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MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT

DES PAYS ÉMERGENTS:


COMPARAISON ENTRE LE
MAROC ET LA CHINE

REALISÉ PAR : YOU


AYMANE

HOUMMAD MOHAMMED
LARO
Probl é m at i que :

•E n q u o i r é s u l t e n t l e s f a c t e u r s
menant à la réussite des
modèles de développement
dans les pays émergents ?
Questions subsidiaires:
-Quelles sont les critères d’émergence des pays ?

-Sur quelle base s’élaborent les deux modèles de


développement du Maroc et de la Chine ?
AXE 1 : CADRE THÉORIQUE ET HISTORIQUE DES PAYS EMERGENTS ET DU MODELE DE DEVELOPPEMT

1- CADRE CONCEPTUEL ET HISTORIQUE DES PAYS EMERGENTS

2-CADRE THEORIQUE ET HISTORIQUE DU DEVELOPPEMENT

AXE 2 :MODELE DE DEVELOPPEMNT MAROCAIN ET CELUI DE LA CHINE, QUELLE APPROCHE ?

1- MODELE DE DEVELOPPEMENT MAROCAIN

2- MODELE DE DEVELOPPEMENT CHINOIS

AXE 3: ETUDE DE CAS : COMPARAISON ENTRE LES DEUX MODELES, LE MAROC ET LA CHINE
QUE E T
T H É RI
O
: C A D R E
A X E I E S PA Y S
R IQ U E D E DE
HIS T O M O D È L
E N T S E T
É M E R G T
P P E M E N
D E V E L O
PAYS EMERGENTS

Définition

Les pays émergents sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des
pays développés, mais qui vivent une croissance économique rapide, et dont le
niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays
développés
HISTORIQUE

Le concept de pays émergents est né dans les années 1980s avec le développement des
marchés boursiers dans les pays en développement. Le premier à utiliser le terme
« émergent » est Antoine van Agtmael, économiste néerlandais à la Société financière
internationale en 1981 pour parler de pays en développement offrant des opportunités pour
les investisseurs.
Place dans l'économie mondiale

Les pays émergents dans leur ensemble connaissent un accroissement de leur revenu par habitant
et donc de l'augmentation de leur part dans le revenu mondial. Ils se caractérisent par leur
intégration rapide à l'économie mondiale d'un point de vue commercial (exportations importantes)
et financier (ouverture des marchés financiers aux capitaux extérieurs). Ainsi, ces pays investissent
de plus en plus à l'étranger : 117 milliards de dollars en 2005, soit 17 % du total mondial contre 10 %
en 1982
MODELE DE DEVELOPPEMENT

Approche historique du concept de développement

Les deux premières théories du développement : 1950-1975

-Théorie de la modernisation: à cause d’un problème culturel. La mentalité traditionnelle, les coutumes culturelles
résistent à la pénétration de la modernité (conception du monde, modes d’organisations et de vie, technologie…).Donc
cette théorie définit le développement comme un passage progressif et contrôlé de la société traditionnelle à la société
moderne.

-Théorie de la révolution (dépendance) à cause d’un problème politique. Le pillage systématique des richesses
nationales par l’impérialisme (économique, politique et idéologique), avec la coopération des classes dominantes
internes cela a donné une autre définition au développement qui est un processus de libération nationale (contre
l’impérialisme) et social (contre les classes dominantes internes).
MODELE DE DEVELOPPEMENT

Les théories actuelles :(1975-2010)


-Théorie de la compétition à cause d’un problème économique. La rationalité
économique fonctionne mal à cause des interférences néfastes de la logique
politique et bureaucratique des Etats ce qui a donné une nouvelle définition au
concept de développement : Le développement est un processus
d’accumulation de richesses, qui résulte du fonctionnement du marché libre.
-Théorie de la démocratie à cause d’un problème social et écologique. Le
modèle compétitif détruit la solidarité sociale (inégalités croissantes, carences
démocratiques, logique de consommation) et l’environnement (logique de
profit) .Cette théorie définit le développement comme un processus qui
dépend avant tout de la démocratisation politique et sociale de la collectivité.
MODELE DE DEVELOPPEMENT

