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Dr FEZA GISELE
PEDIATRE
1
PLAN
1. Généralités 3. Traitement
1.1. Définition 3.1. traitement curatif
1.2. Intérêt 3.2. Traitement préventif
1.3. Étiopathogénie
2. Diagnostic 4. Conclusion
2.1. Diagnostic positif
2.2. Diagnostic différentiel
2.3. Diagnostic topographique
2.4. Diagnostic étiologique
2
1. Généralités
3
1.1. Définition de l’IU
4
1.1. Définition de l’IU
On distingue :
5
1.2. Intérêt
• Épidémiologique : 3 à 8 % chez la fille et 1 à 2 % chez le
garçon N Engl J Med ; Pediatr infect Dis J
7
1.2. Intérêt
• Étiologique :
–Uropathie malformative dans 40 à 50% des cas
• Thérapeutique :
– PEC médicale des différentes entités cliniques assez bien codifiée chez
l’enfant
– Molécules : contre-indiquées ou pas d’AMM ou galénique pédiatrique
– Antibioprophylaxie remise en question
• Pronostique
– Rein de l’enfant, organe en croissance
– Risque de séquelles définitives (récidive+++)
8
1.3. Étiopathogénie
9
1.3. Étiopathogénie
• Pathogénie : facteurs favorisants
– Nature du germe :
• Escherichia Coli : UPEC (O1, O2, O4, O6, O7, O16, O18,
O75)
– Virulence du germe :
• Pili (Fimbriae P), flagelle
• Hémolysine, Aérobactine 10
1.3. Étiopathogénie
– Facteurs favorisants tenant à l’hôte
• Récepteurs aux Fimbriae P
• Urètre court de la fille, coalescence des petites lèvres
• Prépuce serré
• Anomalies organiques : RVU, Lithiase…
• Anomalies fonctionnelles :
– Constipation, Encoprésie
– Port de couches,
– Immaturité vésicale,
– Mauvaise hygiène uro-génitale
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2. Diagnostic
12
2.1. Diagnostic positif
2.1.1.Clinique – Après 5 ans :
2.1.1.1. CDD : fonction FIEVRE en dehors de
foyers évidents
de la localisation et de l’âge
– Nouveau-né : Signes de cystite
Infection néonatale
Altération EG – Quelque soit l’âge
Ictère prolongé • Pleurs mictionnels
• Pyurie
– NRS – Petit enfant :
FIEVRE en dehors de • Suite à une
foyers évidents circoncision
Modification urines • Complications
Signes digestifs
Baisse de l’EG
13
2.1. Diagnostic positif
2.1.1.2. Interrogatoire
– Comportement mictionnel
14
2.1. Diagnostic positif
2.1.1.3. Examen de l’enfant :
– Signes généraux :
• T élevée: 39 – 40°C, asthénie
• Tableau pseudo-septique: teint grisâtre
• Ictère surtout chez le nouveau-né
• Troubles neurologiques
• Allongement du TRC
• Cassure staturo-pondéral
• Diurèse : aspect trouble des urines
15
2.1. Diagnostic positif
2.1.1.3. Examen de l’enfant :
– Signes physiques :
• Douleur fosses lombaires: signe de Giordano +
• Points urétéraux supérieurs douloureux
• Masse rénale palpable ou empâtement lombaire
• Globe vésical parfois
• Examen urogénital et Toucher rectal
16
2.1. Diagnostic positif
2.1.1.3. Examen de l’enfant :
– Bandelettes urinaires :
• Recherche
– Nitrites
– Leucocytes
– Hématies
• Si nitrites + et/ou leucocytes + : →ECBU
• Faux négatifs : mictions fréquentes et IU à entérocoque
(pas de nitrite-oxydase)
• Presque toujours positive chez l’enfant sondé
17
2.1. Diagnostic positif
Bandelettes
urinaires
18
2.1. Diagnostic positif
19
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
– Conditions de prélèvement
• Avant tout traitement antibiotique
• Premières urines du matin si possible
• Recueil dans un flacon stérile
• Analyse des urines dans les 2 heures suivant le
prélèvement
• Si transfert différé, conserver urines au réfrigérateur à
+4°C pendant au maximum 24 heures
20
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
– Modes de prélèvement
• Ponction sus-pubienne :
Nné et le NRS fiable mais invasive
Après patch d’Emla
• Cathétérisme urétral :
Nné et le NRS fiable
Avec sonde souple lubrifiée
Invasive : risque de lésions de l’urètre
21
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Modes de prélèvement
– Milieu de jet :
• Non invasive
• Idéale chez l’enfant ayant une miction
volontaire
• Chez le Nné et le NRS fiable comme ponction
sus-pubienne
– Poche adhésive ou occlusive :
• Plus facile chez les Nné et NRS peu fiable
• Pas plus de 20 min
• Source de contamination +++ 22
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
23
2.1. Diagnostic positif
24
2.1. Diagnostic positif :
Résumé
25
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats: interprétation
– Examen macroscopique
