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SOMMAIRE
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INTRODUCTION : …………………………………………………………….………2
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Projet découverte des techniques bancaires
INTRODUCTION
Les ont pris plusieurs années pour changer vde comportement. Il y a plusieurs années l’accès
au financement auprès des établissements financiers était une tâche très délicate vu la rugosité
des stratégies sur laquelle s’appuyait l’Etat. Un marché à très faible concurrence aussi en
terme de détention de capital qu’en terme de fixation des règles réagissants le secteur.
Notamment les prix des services et les taux appliqués.
Dans le cadre des évolutions du secteur financier et bancaire, plusieurs réforme ont
était entreprises et d’autres projetés pour mieux organiser et structurer le marché. La réforme
permettra donc de rendre les agents financiers plus impliqués dans les différentes activités
économiques et garantir à sa clientèle plus de sécurité.
Ainsi la loi du 6 juillet 1993 a permis d’instituer un dispositif unifié uniformant l’ensemble
des établissement de crédit. Et assurer la protection des déposants.
En 14 février 2006, la loi n° 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés est promulgué et a pour objectif de mettre en œuvre le dispositif de BALE II.
Ce qui permet aussi d’augmenter le taux de bancarisation qui reste largement faible. Enfin
disposer l’économie d’une quantité supplémentaire de capacité de financement, soit des
particuliers et professionnel, soit des entreprises. Qui constituent un enjeu majeur pour le
développement du Maroc.
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Concernant ce dernier point, les nouvelles dispositions de la réforme confèrent aux banques
la qualité de banque universelle. La déconstruction bancaire n’est pas arrivée à son terme. Elle
a pour l’instant produit un modèle de référence, la « banque universelle » offrant une gamme
exhaustive de services bancaires à toutes les clientèles. A l’heure actuelle dans le Maroc où la
consolidation bancaire est la moins avancée que dans l’Europe par exemple, le paysage
bancaire national apparaît moins structuré en oligopole de banques universelles par ce que on
assiste la domination des deux grandes banques à environ 50% du marché. Engagées dans des
processus d’externalisation et de délocalisation, ces banques se procurent certains de leurs
produits, soit auprès de filiales spécialisées, soit auprès de fournisseurs extérieurs. C’est le cas
pour l’assurance mais aussi pour des métiers plus proches de la banque traditionnelle, tel le
crédit à la consommation.
Une banque universelle, c’est donc à la fois une banque qui offre des produits de détail, des
services de gestion du patrimoine et des produits destinés au secteur industriel. On peut donc
estimer que ce modèle n’est pas stabilisé.
Un potentiel de développement encore très important : A fin décembre 2004, les 17 banques
agréées marocaines offraient un guichet pour 15 000 habitants (1 pour 2 400 en France), soit
un taux de bancarisation qui ne concerne encore que le quart de la population totale, mais la
majorité de la population urbaine. Le tiers du réseau bancaire est concentré sur
l’agglomération casablancaise. Deux banques (le CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC et
ATTIJARIWAFA BANK) détiennent 47% de ce réseau en forte croissance.
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LE DISPOSITIF DE BALE II
Objectifs de Bâle II
• Inciter les établissements à recourir aux méthodes les plus avancées de gestion des
risques de crédit, marché et opérationnels, en les faisant bénéficier d’exigences de
fonds propres moins importantes;
• Définir des règles d’exigences minimales de fonds propres plus sensibles aux risques
réels ;
• Inciter les établissements à améliorer leur gouvernance ainsi que leurs dispositifs de
contrôle interne et de gestion des risques ;
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Et ceci à travers une démarche progressive qui Tient compte de la réalité et de la structure du
système bancaire Marocain qui est constitué de 3 pôles:
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En fait le secteur bancaire marocain connaîtra prochainement des mutations sur le plan
réglementaire. L’objectif étant de sécuriser davantage le système bancaire afin de permettre
aux banques nationales de s’aligner sur les standards internationaux en matière de
réglementation prudentielle. Dans ce contexte un projet de loi bancaire sera soumis au
parlement lors de session du printemps. Sous réserve d’éventuels amendements avant sa
promulgation, ce nouveau texte serait caractérisé par les innovations suivantes :
Renforcement du rôle de Bank Al Maghrib en matière de contrôle et de suivi. En effet la
banque centrale sera investie de nouvelles prérogatives en matière d’actionnariat et de
prise de contrôle des établissements bancaires, de délivrance dés agréments aux nouveaux
établissements de crédits à la place de la Direction du Trésor, de suivi des comptes et la
supervision des règles prudentielles dans la profession. Par ailleurs, elle dispose désormais
d’un droit de regard sur la distribution des dividendes et pilote les opérations de sauvetage
en cas de faillite ou de difficultés financières d’un établissement financier.
