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-A-

À bord
Se dit d'une marchandise prise en charge à bord du navire au port de déchargement. Le
reste de la phrase précise le lieu de la prise en charge (par exemple, à Marseille). Cette
expression ne fait plus partie des Incoterms*.

À l'usine (EXW), voir Incoterms

Acceptation
Acte par lequel le signataire considère que les travaux ou les services qui lui sont soumis lui
conviennent.

Acceptation mécanique, Réception mécanique


Document signé conjointement par l'Exploitant", le responsable du Projet* représentant le
Maître d'ouvrage* et le bureau d'études du Maître d'œuvre*, constatant la fin du Montage*.
Il énumère d'une façon exhaustive:
1. Les travaux de finition liés aux essais de réception et restant à exécuter; pour qu'il y ait
acceptation mécanique, il faut que ces Réserves* soient légères.
2. Les Modifications* nécessaires demandées par l'Exploitant*.
Après avoir fait l'objet d'une proposition de Modification* par le maître d’œuvre et obtenu
l'accord du responsable de projet, les travaux correspondants sont lancés en exécution.
Voir aussi Achèvement mécanique

Accès au site
Dans la préparation des Programmes* et des Budgets*, les conditions d'accès au site pour
les personnes et les Matériels* doivent être soigneusement examinées, car elles sont
fréquemment la cause de sérieuses Dérives* en cours de réalisation.

Accessoires
Petits matériels destinés à la fixation, au raccordement ou à l'entretien des matériels
principaux ou annexes (boulons, brides, tés, cosses, boîtes d'éclatement, par exemple).

Accord pour paiement


La signature accord pour paiement atteste que le signataire constate que l'Approbation* de
Facture* a été donnée par le responsable habilité (en général le Chef de projet*) et que la
facture a été vérifiée (rapprochement avec la Commande*, calcul arithmétique, révision de
Prix*).
Le Conteneur* doit donc suivre, selon le Code des coûts", tous les accords de paiement visés
par le chef de projet.

Accréditation
Reconnaissance formelle par un organisme tiers autorisé, de la capacité d'un organisme à
garantir la Qualité* d'une prestation d'un produit et à décerner une Certification*.

1
Achat du terrain
Investissement nécessaire à l'acquisition du terrain où sera construit l'Ouvrage*. Cette
notion intervient surtout pour les Unités* dites Grass roots*. Dans le cas d'une implantation
sur des Sites* déjà industrialisés, la répartition des frais d'achat du terrain est souvent
difficile à déterminer.

Achat
Mission consistant à établir une liste des Fournisseurs* et Entrepreneurs*, à les consulter, et
à comparer les Offres* reçues, à vérifier leur conformité aux stipulations de la consultation
et, éventuellement, à provoquer les mises au point nécessaires pour les rendre comparables
entre elles.
Rédaction des Clauses* techniques, administratives et commerciales des Commandes* et
marchés. En fonction des types de Contrat*, cette mission peut être partagée entre le
Maître d'ouvrage* et le Maître d’œuvre* selon les modalités convenues.

Acheteur
Au sens restreint, employé du service Approvisionnement* chargé de négocier et de mettre
en forme les Commandes * et les Avenants*.

Acheteur privé
Sont considérés comme acheteurs privés par la COFACE*, les entreprises qui peuvent être
poursuivies devant une juridiction de droit commun et contre lesquelles une procédure de
faillite peut être engagée.

Acheteur public
Sont considérés comme acheteurs publics par la COFACE*, tous les organismes
(administrations d'État ou de province, municipalités, établissements publics, sociétés
concessionnaires de services publics dont l'État détient la majorité du capital), qui en raison
de leur statut juridique ne peuvent être mis en faillite.
Les Acheteurs privés* dont les engagements sont garantis par une administration ou un
organisme public sont considérés par la COFACE comme des acheteurs publics.

Achèvement
On emploie également le terme «fin». Employé dans son sens commun, le terme décrit la fin
d'une Action* ou d'une Activité* :
1. Achèvement au plus tard (en anglais : late finish). C'est la date maximale
d'achèvement de l'activité au-delà de laquelle la date objectif de fin de projet, et
toute autre date objectif s'il y en a, ne sera plus respectée.
2. Achèvement au plus tôt (en anglais : early finish). C'est la date minimale prévue à
partir de laquelle une activité peut se terminer.
3. Achèvement prévu (en anglais : projected finish date, expected end date).
4. Achèvement réel (en anglais : actual finish).
En plus du sens commun appliqué à l'objectif du projet proprement dit, ce terme, employé
seul, implique que toutes les actions liées au projet ou à la commande soient également
terminées (formalités administratives, archivage, relations avec fournisseurs, etc.)

Achèvement mécanique

2
Fin de l'ensemble des Travaux* (sauf certaines finitions, reprises, etc., dont la nécessité
n'apparaîtra qu'au démarrage et/ou que l'on admet d'être effectuées après l'achèvement
mécanique, sans entraver la préparation à la Mise en route*).
Cet Événement* fait généralement l'objet d'un procès-verbal appelé Acceptation
mécanique* ou certificat d'acceptation mécanique qui est un Jalon* important de la
Réalisation*.

Acompte
Paiement* effectué au moment de la Commande* et/ou en cours de Réalisation*, à valoir
sur le montant final de la Facture*.
L'acompte est déclenché par la réalisation d'Événement(s)* prévu(s) dans le texte de la
commande.
L'acompte est à distinguer d'une avance, qui est un versement de fonds sans contrepartie de
réalisation.

Action
Terme générique désignant ce qui provoque le développement d'une réalité, c'est-à-dire le
passage de cette réalité d'un état initial où elle est le support passif d'une modification, à un
état final où elle est le produit de cette modification ; cela n'a lieu que par l'exercice d'un
Moyen* actif (agent) appliqué du début à la fin du développement avec une intensité
quelconque, constante ou variable, mais non interrompue pendant sa Durée*.
Le concept d'action ne comprend aucun caractère d'intentionnalité ou de finalité
contrairement à l'acte.
Si une interruption de l'application du Moyen* est identifiable, c'est-à-dire qu'il existe un
Événement* d'arrêt du développement et un événement ultérieur de reprise de ce même
développement, l'action initiale peut être divisée en deux actions.
Par ordre d'importance décroissante, on peut éventuellement distinguer : un Projet*, un
sous projet, une Activité*, une Tâche*, une Opération élémentaire *, un geste.

