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CSM 2021-2022
OBJECTIFS
• Objectif général :
– Pratique l’examen neurologique.
• Objectif spécifique :
– Etablir le score de GCS (Glasgow Coma Scale).
– Reconnaitre une raideur de la nuque.
– Reconnaitre une marche pathologique.
– Examiner la force musculaire segmentaire et globale.
– Rechercher les réflexes ostéo-tendineux et
cutanéomuqueux.
Glasgow Coma Scale
EXAMEN DE LA MARCHE (1)
• Marche ataxique ou déséquilibrée :
– Ataxie cérébelleuse:
• Marche ébrieuse
• Elargissement du polygone de sustentation
• Danse des tendons
– Ataxie vestibulaire: latéropulsion du coté du labyrinthe lésé/ marche aveugle en
étoile
– Ataxie proprioceptive: démarche tallonnante aggravée à la fermeture des yeux.
• Marche spastique :
– le patient avance le pas en fauchant, c'est-à-dire en faisant un mouvement de
rotation latérale du membre inférieur atteint. Le fauchage peut être unilatéral ou
bilatéral.
– L’hypertonie spastique est un signe du syndrome pyramidal.
• La marche akinétique ou parkinsonienne :
– Le patient marche à petit pas, les bras collés au corps (par perte du balancement
automatique des bras pendant la marche) et le corps penché en avant.
– Elle est due à la perte des mouvements automatiques et aux troubles de l’initiation
du mouvement qui caractérisent le syndrome parkinsonien.
EXAMEN DE LA MARCHE (2)
• Le steppage se voit en cas de paralysie des muscles releveurs
du pied (loge antéro-externe de la jambe).
– Le patient ne peut avancer le pas qu’en soulevant le genou, le pied
du côté atteint est tombant.
– Le steppage peut être unilatéral ou bilatéral.
– Il est caractéristique de l’atteinte du système nerveux périphérique.
• La marche dandinante est due à une faiblesse des muscles de
la ceinture pelvienne qui ne verrouillent plus correctement le
bassin pendant la marche.
– Le patient balance le bassin alternativement d’un côté puis d’un
autre avec le pas.
– Elle caractérise les affections musculaires comme les myopathies.
STATION DEBOUT
• On demande au patient de se tenir
debout les pieds joints, ce qui peut être
difficile ou impossible à réaliser en cas de
troubles de l’équilibre, où le malade est
obligé de garder les jambes écartées.
• On recherche le signe de Romberg en
demandant au patient de fermer les yeux
en étant debout pieds joints.
• Le signe de Romberg est considéré positif
s’il y’a une tendance à la chute.
– Déviation latérale atteinte vestibulaire
– Déviation vers l’arrière Atteinte
proprioceptive
TONUS MUSCULAIRE
• Le tonus musculaire est un état de tension permanent du muscle strié, qui persiste lors
de son relâchement volontaire.
• TECHNIQUE:
– patient allongé sur le dos, muscles relâchés.
– mobilisation passive (sans effort de la part du malade) des différentes articulations des membres.
– une résistance modérée qui limite légèrement l’extensibilité ou le degré d’allongement
mécanique du muscle.
• SÉMIOLOGIE:
– Hypotonie: diminution du tonus
– Hypertonie: exagération du tonus
• Hypertonie spastique ou hypertonie pyramidale : Elle prédomine sur les muscles
fléchisseurs aux membres supérieurs et extenseurs aux membres inférieurs Lame de
canif
• Hypertonie extrapyramidale ou rigidité :
– Elle se manifeste par une résistance continue et homogène à l’allongement du muscle, lorsqu’on
imprime des mouvements passifs à un membre : c’est la rigidité en « tuyau de plomb » (hypertonie
plastique).
– Présente surtout au niveau des poignets et des coudes et cède souvent par à coups réalisant le
phénomène de la « roue dentée ».
FORCE MUSCULAIRE : GLOBALE
• Examen des muscles:
– Patient dévêtu.
– Apprécier les volumes musculaires Une atrophie musculaire :
• Amyotrophie : topographie. SNP ou musculaires.
• Une hypertrophie musculaire : qui peut être diffuse ou localisée
l’hypertrophie des mollets (myopathies de l’enfant).
• Des contractions musculaires spontanées : les fasciculations ou
trémulations SNP en particulier radiculaires ou de la corne antérieure.
LE RÉFLEXE ANAL
• Il est recherché au niveau de la marge anale qu’on effleure avec la pointe d’une aiguille,
la réponse normale consiste en une contraction du sphincter anal.
• Il passe par les métamères médullaires terminaux (S3-S4). Il est aboli en cas de lésion du
système nerveux périphérique ou dans la phase aiguë d’une atteinte centrale.