26
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats: interprétation
27
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats
28
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats
29
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats: Nbre UFC/ml et Modes de recueil des urines
30
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats
31
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats : Germes
32
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats : Antibiogramme
33
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats
34
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats: BLSE à Nice
35
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 1. ECBU:
• Résultats: Résistance aux antibiotiques des E coli uro-
pathogènes communautaires (Sénégal : 2003-2013)
36
2.1. Diagnostic positif
2.1.2. Biologie
2.1.2. 2. Autres bilans : Pyélonéphrite
– NFS
• Hyperleucocytose
– Hémoculture (NN)
– Hématurie ; Protéinurie 37
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
• La prescription d’un examen complémentaire ne se
justifie que s’il est susceptible de modifier la prise ne
charge du patient auquel il est prescrit et que cette
modification s’accompagne d’un amélioration de
son pronostic à court et/ou à long terme
• Stratégie bénéfice/risque
38
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie
39
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie : épaississement pyélique (77%)
40
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie : L’épaississement sinusal (57%)
41
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie : foyer parenchymateux
hyperéchogène (60%)
42
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie : foyer parenchymateux
hyperéchogène (60%)
43
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie : Echos endo-cavitaires (14%)
44
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Echographie :
• Autres anomalies échographiques
– Doppler couleur et Energie (68%) : Hypovascularisation
– Néphromégalie (46%)
– Les foyers hypoéchogènes (6%)
– Hypotonie des cavités pyélocalicielles
45
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Cystographie : Si anomalies échographiques
46
2.1. Diagnostic positif
2.1.3. Imagerie
2.1.3.1. Scintigraphie et URO-Scan ou IRM
47
2.2. Diagnostic différentiel
•Devant les signes cliniques
– Chez le nourrisson: gastro-entérite, septicémie, paludisme,
infection ORL
– Chez le nouveau-né : infection néonatale, incompatibilité
ABO
– Chez le grand enfant: douleurs abdominales chirurgicales,
paludisme, fièvre typhoïde.
48
2.2. Diagnostic différentiel
•Biologique : faux positifs
49
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : Pyélonéphrite Aigue ou
Néphrite interstitielle aigue
50
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : Pyélonéphrite Aigue
51
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN compliquée : Abcès
52
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN compliquée : PN
xanthogranulomateuse
53
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN compliquée : PN
emphysémateuse
54
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN à entérocoque
55
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN sur terrain
IU chez les enfants immunodéprimés :
– MAS
– SIDA
– Diabète
– Néphrose
– Insuffisance rénale chronique
– Syndrome de Prune Belly
56
2.3. Diagnostic topographique
2.3.1. IU haute : PN compliquée : PN
récidivante (RVU+++)
57
2.3. Diagnostic topographique
2.3.2. IU basse :
58
2.3. Diagnostic topographique
2.3.2. IU basse :
• Cystite aiguë : pas d’imagerie
• Cystite récurrente : discuter une échographie
rénale
– Résultats anormales : Epaississement des parois
vésicales +/-Hyperhémique, Échos fins en suspension
60
2.3. Diagnostic topographique
2.3.3. Autres Formes :
61
2.3. Diagnostic topographique
2.3.3. Autres Formes :
62
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
63
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
64
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
65
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
66
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
67
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
68
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.1. Pyélonéphrite sur malformation des
