
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 61 enquêtés soit 61 % disent que ceux qui sont à la
base de la pauvreté c'est la gestion de l'argent qui est mal affecté, 23 enquêtés soit 23 % disent
qu'il s'agit des conditions de vie médiocre et 16 enquêtés soit 16% sont des chômeurs.

Tableau no 13 : Les retombées de ces enfants qui grandissent dans la maison ou famille pauvres.
Réponses Effectif Pourcentage
Croissance retardée 56 56%
Création d’autre maladie 8 8%
comme le kwashiorkor
Non accès aux études 12 12%
Mort précoce 24 24%
Total 100 100%
29

Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Vu ce tableau présent, nous constatons ce qui suit : 56 enquêtés soit 56% disent
qu'il y a problèmes de la croissance retardée, 24 enquêtés soit 24% disent la mort précoce, 12
enquêtés soit 12% confirment le non accès aux études aux études et 8 enquêtés soit 8 % disent la
création d'autre maladie comme la tuberculose.

Tableau no 14 : Projet à mettre en place pour lutter contre les retombées de la pauvreté dans le
Quartier lac-vert.

Réponses Effectif Pourcentage


Prise en charge des enfants 67 67%
mal nourris
Octroi de crédits 23 23%
Création des centres de 10 10%
métiers, apprentissage agro
pastoral
Total 100 100%
Source : Nos enquêtes sur terrain 2022

Commentaire : Au regard de ce tableau, nous remarquons que sur 100 personnes enquêtés, 67
enquêtés soit 67% souhaitent la prise en charge des enfants mal nourris, 23 enquêtés soit 23 %
octroi des crédits et 10 enquêtés soit 10% affirment la création des centres de métiers,
apprentissage d'élevage agro-pastoral dans le quartier lac-vert.

II.2. DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE


Après avoir dressé les différents tableaux reprenant les réponses de chaque enquêté et les
fréquences des réponses, elles sont convertis en pourcentage pour aboutir aux résultats de nos
hypothèses nous sommes arrivés aux solutions ci-après :

Conformément au tableau N° 12, 61 enquêtés sur 100 soit 61 % disent qu'il y a le problème de la
me-gestion de l'argent ou soit les fonds qu'ils trouvent qui est mal affecté et qui crée la pauvreté
pour certains parents.
Le tableau N° XIII, 56 enquêtés soit 56% de nos enquêtés disent que les retombées de ces
enfants qui grandissent dans des familles pauvres qu'il y a les problèmes de la croissance
retardée.
30

Le tableau N° XIV, 67 enquêtés sur 100 soit 67% affirment le projet à mettre en place pour lutter
contre les retombées de la pauvreté dans le quartier lac-vert restent la formation en métiers pour
les familles pauvres.

Nous ne pouvons pas dire que nos hypothèses sont confirmées sur base de la population
seulement, mais comparativement de ce que les autres chercheurs ont trouvés tel que :

1. Olivier MANIRAGABA NYANDERA, il trouve comme résultat que certains ménages


pauvres n'ont pas de capacités de choix d'un logement décent et que le ménage pauvre a plus
grande chance de se disposer à la vulnérabilité sanitaire (mémoire).
2. HYACINTHE MAFUKO BAHATI (mémoire), il trouve comme solution qu'il faut créer de
COOPEC et en particulier la COOPEC-EAD.
3. SHIMIMU KABAGAMBE (TFC), pour lui il trouve la solution que la pauvreté exagérée de
la population est à la base de 'émergence aux COOPEC et constituent les facteurs socio-
économiques principaux suivis des désavantages sociaux octroyés par les COOPEC.
Cependant, après avoir recueilli les données récoltées sur terrain de différents enquêtés, nos
hypothèses ont été confirmées suite aux réponses fournies par la population de notre d'étude en
vue d'apprendre nos hypothèses, nos enquêtés nous ont proposés un projet de formation en
métiers de familles pauvre, du quartier lac-vert et cela intervient à la partie suivante.

CHAPITRE III. PROJET DE PRISE EN CHARGE DES


ENFANTS MALNOURRIS DE 0-5 ANS.
III.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Depuis la guerre de 1994 plusieurs populations se sont déplacés et ont été obligée d'abandonner
leur domicile pour sauver leur vie. Ainsi, dépourvus de tout investissement abandonnant leur
champ, les biens matériels de valeurs, elles se trouvent dans les camps des déplacés et autres
dans des familles d'accueil sans aucune source de revenu, le poids de leurs familles (celle qui
vient et celle qui héberge) soif leur santé se dégrader petit à petit à tel point que la Malnutrition
la tente et manifeste attaque plusieurs enfants.

