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Cours D'hematologie Generale l2 BM - Copie
Cours D'hematologie Generale l2 BM - Copie
L2 BM
CMI: 40H
TP : 10H
TD: 10H
• INTRODUCTION
• Chap I. L’ HEMATOPOIESE
L’hématologie expérimentale
• L’hématologie clinique :
•
• Pour un homme la moyenne est de 75 ml/kg.
• La densité(masse volumique) est de 1,06,
• un homme de 70kg possède environ 5 litres
de sang
• La vitesse de circulation sanguine dépend
surtout des besoins tissulaires en O2
Fond (partie inférieure) Culot globulaire (GR ayant Caillot (GR emmaillotés dans
sédimenté) un réseau de fibrine)
Image composition du sang
CHAPITRE I. HEMATOPOIESE
• Sous-lignée érythrocytaire
Proé rythroblaste ,
Erythroblaste basophile ,
R é ticulocyte s,
GR .
• Hémocytoblaste : ce dernier donne
naissance au proérythroblaste qui a
une dimension 20 à 25 M, son noyau
est petit et dense ainsi que son
cytoplasme à une couleur rouge suite
à la présence de l’hémoglobine.
Celui-ci donne naissance à l’érythroblaste qui
à son tour donne les Réticulocytes qui sont des
GR immatures(jeunes).
Promyélocyte
Myélocyte
Métamyélocyte
Granulocytes
Neutrophile
Eosinophile
Basophile
Caractéristiques des granulocytes
NEUTROPHILES EOSINOPHILES BASOPHILES
basophile.
lymphocytes.
Modèle simplifié de
l'hématopoïèse
CHAPITRE II : IMMUNO-HEMATOLOGIE
B 3 D galactosyltransférase Gal
H 2 L fucosyltransférase Fuc
Se 2 L fucosyltransférase Fuc
Le 4 L fucosyltransférase Fuc
• Certains sujets A2 ou A2B peuvent avoir des
anticorps anti-A1 dans leur plasma.
• C'est donc que l'antigène A1 possède un déterminant
antigénique supplémentaire par rapport à A2
• Génétique du système ABO :
– Transmission selon les lois de Mendel
• A et B sont codominants
• O est récessif
• A1 est dominant sur A2 (et tous les groupes A faibles)
• Ex : Un papa du groupe A peut se
marier à une femme du groupe O et
voici la probabilité des groupes
sanguins des enfants.
Parents
• Phénotypes
• Génotypes
• Génotypes
• Phénotypes
Enfants
2. Anticorps
B B BB et BO
AB AB A1B et A2B
O O OO
Les groupes sanguins ABO & associés
- Le système ABO
- Le système -Rh
- Le système –P
- Le système Lewis
- Le système Luthéran
- Le système MNSS
- Le système I et i
- Le système Kidd
- Le système Kell
- Le système Diego
Groupe A Antigènes sur les Anticorps dans les Fréquence de la population Fréquence de la population
GR sérums africaine blanche
Groupe AB A&B - 3% 3%
– Hétéro-anticorps
– Auto-anticorps
• Les anticorps immuns sont irréguliers. Il s'agit d'Ig
G, qui peuvent apparaître après grossesse ou
transfusion non- isogroupe compatible, mais
parfois aussi après certaines vaccinations.
• Ils sont impliqués dans certaines maladies
hémolytiques du nouveau-né, et dans certains
accidents après transfusion de plasma.
• La réglementation transfusionnelle impose la
recherche de ces anticorps immuns sur chaque
don, en particulier O
(on parle de "donneurs universels dangereux").
La mention suivante est alors apposée sur la poche
"à réserver strictement à une transfusion
isogroupe".
• A1, A2 et autres phénotypes faibles :
– L’anti-A des sujets B contient deux anticorps :
• Un qui agglutine les GR de 100% des sujets A
• Un qui n’agglutine les GR que de 80% des
individus A = sujets A1
• Les 20% restants = A2
– Différences entre A1 et A2
• Quantitative
• Qualitative A1 A2
A1, A2 et autres phénotypes faibles
Règle de compatibilité
• Dans la mesure du possible, on transfuse toujours
en isogroupe (sang du même groupe).