Activité
Terme qui couvre beaucoup de sens plus ou moins proches. Utilisé en projet comme faculté
d'exercer une Action*, et surtout par déviation, comme action d'une certaine ampleur,
appartenant à un domaine technique déterminé, dont l'exécution peut être confiée à une
personne physique ou morale compétente, action considérée comme unique dans le temps
et l'espace et, en conséquence, non répétitive.
En planification, le terme de Tâche* est souvent considéré comme synonyme d'activité,
traduction de l'américain qui nous semble cependant préférable.
Elles sont souvent qualifiées comme suit :
1. Activité aboutissant à un jalon (en anglais: milestone activity).
2. Activité achevée (en anglais : completed activity).
3. Activité clé (en anglais: key activity). Activité que l'on désire faire apparaître
particulièrement (pour les Tableaux de bord* par exemple).
4. Activité critique (en anglais: critical activity). Activité située sur le Chemin critique*.
5. Activité datée (en anglais: scheduled activity).
6. Activité en cours (en anglais: in-progress activity).

3
7. Activité-interface (en anglais: interface activity). Activité frontière entre deux
Systèmes de gestion de projet* analysables, soit ensemble (consolidation), soit
séparément en conservant la Date* de ces activités en interface.
8. Activité fictive (en anglais: dummy activity; en espagnol: ficticia actividad). Terme de
la méthode PERT correspondant à un sous-ensemble de Liaisons* confondues telles
que leurs Événements*, de début ou de fin, participent à deux Étapes* différentes.
Ce terme n'a pas d'usage dans les méthodes de représentation où toutes les liaisons
sont individualisées.
9. Activité liée (en anglais: tied activity).
10. Activité sous-critique (en anglais: near critical activity; en espagnol: actividad
subcritica). En théorie, l'activité sous-critique a une Marge* totale légèrement
supérieure à celle du chemin critique. Pour un Chef de projet*, c'est une activité non
située sur le Chemin critique* et dont la Marge totale* a une faible valeur positive.
En effet, il considère que toute activité de marge totale négative est critique, même
si théoriquement elle ne l'est pas nécessairement
11. Activité prévue (en anglais: planned activity; en espagnol: actividad prevista).

Actualisation
Réévaluation globale du prix initial d'un Produit*, d'une Proposition* ou d'un Marché*,
effectuée à un moment donné pour tenir compte de l'évolution de paramètres économiques
(Indices* ou Index* depuis la date où le prix initial a été calculé, (date de référence), jusqu'à
la date fixée pour l'actualisation; contrairement à une Formule de révision*, une formule
d'actualisation n'a pas de partie fixe.
L'actualisation financière tient compte également de la date à laquelle est effectué le
paiement.
La désactualisation est l'actualisation d'un coût d'aujourd'hui à une date antérieure.

ACWP, voir Coût encouru

Adaptation
Évolution de la présentation des informations, n'ayant aucune influence en aval sur la
fourniture.
Exemples : faute d'orthographe, désignation non normalisée, etc.

Administration des commandes


Mission qui inclut, à partir de la mise en vigueur de la commande, des activités de Suivi*,
Relance*, Inspection*, Vérification* des demandes d’Acomptes*, organisation du Transit*,
et éventuellement, la clôture des Commandes*; cette tâche étant souvent identifiée
séparément.

Affaire
Ensemble d'engagements ou d'intentions d'engagements contractuels entre une entreprise
et un Client*, source du chiffre d'affaires de l'entreprise.
La maîtrise des Coûts* et Délais* concerne les Dépenses* et les Recettes* en vue de dégager
les résultats par affaire.
Par extension : ensemble des actions, réalisation, résultant de l'existence de l'affaire, y
compris le(s) Projet(s)* généré(s).

4
En général, le concept d'affaire intègre en ingénierie des préoccupations dépassant le cadre
du projet, en particulier la prospection, la préparation de la proposition ou offre, la
négociation, ainsi que, après la réalisation, la fidélisation du client dans le cadre de l'après-
vente, alors que pour un maître d'ouvrage, les affaires peuvent n'être que des éléments du
projet.

Affectation
Accord formalisé pour l'utilisation de Ressources* à une Tâche* définie, jusqu'à sa
réalisation. Une affectation est un Événement*.

AGETAC
Abréviation d'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.
1. Cet accord a été conclu en 1947 par 23 pays occidentaux, en vue de réduire les tarifs
douaniers ainsi que les autres entraves aux échanges, et d'éliminer les
discriminations en matière de commerce international par le jeu de la clause de la
nation la plus favorisée. Le nombre actuel des parties contractantes est supérieur à la
centaine.
2. Par extension, ce sigle désigne également l'organisme de fait, né de cet accord, qui
siège à Genève et qui a pour mission de veiller au respect des droits et obligations
des pays signataires, de régler les différends commerciaux entre ces pays et
d'organiser périodiquement des conférences de négociation en vue d'élargir la
libéralisation du commerce international.
3. Depuis 1994, il est remplacé par l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce, en
anglais : TWO), qui s'est assigné les mêmes objectifs en les généralisant.

Agios
Frais facturés par les Banques* à leurs Clients* pour les Opérations* réalisées. Ils
comprennent le Taux d'intérêt* (du marché monétaire), le change de place (frais de
représentation et de recouvrement) et le bénéfice de la banque (commission). Les agios les
plus bas sont faits au Taux de base bancaire (TBB)* : c'est le coût de l'intermédiaire bancaire.

Aide
Logiciel* auxiliaire permettant à l'opérateur qui les a oubliées de retrouver les manipulations
correctes. Ce logiciel s'appelle par une Touche de fonction*.

Aitiographie
Technique de schématisation pour représenter graphiquement les Actions*, les Moyens* et
les Produits*, quelle que soit la complexité de leurs interactions. Permet de définir le
Programme* et de lancer la Planification*.