Cependant, un technicien en développement rural doit sa voir les problèmes existants dans le
milieu où il veut mener une action communautaire, c'est pourquoi nous avons choisis le Quartier
Lac vert où il y a le problème de la malnutrition comme ça était prouvé dans notre tableau N O 14.
La vie qui est difficile, pas de travail, non planning familiale, la pauvreté qui de meure toujours,
31

la guerre qui cause aussi l'exode rural. Toutes celles-ci entrainent la malnutrition dans le Quartier
Lac vert.

Nous avons voulu parler de la malnutrition car c'est une conséquence réelle a cette population du
Quartier lac vert, la prise en charge des enfants mal nourris de 0 à 5 ans est l'une de stratégie
pouvant nous aider à lutter contre la malnutrition. C'est pourquoi avant de passer à cette action,
nous allons collaborer avec la communauté à avoir une attitude qui permettra de s'intégrer
facilement dans la communauté.

III.2 OBJECTIFS
a. OBJECTIF GLOBAL
Améliorer l'état nutritionnel des enfants mal nourris de 0 à 5ans dans le Quartier Lac vert.

b. OBJECFTIFS SPECIFIQUES
 Prise en charge des enfants de 0 à 5 ans dans le Quartier Lac vert ;
 Réduire le taux de malnutrition de 700/0 à 200/0 chez les enfants de 0 à 5 ans dans le
quartier Lac vert.

III.3 BUT DU PROJET


Créer un centre thérapeutique nutritionnel dans le Quartier Lac vert.

III.4 LOCALISATION ET DURREE DU PROJET


Notre projet c'est situé dans le Quartier Lac vert, en ville de Goma, commune de Karismbi,
province du Nord-Kivu en république démocratique du Congo, allant du mois de janvier jusqu
'au décembre 2023.

III.5. LES BENEFICIAIRES ET ACTEURS DU PROJET


5.1. Bénéficiaire du projet
La population du Quartier Lac vert en général.

5.2. Bénéficiaire direct : les enfants mal nourris des 0 à 5 ans dans le Quartier Lac
vert.
5.3. Bénéficiaire indirect : les parents des enfants mal nourris et la population
environnante.
5.4. Les acteurs du projet
Sont les autorités du Quartier Lac vert, les parents et d'autre partenaire du projet.

III.6. NATURE ET CADRE JURIDIQUE


Ce projet est situé dans le cadre de santé publique et sociale, c'est projet est du type concerté car
les autorités territoriale y sont impliquées, la population et le bailleur de fond.
32

III.7. ETUDE DU PROJET


7.1. Faisabilité du projet
Le projet est faisable car il dispose :

 Sur le plan technique : Ce projet a des sensibilisateur ct Assistant sociaux et ainsi que les
techniciens en nutrition et des techniciens en développement.
 Sur le plan social : le projet intéresse les parents qui ont les enfants en déficit d'une
alimentation équilibrée.
 Sur le plan économique : les bailleurs de fond sont prêts de donner leur fond pour
l'exécution du projet.
 Sur le plan environnemental : ce projet ne vise pas aucune destruction à
I ' environnement
7.2. Opportunité
Il est réalisable au moment où le problème se fait sentir au sein de la communauté du

Quartier Lac vert.

7.3. La pertinence
Il est pertinent vu qu'il vient répondre au problème et au besoin ressenti de la population.

III.8. OPERATIONNALISATION
Vu les dégâts qui proviennent de la malnutrition, nous avons pensé à un projet de prise en charge
des enfants qu'ont la malnutrition en vue de réduire les taux de la malnutrition, notre projet
prévoit les stratégies suivantes :
 Tenir des séances de sensibilisation d'éducation nutritionnelle sur différents thèmes dans
les réunions, sur les 3 groupes d'aliments, planning familial et l'alcoolisme.
 Démonstration culinaire pour le repas équilibré, valoriser les ressources locales et
utilisation du soja l'ors des séances de sensibilisation ;
 Conduire un champ un champ pilote en vue de vulgariser les techniques agricoles à la
communauté ;
 Constituer des noyaux d'animation au sein des villages pour une sensibilisation
permanente appuyée par les locales du Quartier Lac vert ;
 Potentialité du projet.