Caractéristiques du modèle de développement

Cinq éléments permettent de caractériser les modèles de développement :

 Alliance des acteurs sociaux pour former un bloc social

 le mode de régulation et les formes de gouvernance, entre autres la place


respective du marché de l’É tat et de la société civile

 le système de production (les formes de l’organisation du travail, les rapports


entre les entreprises, les politiques industrielles et économiques)

 le système des services publics, la redistribution et l’organisation des services 


les politiques d’insertion dans l’économie mondiale.
L E D E
: M O D E
A X E 2 M N T
L O P P E UI DE
DE V E T C E L
A IN E
A R O C E L L E
M E , Q U
C H IN
LA H E ?
P P R O C
A
Les critères de l’émergence en Afrique
Situation des pays Africains face à l’émergence :
Le Maroc: un pays émergent en Afrique.

En 2017, le Maroc réalise une performance relativement


satisfaisante, concernant l’indice synthétique d’émergence
économique (ISEME), avec un score de 0,55 sur 1. Il se classe
au 2ème rang africain, derrière l’Afrique du Sud et devant
l’Egypte, et au 32ème rang mondial, sur un total de 104 pays.
Le Maroc: un pays émergent en Afrique.

Le Maroc a fortement renforcé sa présence sur les marchés


mondiaux de la manufacture à technologie d’intensité
moyenne, tout en diversifiant ses produits d’exportations, dans
le cadre de sa stratégie de promotion de nouveaux métiers
mondiaux (aéronautique et automobile, par exemple) et de
consolidation des métiers traditionnels (comme l’engrais
phosphaté).
Le Maroc: un pays émergent en Afrique.

le Maroc s’est intégré dans son environnement régional africain, en


développant les liaisons routières, ferroviaires et maritimes avec les
pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest africains, en concluant des
accords commerciaux et d’investissement avec les différentes
communautés économiques régionales africaines (notamment la
CEDEAO et la CEEAC ), ainsi le Maroc a mis en place des incitations
fortes destinées à favoriser et à accompagner le déploiement des
entreprises agricoles, industrielles et de services marocaines sur le
continent africain.
Et maintenant… C’est
quoi son modèle de
développement ?
OBJECTIFS DE
DEVELOPPEMENT

MODÈLE DE
DÉVELOPPEMEN Freins AU
DEVELOPPEMEN
T

T AU MAROC
CLEFS POUR LA
REALISATION DU
DEVELOPPEMEN
T
Am bi t i on
pour l e
M aroc à
hor i z on
2035
Objectifs du développement au Maroc :
Un Maroc Prospère, qui crée des richesses et des emplois de qualité à la
hauteur de son potentiel

Un Maroc des Compétences, où tous les citoyens disposent des


capacités et jouissent du bien-être leur permettant de prendre en main
leur projet de vie et de contribuer à la création de valeur

Un Maroc Inclusif, qui offre opportunités et protection à tous et où le


lien social est consolidé

Un Maroc Durable, où les ressources sont préservées, dans tous les


territoires :

Un Maroc Audacieux, leader régional dans des domaines d’avenir ciblés.


Attaché à son ouverture sur le monde, et confiant en ses capacités à
consolider son rayonnement régional par l’excellence
Freins Du Développement Au Maroc :
L’absence d’une vision stratégique globale et À long terme, partagée et par tous les acteurs de la
gouvernance publique

La lenteur de la transformation structurelle de l’économie freinée par la faible


ouverture sur de nouveaux acteurs innovants et compétitifs

Les capacités limitées du secteur public en matière de conception et de mise en œuvre


des politiques publiques et de services publics accessibles et de qualité dans les domaines
essentiels À la vie quotidienne et au bien-être des citoyens.