Aléas
Événements* non conformes au déroulement normal entraînant des reports de délais ou
des dépenses supplémentaires, ou des manques à gagner, dont l'objet ou bien le montant,
ou les deux à la fois sont imprévisibles au moment de l'Estimation* initiale. Ils appartiennent
à l'une des catégories suivantes:

5
- Aléas techniques d'ordre réglementaire relevant de l'évolution des différentes règles à
suivre dans le cadre de la réalisation d'un Contrat* (sûreté, mines, licence, assurance
qualité, prescription du client).
- Aléas techniques d'entreprise générale concernant les oublis dans les limites de
fourniture, une mauvaise appréciation des obligations contractuelles et l'évolution de
prescriptions internes.
- Aléas généraux dus à l'application de Pénalités* et de clauses de garantie après
réception provisoire ou de toute autre clause contractuelle.
Les aléas doivent être pris en compte dans le Plan de management de projet*.

Aléatoire
Est qualifié d'aléatoire un Événement* ou un élément de nature quelconque susceptible de
prendre l'une des Modalités* d'un ensemble défini, la modalité réalisée étant déterminée
par le hasard. L'ensemble des modalités possibles peut être fini ou infini.

Algorithme de Ford, voir Calcul au plus tard

Alphanumérique
Information constituée de chiffres, de lettres et de signes de ponctuation.

Alternative (acceptable)
Réponse à une Menace*, par l'adoption de solutions différentes de celles envisagées dans le
Référentiel*.

AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité)


Méthode inductive de prévention qui permet, par une simulation quantitative (connaissance
de la gravité et de la probabilité d'occurrence), d'identifier l'effet d'un mode de défaillance
sur le résultat avant de réaliser le Produit*.

Amendement
Évolution* mineure n'affectant aucune des caractéristiques définissant le Besoin* et sans
répercussion sur l'utilisation de l'Ouvrage*.

Amortissement
On distingue :
- L’amortissement fiscal (ou comptable) : il correspond au montant de la Dépréciation*
d'une valeur de l'actif comptable. Son mode de calcul est déterminé par le fisc: base =
valeur d'acquisition, durée = celle que le fisc donne, mode = choix selon le matériel
entre linéaire (taux constant pendant toute la durée) ou dégressif (taux supérieur
pendant les premières années, inférieur ensuite). Il est obligatoire de le faire (en
particulier dans les calculs de Rentabilité*).
- L'amortissement économique : il est calculé par l'entreprise elle-même, de la façon
qu'elle juge opportune, pour ses propres services. Il sert à calculer le Prix de revient*.
Sa base peut être la valeur de remplacement, sa durée égale à celle estimée par
l'entreprise ou le fournisseur, son mode accéléré en cas de progrès technique rapide
(Obsolescence*). II n'est pas admis par le fisc.

6
- Dans un sens dérivé : l'amortissement financier correspond aux remboursements d'un
emprunt (capital + intérêt) visant à l'extinction graduelle d'une dette.

Amortissement dégressif, Méthode du taux constant


L'amortissement annuel est un pourcentage fixe de la valeur des installations en début
d'année. Cette méthode a l'avantage sur l'Amortissement linéaire* de permettre au cours
des premières années :
- une récupération plus rapide des sommes engagées et, par conséquent, une
diminution des risques,
- une réduction de la part des impôts avec certaines restrictions apportées par le
législateur. Aux États-Unis on est allé jusqu'à admettre un taux double de celui de
l'amortissement linéaire (en anglais : double declining balance).

Amortissement linéaire
Récupération chaque année d'une provision constante pour amortissement pendant toute la
durée de la période d'amortissement.

Ampliation
Liste préétablie pour la diffusion des documents de Projet*.

Analyse
Partie la plus importante du travail de la Planification* consistant à définir toutes les
composantes qualitatives des Opérations* : but, objectifs, activités, moyens, ainsi que leur
succession et leur enclenchement, puis à les quantifier.
Elle est conduite par un Analyste*, planificateur dûment formé et de haut niveau et se
décompose en :
1. Analyse initiale. Première phase de travail indispensable à toute planification qui a
essentiellement pour rôle de :
- circonscrire le but de l'opération à réaliser;
- définir les objectifs d'Action* (chapitres de l'opération, composants du but);
- lister les Gammes d'activités* propres à chaque objectif;
- établir les Liaisons* inter gammes, liant les activités de gammes différentes.
Cette phase permet d'établir l'Organigramme des tâches* (OT) définissant l'opération
et d'en déduire le Réseau logique* initial.
2. Analyse détaillée. Seconde phase de travail qui a pour rôle de :
- définir les moyens nécessaires à l'exécution de chaque activité;
- prévoir les délais vraisemblables de chaque activité.
Cette phase permet d'établir le Budget* exprimé en Moyens* pour chaque chapitre
et l'ensemble de l'opération. Elle permet une estimation du délai total vraisemblable.

Analyse d'impact
Étude mathématique des conséquences possibles d'un Aléa* ou d'une Incertitude*
comprenant la quantification de la Probabilité*, de la sévérité et de la sensibilité des
Risques*.
À distinguer de l'Étude d'impact*.

Analyse de La valeur

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Méthode de compétitivité, organisée et créative, visant la satisfaction du Besoin* de
l'Utilisateur* par une démarche spécifique de conception à la fois fonctionnelle, économique
et pluridisciplinaire.
L'analyse de la valeur est une méthode, c'est-à-dire un ensemble d'outils organisés entre eux
suivant une certaine démarche.

Analyse de sûreté
Vérification de la conception d'un Ouvrage* par rapport à des critères de sûreté convenus
entre les Parties* (normes, codes de calcul, règles de conception et de construction, textes
réglementaires ou législatifs).

Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité, voir AMDEC

Analyse du Soutien Logistique (ASL)


Ensemble des activités scientifiques et techniques organisées en un processus itératif
d'identification, de définition, de quantification, de choix de compromis, d'essais et
d'évaluation. L'ASL vise à s'assurer que les besoins d'aptitudes au soutien logistique seront
satisfaits à partir de l'architecture du système principal et des concepts opérationnels.

Analyse factorielle
Branche de l'analyse multi-variable dans laquelle les variables observées sont susceptibles
d'être exprimées par une somme de facteurs facilement analysables et un résidu négligeable
à la limite.

