Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MALADIES
METABOLIQUES
DR ENDANDA ZAWADI Espérance
Pédiatre
PLAN
Ière partie: les pathologies endocriniennes
Chapitre 1: Rappel Sémiologie endocrinienne
Chapitre 2: le Diabète sucré
Chapitre 3 : Hypothyroïdie
Chapitre 4 : les pathologies des surrénales
Chapitre 5 :Pathologies de la puberté
Chapitre 6 : Hypocalcémie
IIe Partie: Les maladies métaboliques
I. La phénylcétonurie
II. La cystinose
III. La galactosémie
IV. Les mucopolysaccharidoses
V. Les CDG
VI. LA PFIC
OBJECTIFS DU COURS
• Général
Acquérir des connaissances sur les maladies métaboliques et
endocriniennes et leur prise en charge
• Spécifiques
- connaître le fonctionnement et les affections de l’hypophyse, de la
thyroïde, du pancréas et des organes génitaux
- Connaître les différentes circonstances de révélation des maladies
métaboliques et endocriniennes de l’enfant
- Décrire les principaux groupes des maladies métaboliques
Chapitre I: Sémiologie endocrinienne
• L’hypophyse
• la glande thyroïde,
• des glandes surrénales
• et enfin celui du métabolisme glucidique.
1- Rappel anatomo-physiologique :
- l’éduquer, l’autodiscipliner
-prévenir les rédoutables complications dégératives
-lui assurer une croissance normale
a. L’alimentation
• Les besoins caloriques sont fonctions de l’âge (1000 calories
jusqu’à 1 an puis 100 calories supplémentaires par année d’age) ,
sexe, et indice de Quetelet (BMI) ;
• Eviter les sucres à resorption rapide, les aliments trop gras
contenant beaucoup de cholesterol, pas d’alcool (risque
d’hypoglycémie).
• Préférer les aliments riches en amidon et en fibres, légumineuses.
b. Sport.
Pratiquer comme les autres enfants
Précautions : -augmenter les apports caloriques – diminuer la dose
d’insuline
c. La vie du diabétique :
-former l’enfant et la famille en leur expliquant en quoi consistent la
maladie et le traitement, soutien affectif +++ et psychologique
- commentez avec les parents le cahier de diabétique
-s’affilier à l’association des diabétiques,
-recevoir un soutien psychol.
• Insulinothérapie conventionnelle: selon les protocoles
Complications digestives
• diarrhée par malabsorption due souvent à une insuffisance pancréatique
externe
Rénales
• Insuffisance rénale fonctionnelle: azotémie
OEDEME CEREBRAL+++(24H)
b. Complications à moyen ou long terme
Retard staturo-pondéral, → Sd de Mauriac
Complications dégénératives vasculaires, tardives et fonction qualité suivi.
Microangiopathie diabétique
• Néphropathie diabétique
• Rétinopathie diabétique
Macroangiopathie diabétique
• Athéroscléroses des grandes et moyennes artères de localisation surtout
distale survenant très tardivement à l’age adulte
Autres complications à long terme
• Neuropathies périphériques
• Cataracte
• Atteinte ostéoarticulaires avec limitation de la mobilité articulaire au niveau
des mains
Coma acidocétosique
• Signes clinique
• Phase initiale:
• Exagération des signes cardinaux avec anorexie remplace
polyphagie;
• Douleurs abdominales;
• pas de coma;
• Phase évoluée:
• Coma souvent peu profond; score de Glasgow ++
• Déshydratation
• Dyspnée de kussmaul: inspiration-pause-expiration-pause
• Odeur acétonémique de l’haleine: odeur pomme pourrie
• Examen complet recherche porte d’entrée
• Signes biologiques
• Sanguins:
• Hyperglycémie > 250 – 300mg/dl
• pH veineux < 7,3
• Diminution du taux de bicarbonate < 15 mmol /l
• Augmentation de la cétonémie
• Urée ↑ Cholestérol ↑, triglycérides ↑ liés à l’hypercatabolisme et à la
lipolyse
• hyperleucocytose fréquente même en l’absence d’infection
• natrémie et Kaliémie souvent normales au début.
• Seule la natrémie corrigée: Na + glycémie (mmolés/L)-5)
• Urinaires: glycosurie - cétonurie
PEC ACIDOCETOSE DIABETIQUE
• MESURES D’URGENCE
• voies veineuses: 2 bonnes voies
• oxygénation
• sonde naso-gastrique en cas de trouble de la conscience
• poche à urine pour évaluer la diurèse (qualité de la réhydratation)
monitorage cardio-respiratoire
Principes de la prise en charge d’une acidocétose :
1°Rehydratation + correction troubles ioniques
2°Insulinothérapie
3°Traitement du facteur déclenchant
REHYDRATATION INTRAVEINEUSE //2H
• Choc: 10-20 ml/kg de SSI ou LR en 20mn; répéter jusqu’à
hémodynamique stable.
