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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

‫المــــدرســـة الوطنيــــة العليـــــا لألشغـال العموميـة‬


Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics
National School of Built and Ground Works Engineering
Code :

Projet de Fin d’Études


Pour l'Obtention du Diplôme
D’ingénieur d’état en travaux publics

CONCEPTION ET ETUDE D’UN


PONT SUR OUED GUEBLI A
KERKRA WILAYA DE SKIKDA

Encadré par : Présenté par :


BOUZIANE Messaoud HACINI Zakaria

Proposé par : Géo-conseil

Promotion 2015

Ecole Nationale supérieur des Travaux Publics. Garidi. Kouba.


REMERCIEMENTS

Avant tout, on remercie ALLAH qui nous a donné le courage et la volonté


d'aller jusqu'où bout dans ce modeste travail.

Un Grand Mercie S’adresse Particulièrement A Nos Familles Qui Nous Ont


Soutenus Pour Réaliser Nos Etudes Et Qui Nous Ont Toujours Encouragés dans
chaque pas vers l’avant.

Nous Souhaitons Exprimer, Tout Particulièrement, Nos Vifs Remerciements Et Notre


Profonde Reconnaissance A Notre Encadreur MR BOUZIANE MESSAOUD De
Nous Avoir Fait Confiance Et Accepte De Diriger Ce Mémoire.
Nous tenons à remercier tous Les Enseignants Et Les Travailleurs De
L’ENSTP Sans Exception.
Sans oublier de remercier les membres du jury qui nous font l’honneur de présider et
d’examiner ce modeste travail.

A Tous Ceux Qui Ont Contribué Dans Notre Formation De Prés Et De Loin,
Depuis, Les Premières Lettres Alphabétiques.

Nous Associons, Enfin, A Ces Remerciements Tous Nos Collègues.


Nous Avons Eu La Chance De Rencontrer Des Amis Formidables Qui Nous Ont
Encouragés Et Soutenus Au Cours De Ces Cinq’ ans. Qu’ils Trouvent Ici Le
Témoignage
De Nous Attachement Et De Nous Amitié.
‫ملخص‬

3 ‫الهدف من هدا المشروع هو دراسة منشأة فنية المتمثلة في جسر متعدد العارضات يتكون من مقطعين‬
‫ عارضات‬7 ‫ متر حيث كل مقطع يتكون من‬01 ‫ متر وعرض كل مقطع‬3333 ‫مقاطع طول كل مقطع‬
‫ مساند من الخرسانة المسلحة اثنان جانبية واثنان وسيطة وتصور الجسر تم‬3 ‫ويرتكز هدا الجسر على‬
.‫انجازه باالعتماد على التعليمات المستعملة في الجزائر‬

RPOA2008, BAEL99, RCPR 2008, BPEL 99

‫بعد تقييم األحمال الداتية واألحمال المختلفة تمت دراسة سطح الجسر طوليا باستعمال قوانين مقاومة‬
.ROBOT2014‫المواد وعرضيا باستعمال باستعمال برنامج‬

‫تقييم القوى المؤثرة على المساند الوسطية ودلك حسب النظام الجديد للزالزل الخاص بالمنشآت الفنية‬
. 8112

.‫ مساند خرسانة سابقة االجهاد‬, ‫ عارضة سابقة االجهاد‬, ‫كلمة مفاتيح جسر‬

Résumé
Le but de ce travail est l’étude d’un pont à poutre en béton précontrainte par post
tension, d’une longueur de 01333 ml et une largeur de 01m, Le tablier repose sur 3
appuis (2piles et 2culées), les poutres sont en béton précontrainte sur monté par une
dalle en béton armé3 L’étude du tablier est faite à l’aide du logiciel ROBOT
STRUCTURAL ANALYSIS 2014.
Les efforts agissant sur les piles ont été déterminés à l’aide du logiciel ROBOT
STRUCTURAL ANALYSIS, toute on introduisant les spectres de réponse du site de
construction.
Mots clés : Pont, béton, précontraint, câble, pile, culée
Abstract
The aim of this work is the study of a beam bridge prestressed concrete post tension,
length is
104.4 ml and its width is 10m, the deck rests on 4 bearings (2piles and 2 abutments)
beams are prestressed concrete slab is reinforced concrete. The study of the deck is
done using the ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS software
The forces acting on the cell were determined using the ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS software, any one introducing the response spectra of the construction
site.
Keywords: Prestressed, concrete, bridge, abutment
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mon père et ma mère qui m'ont toujours
soutenus durant toutes les périodes de vie que dieu le tout puissant
les protégeant et les gardent.
A toute ma famille sans aucune exception.
A toute la promotion 2015 et tous ceux qui m’aiment et que j’aime.
A tous ce qui ont aidés de loin ou de prés pour la réalisation de ce
mémoire.
En fin, je remercie mon encadreur qui a contribué à la réalisation de
ce modeste
Travail.
SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I GENERALITES.
I.1- INTRODUCTION 1
I.2- GENERALITES SUR LES PONTS 1
I.2.1- DEFINITION D’UN PONT 1
I.2.2- LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU PONT 1
I.2.3- CLASSIFICATION DES PONTS 1
I.3- BUT DE L’ETUDE 2
I.4- PRESENTATION DE L’OUVRAGE 3
I.5- DONNEES FONCTIONNELLES 3
I.5.1- TRACE EN PLAN 3
I.5.2- PROFIL EN LONG 4
I.5.3- PROFIL EN TRAVERS 5
I.6- DONNEES NATURELS 5
I.6.1- LA TOPOGRAPHIE 5
I.6.2- DONNEES GEOTECHNIQUE 5
I.6.3- DONNEES HYDRAULIQUES 6
I.6.4-DONNEES SISMOLOGIQUES 6
I.7- CHOIX DES PORTEES 7
CHAPITRE II CONCEPTION
II.1.1 CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE 8
II.1.2 LES PARAMETRES INTERVENANTS DANS LE CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE 8
II.1.3LES TABLIERS 8
II.2 PRESENTATION DES VARIANTES 9
II.2.1 PREMIÈRE VARIANTE « PONT-DALLE » 9
II.2.2 DEUXIÈME VARIANTE « PONT MIXTE BIPOUTRE » 11
II.2.3 TROISIÈME VARIANTE « PONTS À POUTRES PRÉCONTRAINTES PAR POST-TENSION » 14
À TRAVÉES INDÉPENDANTES
II.3 TABLEAU RECAPITULATIF DE L’ANALYSE MULTICRITERE 16
II.4- CONCLUSION 16
CHAPITRE III MATERIAUX
III.1- INTRODUCTION 17
III.2- LE BETON 17
III.2.1- LES CARACTERISTIQUES MECANIQUES DU BETON 17
III.2- L’ACIER 20
III.2.1- LES ACIERS PASSIFS 21
III.2.1- LES ACIERS ACTIFS 23
CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER
IV.1- DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 24
IV.1.1- LES DALLETTES 24
IV.1.2 LES ENTRETOISES 24
IV.2- LES EQUIPEMENTS DU TABLIER 24
IV.2.1 REVETEMENTS DU TABLIER 25
IV.2.2- TROTTOIRS 25
IV.2.3- GARDE-CORPS 25
IV.2.4- CORNICHE 25
IV.3- LES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA POUTRE 26
IV.3.1CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE DE POUTRE A MI-TRAVEE 27
IV.3.2 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE INTERMIDIAIRE D’ABOUT AVEC 28
HOURDIS
IV.3.3CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE SECTION ABOUT 29
CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES
V.1 INTRODUCTION 30
V.2 EVALUATION DES CHARGES 30
V.2.1 CALCUL DES CHARGES PERMANENTES (CP) 30
V.2.2 CALCUL DES CHARGES COMPLEMENTAIRES PERMANENTES (CCP) 31
V.2-3 SURCHARGES DES PONTS ROUTIERS RCPR 2008 31
V.3.1- CALCUL DES MOMENTS FLECHISSANT ET EFFORTS TRANCHANT LONGITUDINAUX 36
V.4.1-MODELISATION PAR AUTODESK ROBOT 2014 43
V.4.2-ANALYSE DES RESULTATS 43
CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
VI.1- INTRODUCTION 45
VI.1.1- CALCUL DE LA PRECONTRAINTE 45
VI.1.2- MISE EN ŒUVRE DES CABLES ET ANCRAGES 45
VI.1.3- PROGRAMME DE MISE EN TENSION DES CABLES 46
VI.1.4- MONTAGE DE LA PRECONTRAINTE 46
VI.1.4- INJECTION DES CABLES 46
VI.2- DIMENSIONNEMENT DE LA PRECONTRAINTE 47
VI.2.1-CALCUL NOMBRE DE CABLES 47
VI.2.2- TRACE DES CABLES 53
VI.2.3- CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES SECTIONS NETTES 56
VI.3- CALCUL DES PERTES DE TENSION 58
VI.3.1- PERTES INSTANTANEES 58
VI.3.2- PERTES DIFFEREES 62
VI.3.3- CALCULE DU POURCENTAGE DES PERTES TOTALES (INSTANTANEES ET DEFEREES) 65
VI.4- VERIFICATION DES CONTRAINTES 66
VI.4.1- VERIFICATION DES CONTRAINTES NORMALES 66
VI.4.2- VERIFICATION DES CONTRAINTES TANGENTIELLES 69
VI.5- VERIFICATION A LA RUPTURE 70
VI.5.1- SECURITE A LA RUPTURE EN FLEXION 70
VI.5.2- SECURITE A LA RUPTURE PAR L’EFFORT TRANCHANT 72
VI.6- FERRAILLAGE DE LA POUTRE 73
VI.6.1- CALCUL DES ARMATURES PASSIVES LONGITUDINALES 73
VI.6.2- ARMATURES DE PEAU 73
VI.6.3- CADRE DU TALON 74
VI.6.4- ARMATURES SUPERIEURS DE LA TABLE DE COMPRESSION 74
VI.6.5- ETUDE DE LA ZONE D’ABOUT 75
CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS
VII.1- INTRODUCTION 78
VII.2- FLECHE ET CONTRE FLECHE 78
VII.2.1- FLECHE DUE AU POIDS PROPRE 78
VII.2.2- CONTRE FLECHE DUE A LA PRECONTRAINTE 78
VII.2.3- FLECHE DUE AUX SURCHARGES 79
VII.2.4- FLECHE DE CONSTRUCTION 80
VII.2.5- LA FLECHE TOTALE 80
VII.3- CALCUL DES ROTATIONS 80
VII.3.1- ROTATION SOUS LE POIDS PROPRE 80
VII.3.2- ROTATION D’APPUI DUE A LA PRECONTRAINTE 80
VII.3.3- ROTATION SOUS LA SURCHARGE D240 81
VII.4- CALCUL DES DEPLACEMENTS 81
VII.4.1- DEPLACEMENT DU A LA ROTATION D’APPUIS 81
VII.4.2- DEPLACEMENT DU AU RETRAIT 81
VII.4.3- DEPLACEMENT DU AU FLUAGE 81
VII.4.4- DEPLACEMENT DU A LA VARIATION DE TEMPERATURE 82
CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS
VIII. 1-INTRODUCTION 83
VIII.2-ETUDE DE LA FLEXION TRANSVERSALE 83
VIII.3-ETUDE DE LA FLEXION LONGITUDINAL 85
VIII.4-CONDITION RELATIVE AU POINÇONNEMENT SOUS CHARGE BR 87
VIII.5-ETUDE DE L’ENTROTOISE 87
CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER
IX.1 APPAREILS D’APPUIS 91
IX.2- DIMENSIONNEMENT DES APPAREILS D’APPUIS SELON LE GUIDE SETRA 91
IX.2.1- DETERMINATION DE LA SECTION 91
IX.2.2- DETERMINATION DE LA HAUTEUR (DISTORSION) 91
IX.2.3- DIMENSIONNEMENT EN PLAN DE L’APPAREIL D’APPUI 91
IX.2.4- REPARTITION DES EFFORTS HORIZONTAUX 92
IX.2.5- VERIFICATION DES CONTRAINTES 93
IX.2.6- DIMENSIONNEMENT DES FRETTES 95
IX.2.7- FERRAILLAGE DU DE D’APPUI 96
IX.3- LES JOINTS DE CHAUSSES 97
IX.3.1- CALCUL DU SOUFFLE DES JOINTS 97
IX.4- LES GARGOUILLES 99
IX.5- REVETEMENT DE TABLIER 99
CHAPITRE X.L'ETUDE SISMIQUE
X.1.1 INTRODUCTION 100
X.2 MODELISATION 100
X.2.1MASSES 101
X.2.2 RAIDEURS 101
X.2.3PROGRAMME UTILISE 101
X.3 -CALCULS DES SPECTRES HORIZONTAL ET VERTICAL 102
X.3.1 SPECTRE DE REPONSE ELASTIQUE HORIZONTAL 101
X.3.2 SPECTRE DE REPONSE ELASTIQUE VERTICAL 103
X.3.3 RESULTATS 104
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE
XI.1- INTRODUCTION 106
XI.2- PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA PILE 106
XI.2.1- CHEVETRE 106
XI.2.2- FUTS 106
XI.2.3- SEMELLE 106
XI.3- IMPLANTATION DES PILES 108
XI.4- REPARTITION DES CHARGES SUR LA PILE (CALCUL DES REACTIONS MAX) 108
XI.4.1- REACTION DU AU POIDS PROPRE 108
XI.4.2- REACTIONS DUES SURCHARGES 108
XI.4.3- TABLEAU RECAPITULATIF 110
XI.5- ETUDE ET FERRAILLAGE DE LA PILE 111
XI.5.1- LE CHEVETRE 111
XI.5.2- ETUDE DU FUT 116
XI.6- LA SEMELLE 121
XI.6.1- CARACTERISTIQUE DE LA SEMELLE 121
XI.6.2- EVALUATION DES EFFORTS SUR LA SEMELLE 121
XI.6.3- DETERMINATION DU NOMBRE DES PIEUX 122
XI.6.4- EFFORT REVENANT A CHAQUE PIEU 122
XI.6.5- FERRAILLAGE DE LA SEMELLE (METHODE DES BIELLES) 123
XI.6.6- ETUDE ET FERRAILLAGE DES PIEUX 126
XI.7- PLOT PARASISMIQUE 130
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE
XII.1- INTRODUCTION 132
XII.2- IMPLANTATION DES CULEES 132
XII.3- PRE DIMENSIONNEMENT DES CULEES 132
XII.3.1- MUR GARDE GREVE 132
XII.3.2- MUR DE FRONT 133
XII.3.3- SOMMIER D’APPUIS 133
XII.3.4- LA SEMELLE 133
XII.3.5- MUR EN RETOUR 133
XII.3.6- DALLE DE TRANSITION 133
XII.3.7- LE CORBEAU 134
XII.3.8- PLOT PARASISMIQUE 134
XII.4- ÉVALUATION DES EFFORTS SOLLICITANT LA CULEE 135
XII.4.1- DETERMINATION DU COEFFICIENT DE POUSSEE KAD 135
XII.4.2- CALCUL DES EFFORTS 136
XII.4.3- TABLEAU RECAPITULATIF DONNANT LES MOMENTS ET EFFORTS GLOBAUX 137
XII.5- FERRAILLAGE DES ELEMENTS DE LA CULEE 139
XII.5.1- LA DALLE DE TRANSITION 139
XII.5.2- CORBEAU 141
XII.5.3- MUR GARDE GREVE 143
XII.5.4- MUR FRONTAL 146
XII.5.5- MUR EN RETOUR 149
XII.6- ETUDE DE LA SEMELLE (CULEE) 152
XII.6.1- EVALUATION DES EFFORTS 152
XII.6.3- EFFORT REVENANT A CHAQUE PIEU 153
XII.6.4- FERRAILLAGE DE LA SEMELLE (METHODE DES BIELLES) 153
XII.7- ETUDE ET FERRAILLAGE DES PIEUX 155
XII.7.3- FERRAILLAGE DES PIEUX 157
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES FIGURES
N° de la figure page
FIGURE I.1:REPRESENTATION GLOBALE D'UN PONT A POUTRE 1
FIGURE I.2:VUE SATELLITE DU SITE DE L'OUVRAGE 3
FIGURE I.3:TRACE EN PLAN 4
FIGURE I.4:LE PROFIL EN LONG 4
FIGURE I.5:LE PROFIL EN TRAVERS 5
FIGURE II.1:REPRESENTATION GLOBALE D'UN PONT DALLE 9
FIGURE II.2 : SECTION DE LA DALLE 10
FIGURE II.3: SCHEMA DE PRE DIMENSIONNEMENT LONGITUDINAL DES PILES 10
FIGURE II.4 SECTION TRANSVERSALE DE A PILE 10
FIGURE II.5 : LES ELEMENTS D’UN PONT MIXTE 11
FIGURE II.6 : SECTION TRANSVERSALE DU PONT MIXTE BIPOUTRE 12
FIGURE II.7 : DIMENSION DES POUTRES DU PONT MIXTE BIPOUTRE 13
FIGUREII.8:PONT EN BETON PRECONTRAINT 14
FIGURE II.9 : DIFFERENTES SECTIONS DE LA POUTRE 16
FIGURE III.1:DIAGRAMME PARABOLE RECTANGLE DU BETON 18
FIGURE III.2:DIAGRAMME DE TRACTION D'UN ACIER DE NUANCE 400 21
FIGURE III.3:DIAGRAMME CONTRAINTES DEFORMATION 22
FIGURE IV.1:LES EQUIPEMENTS DU TABLIER 24
FIGURE IV.2: LA CORNICHE MODELE T7 26
FIGUREIV.2:NOTATION POUR LA SECTION 26
FIGURE IV.3 : POUTRE A MI- TRAVEE 27
FIGURE IV.4 : POUTRE A MI- TRAVEE AVEC HOURDIS 27
FIGURE IV.5: POUTRE DE RIVE A MI- TRAVEE AVEC HOURDIS 27
FIGURE IV.6: POUTRE INTERMEDIAIRE 28
FIGURE IV.7: POUTRE INTERMEDIAIRE AVEC HOURDIS 28
FIGURE IV.8: POUTRE INTERMEDIAIRE DE RIVE AVEC 28
FIGURE IV.9: POUTRE D’ABOUT 29
FIGURE IV.10: POUTRE D’ABOUT AVEC HOURDIS 29
FIGURE IV.11: POUTRE D’ABOUT DE RIVE AVEC HOURDIS 29
FIGURE V.1: SYSTEME B 33
FIGURE V.2: CHARGE MILITAIRE MC120 35
FIGURE V .3: CONVOI EXCEPTIONNELLE D240 35
FIGURE VI. 1:EXCENTRICITE DES CABLES A l'about 53
FIGURE VI. 2:TRACE DES TROIS CABLES 55
FIGURE VI. 3:SECTION D’ABOUT AVEC HOURDI 56
FIGURE VI. 4:SECTION INTERMEDIAIRE AVEC 56
FIGURE VI. 5:SECTION A MI-TRAVEE AVEC HOURDI 56
FIGURE VI. 6:MOMENT STATIQUE 69
FIGUREVI.7:CHARGE SUR LA TABLE DE compression 74
FIGURE VI. 8:ZONE DE CONCENTRATION DES CONTRAINTES 75
FIGURE VI. 9:LE PRISME SYMETRIQUE A L'ANCRAGE 75
FIGURE VI.10:PRINCIPE DE FERRAILLAGE D'UNE POUTRE EN BETON PRECONTRAINT 77
FIGURE VII. 1:CALCUL DE MOMENT STATIQUE 79
FIGURE VIII.1 : MOMENT MAX OBTENU PAR LE ROBOT POUR LA FLEXION TRANSVERSAL A 83
L’ELU
FIGURE VIII.2 : MOMENT MIN OBTENU PAR LE ROBOT POUR LA FLEXION TRANSVERSAL A 84
L’ELU
FIGURE VIII.3 : MOMENT MIN OBTENU PAR LE ROBOT POUR LA FLEXION LONGITUDINAL A 85
L’ELU
FIGURE VIII.4 : MOMENT MAX OBTENU PAR LE ROBOT POUR LA FLEXION LONGITUDINAL A 85
L’ELU
FIGURE VIII.5 : SCHEMA REPRESENTE LE FERRAILLAGE DE L’HOURDIS 87
FIGURE VIII.6 : DIAGRAMME DU MOMENT DANS L’ENTRETOISE (DISPOSITION 1) 88
FIGURE VIII.7 : DIAGRAMME DU MOMENT DANS L’ENTRETOISE (DISPOSITION 2) 88
FIGURE VIII.8 : FERRAILLAGE DE L’ENTRETOISE 90
FIGURE IX. 1:CONTRAINTE DE COMPRESSION ET DE CISAILLEMENT 93
FIGURE IX. 2:CONTRAINTES DE CISAILLEMENTS 93
FIGURE XI. 3:BUTEE POUR L'APPAREIL D'APPUI 95
FIGURE IX. 4:L'APPAREIL D'APPUI RETENU 96
FIGURE IX. 5:JOINT DE CHAUSSEE 99
FIGURE X.1. VUE EN 3D 101
LA FIGURE X.2 PRESENTE LE SPECTRE ELASTIQUE HORIZONTAL QUI SERA UTILISE POUR 102
NOTRE ANALYSE DYNAMIQUE MODALE SPECTRALE.
FIGURE X.3. SPECTRE DE REPONSE ELASTIQUE – COMPOSANTE HORIZONTALE -5% 102
D’AMORTISSEMENT.
LA FIGURE X.4 PRESENTE LE SPECTRE ELASTIQUE VERTICAL QUI SERA UTILISE POUR NOTRE 103
ANALYSE DYNAMIQUE MODALE SPECTRALE.
FIGURE X.5. SPECTRE DE REPONSE ELASTIQUE – COMPOSANTE VERTICALE -5% 103
D’AMORTISSEMENT.
FIGURE X.6. MOMENT POUR LA COMPOSANTE EX. 104
FIGURE X.7. MOMENT POUR LA COMPOSANTE EY. 104
FIGURE XI.1: TYPE DE PILE RETENU 107
FIGUREXI.2 : DIAGRAMME DES MOMENTS DANS LE CHEVETRE(ELS) 111
FIGURE XI.3 : DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS DANS LE CHEVETRE(ELS) 111
FIGURE XI.4: TORSION DE CHEVETRE 114
FIGURE XI.5: SECTION EQUIVALENTE (TORSION) 115
FIGURE XI.6: FERRAILLAGE DU CHEVETRE) 116
FIGURE XI.7: FERRAILLAGE DES FUTS 120
FIGURE XI.8: VUE EN PLAN DE LA SEMELLE 122
FIGURE XI.9 DIFFUSION DES EFFORTS DANS LA semelle 123
FIGURE XI.10 FERRAILLAGE DE LA SEMELLE (NAPPE) SUPERIEURE 125
FIGURE XI.11:FERAILLAGE DE SEMELLE (NAPPE INFERIEURE) 125
FIGURE XI.12 FERRAILLAGE DE LA SEMELLE 126
FIGURE XI.13 : DIAGRAMMES DE L’EFFORT NORMAL, MOMENT FLECHISSANT ET DE 127
L’EFFORT TRANCHANT A ELU
FIGURE XI.14 : DIAGRAMMES DE L’EFFORT NORMAL, MOMENT FLECHISSANT ET DE 128
L’EFFORT TRANCHANT A ELA
FIGURE XI.15 FERRAILLAGE DE PIEU 129
FIGURE XI.16 : FERRAILLAGE DE PLOT PARASISMIQUE 131
FIGUREXII. 1 :REPOS D'APPUIS MINIMAL 133
FIGURE XII. 2:TYPE DE CULEE RETENU 134
FIGURE XII. 3:SCHEMA STATIQUE DE DALLE DE TRANSITION 140
FIGURE XII. 4:FERRAILLAGE DE LA DT 141
FIGURE XII. 5:FERRAILLAGE TYPE DE CORBEAU (S.E.T.R.A) 142
FIGURE XII. 6: POUSSEE DES TERRES SUR LE MGG 143
FIGURE XII. 7:POUSSEE DE LA CHARGE LOCALE SITUEE EN ARRIERE DU MUR TRANSITION 144
FIGURE XII. 8:SECTION DE FERRAILLAGE DE MGG 145
FIGURE XII. 9:FERRAILLAGE DE MGG 145
FIGURE XII. 10:FERRAILLAGE DE MF 148
FIGURE XII. 11:POUSSEES DE TERRES ET SURCHARGE SUR LE MUR EN RETOUR 149
FIGURE XII. 12: POUSSEES SUR LE MR 151
FIGURE XII. 13:FERRAILLAGE DE MR 151
FIGURE XII.14:VUE EN PLAN DE LA SEMELLE (CULEE) 152
FIGURE XII. 15:DIFFUSION DES EFFORTS DANS LA SEMELLE 153
FIGURE XII. 16:FERRAILLAGE DE LA SEMELLE (NAPPE 154
FIGURE XII.17:FERRALLAGE DE LA SEMELLE 155
FIGURE XII.18 : DIAGRAMMES DE L’EFFORT NORMAL, MOMENT FLECHISSANT ET DE 156
L’EFFORT TRANCHANT A ELU
FIGURE XII.19 : DIAGRAMMES DE L’EFFORT NORMAL, MOMENT FLECHISSANT ET DE 156
L’EFFORT TRANCHANT A ELA
FIGURE XII.20: FERRAILLAGE DE PIEU 157
LISTE DES TABLEAU