Elargissement du champs d’application, et par conséquent des mesures prudentielles, de la
nouvelle loi à la Caisse Centrale de Garantie, à la Caisse de Dépôt et de Gestion, à la
Caisse d’épargne nationale aux associations de micro- crédit de procéder à un travail
d’adaptation en fonction de chaque type de métier.
Elargissement du champs de contrôle bancaire aux holdings dénommés « compagnies
financières », lorsqu’elles détiennent des participations dans des établissements bancaires.
Relogement des secrétariats des organes consultatifs (conseil national de la monnaie et de
l’épargne, Comité des établissements de crédit) au sein de Bank Al Maghrib).
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Mise en place de nouvelles dispositions relatives à l’origine des fonds pour « lutter
contre le blanchiment d’argent et la circulation de fonds provenant des réseaux terroristes
».
Renforcement de la protection de la clientèle : indemnisation des titulaires de dépôts
en cas d’indisponibilité de ces fonds, sans attendre la liquidation de l’établissement chez
en question, réglementation des comptes en déshérence chez les établissements de crédits,
possibilité pour les tiers intéressés d’accéder aux informations détenues par les services
d’intérêt commun tels le Service central des incidents de paiement… La révision des
règles prudentielles et de contrôle des établissements de crédits, telles que prévues par le
projet de la nouvelle loi bancaire, obligent les banques de moderniser leur système de
gestion de risque et de s’adapter aux nouvelles règles de transparences. Outre l’obligation
d’instaurer des systèmes de contrôle interne, les banques doivent non seulement fournir un
effort exceptionnel de provisionnement, fixées par le Comité de Bâle. En effet, ce dernier
vient de mettre en place un nouveau ratio de solvabilité, appelé risque Mac Donough, qui
devrait entrer en vigueur en 2006.
Services d’investissement
Les banques et les entreprises d’investissement sont alors réunies sous la dénomination de
« prestataires de services d’investissement » portant sur des instruments financiers : actions,
obligations, titres de créance, parts ou actions d’organismes de placement collectif,
instruments financiers à terme...
Parmi les établissements de crédit, les deux premières catégories (les banques) sont des
« généralistes ». Elles ont un agrément de plein exercice et peuvent effectuer toutes les
opérations de banque et les « opérations connexes » à leur activité.
La première résulte d’un mandat donné par un client particulier (gestion privée) ou par un
client « institutionnel » (gestion institutionnelle). La seconde se concrétise par la gestion
collective d’un ou plusieurs OPCVM. La gestion collective progresse plus rapidement que la
gestion individuelle. Les « fonds de pension » sont, typiquement, des investisseurs
institutionnels. A noter que les titres gérés sont déposés chez un dépositaire qui est en général
une banque.
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Là encore, il existe des généralistes et des spécialistes. Parmi les premiers, mentionnons les
gestionnaires d’OPCVM classiques et les gestionnaires de portefeuilles. Les autres sont des
fonds communs de placement (FCP) spécialisés, entre autres, dans l’épargne salariale (FCPE),
le capital-risque (FCPR, FCPI) ou la gestion privée.
On a vu que les banques peuvent aussi être des prestataires de services d’investissement. A la
suite de la loi de modernisation des activités financières de 1996, banquiers et assureurs ont
filialisé ou délégué leurs activités de gestion pour compte de tiers auprès de sociétés de
gestion agréées.
