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LES RETENUES A LA SOURCE

EN DROIT FISCAL MALIEN


Les retenues à la source en droit fiscal malien

PLAN PROPOSE

1. Définition
2. Pourquoi la retenue à la source 
3. Champ d’application
4. Les impôts entrant dans le cadre des retenues à la source
I. DÉFINITION DE LA RETENUE À LA SOURCE
EN DROIT FISCAL MALIEN

En droit fiscal malien, la retenue à la source est une


technique de perception de l’impôt consistant à obliger le
débiteur d’une somme imposable chez le contribuable à
opérer sur celle-ci une retenue qu’il versera lui-même au
fisc.
II. POURQUOI LA RETENUE À LA SOURCE ?

Le système de retenue à la source a un très grand avantage pour


l’Etat. En effet, il constitue une garantie de rentrées fiscales. Les
tiers payeurs (les sociétés, les établissements financiers) qui
opèrent ces retenues sont censés être plus solvables que les
personnes sur lesquelles les retenues sont effectuées.
Également, ce n’est pas toujours sûr que ces dernières fassent
normalement leur déclaration et leur paiement.

Il faut noter qu’il existe des exceptions à cette présomption de


solvabilité du tiers payeur par rapport à la personne qui la subit :
Cas de l’IRCD retenu par les banques sur les sociétés.
III. CHAMP D’APPLICATION DE LA RETENUE À LA
SOURCE
3.1. Personnes assujetties à la retenue à la source
Le principe veut que ce soient des personnes non identifiées
fiscalement. Mais curieusement, celles identifiées également en
sont parfois soumises. Cette hypothèse ne tient donc pas.

3.2. Personnes exemptes de la retenue à la source


Logiquement, toute personne ayant un NIF doit en être
exempte. Mais la logique ne tient pas toujours dans le cas où
ces personnes subissent la retenue (ex. TVA, l’IRCD, …).
III. CHAMP D’APPLICATION DE LA RETENUE À LA
SOURCE (SUITE)

3.3. Opérations passibles à la retenue à la source


Les opérations passibles à la retenue à la source sont les
opérations procurant des revenus, les dépenses
(consommations), la collecte de la TVA.

3.4. Opérations exemptes de la retenue à la source


NEANT
RETENUES A LA SOURCE EN DROIT FISCAL MALIEN (SUITE)

IV. LES DIFFERENTS IMPOTS ENTRANT DANS


LE

CADRE DE LA RETENUE A LA SOURCE


4. Impôt sur les revenus fonciers

Principe:
Les propriétaires d’immeuble (bailleurs) sont les véritables redevable de
l’impôt sur le revenu foncier. Toutefois, cet impôts doit faire l’objet d’une
retenue à la source par le locataire dès que loyer mensuel HT est égal ou
supérieur à 100 000 FCFA (article 423 du Livre de Procédures Fiscales).
Il n’est pas besoin de procéder à cette retenue si le bailleur est passible de l’IS
et que l’immeuble soit inscrit dans son actif (articles 15, 16 CGI).
Taux d’imposition (loi de finances 2012 et loi 2011-034 15/07/2011)
 15 % pour les immeubles en dur et semi dur (12%IRF & 3%TF);
 8% pour les immeubles en banco + 3% de TF
4. Impôt sur les revenus fonciers (suite)

Sanctions :
Le non reversement des retenues dans le délai visé entraîne l’application
d’une majoration de 2% par mois de retard jusqu’au cinquième mois inclus,
toute fraction de mois étant considérée comme un mois entier. Cette
majoration est à la charge exclusive du locataire (cf. article 425).
La même sanction est applicable au locataire qui n’a pas opéré les retenues.

En cas de refus de communication, la pénalité est de 25% après rectification


d’office.
5. Impôts sur les traitements et salaires (ITS)

Principe :

L’impôt sur les traitements et salaires est retenu par l’employeur ou la partie
versante, pour le compte du Trésor. Les retenues portent sur le montant net,
arrondi aux mille francs inférieurs, du revenu imposable déterminé dans les
conditions indiquées à l’article 7 du Code Général des Impôts.