N° du tableau page
TABLEAU I.1 : NATURE GEOLOGIQUE DU TERRAIN 5
TABLEAUII.1 : DIMENSION DE LA DALLE 9
TABLEAU II.2 : DIMENSION DE LA SECTION 12
TABLEAU II.3 : ANALYSE MULTICRITERE 16
TABLEAUIII.1 : CONTRAINTES A LA COMPRESSION 19
TABLEAUIII.2 : MODULES DE DEFORMATION 20
TABLEAU III.3 : LIMITATION DE LA CONTRAINTE D’ACIER 22
TABLEAU IV.1 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE A MI-TRAVEE 27
TABLEAU IV.2 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE INTERMEDIAIRE 28
TABLEAU IV.3 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE D'ABOUT 31
TABLEAU V.1:COEFFICIENT A1 32
TABLEAU V.2:VALEUR DE V0 32
TABLEAU V.3:VALEUR DE A(L) 33
TABLEAU V.4:COEFFICIENT BC 33
TABLEAU V.5:COEFFICIENT DE MAJORATION DYNAMIQUE (BC) 34
TABLEAU V.6:COEFFICIENT BT 34
TABLEAU V.7:COEFFICIENT DE MAJORATION DYNAMIQUE (BT) 34
TABLEAU V.8:VALEURS DE T ET M DUES A A(L) 36
TABLEAU V.9:VALEURS DE T ET M POUR BC 38
TABLEAU V.10:VALEURS DE T ET M POUR BT 39
TABLEAU V.11:RECAPITULATION DE CALCUL DE M ET T 41
TABLEAU V.12: COMBINAISON DES MOMENTS VIS A ELU ET ELS POUR X=0.5L 42
TABLEAU V.13: COMBINAISON DES MOMENTS VIS A ELU ET ELS POUR X=0.25L 42
TABLEAU V.14: COMBINAISON DE M ET DE T VIS A ELU ET ELS 44
TABLEAU VI. 1:RAPPEL DES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 47
TABLEAU VI. 2:MOMENT FLECHISSANT AUX DIFFERENTES PHASES 49
TABLEAU VI. 3:LES EQUATIONS D’ALLURE DES TROIS CABLES 55
TABLEAU VI .4:CARACTERISTIQUES DES POUTRES. 56
TABLEAU VI .5:EXCENTRICITE ET ANGLE DES TROIS CABLES A X=4 M 57
TABLEAU VI 6:SECTION A X=4 M 57
TABLEAU 7:PERTES DUE AU FROTTEMENT 59
TABLEAU VI. 8:LONGUEUR DE GLISSEMENT 59
TABLEAU VI. 9:PERTES DUE AU RECUL D'ANCRAGE 60
TABLEAU VI. 10:PERTE PAR RACCOURCISSEMENT ELASTIQUE (1 FAMILLE) 61
TABLEAU VI.11:PERTE PAR RACCOURCISSEMENT ELASTIQUE (2 FAMILLE) 61
TABLEAUVI.12:RECAPITULATION DES PERTES PAR RACCOURCISSEMENT ELASTIQUE DE BETON 62
TABLEAU VI. 13:PERTES PAR RETRAIT DE BETON 63
TABLEAU VI. 14:PERTE PAR FLUAGE(1 FAMILLE) 63
TABLEAU VI. 15:PERTE PAR FLUAGE (2 FAMILLE) 64
TABLEAU VI. 16:PERTE PAR RELAXATION (1 CABLE 64
TABLEAU VI. 17:PERTE PAR RELAXATION (2 CABLE) 64
TABLEAU VI. 18:PERTE PAR RELAXATION (3 CABLE) 65
TABLEAU VI. 19:RECAPITULATION DES PERTES PAR RELAXATION 65
TABLEAU VI. 20:POURCENTAGES DES PERTES 65
TABLEAU VI. 21:VERIFICATION DE CONTRAINTES TANGENTIELLES 70
TABLEAU VII. 1:EFFORTS NORMAL ET MOMENT FLECHISSANT DUES A LA PRECONTRAINTE 79
TABLEAU VII. 2:CALCUL DE MOMENT STATIQUE 79
TABLEAU VIII.1 LES MOMENTS DE LA DALLE 83
TABLEAU IX.1 LES TYPES DE JOINT DE CHAUSSE 98
TABLEAU X.1: LES PERIODES ET FREQUENCES DE L’ANALYSE MODALE 105
TABLEAU XI. 1:IMPLANTATION DES PILES 108
TABLEAU XI. 2:REACTION MAX POUR 1 TRAVEE 110
TABLEAU XI. 3: REACTION MAX POUR 2 TRAVEES CHARGEES 110
TABLEAU XI. 4: LES COMBINAISON LES PLUS DEFAVORABLE A L'ELS ET A L'ELU 110
TABLEAU XI.5:EFFORTS AGISSANT SUR LES FUTS 117
TABLEAU XI. 6:COMBINAISONS DES EFFORTS 117
TABLEAUXI.7:COMBINAISON EN CONDITION NORMALE ET SISMIQUE 117
TABLEAU XI.8:COMBINAISON EN CONDITION NORMALE ET SISMIQUE POUR CHAQUE FUT 118
TABLEAU XI. 9:EVALUATION DES EFFORTS SUR LA SEMELLE 121
TABLEAU XI.10:COMBINAISONS DES EFFORTS 121
TABLEAU XI.11:COMBINAISON EN CONDITION NORMALE ET SISMIQUE 122
TABLEAU XII. 1:IMPLANTATION DES CULEES 132
TABLEAU XII. 2:COEFFICIENT DE POUSSEE 135
TABLEAU XII. 3:EFFORT DUS AUX POIDS PROPRES DE LA CULEE 136
TABLEAU XII. 4:POUSSEE DES TERRES 137
TABLEAU XII. 5:POUSSEES DES SURCHARGES SUR REMBLAI 137
TABLEAU XII.6:RENVERSEMENT PAR RAPPORT AU MILIEU DE LA SEMELLE 137
TABLEAU VII.7. VERIFICATION DU TIERS CENTRAL 138
TABLEAU VII.8. VERIFICATION AU GLISSEMENT 138
TABLEAU VII.9. VERIFICATION AU RENVERSEMENT 139
TABLEAU XII. 10:EFFORT APPLIQUEE SUR LA DT 140
TABLEAU XII. 11:TABLEAU DES VALEURS DE MP/K 144
TABLEAU XII. 12:EFFORT APPLIQUE AU MUR FRONTALE 146
TABLEAU XII.13:POUSSEES ET FORCE DE FREINAGE 147
TABLEAU XII.14:EFFORTS APPLIQUES SUR LE MF 147
TABLEAUXII.15:EFFORT AGISSANTS SU LA SEMELLE (CULEE) 152
INTRODUCTION GENERALE
En Algérie, les infrastructures routières et autoroutières jouent un rôle majeur dans les déplacements
des biens et des personnes. Ce rôle confère une importance Particulière à l’infrastructure routière et
autoroutière constituées de plus de 111.300 Km de routes et plus de 5000 ouvrages d’art assurant
près de 95% des déplacements Terrestres de personnes et de marchandises. Ce rôle est appelé à se
renforcer à court et moyen terme par la réalisation notamment des projets structurants suivants :
- La réalisation du méga projet de l’Autoroute Est/Ouest sur 1700 Km.
- La réalisation des 2 ème , 3 ème et 4 ème rocades sur 700 Km.
- La réalisation de la rocade autoroutière des hauts plateaux sur 1300 Km.
- La réalisation de 23 liaisons autoroutières (Nord/Sud) sur 2800 Km.
- Le dédoublement de la RN 1 (Alger-Tamanrasset) sur 3000 Km.
Dans le cadre du développement des réseaux routiers la direction des travaux publics de la wilaya de
Skikda propose l’étude d’un pont à poutres multiples en béton précontraint par post -tension qui
s’inscrit dans le cadre de la construction de l’évitement qui relie la route nationale RN85 de COLLO et
la ville de KERKRA.
Il est conçu afin de franchir un oued exigé par la ligne rouge.il se compose de 3 travées de 33,40m
chacune, et compris de PK00+000 au PK 00+100.
 Dans un premier temps, on présentera l’ouvrage étudié et les hypothèses de calcul, passant par la
justification du dimensionnement de ces éléments.
Dans un deuxième temps, on étudiera la superstructure du pont et ces équipements.
 Dans un troisième temps, une modélisation sous séisme précédent une étude de l’infrastructure.
Une conclusion générale clôturera notre mémoire.
CHAPITRE I
GENERALITES
CHAPITRE I GENERALITES

I.1- Introduction :
Dans le cadre de l’amélioration de sa vie, l’homme a toujours cherché à enrichir son environnement
par des constructions nécessaires pour son quotidien. Parmi les constructions les plus répandues, on
trouve la grande famille des ouvrages d’art.

Le souci de l’ingénieur est de répondre à la question: comment construire un ouvrage qui assure
parfaitement son service avec un coût optimal. Il est également essentiel de veiller à la réalisation des
ouvrages d’art ayant des formes et proportions permettant une intégration satisfaisante dans le site.

I.2- Généralités sur les ponts :


Les ponts font partie de la famille des ouvrages d’art et leur construction relève du domaine du génie
civil.
I.2.1- Définition d’un pont :
Tout simplement un pont est un ouvrage de franchissement, il permet de franchir un obstacle qui
peut être un Oued, une Route, une Voie Ferrée,…etc.
I.2.2- Les éléments constitutifs du pont :
Quelle que soit l’utilité du pont : pont-route, pont-rail, pont-canal, passerelle piétons, ou autres, ils
sont constitués de deux éléments principaux :
Le tablier: Partie sensiblement horizontale de l'ouvrage qui assure le franchissement.
Les appuis : Peuvent avoir des configurations très variées : voiles, poteaux et chevêtres, piles,
pylônes, culées, piles-culées, piédroits…etc.

Figure I.1:réprésentation globale d'un pont a poutre

I.2.3- Classification des ponts:


Les ponts peuvent être classés selon plusieurs critères, comme suit :
- La fonction.
- Les matériaux de construction.
- La méthode de construction du tablier.

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CHAPITRE I GENERALITES

a) Selon la fonction :

La fonction d'un pont est liée à la fonction de la voie de communication portée, on peut avoir :

- Un pont-route ou pont routier : C’est un ouvrage portant une route.


- Un pont-rail ou pont ferroviaire : Désigne un ouvrage portant une voie ferrée ou un tramway.
- Un aqueduc : C’est un ouvrage portant une canalisation d'eau, à l’encontre des Oléoduc et
Gazoduc qui désignent explicitement la canalisation et non l'ouvrage qui la supporte.
- Une passerelle : C’est un ouvrage portant une voie piétonne.
- Pont-levis : un pont-levis est un type de pont mobile qui se baisse et se lève pour ouvrir ou
fermer le passage au-dessus d’une fosse encerclant un ouvrage fortifié

b) Selon les matériaux de construction :

Il existe des ponts :


- en bois.
- en maçonnerie, parfois appelés pont de pierre dans de nombreuses villes.
- en métal.
- en Béton Armé.
- en Béton Précontraint.
- mixte acier-béton.

c) Selon la méthode de construction du tablier :

La réalisation d'un pont peut se faire en utilisant plusieurs méthodes, par exemple :
- Construction sur un cintre ou étaiement.
- Construction en encorbellement.
- Construction par déplacement de la structure du tablier qui est réalisée à terre (Pont poussés,
par levage).

I.3- But de l’étude :


Le présent mémoire de fin d’étude consiste en étude d’un pont franchissant oued GUEBLI sur l’axe de
l’évitement de la commune de KERKRA à la wilaya de Skikda.

Cette étude doit accomplir les étapes suivantes afin d’envisager plusieurs solutions de pont en
considérant leurs avantages et leurs inconvénients.

 Présentation des différentes variantes.


 Analyse multicritère.
 La variante Retenu avec pré dimensionnement détaillé.

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CHAPITRE I GENERALITES

I.4- Présentation de l’ouvrage :


Le but de notre mémoire est l’étude d’un pont à poutres multiples en béton précontraint par post -
tension qui s’inscrit dans le cadre de la construction de l’évitement qui relie la route nationale RN85 de
COLLO et la ville de KERKRA.
Il est conçu afin de franchir un oued exigé par la ligne rouge.il se compose de 3 travées de 33,40m
chacune, et compris de PK00+000 au PK 00+100.

Figure I.2:vue satellite du site de l'ouvrage

I.5- Données fonctionnelles :


Les caractéristiques de la voie portée sont le tracé en plan, le profil en long et le profil en travers.
I.5.1- Trace en plan :
Le tracé en plan est la ligne définissant la géométrie de la voie porté, dessinée sur un plan de
situation et repérée par les coordonnées de ces points caractéristiques.

Cet axe conduise à un ouvrage qui n’est pas biais de longueur totale de 100 m.

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CHAPITRE I GENERALITES

Figure I.3:tracé en plan

I.5.2- Profil en long :


Le profil en long est la ligne située sur l’extrados de l'ouvrage (couche de roulement mise en œuvre)
définissant, en élévation il doit être défini en tenant compte de nombreux paramètres liés aux
contraintes fonctionnelles de l'obstacle franchi ou aux contraintes naturelles.

Il présente une :
 Longueur de 100 m.
 Pente longitudinale de 1.5%.

Figure I.4:le profil en long

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CHAPITRE I GENERALITES

I.5.3- Profil en travers :


Le profil en travers est l'ensemble des éléments qui définissent la géométrie et les équipements de
la voie dans le sens transversal. Il doit être soigneusement étudié car il est très difficile de le modifier
(par exemple, de l’élargir).
Le profil en travers de la chaussée est défini par :
 Largeur roulable : lr=7m.
 Largeur de trottoir : l=1,25m.
 Nombre de voies de circulation : deux voies de 3,5m.
 Dévers en toit de 2,5%.

Figure I.5:le profil en travers

I.6- Données naturels :


I.6.1- La topographie :
Les connaissances topographiques de site sont nécessaires afin d’implanter correctement l’ouvrage,
estimer les mouvements de terre et choisir les emplacements les plus adéquats pour les installations de
chantier, les accès aux différentes parties de l’ouvrage et les aire de préfabrication.

I.6.2- Données géotechnique :


Afin de déterminer la nature géologique du terrain et les caractéristiques géotechniques des sols en
place, et selon le rapport fait par le LHCE (le laboratoire de l’habitat et de la construction filiale Est) on
a le programme de reconnaissance suivant :
 DEUX(02) sondages carottés « SC » avec prélèvement d’échantillons intacts ou remaniés. (SC01
au niveau de la route et SC02 au niveau du lit du l’Oued).
 DEUX(02) puits de prélèvements d’échantillons intacts ou remanies.
Sondage Profondeur(m) Nature
0.00-5.50 Remblai
5.50-8.00 Argile sableuse limoneuse grisâtre
01 8.00-12.00 Dépôt alluvionnaire Constitué de sable, gravier et blocs de grés.
12.00-14.00 Schistes argileux grisâtre.
14.00-19.00 Schiste altéré à friable grisâtre.
0.00-3.00 Dépôt Alluvionnaire Constitué de Sable, gravier, argile et blocs de grés.
02 3.00-4.00 Argile sableuse peu limoneuse brunâtre
4-15.00 Sable argileux peut limoneux brunâtre à grisâtre.
TABLEAU.1 : NATURE GEOLOGIQUE DU TERRAIN

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CHAPITRE I GENERALITES

I.6.3- Données hydrauliques:


L’ouvrage objet de l’étude franchit un cours d’eau (oued GUEBLI), donc un certain nombre de
renseignements hydrauliques sont nécessaires soient :
 La relève précise de la topographie du lit.
 Les niveaux de l’eau qui influent sur la conception générale de franchissement et son implantation
dans l’espace, les principaux niveaux à définir sont :
- Les plus hautes eaux (PHE) : permet de caler le profil en long de l’ouvrage. Permet de dessiner un
pont en plaçant ces appareils d’appui au-dessus de cette cote pour éviter leur détérioration à la
suite d’immersions trop fréquent (généralement 1m).
- Les plus basses eaux ou étiage (PBE).
 Le débit solide et les charriages éventuels susceptibles de heurter (frapper) les piles.
 Les affouillements : entonnoir creusé par l’eau à la base des appuis.
- L’affouillement général : est estimes à 1m. (en Algérie).
- L’affouillement local : est conditionnée par la géométrie des appuis notamment la forme
hydrodynamique (bec ou ronde), et l’angle d’incidence.
Haff=hg+ hl

I.6.4-Données sismologiques :
Un séisme est une succession de déplacements rapides imposés aux fondations d’un ouvrage. En
général, le séisme est caractérisé par un spectre de réponse en termes de déplacements, vitesses ou
d’accélérations.
Sur un ouvrage rigide, les efforts sont identiques à ceux d’une accélération uniforme présentant
une composante horizontale de direction quelconque et une composante verticale.
Dans notre cas :
 L’ouvrage est situé dans la ville de SKIKDA cette région est classée comme une zone à moyenne
sismicité IIa selon le règlement parasismique Algérien des ouvrages d’art RPOA 2008.
 Le pont est classe en groupe 2. .
L’effort sismique est considéré comme une action accidentelle qui peut induire les désordres
suivants :
- Chute du tablier.
- Endommagement des appareils appuis.
- Endommagement des joints du tablier.
- Endommagement des piles.
Aussi, il y a lieu :
- Concevoir des plots parasismiques.
- de réaliser des appuis résistants.
- de donner suffisamment de liberté de mouvement au tablier.

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CHAPITRE I GENERALITES

- de prévenir des joints suffisamment ouverts.


- Respecter le repos d’appui minimal.
- de dimensionner les piles pour résister aux efforts sismiques longitudinaux et transversaux.

I.7- Choix des portées :


Le choix des portées est conditionné par les possibilités ou non d’implantation des appuis en
respectant quelque règle :
- Minimiser l’impact du projet sur l’écoulement dans le lit majeur et dans le lit mineur en
minimisant le nombre des appuis dans le cours d’eau.
- Reculer les culées par rapport aux berges afin de protéger les remblais d’accès.
- Si un appui de pont est implanté dans le lit d’oued il faut prendre des précautions particulières
contre les phénomènes d’affouillement.
- Descendre le niveau de fondation sous la profondeur d’affouillement.
- Protéger les appuis avec des rideaux de palplanche.

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CHAPITRE II
CONCEPTION
CHAPITRE II CONCEPTION

II.1.1 CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE :


L’objectif est de déterminer le type d’ouvrage le plus technico-économique capable de satisfaire le
mieux possible à toutes les conditions imposées. Il faut pour cela connaître à la fois L’ensemble des
contraintes à respecter et l’ensemble des types d’ouvrages qui peuvent être envisagés.
L’examen de ces deux ensembles permet de retenir la solution ou les solutions qui apparaissent en
première vue comme les meilleures et qui feront ensuite l’objet d’études plus approfondies.
D’après ce qui vient d’être dit et vu les caractéristiques géométriques de l’ouvrage, on a exclu dès le
début ; Les variantes de franchissement avec faibles portées (tablier en béton armé) car elles
augmenteraient le coût de l’ouvrage par la multiplication du nombre d’appuis et par conséquent le
nombre des pieux.
Le pont en béton précontraint à poutres continues du fait des contraintes d’exécution et sa
sensibilité au tassement différentiel des appuis.
Le pont haubané est plus coûteux alors il est logique d’envisager ce type de pont pour les grandes
portées, supérieures à 200 m, car il nécessite une plus grande quantité d’acier, son exécution est
compliquée et demande une main d’œuvre qualifiée et un matériel spécial.
II.1.2 LES PARAMETRES INTERVENANTS DANS LE CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE :
 Les profils de la chaussée (en long, en travers, en plan).
 Les positions possibles des appuis.
 La nature du sol de fondation.
 Hauteur du tirant d’air à respecter.
 Les conditions d’exécution et d’accès à l’ouvrage.
II.1.3 LES TABLIERS :
Les différents types de tabliers peuvent se classifier selon le schéma statique (isostatique,
hyperstatique), le matériau dont ils sont constitués et/ou les éléments porteurs (les poutres, les
arcs). Pour franchir une brèche donnée, le concepteur recherche normalement la solution la plus
économique respectant les contraintes imposées dont la nature peut être très diverse. Pour aboutir
au meilleur choix, il doit d’une part bien connaître l’éventail des solutions possibles, avec leurs
contraintes, leurs limites et leur coût, et d’autre part être en mesure de recenser et d’évaluer les
contraintes avec la plus grande précision possible, afin de limiter au maximum les risques pendant
l’exécution.
Dans ce cas, trois variantes sont envisagées :
1. Pont dalle.
2. Pont mixte bipoutres.
3. Pont à poutres précontraintes par poste tension.

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CHAPITRE II CONCEPTION

II.2 PRESENTATION DES VARIANTES :


II.2.1 PREMIÈRE VARIANTE « PONT-DALLE » :
Les ponts-dalles : sont constitués dans le sens longitudinal par une dalle pleine de béton
Coulé en place à inertie constante à travée unique où à plusieurs travées continues sur appuis
simples.
Le type de la dalle choisis pour cette variante est la dalle précontrainte avec large encorbellement
car il nous permis d’aller à des portées importantes (jusqu’au 30m), et il augmente le rendement de
la section.

Figure II.1:réprésentation globale d'un pont dalle

Implantation des piles :


L’implantation des piles est celle correspond à 4 travées continues ; deux travées médianes de
longueur L=30m et deux travées de rive de longueur l=20m, l’implantation est choisis de façon à
respecter la condition mécanique du « non soulèvement des appuis »
et ainsi pour satisfaire la symétrie et les portées accessible pour cette
variante, et pour l’équilibrage des deux travées centrales.
a) Pré-dimensionnement de la dalle :

Dimension Notation Condition Valeur adoptée


Largeur de la dalle l Deux voies de circulation (7m) 10
avec 2 Trottoirs de 1.5 m
Epaisseur de la dalle h Abaque « dalle nervurée à 0.9
quatre travées »
Pour Ѳl=20
Largeur de l’encorbellement le le=L/8 1.25
Epaisseur de l’encorbellement e1 15 25
Epaisseur de l’encorbellement 50

TABLEAUII.1 : DIMENSION DE LA DALLE

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CHAPITRE II CONCEPTION

FIGURE II.2 : SECTION DE LA DALLE

b) Pré-dimensionnement des piles :

Dans le sens longitudinal, l’épaisseur des voiles sera normalement de 0.5 à 0.8 afin de respecter les
proportions entre les divers paramètres :
Avec les notations du schéma ci-contre :

E : épaisseur de la pile (voile).


l : la portée principale. E=0.8m
h : épaisseur du tablier.
H : hauteur du tirant d’air.

FIGURE II.3: SCHEMA DE PRE DIMENSIONNEMENT LONGITUDINAL DES PILES

Dans le sens transversal, la pile aura les dimensions suivantes :

- L=7m qui est la largeur de l’intrados.

- H=8.3m La hauteur du tirant d’air.

FIGURE II.4 SECTION TRANSVERSALE DE A PILE

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CHAPITRE II CONCEPTION

c) Les avantages et les inconvénients de la variante « Pont-dalle » :


Avantages :
o Minceur et légèreté relative ce qui réduit la charge du poids propre sur les appuis.
o Facilité de réalisation ; coffrage simple avec la possibilité de réutilisation des
équipements.
o Grace à l’importance de sa rigidité horizontale les dalles peuvent résister sans trop
de dommage aux chocs horizontaux.

Inconvénients :
o La portée relativement limitée par conséquent on était obligé à prévoir un appui en
plus par rapport aux autres variantes qui augmentent considérablement le coût total
du projet.
o Consommation relativement élevé des matériaux (20 à 30% du béton et autant
d’acier).
o La réalisation des dalles précontraintes demande des équipements spéciaux
o (coffrage mobile, arrêts d’ancrage).
o L’importance des pertes de précontrainte par frottement (câbles filant de 100 m).
o Comme tous les ouvrages continus le pont-dalles est sensible aux tassements
d’appuis.

II.2.2 DEUXIÈME VARIANTE « PONT MIXTE BIPOUTRE » :


La structure métallique est composée de deux poutres .C’ est, actuellement, la conception la plus
fréquente car elle réduit le nombre des assemblages, couteux en temps d’usinage.
Un tablier mixte est constitué par l’association d’un squelette métallique et d’une dalle en béton
armé par l’intermédiaire de connecteur empêchant le glissement et le soulèvement de la dalle par
rapport au squelette.
La gamme usuelle des portées pour les ponts mixtes va jusqu’à 110 ou 120m pour les travées
continues et jusqu’à 80 ou 90m environ pour les travées indépendantes.

FIGURE II.5 : LES ELEMENTS D’UN PONT MIXTE

a) Implantation des piles:


Dans cette variante on a opté pour trois travées continues, car l’ouvrage sera léger et ne provoquera
pas un tassement différentiel.
Dans notre cas la longueur total de l’ouvrage est fixé car on a deux accès qui délimiteraient notre
ouvrage, Alors on choisit un travée médiane de langueur L, et deux travées de rive de 0.7 à 0.8 L.
Une travée médiane de langueur L = 40m, et deux travées de rive de langueur l =30m.

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CHAPITRE II CONCEPTION

b) Le pré dimensionnement de la dalle :


Selon le guide de conception pont mixtes-acier-béton-bipoutres ; La dalle est en général d’épaisseur
variable, 300 mm au droit des poutres et 250 mm entre les poutres (a mis travée), pout un
espacement de 6 m avec la largeur de la dalle égale à 10m.
c) Pré dimensionnement de la poutre :
i) Nombre de poutre :
le nombre de poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier (Lu) et l’entre axe (λ)
N= Lu/ λ = 10/6= 1.66 N = 2 poutres

FIGURE II.6 : SECTION TRANSVERSALE DU PONT MIXTE BIPOUTRE

ii) Elancement de poutres :

h=1.75 h=1.8m
l: portée maximale de la poutre continue(m); l=40m
h: hauteur de la poutre métallique (m) ;
2b: largeur totale de la dalle (m) ;2b=10m
L’élancement économique est fonction de la portée (avec L = 40 m)

Le tableau suivant englobe les différentes dimensions de la section des poutres:

Dimension Notation En travée Valeur Sur Appui Valeur


adoptée en adopté
travée (mm) en appui
(mm)
épaisseur de : la semelle tf,sup 15 à 40 20 20 à 70 30
supérieure
épaisseur de la semelle tf,inf 20 à 70 40 40 à 90 50
inferieure
épaisseur de l’âme tw 10 à 18 12 12 à 22 15
largeur de : la semelle bf,sup 300 à 700 300 300 à 600
supérieure 1200
Largeur de la semelle bf,inf 400 à 500 500 à 800
inferieure 1200 1400
TABLEAUII.2 : DIMENSION DE LA SECTION

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CHAPITRE II CONCEPTION

FIGURE II.7 : DIMENSION DES POUTRES DU PONT MIXTE BIPOUTRE

D) LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA POUTRE:


 Les avantages :
 La possibilité de franchir de grandes portées.
 La légèreté, donc la diminution du nombre des poutres.
 La rapidité d’exécution globale.
 La précision dimensionnelle des structures.
 Les inconvénients:
 Le problème majeur des ponts mixtes est l’entretien contre la corrosion et le phénomène de
fatigue dans les assemblages.
 La résistance et la stabilité de la structure en place doivent être vérifiées à tous les stades
importants du montage, ainsi qu’un contrôle strict sur le chantier.
 Demande des mains d’œuvre qualifiées (surtout les soudeurs).
 Les poutres en I sont sensibles au déversement pour les ensembles des pièces de pont.
 Stabilité des membrures de poutres qui ont tendance à flamber latéralement lorsqu’elles
sont comprimées.
 L’exigence de la surveillance avec des visites périodiques.

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CHAPITRE II CONCEPTION

II.2.3 TROISIÈME VARIANTE « PONTS À POUTRES PRÉCONTRAINTES PAR POST-TENSION » À


TRAVÉES INDÉPENDANTES :

La précontrainte est un traitement mécanique qui consiste à produire, dans un matériau, avant sa
mise en service, des contraintes à celles produites par les charges qui le solliciteront.
En béton précontraint, le traitement consiste à pré comprimé certaines zones du béton pour le
rendre capable de résister aux charges extérieures (à la traction).

FigureII.8:pont en béton précontraint

i) prédimensionnement de la poutre:

Le pré-dimensionnement est fait selon le document SETRA « VIPP »


L’espacement entre axes des poutres : (λ)

Entraxe des poutres : λ λ=1.45


ii) élancement de poutres ht:

L’élancement des poutres varie entre :

L=33.4

iii) Nombre des poutres (N) :

Le nombre de poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et L’espacement :

λ
la: est entraxe entre les poutres d’extrémité, égale à 8.7 m
λ: entraxe des poutres: λ=1.45

=7 N=7

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CHAPITRE II CONCEPTION

iv) Hauteur des poutres (hp) :

hp=ht-hh hp=1.95-0.25=1.70m hp=1.70m

v) Largeur de la table de compression (b):


La largeur de table de compression des poutres est comprise 0,6h≤b≤0,9h
donc 0,93≤b≤1,39m Nous avons adopté une largeur de b=1 m

vi) Epaisseur de la table de compression :

L’épaisseur à I’ extrémité des ailes des membrures doit être de I ‘ordre de 10 à l5cm. L’épaisseur à
l’extrémité e =11cm, donc il est de l’ordre des valeurs recommandées.
vii) Largeur du talon (Lt) :
La largeur des talons dépend de l'élancement des poutres, pour l'élancement recommandé ci-après,
elle varie de 60 à 90 cm. Pour notre section, avons pris Lt=50cm.
Pour la valeur on prend 50cm, cette valeur peut être modifié après l’étude de la précontrainte.

viii) Epaisseur du talon (Et) :

Nous avons pris Et=15 cm en travée.


Pour l’inclinaison de faces supérieures du talon nous avons choisis un angle de 45° pour faciliter la
tâche de bétonnage.

ix) Epaisseur de l’âme :


L’épaisseur de l’âme est égale à 22 cm en travée, et égale à la Largeur du talon (50cm) aux abouts de
la poutre, avec une variation linéaire de section on trouve qu’en zone intermédiaire l’épaisseur de
l’âme est de 35 cm.

xii) Goussets :
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armatures d’acier et les
câbles précontraints.
Gousset de la table de compression :
À mi- travée: α1=12 e1=6cm
α2=45° e2=10
Sur appui: α1=12 e1=6cm

Gousset du talon : ll est indiqué d'incliner les faces supérieures du talon d'un angle compris entre
45. Et Arctg(3/2) = 56", de façon à faciliter le bétonnage.
À mi- travée: α3=50°.
xiii) Hourdis (la dalle) h0:
En général, l’hourdi possède 3 vocations : il sert de dalle de couverture, il supporte les surcharges et
les transmet aux poutres, il joue le rôle d’entretoisement transversal. Son épaisseur en général:
h0=25cm

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CHAPITRE II CONCEPTION

FIGURE II.9 : DIFFERENTES SECTIONS DE LA POUTRE

o Les avantages :
o Béton toujours comprimé qui limite la fissuration.
o Bonne protection des armatures d’acier.
o Possibilité de franchir des grandes portées.
o La possibilité d’assembler des éléments préfabriqués sans échafaudage ni bétonnage.
o Les inconvénients :
o Poids très important.
o Déformation des poutres par fluage due à la compression excessive de leur partie inférieure.