Notre projet dispose des ressources nécessaires pour l'exécution de toutes ces activités entre autre
:
33

Resource financière, ressource humaine, ressource matériels, ressource temporel.

III.9. PLANIFICATION DES INTRANTS


Pour arriver aux résultats, il est prévu des intrants qui à leur tour sont constitués des activités,
plus que le projet atteigne les objectifs et les buts assignés. Les différents intrants sont :

Intrant 1 : Contact avec le bailleur de fond pour financer ce projet

1. Cible : Les partenaires, ou bailleur de fond


2. Echéance : du 1/1 au 29/2/2023
3. Durée : 2 Mois
4. Responsable : Coordonnateur du projet
5. Réalisation : Coordonnateur
6. Objectif : chercher le financement sous activité : adresse complet de nos partenaires.
7. Ressource : Financière
8. Moyen de vérification : Le numéro de compte

9. Condition critique : que le bailleur de fond envoie l'argent rapidement

Intrant 2 : Sensibilisation des bénéficiaires à comprendre le bien fondé du projet


1. Cible : Les enfants et la population (membres des familles ses enfants mal nourris de
0 à 5ans dans le Quartier Lac vert)
2. Echéance : du 1/3 au 31/7/2023
3. Durée : 5mois
4. Responsable : Coordonnateur du projet
5. Réalisation : les animateurs et les leaders locaux
6. Objectif : sensibiliser
7. Ressource : Humaine
8. Moyen de vérification : listes de présence et photos
9. Condition critique :
- Que les matériels soient disponibles
- Que les bénéficiaires acceptent d'être sensibilisés

Intrant 3 : Location de bâtiment


34

a. Cible : Le bâtiment dans le Quartier Lac vert


2. Echéance : du l/Janvier/ au 31 Décembre 2022
3. Durée : 12 Mois
4. Responsable : Coordinnateur du projet
5. Réalisation : service Administratif et financier
6. Objectif : Louer le bureau
7. Ressource : matérielle disponible
8. Moyen de Vérification : Contrat de bail
9. Condition critique : qu'il n'y ait pas détournement des fonds
Intrant 4 : Recrutement du personnel
l. Cible : toute personne du Quartier Lac vert ayant des prérequis.

2. Echéance : du 1/3 au 30/3/ 2023

3. Durée : 1 Mois

4. Responsable : coordonnateur du projet


5. Réalisateur : Coordonnateur
6. Objectif : recruter les personnels
7. Ressource : Humaine
8. Moyen de Vérification : Offre, liste de retenue, contrat de travail
9. Condition critique : que le personnel engage soit qualifié et compétent

Intrant 5 : Approvisionnement des intrants au sein du centre thérapeutique nutritionnel


1. Cible : Centre thérapeutique nutritionnelle
2. Durée : 4 fois par an
3. Echéance : chaque 3 mois
4. Objectif : approvisionner les intrants
5. Responsable : coordonnateur
6. Réalisateur : service technique
7. Ressource : matérielle
8. Moyen de Vérification : photos et facture
9. Condition critique : que les intrants apportés soient de bonne qualité
Intrant 6 : Prendre les enfants en chargée
1. Cible : les enfants mal nourris
35

2. Echéance : du 1 Janvier au 31 Décembre 2023


3. Durée :1 an
4. Responsable : l'équipe des techniciens en nutrition et les infirmiers
5. Objectif : Administrer aux enfants mal nourris des intrants nutritifs pour la réduction de
cette maladie
6. Réalisation : l'équipe technique
7. Ressource : matérielle
8. Moyen de Vérification : Témoignage des parents, les différents rapports
9. Condition critique : Que les nutriments soient disponibles dans le centre thérapeutique
nutritionnel ; Que les agents soient qualifiés pour bien utilisé ces suppléments
Intrant 7 : suivi
1. Cible : service du projet
2. Echéance : du 1 janvier au 31/12/2023
3. Durée : 12 mois
4. Responsable : coordonnateur du projet 5 Réalisateur : Coordonnateur et les évaluateurs
externes
5. Objectif : suivre les activités du projet
6. Ressource : Humaine
7. Moyen de Vérification : Rapport de chaque service 9 Condition critique : - que la gestion
soit transparente
Intrant 8 : Evaluation

