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Etape I

•Nom et Prénom de l'auteur : Jane Méjias, professeur agrégée de sciences économiques et sociales,
responsable de la filière SES à l'IUFM de Lyon.
•Titre du livre: « Sexe et société »
•Editeur, collection , nombre de pages : L'éditeur est Yasmine Bonhomme, l'édition est Bréal la
collection est Thèmes & Débats sociologie. Ce livre comporte 128 pages.
•Année d'édition : Septembre 2005
•ISBN : 25581

Etape II

1) mots clés : genre, sexe, homme, femme, parents, socialisation, école, travail, lois, féminisme
2) Selon mon avis, le livre est fait pour des élèves de ES de première et plus car ce livre comporte
certaines démarches sociologiques ainsi que beaucoup de définitions que l'on ne voit qu'à partir de
cette classe
•Le Chapitre « Qu'est ce que la sociologie, La socialisation et La culture » peuvent parfaitement
être enrichis par la lecture de ce livre notamment les deux derniers cités car il est beaucoup question
de socialisation et de normes, valeurs, rôles propres à la culture.
•Les notions du programme qui sont définies et précisées dans le livre sont le terme de rôle, de
socialisation, de valeur et de norme.
•Ce livre est surtout convenu pour les élèves en première ES car il reprend les notions des chapitres
de sociologies étudiés en classe même si à la fin le livre nous est plus étranger car il demande plus
de connaissance, de culture générale que l'on peut néanmoins déjà avoir en première car cela ne
relève pas de chapitres étudiés.

3) Pour moi ce livre apporte diverses choses :


- la majorité du livre reformule nos cours de sociologie en nous permettant d'avoir plus d'exemples
et donc que nos leçons soient plus explicites et qu'on puissent les appliquer quand la vie de tous les
jours
- C'est un enrichissement du cours de sociologie notamment avec les démarches théoriques malgré
qu'elles ne soient pas forcément autant expliquées que dans les cours mais il y a par exemple la
démarche déterministe de Durkheim et la démarche de Bourdieu.
- C'est aussi une enquête qui a pour intérêt d'illustrer les cours et de montrer l'intérêt des démarches
étudiées en analysant un cas particulier : l'évolution du mot genre des sociétés pré modernes aux
sociétés actuelles.
- Pour finir, c'est un apport culturel, un plus dans notre bibliothèque cervicale du moins
personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce livre car il m'a malgré nos cours de sociologie appris
encore plus de choses en me donnant des exemples, des noms de sociologues qui se penchent sur le
sujet de mon livre, des évènements qui font que si et pas cela etc...

Etape III

1) * Le mot « genre » qui est au début un mot américain apparaît peu à peu en France et va
permettre aux sociologues de faire la part entre le sexe social et le sexe biologique qui sont
maintenant distingués du au malaise que les individus ont quand ils associent sexe social et sexe
biologique. D'où la conception du masculin et du féminin. Jane Méjias répond à la question du mot
« genre » dans les sciences sociales Elle a pour but de nous montrer la relation entre la construction
sociale et les relations de genres en s'appuyant sur 8 problématiques:

- comment a été défini le mot genre ? Cela a été dit précédemment


- la conception du masculin et du féminin qui est un construit historique et social et non une donnée
naturelle avec donc la présence d'un idéal masculin : être un homme a pour symbole l’effort de ne
pas être efféminé et d’être supérieur aux autres, de cacher ses émotions et d’être audacieux voire
agressif. Cet idéal est transmis à travers la socialisation primaire et secondaire et est entretenu par
des pratiques sociales quotidiennes (faire le ménage ou passer la tondeuse) et par une confrontation
à des situations sociales particulières (séparation des toilettes ou des vestiaires). Pourtant les rôles
sociaux semblent moins imposés qu’auparavant et plus construits individuellement grâce a des
événements historiques comme par exemple la IIIème République.

- Jane Mejias met en évidence la construction originelle des rôles parentaux par rapport à la
maternité. La femme porte l’enfant et lui donne la vie ce qui a permis de construire une séparation
des rôles entre hommes et femmes. La mère doit avoir naturellement un instinct maternel, doit
savoir automatiquement s’occuper d’un enfant. Cet écarte naturalisé des rôles s’est prolongé dans le
droit du travail, la femme étant considéré comme faible et fragile de nature.