II.3 TABLEAU RECAPITULATIF DE L’ANALYSE MULTICRITERE :


Types Pont à poutres Pont dalle Pont mixte bipoutres
Critères précontraint
Economie + - -
Esthétique / / /
Exécution + + -
TABLEAUII.3 : ANALYSE MULTICRITERE
(+) favorable.
(-) peu défavorable.
(/) Notre ouvrage est situé dans la rase compagne, alors le critère esthétique n’est pas un choix
décisif.
II.4- Conclusion :

Après la comparaison des trois variantes nous prenons la variante « pont à poutres
préfabriquées; post tension », il est plus adaptée que les deux autres sur le site vu les avantages cités
précédemment.

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CHAPITRE III
MATERIAUX
CHAPITRE III MATERIAUX

II.1- INTRODUCTION :
La conception et le calcul des ouvrages sont conditionnés par :

 Le choix et la détermination des caractéristiques des matériaux ;

 La Connaissance des propriétés de ces matériaux ;

 Le choix des techniques de mise en ouvres ;

 Le choix des méthodes d’essais.

Dans ce chapitre, nous présenterons les caractéristiques des matériaux utilisées pour cet ouvrage.

II.2- LE BETON :
Le béton :
C’est un matériau composite obtenu en mélangeant un ensemble de constituants à savoir : du
ciment (comme liant), du gravier, du sable et de l’eau et éventuellement des adjuvants.

Le béton arme :
C’est un matériau composite constitué de béton et d'acier qui lie la résistance à la compression du
béton à la résistance à la traction de l'acier.

Le béton précontraint :
C’est du béton plus torons (acier actifs) plus a de l’acier ordinaire (passifs).

Le béton destine à la précontrainte ne diffère pas beaucoup du béton arme sauf qu’on l’utilise sous
contrainte plus élevée.

II.2.1- LES CARACTERISTIQUES MECANIQUES DU BETON :


a) La résistance Caractéristique à la compression :
La résistance à la compression du béton (fcj) est la caractéristique la plus importante, elle est souvent
utilisée seul pour caractériser le béton.

Cette résistance varie avec l’âge j du béton, dans le calcul, on se référé Habituellement à la résistance à 28 jours
(fc28).
𝒋
fcj= 𝟒.𝟕𝟔+𝟎.𝟖𝟑𝒋 fc28 pour fc28≤40MPa
≤ 28J

𝐣
𝐟𝐜𝐣 = 𝟏.𝟒+𝟎.𝟗𝟓𝐣 fc28 pour fc28>40MPa
fcj

≥28 J 1,10 fc28

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CHAPITRE III MATERIAUX

On peut admettre une résistance au plus égale à 1,10 fc28 lorsque l’âge du béton dépasse 28 jours
(bétons non traités thermiquement dont fc28 ne dépasse pas 40MPa).

La valeur choisie pour chaque béton est en fonction de la nature et de l’emplacement de l’élément.

.
fc28 = {
2 .

b) La résistance à la traction :

La résistance caractéristique à la traction, à l’âge j jours, notée ftj est conventionnellement définie par
la formule :

ftj =0,6+0,06 fcj

Dans laquelle fcj et ftj sont exprimées MPa.

= (2 ) = 2 22 ( =2 )
={
= ( )=2 ( = )

c) Contraintes admissibles :

Nous fixons les valeurs des contraintes qui ne peuvent être dépassées en aucun point de l’ouvrage,
ces contraintes sont appelées contraintes admissibles.

CONTRAINTES ADMISSIBLES A LA COMPRESSION :

CALCUL A L’ E.L.U :

Pour le calcul à l’E.L.U on adopte le diagramme parabole-rectangle suivant :

FIGURE III.1:DIAGRAMME PARABOLE RECTANGLE DU BETON

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CHAPITRE III MATERIAUX

8 j
bu =
θ γb

 Le coefficient 𝜃 est fixé à « 1 » lorsque la durée probable d’application de la combinaison


d’action considérer est supérieure à 24h
 0.9 lorsque cette durée est comprise entre 1h et 24h
 0.85 lorsqu’elle est inférieure à 1h.

( ).
b ={
.

19,83Mpa. En situations durables ou transitoires pour fc28 = 35MPa.


25,86Mpa. En situations accidentelles pour fc28=35MPa.
fbu =
15.3 Mpa. En situations durables ou transitoires pour fc28 = 27MPa.
19.95 Mpa. En situations accidentelles pour fc28 =27MPa.

Le coefficient de minoration de 0.85 de la résistance de béton, tient compte de l’influence


défavorable :

- De la durée d’application de la charge (effet de Rüch).


- Des conditions de bétonnage et d’hygrométrie.

CALCUL À L’ E.L.S :

Pour le calcul à l’E.L.S on suppose que l’on reste dans le domaine élastique

0,5 fc28 En

σb =

0,6 fc28 En .

fc28 σb en service σb en construction


(MPa) (MPa) (MPa)

35 17,50 21,00
27 13,50 16,20
TABLEAU3.1 : CONTRAINTES A LA COMPRESSION

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CHAPITRE III MATERIAUX

d) Déformation du béton
Déformation longitudinale E :
On définit deux modules de déformation pour le béton donnés par les règles B.P.E.L comme suit :

Module de déformation instantanée Eij (courte durée < 24h) :

3
𝐸𝑖𝑗 = 𝑓𝑐

Module de déformation différée Evj (longue durée >24h) :

3
𝐸𝑖𝑗 = 𝑓𝑐

fc28 (MPa) Eij(MPa) Evj(MPa)

35 35982 12103

27 33000 11100
TABLEAU3.2 : MODULES DE DEFORMATION

Déformation transversale G :

Elle est donnée par la formule suivante :


𝐸
𝐺=
2(

Ou : ν représente le coefficient de poisson :


cofficient de Poisson :
Le coefficient Poisson du béton non fissuré(ELS) est pris égale à 0.20.en cas de fissuration(ELU), il est
pris égale à zéro.

II.2- L’ACIER :

L’acier est un alliage fer-carbone, et selon le pourcentage de carbone on obtient des aciers doux
(0,15à 0,25 %) ou des aciers mi-durs et durs (0,25 à 0,4 %).

Les aciers utilisés en précontrainte sont de deux natures différentes :

 Les aciers passifs


 Les aciers actifs

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CHAPITRE III MATERIAUX

II.2.1- Les aciers passifs :

Les Armatures passives ce sont des armatures identiques à celles utilisées dans le

béton armé, ils ne sont mis en tension que par la déformation de l’élément.

Ils sont nécessaires pour le montage, pour reprendre les efforts tranchants, et pour limiter la
fissuration.

a) Caractères des armatures passives :

Les caractères des armatures passives à prendre en compte dans les calculs sont les suivants :

Module de déformation longitudinale :

Le module de déformation longitudinale de l'acier Es est pris égal à 200 000 MPa.

Limite d'élasticité garantie :

L'acier est défini par la valeur garantie de sa limite d'élasticité, notée « Fe ».

Pour notre ouvrage les aciers passifs utilisés sont des barres HA (Haute Adhérence) de nuance
FeE400, sa limite d’élasticité Fe= 400 MPa.

Diagramme contrainte-déformation :

FIGURE III.2:DIAGRAMME DE TRACTION D'UN ACIER DE NUANCE 400


douce

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CHAPITRE III MATERIAUX

CONTRAINTE LIMITE DE TRACTION ΣS :

Calcul à l’ E.L.U:
Dans le calcul à l’E.L.U on introduit un coefficient de sécurité 𝛾s tel que :

𝑓𝑒
𝜎𝑠 =
𝛾𝑠

. .
b ={
. .

Figure III.3:Diagramme contraintes déformation

Calcul à l’ E . L . S:

Pour le calcul aux E.L.S nous adoptons le domaine élastique linéaire, et nous ne limitons pas la
contrainte de l’acier sauf en état limite d’ouverture des fissures :

Cas de fissuration (MPa)


Fissuration peu nuisible Pas de limitation de contrainte
2
=
Fissuration préjudiciable
={ j}

2
= 8
Fissuration très préjudiciable
={ 88 j}

TABLEAU3.3 : LIMITATION DE LA CONTRAINTE D’ACIER

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CHAPITRE III MATERIAUX

II.2.1- Les aciers actifs :


Les aciers actifs sont les aciers de la précontrainte, ils sont mis à des tensions. à l'inverse des
armatures de béton armé qui se contentent d'un acier de qualité courante, les armatures de
précontrainte exige un acier satisfaisant un certain nombre de conditions. Elles ont été classés par :
Catégorie : fils, barres, torons.
Classe de résistance.
Le procédé utilisé est le procédé de « FREYSSINET », la précontrainte est réalisée par post-tension, les
câble utilisé sont de type 12T15.

 Caractéristiques géométriques :
- Nombre de torons par câble : 12 torons.
- Section nominale de l’acier : Ap=12x139mm2=1669mm2.
- Diamètre extérieure de la gaine :Φext=80mm.
 Caractéristiques mécaniques :
- Contrainte de rupture garantie :fprg=1860MPa.
- Contrainte limite élastique garantie : fpeg=1660 MPa.
- Coefficient de frottement en courbe : f=0,18 rad-1 .
- Coefficient de frottement en ligne : φ=2. 10-3 m-1.
- Le module d’élasticité longitudinale(Ep) pour les torons est 190000MPa.

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CHAPITRE IV
ETUDE DU
TABLIER
CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

IV.1- DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER :

IV.1.1- Les dallettes :

En règle générale, la portée des dallettes de coffrage perdu est comprise entre 0,60 et 1m.
Les prédalles s'appuyant aux extrémités des ailes des poutres, dans des feuillures de 5 à 6 cm de
largeur et de 2 à 3 cm d'épaisseur .Ainsi, pour d'évidents problèmes de résistance, l'épaisseur à
l'extrémité des ailes des membrures doit être de l'ordre de 8 à l0 cm.
Epaisseur : 5cm
Ancrage : 5cm
Largeur : 55 cm

IV.1.2 Les entretoises :

Les entretoises étant coulées en place, leur épaisseur résulte de conditions de bonne mise en œuvre
du béton, soit une épaisseur de 50 cm, et une largeur de 135 cm et longueur de 110 *6 cm.

IV.2- LES EQUIPEMENTS DU TABLIER :

La conception complète d’un ouvrage elle doit donc obligatoirement comprend le détail concernant
les équipements :
1. Revêtements du tablier (couche de roulement, étanchéité).
2. Trottoirs.
3. Dispositifs de retenue.
4. Corniches.

FIGURE III.1:LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

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CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

IV.2.1 REVETEMENTS DU TABLIER:


a) Etanchéité :
Pour protéger les armatures dans le béton -car ce dernier est n’est pas parfaitement étanche- il est
donc nécessaire de disposer une chape (γ=2.4 t/m3) d’étanchéité sur toute les dalles de couvertures
en béton.

b) Couche de roulement :
La couche de roulement est constituée par un tapis d’enrobés bitumineux dont l’épaisseur
courant et de 7 à 8cm, Dans notre projet on prendra 7 cm pour la couche de roulement. Et dont
la masse volumique varie, selon la qualité et la compacité entre 2.2 et 2.5 t/m3.

IV.2.2- TROTTOIRS :
Un trottoir est un espace réservé aux piétons de chaque côté du pont, En général, par simple
surélévation par rapport à la voie de circulation automobile. Dans notre cas les trottoirs sur
caniveau sont les plus intéressants car ils sont léger permet de disposer, sous les dallettes, des
canalisations ou des câbles.

Pour notre pont, nous avons choisis des trottoirs de largeur Lt de 1,5m, et d’épaisseur de 20 cm.
IV.2.3- GARDE-CORPS :
Sur les ponts, nous aurons des bords libres sur les deux côtés, et pour assurer la sécurité des
piétons, nous placerons le long de la dalle de chaussée des dispositifs de retenue (simple
barrière de sécurité) qui sont les garde- corps.
Pour notre tablier, nous avons opté pour un garde- corps de type BN4 en acier, qui est
couramment utilisé, a un poids propre de 0,15t/ml (de chaque côté), et sa hauteur est, pour un
trafic de piétons autorisé (notre route n’est pas une voie expresse ou une AutoRoute)
HGC=0.095+0.005*HC±0.05 en m HGC = 1,1m
IV.2.4- CORNICHE :
C’est une finition décorative à l’extrémité du tablier (située à la partie haute du tablier au bord latéral
extérieur), elle a un rôle essentiellement esthétique.
La corniche joue également d’autre fonction indépendante de l’esthétique : scellement de garde-corps,
support du relevé d’étanchéité, butée du trottoir. Pour notre projet on choisit une corniche modèle T7
de caractéristiques :

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CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

FIGURE III.2: LA CORNICHE MODELE T7

IV.3- LES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA POUTRE :

Figure III.2:notation pour la section

La géométrie des poutres est relativement élaborée, ce qui permet d'obtenir de bonnes
caractéristiques mécaniques.
Elles sont déterminées à l’aide du logiciel ROBOT
Notation
(Δ) : l’axe pris au niveau de la fibre inférieur extrême
B: Aire de la section.
YG: la position du centre de gravité (c.d.g.) de la poutre.
V : distance séparant le centre de gravité de la fibre inférieure.
V’: distance séparant le centre de gravité de la fibre supérieure.
IG: moment d’inertie de la poutre par rapport à son centre de gravité.
ρ: Coefficient de rendement géométrique ρ= IG/ (V.V’.B).

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CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

IV.3.1CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE DE POUTRE A MI-


TRAVEE

CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE A MI-TRAVEE


poutre à mi- travée poutre à mi- travée avec poutre de rive à mi-
hourdi travée avec hourdi
B(cm²) 5615.59 9240.59 9053.09
V'(cm) 93.1 128.2 127.1
V(cm) 76.9 66.8 67.9
4
Ig(cm ) 19289243.98 37075503.35 36501136.6
ρ(%) 47.97 46.85 46.71
TABLEAU IV.1 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE A MI-TRAVEE

Figure III.4 : poutre à mi- Figure III.5: poutre de rive


Figure III.3 : poutre à mi-
travée avec hourdis à mi- travée avec hourdis
travée

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CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

IV.3.2CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE INTERMIDIAIRE


D’ABOUT AVEC HOURDIS

CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE INTERMEDIAIRE


poutre intermédiaire poutre intermédiaire poutre de rive intermédiaire
avec hourdi avec hourdi
B(cm²) 7236.14 10861.14 10673.64
V'(cm) 91.4 121.8 120.8
V(cm) 78.6 73.2 74.2
IG(cm4) 21484294.98 41698579.88 40986598.42
ρ(%) 41.32 43.06 42.84
TABLEAU IV.2 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE INTERMEDIAIRE

Figure III.6: poutre Figure III.7: poutre Figure III.8: poutre


intermédiaire intermédiaire avec hourdis intermédiaire de rive avec
hourdis

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CHAPITRE IV ETUDE DU TABLIER

IV.3.3CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE SECTION ABOUT


CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE D'ABOUT
poutre d'about poutre d'about avec poutre de rive d'about avec
hourdi hourdi
B(cm²) 9152.85 12777.85 12590.35
V'(cm) 90.6 116.6 115.7
V(cm) 79.4 78.4 79.3
I(cm4) 24154488.62 46296207.08 45460966.26
ρ(%) 36.68 39.63 39.35
TABLEAU IV.3 CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUES DE LA POUTRE D'ABOUT

Figure III.10: poutre d’about Figure III.11: poutre d’about de


Figure III.9: poutre d’about
avec hourdis rive avec hourdis

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CHAPITRE V
CHARGES ET
SURCHARGES
CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

V. CHARGES ET DES SURCHARGES :


V.1 Introduction :
Dans ce chapitre on va calculer les charges et les surcharges que le pont doit supporter car il a une
fonction porteuse; Les actions appliquées à un ouvrage peuvent être permanentes ou variables.
Les actions permanentes comprennent :
 Le poids des éléments porteurs : (poutres, dalle).
 Le poids des éléments non porteurs : dont l’existence est imposée par la fonction de l’ouvrage :
(trottoirs, corniche, garde-corps, glissières, revêtement).
Les actions variables, de leur cote, comprennent :
 Les charges d’exploitation : elles sont définies souvent par un règlement dans le cas d’un pont
routier (RCPR 2008).
 Les charges climatiques : essentiellement vent et températures.
 Les actions accidentelles : telles que le choc d’un bateau ou d’un véhicule sur une pile de pont ou
l’effet d’un séisme; la prise en compte de l’action des séismes est définie par un règlement
parasismique Algérien des ouvrages d’art RPOA 2008.
V.2 EVALUATION DES CHARGES :
V.2.1 Calcul des charges permanentes (CP):
a)Poids propre de la poutre:
P1 = 2.5x8.7x0.56 =12.18 t
P2 = 2.5x7.5 x0.72 = 13.5 t
P3 = 2.5x0.5x0.92 = 1.15 t
Ppoutre=2 (P1 + P2+ P3)
Ppoutre =53.66 t
b) Poids du hourdis :
Épaisseur de l’hourdis est de 25 cm.
Phoudis= 0.25x10x33.4 x 2.5= 208.8 t
c) Poids de l’entretoise :
Le pont possède deux entretoises de rive
Chaque entretoise a une épaisseur de 0.5m et surface de 1.39 m²
Pentretoise= ((1.39*0.5)*2.5)x6= 10.425 kN
Le poids des charges permanentes (CP):
CP=6xPpoutre+Phoudis+2xPentretoise
CP=551.6 t

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

V.2.2 Calcul des charges complémentaires permanentes (CCP) :


a) Poids du revêtement et étanchéité:
Le revêtement et la chape d’étanchéité ont une épaisseur de 7
cm et un poids volumique de 24kN:
Pr =0.07x7x2.4 Pr=1.18 t/ml
b) Poids du Trottoir et corniche :
Le trottoir à une largeur de 1.25 m et une épaisseur de 20 cm
Le trottoir et la corniche ont une section transversale de 0.43 m² (St=1.25*0.2=0.25 et Sc=0.18m²) et
une densité de 2.5 t/m3
Pt = 0.43x 2.5=1.075 KN Pt= 1,075 kN/ml
c) Garde-corps : Pgc= 1.5 KN/ml
Poids des charges complémentaires permanentes : CCP=(Pr+2xPt+2xPgc+2xPgs)x33.4
CCP=6.33 t
Poids total du tablier : G =CP +CCP G=557.93 t

V.2-3 Surcharges des ponts routiers : RCPR 2008


D’après le RCPR ; tous les ponts supportant des chaussées roulable dont
LR ≥7m font partis de la première classe.
*Largeur roulable lr=7m
*Largeur chargeable lc=7m
 Nombre de voie :

Il est égal à la partie entière de la fraction .

N=lc/3=7/3=[2.5]=2

a) Système de charge A(l) :

() ( )
L: la portée
Pour les ponts comportant des portée unitaires atteignant au plus 200m, la chaussée supporte une
charge uniforme dans l’intensité est égal au produit de la valeur A(l) donnée ci-après par les coefficients
résultant de l’application des tableaux suivant :
Nombre de voies 1 2 3 4
Classe de pont Première 1 1 0,9 0,75
Tableau V.1:coefficient a1

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

() ( )
()
A1=max{

a2= ; v : la largeur d’une voie (3.5 m).


v0 en fonction de classe de pont.

Classe de pont v0
Première de classe 3,5m
Tableau V.2:valeur de v0

Pour une voie chargée :


a1=1
A1=4-0.002L=0.393 (t/m2).
A1= a1A(l) =1,023 (t/m2).
Donc A1=1,023 (t/m2).
a2=1
A2=a2A1
A2=1,023 t/m2
Le tableau suivant donne la valeur de A(l) en fonction de nombre de voies chargées
.Nombre de voies A(L) (t/ml)
1 voie 3,580
2 voies 7,163
Tableau V.3:valeur de A(l)
b) Système de charge B :
Le système de charge B comprend trois systèmes distincts :
 Le système Bc se compose de camion types.
 Le système Bt se compose de groupes de deux essieux dénommés essieux tandems
 Le système Br se compose d’une roue isolée.
Les charges du système B sont frappées de majorations dynamiques

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

FIGURE V.1: SYSTEME B

i) Système Bc :
 Coefficient bc :
En fonction de nombre de voie et de la classe de pont et du nombre de files considérées, les valeurs des
charges du système Bc prise en compte sont multipliées par les coefficients bc du tableau suivant :

Nombre de files considérées 1 2 3 4


Classe de pont Première 1.20 1.10 0.95 0.80
Tableau V.4:coefficient bc
Coefficient de majoration dynamique :
;
L : représente la longueur de l’élément.
G : poids totale de l’élément.
S : la charge maximale de b(S=B x bc)
 1 cas: une file de Bc :
bc =1,20.
S=60t x1,2
G=557.93 t

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

Donc : δ1=1,07
Le tableau suivant donne les valeurs de δ en fonction de nombre de voie chargée.

système Bc bc δ
1 file 1,20 1,07
2 files 1,10 1,08
Tableau V.5:coefficient de majoration dynamique (Bc)
ii) Système Bt :
 Coefficient bt :
En fonction de classe du pont, les valeurs des charges du système bt prise en compte sont multipliées
par les coefficients bt suivants :

Classe du pont Première Deuxième


Coefficient 1,0 0,9
Tableau V.6:coefficient bt

Pont de 1ére classe :


D’après le tableau bt=1,0
Coefficient de majoration dynamique :
 1ercas : un tandem de Bt :
S=32t x 1,0
G=925,038 t

Donc 𝛿1=1,058
Le tableau suivant donne les valeurs de δ en fonction de nombre de tandems :
Système Bt bt δ
1 tandem 1,06
1
2 tandems 1,068
Tableau V.7:coefficient de majoration dynamique (Bt)

iii) Système Br :
Calcul du coefficient de majoration dynamique :
S=10t.

Donc 𝛿1=1,055

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

c) Charges militaires:
Pour permettre la circulation des convois militaires les ponts doivent être calculés pour supporter
le véhicule type suivante :
Convoi Mc120 : appartient aux véhicules type à chenilles.

Figure V.2: charge militaire Mc120

Les charges militaires sont frappées de majoration dynamique.

Donc 𝛿1=1,08.

d) Convois exceptionnelles :
Convoi type D240 :

Figure V .3: convoi exceptionnelle D240

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

e) les surcharge sur le trottoir :

On applique sur le trottoir une charge uniforme (générale) de 150 kg/m2.


Un Trottoir de 1,25 m de largeur chargé de 150 kg/m2 donc :
Tr (1T)=1,25 x 0,150 =0,1875 t/ml
V.3.1- Calcul des moments fléchissant et efforts tranchant longitudinaux :
On considère la section sur appui pour l’effort tranchant et la section a mi travée pour le moment
fléchissant.
a) Système de charge A(l) :
Pour une voie chargée :

( ) =58 t

Calcul de moment fléchissant à(x=L/2)


( )
( ) ( )

Le tableau suivant regroupe les résultats de calcul de moment fléchissant et l’effort tranchant
dans les sections considérer:
Nombre de voies X=0.00 L X=0.50 L
chargées Effort tranchant (t) Moment fléchissant (t.m)
1 voie 58 469,77
2 voies 116 939,54
Tableau V.8:valeurs de T et M dues à A(l)

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

b) Système de charge B :
i) Système Bc :
Pour une file de Bc :
L’effort tranchant :

∑M/A=0 ; donc on a :
RB x 32,4=12.(32.4+30,9+21,9+20,4)+6.(26,4+15,9)
RB=46,94 t
R (1Bc)=RB x bc x 𝛿1= 46,94x1,2 x 1,07
R (1Bc)=60.27 t
Moment fléchissant :(théorème de BARREE)
La méthode pour déterminer le moment fléchissant est donnée par le théorème de Barré:
« Le moment fléchissant est maximum au droit d’un essieu lorsque cet essieu et la résultante
générale du convoi se trouvent dans des sections symétriques par rapport au milieu de la poutre
».

( ) ( ) ( ) ( ) ( )
XG 9,45 m

a=9,45-6=3,45m
Donc :

MBc=Mo
∑M/B=0 ; donc

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

( ) ( )
RA

Mo=RAx14, 475-6x6-12x1, 5=334 t. m


M (1Bc)=Mo x bc x 𝛿1=334x1.20x1.07= 428.856 t. m
Le tableau suivant regroupe les résultats de calcul de moment fléchissant et l’effort tranchant
dans les sections considérer:
X=0.00 L X=0.50 L
Effort tranchant (t) Moment fléchissant (t.m)
1 file 60.27 428.856
2 files 120.54 857.712
Tableau V.9:valeurs de T et M pour Bc
ii) Système Bt :
L’effort tranchant :
∑M/A=0 ; donc on a : RBx32,4=16. (31,05+32,4)
RB=31,333 t.
R(1Bt)=RB x bt x 𝛿1 =31,333x1x1,06=33,213 t
R (1Bt)=33,213 t

Moment fléchissant :

RA=RB=16t

( ) ( ) .

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

M (1Bt) = MBt x bt x 𝛿1=248,4 x1 x1,06=263.304 t.m


Le tableau suivant regroupe les résultats de calcul de moment fléchissant et l’effort tranchant
dans les sections considérer:
X=0,00 L X=0,50 L
Effort tranchant (t) Moment fléchissant (t.m)
1 tandem 33,213 263.304
2 tandems 66.927 530.582
Tableau V.10:valeurs de T et M pour Bt
iii) Système Br :
L’effort tranchant :
RB=10t
R(Br)=RB x 𝛿1=10 x 1,055 =10,55 t.
Moment fléchissant :
A cause de la symétrie RA=RB=5t.

( ) ( )

M(Br)=MBr x 𝛿1=81 x1,055=85,455 t .m


c) Charges militaire :
i) Convoi Mc120 :
L’effort tranchant :

∑M/A=0 donc on a :
RB x32,4=110x29,35
Donc RA=99.645 t
R(Mc120)=RA. 𝛿1=99,645x1,08
=107.616 t
Moment fléchissant :
RB=RA=55 t.

( ) ( ) ( )

M(Mc120)= ( ) x 𝛿1=807,129 x1,08=871.698 t. m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 39


CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

d) Charges exceptionnelles :
i) Convoi D240 :
L’effort tranchant :

∑M/A=0 donc on a :
RB x32,4=240x23,1
Donc RB=171,111 t
R(D240)=RB =171,111 t
Moment fléchissant :

RB=RA=120 t.

( ) ( ) ( )

M(D240)= 1386 t. m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 40


CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

e) Surcharge sur le trottoir :

L’effort tranchant : à (x=0) :


( ) ( ) ( )

R(Tr) = 3,037 t
Moment fléchissant
( ) ( ) ( ) ( ) m.