1. Cible : le projet
2. Echéance : 4 fois durant le projet
3. Durée : 4 Fois
4. Responsable : coordonnateur du projet
5. Réalisateur : coordonnateur
6. Objectif : Evaluer le projet
7. Ressource : Humaine, matérielles et financières
8. Moyen de Vérification : conseil d'administration, les rapports d'évaluation
9. Condition critique : - que les évaluateurs soient compétents en matière de santé
nutritionnelle et que le bailleur de fond renouvelle une fois de plus le financement.
36

III.9. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES


Notre projet a une durée de 12 mois, la date de début sera le 1/01/2023 au 31/12/2023
N° N° Activités Période
J FJ M
F M
A A JM JA JS A
O S
N OD N D
1 1 Recherche de bailleur de fonds pour X X
financer le projet
2 Sensibilisation de la population
2 bénéficiaire à comprendre le bien
X X X X X X X X X X X X
fondé du projet
3 3 Location du bâtiment X X
4 4 Recrutement du personnel X X
5 5 Approvisionnement des intrants au X X
CTN
6 6 Prendre les enfants en charge            
7 7 Suivi            
8 8 Evaluation + + + + + + + +
37

Légende
XXX : Activités discontinues
+++ : Activités intermédiaires
 : Activités permanentes

III.10. INDICATEUR DU PROJET


Les indicateurs du projet sont les suivant :

Personnel engagé et formés

Intrant nutritifs disponibles

Population formées et informée

Rapport d'approvisionnement en supplément nutritionnel

Témoignage de parent des enfants mal nourris


38

III.11. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET


11.1. ORGRANIGRAMME

11.2. FONCTIONNEMENT DU PROJET


 Conseil de gestion : organe suprême compose de leaders religieux, locaux, coordonnateur,
nutritionniste comme membre. Il contrôle la gestion au quotidien du projet, détermine la
participation de chaque acteur.
 Coordonnateur du projet : du niveau AO en développement qui sera chargé de superviser
toutes les activités du projet afin d'atteindre les objectifs assignés. Ainsi il doit définir la
politique du projet, superviser les activités du projet, définir le programme et le contenu de la
fonction et centraliser les activités du projet.
 Service du programme : sous la supervision du coordinateur, le chef de programme est chargé de
concevoir le différent programme de l'organisation, suivie des activités sures terrain, le cas
d'échant, organiser les séances de recyclage du personnel affecté dans le projet.
 Administration et Finance et gestion de Ressource Humaine : elle doit gérer au quotidien le
compte de l'organisation selon les lignes budgétaires du projet
 Nutritionniste : personnel clin du projet, ils sont en charge d'administré aux enfants mal
nourris les suppléments nutritionnels au centre thérapeutique nutritionnelle et anime
certaine animation en matière de nutrition avec la population.
 Secrétariat : il est chargé de la rédaction des correspondances à expédier et reçus, il gère
tous les documents en rapport avec la comptabilité du projet.
 Service de logistique : il gère le stock du projet
39

 Chauffeur et huissiers (gardien) : quant au chauffeur, il est chargé de conduire le


personnel affecté dans le projet et d'autres bénéficiaires dans le projet.

Pour le huissier huissier (gardien) il est chargé de la garde et veiller à la sécurité du centre (CTN)

III.12. BUDGETISATION DU PROJET


Tableau n°15 RESSOURCE MUMAINE (salaire du personnel)

N° Fonction Niveau Domaine Nombre Salaires


d'étude récrite
1 Coordonateur A0 TDR 1 450 $

2 Chef de programme Al TDR 1 350 $


3 Adm. finance A1 ISC 1 300 $
gestion
4 Nutritionniste A1 1 250 $

5 Secrétaire Nutritionniste Nutritionniste 2 200 $


40

diététique
6 Logisticien A1 1 150 $

7 Chauffeur D6 Auto - école 2 100 s

8 Huissier D6 Hp 2 90$

9 Gardien D6 Hp 2 80 $

Total 1970S

Tableau n° 16 : MOBILIER DU BUREAU


N Désignation Quantité P.U P.T $

I11 1 Chaises 70 10 700 $
2 Tables 10 20 200 $
3 3 Lits 100 20 2000 $
4 4 Matelas 100 25 250 $
5 5 Armoire 5 30 150 $
622 6 Étagères 4 10 40 $
Total 21710$

