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2
MA: 0,75 kW
1922-1933
1933-1946
1912-1922
1946-1961
1961-1970
1905-1912
1970-…
3
Les machines asynchrones
4
Les machines asynchrones sont surtout utilisées
comme moteurs.
5
Constitution de la machine
asynchrone
6
Le stator
Partie fixe de la machine, est constitué de disques
en tôle magnétique portant les enroulements
chargés de magnétiser l’entrefer. L’enroulement
sous forme de bobines est réparti dans des
encoches découpées dans le circuit magnétique et
parallèles à l’axe de la machine.
7
Plaque à
bornes
Plaque
signalétique
8
9
Carcasse usinée
10
Stator avant bobinage
11
Stator après bobinage
12
13
Machine asynchrone a bagues
14
Le rotor
Rotor à cage
Le circuit du rotor est constitué de barres conductrices
régulièrement réparties entre deux couronnes métalliques formant
les extrémités, le tout rappelant la forme d’une cage d’écureuil.
Cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique
constitué de disque en tôle empilés sur l’arbre de la machine.
16
Cage d ’écureuil en aluminium moulé
17
18
Rotor en cage d ’écureuil
19
20
21
Rotor bobiné
Il comporte un enroulement bobiné à l’intérieur d’un circuit
magnétique semblable à celui du rotor à cage. Cet enroulement
est obligatoirement polyphasé, même si le moteur est
monophasé, et en pratique, toujours triphasé à couplage en
étoile. Les encoches découpées dans les tôles sont légèrement
inclinées par rapport à l’axe de la machine de façon à réduire les
variations de réluctance liées à la position angulaire rotor/stator
et certaines pertes dues aux harmoniques.
22
Rotor bobiné
Enroulement rotorique
Balais
Bagues
rhéostat
23
les 3 bagues d ’un
rotor bobiné
24
25
La plaque
signalétique
26
Plaque signalétique
27
Plaque signalétique
28
Plaque signalétique
29
Plaque signalétique
classe de l ’isolement
Service continu
30
Plaque signalétique
indice de protection IP
31
Indice de protection IP
premier chiffre = degré de protection des personnes
contre l’accès aux parties dangereuses et
la protection des matériels contre la pénétration des
corps étrangers
protection maximum = IP 66
32
Plaque signalétique
33
Plaque signalétique
IP 55 = protection
contre la pénétration
des poussières et
protection contre les jets
d ’eau
34
Plaque signalétique
35
Disposition des enroulements du stator à partir
de la plaque à bornes
plaque à bornes
lamelle de cuivre 36
Couplage en étoile
1 2 3 37
Couplage en triangle
Stator
1 2 3 38
Principe de
fonctionnement
de la machine
asynchrone
39
Stator tétrapolaire par exemple
S S
N
40
N
S S
N
41
rotor
N
S S
N
42
N
S S
N
43
N
N
S S
S
N
N
44
N
N
S S
S
N
N
45
Mise en rotation du rotor
stator
N S
S
rotor
46
Apparition des pôles dans le rotor
S S
47
N
Sur la périphérie du rotor, il y a nécessairement autant
de pôles que sur le stator ; cela résulte de leur nature :
ce sont des pôles induits
Ces pôles tournent à la même vitesse de rotation que
ceux du stator
48
Le couple électromagnétique résulte des courants
induits, et donc des variations de flux.
49
Le rotor tourne à une vitesse n < ns inférieure à celle du
champ statorique. Le rotor glisse donc par rapport à ses
propres pôles. Ce glissement provoque une perte
d ’énergie qui lui est proportionnelle.
50
VITESSE DE ROTATION
La Vitesse de rotation du champ magnétique du stator
(vitesse de synchronisme)
ns=6of/p en tr/min, p : le nombre de pair de pôles.
La pulsation du champ statorique :
s=2f en rad/sec.
La vitesse angulaire du champ statorique :
s= /p en rad/sec.