• Correction de la déshydratation:
• Besoins d’entretien + déficit (en 48h)
• Glycémie > 300mg/dl ; utiliser SS 9 %
• Glycémie < 300 mg/dl ; passer au SG 5 – 10%
I. Généralités
•
Pilosité corporelle male: influence de la testostérone
•
PUBERTE NORMALE CHEZ LA FILLE: PUBARCHE selon TANNER
Puberté normale: Thélarche selon TANNER
Pathologies de la puberté
1. Absence et retard pubertaire
On parle de retard lorsque la puberté́ n’a pas débuté 2 ans après les
limites habituelles. (14 ans chez le garçon)
C’est l’absence d’augmentation des volumes testiculaires, à 13 ans et 8
mois ou de l’allongement du pénis à 15 ans, de la pilosité́ pubienne à 15
1⁄2 ANS.
a. Formes :
Retard simple: plus fréquent (ou puberté́ différée) mal toléré́
psychiquement à différents niveaux.
L’ensemble des phénomènes pubertaires est retardé́ :
• Age statural = âge osseux = développement pubertaire.
• Notion familiale fréquemment retrouvée (cas analogue dans la fratrie
ou parmi les ascendants).
• Ce retard peut être correlé à un certain degré de malnutrition ou à
certaines mauvaises conditions de vie.
• On incrimine aussi les infections chroniques, les infestations
parasitaires chroniques, intolérance au gluten à révelation tardive ou
une hypothyroïde.
Insuffisance gonadotrope hypophysaire :
• L’âge statural et l’âge osseux sont en moyenne moins retardés :
Volume testiculaire faible : <4ml. On retrouve souvent un micropénis
(taille <4,5 cm).
• Parfois le développement pubertaire des caractères sexuels secondaires
peut commencer spontanément, généralement avec retard et s’arrêter
à un stade d’évolution variable donnant un impubérisme partiel.
Etiologies :
-Hypogonadisme hypergonadotrope :
• Congénital: (syndrome Klinefelter, syndrome de dysgénésie gonadique,
anorchidie, syndrome de NOONAN) bloc de la synth. de la testost,
syndrome de l’agénésie de cellules de SERTOLI, myotonie de STEINERT .
• Acquis : castration bilatérale, traumat, ou chirurg, syndr. des testicules
rudimentaires, Orchite bilat, déficience spermatogenèse, post chimoth,
post radiothérapie.
-Hypogonadisme hypogonadotrope :
Hypothalamique : insuffisance gonodotr.sporadique familiales
insuffisance gonadique avec anosmie (syndr.Kallman) insuffisant isolée en
LH, ou en FSH? Tumeur suprasellaire, Syndrome polymalformatif,
syndrome de PRADER WILLI, de LAURENCE MOOR-BIEDL, avec ichtyose
congénitale.
- Hypophysaire : panhypopituitarisme, Tumeur hypophysaire (adénome
à prolactine), insuffisance hypophysaire en hormone de croissance,
post traumatique.
-Retard pubertaire simple (sporadique, familial +++)
- Anomalies primitives des gonades : hypogonadisme
ou hypergonadotrophique.
Clinique :
Variable selon la cause :
Parfois il existe une pilosité pubienne issue des androgènes surrénaux.
On a Soit :
▪Une anorchidie complète : peut être congénitale.
L’absence de réponse à la testostérone à la stimulation par les
gonadotrophines chorioniques permet d’affirmer le diagnostic.
dysplasie testiculaire partielle ou syndromes de testicules
rudimentaires.
Testicules très petits souvent éctopiques, pénis souvent petit dès la
naissance, un hypospadias n’est pas rare.
Tissu testiculaire anormal fait de tubes séminifères peu développés
avec fibrose interstielle et diminution des cellules de Leydig.
Castration accidentelle, chirurgie mal faite (orchidopexie bilatérale:
traitement des testicules ballants.
▪Syndrome de Klinefelter.
b. CAT :
Paraclinique :
-Rx poignet et main gauche → atlas pour l’âge osseux
-Test au ß-HCG :
• si retard simple on a une réponse >2,2ng/ml après 3 injections de
1500 U de ß HCG
• Si insuffisance gonadot → pas de réponse
-Neuroradiologie selon l’orientation étiologique pour confirmer le
diagnostic
-Caryotype
Traitement :
-Testosterone retard : 100 à 250 mg/mois (Propionate de testosterone)