Les banques ont en effet dû faire face à la mutation financière. Elles se sont adaptées
au développement des marchés en en faisant le levier d’activités nouvelles. Loin de se réduire
aux traditionnelles activités de collecte de dépôts et d’octroi de crédit, l’activité des banques,
depuis le début des années 1990, s’appuie de plus en plus sur les marchés financiers. Les
banques y trouvent des sources de financement, des opportunités de placement pour leur
compte propre ou pour celui de leurs clients ; elles y interviennent en tant qu’experts
financiers pour permettre l’introduction en Bourse des entreprises, réaliser des opérations de
montage financier, mettre en place des stratégies de couverture qui peuvent reposer sur des
combinaisons complexes de contrats à terme. La banque apparaît alors de plus en plus comme
une entreprise de services et de gestion des risques adossée au marché des capitaux.
Les fonctions remplies par les banques « universelles » exerçant tous les métiers qui leur sont
ouverts, sont extrêmement diverses. Le recensement des besoins financiers des agents
économiques nous a permis de mentionner les principales. Elles créent de la monnaie et
gèrent les dépôts et les moyens de paiement.
Les banques gèrent et rémunèrent l’épargne que leur confient leurs clients avec des
instruments de placement traditionnels tels les livrets d’épargne. Dans cette fonction de
placement elles sont concurrencées par d’autres intermédiaires financiers : les investisseurs
institutionnels proposant des placements en principe plus rémunérateurs, a priori plus risqués -
mais les banques offrent également ce type de produits. Elles exercent le métier de « gestion
d’actifs », que ce soit pour leur propre compte ou pour celui de leurs clients, et peuvent aussi
gérer le patrimoine de leurs clients fortunés. Un autre métier est celui de la « banque de
financement et d’investissement » pour le compte de grandes entreprises. Certaines banques
se sont enfin lancées dans les assurances, l’assurance-vie qui peut être assimilée à un
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instrument d’épargne mais aussi les assurances dommages. A la bancassurance fait pendant
l’assurbanque : quand une compagnie d’assurance se diversifie dans l’activité bancaire.
Par ailleurs, les dépôts qu’elles détiennent permettent aux banques de distribuer des crédits
aux particuliers et aux entreprises.
Enfin, elles fournissent une riche palette de services qui leur procurent une part croissante de
leurs revenus. Les services « matériels » (location de coffre-fort, opérations de change
manuel...) font place à des services immatériels, que ce soit autour du compte (monétique,
tenue de compte, relevés, consultation et transactions à distance...), dans la fonction de conseil
et pour toutes sortes d’opérations : recevoir, conserver, déplacer des fonds et des actifs de
toute nature. Vis-à-vis de la clientèle d’entreprises, les services s’inscrivent dans la fonction
d’ingénierie financière.
« Amorcées dans les années 1972-1973 dans les pays anglo-saxons, les innovations
financières se sont généralisées par vague, dans le reste du monde : au
début des années 80 en France, Italie Japon, et fin des années 80 en
Allemagne. Pour arriver aux années 90 à ce propager à travers le monde
en entier.
De nouveaux produits se sont développés, en particulier les produits dérivés, permettant une
gestion plus efficace des risques et à moindre coût.
Parallèlement, les innovations technologiques, ont sans doute contribué à réduire les barrières
techniques et géographiques à l'unification des marchés bancaires, en effet, les nouveaux
canaux de distribution des services à produits bancaires (banque en ligne, le service par
téléphonie ...), ont favorisé les restructurations dans le secteur financier à plus d'un titre.
Ces innovations financières et technologiques, ont poussé vers l'avant les restructurations
bancaires, mais elles ont complexifiés considérablement la finance du fait que toutes les
parties du globe, sont désormais interdépendantes : lorsqu'un choc financier se produit, la
contamination vers le reste du monde peut être très rapide, car elle intervient en temps réel.