M(Tr) = M0=24,603 t.m


Le tableau suivant regroupe le moment fléchissant (0,50 L et 0,25 l) et l’effort tranchant (0,00 L et
0,25 L):

Effort Effort
Moment Moment
Les charge et les tranchant tranchant
fléchissant fléchissant
surcharge totale(t) totales(t)
(t.m) 0,50 L (t.m) 0,25 L
0,00 L 0,25 L
Charges
G 278.965 2259.6 139.483 1694.714
Permanentes
1 voie 58 469.77 29 352,358
Surcharge A(L)
2 voies 116 939.54 58 704,617
1 file 60.27 428.856 41 272.9
120.54 857.712
2 files 75,8 504.9
Bc
Surcharge B
1 file 33,213 263.304 9.8 233.7
Bt
2 files 66.927 530.582 20 467.3
Br 10,550 85,455 8 64.8
Charges
Mc 120 107.616 871.698 29.7 631.13
Militaires
Charges
D240 171,111 1386 66.6 962.71
exceptionnelles
Surcharge de 1 trottoir 3,037 24,603 1,519 18,448
trottoir
2 trottoir 6.074 49.206 3.038 36.896
Tableau V.11:récapitulation de calcul de M et T

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 41


CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

COMBINAISON M(t.m) M/7 T(t) T/7

G+1,2 (Bc + ST) 2344.869 334.9813 234.088 33.44114


G+1,2(A(l) +ST) 2584.529 369.2184 212.73 30.39
ELS

G+Mc120 2325.844 332.2634 169.083 24.15471


G+D240 2657.424 379.632 206.083 29.44043
1.35 G+1,6 (A(l)
3474.285 285.962
+ST) 496.3264 40.85171
1.35 G+1,6 (Bc +ST) 3154.74 314.442
ELU

450.6771 44.92029
1.35 G+1.35 Mc120 3139.889 448.5556 228.397 32.62814
1.35 G+1.35 D240 3587.522 512.5031 278.212 39.74457
Tableau V.12: combinaison des moments vis à ELU et ELS pour x=0.5L

COMBINAISON M(t.m) M/7 T(t) T/7


G+1,2 (Bc + ST) 3347.9 478.2714 430.9 61.55714
G+1,2(A(l) +ST) 3446.095 492.2993 425.454 60.77914
ELS

G+Mc120 3131.298 447.3283 386.581 55.22586


G+D240 3645.6 520.8 450.076 64.29657
1.35 G+1,6 (A(l)
4632.453 661.779 571.92 81.70286
+ST)

1.35 G+1,6 (Bc


4501.528 643.0754 579.185 82.74071
ELU

+ST)
1.35 G+1.35
4227.25 603.8929 521.88 74.55429
Mc120
1.35 G+1.35
4921.56 703.08 607.603 86.80043
D240
Tableau V.13: combinaison des moments vis à ELU et ELS pour x=0.25L

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

V.4.1-MODELISATION PAR AUTODESK ROBOT 2014

a) les inputs :
 géométrie du tablier (définition de la section de la poutre et la dalle) .
 La Définition du matériau utilisé.
 Définition des différentes charges (poids propre et charges complémentaires
Permanentes et surcharges (surcharge sur trottoir ST, les systèmes A(L), Bc, Mc120,
D240).
 Définir les combinaisons de charge.
b) les outputs :
 les caractéristiques mécaniques de la poutre.
 les réactions maximales et minimales les sous différentes charges.
 les moments et les efforts tranchants maximaux et minimaux.
 la combinaison qui donne le moment maximal.
 la poutre la plus sollicité.
V.4.2-ANALYSE DES RESULTATS :
D’après le robot on obtient la combinaison du moment et l’effort tranchant max.

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CHAPITRE V CHARGES ET SURCHARGES

Mmax(t.m) Tmax(t)
ELU 1.35G+1.6(Bc+St) 653.42 86.44
1.35G+1.6(Al+St) 686.44 87.38
1.35G+1.35Mc120 634.07 90.77
1.35G+1.35D240 762.52 107.24
ELS G+1.2(Bc+St) 485.84 64.32
G+1.2(Al+St) 510.68 65.03
G+Mc120 469.68 67.24
G+D240 564.83 79.43
Tableau V.14: combinaison de M et de T vis à ELU et ELS

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 44


CHAPITRE VI ETUDE
DE LA
PRECONTRAINTE
CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.1- Introduction :
Le procédé utilisé pour la mise en tension des câbles est la « post- tension ». Ce type de précontrainte consiste
à la mise en tension dans les câbles déjà enfilés dans des gaines après le coulage et le durcissement du béton à
l’aide d’un vérin appuyé sur le béton, une fois que la tension voulue est atteinte, les câble ainsi tendus sont
bloqués avec un système d’ancrage à travers lequel on injecte un coulis de mortier pour protéger les câbles
contre la corrosion et assurer l’adhérence entre les câble et le béton.

VI.1.1- Calcul de la précontrainte :

La détermination de la force de précontrainte exercée en permanence par un câble doit tenir compte de deux
phases successives :

 Phase de mise en tension :


Le calcul de la contrainte de traction de l’acier du câble sur toute sa longueur permet de déterminer la valeur
à obtenir pour les allongements à la mise en tension ; complétée par la prise en compte des rentrées de
clavettes aux ancrages et le raccourcissement instantané du béton, il fournit la valeur initiale de la force de
précontrainte le long du câble.

 Variation dans le temps de la tension dans le câble :


Le calcul de la valeur finale de cette tension doit tenir compte des raccourcissements différés du béton dus
au retrait et au fluage ainsi que de la relaxation d’acier. Cette valeur est à introduire dans le calcul de l’ouvrage.

VI.1.2- Mise en œuvre des câbles et ancrages :


Les cloches d’ancrage et les trompettes avec le frettage sont fixés au coffrage au moyen de deux vis de la
plaque d’about préfabriquée. L’utilisation des plaques d’ancrages préfabriquées a pour rôle d’assurer la
diffusion de la précontrainte. Les pièces sont exécutées avec un béton de haute qualité. La zone d’ancrage des
câbles de précontrainte doit être spécialement conçue pour que les forces de précontrainte soient transmises
à l’ouvrage en toute sécurité, et pour que les mises en tension puissent se faire facilement.

Les fiches sur les ancrages et celles sur les dispositions constructives contiennent les informations et
recommandations valables pour chaque type et notamment : la distance minimale admissible entre axes des
ancrages et entre ces axes et le parement le plus proche, ainsi que les dégagements à prévoir derrière
l’ancrage pour la mise en place du vérin de mise en tension.

Le tracé du câble doit répondre aux indications du calcul et aux exigences d’une bonne exécution. Il faut
éviter des variations brusques de courbures. Pour le respect de ses limites, on procède à la fixation de la gaine
car il est important de la maintenir sur des supports à intervalles suffisamment rapprochés pour que le tracé
reste régulier malgré les sollicitations exercées sur la gaine par le bétonnage.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 45


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.1.3- Programme de mise en tension des câbles :


Un câble de précontrainte est mis en tension en exerçant, à l’aide d’un vérin une force donnée, à chaque
extrémité (deux ancrages actifs) ou à une seule extrémité seulement (un ancrage actif et un autre passif). Cette
force est généralement choisie égale au maximum admissible en fonction des prescriptions du fournisseur et
de la section d’acier.

L’ordre de mise en tension des câbles fait partie de l’étude. Il doit être mis au point après vérification des
phases provisoires de construction. Une attention particulière sera portée aux résistances du béton
nécessaires, en fonction des sections les plus sollicitées de l’ouvrage et des zones d’ancrage des câbles. Lors de
la mise en tension à 100%, le béton sous les plaques d’ancrage doit avoir une résistance min de 0,9 fc28min.

VI.1.4- Montage de la précontrainte :


En général, les câbles sont mis en place par tirage. Les différentes phases d’exécution sont les suivantes :
Pose de gaines ;
Montage des ancrages ;
Mise en place des torons. (Par tirage, par enfilage) ;
Pré blocage des ancrages fixés ;
Bétonnage ;
Mise en tension des câbles ;
Coupe des sur longueurs ;
Injection ;
Cachetage des ancrages.
Les torons sont tendus à l’aide d’un vérin hydraulique actionné par une pompe. Le vérin prend appui sur
la« plaque d’about ». Les torons seront tendus jusqu’à ce que la pression manométrique requise soit atteinte.
Pour contrôler la force de tension produite, on mesure l’allongement du câble. Après l’opération de
précontrainte, l’intérieur de la gaine doit être injecté au coulis de ciment dans le but d’assurer une adhérence
entre l’acier et le béton de même que la protection de l’acier contre la corrosion. L’injection est effectuée au
moyen des coiffes d’injection fixées aux ancrages ou de raccords d’injection fixés aux gaines de raccordement
(trompette) après réalisation du cachetage définitif.

VI.1.4- Injection des câbles :


Pour assurer une meilleure adhérence (acier - béton) et par conséquent une bonne transmission de
contraintes ; Ainsi qu’une protection du câble de précontrainte, ce dernier est injecté par un coulis de ciment.
Cette injection se fait à partir de tubes ou évents dont la position est choisie en fonction de la géométrie et de
la longueur du câble. Dans le cas courant, il y a un évent à chaque ancrage et à chaque point haut du câble, ces
derniers ayant aussi pour fonction de permettre l’évacuation de l’air repoussée par le coulis d’injection.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

La recette d’un coulis de ciment :

25 kg de ciment + 6 kg de sable 0/2 mm (tamisé) + 12 litre d’eau+ Plastifiant.

Les câbles sont lavés et soufflés à l’air comprimé pour :

 Laver la gaine, débarrasser éventuellement les fils de l’huile souvent employée pour diminuer les
frottements ;
 Mouiller la gaine et les fils pour éviter le bourrage du mortier d’injection et faciliter son
écoulement à l’avancement ;
 Vérifier qu’aucun obstacle ne rend difficile l’injection du coulis.

VI.2- Dimensionnement de la précontrainte :


VI.2.1-CALCUL NOMBRE DE CABLES :
Le calcul se fait à l’ELS sur la poutre la plus sollicitée, et il sera mené au niveau de la section la plus
dangereuse, donc nous tenons compte dans le calcul les caractéristiques géométrique de la section médiane
(qui a une inertie petite relativement a c’elle de la section d’about).
NB : Les caractéristiques géométriques prises en compte sont celles de la poutre avec hourdis à mi-
travée :
 Rappel aux caractéristiques géométriques de la section a mi- travée :
Caractéristique de poutre Sans hourdis Avec hourdis
V (cm) 76.9 66.8
V’ (cm) 93.1 128.2
IGNETTE (cm4)(0.95* IGBRUTE) 18324781.781 35221728.1825
IGBRUTE(cm4) 19289243.98 37075503.35
Bbrute(cm2) 5615.59 9240.59
BNETTE(cm2)(0.95* B brute) 5334.8105 8778.5605
ρ(%) 47.97 46.85
Tableau VI. 1:rappel des caractéristiques géométriques
a)La valeur minimale de précontrainte:

PMIN = max (PI, PII)


Avec:

-
x Bnette section sous-critique

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

-
. Bnette section sur-critique

: Contrainte de traction de béton en négative.


Mmax : moment maximum dus au poids propre plus la charge extérieur la plus grande.
Mmin : moment maximum dus au poids propre
I: l’inertie nette de la section.
Bnette: Section nette
’ : 10% de la hauteur
: Rendement mécanique de la section.
= 0,6 +0,06 x fc28 = 0,6 +0,06 x 35 = 2,7 MPa

Mmax =5.65MN.m

Mmin = 3,38MN.m

h = 1,7 m

’ /10 0,17m ( ’ 1 5ѲGAINE)

 Application numérique:
5 65-3,38
1,7 0,46
+ (-2,7x0, 887) =0.483 MN

5 65 -2,7
1,282
PII= =3.7 MN
0,468 0,66 1,282 – 0,17

Donc: PMIN = sup (PI, PII) = 3.7 MN


Donc la section est sur critique.
a) Calcul nombre de câble :
 b.1) Calcul de la tension à l’ origine

0=min (0,8fprg ; 0,9fpeg)=min(0.8*1860 ;0.9*1660)=1488 MPa

P0=12x139x10-6x1488=2,482 MN

Pour déterminer le nombre de câble on doit vérifier la valeur de la précontrainte à long terme par une
estimation des pertes de 30% ce qui donne :

P0=0,70x2, 482=1,74 MN

Pmin≤0,70xNxP0

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

Donc on a 3 câbles de12T15.

b) Détermination nombre de câble a l’about :


Nb : les caractéristiques géométriques à prendre en compte sont celles de la poutre seule à mi- travée.

Ces câbles sont tirés à 100% avant la mise en place de la dalle.

e0=-(v’- ’) -(0.931-0.17)=-0.761m (section sur-critique)

- Fibre supérieure :
- Fibre inférieure : ≤

1 0
( ) 15

1 0
( ) ≤ 06
{

Moment agissant dans les différentes phases :

Cas moment (MN.m)


Poutre seule 2.17
Poutre avec hourdis 3.36
Tablier 3.38
G+D240 5.65
Tableau VI. 2:moment fléchissant aux différentes phases

 Application numérique:
9 108 ( 1 32) 4,05
{
11 03 (5 74) ≤ 21

9 975
{
5 579
Donc : P= 5.58 MN.

≤ = 2.25

Donc on place 2 de 12T15 câbles à l’about.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

On place 2 câbles à l’about.

c) Mise en tension des câbles de l’about :


Les deux câbles sont tirés à 7ème jour à 50% puis tirées à 100% à 28 jours.

 Vérification des contraintes :


NB : Les caractéristiques géométriques à prendre sont la section à mi travée de la poutre seule.

 1ére phase :
Après le 7eme jour, la mise en tension est 50 %.

Les pertes considérées sont de 10 %.

Vérification des contraintes au 7éme jour :

j x fc28
fc7 =23,178 MPa (BPEL 91)
4,76+0,83j

ft7 0,6+0,06fc7 1,99 MPa.

bc 13.907 MPa bc 0,6fc (En construction).

bt -1,5 ft7 2,985 MPa.

{ {

P =0,90 x 0,5 x n x P0= 0,90 x 0,5 x 2,48 x 2 = 2.233 MN

( ) 1,99

( ) 13.907
{

-1,99 vérifiée.
{
13,907 vérifiée.

 2éme phase :
- Vérification des contraintes au 28éme jour :

- Les deux câbles sont tirés à 100%.

- Les pertes considérées sont de 20%.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 50


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

fc28 35 MPa
{ .{
ft28 2,7 MPa

P = 0,80x1 x 2,48 x 2=3.97

( ) 4.05

( ) 21
{

{ -4,05 vérifiée.
21 vérifiée.
 Conclusion : toutes les contraintes sont vérifiées, les 2 câbles seront donc tirés comme indiqué ci-
dessus.

 3ème phase :
On pose les poutres sur leurs appuis définitives et on coule l’hourdis sur place .nous prendrons le poids de la
poutre avec hourdis, vu que l’hourdis n’est pas assez encore résistant, donc on prend l’inertie de la poutre
seule.

Les pertes sont estimées de 20%.

La mise en tension des 3 câbles est de 100% à 28 jours.

fc28=35MPa.
ft28= 2,7MPa.
f c28 35 MPa
{ .{
f t28 2,7 MPa
M=1.19 MN.m q (prédalle+dalle)=0,90625 t/ml ; q (poutre)=1,65 t/m

Mg=Mpoutre+Mdalle=1.19+2.173=3.36 MN.m

P = 0,80x1x2,482x3=5.957 MN

( ) 4,05

( ) 21
{

-4,05 MPa vérifiée


{
21 MPa vérifiée

 4ème phase :
Même hypothèses que l’étape précédente, seulement qu’on prend cette fois -ci le poids de l’ouvrage à
vide(MG), et l’inertie de la poutre avec hourdis

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 51


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

Les pertes sont estimées à 30%

M=1,1547 MN.m

Mtablier(vide)= 3,38MN.m

P = 0,70x1x2,48x3=5.208MN

e0=-(v’-d’) - -(1.282-0.17)=-1.112m

( ) 4,05 MPa

( ) 21MPa
{

-4,05 vérifiée
{
21 vérifiée

 5ème Phase (ouvrage en service) :


Même données que l’étape précédente, mais l’ouvrage est en service, donc on prend la combinaison max à
l’ELS pour la poutre la plus sollicité (MG+MD240).

28 35
{ {
28 2,7
Mtablier(en service)= 5.65 MN.m

P = 0,70x1 x 2,482x 3=5.208

e0=-(v’- ’) - (1.282 -0.17)=-1.112m

( ) ≤17

( ) 4 05
{

≤ 17 v
{
-4,05 v

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.2.2- Tracé des câbles:


Le tracé des câbles de précontrainte comporte des déviations dans le plan vertical et dans le plan
horizontal.

Le tracé vertical d'un câble est généralement constitué d'une partie rectiligne dans la zone médiane,
suivie d'une déviation verticale, souvent parabolique, dans l'âme de la poutre, et un alignement droit d'un
mètre environ précède l'ancrage.

En section médiane, les câbles sont regroupés dans le talon à un excentrement maximum. La
précontrainte se révèle surabondante, voire nuisible, au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'appui, ce qui
conduit à relever les câbles progressivement pour ne pas créer de contraintes excessives en fibre inférieure
tout en apportant une bonne réduction de l'effort tranchant.

 Tracé des câbles 1 et 2 sortants de l’about :


YG = 0, 906 m.

On fixe: B = 0,50m.

YG = A1 + 0,5/ 2 = 0,906m.

A1 = 0,656m.

A2 = 1.7– (0,50 + 0,656) = 0,544m.


Figure VI. 1:excentricité des câbles à
l'about
 Angle de relevage des câbles :
Cet angle est choisi de telle façon à avoir la condition suivante :

Avec :
V : effort tranchant limite a l’ELS que peut supporter la section d’about

contrainte tangentielle limite à l’E.L.S.

Avec :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 53


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

m = 1 : Nombre de gaine par lit


k = 0,5 : Câble injecté de coulis de ciment
Φ 0,08m : Diamètre de la gaine

=1,758MN

D’après les conditions imposées sur appui on aura :

La valeur optimale de a α est donnée par :

( ) ( )

; Cet angle donne la valeur minimale de


On fixe :

On a:

Les deux câbles de l’about commencent par une partie rectiligne de 1 m avec un angle de relevage de 5°
pour le premier câble et 11.4° pour le deuxième, suivi par une partie parabolique d’équation y ax2 puis une
partie rectiligne à mi- travée.
Le troisième câble commence par une partie rectiligne de 0,50 m avec un angle de relevage plus
importante de 20° pour facilite la mise en place des vérins.
Les tableaux suivants donnent les coordonné et les angles en chaque points de câble :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 54


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

CABLE Conditions Equation


Cable1 X=0 y=0.656 Y=(1.743*10-3)*x2-0.058*x+0.656
X=16.7 y=0.17
Cable2 X=0 y=1.156 Y=(3.535*10-3)*x2-0.118*x+1.156
X=16.7 y=0.17
Cable3 X=4 y=1.7 Y=(7.16*10-3)*x2-0.239*x+2.25
X=16.7 y=0.25

x y α(rad) α° cos(α) x y α(rad) α° cos(α)


0 0,656 0,057935 3,32112 0,998322 0 1,156 0,117457 6,733195 0,99311
4 0,451888 0,044028 2,523871 0,999031 4 0,74056 0,08948 5,129451 0,995999
8 0,303552 0,030103 1,725644 0,999547 8 0,43824 0,061363 3,517616 0,998118
16,7 0,173505 0,000216 0,012394 1 16,7 0,171276 6,9E-05 0,003955 1
cable1 cable2

x y α(rad) α° cos(α)
0 / / / /
4 1,7 0,436 25 0,906448
5 1,23 0,436 25 0,906448
8 0,79624 0,083406 4,781239 0,996524
16,7 0,255552 0,07114 4,078075 0,997471
cable3
Tableau VI. 3:les équations d’allure des trois câbles

Espacement des armatures de précontrainte : eH 1,5 Φ

Enrobage c d (d 4cm pour les ouvrage courants)

Figure VI. 2:tracé des trois câbles

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.2.3- Caractéristiques géométriques des sections nettes :

Figure VI. 3:section Figure VI. 4:section Figure VI. 5:section à


d’about avec hourdis intermédiaire avec mi-travée avec hourdis
hourdis

La section BNETTE(m) INETTE(m4) V(m) V’(m)


About (x=0m) 0.9052 0.241 0.794 0.906
About +hourdi 1.267 0.462 0.782 1.168
mi 0.547 0.1846 0.749 0.951
travée(x=16.7)
mi- travée + 0.9 0.353 0.65 1.3
hourdi
Intermédiaire 0.71 0.212 0.784 0.916
(x=4)
Inter + hourdi 1.07 0.412 0.728 1.22
(x=4m)
Intermédiaire 0.708 0.212 0.777 0.923
(x=8.1m)
Inter + hourdi 1.07 0.409 0.722 1.228
(x=8.1m)
Tableau VI .4:caractéristiques des poutres.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 56


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 VI.2.3- Vérification des contraintes à la section X = 4 m :


N° du câble Yi (m) e (m) α° o α
1 0,452 -0.768 2,523871 0,999031
2 0,741 -0.479 5,129451 0,995999
3 1.70 +0.48 25 0,90
Tableau VI .5: excentricité et angle des trois câbles à x=4 m

Les excentricités sont calculées à partir du CDG de la section – poutre avec hourdis.
B nette (m2) ’ (m) In (m4)
1.07 1.22 0.412
Tableau VI 6:section a x=4 m

d) Ouvrage à vide:
 a.1-Contraintes dues à la précontrainte :
N = F x (cos α1 +cos α2 +cos α3)= 7.37 MN
N = N / Bn = 7.37/ 1.07 = 6.89 MN/m2
 a.2-Contraintes dues au moment de la précontrainte :
M = F x (e1 o α1 + e2 o α2 + e3 o α3) avec F = 1,74 MN
M = -1.35 MN.m
sup = M x V / In =-1.35 x 0,728 / 0,412=-2.38MN/m2
inf ’/ -1,35 x (-1,22) / 0,412= 4 MN/m2

 a.3-Contraintes dues au poids propre de la poutre avec hourdis :


Mmin =3.36 (l’o v àv )
sup = MV / In = 3.36x 0,728 / 0.412=5.93 MN/m2
inf ’/ n = 3.36x (-1,22)/ 0.412=-9.95 MN/m2
 Contrainte totale:
sup = (6.89-2.38+5.93) = 10.44 MN/m2 < 21 MN/m2Vérifiée.
inf = (6.89+4-9.95)= 0.94 MN/m2 < 21 MN/m2 Vérifiée.

e) Ouvrages en service :
 b.1-Combinaison G+D240 :
Mmax =2.62 (l’o v v )
sup = MV / In = 2.62x 0.728 / 0,412=4.62 MN/m2
inf ’/ 2 62 (-1,22)/ 0,412=-7.75 MN/m2

 Contrainte totale:
sup = (6.89-2.5+4.62) = 9.01 MN/m2 < 21 MN/m2Vérifiée.
inf = (6.89+4.26-7.75)= 3.4 MN/m2 < 21 MN/m2 Vérifiée.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.3- Calcul des pertes de tension :


De façon générale, on désigne sous le nom de perte de précontrainte toute différence entre la force
exercée par le vérin lors de sa mise en tension, et la force (inférieure) qui s'exerce en un point donné d'une
armature à une époque donnée. Le calcul des valeurs initiales et finales de la force précontrainte exige
donc une évaluation précise des pertes de précontrainte, les pertes doivent être rangées en deux
catégories :
 Les pertes instantanées :

 Pertes dues au frottement.


 Pertes dues au recul à l'ancrage.
 Pertes dues au raccourcissement instantané du béton.
 Les pertes différées :

 Pertes dues au retrait du béton.


 Pertes dues au fluage.
 Pertes dues à la relaxation des aciers.
VI.3.1- Pertes instantanées :
a) Pertes dues au frottement :
p(x) est donnée par l'expression :

α : L’angle de relevage du câble en rad.


x : Longueur en courbe des câbles.
f : Coefficient de frottement en courbe, (BPEL)
φ: Coefficient de frottement en ligne, φ 0,002/ ( EL)
σp0 : Contrainte de tension à l’origine
l : la longueur du câble calculée à l’aide du logiciel AUTOCAD.

 Cable1 :
l'abscisse Ф α (x) Δ (x) 0 f
0 0,002 0 1488 0 1488 0,18
4 0,002 0,01396 1472,357 15,64305 1488 0,18
8,1 0,002 0,028269 1456,323 31,67717 1488 0,18
16,7 0,002 0,058283 1422,69 65,30972 1488 0,18
cable1

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Cable2 :
l'abscisse Ф α (x) Δ (x) 0 f
0 0,002 0 1488 0 1488 0,18
4 0,002 0,02828 1468,521 19,47852 1488 0,18
8,1 0,002 0,057267 1448,556 39,44399 1488 0,18
16,7 0,002 0,118069 1406,677 81,3228 1488 0,18
cable2
 Cable3 :
l'abscisse Ф α (x) Δ (x) 0 f
0 0,002 0 1488 0 1488 0,18
4 0,002 0 1488 0 1488 0,18
8,1 0,002 0,07339 1456,142 31,85838 1488 0,18
16,7 0,002 0,22733 1389,317 98,68327 1488 0,18
cable3
Tableau 7:pertes due au frottement

b) Pertes dues au recul à l'ancrage :


Lors du blocage des armatures des précontraintes par le système d’ancrage (clavette), il se produit
toujours un léger raccourcissement des armatures entrainant un chute de tensions, celle-ci est fonction de
système d’ancrage.
Ce mouvement qui a lieu en sens inverse de celui qui a été créé par la mise en tension, provoque un
frottement de signe opposé au précèdent.
La chute de tension ΔP s’amortie graduellement et rapidement sur une longueur de glissement notée
Lg

√ ⁄
( )
Avec ;
g : valeur de glissement
Ea : module d’élasticité de l’acier
L : longueur du câble.

cable α F x (α(x) /x)+ φ X(m) L Δ 0


1 0.1167 0.002628057 17.07393 33.446 133.5369
2 0.23669 0.003272626 15.3004 33.4774 149.0157
3 0.4585 0.005221714 12.1128 25.6168 188.2307
Tableau VI. 8:longueur de glissement

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Calcul des pertes dues au recul d’ancrage :


( )

Pour le calcul des pertes aux différentes sections nous utilisons le théorème de
«THALÈS » appliqué au diagramme des tensions :

abscisse L(m) α F x α(x) /x+ φ Δ (x) X(m) Δ 0


0 33.446 0 0.002 133.5369 17.07393 133.54
4 33.446 0.01396 0.0026282 102.2525 17.07393 133.54
8.1 33.446 0.028269 0.0026282 70.186 17.07393 133.54
16.7 33.446 0.058283 0.0026282 2.924544 17.07393 133.54
cable1
abscisse L(m) α F x α(x) /x+ φ Δ (x) X(m) Δ 0
0 33.4774 0 0.002 149.0157 15.3004 149.0157
4 33.4774 0.02828 0.0032726 110.0584 15.3004 149.0157
8.1 33.4774 0.057267 0.0032726 70.1271 15.3004 149.0157
16.7 33.4774 0.118069 0.0032726 -13.6312 15.3004 149.0157
cable2
abscisse L(m) α F x α(x) /x+ φ Δ (x) X(m) Δ 0
/ / / / / / /
4 25.6168 0 0.002 126.0714 12.1128 188.2307
8.1 25.6168 0.07339 0.003630889 62.35818 12.1128 188.2307
16.7 25.6168 0.22733 0.004450263 -71.2843 12.1128 188.2307
cable3
Tableau VI. 9:pertes due au recul d'ancrage
c) Pertes dues au raccourcissement instantané du béton :

: variation de la contrainte du béton adjacent à la famille d’armature étudiée dans la section


considérée sous l’effet des charges permanentes appliquer au jour j.
Ea : module de Young de l’acier 190000MPa
Eij : module de Young longitudinale instantané du béton au jour j.