Tableau n°17. FOURNITURE DU BEREAU


NON° Désignation Quantité P. P. TS
I 1 Boite des st los 4 2 24 $
2 2 Cahier ministre 6 3 18 $
3 3 Agrafes 2 4 8$
4 4 Latte 6 0,5 3$
5 5 classeur 4 1 1$
6 6 Rame de papier 5 5 25$
7 7 Encre correcteur 4 0,5 2$
8 8 Ordinateur 2 200 400 $
Total 481$
41

Tableau n°18 : Matériels d'activité d'un centre nutrition thérapeutique


N N° Dési nation Quantité P.U P. TS
1 1 Toises 2 40 80 $
2 2 Balance 2 20 40 $
3 3 Re 'stre nutritionnel 1 30 30 $
4 4 Fiche de suivi 4 1 40 $
5 5 Muac 3 5 15 $
6 6 Culotte 2 5 10 $
Total 215$

Tableau N° 19 Approvisionnement en supplément nutritif pour la cuisine


N° Désignation Quantité P.U $ P.T $
1 1 Les bois de chauffages 12 sacs 15 180 $
2 2 Fours 4 20 80 $
3 3 Casseroles 10 50 500 $
4 4 Thermos 6 10 60 $
5 5 Masoso 20 sacs /kgs 30 600$
6 6 Sucre 10 sacs/ kgs 100 1000 $
7 7 Soja 25 sacs /kgs 50 1250 $
8 8 Sorgho 25 sacs /kgs 30 750 $
9 9 Huile végétal 12 bidons 40 480 $
10 10 Haricot 10 sacs 50 500 $
11 11 Farine de maïs et blé 15 sacs 25 375$
12 12 Tables de composition 4 8 32 $

13 Malacsaire 3 1 3$
14 14 Savons 12 sacs 10 120 $
Total 5930 $

Tableau n°20 : cout de l'installation électrique

N° N° DESIGNATION QUANTITE PU $ PT $

1 1 Souqué 24 1 24 $
2 2 Prise 24 1 24$
42

3 3 Rallonge 4 5 20$
4 4 Fil électrique 200 m 1 200 $
5 5 Panneau solaire 8 60 480 $
6 6 Convertisseur 2 35 70 $
7 7 Ampoules 24 1 24$
7 8 Batterie 4 de 45 180$
50A
Total 1022 $

Tableau n° 21 : MATERIELS ROULANTS

N° DESIGNATION QUANTITE P.U$ PT $


1 Toyota 1 80 960 $
2 Camion 1 90 1080 $
3 Moto 1 1700 1700 s
Total 3740 $

Tableau n°22: Autre frais

N° DESIGNATION QUANTITE P.U $ P.T $

1 1 Fais d'entretien 150 1800 s

2 2 Carburant 12 bidons 40 480 $


3 3 Communication 120 120 $

Total 2400 $

Tableau n° 23 : RECAPITILATION DES COUTS DE PJOJET

N° N° DESIGNATION MONTANTS EN $ %

11 1 Salaire du personnel 2.3640 $ 65


43

2 2 Mobilier du bureau 2.710 $ 7,4


3 3 Fourniture du bureau 481 $ 1,3

4 4 Kit du CTN 215 $ 0,6


5 5 Approvisionnement en supplement 5.930 $ 1,26
6 6 Cout l'installation électrique 10.22 $ 2,8
Autre frais 2.400 $ 6,7
Total 36.398 $ 100
Imprévus en 5 % 1819,9$

Total global 38217,9$

III.12. RENTABILITE DU PROJET


III.12.1. RENTABILITE COCIALE DU PROJET
La rentabilité du projet sera consécutive au service qu'il aura rendu aux populations de la ville de
Goma plus particulièrement dans le Quartier Lac vert,

III.12.2. RENTABILITE FINANCIERE


Les bénéficiaires se verront toujours affectés économiquement et en pratiquent cette
planification, ils seront vivants plus long temps. Plus actifs et éviteront les maladies liées à la
malnutrition.

