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La

Concurrenc
e déloyale Par : Badreddine Jaghnane
Elidrissi
Maryam Hziz
Hajar Talbaoui
• Qu’est-ce que la concurrence
déloyale ?
• Qu’est-ce que le parasitisme ?
• Qu’est-ce que la
désorganisation ?
Plan • Quelles différences entre
dénigrement et diffamation ?
• Qu’est-ce que l'imitation ?
Qu’est-ce que la concurrence déloyale
?
• La concurrence déloyale est définie
comme un abus des pratiques
commerciales d'une société envers ses
concurrents. Aussi, l’action en
concurrence déloyale peut être introduite
par toute personne ayant un intérêt à agir,
à condition qu’il y ait un rapport
concurrentiel entre l’autre et la victime.
•Les agissements fautifs constituant cette
incorrection dans les usages commerciaux
se regroupent en quatre catégories. Il
s'agit du parasitisme, de la
désorganisation, du dénigrement et de
l'imitation.
Qu’est-ce que le parasitisme ?
• l'ensemble des comportements par lesquels un agent
économique s'immisce dans le sillage d'un autre afin de tirer
profit, sans rien dépenser, de ses efforts et de son savoir-faire.
• Le parasitisme désigne ainsi l'attitude d'une entreprise qui
utilise à son profit la notoriété d’une entreprise de renom. C'est
une conduite passive qui consiste à se positionner dans le sillage
d’un concurrent afin de tirer profit de sa notoriété et de ses
investissements, sans nécessairement rechercher de confusion
avec la marque.
• De nombreux comportements peuvent être à l’origine
d’actes de parasitismes : reprise d’argumentaires de
vente, reproduction du site internet, etc. Il est toutefois
indispensable que ces actes entretiennent la confusion
dans l’esprit des consommateurs.
Qu’est-ce que la désorganisation ?
• La désorganisation vise principalement les hypothèses de
débauchage de personnel du concurrent ou du détournement de
clientèle.
• Le débauchage de personnel est qualifié lorsqu'il existe des
manœuvres illicites. Un nouvel employeur pourrait par exemple
être jugé coupable de concurrence déloyale lorsqu'en connaissance
de cause il embauche un salarié qui est encore tenu par un contrat
comportant une clause de non-concurrence. Dans ce type
d'hypothèse, il y a manœuvres frauduleuses et le but du nouvel
employeur est de connaître les secrets de fabrication ou les
méthodes commerciales de son concurrent.
• Le débauchage de clientèle a également pour effet de
désorganiser l'entreprise. Ce peut être le fait d'un agent
économique qui, en connaissance de cause, exécute une
commande appartenant à un concurrent. Il peut aussi
approcher les clients afin qu'ils résilient leurs commandes
déjà passées auprès d'un concurrent. Par ces actions, il se
rend coupable d'agissements constitutifs de concurrence
déloyale.
Qu’est-ce que le
dénigrement ?
Quelles différences entre dénigrement et
diffamation ?
• L'action en diffamation sanctionne quant à elle les propos
ayant pour objet la personne, physique ou morale, qui
produit ou commercialise ces produits et qui sont de
nature à porter atteinte à son honneur ou à sa réputation.
• Le dénigrement est un acte de concurrence déloyale
d'origine jurisprudentielle qui se définit par le
comportement de commerçants qui jettent le discrédit sur
un concurrent, en répandant à son propos, ou au sujet de
ses produits ou services, des informations malveillantes.
Qu’est-ce que l'imitation ?
• consiste à utiliser la réputation d'un concurrent en créant une confusion
avec ce dernier dans l’esprit des clients. Le but d’une telle manœuvre est de
capter la clientèle notamment par l'utilisation du nom commercial ou de
l'enseigne. C'est une utilisation déloyale des signes distinctifs du concurrent.
• Pour que l'imitation puisse être qualifiée de concurrence déloyale, un risque
de confusion doit être expresse et les entreprises doivent être dans une
situation de concurrence. À défaut, l'imitation n'est pas caractérisée. Le
signe doit aussi revêtir un caractère distinctif, c'est-à-dire qu'il ne doit pas
être nécessaire, générique, usuel ou descriptif. Il est préférable que le signe
en cause n'assure aucun rôle d'identification à une catégorie de produits par
exemple.
• En outre, l'imitation ne doit exister qu'entre entreprises ou
professionnels de même spécialité. Les juges considèrent
qu'il ne peut y avoir confusion entre deux concurrents
exerçant dans des domaines d'activité différents.
Les pratiques
anti-
concurrentielles :
• Une pratique anticoncurrentielle
est un comportement émanant
d'une entreprise, d'un groupe
d'entreprises ou d'un commerçant,
et qui fausse, entrave ou annihile
la concurrence entre entreprises ou
Definition entre commerçants.
• Les ententes expresses ou tacites,
les conventions, les actions
concertées et les coalitions sont
interdites notamment quand elles
tendent à :
• limiter l'accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par
d'autres entreprises ;
• faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché, en
favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
• limiter ou contrôler la production, les débouchés, les investissements
ou le progrès technique ;
• répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement.
• Position dominante et dépendance économique :
• L'exploitation abusive d'une position dominante sur le marché intérieur ou une
portion substantielle de ce marché, est interdite. Et cela, qu'elle soit le fait
d'une entreprise ou d'un groupe d'entreprises.