- ces rôles parentaux se transforment avec la déqualification de la valeur de travail : une femme
ayant un enfant aura plus tendance à ne pas reprendre son travail tandis que l'homme le continuera
puisque c'est la femme qui est chargé de l'enfant qui a une plus grande place accordée plus rare,
arrivant de manière tardive et choisie, le partage de l’autorité parentale, le nombre d’enfants, le
milieu social, la qualité de la relation conjugale et le comportement de la mère vis-à-vis du rôle du
père, sachant que la présence des deux parents donc des deux sexes et non que de la femme est un
besoin requit par le nourrisson pour bénéficier d'un bon environnement affectif. De plus, le
développement des méthodes médicales, chimiques et mécaniques contraceptives remet en cause la
hiérarchie sexuelle au sein des couples : l’homme ne domine plus, il souhaite, la femme domine,
elle dispose. A partir de là, le taux d’activité féminin ne cesse d'augmenter sans remettre en cause
explicitement le modèle traditionnel de partage des tâches mais en permettant des rééquilibrages au
sein des couples.

- Ensuite, la mixité scolaire ne semble pas être à l’origine de la progression des filles dans
l’enseignement, ni de leur meilleure réussite par rapport aux garçons. Cela proviendrait d’une
socialisation sexuée différente entre les garçons et les filles. La mixité a simplement permis aux
filles d’accéder à des études longues et de revendiquer une égalité de droit entre hommes et femmes
ce qui marche puisque il y a plus de bachelières de que de bacheliers.

- cette mixité scolaire est à mettre en parallèle à la mixité du travail. Les femmes travaillent plus
dans des métiers faisant appel aux qualités « naturelles » , nous sommes passés à une féminisation
des professions intermédiaires et des cadres et professions intellectuelles supérieures, reconnaissant
des qualifications plus techniques, mais éloignant toujours les femmes du pouvoir. Le simple fait de
faire travailler les hommes et les femmes ensembles ne semblent pas suffire à faire évoluer les rôles
sexués.

- De plus, l'accès des femmes au pouvoir politique n’est que très récent malgré les nombreux
combats menés. Il y a une sous représentation du pouvoir politique chez les femmes qui peut se
justifier par la double journée des femmes, laquelle laisse peu de place à une implication politique,
et par la professionnalisation du personnel politique, laquelle ne peut laisser une place aux femmes
qu’avec le départ en retraite des politiques masculins. Le pas décisif à franchir est d’arriver à faire
accepter l’idée que les hommes sont également, excellemment et de droit, représentés par des
femmes élues.

- Pour finir, certains évènements tels que Le féminisme montre une montée de la dominance des
femmes qui commencent à se révolter. Pourtant l'agressivité était considérée comme purement
masculin. Ces combats amènent donc à une autre problématique : Cela va-t-il nous conduire à la
'guerre des sexes » ? Pourtant les hommes aussi peuvent être féministes, la plupart l'étant à cause
d'un passé proche comme par exemple un jeune garçon qui remarque que sa mère a des difficultés
après son divorce.

* Jane Méjias se propose de répondre à chacune en posant tout d'abord des prénotions, elle cite des
faits concrets et peut donc ensuite en tirer une ou des conclusions selon certaines démarches
sociologiques. En clair, elle opère d'abord un constat, entre des conséquences, et nous explique
ensuite le pourquoi du comment en prenant compte les faits passés, notre société actuelle, les
statistiques etc...

* Elle adopte donc un plan I-Constat

II- Conséquences

III- Explication

2) * Les principales démarches théoriques sont que le sexe biologique est différent du sexe social
car on a pu conclure grâce à Jane Méjias que les femmes et les hommes se complètent, que les
hommes n'ont pas grâce à leur sexe plus de domination que les femmes puisque que l'on observe
une féminisation des hommes dans leurs comportements (maternité etc...), une montée dans le
pouvoir des femmes, les femmes sont plus actives etc... Beaucoup de sociologues comme Lahir,
Bourdieu, Durkheim ont été cités pour enrichir les démarches théoriques du livre.