III.13. SYNTHESES DES ELEMENTS DU PROJET

LH RESUME INDICATEUR MOYEN DE CONDITIONS


NARRATIF OBJECTIVEMENT VERIFICATION CRITIQUE OU
LV VERIFIE(IOV) HYPOTHESES
44

Améliorer l’état Le taux de la Descente sur


nutritionnel des malnutrition sera terrain
OBJECTIF enfants de 0 à 5 ans réduit de 80% à Entretien avec la
GLOBAL 20% communauté
Photos
BUT Créer un centre Un centre est Contrat de bail Que le bâtiment
thérapeutique opérationnel dans le Reçu du abrité le centre soit
nutritionnel dans le groupement paiement du loué à un endroit
quartier lac vert loyer accessible
Photos du Que le centre soit
bâtiment spacieux et disposé
à accueillir 100
enfants
INTRANTS Partenaire et Tous les partenaires Document Que le financement
bailleur de fons et bailleur de fonds comptable ne soit pas détourné
Les bénéficiaires seront contactés Différents Que le bailleur de
sensibilisés 80% des parents des rapports fonds accepte le
Louer un bâtiment enfants mal nourris d’administration dossier de
Recruter le seront sensibilisés Listes de financement
personnel d’ici le 31 présence Que le financement
Approvisionnemen décembre 2023 Contrat de bail arrive au temps
t de vivre Un bâtiment qui Contrat du opportun
Prendre les enfants abritera le CTN et travail pour les Que la communauté
en charge loué dans le quartier nutritionnistes soit interessée
Réalisation de suivi lac vert le 1 février Facture d’achat Que les
et évaluation 2023 Bon de nutritionnistes
2 nutritionnistes commande soient à la hauteur
recrutés seront Bon de livraison de leur tache
disponibles Liste des enfants Que la guerre n’ait
70% de vivres sui seront les pas lieu
nutritionnels bénéficiaires Que les vivres
achetés d’ici le 1 Phots achetés soient
février 2023 localement trouvés
45

à un prix abordable
et que ces vivres
soient de bonne
qualité
EXTRANTS Partenaire contrat Cout du projet : Entrait bancaire Que la banque soit
Bénéficiaires 36398$ Bordereau de la ouverte 24h/24
sensibilisés Salaire du banque Qu’il n’y ait pas de
Louer le bâtiment personnel : 23 640$ Les documents détournement des
Mobilier du projet : comptables fonds
2 710$ Rapports Qu’il n’y ait pas la
Fournitures de administratifs guerre
bureau : 481$ Facture Que l’évaluation et
Matériel d’activité Reçus le suivi soient faits
du CTN : 215$ Performants par le
Approvisionnement Coordonnateur et le
de supplément pour bailleur de fonds.
la cuisine : 5930$
Cout d’installation
électrique : 1 022$
Autres frais : 2
400$
Imprévus 5%
Cout global :
382117,9$
46

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur : la pauvreté et ses retombées
sur la santé des enfants de 0 à 5 ans en ville de Goma : « Cas du Quartier Lac vert » de 2020-
2022.
Hormis l'introduction et la conclusion Générale, ce présent travail s'articulait sur 3 chapitres à
savoir :
 Le Premier chapitre a développé la présentation du milieu d'étude ainsi que les
considérations théoriques sur la planification familiale ;
 Le Deuxième a traité sur la présentation, l'analyse et la discussion des résultats d'enquête
 Le Troisième a proposé un projet de développement sur la vulgarisation de méthodes de
planning familial.

Pour mieux orienter notre recherche, nous avons posé quelques questions comme
problématique :
47

1. Quels sont les facteurs socio-économiques qui sont à la base de la pauvreté de la


population de la ville de Goma en particulier cas du Quartier Lac-vert ?
2. Quels sont les retombées de ses enfants de 0 à 5 ans qui grandissent dans une famille
pauvre ?
3. Quelle piste de solution envisagée ?

Pour répondre à nos questions nous avons émis les hypothèses ci-après :

1. Les facteurs socio-économiques qui seraient à la base de la pauvreté de la population de


lac-vert : la gestion de l'argent qui est mal affecté, chômage, la condition de vie médiocre,
la guerre, etc.
2. Les retombées de ses enfants de 0 à 5 ans qui naissent et grandissent de ces familles
pauvres seraient : la croissance retardée, création d'autres maladies comme le
Kwashiorkor, non accès aux études, mort précoce, etc.
3. La piste de solution serait : l'apiculture, création de centre de formation de métier aux
parents, faire l'élevage agro-pastoral.
4. Soucieux de vérifier nos hypothèses, nous avons fait recours aux méthodes et techniques
notamment :
 Méthode analytique et méthode inductive, la méthode fonctionnelle, méthode
statistique et la méthode diachronique aux procédés ci-après :
 Technique d'interview, technique documentaire, observation et technique par
questionnaire d'enquête.