Analyse fonctionnelle
Démarche qui consiste à rechercher, ordonner, caractériser, hiérarchiser et/ou valoriser les
Fonctions* d'un produit.
L'analyse fonctionnelle s'applique à la création ou à l'amélioration d'un produit, elle est dans
ce cas l'étape fondamentale de l'Analyse de la valeur*. Appliquée au seul besoin, elle est la
base de l'établissement du Cahier des charges fonctionnel*.

Analyse séquentielle
Méthode de prise de décision utilisée lorsque le trop grand nombre de possibilités ne
permet pas une analyse complète préalable d'une situation : les données successives
d'expérience sont alors analysées au fur et à mesure de leur acquisition et les décisions
prises pas à pas.
Par exemple, si deux hypothèses Hl et H2 sont envisageables à un instant donné, A étant la
Probabilité* maximale acceptable de rejeter à tort l'hypothèse H2 et B, la probabilité
maximale acceptable de l'accepter à tort, lorsque le rapport des probabilités de Hl sur H2
dépasse (l-B)/A, l'hypothèse Hl est retenue; lorsque ce rapport est inférieur à B/(l-A),
l'hypothèse H2 est retenue; tant que le rapport reste entre ces deux valeurs, la décision est
suspendue.
Cette méthode permet de prendre des décisions avec un minimum de données expéri-
mentales.

Analyste

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Spécialiste de la Planification*, l'analyste a besoin d'une formation pratique, longue et
difficile de généraliste et un excellent contact humain.
L'analyste doit savoir tenir des réunions de groupe avec des interlocuteurs de très haut
niveau (quelquefois en langue étrangère). On l'appelle aussi dans ce cas animateur ou
concepteur.

Annuité
Somme payable annuellement, en général comportant le remboursement partiel du Capital*
emprunté et le paiement des Intérêts*. Sur un prêt à long terme, elle est souvent calculée de
façon à équilibrer les sommes totales dues à ces deux titres, en série de paiements égaux
pour chaque période.

Anomalie
Déviation par rapport à ce qui est attendu.
Note : une anomalie justifie une investigation qui peut déboucher sur la constatation d'une
Non-conformité* ou d'un Défaut*.

Antécédent
Activité devant nécessairement être achevée avant le début d'une autre. On dit aussi
astreinte amont.

APD, voir Avant-projet

Appel d'offres, Consultation


Document émis par un service d'achat, sur la base d'un Cahier des charges*, pour obtenir
des éléments de comparaison de qualité, de prix et de délais qui permettront à ce service de
choisir un Intervenant* ; à ce dernier sera ultérieurement confiée, par Contrat* ou
Commande*, la Réalisation* d'une Étude*, d'un Équipement*, d'un Matériel*, d'une
Opération*, d'une Construction* ou d'un Ouvrage*.

Appel international
Expression employée lorsque le Client* ou l'Entrepreneur* principal se réserve le choix des
Fournisseurs*, et en particulier de leur pays d'origine, en faisant appel à une large
concurrence internationale, et traite séparément avec chacun d'eux.

Approbation
Acte par lequel le signataire atteste que les Travaux* ou Services* qui lui sont soumis ont été
exécutés conformément à ses demandes.
L'approbation n'est pas une Autorisation*.

Approbation de facture
La signature approbation de facture atteste que le signataire constate, par le rassemblement
de pièces justificatives, que la matérialité des faits ouvrant droit à Facturation* a été
contrôlée, que le montant de la Facture* a été vérifié et correspond aux engagements
contractuels de la Commande*.

Approvisionnement

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Activité comprenant pour les Matériels* et Équipements*, les Achats*, le Suivi* des
Commandes*, l'Inspection*, le Contrôle qualité*, le Transit*, le Mandatement*, ainsi que
toutes les Liaisons* auprès des Fournisseurs* tant que ceux-ci sont responsables.
Pour être complet, il faut également citer la préparation des Marchés de travaux*
(Construction*, Montage*), activité comprenant la préparation des Appels d'offres*, la
négociation, la rédaction et la passation des Contrats* de travaux (dont la gestion et
l'administration sont assurées par les services de Construction*).

APS, voir Avant-projet

Aptitude du système de soutien


Ensemble des performances propres au système de soutien dans la mise en œuvre des
processus de soutien (maintenance, ravitaillement, suivi technique) concourant à l'obtention
des objectifs de disponibilité et de coût de soutien.

Araignée de câblage
Document non coté représentant, par zone, les axes de câblage avec les quantités et natures
de câbles.

Arbitrage
Méthode formalisée de résolution des conflits pouvant surgir entre Acheteur* et Vendeur* à
l'occasion de l'exécution d'un Contrat*. L'arbitrage permet d'éviter le recours aux tribunaux,
par intervention d'un ou plusieurs experts neutres (arbitres). Les contrats prévoient très
souvent le recours à l'arbitrage d'une CCI*.

Arborescence (fonction/produit)
Découpage* d'un projet selon des niveaux successifs, de telle sorte qu'un élément de niveau
n soit rattaché à un élément et un seul de niveau supérieur. Par exemple :
- Arborescence produit, qui représente tous les éléments constitutifs de l'Ouvrage* ou
du Prototype*, et, au moins, tous les Articles de configuration*.
Synonyme de Structure du produit* (PBS).
- Arborescence fonction, qui permet d'identifier toutes les Fonctions* attendues de
l'ouvrage ou du produit.
Ne pas confondre avec Organigramme fonctionnel*.
On parle également d'arbre de décision, et d'arbre de recherche des défauts (AMDEC*).

Arc, Flèche
Représentation d'une Liaison* ou Relation d’ordre* dans la méthode PERT*.

Architecte
Personne ayant le diplôme d'architecte et les qualifications professionnelles nécessaires
pour exercer la profession : conception et dessin de bâtiments, plan de développement
urbain.
Le titre et l'exercice de la profession sont réglementés.
On utilise néanmoins l'expression «Architecte industriel» pour désigner le responsable de la
conception et de l'organisation d'un projet, à haut niveau.

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Arrêt
Régime transitoire de fonctionnement d'un Ouvrage* de production, qui peut être
volontaire ou nécessité par des conditions de sécurité (arrêt d'urgence).
L'arrêt peut être momentané (arrêt à chaud permettant un redémarrage rapide) ou de
longue durée (arrêt à froid autorisant des interventions de Maintenance* lourdes).