* Comme exemple de compréhension il y a le tableau p.67 qui montre que au fil du temps, les
femmes ayant des enfants travaillent de plus en plus et qu'elles ne sont donc plus soumises à remplir
la fonction de femme au foyer. De plus p. 108 avec le tableau, on constate qu'il y a depuis 1995, des
femmes dans la politique ce qui n'était pas le cas quelques années auparavant.

3) Les réponses qu'apportent l'auteur sont que la femme est arrivée à se sortir du paysage, elle est
maintenant active, arrive à faire la part des choses entre son travail et sa famille, l'homme s'éloigne
un peu de son travail pour plus se consacrer à sa famille : les hommes et les femmes ont tendance à
peu à peu se rapprocher selon le sexe social. Les perspectives que ses réponses ouvrent sont qu'on
peut essayer de prévoir l'avenir, c'est à dire avec une femme comme Présidente, plus de pères aux
foyers, un inversement des rôles etc...

Etape 4

1) Les points forts du livre :

- le vocabulaire est simple à comprendre, appart pour certains mots qui m'ont demandé un
dictionnaire, chaque chapitre est assez bien équilibré, le nombre de page est assez équivalent ce qui
rend le libre léger à lire par contre, il y a très peu d'exemples visuels comme des tableaux avec des
statistiques etc... et les exemples se font souvent implicitement et pas à part ce qui rend la lecture
plus fatigante mais toujours agréable.

- Le contenu de ce livre est accessible à des élèves de seconde car il ne demande pas tant de
connaissances que ça, ce thème est d'actualité ce qui est susceptible d'intéresser beaucoup de jeunes
même si ils ne font pas de SES. Si un élève a un devoir à faire sur le sujet : « Que signifie le mot
« genre ? » », ce livre y conviendra parfaitement ainsi qu'un devoir sur l'évolution sociale de la
femme. Ce livre nous propose de nombreux débouchés qui nous permet de nous enrichir et davoir
des compléments sur nos chapitres de sociologie.
- Ce livre illustre très bien une question d'actualité puisque l'on rencontre tous les jours des cas
d'inégalités entre les sexes ( ex : quand je demande à quelqu'un de l'aider en portant son sac et cette
personne qui préfère la donner à un garçon car qui dit homme = force et femme = fragile )

2) Limites du livre :

Pour moi ce livre n'a aucunes limites car le vocabulaire est accessible à tous et même pour les plus
jeunes car il ne doit même pas y avoir plus d'un dizaine de mots compliqués, le développement fait
la taille qu'il faut malgré le manque d'exemples illustrés ce qui peut déranger les plus jeunes, le
contenu est intéressant et pas trop dur pour un élève de lycée, il peut être réinvesti même en
Français et en Histoire car on parle de ce qu'à changé la III° République et des philosophes qui se
sont battus pour les conditions des femmes ce qui est donc très attrayant.

3) J'aurai voulu aimé trouvé dans ce livre beaucoup plus d'exemples et un plus grand
développement dans chaque parti qui étaient des fois implicites mais aussi parce qu'on a envie d'en
savoir plus.

Etape 5

Nous n'avons pas eu de cours de TD réalisés exprès pour cette recherche mais j'ai néanmoins trouvé
un livre susceptible d'apporter une complémentarité sur ce livre :
« L'univers masculin » 12823, ce livre est le seul que j'ai pu trouvé d'assez potable pour
correspondra avec le livre de SES. Je l'ai lu et il explique pourquoi les hommes signifient le
domination, la force etc... c'est donc un plus pour comprendre le genre par rapport au sexe
biologique et social mais plus par rapport à une relation entre les hommes et la vie de tous les jours
( le travail, les problèmes sexuels, la paternité cf chapitre 2 de l'autre livre , comment on devient un
homme cf chapitre 3 de l'autre livre) et non les femmes. Cet ouvrage est tout de même très instructif
et très bien fait et fait un assez grand rapprochement avec le livre de ses pour que je le cite.

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