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• S. pneumoniae ou pneumocoques.
• Lorsque ces bactéries pathogènes sont présentes transitoirement et en
faible quantité sur les muqueuses ou les téguments, on parle de "portage"
et de porteurs sains.
Le type d'hémolyse produite
sur gélose au sang: ß-
hémolyse, ⍺-hémolyse ou
absence d'hémolyse.
La présence ou non d'un antigène lié à un
polysaccharide de paroi et spécifique de groupe.
On distingue :
• les infections streptococciques suppurées qui peuvent être invasives ou
non invasives
• et les complications post-streptococciques qui surviennent à distance
de l'infection aiguë, tel que le rhumatisme articulaire aigu et
la glomérulonéphrite aiguë.
1-Streptococcus pyogène ou streptocoques ß-
hémolytiques du groupe A
• Les infections non invasives : La plupart sont traitées en ville et représentent plus de
80 % des maladies dues à S. pyogenes et concernent les muqueuses ou les téguments.
• Les pharyngites ou angines sont les manifestations les plus fréquentes des infections
streptococciques aiguës.
• S. pyogenes est la principale bactérie responsable des angines
érythémateuses (rouges) ou érythémato-pultacée (rouges avec des points blancs) qui
touchent surtout les enfants à partir de 4 ans et les jeunes adultes.
• La scarlatine est une angine streptococcique accompagnée d'une éruption cutanée
due à la sécrétion de toxine.
Parmi les infections cutanées, l'impétigo peut être provoqué soit par S. pyogenes, soit
par Staphylococcus aureus; les deux espèces peuvent aussi être associées.
1-Streptococcus pyogène ou streptocoques ß-
hémolytiques du groupe A
Les infections sévères et invasives
• L'érysipèle, il survient surtout chez les
sujets âgés et les personnes souffrant
d'insuffisance lymphatique. La lésion
cutanée apparaît rouge, chaude et
douloureuse. La lésion est limitée par un
bourrelet résultant de la réaction
inflammatoire qui tend à juguler le
phénomène infectieux. La positivité des
hémocultures témoigne du passage dans
le sang des streptocoques et donc de
leur caractère invasif.
Traitement : pénicilline G
1-Streptococcus pyogène ou streptocoques ß-
hémolytiques du groupe A
• La cellulite extensive ou fasciite
nécrosante est une lésion plus profonde
appelée dermo-hypodermite nécrosante.
La nécrose tissulaire peut atteindre
l'aponévrose ou même la dépasser. La
lésion cutanée apparaît rouge, chaude,
très douloureuse et mal limitée. Son
extension peut nécessiter l'excision
chirurgicale des tissus nécrosés ou même
une amputation d'un membre.
• Cette infection survient sur des personnes
de tout âge, sans facteur prédisposant.
Elle peut s'accompagner d'un
syndrome de choc toxique souvent
mortel.
1-Streptococcus pyogène ou streptocoques ß-
hémolytiques du groupe A
• D'autres bactériémie peuvent être à point de départ pulmonaire ou génitale; un portage
vaginal de streptocoque est sans conséquence, sauf au moment d'un accouchement où il
peut être à l'origine d'une bactériémie puerpérale.
• Dans certains cas on parle de bactériémie isolée du fait d'un syndrome infectieux avec
hémoculture positive, sans que l'on reconnaisse ni porte d'entrée du streptocoque, ni
localisation secondaire.
• RAA
• Glomérulonéphrite post streptococcique
Facteurs de pathogénicité de S.
pyogènes
La capsule est un facteur
majeur de pathogénicité et de
virulence : elle empêche la
phagocytose, certaines
souches sécrètent une
quantité plus importante de
capsule et sont
particulièrement virulentes (la
colonie prend un aspect
muqueux et lisse).
Facteurs de pathogénicité de S.
pyogènes
Les protéines de surface sont nombreuses et interviennent dans la fixation du
streptocoque sur les muqueuses pharyngées ou sur la peau.
La protéine M a un rôle dans l'adhérence des streptocoques et joue aussi un rôle majeur
dans l'inhibition de la phagocytose.
• L'extrémité de la protéine M comprend un site antigénique;
• il existe de l'ordre de 100 types différents de protéine M.
• L'immunisation contre un streptocoque, par exemple à l'occasion d'une angine due à une
souche de streptocoque de type M1, ne protège pas contre la réinfection par une souche
de streptocoque d'un autre sérotype (M2, M3, ou M4).
• Les souches de type M1 sont les plus fréquentes et le plus souvent, isolées de syndrome
de choc toxique.
• Le pouvoir néphritogène ou rhumatogène est associé à certains types de protéines M.
Facteurs de pathogénicité de S.
pyogènes
Les toxines érythrogènes A, B et C (ou exotoxines pyrogènes
streptococciques SpeA, SpeB ou SpeC) sont secrétées par
certaines souches. Elles sont responsables de l'éruption de
la scarlatine.
• Morphologie
• Sensibilité aux
antibiotiques : toujours très
sensible à la pénicilline G
• 2-25 % de résistance acquise aux
tétracyclines
- Pneumolysine
C - STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE
OU PNEUMOCOQUE
• 3 - Classification et identification
• Selon les espèces, ils sont commensaux de l'oro-pharynx, des muqueuses génitales ou
intestinales.
• C'est à partir de ces portes d'entrée qu'ils vont devenir pathogènes opportunistes et
provoquer des pneumopathies avec syndrome de détresse respiratoire chez certains
malades neutropéniques, ou des endocardites subaiguës chez des personnes atteintes
de valvulopathies cardiaques.
• Certaines espèces : S. mutans et S. sobrinus sont responsables de caries dentaires. Ce
sont des infections chroniques, dont le diagnostic est clinique (et radiologique). Leur
traitement est local, il ne comprend pas d'antibiotique, il ne nécessite donc pas de
prélèvement pour caractériser la bactérie en cause
E - LES STREPTOCOQUES DU GROUPE D
• Ils sont tolérants, c'est-à-dire non tués par les pénicillines, même à fortes concentrations (CMB/CMI
> 32).
• Les entérocoques sont naturellement résistants aux céphalosporines et à plusieurs autres familles
d'antibiotiques, ce qui favorise leur sélection dans le tube digestif des malades traités pendant
plusieurs jours ou de façon répétitive par les antibiotiques inactifs sur les entérocoques.
• L'émergence de souches ayant acquis des résistances à d'autres antibiotiques est favorisée par
leur usage en thérapeutique médicale ou dans l'industrie agro-alimentaire (exemple: vancomycine et
autres glycopeptides).
3. Leur habitat et leur résistance aux antibiotiques expliquent que
les entérocoques soient responsables de plus de 10% des
infections nosocomiales. Ces infections surviennent chez les
malades ayant des facteurs de risque de colonisation et justifient
surveillance et prévention.
Merci