Article (en informatique)


Groupe de Données* associées, constituant une unité élémentaire. Article a pour synonyme
enregistrement logique.

Article de configuration
Tout constituant d'un système dont on estime nécessaire de gérer la Configuration* si on
veut maîtriser la configuration globale de ce système.

ASL, voir Analyse du Soutien Logistique

Assistance technique
Service composé d'interventions effectuées au bénéfice du Client* dans le cadre d'un projet,
telles que : formation du personnel, contrôle ou supervision des Essais*, organisation de la
sécurité, de la Maintenance*, etc.

Assurance
À l'occasion d'un Projet*, les divers Intervenants* sont amenés à souscrire des assurances
pour couvrir certaines de leurs Responsabilités*. Les primes correspondantes sont à évaluer
cas par cas, et les Risques* couverts peuvent contribuer à diminuer les Provisions*. On
trouve notamment:
- l'assurance responsabilité civile professionnelle,
- l'assurance construction (décennale),
- les assurances tous risques chantier,
- l'assurance aux tiers,
- les assurances transport, etc.

Assurance de la qualité
Ensemble des opérations préétablies et systématiques, nécessaires pour assurer, avec un
niveau de confiance approprié, qu'un Système* ou un Matériel* satisfera aux exigences
données relatives à la qualité.
Ces opérations doivent être faites par un service totalement indépendant des services
d'exécution. C'est une sorte d'Audit* technique permanent. Il garantit le respect des clauses
techniques du Contrat* et des Règles de l’art *.
L'assurance de la qualité est surtout amenée à définir le mode opératoire de Réalisation*,
voire les méthodes qui assurent la Qualité* du produit obtenu. L'audit peut ou non être
distinct du contrôle de qualité.
Le programme d'assurance de la qualité est l'ensemble des procédures d'organisation et de
fonctionnement décrivant les pratiques d'assurance qualité.
Le manuel d'assurance de la qualité est le document composé de l'ensemble des procédures
décrivant le programme d'assurance qualité et son application.

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Astreinte amont, voir Antécédent

Astreinte aval, voir Successeur

Astreinte de date, Point d'astreinte


Point de l'axe du temps, qui limite le glissement éventuel d'un Événement* prévu vers l'aval
(astreinte aval) ou l'amont (astreinte amont).

Atelier
Dans un Ouvrage* destiné à une production, l’atelier est un sous-ensemble susceptible d'un
fonctionnement autonome, généralement compris entre deux stockages, et pouvant faire
l'objet d'une Réception* indépendante.
Souvent synonyme d'Unité de production*.

Attachement
Lorsqu'un travail à exécuter ne découle pas d'un Plan d'exécution*, on relève les
caractéristiques de ce travail sur un attachement. Bien que cela soit une légère déviation par
rapport aux Règles de l’art* qui distinguent l’attachement (qui constate), du mémoire sur
attachement (qui valorise), on peut admettre que l'attachement constate et valorise sur le
même document (dans la mesure où les données sont définies dans le Marché de travaux*).

Attribution (d'un contrat)


Décision prise par un Client* de confier l'exécution de Tâches* définies à un Fournisseur*.
Cette décision est un Événement*, qui ne devient Jalon* qu'après Notification*

Audit
Examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les Activités* et résultats
satisfont aux dispositions préétablies, et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon
efficace et apte à atteindre les Objectifs*.
II est effectué, soit par un service de l'entreprise hiérarchiquement indépendant du service
examiné (audit interne), soit par un organisme extérieur indépendant (audit externe).
II peut s'appliquer à des opérations techniques aussi bien qu'administratives, financières,
etc.

Autorisation
Acte par lequel un signataire qualifié certifie qu'il ne s'oppose pas au démarrage d'une
Tâche*.

Avance
Modification d'une Relation d'ordre* qui consiste à débuter la tâche aval avant la fin des
tâches amont et conduit à des Recouvrements*.
Ne pas confondre avec le sens du mot en comptabilité.
Voir aussi Décalage

Avancement
Sur un planning, l'avancement indique les Activités* en Cours et achevées.

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Avancement global
Ratio entre l'état physique réel du projet et son état final prévu, mesuré en unités équi-
valentes (points ou coût).

Avancement physique
Rapport entre le travail effectivement réalisé à une date donnée, et le travail total à
effectuer, pour une partie de l'Ouvrage*, ou pour l'ouvrage complet. Les quantités de travail
sont de préférence mesurées d'après des paramètres physiques caractéristiques de la
Tâche* considérée, à savoir : m3 de béton, tonnes de tuyaux, nombre de plans, etc. Si on
doit utiliser l'heure comme unité de mesure du travail, l'avancement physique est le rapport
entre le nombre d'heures prévues pour effectuer le travail effectué, et le nombre total ré-
estimé des heures qu'il faudra pour achever le travail considéré. Lorsqu'il est impossible de
déterminer des paramètres mesurables, on peut se fixer des pourcentages d'avancement,
associés à des Jalons* objectifs, comme passation d'une commande, approbation d'un
document.
La progression de l'avancement se fait alors par paliers, discontinue.
Pour un ensemble ou sous-ensemble complexe, la consolidation des avancements de tâches
mesurées avec des unités de natures différentes se fait en affectant à chaque tâche une
pondération proportionnelle à sa Valeur budgétaire*. Dans ce cas, on constate que
l'avancement physique est égal au rapport de la Valeur acquise* sur la Valeur budgétaire*
totale de l'ensemble considéré.

Avantages salariaux
Les personnes détachées sur un Chantier* de Construction*, national ou étranger, peuvent
bénéficier selon les conventions collectives de leur domaine économique, d'avantages en
nature ou en argent, tels que: véhicule, logement, indemnités d'expatriation, de Panier*,
etc. Ces avantages doivent être pris en compte au niveau des Taux* horaires dans le calcul
des Coûts de chantier*.

Avant-projet
Étude sommaire de l'Ouvrage* permettant de définir les principales caractéristiques
nécessaires pour une prise de décision, sur la suite à donner au Projet*.
La pratique, d'origine BTP, distingue souvent:
- L'avant-projet sommaire (APS) correspondant à peu près à l'Étude préliminaire*.
- L'avant-projet détaillé (APD), étape supplémentaire de l'étude aboutissant à la
rédaction du Cahier des charges* techniques, il permet de conclure les Marchés de
travaux* avec les Entrepreneurs* réalisant les principaux corps d'état.