Un sentiment d’insécurité et d’imprévisibilité qui limite les initiatives


Clefs pour réussir le développement au Maroc :

Approche Résultats et Impact Citoyen

L’impact concret sur la vie du citoyen et


l’obligation de résultats doivent devenir les
critères premiers de pertinence des stratégies,
des politiques publiques et des projets de
développement pour tous les acteurs
(centralité du citoyen), et de responsabilisation
des acteurs
Approche systémique et partenariale

Ce principe invite à une approche


systémique et partenariale, qui intègre la
complexité et l’interdépendance
croissante des problématiques et
décloisonne les silos pour laisser émerger
tous les potentiels par la Co-construction
Renforcement des capacités

Le troisième principe, condition


indispensable à la réalisation de tous
les autres, est d’œuvrer au
développement et au renforcement des
capacités propres et organisationnelles
de tous les acteurs, y compris l’Etat
Subsidiarité des territoires

Le quatrième principe est de renforcer


la subsidiarité, notamment dans les
territoires : la réduction des disparités
spatiales, la pertinence des politiques
publiques, ainsi que le souci de
durabilité et de résilience
Soutenabilité et efficience

Le cinquième principe est


l’intégration systématique dans
l’action des acteurs de la
soutenabilité des ressources et
l’efficience des choix de
développement.
INDICATEURS DE RESULTATS DU NOUVEAU MODELE DE
DEVELOPPEMENT
MODÈLE DE
DEVELOPPEMENT
DE LA CHINE
Le modèle de développement de la chine :

La période de 1950 jusqu’à 1978 sous le régime de mao Zedong :

La construction socialiste du pays avec le partage forcé des terres :


La population est mobilisée de manière incroyable : les comités du Parti
parcourent la campagne, contraignent les gens à manifester leur enthousiasme et
à offrir aux coopératives une partie de leurs outils de travail. De grands travaux
sont lancés, de petites usines apparaissent dans les campagnes. C'est la fin du
petit capitalisme rural (à chacun son lopin de terre)
La création des communes populaires :
regroupe les paysans d'une centaine de coopératives , des coopératives socialistes , dans les zones rurales de
juillet 1958 , où le premier objectif était d'allier les réussites des coopératives socialistes, agricoles, au besoin de
développement de l'industrie chinoise.

La collectivisation de l’agriculture :
Un monopole étatique du commerce des céréales est instauré dans le but de préparer les paysans à la
collectivisation, Les terres seront mises en commun au sein de coopératives de production instituées à partir de
1954 : 400 000 de ces coopératives regroupent déjà 15 % de la population à la fin de 1955
Mao décide d'accélérer le processus de manière à ce que 70 % des foyers paysans se trouvent en coopératives pour
1956.
La nationalisation des entreprises et l’industrialisation du pays :
-Les grands principes qui sous-tendent la politique industrielle durant cette période demeurent fondés sur
une vision fonctionnelle, productiviste et centralisée de l’économie.

-La stratégie retenue par l’État chinois est très volontariste. L’État est au centre de toutes les décisions et
il intervient directement dans les entreprises via la courroie de transmission de la propriété publique et de
la planification.

-Les firmes récipiendaires de l’aide de l’État sont toutes des grandes entreprises d’État dites « de
l’ossature » du système industriel (gugan qiye). Les petites et moyennes entreprises sont, a fortiori celles
qui vont se développer hors du secteur d’État, totalement ignorées par la politique industrielle.

-La politique industrielle est largement contrôlée par la puissante Commission d’État au plan et les
ministères centraux qui chapeautent les différents secteurs industriels. Ces institutions sont l’incarnation
du système planifié et centralisé de type soviétique. Elles déterminent les secteurs et les entreprises
prioritaires, et le volume des investissements dans le cadre des plans quinquennaux.
L’éducation des masses se met en place avec 9 ans d’école obligatoire pour
tous :
Tout citoyen a l'obligation d'aller à l'école sur une durée minimale de neuf ans (instruction
théoriquement gratuite et obligatoire de neuf ans mise en place par le gouvernement). De manière
générale, la scolarité est donc obligatoire de 6 à 15 ans.