La vitesse du rotor < s
Le glissement :
g=(ns-n)/ns = (s- )/ s
51
Bilan de puissance
du moteur
asynchrone
52
PUISSANCE TRANSMISE AU
ROTOR
Un moteur asynchrone triphasé tourne à la vitesse
constante en fournissant un couple utile. Il
absorbe la puissance active P :
P = 3 UI cos
• La partie du stator qui est soumise au champ tournant est
le siège de pertes dans le fer (pfs) proportionnelles au
carré de la tension U et à la fréquence f.
• Dans les enroulements du stator, une puissance pjs est
perdue par effet joule ; comme pour toute machine
triphasée présentant une résistance R entre deux bornes
de phases statoriques :
53
Pjs = 3/2 RI 2
PUISSANCE TRANSMISE AU
ROTOR
54
COUPLE
ELECTROMAGNETIQUE
La puissance Ptr est transmise du stator vers le rotor par l’action du champ magnétique tournant statorique sur
les courants du rotor, c’est à dire par effet électromagnétique.
La puissance électromagnétique transmise au rotor est égale à :
Ptr=Cém . s
Le couple électromagnétique est donc égal à :
Cém=Ptr/s
Cém en newtons-mètres (Nm)
Ptr en watts (W)
s en rad/sec
55
BILAN DES PUISSANCES
AU ROTOR
La puissance transmise au rotor est convertie d’une
part en puissance mécanique totale PM et d’autre
part en pertes par effet joule pjr dans les
conducteurs du rotor.
56
BILAN DES PUISSANCES AU
ROTOR
PUISSANCE MECANIQUE TOTALE
En effet :
1-g = 1- (s - )/ s = /s
58
EXPRESSION DES PERTES PAR
EFFET JOULE
Pjr = g*Ptr
59
PUISSANCE UTILE DU
ROTOR
Les pertes mécaniques pm se retranchent de la puissance
mécanique PM ; la puissance utile du rotor est donc égale à :
Pu = PM – pm = Cém* - pm ou Pu=Ptr*(1-g) - pm
Cu = Pu/ en rad/sec
60
RENDEMENT DU
MOTEUR ASYNCHRONE
Puissance utile
Pu 62
Modélisation
de la machine asynchrone
- Modèle électrique -
Pour interpréter les propriétés d’un moteur asynchrone il est
possible de le représenter par un modèle électrique. Le schéma
équivalent obtenu permet ensuite de comprendre et de prévoir le
comportement du moteur dans les diverses situations.
Dans le raisonnement et dans les figures qui suivent, nous
désignons :
- par V l’une quelconque des trois tensions simples du
réseau triphasé qui alimente le moteur (V1 ou V2 ou V3) ;
- par I l’intensité du courant correspondant à la phase
considérée (I = I1 si V = V1).
63
MODELE EQUIVALENT AU
SYNCHRONISME
Un moteur asynchrone triphasé est alimenté par un
réseau triphasé. Son rotor est solidaire d’un moteur à
courant continu alimenté sous tension réglable. Ce moteur
entraîne le moteur asynchrone jusqu’à la vitesse de
synchronisme (g = 0).
On relève : V, P0, Q0, I0, cos [=(I0, V)].
i0 s
M
3~
V1 V2
V3
N Moteur à courant continu
auxiliaire 64
MODELE EQUIVALENT AU
SYNCHRONISME (suite)
65
• Pour chaque phase de la ligne triphasée d’alimentation, nous rendons
compte de cette situation par un modèle équivalent où le moteur est
assimilé à un dipôle Ds associant, en parallèle, une résistance Rm et une
réactance Xm.
0
I0r
66
MODELE EQUIVALENT AU
SYNCHRONISME (suite)
Détermination des paramètres du schéma.