Avenant
Convention qui complète et/ou modifie une ou plusieurs obligations précisées dans:
- un Contrat*,
- une Commande*,
- un Marché*,
- un ordre de Cession* interne,
- un programme de réalisation déjà existant et/ou en vigueur.
Les conditions de mise en vigueur de l'avenant sont identiques à celles du Contrat*, etc.,
dont il devient partie intégrante.

13
14
-B-
BAB, voir Bord à bord

Bailleur (de licence)


Entreprise ou personne qui, ayant l'expérience de processus, accepte de communiquer cette
expérience et le droit de l'utiliser.
Cet accord est formalisé pas un Contrat* de licence qui en définit les limites. Il est le plus
souvent concrétisé par la remise de documents (par exemple, Livre de procédé*) et des
prestations d'Assistance technique* et de Formation*.
Le bailleur de licence garantit son Client* contre le recours des tiers, et reçoit une
rémunération*.

Balourd
Dans le cas d'un crédit remboursable en échéances inégales, les plus lointaines étant plus
importantes que les premières, on appelle balourd l'écart entre le montant des échéances
les plus lointaines et celui qui résulterait d'un amortissement linéaire.

Banque
1. Banque chef de file (en anglais: leader bank). On entend par banque chef de file
l'établissement qui négocie et met en place le Crédit* et éventuellement les
financements complémentaires. Dans le cas d'un crédit fournisseur, l'exportateur
désigne la banque chef de file : il s'agit soit de l'une de ses banques traditionnelles, soit
d'une banque choisie spécialement pour une opération donnée. S'il s'agit d'un crédit
acheteur, la banque chef de file est désignée soit par le Fournisseur*, soit par
l'Acheteur*. Si plusieurs banques sont co-chef de file d'une opération, une seule «tient la
plume», c'est-à-dire assure la responsabilité de la mise en place du crédit.
2. Pool bancaire (en anglais: bank pool), Tour de table. Le crédit de Mobilisation* de
Créances* nées mis à la disposition de l'exportateur ou le crédit acheteur mis à la
disposition de l'acheteur, est réparti généralement entre plusieurs banques. L'ensemble
de ces banques constitue le pool bancaire de l'opération. La part de chacune est
déterminée selon un barème établi :
- d'un commun accord par l'exportateur et le banquier chef de file, s'il s'agit de
crédit fournisseur;
- par le banquier chef de file, s'il s'agit de crédit acheteur.
3. Pool préciputaire. Lorsque des banques sont à l'origine d'une opération d'exportation ou
qu'elles en facilitent la conclusion par la signature de conventions de financement
particulières (protocole, financement d'acomptes, financement de dépenses locales,
crédits financiers d'accompagnement, etc.), elles constituent un pool préciputaire qui se
réserve une part du crédit appelée préciput.

Banque chef de file, voir Banque

Banque de données

15
Ensemble de Données* relatif à un domaine défini des connaissances et organisé pour être
consulté par les utilisateurs.

Banque de données d'activités types


Fichier traité qui permet de déduire des Activités* types réutilisables pour l'avenir
(dictionnaire) à partir des listes d'activités des affaires antérieures (catalogue).

Banque trustee
On désigne ainsi traditionnellement (indépendamment de la signification du mot « trustee»
en droit anglo-saxon) la banque qui, au début de l'opération (c'est-à-dire lors de la signature
ou de l'entrée en vigueur du Contrat*), reçoit en lieu et place du titulaire de la Créance*
(exportateur ou banquier) les instruments de paiement représentant la créance, avec
mandat irrévocable de les remettre à ce dernier suivant les modalités indiquées par une
lettre d'instructions.

Base contrat
Se dit lorsque tous les Coûts*, par ligne budgétaire, sont ramenés aux conditions
économiques qui prévalaient lorsqu’ont été évalués les montants figurant dans le Contrat*
passé avec le Client* (ou le Fournisseur*).

Base de données
Ensemble de Données* organisé en vue de son utilisation par des programmes corres-
pondant à des applications distinctes, et de manière à faciliter l'évolution indépendante des
données et des programmes.

Base du jour
Conditions économiques permettant l'évaluation de chacun des coûts en Francs du jour*,
par application des formules de révision.

Base engagement
Se dit lorsque les Coûts*, par ligne budgétaire, sont ramenés aux conditions
économiquement dans lesquelles sont unis à jour, par application de formules, les montants
engagés dans les commandes d'exécution contractuelle (Fournisseur*).

Base historico-bloquée, voir Francs historico-bloqués

Bases économiques
Ce sont les conditions économiques dans lesquelles ont été calculés les Coûts*; elles
permettent d'analyser les écarts constatés par rapport au budget initial dans le coût d'un
projet. Compte tenu de l'importance relative de l'Inflation* dans l'évaluation et l'analyse des
Écarts* dans les Affaires* de longue durée, il est nécessaire de pouvoir l'isoler, et ce grâce à
l'utilisation de diverses bases économiques.
On passe d'une base économique à une autre en utilisant des formules d'actualisation de
prix adéquates, sachant que :
1. Le choix des bases économiques dépend des Objectifs* poursuivis, à savoir :
- procéder à des consolidations sur des bases économiques homogènes;
- rapprocher recettes et dépenses prévisionnelles;

16
- isoler les écarts techniques d'une part, et les écarts dus à l'inflation (glisse-
ment de délais, variations de composition de Formule de révision*, variation
d'Indices*) d'autre part;
- comparer, en fin de projet, le Coût prévisionnel* final aux montants réel-
lement comptabilisés;
- disposer, en permanence, de montants utilisables lors de négociations com-
merciales ou lors d'Estimation*;
- évaluer l'effet de l'étalement des dépenses dans le temps.
2. Les principales bases économiques généralement utilisées sont :
- en Francs constants* : la Base contrat*, la Base du jour*, la Base
engagement*
- en Francs courants*;
- en Francs historico-bloqués*;
- en Valeur actualisée*.