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3. LA BANQUE ET LE MARCHÉ :
Dans cette partie qui est plus concrète et plus importante du fait de son caractère pratique il
faut traiter d’une manière plus pragmatique. De ces faits nous savons que toutes les banque
sont soumises à une même réglementation, ce qui nous permettra de dire que les différentes
technique employés seront à une grandes échelle similaires.
Ainsi les principales activités de la BMCI sont reparties selon les filiales :
BMCI Bource : a pour mission l’exécution de transactions sur les valeurs mobilières
pour le compte de sa clientèle, la réalisation des opérations de contrepartie et la
participation et gestion des placements de titres.
BMCI Finance : interviens comme conseiller pour le montage et la conduite des
opérations stratégiques mais également pour la prise de participation dans des
entreprises à fort potentiel de développement et de croissance et élabore étude
financière de grand projet.
BMCI Gestion et BMCI Fonds : Vente et achat de titre SICAV package de titre de
différente société dont la rentabilité dépend de la performance de la BMCI.
BMCI Lessing : Financement (nouvelle forme de crédit) acheter des biens pour le
compte des clients et remboursement se fait à travers des loyers.
BMCI Banque Offshore : Financement international en devises, siége centralisé au
niveau de Tanger.
BMCI Salaf : Crédit à la consommation (à court terme).
C’est pour cela que j’ai opté pour une étude de cas. Qui m’offrira la possibilité de mieux
cerner les techniques bancaires de base.
En effet, j’ai choisi la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie ( BMCI).
Par ce qu’elle représente plusieurs aspects des autres banques marocain. Elle referme aussi la
participation Nationale que étrangère. Elle emploie des techniques adaptés du système
bancaire international notamment de sont plus grand participant, BNP Paribas.
Donc pour aborder cette études de cas. Je vais la traiter sous deux axes :
La Banque et le marché des particuliers,
La Banque et le marché des entreprises.
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Définition du particulier
Un particulier est une personne physique qui exprime des besoins bancaires en dehors de
toute activité professionnelle, à titre personnel et privé. Il a des besoins qu’on peut résumer
en :
– Besoin de sécurité : déposer, gérer et disposer des fonds qu le particulier
possède en toute sécurité (ouverture de compte) ; prémunir contre tout risque
de dépenses imprévues (accidents, maladie, protection de la famille, …) ;
– Besoin de commodité : utilisation facile des fonds déposés sur le compte
bancaire (moyens de paiement) ;
– Besoin de placement : épargner pour les mauvais jours et rentabiliser l’épargne
(produits monétaires, produits financiers) ;
– Besoin de crédit : pour satisfaire les désirs de consommation, le particulier peut
contracter un emprunt à court terme, moyenne ou longue échéance de
remboursement.
Pour ouvrir un compte, il faut produire une pièce d'identité (carte nationale d'identité,
passeport, carte de résident) et un justificatif de domicile récent (quittance de loyer, facture
Maroc telecom).
Un mineur doit être accompagné par son représentant légal qui doit pouvoir justifier de sa
qualité (livret de famille et pièce d'identité).
1-Le compte :
Le compte peut être définit comme un état comptable sur lequel est inscrit l’ensemble des
opérations effectuées entre la banque et son client .C’est le pilier autour duquel fonctionnent tous les
autres produits et services bancaires.
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Pour pouvoir ouvrir un compte, il y a des conditions d’identité et de capacité que doit vérifier le
chargé de clientèle .ces conditions dépendent du type de compte .En effet, la BMCI offre à ses clients
plusieurs produits dans ce sens selon les besoins de chacun :
Le compte de chèques ;
Le compte de chèques MRE ;
Le compte de chèques étranger en dirham convertible ;
Le compte de chèques en devises ;
Le compte et carte B_Free ;
a- Le compte de chèque :
C’est un compte non rémunéré, fonctionnant en dirhams et en ligne créditrice sauf autorisation.