Les médecins aux pieds nus de mao s’installent dans les compagnes :
Les médecins aux pieds nus sont des agriculteurs de la République populaire de Chine qui recevaient
une formation médicale et paramédicale minimale (environ 6 mois) en plus des
médecines traditionnelles afin d'exercer dans les villages.
Le contrat social :
La protection sociale sous Mao se scinde en deux éléments : le premier correspond à un système de Sécurité
sociale s’adressant uniquement aux urbains ; le second, relevant de l’aide sociale est surtout destiné aux
ruraux et aux populations démunies ; des services sociaux et des services d’entraide communautaire sont
également organisés.

L’emploi pour tous et du << bol de riz en fer >> :


la politique du « bol à riz en fer » correspond à un système de Sécurité sociale étendu, il couvre trois autres
bols : la « chaise en fer », représentant la garantie d’une place à vie pour les employés du gouvernement et des
travailleurs statutaires ; « le bol à riz en fer » lui-même, qui est la garantie d’un emploi à vie ; et enfin « le
salaire en fer », qui augmente avec l’ancienneté et qui n’est relié ni à la compétence, ni aux résultats.
La transition vers l’économie de marché (1979-2015)

1) Les premières réformes avaient eu lieu à la campagne. En attribuant les droits d’exploitation des terres agricoles à
chaque famille et en les autorisant à vendre leur excédent de production .

L’ouverture à l’international avait donné un coup d’accélérateur à l’économie chinoise. L’amélioration des relations sino-
américaines dans un contexte géopolitique opposant les Etats-Unis et l’Union soviétique avait sans aucun doute favorisé
cette ouverture en permettant à la Chine d’accéder aux marchés occidentaux avec des tarifs douaniers bas.

2) La Chine attirait d’abord les capitaux étrangers dans les secteurs à forte main d’œuvre où la Chine avait un avantage
comparatif évident.

Les IDE permettaient aux entreprises chinoises d’accéder plus rapidement aux technologies plus avancées ainsi qu’aux
nouveaux produits, designs et méthodes de gestion et de commercialisation .

Pour accélérer ce processus, la Chine avait créé des zones économiques spéciales dotées des conditions très favorables
pour les IDE.

une stratégie de développement basée sur des avantages comparatifs et tirant profit du retard technologique accumulé, la
Chine avait réalisé une croissance très rapide tout en maintenant la stabilité sociale
Deng Xiaoping, à l’âge de 88 ans et à la retraite depuis 1989, prononçait dans le Sud de la Chine des discours
annonçant la poursuite et l’approfondissement des réformes et indiquait clairement que l’ouverture économique ne
ferait pas marche arrière . Ces discours avaient stimulé les initiatives des réformateurs et rassuré les investisseurs
étrangers .
Les réformes les plus significatives suite aux discours de Deng étaient :

- Suppression de la planification socialiste et libéralisation des prix : Cette réforme comportait un risque
politique car elle induisait une forte inflation étant donnée la grande divergence entre les prix fixes dans le cadre
du plan et les prix du marché ;
- Développement des marchés financiers (obligations, actions et matières premières) ;
- Privatisation des entreprises publiques de petites et moyennes tailles qui n’étaient pas prioritaires ;
- La mise en œuvre des mesures pour accéder à l’OMC (adhésion effective fin 2001) et la libéralisation du
marché intérieur pour les investisseurs étrangers.
- Une plus grande flexibilité pour le régime de change et la réévaluation du yuan, la monnaie chinoise, au
milieu des années 2000 ;
- Une hausse importante des dépenses dans l’éducation et la R&D.
Les limites de la puissance chinoise :
De nombreux obstacles freinent le plein développement de la Chine :