 Perte dues à la mise en tension de la première famille de câble :

P=n x Ap (∆ p0-∆ frot)

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

SECTION x=0 x=4 x=8.1 x=16.7


Δ (fr)+Δ (recul) 141,2763 123,7162 105,7171 74,77853

Bn(m^2) 0,9052 0,71 0,708 0,547


e 0 -0,32 -0,557 -0,7507
In 0,241 0,212 0,212 0,1846
Mg(MN.m) 0 2,4 4,2 5,6
P 4,49267 4,551251 4,611296 4,714507
Δ 7J 15,03347 15,10232 6,744287 0,721659
Δ 28J 13,10279 13,1628 5,878151 0,62898
raccourcissement 1 erre famille
Tableau VI. 10:perte par raccourcissement élastique (1 famille)
 Pertes dues à la mise en tension du 3ème câble :
La section à considérer dans ce cas est la section de la poutre +hourdis .Le raccourcissement du
béton provoque simultanément des pertes dans les câbles de 1ere et 2ème famille.
La contrainte ’bij est donnée par :

P1=2x1800x10-6 x (1440-∆ frot-∆ rec-∆ rac)

P2=1x1800(1440-∆ frot)

Bp : section de la poutre seule


Bt : section de la poutre +hourdis.
Ip : inertie de la poutre seule
It : inertie de la poutre +hourdis
section x=0 x=4 x=8,1 x=16,7
Δ (fr)+Δ (recul) 154,3791 136,879 111,5953 75,40751

P1 4,448959 4,50734 4,591686 4,712409


P2 2,168015 2,271697 2,324831 2,31738
Bp 0,9052 0,71 0,708 0,547
Bd 1,267 1,07 1,07 0,9
Ip 0,241 0,212 0,212 0,1846
Id 0,462 0,412 0,409 0,353
e1 0 -0,32 -0,557 -0,7507
e2 0 0,48 -0,444 -1,044
Mg 0 2,4 4,2 5,6
Md 0 0,5 0,9 1,2
Δ 28J 0 39,49197 75,2672 155,9009
eme
raccourcissement 2 famille
Tableau VI.11:perte par raccourcissement élastique (2 famille)

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

Le tableau suivant récapitule l’ensemble des pertes instantanées :

Abscisse (m) 0 4 8,1 16,7


Frottement 15,64305 31,67717 65,30972
0,000
Câble 1 Recul 133,5369 102,2525 70,186 2,924544

raccourcissement 13,10279 13,1628 5,878151 0,62898


Pertes instantanées 146,6397 131,0584 107,7413 68,86324
Frottement 19,47852 39,44399 81,3228
0,000
Câble 2 Recul 149,0157 110,0584 70,1271
0,0
raccourcissement 13,10279 13,1628 5,878151 0,62898
Pertes instantanées 162,1185 142,6997 115,4492 81,95178
Frottement 31,85838 98,68327
- 0,000
Câble 3 Recul 126,0714 62,35818
- 0,0
raccourcissement - 39,49197 75,2672 155,9009
Pertes instantanées - 165,5634 169,4838 254,5842

TableauVI.12:recapitulation des pertes par raccourcissement élastique de béton

VI.3.2- Pertes différées :


Elles se produisent pendant un temps plus ou moins long, lorsque les poutres sont soumises à des
actions permanentes, Ces pertes sont dues au changement des caractéristiques des matériaux dans le
temps.

a) Pertes par retrait du béton :

Les retrait du béton est un phénomène de raccourcissement du béton dans le temps, provoqué par le
départ de l’eau lors de son durcissement.
L’expression des pertes par retrait est donnée par le BPEL :

( )
En climat tempéré (BPEL)

r(t) : fonction traduisant l’évolution du retrait en fonction de temps.


j : l’âge de béton au moment de sa mise en précontrainte.
- la première famille de câbles (j=7et 28j).
- la seconde famille de câbles est mise en tension lorsque le béton du hourdis a acquis une
résistance suffisante. (j=28j).
rm =aire de section nette/périmètre de cette section

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

Ep= 190000 MPa.


rm: rayon moyen exprimée en (cm)

position 0 4 8.1 16.7


section nette (m2) 0,9052 0,71 0,708 0,547
Périmètre (m) 5,3 5,4 5,4 7
rm (m) 0,1708 0,1315 0,1311 0,0781
section nette (m2) 1,267 1,07 1,07 0,9
périmètre (m) 6,9 7 7 7,15
rm (m) 0,1836 0,1529 0,1529 0,1259
j=7 13,684 10,99 10,963 6,9386
1°famille
Δ j=28 3,9551 3,0817 3,0733 1,8621
2°famille j=28 - 3,5592 3,5592 2,9554
Tableau VI. 13:pertes par retrait de béton
b) Perte dues au fluage :
Sous l’action d’une contrainte permanente, le béton subit des déformations au cours du temps, les câbles
de précontrainte vont subir la même déformation, donc une chute de leur tension.

Contrainte maximal dans le béton au niveau de câble moyen a la mise en tension


Contrainte finale après toutes les pertes dans le béton au niveau du câble moyen sous les charges de
longue durée d’application
b m ’bj x Kfl
Kfl : coefficient de fluage.
Kfl = (Ei – Ev) / Ev = (3 Ev– Ev) / Ev = 2.
‘bj =P/B+ (Pe2/I) + (Mp e/I)
P= P = N AP (Δ p0 – Δ frott).
 Perte des câbles à l’about :
Sachant que les câbles sont tirée à 7 jours : b + m ’bj x kfl.
Après 7 jours nous avons une dissipation de 15 % due au fluage du béton donc :
Kfl = (1-0,15) x2= 1.7
EI7=11000(fc7)1/3
Δ fl (1,7 x 190000 / 31368.4) ’bj=10.30 ’bj

Section(m) 0 4 8,1 16,7


‘bj (7 jour) 4.914893 18.33687 30.38905 49.27041
‘bj (28 jour) 3.511414 11.59491 18.88192 29.89603
Pertes par fluage (MPa) 50.6234 188.8698 313.0072 507.4852
Pertes par fluage (MPa) 18.54027 61.22112 99.69655 157.8511
Tableau VI. 14:perte par fluage (1 famille)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 63


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Perte du câble d’extrados :


Apres 60 jours, on a une dissipation de 50% du fluage donc : Kfl = (1-0,50) x2= 1
Δ fl (1 x 190000 / 35981.72) ’bj 5.28 ’bj

Section(m) 0 4 8,1 16,7


‘ - 17.95944 2.150452 0
Pertes par fluage (MPa) - 94.82582 11.35439 0
Tableau VI. 15:perte par fluage (2 famille)
c) Pertes par relaxation des câbles :
Le phénomène de relaxation consiste en la diminution dans le temps de la tension des armatures sous une
longueur constante .la relaxation ne se manifeste de façon sensible que si la tension initiale est
relativement élevée.

μ0 coefficient égale à :
 0,30 pour les armatures à relaxation normale.
 0,43 pour les armatures à très basse relaxation.
 0,35 pour les autres armatures.
μ0 = 0,43 TBR
1000=2,5%

– Av : Δ i : la contrainte totale instantanée.


 Câble n°1 :
(m) 0 4,00 8.1 16,70
p0 1488 1488 1488 1488
Δ i (x)(MPa) 146.637 131.05 107.74 68.86
i (x)(MPa) 1341.36 1357 1380.3 1419.1
μ 0.72116 0.7295 0.7421 0.763
(Δ p)𝝆(x) (MPa) 0.58583 0.6097 0.6461 0.7088
cable1
Tableau VI. 16:perte par relaxation (1 câble
 Câble n°2 :
X(m) 0 4,00 8.1 16,70
p0 1488 1488 1488 1488
Δ i (x)(MPa) 162.12 142.69 115.45 81.95
i (x)(MPa) 1325.9 1345.3 1372.6 1406.1
μ 0.7128 0.7233 0.7379 0.7559
(Δ p)𝝆(x) (MPa) 0.5625 0.5918 0.634 0.6874
cable2
Tableau VI. 17:perte par relaxation (2 câble)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 64


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Câble n°3 :
X(m) 0 4 8,1 16,7
p0 1488 1488 1488 1488
Δ i (x)(MPa) 205.723 169.12 173.04 257.54
i (x)(MPa) 1282.28 1318.9 1315 1230.5
μ 0.6894 0.7091 0.707 0.6615

(Δ p)𝝆(x) (MPa) - - 0.5463 0.4273

cable3
Tableau VI. 18:perte par relaxation (3 câble)

Le tableau suivant récapitule l’ensemble des pertes déférées :

X(m) 0 4 8.1 16.7


Retrait 3.9551 3.0817 3.0733 1.8621
Câble 1 Fluage 18.54027 61.22112 99.69655 157.8511
Relaxation 0.58583 0.6097 0.6461 0.7088
Pertes différées 71.3145367 115.111 156.61 218.78
Retrait 3.9551 3.0817 3.0733 1.8621
Câble 2 Fluage 18.54027 61.22112 99.69655 157.8511
Relaxation 0.5625 0.5918 0.634 0.6874
Pertes différées 69.37037 113.619 155.6 217
Retrait - 3.5592 3.5592 2.9554
Câble 3 Fluage - 94.82582 11.35439 0
Relaxation - 0 0.5463 0.4273
Pertes différées - 98.385 60.439 38.564
Tableau VI. 19:récapitulation des pertes par relaxation

VI.3.3- Calcule du pourcentage des pertes totales (instantanées et déférées) :

X(m) 0 4 8,1 16,7


Câble 1 217.9542 246.1694 264.3513 287.6432
Pertes totales Câble 2 231.4889 256.3187 271.0492 298.9518
Câble 3 - 263.9484 229.9228 293.1482
X(m) 0 4 8,6 16,7
14.6475 16.5436 17.7655 19.3309
Pourcentage % des pertes 15.557 17.2257 18.2157 20.0908
0 17.7385 15.4518 19.7008
Tableau VI. 20:pourcentages des pertes

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.4- vérification des contraintes :


La vérification des contraintes revient à montrer qu’en tous points de la poutre les contraintes
totales ne dépassent pas les limites admissibles :

min max

VI.4.1- Vérification des contraintes normales :


On considère la section médiane.
La contrainte normale s’exerçant dans la section d’ordonnée « y» :

( )

Les pertes de tension différées en fonction du temps, évaluées jéme jours après la mise en tension sont
données par :

Avec :

 1ére phase (7éme jour) :


 La poutre est sur le banc de préfabrication.
 Les câbles 1 et 2 sont tirés au 7eme jour à 50% de P0 .
 Ces câbles sont consommés 50% des pertes instantanées.
 La Section résistante est la section nette de la poutre seule.
 Le moment dû au poids propre de la poutre seule.
 2éme phase (28éme jour) :
 La poutre est toujours sur le banc de préfabrication.
 Les 2 câbles sont tirés à 100% de P0 ; et ils consomment 100%des pertes instantanées.
 3éme phase (30éme jour) :
 La poutre est posée sur les appuis et la dalle est coulée.
 Les cables1et 2 consomment en plus des pertes instantanées, des pertes différées qui valent :

 4éme phase (58éme jour) :


Après durcissement de la dalle le câble de l’extrados est tiré à 100% de P0 et consomme 100% des
pertes instantanées, les câbles de l’about consomment des pertes différées qui valent :

 Section résistante section nette de la poutre +dalle.


 5éme phase (62éme jour) :

 Mise en place des éléments de tabliers.


 Les câbles 1et2 consomment des pertes différées qui valent :

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

Δ 34 Δ 1

 Le câble 3 consomme des pertes différées qui valent :


Δ 4 Δ 2

 Section résistante poutre +dalle (caractéristiques nettes).


 6éme phase (en service) :
 Mise en service de l’ouvrage ; les câbles consomment la totalité des pertes.
 Section résistante : poutre +dalle (caractéristiques homogènes).
 Moment du au G+ D240.
 Calcul des contraintes normales :
 1ére phase (7éme jour) :

1 0,5 ( 0- Δ ) A
P1= 0,5x(1488 -75) x2x1668x10-6
P1 = 2,35 MN.
Mg p = 2.1 MN.m.

 2éme phase (28éme jour) :

1 ( 0 Δ ) A
P1 = 4,7 MN.
Mg p = 2.1 MN.m.

 3éme phase (30éme jour) :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 67


CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

( ) .
P1 = 4.24 MN.
Mg p+ d =2.6 MN.m.

 4 éme phase (58éme jour) :

193.98MPa

( )

Mgp+d = 2.6 MN.m.

 5éme phase (62éme jour) :

0,97

1 ( 0 (Δ Δ )) A

1
{
2

MGT = 3,38 MN.m.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 6éme phase(en service) :

 Section résistante : poutre +dalle (caractéristiques homogènes)


 Ouvrage en service :
( )
P
{ 1
P2

M G+D240 = 5.65 MN.m.

 Conclusion :
Les contraintes normales sont toutes vérifiées en construction et en service.

VI.4.2- Vérification des contraintes tangentielles :


On considère la section d’about en particulier l’appui (1ère famille)
On vérifiée les inégalités suivantes :

( )

( )( )

D’où : x : Contrainte normale longitudinale


: Contrainte tangentielle de cisaillement.

 Détermination des contraintes :


Le calcul se fait au niveau de centre de gravité, suivant la formule suivante :

Détermination des contraintes tangentielles :

Vred : effort tranchant réduit ;(Vred=Vser -∑ α)


Figure VI. 6:moment
S : Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par le C.D.G de la
statique
section situé au-dessus de l’axe neutre.
S=0,155m3 poutre seul ; S=0,263m3 poutre avec dalle.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

bn : Épaisseur nette de l’âme (cm).{

I: Moment d’inertie de la section considérée (cm4).


Tableau de vérification des contraintes tangentielles (section sur appuis) :

V red τred ^2 τ2 τ2
phase P (sin 𝝰) Pcos(𝝰) V red (MN)
(MN) (MPa)
Phase 1 -0.14349 0.411485 4.67885 -0.14349 -0.2512 0.063101 6.16195 7.116738 vérifier

Phase 2 -0.55497 0.82297 9.3577 -0.55497 -0.97159 0.94398 15.23327 8.471191 vérifier

Phase 3 -0.32342 0.742424 8.44184 -0.32342 -0.50662 0.25666 9.669472 16.05157 vérifier

Phase 4 -0.29366 0.712657 8.10337 -0.29366 -0.45999 0.21159 9.398696 16.10702 vérifier

Phase 5 -0.2754 0.7004 7.964 -0.2754 -0.43139 0.186098 9.2872 16.1214 vérifier

en charge 0.097102 0.696898 7.92418 0.097102 0.152102 0.023135 9.255344 16.1246 vérifier

Tableau VI. 21:vérification de contraintes tangentielles

VI.5- Vérification à la rupture :


VI.5.1- Sécurité à la rupture en flexion

MRA, MRB sont les moments résistants à la rupture des armatures de précontrainte et du béton.

 Calcul de MRA :
MRA = 0,9 h x F
h = 195 – 17 = 178 cm
F ω prg => F = 3 x 1668 x 10-6 x 1860 = 9,30 MN
MRA = 9.3 x 0,9 x 1.78 =14.9 MN.m
 Calcul de MRB :
 Pour l’âme :
MRB âme = 0,35 b0 x h² x fc28
L’ l’â 0= 0,22 m
La hauteur utile h = 1,78 m
fc28 = 35 MPa
MRB âme = 0,35 x 0,22x 1.782 x 35 = 8,54 MN.m

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Pour l’hourdis :
On ajoutera au moment de rupture de l’âme, le moment de l’hourdis de largeur totale b et d’épaisseur
h0 (h0 = 12 +25 37 cm) constituent la table de compression. Le moment de rupture de l’hourdis sera
évalué en adoptant la valeur minimale des deux résultats suivants :

( )
{

( )
{

Alors : M RB hourdis =12.88 MN.m


Donc : MRB = MRB hourdi + MRB âme =21.42 MN.m
 Moment de fissuration :
Le moment de fissuration est le moment qui provoquerait sur la fibre inférieure une contrainte
résultante égale à 2 x.
La contrainte de compression due à la précontrainte étant de 25.73 MPa ; le moment de fissuration
Mf engendre une contrainte élémentaire de :
25.73-2x (-2,7)=31.13 MPa

Donc : Mf < 14.9 MN.m vérifiée


 Sécurité :
 Sécurité par rapport au béton :
1,35 MG + 1,35 MD240 = 1,35x3,38+1.35x5.65=12.2 MN.m
0,7 MRB = 0,7x21.42=15 MN.m.
Donc : 1,35 MG + 1,35 MQ < 0,7MRB Vérifiée
 Sécurité Par rapport aux aciers :
1,35 MG + 1,35 MD240 = 1,35x3,38+1.35x5.65=12.2 MN.m
0,9 MRA = 13.4 MN.m
Donc : 1,35 MG + 1,35 MD240 < 0,9MRA Vérifiée
Donc la sécurité par rapport à la flexion est bien assurée.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.5.2- Sécurité à la rupture par l’effort tranchant :


: Contrainte de cisaillement.
: Contrainte de compression.
L’effort tranchant maximum due aux surcharges : 1,8 TQ = 1,8 x 0.794= 1.043 MN

L’effort tranchant réduit sera majoré par : ΔT (1,8 TQ - TQ) = 0.635 MN


L’effort tranchant réduit majoré : T’R =0.097+ 0.635 = 0.766 MN (combinaison a l’ELU)

L’effort de cisaillement produit par les fissurations suivant une direction perpendiculaire à la direction de la
contrainte principale de compression d’après (La croix – Fuentes)

 Résistance du béton :

Donc la condition : vérifiée.


 Résistance des armatures transversales :
Pour l’angle α (qui fait l’étrier avec l’axe neutre), on le prend

On choisit les armatures transversales : 2HA10 pour As = 1.57cm2

( )

St=30 cm
𝜸s=1.15
bn = 46 cm
= 2.23 MPa
ft28 = 2,70 MPa
fe=400 MPa
𝜸 = 13.77°

( )

Donc : 0,39 >0,33 vérifiée.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

VI.6- Ferraillage de la poutre :

Les sections d’aciers passifs à mettre en œuvre résultent des prescriptions des règles BPEL 91. Il peut
s’agir soit de sections forfaitaires de ferraillage minimal, soit de sections relevant de conditions
mécaniques.
VI.6.1- Calcul des armatures passives longitudinales :
La section théorique à prendre en compte est donnée par :

Avec :

Bt: surface du béton tendu (m²).


NBt: Effort normal dans la partie du béton tendu = surface de la partie du diagramme des contraintes dans
la zone du béton tendu.
Ftj : contraintes de traction du béton calculée à partir de fcj.
Bt : valeur absolue de la contrainte maximale de la traction dans la section.
Ftj=2.7Mpa : la résultante des efforts de traction
HBt : correspond au lieu où la contrainte est nulle.
fe = 400 Mpa.
Le ferraillage passif longitudinal mécaniquement n’est pas nécessaire, on disposera un ferraillage minimal
pour la limitation des fissures du béton, répartition des efforts de variation de température, et la résistance
surtout dans le cas où le béton présente des insuffisances.
Dans notre cas : Bt=2.4 MN , Bt= 0.2745 m²
NBt= 0.5Bt* Bt =0.3294 MN
Fe=400 MPa
Donc : As=12.009 cm2 Alors on choisit 8HA16 de AS=16.08 cm2.
VI.6.2- Armatures de peau :
 Longitudinale :
Le ferraillage de peau est nécessaire afin de répartir les efforts de retrait et des variations
température.
Un ferraillage de peau doit être disposé sur toute la périphérie de la poutre préfabriquée à l’enrobage
minimum. On dispose des armatures de faible diamètre de façon à bien répartir le ferraillage.
Pour les armatures de peau on prend 3 cm² / ml de périmètre de section et
Si A / B > 0,1 %.
Apl = 3 x (1,7 + 0,5) x 2 = 13.2 cm².
Apl / B = 13.2 / 9000= 0.14%.
Soit 14HA1 réparties sur le porteur espacé de 20 cm.

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 Transversale :
2cm2/ml dans les zones dépassant 40 cm de largeur.
Soit : 5HA10/ml.
 Minimum d’armatures transversales :
Ecartement maximal entre les armatures transversales :
St = min (0,8h ; 3b ; 1m)= min (1,36 ; 3 ; 1) = 1m.
On prendra ici un écartement de 20 cm au droit des appuis pour atteindre 1m au centre.

Avec br : largeur réduite au sens du BPEL 91.


γs = 1,15 (BAEL 91).
fc14 = 23.178 Mpa en phase de construction.
fc28 = 35 Mpa en phase d’utilisation.
br = 50 - 8,1 = 41.9cm (8,1cm diamètre de la gaine).

Soit : 3HA12/ml. Avec AS=3.39 cm²


VI.6.3- Cadre du talon :
Ces cadres sont destinés à assurer la couture du talon sur l'âme et à reprendre les poussées au vide
dues aux déviations dans le plan horizontal des câbles, ils sont en continuité avec les armatures
transversales de l’âme de poutre.
VI.6.4- Armatures supérieurs de la table de compression :
L’aile de la poutre est sollicitée par les efforts suivants :
Le poids propre : q1=0,06 x 2,5=0,15t/ml
Le béton frais de l’hourdis : q2=0,25x2,5=0,625 t/ml.
Une surcharge de 450 kg/m2 provoquée par la présente des ouvriers et du
matériel de travaux lors de la construction.
q3 =1,5 x 0,45 x 0,5=0,338 t/ml
q=q1+q2+q3=1.12 t/ml
L’aile de la poutre est donc supposée comme une console.
FigureVI.7:charge sur la table de
compression

As=0.7 cm2

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

On prend HA10 tous les 25cm.

VI.6.5- Etude de la zone d’about:


L’about d’une poutre est soumis à une concentration d’efforts due à la transmission des réactions
par l’appui et l’introduction des forces de précontrainte dans les zones d’ancrage.

Les études expérimentales ont mis en évidence l’existence de 03 zones dangereuses à l’aval des
systèmes d’ancrage, c’est ce qu’on appelle la première zone de régularisation :

 Zone de surface tendue.


 Zone intermédiaire comprimée.
 Zone d’éclatement tendue.

Figure VI. 8:zone de concentration des contraintes

 Détermination des dimensions du prisme :


On associe à chaque ancrage un prisme symétrique dj.
C1=0,541 m ; C2=0,50 m ; C3=0,656 m

d1=min (2C1 ; C2)=min (108 ; 50)=50cm.


d2=min (C2 ; 2C3)= min (50 ; 131)=50cm.

Figure VI. 9:le prisme symétrique à l'Ancrage

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

a) Zone de surface :
Dans cette zone, il faut disposer un ferraillage de surface As ; donnée par la formule :

; (Fe E400)

Pj0 o p0 .Ap=force maximale appliquer par un câble ; Pj0 = 2,48MN /c (12T15)

b) Zone intermédiaire comprimée :


On doit s’assurer que la contrainte moyenne de compression longitudinale ne dépasse pas la limite
de résistance du béton à la compression :

(La limite de résistance du béton a la compression)


 1er cas : 7 jours
Les câbles sont tirés à 50%, avec fc7= 23,18MPa.

4.96<15.45MPa Vérifiée

 2ème cas : 28éme jour :


Les câbles sont tirés à 100%, avec fc28= 35 MPa.

Vérifiée

c) Zone d’éclatement :
 Vérification des contraintes de cisaillement :
La contrainte maximale d’éclatement de béton doit vérifier :

( ) ;

 1er cas : 7 jours

( )

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CHAPITRE VI ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

 2ème cas : 28éme jour :

( )

 Ferraillage d’éclatement :
Les aciers d’éclatement sont situés à l’arrière des plaques d’ancrages, sur la profondeur du prisme de
première régularisation associé à chaque ancrage.
Les cadres horizontaux sur la largeur de l’âme permettent de reprendre les efforts horizontaux
d’éclatement.

( )

( )

Ae=13,95 cm2 ; Soit 4 cadres de HA16 pour chaque câble (As=16,08 cm2).

 Principe de ferraillage d’une poutre en béton précontraint :

Figure VI.10:principe de ferraillage d'une poutre en béton précontraint

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CHAPITRE VII CALCUL
DES DEFORMATIONS
CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS

VII.1- INTRODUCTION :
Le calcul des déformations est effectué pour répondre notamment à des préoccupations de deux ordres :
 Ordre constructif ; afin d’assurer la continuité des déformations entre les différentes parties du pont
réalisé en plusieurs phases ;
 Des préoccupations d’ordre fonctionnel ; afin de vérifier que les déformations ne compromettent pas
l’exploitation ou la durabilité de l’ouvrage.
Ces deux préoccupations conduisent notamment :
 Soit à évaluer les flèches des poutres dans le but de fixer des contre flèches ;
 Soit à limiter de façon générale les déformations en service à des valeurs fixées
réglementairement.

VII.2- Flèche et contre flèche :


VII.2.1- Flèche due au poids propre :
Cette flèche prend sa valeur maximale à mi- travée, elle est donnée par la formule ci-dessous :

FG= ; Avec √

L=32,4m.
q= 0.0325 MN/ml.
I : inertie de la poutre + hourdis = 0.353 m4

FG=10.91 cm.

VII.2.2- Contre flèche due à la précontrainte :


La flèche à mi- travée est donnée par la formule ci-dessous :

∫ ∫

Et pour raison de symétrie du diagramme des moments de précontrainte par rapport à l’axe de la poutre fp
sera donné par :

On calcul les moments de précontrainte (M=N x e) pour x=0L ; x=L/4 et x=L/2 ; tel que :
N : effort de précontrainte ;
e : excentricité.
Les résultats de calcul sont résumés dans le tableau ci-dessous :
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CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS

section e(m)=yi-v’ N(t) MP(MN.m)


0,00L -0.262 4.19 -1.097
0,25L -0,723 6.15 -4.446
0,5L -1.1 5.97 -6.567
Tableau VII. 1:efforts normal et moment fléchissant dues à la précontrainte
Sachant que : ( )
∑ ) , Pi = ( σp0 – σTot ).Ap

P:l’effort de précontraintes données par câbles.

Figure VII. 1:calcul de moment statique

Calcul du moment statique par rapport à l’appui :

i Ai (m) X Gi (m2) S / y (m3)


1 22.45 4.865 109.219
2 47.35 12.68 600.4
total 709.6
Tableau VII. 2:calcul de moment statique

Donc la contre flèche due à la précontraint est :

fp = 16.6 cm

VII.2.3- Flèche due aux surcharges :


La flèche est maximum en milieu de travée pour le convoi D240(MQ=MD240=227 t.m)
La flèche due à ce chargement est donnée par la formule suivante : fQ

227 t m D’ ù ( )
1.73 t/ml

( )

.
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 79
CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS

VII.2.4- Flèche de Construction :


La contre flèche de précontrainte est nettement supérieur à la flèche du poids propre de la Poutre. Celle-ci
prendra donc une forme courbe, ceci n’est pas trop gênant, mais les problèmes du gradient thermique qui se
produisent dans la hauteur de la poutre augmentent La dilatation de sa membrure supérieure qui accentue alors
la courbure. Pour remédier à ce problème, on adopte pour le fond du coffrage une flèche dite flèche de
Construction vers le bas dont la valeur est :

( ) ( )

VII.2.5- La flèche totale :


En service à vide :

En service en charge :

Conclusion : La flèche admissible : ( ) doit être supérieur à la flèche calculée(


).

VII.3- Calcul des rotations :


On utilise pour les calculs :
I : moment d’inertie (poutre + hourdis) à l’about.
I = 0.462 m4
Ev : module d’élasticité différée du béton
Ev =12102,94 MPa.
VII.3.1- Rotation sous le poids propre :

D’ ù
( )

VII.3.2- Rotation d’appui due à la précontrainte :

On procède de la même façon que précédemment pour calculer la flèche.

D’ ù P 0,0125 rd

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CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS

VII.3.3- Rotation sous la surcharge D240:


La rotation est donnée par :

( )

Rotation totale :

- Rotation en service (à vide) :


- Rotation en servie (en charge) :

VII.4- Calcul des déplacements :

VII.4.1- Déplacement dû à la rotation d’appuis :

À vide:

En charge :

VII.4.2- Déplacement dû au retrait :

VII.4.3- Déplacement dû au fluage :

La fibre inférieure est sous contraintes de compression, il faut tenir compte de ces contraintes, c’est pour
cela qu’on doit prendre la valeur moyenne des contraintes.

σ' : Contrainte moyenne égale à :

σ'A t σ'M Contrainte moyenne à l’appui et au milieu de la travée.

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CHAPITRE VII CALCUL DES DEFORMATIONS

Calcul des contraintes de compression :

( )

0,00L: la section considérée est celle de la poutre plus hourdis à l’about.


 À la mise en tension :
P=1668 x10-6(1488-154.38)=2.22 MN
Σ 4.42 MN

( )

 En service :
P=1668 x10-6(1488-224.72)=2.1MN

N=P x Σ cos αi =4.19 MN

( )

0.50L : la section considérée est celle de la poutre plus hourdis à mi- travée.
 À la mise en tension :

 En service :

Donc :
VII.4.4- Déplacement dû à la variation de température :
Pour une variation de température de ±20°c ; pour chaque appui on aura :

.
( )+

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 82


ETUDE DE
L’HOURDIS
CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

VIII. 1-INTRODUCTION :
L’hourdis est une dalle en béton armé, qui sert de couverture pour le pont. Cette couche est destinée
à recevoir la couche de roulement (revêtement, chape d’étanchéité), les surcharges et à transmettre
ces derniers aux poutres.
L’hourdis a un rôle d’entretoisement, il assure la répartition transversale des efforts.
En suppose que le pont est rigidement entretoisé ça veut dire que dans une section transversale, les
poutres restant dans un même plan et les moments correspondants seront données par l’effort local
(flexion locale).

VIII.2-ETUDE DE LA FLEXION TRANSVERSALE :


a)Calcul des moments :
On a obtenu par le ROBOT 2014 les moments maximums et minimums pour chaque combinaison qui
sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Mxx Myy
max (KN.m) 18,35 41,97
combinaison 1,35 G+ 1,6 (Bc+St) 1,35 G+ 1,6 (Bc+St)
min (KN.m) -71,48 -117,78
combinaison 1,35 G+1,35 D240 1,35 G+1,35 D240
TABLEAU VIII.1 les moments de la dalle

On aura à ferrailler l’hourdis en flexion simple.