Après analyse et discussion des résultats, les principaux résultats ont été révélés :

 Première hypothèse elle a été confirmées à 61 % confer le tableau n°


12 ;
 Deuxième hypothèse elle a été confirmées à 56% confer tableau n°
13 ;
 Troisième hypothèse infirmée à 10% confer tableau n° 14.
Consciemment nous n'avons pas épuisé tous les paramètres de la pauvreté néanmoins, nous
avons apporté une pierre à la construction de l'édifice. Nous laissons une porte ouverte à tout
chercheur qui voudrait nous emboiter le pas de pouvoir nous compléter.
48

BIBLIOGRAPHIE

I. TFC ET MEMOIRES

1. Olivier MANIRAGABA : « la pauvreté dans la ville de Goma » évaluer l'incidence


du profil de logement sur le niveau de pauvreté, mémoire UAGO, 2009 page 4et 5.
2. Hyacinthe MAFUKO : « Les COOPECS : une stratégie de réduction de la pauvreté,
cas de la COOPEC - EAD »Mémoire ULKI, éd. 2012, Page 7.
3. SHIMIMU KABAGAMBE, « facteurs socio-économiques favorisant l'émergence et
la confiance aux COOEPC ». TC, ISC, éd. 2016, page 4.
II. RAPPORTS ET COURS
4. Rapport de la coordination des ONG pour le droit de l'enfant sur la pauvreté nuit
gravement à la santé des enfants 2009 Bruxelles.
5. Cours d'économie de développement, Kinshasa, 2019, Inspection g.

III. DICTIONNAIRE ET OUVRAGES


49

6. Dictionnaire petit Larousse, édition. p.


7. Pinto P ; et Grawitz : 1994

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................................................i
DEDICACE...............................................................................................................................i
REMERCIEMENTS.................................................................................................................i
SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................................................i
INTRODUCTION....................................................................................................................1
1. ÉTAT DE LA QUESTION...........................................................................................1
2. PROBLÉMATIQUE.....................................................................................................1
3. HYPOTHÈSES..............................................................................................................1
4. APPROCHES MÉTHODOLOGIQUES.......................................................................1
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL.........................................................................................1
6. DÉLIMITATION DU SUJET.......................................................................................1
7. DIFFICULTÉSRENCONTRÉES.................................................................................1
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL....................................................................................1
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE MILIEU D’ETUDE, CONSIDERATIONS
THEORIQUES ET CONCEPTUELLES SUR LES SUJET....................................................1
50

I.1. PRESENTATION DE MILIEU D’ETIUDE.................................................................1


I.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE............................................................................1
I.1.2. DONNEES GEOGRAPHIQUES.........................................................................1
I.1.3. ACTIVITES ECONOMIQUES...............................................................................1
I.1.4. ASPECT POLITICO-ADMINISTRATIF...............................................................1
I.1.5. ORGANIGRAMME DU QUARTIER LAC-VERT...............................................1
1.1.6. SITUATION SANITAIRE.....................................................................................1
I.1.7. SITUATION EDUCATIONNELLE.......................................................................1
I.1.8. CONFESSIONS RELIGIEUSES............................................................................1
I.1.9. ASPECT DEMOCRATIQUE..................................................................................1
I.1.10. RECAPITULATION DE LA POPULATION......................................................1
1.2. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE.................................................................1
1.2.1. THÉORIE SUR LE SUJET.....................................................................................1
CHAP. II. PRÉSENTATION, ANALYSE, INTERPRÉTATION ET DISCUSSION DES
RÉSULTATS............................................................................................................................1
II.1. OBJECTIFS..................................................................................................................1
II.2. ÉCHANTILLONNAGE................................................................................................1
II.3. ANALYSE DES DONNEES OU DES RÉSULTATS.................................................1
II.2. DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE..................................................1
CHAPITRE III. PROJET DE PRISE EN CHARGE DES ENFANTS MALNOURRIS DE 0-
5 ANS.......................................................................................................................................1
III.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION.............................................................................1
III.2 OBJECTIFS..................................................................................................................1
a. OBJECTIF GLOBAL................................................................................................1
b. OBJECFTIFS SPECIFIQUES...................................................................................1
III.3 BUT DU PROJET.........................................................................................................1
III.4 LOCALISATION ET DURREE DU PROJET............................................................1
III.5. LES BENEFICIAIRES ET ACTEURS DU PROJET.................................................1
5.1. Bénéficiaire du projet.................................................................................................1
5.2. Bénéficiaire direct : les enfants mal nourris des 0 à 5 ans dans le Quartier Lac vert.
...........................................................................................................................................1
5.3. Bénéficiaire indirect : les parents des enfants mal nourris et la population
environnante......................................................................................................................1
5.4. Les acteurs du projet..................................................................................................1
III.6. NATURE ET CADRE JURIDIQUE...........................................................................1
III.7. ETUDE DU PROJET..................................................................................................1
51