1. Le fardeau ou poids démographique :


• La population qui s’accroît chaque année en dépit des politiques antinatalistes qui pèse sur le
développement du pays : des personnes à nourrir, à loger, à soigner, à éduquer, à former et à employer.
• Exode rural massif et croissance urbaine non maîtrisée
• Accroissement des inégalités, misère (46,7% de la population vivent avec moins de 2 dollars par jour)

2. De nombreuses calamités naturelles


• Mauvaise répartition et irrégularité des précipitations d’une année à une autre (le Nord et le Nord –
ouest sont arides ; typhons sur les côtes du Sud)..
• Dégradation des sols (érosion, déboisement).
• Fréquence des tremblements de terre
La lutte contre ces fléaux est difficile
3. Des problèmes politiques et économiques :
• Sur le plan politique : Le poids des guerres (contre le Japon, guerre civile), un régime politique resté dictatorial

(en 1989 mouvement des étudiants écrasé sans pitié), une politique extérieur coûteuse pendant la Guerre froide

(soutien aux mouvements communistes surtout en Asie).

• Sur le plan économique : Déséquilibre croissant entre la façade maritime et l’intérieur, les IDE (Investissement

direct à l’étranger) et l’essor du commerce extérieur ne profitent qu’aux provinces côtières.


AXE III: ETUDE DE CAS
: COMAPRAISON
ENTRE LE MODELE DE
DEVELOPPEMENT
MAROCAIN ET CELUI
La politique économique de l’Etat

Chine :
La politique économique de l’Etat est une politique socialiste de marché c’est à dire
que l’économie marche sur de pieds le libéralisme économique et le contrôle
politique autoritaire (Les libertés économiques (libre-échange, liberté
d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) sont nécessaires au
bon fonctionnement de l'économie et que l'intervention de l'État doit y être aussi
limitée que possible).
Maroc :
La politique économique du Maroc est une politique socialiste et démocratique
c'est-à-dire que le Maroc converge vers la libéralisation de son économie mais le
problème qui s existe est que non pas l’état qui gère son économie mais le pouvoir
exécutif est partagé entre le gouvernement, le pouvoir législatif ainsi les chambres
du parlement, représentants et les conseillers
Economie :

Chine :
La Chine a enregistré des hausses de productivité spectaculaires au cours des
dernières décennies. Au départ, cette hausse de la productivité était portée par le
secteur agricole qui représente seulement 20% du territoire chinois. Mais dans ces
dernières années son économie s’est basée sur l’industrie manufacturière qui
représente 75% ce qui lui a permet d’être une forte puissance économique.

Maroc :
L’économie du Maroc se base sur les industries primaires qui sont liées à
l'extraction des ressources de la terre et à l'agriculture. L’agriculture génère environ
14 % du produit intérieur brut
-La croissance au Maroc est fortement dépendante des exportations de matières
premières et de produits de base
-La majeure partie de la population travaille encore dans l’agriculture
-Le secteur de service se limite surtout à des activités à faible productivité comme la production
et le commerce informels.
Pauvreté :

La Chine :
s’est engagée à éradiquer la pauvreté depuis l'adoption de la réforme et de
la politique d'ouverture. Elle a progressivement ajusté ses objectifs de réduction de la
pauvreté en fonction du développement économique et a mis en place des agences
spéciales pour normaliser et institutionnaliser les tâches de réduction de la pauvreté. A
la fin de 2019 la proportion de personnes pauvres est passée de 97,5 % à 0,6 % au
cours de cette période.