• L'abus de position dominante peut notamment consister en ceci :


• refus de vente : il s'agit ici d'une entreprise qui refuse de vendre à une autre
entreprise ;
• ventes liées : on vend une chose à un acheteur mais, en même temps, on le force
à acheter autre chose ;
• conditions de vente discriminatoires ;
• rupture de relations commerciales établies, au seul motif que le partenaire
refuse de se soumettre à des conditions commerciales injustifiées.
• De plus, il se peut qu'une entreprise A se trouve dans un état de dépendance
économique par rapport à une entreprise ou un groupe d'entreprises B dont A
est le client ou le fournisseur. B n'a pas le droit d'exploiter abusivement cette
dépendance économique dès lors que cette exploitation abusive risque d'affecter
le fonctionnement ou la structure de la concurrence.
• L'exploitation abusive d'une dépendance économique peut notamment consister en :

• refus de vente ;
• ventes liées ;
• pratiques discriminatoires ;
• accords de gamme (les accords de gamme permettent aux grandes marques
d'imposer leurs produits aux distributeurs).
• Exemple : une entreprise signe un contrat qui fait d'elle la victime d'une pratique
anticoncurrentielle. Cette entreprise peut demander en justice l'annulation du
contrat ou de la clause anticoncurrentielle. Une clause anticoncurrentielle annulée
par la justice sera censée n'avoir jamais existé. L'entreprise sera dans son droit en
ne la respectant pas.
• Une pratique anticoncurrentielle peut être sanctionnée sur le terrain de la
responsabilité civile pour obtenir des dommages et intérêts. Depuis une ordonnance du
9 mars 2017, l'action de la victime au civil a été amplement facilitée : preuve de la faute
et du préjudice facilitée, aménagement de la prescription, dédommagement facilité par
une obligation solidaire des débiteurs, nouvelles règles d'échange de pièces
comportant des informations sensibles, etc. (articles L. 481-1 et suivants du Code de
commerce).

• Au pénal, une personne physique (un individu) qui prend frauduleusement une part
personnelle et déterminante dans la conception, l'organisation ou la mise en œuvre des
pratiques anticoncurrentielles visées par les articles L. 420-1 et L. 420-2 du Code de
commerce risque 4 ans de prison et 75 000 € d'amende (il s'agit des ententes prohibées,
de l'abus de position dominante et de l'exploitation abusive d'une dépendance
économique).
• De plus, l'Autorité de la concurrence peut ordonner aux contrevenants de mettre fin à leurs
pratiques anticoncurrentielles (article L. 464-2 du Code de commerce). Si ses injonctions ne sont
pas respectées, elle peut infliger des sanctions pécuniaires. Quand le contrevenant n'est pas une
entreprise, la sanction peut aller jusqu'à 3 millions d'euros au maximum. Pour une entreprise, la
sanction peut aller au maximum jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires mondial hors taxes, calculé
selon une certaine méthode.
• Autorisation de pratiques anticoncurrentielles dans certains cas
• Les pratiques anticoncurrentielles (ententes ou coalitions prohibées, abus de position dominante
et exploitation abusive de dépendance économique) sont autorisées dans certains cas.

• Exemple : quand les auteurs de ces pratiques peuvent prouver qu'elles assurent un progrès
économique et qu'elles réservent aux utilisateurs une partie équitable du profit qui en résulte
sans pour autant éliminer toute concurrence. Dans un tel cas, les entreprises seront exonérées
de poursuites pénales.
• Escroqueries et arnaques
• Arnaque par téléphone
• Arnaque dépannage
• tromperie sur la marchandise
• Escroquerie sur Internet

• Pratiques commerciales abusives, déloyales ou illégales


• Clause abusive
• Contrats à tacite reconduction
• Abus de position dominante
• Vente pyramidale
• Publicité trompeuse
• Publicité mensongère
• Vice du consentement
• refus de vente
•Abus de position dominante​

•Prix abusivement bas​

•Ententes​

•Abus de dépendance économique​

•Droits exclusifs d’importation ​


• Abus de position dominante
• Il s’agit de l’exploitation abusive par une ou plusieurs entreprises d’une position
dominante lorsqu’elle a pour objet ou pour effet d’empêcher, de fausser ou restreindre le jeu
de la concurrence sur un marché donné.

• Prix abusivement bas


Les offres de prix abusivement bas par rapport aux coûts de production, de
transformation et de commercialisation de l’entreprise qui les propose, constituent une
pratique anticoncurrentielle interdite par le code de commerce lorsqu’elles ont pour objet
ou peuvent avoir pour effet d'évincer ou d’empêcher d’accéder à un marché des opérateurs,
ou l’un de leurs produits ou services.

• Ententes
L'entente anticoncurrentielle se définit comme un accord ou une action concertée
(expresse ou tacite) qui a pour objet ou peut avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou
de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminé.
•Abus de dépendance économique​​

Le code de commerce prohibe au même titre que l’abus de position


dominante, l’exploitation abusive d’une dépendance économique.

• Droits exclusifs d’importation

Les accords ou pratiques ayant pour objet ou pour effet d’accorder des
droits exclusifs d’importation à une entreprise ou un groupe d’entreprises sont
prohibés sous réserve
• M e r c i p o u r v o t r e a tt e n ti o n

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