Base-vie
Certains chantiers doivent s'ouvrir dans des régions offrant peu, ou pas de possibilités pour
le logement, l'alimentation, la distraction des personnels qui y travaillent, et,
éventuellement, de leurs familles.
Suivant les types de Contrat*, le Maître d'ouvrage*, le Maître d'œuvre*, l'Ensemblier* ou
chaque Entreprise*, individuellement, doit alors prévoir les aménagements nécessaires, en
plus des Fournitures* consacrées à la Réalisation* de l'Ouvrage* proprement dit, et ce, dès
la phase d'Estimation*. C'est un poste dont le Coût* peut être considérable, et la décision de
construire une base-vie (complète ou partielle) ne peut découler que d'un Rapport de site*
approfondi.

Batch, voir Traitement par lots

Battement d'une étape, voir Flottement

BCWP, voir Coût budgété du travail effectué

BCWS, voir Budget encouru

Bénéfice actualisé
Le mot anglais «cumulative» est souvent oublié dans les traductions données ci-dessus, ce
qui entraîne des confusions avec le revenu annuel.
Critère de rentabilité* représenté par la somme des Valeurs actuelles* des revenus annuels,
associés à la Réalisation* et à la vie d'un Projet*, le bénéfice actualisé suppose donc la
définition et le choix d'une année de référence et d'une durée d'étude.
On peut le calculer avant ou après imposition, sous une forme détaillée avec établissement
d'un Échéancier*, lorsque les données de marché sont bien définies, ou sous une forme
simplifiée dans le cadre d'une étude de prospective.

Bénéfice avant taxe, voir bénéfice brut.

Bénéfice brut, avant taxes

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Par définition le bénéfice brut représente la différence entre le Prix de vente* et le Prix de
revient* d'un Produit*, lorsque tous les frais incombant non seulement à la fabrication mais
encore à la recherche, à la commercialisation, au conditionnement, au transport, etc., ont
été pris en considération.
Dans la pratique, ces dépenses annexes sont difficilement chiffrables, le bénéfice brut est
alors déterminé par la différence entre le prix de transaction moyen et le Prix de revient*.

Bénéfice net après taxe, voir bénéfice réel

Besoin
Nécessité ou désir éprouvé par un Utilisateur*.
Le besoin ici défini concerne la nature des attentes de l'utilisateur et non le volume du
marché.
Un besoin peut être exprimé ou implicite, avoué ou inavoué, latent ou potentiel. Dans tous
les cas, il constitue le besoin à satisfaire, et pour lequel un utilisateur est prêt à faire un
effort.

Bilan énergétique
Schéma figurant les quantités de Services généraux* utilisés dans les principales parties de
l'Ouvrage*.

Bilan-matière
Schéma figurant les quantités de matières (Matières premières*, secondaires, produits finis
et Effluents*) mises en œuvre dans un Ouvrage* de production, de l'entrée à la sortie.

Billet à ordre
Écrit par lequel un débiteur s'engage à payer, à une date déterminée, une certaine somme
au bénéficiaire ou à son ordre.
Le billet à ordre est négociable.

Billet de trésorerie
Billet au porteur négociable émis par une entreprise autre qu'un établissement de crédit
pour se procurer des capitaux à court terme.
1. Un établissement de crédit émet des certificats de dépôt (en anglais: certificates of
deposit) dont la définition est identique.
2. Le terme billet de trésorerie ne doit pas être traduit par «Treasury Bill (TB)>>.

Bit
Information* représentée par un symbole à deux valeurs généralement notées 0 et l,
associées aux deux états d'un dispositif.

Bogue
Défaut de conception ou de réalisation se manifestant par des anomalies de fonction-
nement.

Boite noire

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Terme générique désignant, dans une approche systémique, tout sous-ensemble dont le
fonctionnement interne n'est pas accessible.
On considère alors uniquement les entrées-sorties d'une boîte noire et un modèle de
relations entre entrées-sorties sans présupposer de la constitution de ce sous-système.

Bonus/Malus, voir Risques partagés (contrat à …)

Bord à bord (BAB)


Se dit du prix entendu pour une marchandise mise à bord du navire et également reprise à
bord, aux frais et aux risques des chargeurs ou des réceptionnaires.
Une cotation donnée pour une ligne maritime sur la base BAB indique que toutes les
manutentions sont à payer et à assurer en plus.
Cette expression n'est pas admise par les Incoterms *.

Bordereau
Liste de prix unitaires classés par catégories. Voir aussi Marché à prix unitaires

Boucle
Succession de Liaisons* et d'Activités* telle que le Chemin* obtenu se reboucle sur lui-
même; elle est due souvent à un mauvais repérage des Relations d'ordre*. Les programmes
informatiques décèlent automatiquement ces boucles, qui montrent une erreur d'analyse.

Boule de commande
Boule qui, par rotation dans son logement, permet de déplacer sur l'écran d'une Visu* un
curseur et d'en relever à volonté les coordonnées.

Budget
Référence chiffrée établie en vue d'un rapprochement ultérieur avec le prévisionnel ou le
réel en matière de Coûts*, afin d'en tirer des décisions correctives.
Cette référence peut s'appliquer à :
- un exercice annuel ou pour la totalité de la durée du projet,
- des Recettes* ou des dépenses,
- des Unités d'œuvre* ou monétaires.
Cette référence est décidée ou approuvée par le responsable habilité, pour un objet bien
défini. Il convient de préciser le contexte dans chaque cas par un qualificatif.

Budget (de projet) initial


Pour un Projet*, c'est l'objectif en matière aussi bien de Recettes* que de Coûts* pour
l'ensemble du projet, et ce, jusqu'à sa Réception définitive*. Il peut couvrir plusieurs
exercices comptables.
Le budget initial découle de la Fiche de prix d'offre* définitive pour le Contrat*,
correspondant au Prix de vente*, après négociation.
C'est le point de départ de la Coûtenance* et le point d'achèvement de l'Estimation*; il n'a
de sens que dans le cadre d'un Planning* donné. C'est une addition de toutes les dépenses
techniques prévues, des Frais financiers*, Assurance*, Provisions*, Aléas*, et de la Marge

19
brute*, dont le total est rigoureusement égal à la valeur du Prix de vente* du contrat, dans
le cas d'un Ouvrage* confié à un Ensemblier*.
Il est ventilé en lignes budgétaires correspondant aux diverses natures du Code des coûts*.
Cette décomposition découle directement de l'Organigramme des tâches*. La ligne
budgétaire (LB) est la plus petite division de l'OT que l'on s'attache à suivre, et correspond
généralement à une Responsabilité* unique de Gestion* et d'Exécution*. À chaque ligne est
associé un contenu physique, un délai, et un montant en Base économique* du contrat. En
plus de ces lignes budgétaires de coûts sont prévues des Provisions* pour couvrir les
Risques*, découlant des Menaces*, techniques et économiques.