Le Maroc :
Malgré les stratégies élaborer par l’Etat marocaine pour lutter contre la
pauvreté, le Maroc reste confronté à un niveau élevé de pauvreté subjective, surtout
dans les zones rurales. ... Globalement, 39,3 % des ménages considèrent que
la pauvreté a augmenté tandis que 63,9 % estiment que les inégalités se sont creusées.
Éducation :

La Chine :
A développé un capital humain considérable. Le nombre moyen d’années
de scolarité des adultes chinois (15 ans et plus) a quintuplé entre 1950 et 2015, passant
de 1,5 à 7,5 ainsi 40 % de tous les diplômes universitaires de la chine sont attribués en
sciences, technologies, ingénierie et mathématiques.

Le Maroc :
Le capital humain au Maroc, en se basant sur les années de scolarité durant
la même période, on constate que celles-ci ont quadruplé en moyenne, passant de 1,3 à
5,2. Les écarts deviennent toutefois plus prononcés quand nous analysons la qualité de
la scolarité Donc le Maroc a besoin de diplômés qualifiés pour remonter la chaîne de
valeur et réaliser des gains de productivité cruciaux.
Santé :

La Chine :
A démontré, des décennies durant, son engagement à élargir l’accès à la
santé, en commençant dans les années 1950 par le système de santé coopératif et ce
qu’on appelait alors « les médecins aux pieds nus ». Ces programmes offrent de
précieux enseignements sur la façon de fournir des soins de santé dans des zones
rurales souffrant de l’insuffisance des services de santé.

Maroc :
Le Maroc a adopté une série des solutions créatives pour accroître l’accès à des soins de
santé de qualité mais les résultats restent faibles
Capital physique :

La Chine :
a également investi lourdement dans le capital physique. Environ deux
tiers de ses routes sont revêtues.

Maroc :
un des principaux obstacles à la croissance au Maroc est le manque de capital
physique. Il est très difficile de promouvoir des industries ou même un secteur
agricole plus rentables et à plus forte valeur ajoutée sans accès aux routes et à
l’électricité
Épargne :

Chine :
Une grande partie des investissements qui ont porté la croissance
exceptionnelle de la Chine ont été favorisés par des taux d’épargne extrêmement
élevés, une partie de l’épargne importante de la Chine provient des entreprises :
l’accroissement de leur rentabilité et leur accès limité au financement bancaire les ont
encouragées à constituer une épargne pour financer leurs propres investissement.

Maroc :
Le taux d’épargne marocain est très faible car la croissance est largement
soutenue par les matières premières, dont les prix peuvent fluctuer grandement
Les dettes publiques :

La chine n’a pas basé sur les dettes publiques données par le fonds monétaire
international FMI ou la Banque mondiale BM et elle créer ses propres locaux à travers
ses propres ressources.

Le Maroc est en contraire il est basé les prêts donner par le fonds monétaire
internationale et la banque mondiale est dernièrement à cause de la pandémie de
covid-19 la banque mondiale prête au Maroc 400 dollars, et cela pour accompagner les
familles pauvres face à la percussion de corona pour acheter les matérielles nécessaire
aux hôpitaux, donc en 2020 la dette public du Maroc connaitre une augmentation
remarquable en raison de la pandémie ce qui va laisser l’économie Marocaine
contracter de 7% cette année.
Le chômage :

Malgré que la chine est le centre de la pandémie le taux de chômage reste presque
stable entre le mois juin de l’année 2020 5,8% et le mois juillet 5,7% avec une
contraction de 0 ,1%, malgré les difficultés, les obstacles , et les crises auxquels la
chine a été confrontée en 2020 ce pays maintient le taux de chômage en baisse et dans
2020 au total,10,99 millions d’emplois urbains ont été créer au cours de ces premiers
mois de 2020 en monte de 2,32 millions par rapports à la même période de l’année
dernière indiquer le BES.

Mais au Maroc le chômage connue un ralentissement et cette année notre pays est
caractériser par un sous-emploi, cette hausse étant le résultat d’une augmentation de
276000 chômeurs en milieu urbain et de 92000 en milieu rural est le taux de chômage
est s’accrue de 10%
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