P0 = pfs
V = RmI0a=XmI0r avec I0a=I0 cos0 et I0r=I0 sin0
Pfs/3 = P0/3 = Rm(I0a)2 = V2/Rm Rm = 3V2/P0
Interprétation
Le moteur absorbe une puissance totale P1 égale à la somme de la
puissance transmise au rotor Ptr, et des pertes statoriques.
En posant Pjs = 0 et en admettant que Pfs à vide sont les mêmes
qu’en charge nous pouvons écrire pour une phase :
P1/3 Ptr/3 + P0/3
Cette relation conduit à un modèle qui associe :
68
MODELE EQUIVALENT EN CHARGE suite
Un dipôle Ds qui absorbe une puissance P0/3 et rend
compte des phénomènes statoriques,
Un dipôle Dr qui absorbe une puissance Ptr/3 et traduit le
comportement du rotor pour une phase.
i1 i2
Ds Dr
Xm
r
Rm
V
l
i0
P1 = 3VI1 cos1
Ptr = 3VI2 cos2 69
Détermination de Dr
Puisque l’intensité i2 du courant qui traverse le dipôle
Dr est en retard par rapport à la tension, nous
pouvons représenter Dr comme constitué d’une
résistance r associée en série avec une inductance l.
(tan2 = l/r)
Ds Dr
r=R/g
Rm Xm
V
l
i0
72
Détermination expérimentale de Dr (suite)
Essai à rotor bloqué : g= 1
Le rotor est bloqué et est alimenté sous tension réduite (10 à
20 % de la tension nominale) de façon que le courant
appelé soit proche du courant nominal. On mesure :
l’intensité I1, la puissance active P1 et la puissance
réactive Q1.
Comme le moteur est sous tension très réduite, les pertes
dans le fer sont négligeables. Cela revient à négliger
l’intensité du courant dans le dipôle Ds ( I0 I1).
i1 i2
Ds Dr
r=R/g
Rm Xm
V
l
i0
74
Calcul de la puissance transmise
Donc :
Ptr = 3V2 * r /(r2 + l22 ) = 3V2 /l * 1 /[(r/ l)+ l /r]
Ptr 3V 2 1
Cém *
s ls R gl
gl R
En définitive on a :
1
Cém 2Cma x *
R gl
gl R 77
FONCTIONNEMENT A TENSION V ET
FREQUENCE f CONSTANTES
l
1
et Cém K
R gl
gl R
A cette valeur Rd correspond une résistance Rrd pour une phase rotorique qui doit
satisfaire la condition :
Rrd
1
k l
2
80
FONCTIONNEMENT A V/f = Cte
Expression du couple
81
Expression du couple (suite)
En définitive :
1
Cém 2Cmax *
a ns n
ns n a
82
Caractéristique couple-vitesse à V/f=cte
Cém Intérêt de ce
V2/f2 V1/f1
fonctionnement
Cmax Lorsqu’un moteur asynchrone
est alimenté de façon que le
rapport V/f soit constant, il
est possible d’obtenir un point
de fonctionnement en tout
point de la région OABC du
Cn A B plan couple vitesse.
85
CARACTERISTIQUES DE FONCTIONNEMENT
I, , g, cos
cos
I
IN
I0 g
0 PuN Pu
Remarque 1
Au démarrage, le couple moteur est dans les conditions habituelles d’utilisation, très
supérieur au couple résistant. L’accélération est donc brutale et le courant appelé est
très important.
Ce phénomène, sans inconvénient pour les petits moteurs, est inacceptable dès que
la puissance atteint quelques dizaines de kilowatts. Il est alors nécessaire de mettre
en œuvre des procédés particuliers de démarrage.