• Ne jamais transfuser les GR portant l’antigène
correspondant à l’anticorps présent dans la
circulation du receveur c'est-à-dire du groupe A
ne peut pas donner du sang à celui du groupe B.
• Le principe, défini par OTTEMBERG en 1911,
consiste à ne pas introduire un antigène chez
un receveur qui a l'anticorps correspondant
dans son plasma
• Les règles de transfusion ne sont pas valables
pour le sang total raison pour laquelle on dit
que quelqu’un du groupe O est un faux
donneur universel. Ceci car dans son sang il a
des anti-A et des anti-B qui sont abondants
dans le plasma
Regles transfusionnelles(suite)
Transfusion de culots globulaires ou de
plaquettes concentrées
Donneur universel: AB
Receveur universel: O
• Pour la transfusion du GR concentré c'est-à-
dire le sang total séparé du plasma, le
donneur universel est quelqu’un du groupe O
et le receveur universel est du groupe AB.
Contrôle de qualité du groupe sanguin ABO
A + - + - +
B - + - + -
AB + + + - -
O - - - + +
• Légende :
• + : Agglutination
• - : Absence d’agglutination
• Pour la méthode de Simonin, on recherche les
anticorps dans le sérum par les GR
• Pour la méthode de Beth Vincent, on
recherche les antigènes sur les GR
Le groupe rhésus (Rh) et collègues
• Le système Rhésus ou RH, le deuxième en termes
d'importance transfusionnelle, a été découvert en 1940
par LANDSTEINER et WIENNER.
• Il est plus complexe que le système ABO et est impliqué
dans trois domaines : incidents transfusionnels, maladie
hémolytique du nouveau-né et anémies hémolytiques
auto-immunes.
• Le groupe Rh et collègues sont des groupes
sanguins qui ne possèdent pas d’AC naturels,
les Anticorps dirigés contre ce système sont
des Anti-corps immuns de nature IgG actif à
37°C.
• Ces Ac sont Incomplets car ils n’agglutinent
pas spontanément en milieu salin.
• Ces anticorps apparaissent suite à des
transfusions sanguines ou à des grossesses.
• Ils sont toujours dangereux du point de vue
transfusionnel.
Le groupe Rh et collègues sont les
suivants :
• Groupe Rh
• Groupe Kell
• Groupe Duffy
• Groupe Kidd
• Groupe MNss
• Le système RH comprend 47 antigènes, qui
n'ont pas tous la même immunogénicité, donc
la même importance transfusionnelle ou
obstétricale (Tableau )
Groupe Rh ou système Rhésus
- Substances s/endothéliales
- Collagènes Activation Fact. X II
Activation
Fact. X I
Activation
Fact. IX
PL
Ca2+
Fact VIII
Fact.X
Proth rombin e Th rombin e
Caillots stable s
Voies extrinsèque
Libé ration
Cellule endothéliales
endommagés Thromboplastine tissulaire
Plaie
Activation
Fact VII
Fact V
Prothrombine Thrombine
Fibrinogè ne Fibrine
Caillot stable
•Pour la voie intrinsèque, l’initiation de
cette voie est déclenchée par l’articulation du
fact XIIa s/endothéliales et les gènes.
I Fibrinogène -
IV Ca2+ -
V Proaccéllérine -
VII Proconvertine -
Plaie
Voie extrinsèque
Tissu
Thromboplastine
Fibrinogène Fibrine
Caillot stable
MALADIES DE LA COAGULATION
• a. Anomalies du nombre
• Une diminution du nombre des GR est
toujours pathologique. Cette diminution s’observe
dans beaucoup de formes d’anémies.
• L’anémie se définie comme étant une
diminution du taux de l’Hémoglobine
par rapport à la normale et une
diminution de la capacité de transport
de l’oxygène du sang.
• En cas d’anémie, Hb est en dessous
de :
13g/dl pour l’homme
12g/dl pour la femme
11g/dl pour la femme enceinte.