Les moments fléchissant max et min sont obtenus selon l’ordre par les combinaisons
1,35 G+ 1,6 (Bc+St) et 1,35 G+1,35 D240

Figure VIII.1 : moment max obtenu par le robot pour la flexion transversal à l’ELU

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CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

Figure VIII.2 : moment min obtenu par le robot pour la flexion transversal à l’ELU

Le moment maximal positif : MELU = 18.35 KN.m.


Le moment maximal négatif : MELU = -71,48 KN.m.
Fibre supérieure :
MU = 18.35 KN.m
Le Ferraillage se fait en flexion simple .Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU fbu
C= 3cm. d =22.5 cm ; b = 100 cm.

On a donc nous somme dans le Domaine 1

2.6 cm²
On prend 4HA10 avec As=3.14 cm² et un espacement St=25 cm.
Fibre inferieur :
MU = -71.48 KN.m
Le Ferraillage se fait en flexion simple .Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU fbu
C= 3cm. d =22.5 cm ; b = 100 cm.

On a donc nous somme dans le Domaine 1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 84


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

9.5 cm²
On prend 4HA20 avec As=12.57 cm² et avec un espacement St=25 cm.

VIII.3-ETUDE DE LA FLEXION LONGITUDINAL :


Le moment maximal positif : MELU = 41,97 KN.m.
Le moment maximal négatif : MELU = -117,78KN.m.

Figure VIII.3 : moment min obtenu par le robot pour la flexion longitudinal à l’ELU

Figure VIII.4 : moment max obtenu par le robot pour la flexion longitudinal à l’ELU

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 85


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

 Ferraillage du hourdis :
Fibre supérieure :
Mu=41.97KN.m.
Le Ferraillage se fait en en flexion simple.Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU

C= 3cm. d =22.5 cm ; b = 100 cm.

On a donc nous somme dans le Domaine 1

5.5 cm²
On prend 4HA14 avec As=6.16 cm² et avec un espacement St=25 cm.

Fibre inferieur :
Mu=-117,78KN.m.
Le Ferraillage se fait en en flexion simple.Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU

C= 3cm. d =22.5 cm ; b = 100 cm.

On a donc nous somme dans le Domaine 1

16.11 cm²
On prend 4HA20 avec As=12.57 cm² et avec un espacement St=25 cm.

Récapitulation pour le ferraillage général de la dalle :


Les armatures transversales :
Fibre supérieure :
4 HA 10 espacée de 25cm
Fibre inférieure :
4 HA 20 espacée de 25 cm
Les armatures longitudinales :
Fibre supérieure :
4 HA 14 espacée de 25 cm.
Fibre inférieure :
4 HA 20 espacée de 25 cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 86


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

Figure VIII.5 : Schéma représente le ferraillage de l’hourdis

VIII.4-CONDITION RELATIVE AU POINÇONNEMENT SOUS CHARGE Br :

h0

QU=1.6*100=160 KN
μc=2(a+b)
a=a0+h0=30+25=55 cm
b=b0+h0=60+25=85 cm

μc=2(55+85)=280 cm

h0=25 cm

VIII.5-ETUDE DE L’ENTROTOISE :
a)Calcul des moments :

on modélise l’entretoise comme une barre qui supporte la charge de la moitié du tablier , qui est
distribuée par les poutres comme des charges concentrées, et les appuis ici représentent les vérins
hydraulique lors du changement des appareils d’appui .
G=557.93 t G/2=557.93/2=278.965 t
Chaque poutre distribue une charge concentrée de : 278.965/7=39.85 t=398.5 KN.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 87


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

Figure VIII.6 : diagramme du moment dans l’entretoise (disposition 1)

Figure VIII.7 : diagramme du moment dans l’entretoise (disposition 2)

La disposition qui donne les moments max est la deuxième, avec :

Le moment maximal positif : MELU = 366.82 KN.m.


Le moment maximal négatif : MELU = -383.02 KN.m.

b)ferraillage de l’entretoise :
Fibre supérieure :
Mu=366.82 KN.m.
Le Ferraillage se fait en en flexion simple. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU

C= 3cm. d =85.5 cm ; b = 50 cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 88


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

On a donc nous somme dans le Domaine 1

12.48cm²
On prend 4HA20 avec As=12.57 cm² et avec un espacement St=11 cm.

Fibre inferieur :
Mu=-383.02 KN.m.
Le Ferraillage se fait en en flexion simple. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU

C= 3cm. d =85.5 cm ; b = 50 cm.

On a donc nous somme dans le Domaine 1

13.04 cm²
On prend 2HA16 et 2HA25 avec As=13.84 cm² et avec un espacement St=11 cm.

Armature de peau :
On prend 3 HA10 de chaque parement.
Armature transversale :

( )

[ ]
[ ]

On opte pour HA10


At=4*10=3.14 cm²

On prend St=15 cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 89


CHAPITRE VIII ETUDE DE L’HOURDIS

Figure VIII.8 : ferraillage de l’entretoise

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 90


CHAPITRE IX LES
EQUIPEMENTS DU
TABLIER
CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

IX.1 APPAREILS D’APPUIS


Le tablier repose sur ses appuis (pile et culée) par l’intermédiaire d’appareils d’appuis conçus pour
transmettre les efforts verticaux essentiellement et horizontaux, de plus ils permettent l’absorption des
déplacements et rotations.

IX.2- Dimensionnement des appareils d’appuis selon le guide SETRA:


IX.2.1- Détermination de la section :
L’appareil d’appui doit vérifier l’inégalité suivante

avec :
: La contrainte moyenne de compression due à l’effort .
: Réaction d’appui.
: Condition de non cheminement.
: Condition de non écrasement.
Tel que :
D’où :

IX.2.2- Détermination de la hauteur (distorsion) :

: Déplacement due à la variation linéaire lente (retrait, fluage, température).

Soit :
Soit : sept feuilles de 10 mm
IX.2.3- Dimensionnement en plan de l’appareil d’appui :
Il faut respecter la condition suivante :

 Condition de non flambement :

D’où :

On prend :{

Nous avons donc :


6 feuillets d’élastomères intermédiaires d’épaisseur
2 feuillets d’élastomères extérieurs d’épaisseur = 5 mm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 91


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

IX.2.4- Répartition des efforts horizontaux :


Les charges de chaussées, des systèmes A (l) et Bc sont susceptibles de développer les réactions de freinage,
effort s’exerçant sur la surface de la chaussée dans l’un ou l’autre sens de circulation

 Charge A (l) :

PA
L’effort de freinage correspondant à la charge A (l) est: fA (2 S)

PA : le poids donné par la position la plus défavorable de A (l).


S : surfaces chargée donnant l’effet le plus défavorable dans notre cas on a une voie chargée.
4 voies chargées :

PA : le poids donné par la position la plus défavorable de système A (L).


S : surface chargée donnant l’effet le plus défavorable.

fA
( )
La force qui revient à chaque appareil d’appui :

()

 Système Bc :

Chaque essieu d’un camion de système peut développer un effort de freinage égal à son poids. Parmi les
camions un seul est supposé freiner.

 Effet du vent :
L’action du vent est perpendiculaire à l’axe horizontal de l’ouvrage on considère une pression de 0,2 t /m2

La section latérale sur laquelle agit le vent est :

S=33,4 x1,95=65.13 m²

 Effort dû au séisme
L’intensité du séisme est :
= 0,1 G horizontalement
0,07 G verticalement
Avec le poids propre du tablier : G = 557.93 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 92


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

 Effort dû aux déplacements :

G : module cisaillement de l’élastomère G 9 MPa.


La hauteur nette de l’élastomère : T=7 cm

IX.2.5- Vérification des contraintes :

a) Contrainte de compression :

6.48 MPa< 15MPa

Figure IX. 1:contrainte de compression et


b) Contrainte de cisaillement : de cisaillement
b.1- Effort de cisaillement dû à l'effort normal:

Avec :

β ( ) ( )
8.75 Alors :

Avec :

b.2- Effort de cisaillement dû à l'effort horizontal:


Sous un déplacement lent :

Figure IX. 2:contraintes de cisaillements

: Déplacement dû au déplacement (température, retrait et fluage)


: Hauteur nette de l’élastomère

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 93


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

Sous effet dynamique (freinage) :

: Effort de freinage = t développer par la charge Bc

Sous effort de déformation lente +rapide due au freinage :

Sollicitation due à une rotation :


( )

Rotation supplémentaire pour tenir compte des imperfections de pose.

Pour les poutres préfabriquées en BP :

Rotation maximale de l’appareil d’appui (en service à vide).

Donc :
( )

c) Condition de non cheminement et non glissement:

{ ( )

Nmin : réaction due au poids propre de la poutre.

H : force horizontale correspondante à Nmin

( )
Coefficient de frottement.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 94


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

 H due à la déformation lente:

 H due au séisme:

Figure XI. 3:butée pour l'appareil d'appui

d) Condition de non soulèvement:

On doit vérifier cette condition quand les conditions de cisaillement dues à la rotation sont
susceptibles d’atteindre les valeurs semblables à celle dues à l’effort normales.

t 9 rad
n

t
β
t .9 rd vérifiée.

e) Condition de non flambement :

IX.2.6- Dimensionnement des frettes :


On doit vérifier les conditions suivantes :

: Limite d’élasticité en traction de l’acier constructif des frettes.


(Acier E24-1: {SETRA Bulletin technique})

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 95


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

On prendra :
6 frettes intermédiaires d’épaisseur tS 2mm

Désignation : [ ( )] [ ( )]
n: nombre d’appareil d’appui dans l’ouvrage complet.

c: épaisseur d’une plaque d’élastomère.

t : épaisseur d’un frette métallique interposé entre deux plaque d’élastomère.

m : nombre de plaque d’élastomère.

Figure IX. 4:l'appareil d'appui retenu

IX.2.7- Ferraillage du dé d’appui :

Le dé d’appui permet de diffuser les charges localisées provenant directement du tablier qui peut
provoquer des fissures, pour cela on disposera des armatures de chaînage et d’éclatement.

Les dimensions donnée au dé d’appuis est :(45x45x30).

A=45 ; B=45. Et le h est donné par :

( )
ce qui donne H=30 cm

a) Armatures de chaînage:

La section calculée doit reprendre un effort de R = 0,25 Rmax

Rmax=1.072 MN

̅
̅
( ).

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 96


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

b) Armatures de profondeur :

Pour limiter la propagation d’éventuelles fissures ; on dispose des armatures

La section calculée doit reprendre un effort de :

( )
̅

c) Armatures de diffusion:
 Ferraillage de surface (frettes sup) :

Ce sont des armatures capables de reprendre :


̅ ; On prend ( )
 Ferraillage inférieur ou d’éclatement « frettes inf. » :

Les frettes sont disposées sur une profondeur Z tel que :


̅ ( ).

IX.3- Les joints de chaussés :


Les tabliers de ponts subissent des variations dimensionnelles longitudinales sous l’effet de la
température retrait fluage et les charge d’exploitation .afin de limiter les effets parasites dues à ces
déformation, le tablier est rendu librement dilatable par des coupures transversales, généralement situer à
ses extrémités.
Au droit de chacune de ces coupures, on dispose un joint de chaussée dont le rôle est de permettre
aux véhicules de les franchir dans les meilleures conditions de confort et de sécurité et ils se calculent selon
deux conditions :

 Le déplacement dû aux variations linéaires (retrait, fluage température et freinage), doit être inférieur à
W [( ) ]
 Le déplacement dû aux variations linéaires et au séisme, doit être inférieur à 1.3W
[( ) ]

W : le déplacement caractérise le type de joint de chaussée choisi.

IX.3.1- Calcul du souffle des joints :


a) Déplacement dû aux variations linéaires

Le déplacement dû aux variations linéaires est donné par :

t f r . 9 cm .

b) Déplacement dû au freinage :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 97


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

Le déplacement dû au freinage calculer par la formule suivante :

Avec G : module de déformation transversale.

G = 1,6 MPa pour des variations instantanées.

c) Déplacement dû au séisme :

s avec s t
G S
x
S . cm
x x

Combinaison :

..

..

W=3.26 cm

TABLEAU IX.1 les types de joint de chaussé

D’après les combinaisons qu’on a eues on opte au joint GPE 50S/175.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 98


CHAPITRE IX LES EQUIPEMENTS DU TABLIER

Figure IX. 5:joint de chaussée

IX.4- Les gargouilles:

Sur un tablier de pont l’évacuation des eaux nécessaire non seulement du point de vue de la durabilité
de la structure, mais également pour la sécurité des usagers. De manière générale les eaux sont d’abord
recueillies sur un coté de la chaussée (divers unique), puis évacuées par des gargouilles implantées au droit
de fil d’eau.

IX.5- Revêtement de tablier :


Le revêtement de tablier comprend une couche d’étanchéité en feuillet préfabriqué et une couche de
roulement en béton bitumineux d’épaisseur de 7 cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 99


CHAPITRE X
L’ETUDE SISMIQUE
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

X.1.L’Etude sismique
X.1.1 Introduction
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches par le jeu des
mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les contraintes dépassent
un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance aux ondes sismiques qui se
propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol. Ces mouvements du sol excitent
les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont plus ou moins amplifiés dans la structure. Le
niveau d’amplification dépend essentiellement de la période de la structure et de la nature du sol.

Les tremblements de terre ont présenté depuis toujours un des plus graves désastres pour
l’humanité. Leur apparition brusque et surtout imprévue, la violence des forces mises en jeu,
l’énormité des pertes humaines et matérielles ont marqué la mémoire des générations.

Parfois, les dommages sont comparables à un budget national annuel pour un pays, surtout si ses
ressources sont limitées. Une catastrophe sismique peut engendrer une grave crise économique, ou
au moins une brusque diminution du niveau de vie dans toute une région pendant une longue
période.

L’une des questions qui se posent est : Comment limiter les endommagements causés aux
constructions par le séisme ?, Il est donc nécessaire de construire des structures résistant aux
séismes en zone sismique.

X.2 Modélisation
Pour analyser le comportement dynamique de l’ouvrage, il faut définir sa masse, sa raideur,
éventuellement la raideur du système de fondation (ou les conditions d’encastrement de la structure
dans le sol) et l’amortissement provenant du comportement viscoélastique des matériaux et de la
structure.

Pour schématiser, on pourra considérer que la masse de l’ouvrage est concentrée dans le tablier, et
la raideur dans le système d’appui (fondations, appuis et appareils d’appui).

La modélisation de la structure dépend beaucoup de la direction d’excitation du séisme.

- Pour le séisme longitudinal, on admettra que le tablier est un bloc rigide indéformable (sauf
pour certains cas particuliers). La structure est alors identique à un oscillateur simple dont on
définit la masse, la raideur et l’amortissement.
- Vis-à-vis du séisme transversal, le tablier se déplacera ou non comme un bloc rigide suivant
son élancement en plan et les raideurs d’appuis. Si, comme c’est souhaitable, les lignes
d’appuis présentent des souplesses transversales bien réparties le long du tablier, ce dernier

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 100
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

se déformera selon un forme privilégiée, appelée mode fondamental transversal de


vibration. Le calcul des efforts induits par le séisme transversal s’effectue selon la méthode
monomodale (RPOA2008). Dans le cas contraire, il est nécessaire de procéder à une analyse
multimodale.
- Pour les mouvements verticaux, la méthode monomodale n’est en général pas applicable.

X.2.1Masses
Les masses se limitent au poids propre de la structure et aux autres charges permanentes qu’elle
supporte, sauf pour les ponts urbains très fréquentés ou les ponts rails, pour lesquels on peut ajouter
une fraction des charges d’exploitation.

Pour le calcul des périodes propres, on ne modélisera que les masses mises en mouvement. Ainsi,
dans le cas d’un tablier isolé des piles par des appareils glissants ou en élastomère fretté, on
négligera la masse des piles. Dans le cas contraire, les têtes de piles suivent le mouvement du tablier
et on ajoutera la moitié de la masse de la pile à la masse du tablier.

X.2.2 Raideurs La raideur des appuis provient des trois parties d’ouvrage suivantes :
- Les fondations et le sol environnant
- Les appuis proprement dits.
- Les appareils d’appui.

X.2.3Programme utilisé
L'analyse dynamique, peut être exécutée directement par des programmes comme SAP2000, Robot,
etc. l’ouvrage dans cette analyse passe par plusieurs étapes : modélisation, définition du cas de
chargement, définition des paramètres sismiques, etc. Le programme utilisé dans le cadre de notre
travail pour l'analyse dynamique est le SAP2000 v14.0, l'analyse dynamique offerte par ce
programme est très puissante.

Figure X.1. Vue en 3D

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 101
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

X.3 -CALCULS DES SPECTRES HORIZONTAL ET VERTICAL :


X.3.1 Spectre de réponse élastique horizontal
Le spectre de réponse élastique pour les deux composantes horizontales est donné en fonction de la
période T et du taux d’amortissement de l’ouvrage par.

La figure X.2 présente le spectre élastique horizontal qui sera utilisé pour notre analyse dynamique
modale spectrale.

Figure X.3. Spectre de réponse élastique – composante horizontale -5% d’amortissement.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 102
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

X.3.2 Spectre de réponse élastique Vertical


Le spectre de réponse élastique pour la composante verticale est donné en fonction de la période T
et du taux d’amortissement de l’ouvrage par.

La figure X.4 présente le spectre élastique vertical qui sera utilisé pour notre analyse dynamique
modale spectrale.

Figure X.5. Spectre de réponse élastique – composante verticale -5% d’amortissement.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 103
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

X.3.3 Résultats
Les figures V.11 et V.12 illustrent un exemple de résultat obtenu pour la pile intermédiaire dans le
cas de spectre de réponse (composante horizontale) concernant la direction x et y.

Figure X.6. Moment pour la composante Ex.

Figure X.7. Moment pour la composante Ey.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 104
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE

 Les résultats de l’analyse modale sont présentés dans le tableau suivant :

TABLE: les périodes et fréquences de


l’analyse modale
Le Cas Type Num Période Fréquence
Text Text Unitless Sec Cyc/sec
MODAL Mode 1 0.907788 1.1016
MODAL Mode 2 0.887913 1.1262
MODAL Mode 3 0.880366 1.1359
MODAL Mode 4 0.875405 1.1423
MODAL Mode 5 0.874399 1.1436
MODAL Mode 6 0.860534 1.1621
MODAL Mode 7 0.540747 1.8493
MODAL Mode 8 0.530663 1.8844
MODAL Mode 9 0.529347 1.8891
MODAL Mode 10 0.296314 3.3748
MODAL Mode 11 0.294631 3.3941
MODAL Mode 12 0.28823 3.4695
TABLEAU X.1: les périodes et fréquences de l’analyse modale

Conclusion :
L’importance de l’investissement réalisé ou projeté en ouvrages d’art, ainsi que les graves

séismes survenus au cours de cette dernière décennie ont mis en relief la nécessité de la
réalisation parasismique des ouvrages d’art.

La prise en compte des effets sismiques des le stade de la conception du projet du pont est

Importante, même pour les régions a faible sismicités.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 105
CHAPITRE XI
ETUDE DE LA PILE
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

XI.1- Introduction :
Le choix du type de pile dépend essentiellement des caractéristiques géométriques et
mécaniques de celle-ci, du site d’implantation de l’ouvrage et des différents types de sollicitations
agissants sur la pile.
Notre ouvrage franchit un Oued, alors nous avons opté pour la solution d’une pile portique
pour la simple raison qui est la permission de gagner du poids et de poser les poutres sur le chevêtre
qui transmet les efforts au sol par les fûts et puis la semelle.

XI.2- Pré dimensionnement des éléments de la pile :


XI.2.1- Chevêtre :
C’est l’élément sur lequel repose les poutres, il assure la transmission des charges aux fûts.
 Longueur : L = 10 m.
 Largeur : E =2.10 m.
 Hauteur : 1m ≤ H ≤ 1,6m. H = 1,3 m.
XI.2.2- Fûts :
Leur rôle est de transmettre les efforts à la semelle, ils sont de forme cylindrique, de diamètre
généralement constant.

Nous allons prendre trois futs à un diamètre constant de 1,50m, et un entraxe de 3.6 m.
XI.2.3- Semelle :
 Epaisseur : 1,8m.
 Largeur : 5,6m.
 Longueur : 12.2 m.
 Béton de propreté : 0,10 m.
On utilise des pieux de diamètre Ф=1,2 m avec un entraxe de 3,6m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 106
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Vue de la pile :

Figure XI.1: type de pile retenu

1. Chevêtre
2. Futs
3. Semelle de liaison.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 107
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

XI.3- Implantation des piles :


Les hauteurs H des piles sont définies par :
H pile = côte projet – côte fondation– (h appareil + dé appui + h tablier).
H appareil +H dé d’appui = 0.37 m.
h tablier = 1,95 m.
Les positions, cotes et les hauteurs des piles et futs sont regroupés dans le tableau suivant :

N° de pile P1 P2
PK 0+7.86 0+40.95
Cote projet (m) 19.51 16.2
Cote TN (m) 10.22 9.88
Cote de la fondation (m) 7.09 4.78
hauteur de pile (m) 8.3 7.3
Hauteur du fut (m) 7 6
Tableau XI. 1:implantation des piles

XI.4- Répartition Des Charges Sur la pile (calcul des réactions max) :
XI.4.1- Réaction du au poids propre :
a) Poids propre du tablier :

G=557.93 t
R1=R2=278.96 t

b) poids propre du chevêtre :

GC = 68.25t

XI.4.2- Réactions dues surcharges :


a) La surcharge A (l) :

a1=1 ; a2=1
1 .travée chargée :

()

10xA(l) x a1 x a2 = 10,2 t/ml.

Mt=170.34 x 0.55 = 93.69 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 108
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

2 .travées chargées :

()

10xA (2l) xa1 xa2 = 6.9 t/m²

b) système Bc :

1travée :

Rmax = 120.55
Mt=66.3 t.m
2travée :

( )
Mt=7.58
c) Convoi Mc120 :

1travée :

Mt=55.18 t.m
2travée :

d) Convoi D240 :

1travée :

Mt=94.08 t.m
2travée :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 109
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

e) Surcharge trottoirs :
1travée :

Mt=1.34 t.m
2travée :

XI.4.3- Tableau récapitulatif :

1 travée chargée : 2 travées chargées :


Désignation Surcharge réaction (t) Mt(t.m) Désignation Surcharge réaction (t)
93.69 A (L) 6.9
A (L) 10,2
66.3 Bc 4 x 60
Bc 4 x 60 120.55
55.18 Mc120 110
Mc120 110
94.08 D240 240
D240 240
Trottoir Tc 0,15 1.34 Trottoir Tc 0,15

Tableau XI. 2:reaction max pour 1 travée Tableau XI. 3: réaction max pour 2 travées chargées
Les réactions dues aux combinaisons les plus défavorables à L’ELS et à L’ELU sont regroupés dans le
tableau suivant :
Poids du tablier /poutre (t) 79.7
poids du chevêtre (t/ml) 6,83
A (L) 32.92
D240 20,96
poids de surcharges /poutre
S Tr 0.69
BC 18.81
1,35G+1,6 (A (L) + S Tr) 161.47
ELU 1,35G + 1,35 D240 135.89
G chevêtre =1,35 GC 9.22 t/ml
G +1,2(A (L) + S Tr) 120.03
ELS G + D240 100.66
G chevêtre = GC 9.22
Tableau XI. 3: les combinaison les plus défavorable à l'ELS et à l'ELU
La réaction la plus défavorable est celle dû à la combinaison :
ELU : 1,35xG+1,6 (A (L) + STr)
Rmax= 161.47 t.
Avec le poids propre du chevêtre multiplie pat le coefficient de majoration :
G chevêtre =1,35 x Gc =9.22 t/ml.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 110
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

XI.5- Etude et ferraillage de la pile :


XI.5.1- Le chevêtre :
L’étude du chevêtre est faite sur deux étapes, Une étude à la flexion et une étude à la torsion.
a)Etude et ferraillage du chevêtre à la flexion:
a.1- Evaluation des efforts :
L’étude du chevêtre à la flexion simple est faite à l’aide de logiciel ROBOT, le chevêtre est modélisé
comme une poutre continue simplement appuyer sur les fûts.
Résultats :

FigureXI.2 : Diagramme des moments dans le chevêtre(ELS)

figure XI.3 : diagramme des efforts tranchants dans le chevêtre(ELS)

A l’ELS : M+ MAX = 47.5 t.m ; M- MAX = -94.94 t.m ; TMAX = 154.7 t.


A l’ELU : M+ MAX = 63.95.m ; M- MAX= -127.73 t.m ; TMAX = 208.2 t.
a.2- ferraillage :
Fissuration préjudiciable ; ferraillage a l’ELS
Section (2,1x1,3) m2.
fc28=27 MPa
Acier FeE40 A (Fe=400MPa)
d=0, 9 h=1.17m

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

a.2.1- Armatures longitudinale :


Section d’armature supérieure (sur appui) :
̅

̅̅̅̅ ( √ )
̅
̅ ̅̅̅̅̅
0,63m

̅̅̅̅ ̅

̅̅̅̅
Mser=0.949 MN.m< ̅̅̅̅
Donc section sans armatures comprimées(SSAC)
̅ ( ) 0.96m

̅ ̅̅̅̅̅
On prend 10 HA32 avec un espacement de 22cm (As=48.25 cm2)
Minimum d’armature on zone tendu exigé par le RPOA :

Alors on prend 12 HA32 (96.48cm²); St=20cm

Vérification à l’ELS :
X=30 cm
I=7.6x106 cm4
̅
̅̅̅̅
Condition de non fragilité vérifiée.

Section d’armature inférieure (en travée) :


0,63m

̅̅̅̅ ̅

̅̅̅̅
Mser=0,475 MN.m< ̅̅̅̅

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Donc section sans armatures comprimées(SSAC)


̅ ( ) 0.96m

̅
On prend 10HA25 avec un espacement de 20cm (As=49,09 cm2)
Vérification à l’ELS :
X=22,7cm
I=4.6x106 cm4
̅
̅̅̅̅
Condition de non fragilité :

a.2.2- Armatures transversales :


u
̅ [ ]
b d
Contrainte tangentielle dans le béton.
Effort tranchant maximum à l’appui à l’ELU.

0.8MPa ̅ =2,7MPa Condition vérifiée.

Les armatures droites sont suffisantes, on disposera donc les cadres droits espacés de St inférieur à
20 cm.
( )

Avec : k=1 pas de reprise de bétonnage.

Soit : 2 cadres de HA14 (As=3.08 cm2)


Calcul de section d’armature minimale :

( )
Soit 2 cadres de HA16 ; pour .

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

b) Etude du chevêtre à la torsion :


La torsion dans le chevêtre est due à l’excentricité des appareils d’appui par rapport à son plan de
symétrie, cette torsion ne peut avoir lieu que lorsqu’une seule travée est chargée. Les essais ont
montré que les poutres à section pleine se comportent comme des poutres tubulaires, c’est à dire
que la partie centrale ne participe pas à la résistance à la torsion.
L’excentricité de l’application des charges par rapport au plan de symétrie est e= .55m.
Les règles de « B.A.E.L » adoptent une épaisseur fictive de la paroi égale à :

Telle que :

Figure XI.4: torsion de chevêtre

b.1- Calcul des moments de torsion :


moment de torsion du au surcharge A(L) :
( ( ))

( )

moment de torsion du au poids propre G :


Pour les surcharges permanentes, on doit considérer les cas de l’ouvrage en construction c -à-d une
seule travée repose sur le chevêtre.

Donc

On prend =14.79 t.m(S.E.T.R.A)

moment de torsion du au force de freinage :


on considère un moment de torsion Mu3 dû à l’effort de freinage.

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

moment de torsion du au force sismique :


on considère un moment de torsion Mu4 dû à l’effort du séisme

Mu=

MU4=Mu/7=76.12 t.m
moment de torsion du au convoi D240 :
on considère un moment de torsion Mu5 dû à l’effort du convoi D24
Mu5=(1.35 RD240 0.55)/7=18.15 t.m
moment de torsion du à Bc :
on considère un moment de torsion Mu6 dû à l’effort de Bc
Mu6=(1.6 RBc 0.55)/7=15.15 t.m

( )
( )
Donc :

b.2- Ferraillage de chevêtre à la torsion :


b.2.1- Contraintes tangentielles :
On considère une section de forme rectangulaire ayant pour hauteur celle du chevêtre et d’une
largeur limitée lt au diamètre du fût(x).