86
Remarque 2
Au cours de son utilisation, un moteur asynchrone possédant des caractéristiques
techniques nominales bien déterminées peut être chargé différemment et
fonctionner dans la gamme de charges allant de la marche à vide jusqu’à la pleine
charge. Il est donc nécessaire qu’il présente un rendement et un facteur de
puissance suffisamment élevés non seulement à charge nominale mais également
à charge partielle. Une augmentation du rendement conduit à une diminution de la
puissance active absorbée par le moteur : P= Pu/, une amélioration du facteur
de puissance entraîne une baisse de la puissance apparente S = P/cos grâce à
la diminution de la puissance réactive Q = S*sin = P*tg. Ces deux facteurs ont
pour effet une diminution du courant demandé du réseau
S P2
I1
3V 3V * * cos
ainsi que de la puissance totale des alternateurs synchrones installés dans les
centrales électriques et des pertes dans les transformateurs dans les réseaux
électriques lors du transport de l’énergie électrique, ce qui permet finalement de
réduire les frais d’exploitation du moteur.
Lorsqu’on élabore le projet d’un moteur, on choisi son rendement et son facteur de
puissance en faisant varier les dimensions et les matériaux utilisés.
87
3 MAT de 0,18 kW à 45 kW 88
FONCTIONNEMENT EN
GENERATRICE ET EN FREIN.
REVERSIBILITE
Revenons à la définition du glissement :
ns n n
g g 1
ns ns
Si 0 n ns on a alors : 1 g 0
89
REVERSIBILITE
Supposons que nous entraînons la machine à une vitesse supérieure à ns
(c’est-à-dire g 0). Le champ statorique tendra alors à ramener la vitesse
de l’arbre au synchronisme ; un fonctionnement à glissement négatif suppose
par conséquent, que la machine reçoive de l’énergie sur son axe ; la puissance
mécanique PM et le couple Cém sont donc tous deux négatifs. Si on calcule la
puissance absorbée P, on la trouve négative, car la puissance à travers
l’entrefer
Ptr = 3R2 I22/g
est négative. Il en résulte que la machine fonctionne en génératrice.
n < 0 et g > 1
Bien attendu le champ statorique tend à amener le rotor à tourner
dans son propre sens. Ainsi, avec nos notations PM doit être négative
car Cém et n sont de signe opposées : la machine reçoit de la
puissance mécanique sur son arbre.
Simultanément, Ptr est positive, puisque g est positif. Le rotor reçoit donc
à la fois de l’énergie électrique du stator et de l’énergie mécanique de
l’arbre ; le tout doit être dissipé en pertes par effet joule.
91
Cém
Cmax
-n ns +n
0
g =1 g=0
+g -g
U/ 3
U
U
U
95
Cém
couple au démarrage en
couple au démarrage en Y
ns n
96
Démarreur étoile/triangle
KM2 KM3
M
KM1
3 ~
M U m = U - U
3
Um
U
U
98
Démarrage par autotransformateur
Le moteur est alimenté pendant la phase de démarrage à
travers un autotransformateur à une ou plusieurs prises.
U Démarrage : K1 et K3
K1 fermés, K2 ouvert.
Le moteur est alimenté sous
tension réduite à travers
K2 l’autotransformateur :
AT Um < U
Um Fonctionnement normal :
K3 K1 et K2 fermés, K3 ouvert
M
3 Um = U
100
MOTEURS A ENCOCHES PROFONDES
ET MOTEURS A DOUBLE CAGE
Pour améliorer les caractéristiques de démarrage des moteurs
à cage ( augmentation de Cd ) on utilise des encoches
profondes ou des encoches à double cage au rotor.
0 ns n
Forme typique de courbe couple-vitesse
Différentes formes d’encoches
pour moteur à double cage ou à
encoches profondes 101
MOTEURS A DOUBLE CAGE
Le rotor comporte deux cages coaxiales. L’une à résistance
relativement élevée (en laiton ou en bronze), est placée près de
l’entrefer, l’autre, interne, de plus faible résistance (en cuivre), est
noyée dans le fer.