• En effet, dans certaines anémies
(microcytaires ou macrocytaires) on
peut observer une dissociation.
•Une augmentation de nombre des
GR s’observe dans la polyglobulie où
elle coexiste d’ailleurs avec une
augmentation du taux l’Hb et de
l’Hématocrite.
Anémies < GR < Polyglobulies
a.Anomalie en nombre
• Une diminution de nombre des
plaquettes en dessous de
150000/mm3 est appelée
thrombocytopenie.
•
• Etant donné le rôle important des
plaquettes dans l’hémostase, une
diminution importante de leur nombre
se traduira par une tendance au
saignement cutané et aux
hémorragies des muqueuses.
• Une augmentation du nombre des
plaquettes au-delà de 450000/mm3
est appelée hyperthrombocytose.
Une hyperthrombocytose importante
peut entrainer une thrombose
artérielle et veineuse.
• Suite à l’hyperthrombocytose on peut
observer les accidents hémorragiques.
b. Anomalie de la taille
• a. Anomalies de nombre
• Physiologiquement, le nourrisson et
jeune enfants ayant une semaine à 5
ans présentent une hyperleucocytose
lympocytaire.
Du point de vue réactionnel
• Labo :
• hyper bilirubinémie indirecte;
• Réticulocytes augmentés
• Hyperplasie médullaire
• Test de coombs positif
C.Anémies dans les maladies chroniques
VGM>98fl
CCMHb>36%
•
.Anémies hémolytiques
o Incompatibilité transfusionnelle
o Septicémie, paludisme
o Urémie
o Morsure de serpent, intoxications
o Sensibilisation médicamenteuse ou
végétale.
Clinique commune aux anémies
1.Pâleur, observée au niveau de la peau et des
muqueuses;
2.Signes cardio-respiratoires :
o Dyspnée d’effort, parfois au repos
o Polypnée par hyperventillation pulmonaire
o Tachycardie avec parfois palpitations,
3. Signes neurocirculatoires :
o Fatigue inhabituelle, somnolence
o Vertiges, étourdissement parfois syncope
o Frilosité anormale. (sensibilité au froid)
4. Signes digestifs
Inappétence, perversion de l’appétit
notamment géophagie
Nausées, dyspepsie
Douleurs abdominales, parfois subictère
Constipation ou même diarrhée
5. Symptômes génitaux
o Aménorrhée, ménorragie chez la femme
o Perte de libido et impuissance chez
l’homme.
• On peut aussi classer les anémies
différemment.
• On distingue deux grands types d’anémies
: les anémies centrales et les anémies
périphériques :
Les anémies centrales :
• ou anémies de production, ou anémies
médullaires Elles peuvent être dues à :
• Une anomalie de la structure de la moelle
osseuse (myélofibrose par exemple)
• Une disparition des cellules souches de la
moelle osseuse (aplasie médullaire
toxique par exemple)
• Un envahissement de la moelle osseuse
• Une stimulation hormonale diminuée (déficit en
érythropoïétine)
• Un manque de matière première : fer, vitamine B12,
acide folique
• Un « dysfonctionnement des érythroblastes » : anémies
réfractaires (myélodysplasies)
• Une production d’inhibiteur(s) de l’érythropoïèse (TNF
dans les inflammations).
• Toutes ces anémies ont un signe biologique en
commun :
• un chiffre de réticulocytes bas, inférieur à la
normale
• Elles sont dites arégénératives.
Les anémies périphériques :
• Ici, la production médullaire est normale, voire
augmentée. Il en existe trois types :
• Les pertes sanguines aiguës,(ex. les hémorragies
digestives)
• Les hémolyses pathologiques, destruction trop
précoce des hématies dans l’organisme
• Les régénérations après anémie centrale
(chimiothérapie par exemple)
Causes de l’hémolyse
sanguin.
2,8l.
• Classification des causes de la
polyglobulie :
- La polyglobulie vraie
- La polyglobulie secondaire
•
La pseudo polyglobulie ou polyglobulie relative