( )( )

Mtu max 76 12
bt 2 bn 2 1 43 22
.

b.2.2- Armatures longitudinales :

Avec : U : périmètre extérieur U=6,8 m.


Donc, on prend 11HA25 pour As=54.00 cm².
Figure XI.5: section équivalente
b.2.3- Armatures transversales :

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Soit 2 cadres de HA16 pour


b.2.4- Vérification des contraintes :
Justification du béton :
.

̅ [ ]
.Donc :

Figure XI.6: ferraillage du chevêtre)

XI.5.2- Etude du fût :


a) Introduction :
La pile de l’ouvrage est constituée de trois fûts circulaires de 1,5m de diamètre, encastre
dans la base et articules à la partie supérieure.
Le fût a pour rôle de transmettre aux fondations les efforts verticaux et horizontaux
provenant du tablier, les quels engendrent à leur tour un moment à la base du fût.
L’étude se fera donc à la base du fût et en flexion composée.

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

b) évaluation des charges :

Evaluation des charges


V (t) X(t) Bras de levier(m) M b(t.m)
Poids propre du tablier 557.93 - - -
Poids propre du chevêtre 68.25 - - -
Poids propre du fut 92.72 - - -
A(L) +ST 235.31 - - -
D240 - - -
Séisme vertical 99.3 - - -
Freinage sous Bc - 9,6 172.8
Séisme du tablier - 30.9 9,6 296.64
Séisme du chevêtre - 50.3 7.26 365.2
Séisme du fut - 89.2 7 1873.2
Tableau XI.5:efforts agissant sur les futs

Combinaison des efforts :


Combinaison des efforts
ELU 1,35G+KQ K=1,6(A(L) +st)
ELS G+KQ K=1,2(A(L) +st)
ELA G+F séisme -
Tableau XI. 6:combinaisons des efforts

ELU: 1.35G+ 1, 6(A (L) +St)

ELS: G+ 1, 2(A (L) +St)

ELA: G+ FS

Condition Effort H (t) N (t) M (t.m)


ELU 24.3 1129.7 233.28
normale
ELS 18 840.3 172.8

Sismique ELA 99.3 825.52 1873.2

TableauXI.7:combinaison en condition normale et sismique

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Pour chaque fut :

Condition Effort H (t) N (t) M (t.m)


ELU 8.1 376.56 77.76
normale
ELS 6 280.1 57.6
Sismique ELA 33.1 275.18 624.4
Tableau XI.8:combinaison en condition normale et sismique pour chaque fut

Donc les efforts les plus défavorables sont :

ELU : {

ELA : {

Vérification de flambement du fût :


L’élancement :

= 4.9 m

Donc : =13.06

; Donc le fut ne risque pas de flamber.

c) Ferraillage:
Le ferraillage se calcul en flexion composée, pour cela nous utiliserons l’abaque de
WALTHER (voir l’annexe):

ELA : {

{
0,3;

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

On utilisant le logiciel expert BA :


Section:

D = 150.0 (cm)

d = 5.0 (cm)

Efforts appliqués:
Cas NO Type N (kN) My (kN*m)

1. ELA 912.00 6244

Résultats:
Sections d'Acier:
Section théorique As = 239.9 (cm2)

Section minimum As min = 35.3 (cm2) Section maximum As max = 883.6 (cm2)

théorique  = 1.36 (%)

minimum min = 0.10 (%) maximum max = 5.00 (%)

ON PREND 30HA32 AVEC AS= 241.27cm2


Calcul d’armatures minimales selon RPOA 2008 :
le pourcentage géométrique doit être compris dans les limites de :
0.5%≤ ρG ≤ 3% (selon RPOA )
ρG=As/B=0.0161/1.76=0.91%
As : section d’acier.
B : section de béton.
Armatures transversales :
(selon RPOA )
L’espacement maximale=Min(12 Φl ,B,20cm)= Min (38.4,150,20)=20cm
Φt= Φl/3=32/3=10.66mm
On prend : Φt=14mm avec un espacement de : 15cm (zone de jonction)
20cm (zone de courante)

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Pour l’armature transversale, On prend des cerces de HA14 espacés de 2 cm en zones courantes et
de 15 cm en zones de jonction.
Condition de non fragilité :

Figure XI.7: ferraillage des futs

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

XI.6- La semelle :
XI.6.1- caractéristique de la semelle:
- Epaisseur : 1,8m.
- Largeur : 6 m.
- Longueur : 12.2 m.
- Béton de propreté : 0,10 m.

On utilise des pieux de diamètre Ф=1,2 m avec un entraxe de Ex=3,6m et Ey=3.6m.

XI.6.2- Evaluation des efforts sur la semelle :


Efforts Efforts Bras de Moment à la base
effort
verticaux(t) horizontaux(t) levier(m) (t.m)
Poids propre du tablier 557.93 - - -
Poids propre du chevêtre 68.25 - - -
Poids propre du fut 92.72 - - -
Poids propre de la semelle 313.2 - - -
poids des T sur semelle 178.55 - - -

A(L) +St 235.31 -

D 240 -

Séisme vertical 441.43 - - -

Freinage sous Bc - 9,6 172.8

Séisme du tablier - 30.9 9,6 296.64

Séisme du chevêtre - 50.3 7.26 365.2

Séisme du fut - 89.2 7 624.4

Séisme de la semelle - 837.06 0.8 669.64

TABLEAU XI. 9:EVALUATION DES EFFORTS SUR LA SEMELLE

Combinaison des efforts :


ELU: ELS: ELA:
1.35G+ 1, 6(A (L) +St) G+ 1, 2(A (L) +St) G+ F séisme
Tableau XI.10:combinaisons des efforts

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Condition Effort H (t) N (t) M (t.m)


ELU 28.8 1129.7 276.48
Normale
ELS 18 840.3 172.8
Sismique ELA 89.2 1395 624.4
Tableau XI.11:combinaison en condition normale et sismique

XI.6.3- Détermination du nombre des pieux :


Le nombre des pieux est déterminé à l’aide de la formule suivante :
Effort normal maximal 1395
n= = =7.2
Capacité portante d un pieu 2 4
On prend huit (8) pieux.
XI.6.4- Effort revenant à chaque pieu :
Admettant les hypothèses suivantes :
- Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.
- Semelle infiniment rigide
- Pieux identiques.

Sachant que les pieux présentent une symétrie par rapport à deux axes (XX’) et (YY’), et on
négligeant les efforts agissants dans un sens perpendiculaire à l’axe de l’ouvrage. L’effort revenant à
chaque pieu est donné par la formule suivante :
Mx y My x
i =
n ∑ y2 ∑ x2

Figure XI.8: vue en plan de la semelle

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Condition normale :
1129.7 276.48 1,8
1 = + = 16 t
8 8 (1,8)2
1129.7 276.48 1.8
2 = 8
- = 122. 1 t
8 (1,8)

Condition sismique :
1395 624.4 1,8
1= + = 217.74 t
8 8 (1.8)2
1395 624.4 1,8
2= – = 131. 1 t
8 8 (1,8)2
Pas de soulèvement et pas de poinçonnement.
XI.6.5- Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :

45
Les conditions de la méthode est : { L b
H
2 4

h 1,5
tan = = = 1, 5 = 46.46 45
L b 3,6 1,5
2 4 2 4
L b
- =1,425
2 4
m =1,5m .

Donc les deux conditions de la méthode sont vérifiées. Figure XI.9 diffusion des efforts dans la
Armatures transversales inférieures : semelle

Condition normale :
2
̅̅̅̅=
a e = 266.67 MPa
3
L b 3.6 1,5
(2 4)
1 1.6 ( 2 4 )
A1 = = = 56.99 cm2
̅a h 266,67 1,5
A1 = 56.99 cm2.
Condition sismique :

̅a = e= 4 MPa
3.6 1,4
2.17 ( 2 4 )
A2 = = 51.78 m2
4 1,5
A2= 51.78 cm2.

On constate que la condition la plus défavorable est la condition normale, alors la section
adoptée est As= 56.99 cm2, on prend 12HA25 (As= 58.9 cm2).

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CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

L’espacement étant :
+H d
St =
n 1
Où : n : Nombre de barre = 12 barres.
d : Enrobage = 5 cm.
: Diamètre de pieu = 1,2 m.
1,2 +1,5 , 5
St = = ,24m
12 1
On prend: St = 24 cm.
Les armatures transversales sont placées dans des bandes axées sur les pieux, ayant pour
largeur (L) telle que :
L=h+ pieu = 1,5 + 1,2 = 2,7 m
Armatures de répartition :
Entre les différentes bandes de 2,7 m, on placera des armatures de répartitions tel que :
A 58.9
A1 = = = 19.63 cm2
3 3
On prend 10HA20 (A1=31.42 cm2)
1,2 +1,5 , 5
St = = ,29m
1 1
Soit: 5HA20 / ml (A1= 15.71 cm2), St = 20cm.
Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
Elles ont pour rôle de transmettre les efforts entre la semelle et les pieux. Leurs section est
donnée par :
A 58.9
A2 = = =19.63cm2
3 3
Soit: 5HA25/ml (A2= 24.54 cm2), St = 20cm.

Armatures de construction :
Armatures transversales supérieures:
A 58.9
At s = = = 5.89 cm2
1 1
Soit : 4HA16 /ml (Ats= 8.04 cm2), St = 25 cm.
Armatures longitudinales supérieures:
A 58.9
AL s = = = 19.63 cm2
3 3
Soit: 5HA25/ml (A2= 24.54 cm2), St = 20cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 124
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Armatures latérales :
A 58.9
AL = = = 5.89 cm2
1 1
Soit: 4HA16 /ml ( A ts= 8.04 cm2), St = 25 cm.

Figure XI.10 ferraillage de la semelle (nappe) supérieure

Figure XI.11:feraillage de semelle (nappe inferieure)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 125
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Figure XI.12 ferraillage de la semelle

XI.6.6- Etude et ferraillage des pieux :


Les fondations sur pieux sont utilisées quand le sol de surface n’a pas une bonne portance, ce que
nous oblige à descendre à une grande profondeur jusqu’au bon sol (substratum). La disposition des
pieux dépend des impératifs suivants : Une disposition symétrique pour éviter les tassements
différentiels, centré sous les efforts pour assurer une diffusion directe des charges.
N.B: On ne tiendra pas compte du flambement pour le calcul des pieux car la butée des terres est
toujours suffisamment pour s’y opposé.
a) Actions sur les pieux :
Les pieux ont un diamètre de 1,2m et une longueur de 15
m.
La rigidité du sol forfaitaire de 10000 kN/m3
Les pieux sont modélisés comme des poteaux de 15 m de
longueur et de 1.2m de
diamètre; ces pieux reposent sur des appuis élastiques
d’une rigidité de
10000kN/m3.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 126
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

CONDITION NORMALE :
Mu=276.5 kN.m
Nu=1600 kN
Tu=36 kN
CONDITION ACCIDENTELLE :
Mua=624.4 kN.m
Nua=2177.4 kN
Tua=624.4 kN
REMARQUE:
 Pour le moment on prend le 1/10 à cause des hypothèses de modélisation.
 Pour l’effort horizontal on le divise sur le nombre de pieux.
 Pour l’effort normal on a déjà calculé l’effort revenant à chaque pieux.

Figure XI.13 : diagrammes de l’effort normal, moment fléchissant et de l’effort tranchant à ELU

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 127
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Figure XI.14 : diagrammes de l’effort normal, moment fléchissant et de l’effort tranchant à ELA

d) Ferraillage des pieux :

Le pieu est considéré comme une pièce soumise à la flexion composée, le ferraillage du pieu se
fera à l’aide des abaques de Walther :

Armatures longitudinales :
Nr = 0.115 MN
(Condition sismique)
Mr= 6.24 MN.m

On doit calculer les valeurs suivantes :

h , 5
= = . 4
D 1,2

D : diamètre du pieu
h’ : l’enrobage de l’acier.

Mr 6.24
2 = = .17
R D W 3.14 .62 1.2 27

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 128
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

r .115
2 = = . 3
R W 3.14 .62 27

Avec : W : résistance caractéristique du béton ( W = 27MPa)


R : rayon du pieu.

Alors : ω = 0.3

a f
On a de l’abaque : ω = R2

Fa : la section des armatures.

f = 400 MPa

a f
2 = ,21
R

,3 R2 ,3 3.14 .62 27
a= = = 228.9 cm2
f 4

Donc on prend 29HA32 (As = 233.23cm2 cm2).

L’espacement :
2 (R d) 2 3,14 55
St = = =12 cm
n 29
Soit un espacement de 12 cm.

Armatures transversales :
l 32
t = = 1 ,66 cm.
3 3

Donc, on prendra des cercles de HA16 avec un


espacement de 20 cm dans les zones courantes et 10 cm
dans les zones de jonction.

Figure XI.15 ferraillage de pieu

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 129
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

XI.7- Plot parasismique :


Les plots parasismiques sont des dispositifs qui ont pour rôle d’empêcher le déplacement des
appareils d’appuis sous l’effet d’un éventuel séisme transversal. Ils sont généralement encastrés sur
la partie supérieure du mur frontal sur le sommier d’appuis entre les appareils d’appuis.

Estimation des efforts agissants sur le bloc :


Le bloc est soumis à un effort sismique horizontal égal à 0,3 G/2.
; Poids du tablier qui revient à la culée ou la pile.

Le plot étant encastré dans le mur frontal, la force est transmise au bloc par une force latérale.
M = 83.7 x 0,30 = 25.11 t.m.

Le ferraillage par EXPERT BA :

1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 27.0 (MPa) Acier: fe = 400.0 (MPa)

 Fissuration non préjudiciable


 Prise en compte des armatures comprimées
 Pas de prise en compte des dispositions sismiques
 Calcul suivant BAEL 91

2. Section:

b = 60.0 (cm)
h = 60.0 (cm)
d1 = 5.0 (cm)
d2 = 5.0 (cm)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 130
CHAPITRE XI ETUDE DE LA PILE

Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 0.00 0.00
Etat Limite de Service 0.00 0.00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 251.10 0.00

Résultats:

Sections d'Acier:
As =11.8 cm2 Soit : 6HA16 pour As = 12.06 cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cadres HA1 espacés de 1 cm.

Figure XI.16 : ferraillage de plot

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CHAPITRE XII ETUDE
DE LA CULEE
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.1- INTRODUCTION :
La définition des culées d’un ouvrage est une des étapes fondamentales dans l’étude d’un projet.
Cette définition est indissociable de celle de l’ouvrage dans son ensemble. Le choix ne peut se faire que
progressivement, il résulte d’une vaste synthèse englobant :

 La nature et le mode de construction du tablier.


 Les contraintes naturelles du site.
 Les contraintes fonctionnelles du projet.
Le rôle principal des culées est d’assurer la liaison entre le pont et les remblais (ou le terrain
naturel), ils sont particulièrement sensibles à une mauvaise conception : en cas de comportement
défectueux, les remèdes sont rares et coûteux. C’est pourquoi, on s’oriente toujours vers un
dimensionnement raisonnable surabondant et des formes aussi simples que possibles.

Parmi les différents types des culées on a choisi la culée remblayée qui doit satisfaire aux conditions de
notre cite :

 Culée à mur de front (Remblayées).

XII.2- IMPLANTATION DES CULEES :


La hauteur de la culée sera évaluée par la formule suivante :

Culée = côte projet – côte fondation.

L’ensemble des cotes définissants la position des culées est mentionnée dans le tableau suivant :

N° de Culée C1 (gauche) C2 (droite)


PK 00+7.86 00+108.26
cote projet (m) 19.93 16.24
cote TN (m) 15.4 12.37
Cote de la fondation (m) 13.46 9.77
hauteur de la culée (m) 6.47 6.47
Tableau XII. 1:implantation des culées

XII.3- PRE DIMENSIONNEMENT DES CULEES :


On s’intéresse au dimensionnement de la culée gauche au PK : 00+7.86

XII.3.1- Mur garde grève :


 Hauteur : h = 1,97 m.

 Épaisseur : => e =30 cm

 Longueur : et celle du tablier = 10 m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 132
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.3.2- Mur de front :


 Hauteur : H = 3 m
 Épaisseur : Ef = 1,6 m.
 Longueur : et celle du tablier =10 m.
XII.3.3- Sommier d’appuis :
 Largeur : S = 1,30m.
 Longueur : 10 m.
XII.3.4- La semelle :
 Épaisseur : la semelle doit satisfaire aux
conditions de rigidité de fonctionnement
mécanique. Figure XII. 1 : repos d'appuis minimal

 Dans le cas de deux files de pieux : ( ) avec :

 A : épaisseur de mur frontale


 d : enrobage de la nappe inferieure d’armature (d=5cm)
 l : entraxe entre deux pieux (l=3Φ=3,60m)

 Largeur : B=3Φ+2=5,60m. on le prend égale à 6m
 Longueur : 12.2 m.
 Ancrage : D2m.
 Béton de propreté : 0,10 m.
On utilise des pieux de diamètre =1,2 m (Fondation profonde).

XII.3.5- Mur en retour :


Le mur en retour à une épaisseur constante de 0,40 m. Il a une longueur de 6.6 m et hauteur de 5.32 m.

XII.3.6- Dalle de transition :


La dalle de transition présente la même dimension transversale que le mur garde grève, sa longueur variée
3 à 6m selon la hauteur de remblais, on peut dimensionner cette longueur par la formule suivante :

L = min [6m, max (3m, 0,6H)]

On fixe une largeur de 4 m avec une pente de 5%.

Elle est coulée sur un béton de propreté avec une épaisseur constante de 30cm, elle est ancrée dans le
corbeau d’appuis par l’intermédiaire des goujons.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 133
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.3.7- Le corbeau :
 Hauteur : H1 = 0,79 m.
 Hauteur : H2 = 0,30 m.
 Epaisseur : Ef = 0,30 m.
 Longueur : L = 10
XII.3.8- Plot parasismique:
 hauteur : 0,60 m.
 Largeur : 0,5 m.
 Longueur : 0,60 m.

Figure XII. 2:type de culée retenu

1. Mur garde grève. 6. Dalle de transition.


2. Mur frontal. 7. Dès d’appui.
3. Mur en retour. 8. Appareil d’appui.
4. Corbeau arrière.
5. Semelle de liaison.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 134
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.4- Évaluation des efforts sollicitant la culée :


XII.4.1- Détermination du coefficient de poussée Kad :
 (Selon RPOA2008) ; Avec :
( √ )

φ= 35° : angle de frottement interne du remblai.


α = 0 : fruit de mur de soutènement.
β = 0 : angle de talus avec l’horizontale.
δ = 0 : angle de frottement remblai-culée.

 ( )  (Selon RPOA2008)

Tel que :

A : coefficient d’accélération de zone.

CN H+V+ H H+V-
Séisme horizontale et Séisme horizontale et
Cas normal Séisme horizontale
verticale verticale

Le coefficient de poussée pour les déférents est présenté dans le tableau ci-dessous:

Action du séisme Notation εH εV θ° Kad


Condition normale Cas N:1 0 0 0 0,271
H + V+ Cas N:2 0,2 0,06 10.685 0.387
H+V- Cas N:4 0,2 -0,06 12.01 0,405
Tableau XII. 2:coefficient de poussée

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 134
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.4.2- Calcul des efforts :


Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la culée :
a) efforts dû au poids propre :
Cas H V p ε h ×P (1±εv)×P Mr Ms
CN 2.7 7.986 278.965 0 278.965 0 753.2055
H + V+ 2.7 7.986 278.965 55.793 295.7029 445.5629 798.3978
Tablier H+V- 2.7 7.986 278.965 55.793 262.2271 445.5629 708.0132
CN 3.9 5.66 17.4 0 14.775 0 57.6225
Mur garde H + V+ 3.9 5.66 17.4 3.48 15.6615 19.6968 61.07985
grève H+V- 3.9 5.66 17.4 3.48 13.8885 19.6968 54.16515
CN 4.027 4.24 4.125 0 4.125 0 16.61138
H + V+ 4.027 4.24 4.125 0.825 4.3725 3.498 17.60806
Corbeau H+V- 4.027 4.24 4.125 0.825 3.8775 3.498 15.61469
CN 2.8 3 120 0 120 0 336
H + V+ 2.8 3 120 24 127.2 72 356.16
Mur frontale H+V- 2.8 3 120 24 112.8 72 315.84
CN 5.3 3.32 40.12 0 37.38 0 198.114
Mur au H + V+ 5.3 3.32 40.12 8.024 39.6228 26.63968 210.0008
retour H+V- 5.3 3.32 40.12 8.024 35.1372 26.63968 186.2272
CN 3 0.75 261 0 261 0 783
H + V+ 3 0.75 261 52.2 276.66 39.15 829.98
Semelle H+V- 3 0.75 261 52.2 245.34 39.15 736.02
CN 5.9 4.65 21 0 21 0 123.9
Dalle de H + V+ 5.9 4.65 21 4.2 22.26 19.53 131.334
transition H+V- 5.9 4.65 21 4.2 19.74 19.53 116.466
CN 2.7 4.65 1.063 0 1.063 0 2.8701
H + V+ 2.7 4.65 1.063 0.2126 1.12678 0.98859 3.042306
Dé d’appui H+V- 2.7 4.65 1.063 0.2126 0.99922 0.98859 2.697894
CN 2.7 4.8 0.9 0 0.9 0 2.43
Plot H + V+ 2.7 4.8 0.9 0.18 0.954 0.864 2.5758
parasismique H+V- 2.7 4.8 0.9 0.18 0.846 0.864 2.2842
Poids sur la CN 7.05 5.81 50.4 0 50.4 0 355.32
dalle de H + V+ 7.05 5.81 50.4 10.08 53.424 58.5648 376.6392
transition H+V- 7.05 5.81 50.4 10.08 47.376 58.5648 334.0008
CN 5.05 3 114.26 0 114.26 0 577.013
Poid sur H + V+ 5.05 3 114.26 22.852 121.1156 68.556 611.6338
Semelle H+V- 5.05 3 114.26 22.852 107.4044 68.556 542.3922
CN 5.9 5.985 54.6 0 54.6 0 322.14
H + V+ 5.9 5.985 54.6 10.92 57.876 65.3562 341.4684
Surcharge H+V- 5.9 5.985 54.6 10.92 51.324 65.3562 302.8116
CN 2.7 6.47 30 0 30 0 81
H + V+ 2.7 6.47 0 0 0 0 0
BC H+V- 2.7 6.47 0 0 0 0 0
Tableau XII. 3:effort dus aux poids propres de la culée

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

b) Calculs des efforts dues poussées des terres :

Sous séisme la pousse dynamique globale, comportant à la fois l’effet statique et dynamique de la
pousse active des terres, s’exerce à mi-hauteur de la paroi (diagramme de pression rectangulaire) et a pour
valeur :

Désignation cas P(t) V MR


CN: 0,5 × 0,271x 1,8 x 5.32² × 9.2 1.77 112.4
Mur GG
+ H +V+ 0,5 × 0.387x 1,8 x 5.32 ² × 9.2 1.77 160.52
Mur frontal H+V- 0,5 × 0,405x 1,8 x 5.32² ×9.2 1.77 167.99
CN: 0,5×0,271x 1,8 x 1,5² × 11.6 0,5 3.18
Semelle H +V+ 0,5 × 0.387x 1,8 x 1,5² ×11.6 0.5 4.5
H+V- 0,5 × 0,405x 1,8x 1,5² × 11.6 0,5 4.76
Tableau XII. 4:poussée des terres

c) Calculs des efforts dues poussées des surcharges sur remblai :

Lorsque le terre-plein supporte une charge uniforme d’intensité q, la poussée dynamique active globale
correspondante est prise égale à :

Elle s’exerce à mi-hauteur de la paroi (diagramme de pression rectangulaire).

Désignation P (t) V MR
Mur GG CN: 1,2 × 5.32 x 0,271 × 9.2 2.66 42.34
+ H + V+ 1,2 × 5.32 x 0,387 × 9.2 2.66 60.46
H+V- 1,2 × 5.32 x 0,405 ×9.2 2.66 63.27
CN: 1,2 ×1,5 x 0,271×11.6 0,75 4.24
Semelle H + V+ 1,2 ×1,5 x 0,387 ×11.6 0,75 6.06
H+V- 1,2 × 1,5 x 0,405 ×11.6 0,75 6.34
Tableau XII. 5:poussées des surcharges sur remblai

XII.4.3- Tableau récapitulatif donnant les moments et efforts globaux :


a) Le point de calcul est le milieu de la semelle :

Cas (εH)×P (1±εv)×P Mr Ms


CN 42 988.468 162.16 3609.226
total
H + V+ 201.85 1015.976 1051.947 3739.92
H+V- 202 900.9599 1062.767 3316.533
Tableau XII.6:renversement par rapport au milieu de la semelle

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 136
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

b). Vérification de la stabilité de la culée :


Vérification du tiers central :
B 6 B
EMAX    1m e   X '
 C.N : on doit vérifier que : 6 6 2

( M s   M R )
X '
Avec  (1   V ) P
et B: la largeur de la semelle.

 C.S: Emax = B / 4 = 1.5 m > e = B/2 – X’.


B 6 B
EMAX    1.5m e   X '
4 4 2

Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

Désignation condition  (1   v )P M R M S X’ Emax e vérification

C.N 3.487281 1 -0.48728 vérifier


988.468 162.16 3609.226
H+V+ 2.645705 1,5 0.354295 vérifier
1015.976 1051.947 3739.92
TOTAL H+V- 2.501516 1,5 0.498484 vérifier
900.9599 1062.767 3316.533
Tableau VII.7. Vérification du tiers central
Vérification au glissement :
 C.N : en condition normal le coefficient de sécurité au glissement (C.S.G) égale à 1.5, donc on doit


(1   v ) P
1.5
vérifier que :  h P
 C.S : en condition sismique le C.S.G vaut1.


 (1   ) P 1v

Donc on vérifie que:  P h

Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

désignation Condition Résultat CSG vérification

C.N 162.16 988.468 0.4 2.438254 1,5 Vérifier


TOTAL H+V+ 192.767 1015.976 0.4 2.108199 1 Vérifier
H+V- 192.767 900.9599 0.4 1.869535 1 Vérifier
Tableau VII.8. Vérification au glissement

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Vérification au renversement :

 C.N : en condition normal le coefficient de sécurité au renversement (C.S.R) égale à 1.5. donc on

M S
1.5
doit vérifier que : 
M R

 C.S : en condition sismique le C.S.R vaut1.

M S
1
Donc on vérifie que: M R

Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

désignation condition M R M S Résultat CSR vérification

TOTAL C.N 22.25719 1,5 vérifier


162.16 3609.226
H+V+ 3.5552361 1 vérifier
1051.947 3739.92
H+V- 3.1206586 1 vérifier
1062.767 3316.533
Tableau VII.9. Vérification au renversement

XII.5- Ferraillage des éléments de la culée :


Cas de fissuration : préjudiciable. (Dimensionnement à l’ELS)

fc28 fe =400 Pa

̅̅̅st̅=min { fe max(0,5 fe 110√n f t j } =207.31 Pa.

̅̅̅̅=0.6f
bc c28 =16.2 Pa.
Ferraillage par bandes de 1 ml (linéaire)
XII.5.1- La dalle de transition :
La dalle de transition est une dalle en béton armé, placée sous la chaussée aux extrémités du pont, son
rôle est d’éviter le dénivellement qui pourrait se produire lors des tassements éventuels des remblais
derrière la culée. Elle repose sur le corbeau et sur le remblai.
a) Evaluation des efforts :
 Poids de la dalle de transition : g1 = 2,5 x 0,3 = 0.75 t/ml.
 Poids du remblai : g2 = 1,8 x 2,02 = 3,64 t /m².
 Poids propre du revêtement : g3 = 2,4x 0,07 = 0,168 t/m2.
 Poids total: Gt = g1 + g2 + g3 = 4.558 t/m2.
 Surcharges : Q = 1,2 t/m2.

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Figure XII. 3:schema statique de dalle de transition

Charge (t/m2) M (t.m/ml) T (t/ml)


Charge permanente G 4.558 9.12 9.12
Surcharge Q 1,2 2,40 2,40
Tableau XII. 10:effort appliquée sur la DT

b) Combinaison des efforts :


ELU : MELU = 1.35 MG +1.6 MQ = 16.15 t.m /ml.
TELU = 1.35 TG +1.6 TQ = 16.15 t /ml.