103
DEMARRAGE DES MOTEURS A
ROTOR BOBINE
104
Pour les moteurs à rotor bobiné, on a la possibilité
d’insérer, lors du démarrage, des résistances dans
le circuit rotorique à travers les bagues.
R2
R ’’2> R ’2 R ’2> R2
Cmax=Cte
0 n
106
R ’’’2
R2
Cém
R ’’’2 + R2
couple au démarrage
107 n
R ’’2
R2
Cém
R ’’2 + R2
108
n
R ’2
R2
Cém
R ’2 + R2
109 n
R2
Cém
R2
110 n
DEMARRAGE DES MOTEURS A ROTOR BOBINE
(suite)
Les moteurs à rotor bobiné peuvent être utilisés
dans des conditions de démarrage plus pénibles
que les moteurs à cage. Pourtant l’insertion du
rhéostat pour la durée du démarrage exige que
ces moteurs soient munis de bagues et de balais,
ce qui augmente leur prix et affecte leur fiabilité
de fonctionnement.
Les moteurs, pour la plupart, comportent un
dispositif permettant de mettre en court-circuit
les phases du rotor sans passer par les balais
qu’on peut relever lorsqu’ils sont devenus inutiles.
On évite ainsi l’usure des bagues et des balais
lorsque les rhéostats extérieurs ne sont pas
utilisés. 111
REGLAGE DE LA VITESSE DES
MOTEURS ASYNCHRONES
60 f
n ns (1 g ) (1 g )
p
n (n s , g)
R2
Cém
R ’’’2 + R2
couple résistant
couple au démarrage
114 n
d
Cmot - Crésist = J =0
dt
Vitesse
Ce atteinte
couple résistant
115 n
R ’’2
R2
Cém
R ’’2 + R2
couple résistant
n
116
d
Cmot - Crésist = J =0
dt
Vitesse atteinte
Cém
R ’’2 + R2
couple résistant
117 n
R ’2
R2
Cém
R ’2 + R2
0 118 n
d
Cmot - Crésist = J >0
dt
Cmot - Crésist = J = 0
Cém
R ’2 + R2
couple résistant
119 n
R2
Cém
R2
couple résistant
120 ns
d
Cmot - Crésist = J =0
dt
Cém
R ’2 + R2 R2
couple résistant
121 n
Réglage par changement de glissement
Cmax U2
122
Par variation de la tension d’alimentation
123
Réglage par changement de la vitesse du
champ magnétique
60 f
ns
p
1. Réglage par variation de la fréquence f
Ce mode de réglage est possible si le moteur est alimenté par une source
de tension dont la fréquence est variable. On utilise des alternateurs
synchrones à vitesse variable ou des convertisseurs de fréquence
statiques.
Ces moteurs sont employés dans l’industrie malgré leur coût élevé
et leur gabarit plus important que celui des moteurs à une vitesse.
125
Freinage du
moteur
asynchrone
Ici nous traiterons uniquement
des modes de freinage électrique
126
Lors de l ’arrêt d ’une machine, il est souvent nécessaire de
réduire le temps de décélération dû à la seule inertie des parties
tournantes.
127
1. Freinage par injection de courant continu
M
3 ~ M
3 ~
fonctionnement
freinage 129
Freinage par injection de courant continu
Cem
0
n
couple de freinage
130
Freinage par injection de courant continu d ’un
moteur à rotor bobiné
M M M
3 ~ 3 ~ 3 ~
fonctionnement M
3 ~
démarrage
131
freinage
2. Freinage par contre courant
132
Freinage par contre-courant d ’un moteur à rotor bobiné
M M M M
3 ~ 3 ~ 3 ~ 3 ~
fonctionnement
démarrage
133
freinage
Freinage en contre courant d ’un moteur à cage
M M
3 ~ 3 ~
Cém
couple de freinage n
135
Freinage hyper synchrone
136
Freinage hyper synchrone
Ce
Cmax
ns n
g =1 g=0
couple de freinage
138