Toute personne physique majeure et capable, marocaine résidente, étrangère résident ou MRE peut
ouvrir un compte de chèque. Sont aussi éligibles toute personne physique majeure incapable dûment
représentée, ou tout mineur avec autorisation du tuteur légal, datif ou testamentaire.
Pour ouvrir un compte de chèque, légalement il faut un montant Minimum de 100 DH .Cependant
l’agence bancaire peut exiger un montant supérieur. Le chargé de clientèle traite les ouvertures de
compte cas par cas et selon le bénéfice qu’en peut tirer l’agence.
L’ouverture de compte peut non seulement être faite par un versement, mais également par une
remise de valeur(s) (chèque, effet de commerce), ou par un virement ultérieur (exemple : salaire pour
le ou les employés d’une société).
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également d’une exonération fiscale sur les placements à termes et d’une possibilité de rémunération
avec accord de la Direction Générale. Or, ce compte ne peut pas recevoir des dirhams et ne doit pas
passer débiteur.
Provision :
L’existence de fonds chez le banquier constitue la provision du chèque. Elle a l’obligation d’être
préalable et disponible, c’est-à-dire existé au moment de la création du chèque et d’être à la
disposition immédiate du bénéficiaire.
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Pour plus de d’assurance, il existe la formule : chèque ordinaire émis par le titulaire du compte
dont la banque atteste l’existence de la provision pendant le délai de l’encaissement. La banque appose
la mention « certifié pour la somme de …. »Et en contre partie, elle débite le compte sur les champs
du montant pour le mettre dans un compte transitoire.
3. La carte bancaire :
Les cartes proposées par la BMCI sont des cartes de retrait et de paiement :
Retrait d’espèces dans les GAB BMCI et Interbank (réseau auquel sont affiliées différentes
agences bancaires), à hauteur du solde disponible et du plafond autorisé ;
Retrait d’espèces auprès des agences bancaires affiliées à Interbank et équipées d’un TPE :
Cash advance.
Paiement des achats chez tous les commerçants affiliés au réseau VISA Electron et équipé
d’un TPE.
Avant de voir la possibilité qu’offre la BMCI à ses clients, il faut noter qu’il existe plusieurs types
de cartes bancaires à savoir :
Les cartes nationales qui ne peuvent être utilisées qu’au Maroc et les cartes internationales
(réseau VISA) qui peuvent être utilisées au Maroc et à l’étranger.
Les cartes à débit immédiat et les cartes à débit différé. Les opérations effectuées avec les
premières donnent lieu à débit sur le compte à chaque opération. Alors que les secondes ne
donnent lieu à débit en compte que mensuellement.
Comme pour le particulier, la BMCI est tenue d’offrir aux entreprises un certain nombre
de services facilitant l’exploitation de leurs fonds. Cette partie concerne l’ensemble des
acteurs économiques à savoir : les professions libérales, les entreprises agricoles, les
entreprises artisanales et les associations. Alors, pour raison de simplicité, on désignera cet
ensemble par « entreprise ».
Le compte courant :
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Pour ouvrir un compte courant, l’entreprise doit fournir des renseignements beaucoup
plus nombreux qu’un simple particulier. En effet, les modalités de constitution sont plus
complexes et le compte d’une entreprise sera souvent le support d’opérations de crédit d’où
un risque plus important pour la banque.
En ce qui concerne les sociétés, la demande d’ouverture d’un compte est formée par le
représentant qualifié de la société, munie des pouvoirs nécessaires pour faire fonctionner le
compte. Les pouvoirs de ce représentant sont déterminés par les statuts de la société.
L’intention des parties : Le compte courant est un contrat civil ou commercial suivant
les opérations qu’il relate. C’est un contrat consensuel, car il ne peut être ouvert qu’avec la
volonté des parties et que peut simplement résulter des faits.
L’existence des remises : Par remise, il faut entendre une créance du remettant contre
celui qui reçoit, et qui devient, dans le compte, un article de débit ou de crédit. Cette créance
peut consister en chèques ou en effets de commerce.