MELU = 16.15 t.m /ml ; et TELU = 16.15 t /ml.

ELS: MELS = MG +1.2 MQ = 12 t.m /ml.


TELS = TG +1.2 TQ = 12 t /ml.

MELS = 12 t.m /ml ; et TELS = 12 t /ml.

c) Ferraillage :
Le ferraillage à l’aide de logiciel Robot expert donne :
As= 27 cm2/ml. Soit : 9HA20/ml. Pour As=28.27cm²/ml. et un espacement St=10cm.
(Pas d’acier comprimé)
Pour l’armature de construction on prend :
As’=As/3=9.42 cm2/ml. Soit 9HA12/ml. Pour As= 10.18cm²/ml. Et un espacement St=10cm.
On dispose 9HA20 (28.27cm2/ml) pour la nappe inférieure (espacé de 10cm).
On dispose 9HA12 (10.18cm2/ml) pour la nappe supérieure (espacé de 10cm).
Armature de répartition :
As As
Ar D’où 7.067 Ar 14.13

On prend 7HA14 pour les la nappe inferieure, et 7HA12 pour la supérieures avec espacement égale de 14
cm.
d) Vérification des contraintes à l’ELS :
Mser=12 t.m; d=h-c’-Φ/2=24 cm

bc =10.3 Pa ̅̅̅̅=16.2
bc Pa.  vérifiée.
s =198.5 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 139
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Condition de non fragilité :


b × d×
As 0,23× Avec (As : section d’armature tendus).

1× 0,24×2,22
28.27 0,23 =3,06 cm2 .  vérifiée.
400

e) Vérification de l’effort tranchant :

Vu 0.1615
u= = =0.67 Pa.
bd 0.24

u =min{ 4 Pa 0.1 fc28 }=2.7 Pa. (Fissuration préjudiciable).

Figure XII. 4:ferraillage de la DT

XII.5.2- Corbeau :
a) Evaluation des charges et surcharges :

 Réaction due à la dalle de transition : R1 = qL / 2 = 0.3 x 4 x 25 / 2 = 15 KN/ml.


 Réaction des poids des terres : R2 = qL / 2 = 2.02 x 4 x 18 / 2 = 72.72 KN/ml.
 Réaction due au revêtement : R3 = qL / 2 = 0.07 x 4 x 24 / 2 = 3,36 KN/ml.
 Réaction due au poids propre du corbeau : R4 = qL /2 = 0.165 x 25 /2 = 2.063KN/ml.
 Réaction due aux surcharges sur remblai : R5 = qL / 2 = 4 x 12 / 2 = 24KN/ml.

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Réactions: RELU = 1.35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1.6 R5 = 164.14 KN/ml.


RELS = (R1 + R2 + R3 + R4) + 1.2 R5 = 121.94 t/ml.
Moments: MELU = [1.35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1.6 R5] x 0.188 =30.85 KN.m/ml.

MELS = [(R1 + R2 + R3 + R4) + 1.2 R5] x 0.188 = 22.92KN.m/ml.

b) Ferraillage :
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’aide de logiciel Robot expert :
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h = 0.3 m.
As = 4.8 cm2/ml. Soit: 7HA10 pour As = 5.5 cm2/ml. St=14 cm.
c)Vérification des contraintes à l’ELS :
bc =1.5 Pa ̅̅̅̅=16.2
bc Pa.  vérifiée.
s =14.3 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.

Condition de non fragilité :


b×d×
As 0,23×

1× 0.27×2.22
5.5 0,23 = 3,44 cm2  vérifiée.
400

Figure XII. 5:ferraillage type de corbeau (S.E.T.R.A)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 141
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.5.3- Mur garde grève :


a) Evaluation des efforts sur le mur garde grève :

Le mur garde grève est soumis essentiellement à l’action de :


Forces verticales :
o Du poids propre.
o De la réaction d’une charge directement appliquée sur le mur.
o De la réaction de la dalle de transition.

Forces horizontales :
o Poussée des terres.
o Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde-grève.
o Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.
Poussée des terres :
Elle est donnée par la formule suivante:

Le moment dû à l'effort de poussée est donné par la formule :

Avec Ka: Coefficient de poussée des terres.

( )

: Poids volumique des terres.


: Hauteur du mur garde grève
Figure XII. 6: poussée des terres sur le
: Angle de frottement interne du remblai.
D'où : Mt = 0,56 t.m/ml.
Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde grève :
D'après les documents ''SETRA'', seule la sollicitation engendrée par les camions type BC (poussée des
charges locales) étant la plus défavorable. L'effort nominal étant produit par les deux roues arrières de
6T chacune des deux camions accédés, placés d une manière telle que les rectangles d’impact soient en
contact avec la face arrière du mur garde grève. Les charges réelles (02 roues de 6t distantes de 0.5 m)
sont remplacées par une roue équivalente uniforme de 12t répartie sur un rectangle de (0,25m x
0,75m). Il sera admis que la pression sur le rectangle d'impact ainsi défini se répartira à 45°
latéralement et en arrière du mur.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 142
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Figure XII. 7:Poussée de la charge locale située en arrière du mur transition

Le moment d'encastrement à la base du mur garde grève aura pour expression la formule suivante :

Avec :
Coefficient de pondération. =1,6 à ELU et 1,2 à ELS.
bc= 1,1 : coefficient de pondération du système Bc.
δ = 1 : coefficient de majoration dynamique pour une charge sur remblai.
Ka = 0.271.
h = 2.32 m.
KELS = 0,271x 1,1 x 1x 1,2 = 0,36
KELU = 0,271 x 1,1 x 1x 1,6 = 0,48

Le tableau suivant donne les différentes valeurs de (d’après S.E.T.R.A) :

h 0.5 0.75 1 1.5 2 2.5 3


Mp/k 2.23 3.4 4.41 6.11 7.45 8.56 9.49
Tableau XII. 11:tableau des valeurs de Mp/K

D’après le tableau pour h=2.32 m, on trouve

ELS: MP =8.158 x 0,36 =2,94 t.m/ml


ELU: MP = 8.158 x 0,48 =3,92 t.m/ml.
Moment du à la force de freinage :
Nous considérons un essieu d’un camion Bc au contact du mur garde-grève, l’effet d’une seule roue est
à considérer, la force de freinage est prise égale au poids d’une seule roue .Compte tenu de
l’écartement des deux roues (2m), et pour des hauteurs courantes du mur garde-grève, la diffusion des
efforts se fait suivant des directions à 45%.

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Avec: µ: coefficient de pondération


µ = 1.6 à l’E.L.U
µ = 1.2 à l’E.L.S
ELU: Mf =4,56 t.m/ml.
ELS: Mf =3,42 t.m/ml.
Le moment total à l'encastrement:
MELU =1,35 Mt + (Mp + Mf ) = 9.24 t.m/ml.
MELS = Mt + (Mp + Mf ) = 6,92 t.m/ml.
Figure XII. 8:section de ferraillage de

b) Ferraillage :

Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion simple par une bande de 1m linéaire:
fc28=27 MPa ; b0=1m ; h=0.3m.
Le ferraillage à l’aide de logiciel Robot expert donne :
As= 15.1 cm2/ml. Soit : 8HA16/ml. Pour As=16.08 cm2/ml. Et un espacement St=12.5 cm.
(Pas d’acier comprimé)
Pour l’armature de construction on prend :
As’=As/3=5.36 cm2/ml. Soit 4HA14/ml. Pour As=6.14 cm2/ml. et un espacement
St=25 cm.
Horizontalement :
D’après le document pp73 on disposera HA12 tous les 15 cm, les deux faces pour le
croquis de ferraillage.
c)Vérification des contraintes à l’ELS :

bc =7.1 Pa ̅̅̅̅=16.2
bc Pa.  vérifiée.
s =194.9 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.
Condition de non fragilité :
b× d×
As 0,23× Avec (As : section d’armature tendus).

1× 0,27×2,22
16,08 0,23 =3,45 cm2 .  vérifiée.
400

Figure XII. 9:ferraillage de MGG

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CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.5.4- Mur frontal :


a) Evaluation des efforts sur le mur frontal :

Le mur frontal est encastré sur la semelle, il travaille à la flexion composée car il est sollicité par :
Forces verticales :
 Réaction du tablier du à la charge permanente.
 Réaction de la surcharge A(l)
 Poids propre du corbeau et de mur garde grève.
 Son poids propre.
Forces horizontales :
 Poussée des terres.
 Force sismique dont la valeur est égale à 0,1 du poids propre de tablier.
 Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.
Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur le mur frontal pour le cas
normal et le cas sismique le plus défavorable :
Désign Cas H V P ε h ×P (1±εv)×P Ms Mr
Tablier CN: -0.1 4.11 278.965 0 278.965 -27.8965 0
H + V+ -0.1 4.11 278.965 55.793 295.7029 -29.5703 229.3092
Mur CN: 0.65 4.16 17.4 0 17.4 11.31 0
garde H + V+ 0.65 4.16 18.44 11.988 14.476
grève 17.4 3.48 4 6 8
Corbeau CN: 0.927 2.74 4.125 0 4.125 3.823875 0
H + V+ 0.927 2.74 4.372
4.125 0.825 5 4.053308 2.2605
Mur CN: 0 1.5 120 0 120 0 0
frontale H + V+ 0 1.5 120 24 127.2 0 36
Mur au CN: 2.198 1.82 40.12 0 40.12 88.18376 0
retour H + V+ 2.198 1.82 40.12 8.024 42.5272 93.47479 14.60368
Dalle de CN: 2.8 3.15 21 0 21 58.8 0
transition H + V+ 2.8 3.15 21 4.2 22.26 62.328 13.23
Dé CN: -0.1 4.11 1.063 0 1.063 -0.1063 0
d’appui H + V+ -0.1 4.11 1.063 0.2126 1.12678 -0.11268 0.873786
Plot para- CN: -0.1 4.11 0.9 0 0.9 -0.09 0
sismique H + V+ -0.1 4.11 0.9 0.18 0.954 -0.0954 0.7398
Remblai CN: 2.8 4.31 50.4 0 50.4 141.12 0
sur Dalle H + V+ 2.8 4.31
de 53.42
transition 50.4 10.08 4 149.5872 43.4448
Surcharge CN: 3.95 5.32 54.6 0 54.6 215.67 0
sur H + V+ 3.95 5.32 57.87
Remblai 54.6 10.92 6 228.6102 58.0944
Remblai CN: 1.95 1.5 114.2 114.2 222.80
sur 6 0 6 7 0
Semelle H + V+ 1.95 1.5 114.26 22.852 121.1156 236.1754 34.278
Tableau XII. 12:effort appliqué au mur frontale

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 145
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Poussée des terres et force de freinage :


Désignation cas Kad εH ×P V MR
(t)
pousse des CN 63.51 63.51 1.77 112,05
terres H + V+ 90.69 90.69 1.77 308,21
pousse des CN 15.92 15.92 2.66 46,05
surcharges H + V+ 22.73 22.73 2.66 92,76
freinage CN 15 15 4.11 61.65
H + V+ 0 0 0 0
Tableau XII.13:poussées et force de freinage

Récapitulation des efforts appliqués sur le mur frontale :


Mr Ms H V
CN 219.75 713.6218 83.54 702.833
total
H + V+ 848.281 756.4391 253.9866 745.003
Tableau XII.14:efforts appliqués sur le MF

Condition normale :
Effort normal : V=702.833t
ELS:
ELU :

Moment: =∑ R ∑ S= 493.87 t. m
ELS: .
ELU:
Condition sismique:
Effort normal : V=745.003 t.
ELA :
Moment: =∑ R- ∑ S =91.84 t. m.
ELA :
b) Ferraillage :

Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion composée à l’ELU avec : fc28 = 27 Pa b0 = 1m ; h= 1,6 m.
C’=5 cm
On remarque que la condition la plus défavorable est la condition normale.
Le ferraillage à l’aide de logiciel Robot expert donne : As=17 cm2/ml.
Soit : 6HA20 pour As=18.85 cm2/ml. Espacé de16cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 146
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Condition de non fragilité :


b× d×
As 0,23× Avec (As : section d’armature tendus).

1× 1.44×2.22
18.85 0,23 = 18.38 cm2  vérifiée.
400
horizontalement :
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’ELA avec : fc28 = 27 Pa b0 = 1m ; h= 1,6m.
M=9.2 t.m/ml
As=17cm2
Soit : 6HA20 (As = 18.85 cm2/ml) avec un espacement de 16 cm.
Condition de non fragilité :
b× d×
As 0,23× Avec (As : section d’armature tendus).

1× 1.44×2.22
18.85 0,23 = 18.38 cm2  vérifiée.
400

Armature de construction :
A’s = As / 3 = 6.28cm2/ml.
Verticalement :HA16 /15
Horizontalement : HA16/15

Figure XII. 10:ferraillage de MF

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 147
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.5.5- mur en retour :


En générale en divise le mur en retour en trois parties et le
ferraillage de celle-ci se fera séparément.
- Les murs en retour sont soumis à la poussée des terres et
à la poussée de la surcharge de remblai.
a) Armatures horizontale :

a.1-Evaluation des efforts :


 Partie 1 :
- Poussée de remblai :

Figure XII. 11:poussées de terres et


surcharge sur le mur en retour

arrière du mur transition


- Poussée de surcharge :

oments à l’encastrement :

 Partie 2 :
Grace à la présence de la dalle de transition la poussée due aux surcharges sur remblai est éliminé.

oments à l’encastrement :

 Partie 3 :

Moments à l’encastrement :

a.2- Ferraillage :
Section : b*h= (100*40) cm2 ; fissuration préjudiciable ; ferraillage à ELS
- le ferraillage de trois parties se fait en flexion simple par des bandes de 1ml.
Le ferraillage se fait à l’aide de ROBOT EXPERT :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 148
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

 Partie 1 :

MELS = 11.9 t.m /ml


As = 18.4 cm2/ml.
Soit : 6HA20 (As = 18.85 cm2/ml) avec un espacement de 16 cm.
Vérification :
bc =6.6 Pa ̅̅̅̅=16,2
bc Pa.  vérifiée.
s =202.7 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.
 Condition de non fragilité :
1× 0,36×2.22
18.85 0.23 =4,6 cm2 .  vérifiée.
400
 Partie 2 :
MELS = 3,20 t.m /ml

As =12.2cm2/ml. Soit : 4HA20 (As = 12.57cm2/ml) avec un espacement de 25 cm.

Vérification :
bc =1 Pa ̅̅̅̅=16,2
bc Pa.  vérifiée.
s =11.9 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.
 Condition de non fragilité vérifie
 Partie 3 :
MELS = 4.3 t.m /ml

As = 12.2cm2/ml. Soit : 4HA20 (As = 12.57 cm2/ml) avec un espacement de 25 cm.


Vérification :
bc =1 Pa ̅̅̅̅=16,2
bc Pa.  vérifiée.
s =11.9 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.
 Condition de non fragilité vérifie

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 149
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

b) Armatures verticale :

b.1- Dans ce cas le mur est supposé encastre dans la semelle les efforts de
dimensionnent est la pousse des terres et la poussée des surcharge

oment à l’encastrement :

b.2-Ferraillage :
Figure XII. 12: poussées sur le MR
Section :b*h=(100*40)cm2 ;fissuration préjudiciable ;ferraillage à ELS
-le ferraillage de trois parties se fait en flexion simple par des bandes de 1ml.
Le ferraillage se fait à l’aide de ROBOT EXPERT :
MELS = 13.93 t.m /ml

As = 21.7 cm2/ml. Soit : 5HA25(As = 24.54 cm2/ml) avec un espacement de 20 cm.


b.3- Vérification :
bc =7.1 Pa ̅̅̅̅=16,2
bc Pa.  vérifiée.
s =185 Pa ̅̅̅̅=207
st Pa.  vérifiée.
 Condition de non fragilité vérifiée.

Armature de construction (face extérieure) :

Armature horizontale :
Partie1 :HA16 avec espacement de 20cm
Partie2 : HA16 avec espacement de 20cm
Partie3 : HA16 avec espacement de 20cm
Armature verticale :
On prend des HA16 avec des espacements de 20 cm

Figure XII. 13:ferraillage de MR

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 150
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.6- Etude de la semelle (culée) :


(on suit la même méthode que dans la pile)

Caractéristique de la semelle:
- Longueur =11.6m
- Largeur =6 m
- Hauteur H=1,50m

XII.6.1- évaluation des efforts :


Le tableau suivant donne l’ensemble des efforts agissants sur la semelle.

Cas (εH)×P (1±εv)×P Mr Ms


CN 42 988.468 162.16 3609.226
total
H + V+ 201.85 1015.976 1051.947 3739.92
H+V- 202 900.9599 1062.767 3316.533
TableauXII.15:effort agissants su la semelle (culée)

Condition normale :
Nmax=988.468 t

Mmax=3609.226-162.16=3447.1 t.m

Condition sismique :
ELA : Nmax=1015.976 t

Mmax=3739.92-1051.947=2687.97 t.m

Figure XII.14:Vue en plan de la semelle (culée)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 151
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.6.3- Effort revenant à chaque pieu :


N xy yx
Ni = ± ±
n ∑y 2 ∑ x2
Condition normale :
988.5 3447.1 × 1,8
N1 = + = 362.94 t
8 8×(1,8)2
988.5 3447.1 × 1.8
N2 = = 115.82 t
8 8 × (1,8)
Condition sismique :
2687.97× 1,8
N1 = + = 313.66 t
8 8 × (1.8)2
2687.97 × 1,8
N2 = – = 52.67 t
8 8 × (1,8)2
XII.6.4- Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :
α 45°
La Condition de la méthode est : { L b
H
2 4
h 1,5
tanα = = =1 α = 45°
L b 3,6 1,2
2 4 2 4
L b
=1,5 m .
2 4
Donc les deux conditions de la méthode sont vérifiées.
a)Armature transversale inferieure :
Condition normale :
2
̅̅̅̅=
a e = 266.67 Pa
3
L b 3.6 1,2
N1 ( - ) 3.63 ( - ) Figure XII. 15:diffusion des efforts dans la
A1 = ̅̅̅a
× 2 4
= × 2 4
= 136.12cm2
h 266,67 1,5 semelle
A1 = 136.12 cm2.

Condition sismique :
̅a = e = 400 Pa

On constate que la condition la plus défavorable est la condition normale, alors la section adoptée est
As= 136.12 cm2, on prend 17HA32(As= 136.72cm²).
L’espacement étant :
1,2 +1,5 0,05
St = = 0,16m
17 1
On prend: St = 16 cm.
Les armatures transversales sont placées dans des bandes axées sur les pieux, ayant pour largeur (L)
telle que :
L = h + Φpieu = 1,5 + 1,2 = 2,7 m
Armatures de répartition :
Entre les différentes bandes de 2,7 m, on placera des armatures de répartitions tel que :
A 136.72
A1 = = = 45.57 cm2
3 3

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 152
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

On prend 10HA25(A1=49.09cm2)
1,2 +1,5 0,05
St = = 0.29m
10 1
Soit: 3HA25 / ml (A1= 49.09 cm2), St = 30cm.
b)Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
A 136.72
A2 = = = 45.57cm2
3 3
Soit: 3HA25/ml (A2=49.09 cm2), St = 30cm.

c)Armatures de construction :
Armatures transversales supérieures:
A 136.72
ATS = = = 13.67 cm2
10 10
Soit :5HA20 /ml ( ATS= 15.71 cm2), St = 20 cm
(même espacement de la nappe inferieure)
Armatures longitudinales supérieures:
A 136.72
ALS = = =45.57 cm2
3 3
Soit: 10HA25/ml (A2= 49.09 cm2), St = 10cm.
Armatures latérales :
A 136.72
AL = = = 13.67 cm2
10 10
Soit: 5HA20/ml ( AS= 15.71 cm2), St = 20 cm.

Figure XII. 16:ferraillage de la semelle (nappe


inférieure)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 153
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Figure XII.17:ferrallage de la semelle

XII.7- Etude et ferraillage des pieux : (Même méthode que dans la pile)

Les pieux ont un diamètre de 1,2m et une longueur de 15 m.


La rigidité du sol forfaitaire de 10000 kN/m3
Les pieux sont modélisés comme des poteaux de 15 m de longueur et de 1.2m de
diamètre ces pieux reposent sur des appuis élastiques d’une rigidité de
10000kN/m3.
CONDITION NORMALE :
Mu=3447.1 kN.m
Nu=3629.4 kN
Tu=5.25 kN
CONDITION ACCIDENTELLE :
Mua=2687.97 kN.m
Nua=3136.6 kN
Tua=33.66 kN
REMARQUE:

 Pour le moment on prend le 1/10 à cause des hypothèses de modélisation.


 Pour l’effort horizontal on le divise sur le nombre de pieux.
 Pour l’effort normal on a déjà calculé l’effort revenant à chaque pieux.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 154
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

Figure XII.18 : diagrammes de l’effort normal, moment fléchissant et de l’effort tranchant à ELU

Figure XII.19 : diagrammes de l’effort normal, moment fléchissant et de l’effort tranchant à ELA

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 155
CHAPITRE XII ETUDE DE LA CULEE

XII.7.3- Ferraillage des pieux :


Le pieu est considéré comme une pièce soumise à la flexion composée, le ferraillage du pieu se fera à
l’aide du logiciel robot EXPERT BA :

{ (Condition normal)
a) Armature longitudinale :
As=226.6 cm² soit 28HA32 (As=225.19 cm²)
b)Armatures transversales :
Φl 32
Φt = = 10,67 cm.
3 3

Donc, on prendra des cercles de HA16 avec un espacement de 20 cm dans les zones courantes et 10 cm
dans les zones de jonction.

Figure XII.20: ferraillage de pieu

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS | JUIN 2015 Page 156
CONCLUSION GENERALE
Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation d’élève ingénieur

et c’est la meilleure occasion pour l’étudiant de démontrer en évidence ses Connaissances

Théoriques acquises durant les cinq années de formation.

L’étude de ce projet nous a permis d’acquérir et d’approfondir nos connaissances en Passant par

Les points suivants :

Dans la partie de la conception, nous avons essayé de répondre à la problématique du choix De la

Variante la plus satisfaisante.

 L’ensemble des éléments principaux a été dimensionné notamment la poutre conformément

Aux directives imposées par la réglementation.

 La répartition des efforts longitudinaux dus aux charges et surcharges déterminées par la

Méthode des éléments finis nous a permis de déduire la poutre la plus sollicitée.

 A partir des sollicitations maximales nous avons dimensionné la précontrainte,


 Après l’évaluation des pertes instantanées et différées, l’estimation prise initialement a été

Vérifiée.

 Toutes les vérifications faites sur les contraintes normales et tangentielles ne dépassent pas

Les contraintes admissibles.

 Finalement le travail a été achevé avec l’étude de l’infrastructure à savoir la pile et la

Culée.

En générale, l’étude d’un pont met en évidence la maîtrise de plusieurs domaines des

sciences de l’ingénieur telles que la résistance des matériaux, la mécanique des milieux

continus, la rhéologie des matériaux, les procédés de la précontrainte ainsi le calcul

Numérique par ordinateur.

En fin ce projet de fin d’étude est une excellente synthèse de tout ce qu’on a appris

Durant notre cursus et aussi une occasion pour s’intégrer au milieu professionnel.
Références bibliographiques :

 : J.A Calgaro et A. Bernard Géley. Conception des ponts, Presses de l’école nationale Des
ponts et chaussées.

 : J.A Calgaro, M. Virogeux, Projet de construction des ponts Presses de l’école Nationale
des ponts et chaussées.

 : Henry Thonier, le béton précontraint aux états limites, Presses de l’école nationale des
ponts et chaussées

 : Règle BAEL 91révisé 99.


 : Règle BPEL 91 révisé 99.
 : VIPP Guide de Conception SETRA.
 : Pont Dalle Guide de conception SETRA.
 : Les appuis de pont PP73 Guide SETRA
 : FRANK,R 1995 Fondations profondes, Technique de l’ingénieur, Traité de construction
C248.

 : H.Renaud et J.Lamirault, Guide de calcul béton armé. Foucher


 : JP.Lebet et M.A.Hirt, Pont en acier conception et étude des ponts métalliques et ponts
mixtes acier-béton, Presses Polytechniques te universitaires ROMANDES

 : TGC (Traité de Génie Civil volume12)


 : RPOA 2008 et RCPR

Cours :

 : Cours 4ème année Pont Dr. F.FEDGHOUCHE E.N.S.T.P


 : Cours 3ème année de Structure Mr LURARI E.N.S.T.P
 : Cours 4éme année BA Dr..BENREDOUANE E.N.S.T.P
 : Cours 4éme année BP Mr BOUTMEUR E.N.S.T.P
Logiciel

 Robot Structural Analysis


 Autocad
 SAP2000 version14
 Word et Exel
ANNEXE
Périodes And Fréquences modales :

TABLE: Modal Periods And Frequencies


OutputCase StepType StepNum Period Frequency CircFreq Eigenvalue
Text Text Unitless Sec Cyc/sec rad/sec rad2/sec2
MODAL Mode 1 0.907788 1.1016 6.9214 47.906
MODAL Mode 2 0.887913 1.1262 7.0764 50.075
MODAL Mode 3 0.880366 1.1359 7.137 50.937
MODAL Mode 4 0.875405 1.1423 7.1775 51.516
MODAL Mode 5 0.874399 1.1436 7.1857 51.635
MODAL Mode 6 0.860534 1.1621 7.3015 53.312
MODAL Mode 7 0.540747 1.8493 11.619 135.01
MODAL Mode 8 0.530663 1.8844 11.84 140.19
MODAL Mode 9 0.529347 1.8891 11.87 140.89
MODAL Mode 10 0.296314 3.3748 21.205 449.63
MODAL Mode 11 0.294631 3.3941 21.326 454.78
MODAL Mode 12 0.28823 3.4695 21.799 475.21

Facteures de participation modales :


TABLE: Modal Participation Factors
OutputCase StepType StepNum Period UX UY UZ
Text Text Unitless Sec KN-s2 KN-s2 KN-s2
MODAL Mode 1 0.907788 - -9.513E- 0.000233
38.427629 09
MODAL Mode 2 0.887913 -4.829E- - 1.237E-10
09 38.681874
MODAL Mode 3 0.880366 9.069E-09 -8.892577 4.155E-10
MODAL Mode 4 0.875405 -9.279E- -9.512063 -2.613E-
09 10
MODAL Mode 5 0.874399 5.843316 1.857E-09 0.001735
MODAL Mode 6 0.860534 13.644635 -1.416E- 0.000284
08
MODAL Mode 7 0.540747 6.567E-09 -0.107734 -1.657E-
09
MODAL Mode 8 0.530663 2.832E-09 -0.637612 -1.235E-
09
MODAL Mode 9 0.529347 -7.041E- -0.077858 2.703E-09
09
MODAL Mode 10 0.296314 -0.007998 -2.321E- -
07 20.865093
MODAL Mode 11 0.294631 0.022538 -1.183E- -20.8253
07
MODAL Mode 12 0.28823 -0.015484 6.956E-09 -20.8358
LES REACTIONS A LA BASE :
TABLE: Base Reactions
OutputCase CaseType StepType GlobalFX GlobalFY GlobalFZ
Text Text Text KN KN KN
H long LinRespSpec Max 2838.371 0.0002749 0.543
H transver LinRespSpec Max 8.398E- 8370.6 0.00004798
07
VERTICALE LinRespSpec Max 1.335 0.0004921 4414.134
EX+0.3EY+0.3EZ Combination Max 2838.772 2511.18 1324.783
EX+0.3EY+0.3EZ Combination Min - -2511.18 -1324.783
2838.772
EY+0.3EX+0.3EZ Combination Max 851.912 8370.6 1324.403
EY+0.3EX+0.3EZ Combination Min -851.912 -8370.6 -1324.403
EZ+0.3EX+0.3EY Combination Max 852.846 2511.18 4414.297
EZ+0.3EX+0.3EY Combination Min -852.846 -2511.18 -4414.297

Coefficient de participation modale :


TABLE: Modal Load Participation Ratios
OutputCase ItemType Item Static Dynamic
Text Text Text Percent Percent
MODAL Acceleration UX 99.8322 87.7514
MODAL Acceleration UY 99.9191 86.1621
MODAL Acceleration UZ 99.6679 67.3867
Les abbaques de walther :
La vue 3D de l’ouvrage :

La vue 3D du model ROBOT

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