Taux d’imposition :

(Suivant Barème)
Impôts sur les traitements et salaires (ITS) suite

Sanctions
 

- Défaut de retenue : amende de 100% du montant compromis ;


- Défaut de déclaration des retenues effectuées : amende de 200%

- Retard de paiement des sommes déclarées : amende de 2% par mois de


retard - sans excéder 20%. (article 419 à 421 LPF)
Impôts sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM)

Principe :

Comme son nom l’indique, l’IRVM s’applique sur les valeurs mobilières. La
notion des valeurs mobilières est assez élargie. Elle couvre les dividendes, les
indemnités de fonction, les rémunérations exceptionnelles versées aux
administrateurs, les intérêts sur emprunts, sur les comptes courants…
Ces valeurs mobilières sont imposées à l’IRVM. Souvent, elles font l’objet
d’une retenue à la source.
Impôts sur le revenu des valeurs mobilières IRVM (suite)

Taux d’imposition :

o 15% pour les lots payés aux créanciers et obligataires, ce taux est ramené a 7%

o 10% pour les dividendes régulièrement distribués

o 13% pour les arrérages et autres produits des obligations représentées par des titres
négociables en représentation d’emprunts contractés par des sociétés ayant leur siège au
Mali ou qui exerçant une activité au Mali sont constituées sous une forme qui les
rendraient imposables si elles avaient leur siège au Mali
o 9 % pour les intérêts, arrérages et autres produits des dépôts à vue ou à échéance fixe et
des comptes courants
o 18% pour tous les autres revenus,
Impôts sur le revenu des valeurs mobilières IRVM (suite)

Taux d’imposition :
• 10 % pour les dividendes distribués. Ce taux est ramené à 7% pour les
• dividendes distribués par les sociétés cotées sur une bourse des
• valeurs agréée par le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des
• Marchés Financiers ((CREPMF)) ;;
• 2.. 6% pour les revenus des obligations.. Ce taux est ramené à 3% lorsque
• les obligations sont émises par ll’’État ou par les collectivités publiques
• et leurs démembrements et sous réserve que la durée desdites
• obligations soit comprise entre cinq et dix ans.. Lorsque la durée des
• obligations émises par l’’État ou par les collectivités publiques et leurs
• démembrements est supérieure à dix ans,, le taux de 6% est ramené à
• 0% ;;
• 3. 13% pour les inintérêts arrérages et autres produits des obligations
• représentées par des titres négociables en représentation d’’emprunts
• contractés par des sociétés ayant leur siège au Mali ou qui exerçant
• une activité au Mali sont constituées sous forme qui les rendraient
• imposables si elles avaient leur siège au Mali ;;
• 4.. 9% pour les intérêts,, arrérages et autres produits des dépôts à vue ou
• à échéance fixe et des comptes courants ;
• 5. 15% pour les lots payés aux créanciers et porteurs d’’oblliigatiions ;
• 6. 18% pour tous les autres revenus..
Impôts sur le revenu des valeurs mobilières IRVM ( Suite)

 Sanction :

Tout retard dans le paiement de l’impôt est sanctionné par une amende fiscale
égale à 2% par mois de retard calculée à compter de la date d’exigibilité, tout
mois commencé étant considéré comme un mois entier.
L’Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux
(IBIC) suite

Principe:
Les rémunérations versées à tout prestataire de services non titulaire
d'un numéro d'identification fiscal, en contre partie d'une prestation
de services, une retenue doit être opérée sur le montant brut par la
partie versante. Par partie versante il faut entendre les entreprises
publiques et privées, les Administrations publiques, les collectivités
territoriales, les autres organismes publics et les projets.

Taux : 15%
L’Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux
(IBIC) suite

Sanctions :

la sanction est 100% en cas de défaut de retenue

200% en cas de retenue non reversée.

Tout retard dans le paiement de l’impôt est sanctionné par une amende fiscale égale à 2%
par mois de retard calculée à compter de la date d’exigibilité, tout mois commencé étant
considéré comme un mois entier..
RETENUE A LA SOURCE DE LA TAXE SUR LA VALEUR
AJOUTEE (TVA)

PRINCIPE :

Lorsqu’un redevable de la Taxe sur la Valeur Ajoutée est établi ou domicilié


hors du Mali, il est tenu de faire accréditer auprès du service chargé du Livre
de Procédures Fiscale recouvrement de cette taxe un représentant domicilié au
Mali qui s’engage à remplir les formalités incombant à ce redevable et à
acquitter la taxe à sa place. À défaut, ces taxes et le cas échéant, les pénalités
qui s’y rapportent, sont payées par la personne cliente pour le compte de la
personne n’ayant pas d’établissement au Mali. (Article 116 LPF)
CAS PRATIQUE

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