7.1. Faisabilité du projet....................................................................................................1


7.2. Opportunité.................................................................................................................1
7.3. La pertinence..............................................................................................................1
III.8. OPERATIONNALISATION.......................................................................................1
III.9. PLANIFICATION DES INTRANTS..........................................................................1
III.9. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES....................................................................1
III.10. INDICATEUR DU PROJET.....................................................................................1
III.11. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET...................................1
11.1. ORGRANIGRAMME..............................................................................................1
11.2. FONCTIONNEMENT DU PROJET.......................................................................1
III.12. BUDGETISATION DU PROJET............................................................................1
III.12. RENTABILITE DU PROJET....................................................................................1
III.12.1. RENTABILITE COCIALE DU PROJET...........................................................1
III.12.2. RENTABILITE FINANCIERE..........................................................................1
III.13. SYNTHESES DES ELEMENTS DU PROJET........................................................1
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................1
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................1
ANNEXE..................................................................................................................................1
52

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

I. PREAMBULE

Cher enquêté(e), nous sommes étudiants régulièrement inscrits en Troisième année de graduat à
l’Institut Supérieur de Développement Rural de Goma. Nous vous soumettons le présent
questionnaire d’enquête dans le cadre de notre travail de fin de cycle en Organisation Sociale.
Portant sur « la pauvreté et ses retombées sur la santé des enfants de 0 à 5 ans en ville de Goma,
cas du quartier Lac vert » de 2020-2022 et nous garantissons l’anonymat.

II. IDENTITE DE L’ENQUETE


a. Age :
b. Sexe :
c. Fonction :
53

d. Etat civil :
e. Niveau d’étude :

QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

1. Les activités préférées dans la vie de cette population ?


a. Commerce
b. Aller cultiver
c. Eleveur
d. Enseignement
e. Autres à préciser…………………………………………………..
2. Avez-vous une idée sur la pauvreté qui amène un grave problème ?
a. Manque d’emploi
b. Multiplication de maladie
c. Beaucoup de naissance
d. Manque des infrastructures
e. Niveau d’étude trop bas
f. Autres à préciser
3. Quels remèdes pour satisfaire les cultivateurs ?
a. Choix des travaux
b. Encadrement des travailleurs
c. Financement de travail
d. Doter les outils nécessaires
e. Autres à préciser
4. Quelles sont les conditions pour être appelé chômeur ?
a. Avoir l’habileté de travailler
b. Avoir le désir de travailler
c. Etre dans l’impossibilité de trouver du travail
d. Trouver un salaire insuffisant
5. Quel est votre capital vous permettant d’investir en famille ?
a. Capital issu de l’épargne intérieur
b. Capital importé de l’extérieur
c. Capital d’apport
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d. Capital social
6. Position des autres face à une famille ayant ses problèmes de la pauvreté ?
a. Les parents moins intelligents
b. Ils ne savent pas démarcher cher
c. Sont des paresseux
d. Mal organisés
e. Ils mettent au monde très rapidement
7. Quelles sont les facteurs socio-économiques qui sont à la base de la pauvreté ?
a. La gestion de l’argent mal affecté
b. Le chômage
c. Conditions de vie médiocre
8. Les retombées de ces enfants qui grandissent dans la maison ou familles pauvres ?
a. La croissance retardée
b. Création d’autres maladies comme la kwashiorkor
c. Non accès aux études
d. Mort précoce
9. Projet à mettre en place pour lutter contre les retombées de la pauvreté dans le quartier lac
vert ?
a. Prise en charge des enfants mal nourris
b. Octroi des crédits
c. Création des centres de métiers, apprentissage d’élevage agro-pastoral.

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