La réciprocité des remises : Il faut que les deux parties, en l’occurrence le client et la
banque, se fassent réciproquement des remises. C’est-à-dire celle-ci figurent alternativement
au débit et au crédit de chacun d’eux afin qu’ils soient tour à tour créanciers et débiteurs l’un
de l’autre.
Le croissement des remises :
La réciprocité des remises ne suffit pas. Il faut encore que sa cadence prouve la
répétition fréquente d’un mouvement de créance à dette et versa entre parties.
b- Les avantages du compte courant :
Les comptes courants reçoivent les mêmes opérations que les comptes de dépôt. De
plus, ils offrent à leurs titulaires la possibilité d’opérations de crédit telles que les remises
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d’effets à l’escompte, les facilités de caisse, les avances de fonds….Selon les conventions
entretenus entre l’entreprise et l’agence bancaire ( ex : le Contrat Présence Plus).
La carte bancaire : Pour les entreprises et les professionnels, la BMCI présente des
cartes bancaires aux capacités de paiement et retrait plus étendues avec plus de
services. Le tableau suivant présente les différentes cartes à ce niveau et leurs
caractéristiques
VISA Classique Privilège Gold Mastercard Internationale
Type de carte VISA Mastercard Mastercard
Cible Entreprises et Entreprises et professionnels Compte en dirhams
professionnels convertibles
Type de Compte de chèques Compte de chèques Compte en dirhams
compte convertibles
Fonctions -Retrait GAB -Retrait GAB BMCI
BMCI et Interbank et Interbank
- paiement chez les - paiement chez les
commerçants affiliés à commerçants affiliés à
VISA VISA
-Cash advance -Cash advance
-Paiement sur - Paiement sur
Internet (optionnel) Internet (optionnel)
-consultation du -consultation du solde
solde et de l’historique et de l’historique dans les
dans les GAB BMCI. GAB BMCI.
-Retraits d’espèces, à
partir du chéquier dans les
agences BMCI
Zone Nationale Nationale Internationale pour les
paiements
Débit des Immédiat ou différé Immédiat ou différé si Immédiat
paiements si le client le client
A le Contrat A le Contrat Présence
Présence Plus F2 Plus F1
Plafond de 2000 DH par jour 5000 DH par jour 5000 DH par jour ouvré
retrait GAB ouvré ouvré
BMCI
Plafond de 2000 DH par 5000 DH par semaine 5000 DH par semaine
retrait GAB semaine
Interbank
Plafond de 2000 à 7500 DH 30 000 DH par 30 000 DH par semaine
paiement par semaine semaine
Service Assurance Perte et -Assurance Perte et
associé Vol de carte Vol de carte
Condition Revenu>= 10 000 Revenu >=15000 DH Compte en dirhams
d’octroi DH et client depuis 3 convertibles
mois
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Renouvellement
(4)
Automatiqu
e du chéquier (5)
Notes ;
(1) Permet au client de se constituer régulièrement et automatiquement, une épargne en fonction de son budget.
(2) Les frais de tenue de compte et de remises de chèque sont inclus dans la cotisation au contrat Présence Plus.
(3) Règlement de factures Maroc Telecom par prélèvement automatique quelque soit le nombre de lignes téléphonique.
(4) Possibilité d’obtention de certaines informations sur le compte à partir d’un téléphone fixe.
(5) Traitement rapide du dossier de crédit à la consommation : Prêt PERSO.
Conclusion
Au terme de ce travail j’ai pu découvrir d’une manière détaillée les principales activités et
fonctions des banques au sein de sphère économique. Il est apparu qu’elle joue un rôle essentiel
dans la distribution des ressources financière. Et ainsi l’alimentation de l’économie.
Mais ce qui est à signaler c’est la dominance de financement des grandes entreprises au
détriment des PME qui constitue la source de la croissance économique au Maroc.
Aussi l’évolution des techniques bancaires conditionne l’efficacité de l’action commerciale sans
oublier les innovations technologiques survenues surtout au court de ces dernières vingt ans.
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Bibliographie :
Webliographie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque.
www.bkam.ma
www.bmcebank.co.ma
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