voies urinaires : IU et RVU
69
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.2. Lithiases et IU de l’enfant
70
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.2. Lithiases et infections de l’enfant
71
2.4. Diagnostic étiologique
2.4.2. Lithiases et infections de l’enfant
72
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.1. Buts
• Empêcher ou limiter les bactériémies
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3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.2. Moyens
– Mesures hygiéno-diététiques
• Améliorer la vidange:
Apprendre à vider la vessie totalement
Augmenter l’apport hydrique
Favoriser les mictions répétées
74
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.2. Moyens
– Mesures hygiéno-diététiques
• Traiter une constipation
• Déparasiter l’enfant (contexte tropical d’oxyurose)
• Éduquer les fillettes à l’essuyage de l’avant vers l’arrière
après les mictions
75
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.2. Moyens
– Antibiotiques :
• Céphalosporines de 3ème génération:
– Cefotaxime: 100 mg/kg/j en IV en 3 injections max 6g
– Ceftriaxone : 50 mg/kg/j en IV ou IM max 2g/j
– Céfixime per os: 4mg/kg/j en 2 prises max 400 mg/j
76
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.2. Moyens
– Antibiotiques :
• Aminosides:
– Amikacine : 20 mg/kg/j en IVL de 30’ max 1g
– Gentamycine : 5 mg/kg/j en IVL de 30’
• Carbapénèmes : 25 mg/kg/6h
77
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.Moyens : Principe de l’antibithérapie
78
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.2. Moyens
– Chirurgicaux
• Drainage percutanée
• Lithotritie extracorporelle
• Traitement endoscopique
79
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.3. Indications
80
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.3. Indications de l’antibiothérapie
Enfant hospitalisé pour IU Fébrile
(pyélonéphrite à E. coli ou autres germes )
Traitement initial en IV
• Céfotaxime ou Ceftriaxone
+
• Gentamycine
→Durée 2-4j = apyrexie et ATBG
81
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.4. Indications
Enfant hospitalisé pour IU Fébrile
(pyélonéphrite à E. coli ou autres germes )
Relais per os :
• Céfixime, Ciprofloxacine (acide nalidixique),
Cotrimoxazole
• Amoxicilline : Entérocoque ou Protéus
82
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.4. Indications
Enfant ambulatoire (pyélonéphrite)
• Ceftriaxone seule ou Céfotaxime (avant 1 mois )
en IV ou en IM
• Puis Céfixime pers os surtout chez le patient à bas
risque de cicatrices rénales (> 3 mois, pas
uropathie, absence de sepsis
83
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.4. Indications
Enfant avec IU Fébrile à CG+ au direct :
• Amoxicilline IV
+
• Gentamycine
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3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.4. Indications
Enfant avec Cystite : monothérapie
• Avant Antibiogramme : Amox_acide clav pdt 5jrs
• Après ATBG:
si Amox sensible : Amox/Ac. Clav
Si Amox R et cotri S : préférer Cotrimoxazole
Si Amox R cotri R et céfixime S: préférer céfixime
Pas d'ECBU de contrôle
85
3. Traitement
3.1. Traitement curatif
3.1.4. Autres indications
Enfant avec Abcès du rein : drainage + bi antibiothérapie
RVU : chirurgie
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3. Traitement
3.2. Traitement préventif
3.2.1. Antibio-prophylaxie dans les infections récidivantes
– Indications limitées
• Effet bénéfique dans le cadre des cystites à répétition
• Pas d’efficacité démontrée chez les enfants présentant
un RVU.
– Molécules recommandées
• cotrimoxazole
• Nitrofurantoïne.
87
3. Traitement
3.2. Traitement préventif
88
3. Traitement
3.2. Traitement préventif
89
3. Traitement
3.2. Traitement préventif
3.2.2. Circoncision
– Risque d’IU parmi les patients fébriles âgés de moins de 3
mois :
• 13% chez les filles,
• 2% chez les garçons circoncis,
• 19% chez ceux qui ne le sont pas.
– les garçons non circoncis ont 10 à 12 fois plus de risques
de développer une IU que les garçons circoncis.
90
3. Traitement
91
4. Conclusion
92
4. Conclusion
93
4. Conclusion
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4. Conclusion
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