Budget à date
En cours de projet, les constituants internes du Budget initial* peuvent évoluer du fait de
changements dans les prestations à effectuer. La plupart de ces changements font l'objet de
Fiches de modification*. Chaque fois qu'un tel changement est accepté par la Direction du
projet*, son Prix de revient* estimé vient modifier, pour la part qui lui correspond, les lignes
budgétaires concernées.
Si une Recette* équivalente ne vient pas en compensation, les Provisions* sont diminuées
d'autant.

Budget encouru
Expression abrégée pour désigner le Coût budgété du travail prévu* (CBTP).
Part du Budget à date* correspondant aux Travaux* qui auraient dû être réalisés à la date
considérée, si on avait travaillé en conformité avec les programmes et les Budgets initiaux*.

Budgétisation
Processus permettant d'affecter les sommes, disponibles pour chaque ligne budgétaire du
projet et les dates prévues pour ces dépenses.

Bureautique
Ensemble des techniques et des moyens tendant à automatiser les activités de bureau et
principalement le traitement et la communication de la parole, de l'écrit et de l'image.

Butoir
Date limite (fixée indépendamment de la date d'origine des paiements différés), à partir de
laquelle doit commencer à courir le remboursement du Crédit*.
Dans un contrat commercial, on fixe généralement une date butoir lorsque le premier
règlement n'intervient qu'après la fin de montage ou de la mise en route.
Exemple; le nième mois au plus tard, après l'entrée en vigueur du contrat.

20
-C-
CAE, voir Conforme à exécution

CAF, C et F, voir Livraison

Cahier des charges


Document rassemblant les obligations et les éléments nécessaires pour définir un besoin
(traitement d'informations, méthodes et outils de travail, etc.) et les principales contraintes
à respecter pour le satisfaire.
Le Client* choisit usuellement son Fournisseur* sur la base d'un cahier des charges.
Faute d'un document normalisé, on emploie divers documents tels que : note de principe,
objectifs, plan-guide, schéma directeur, ou simplement des notes internes, fiches
descriptives, programmes de travail.

Cahier des charges fonctionnel (CdCF)


Document par lequel le Demandeur* exprime son Besoin* (ou celui qu'il est chargé de
traduire) en terme de Fonctions de service* et de Contraintes*. Pour chacune d'elles sont
définis des critères d'appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces niveaux doit être assorti
d'une Flexibilité*.
Commentaires:
1. L'établissement d'un CdCF implique qu'une étude ait permis de cerner avec précision
les besoins des utilisateurs.
2. Le but poursuivi est d'obtenir en réponse la proposition du produit le plus apte à
rendre le service attendu, dans les conditions prévues, pour le coût minimal. À cet
effet le CdCF n'exprime que des exigences de résultats et, en principe, aucune
exigence de moyens.
3. Un critère d'appréciation (de nature qualitative) est accompagné d'une échelle
permettant de situer son niveau (de nature quantitative).

Calcul à rebours, voir Calcul au plus tard

Calcul au plus tard


Calcul visant à déterminer les Dates de début et de fin au plus tard* des Activités*. Ce calcul
se fait par compte à rebours à partir de la Date objectif* du nœud final et aussi, en tenant
compte d'autres dates objectifs (quand il y en a) fixées à certains autres nœuds ou à
certaines activités (Dates jalons*).
Il est également appelé algorithme de Ford.

Calcul au plus tôt, progressif


Calcul visant à déterminer les dates de début et de fin au plus tôt des Activités * ; ce calcul se
fait par cumul des durées des activités, à partir de la date de début de Réseau* et aussi en
tenant compte d'autres dates au plus tôt (quand il y en a) fixées à certains nœuds ou à
certaines activités.

21
Calcul des probabilités
La notion de probabilité peut être introduite à partir de deux points de vue:
1. Expression d'un degré de croyance.
2. Valeur limite d'une fréquence.
Dans les deux cas son introduction appelle certaines précautions.
Pour les besoins de la pratique, on peut considérer que si l'on a la possibilité de reproduire
une épreuve un nombre arbitraire de fois, indépendamment et dans les mêmes conditions,
la Probabilité* Pr (E) d'un Événement* E susceptible de se produire ou non est la valeur
autour de laquelle sa fréquence d'apparition oscille et vers laquelle elle tend, lorsque le
nombre des épreuves augmente indéfiniment.
L'existence de cette limite est un axiome de la théorie.
La probabilité s'exprime par un nombre compris entre 0 et 1.

Calcul progressif, voir Calcul au plus tôt.

Calculette
Calculatrice électronique de petite dimension.

Calendrier
Échelle de temps du projet, qui identifie les périodes Ouvrées* et non ouvrées, en fonction
de l'unité de temps choisie.

CALS
Ensemble de démarches, méthodes et outils destinés à assurer l'interopérabilité dans le
domaine XAO, entre plusieurs acteurs des réseaux d'acquisition et d'utilisation.

Capital
Ensemble des biens auxquels on peut attribuer une Valeur* monétaire.

Capital amortissable, Investissement amortissable


Le capital amortissable comprend:
- le Capital fixe*,
- les Charges initiales*,
- les intérêts intercalaires,
- les Frais de démarrage*.
Le Fonds de roulement* en est exclu.

Capital fixe
Le capital fixe d'un Ouvrage* comprend:
- les investissements à l'intérieur des limites des unités de fabrication (Limites de
batterie*),
- les Services généraux* et le Stockage*, les frais d'Ingénierie*,
- le Stock de pièces de rechange*, les Redevances*,
- le Livre de procédé*,
- l'Achat du terrain* (éventuellement).

Capitaux empruntés

22
Fraction (ou totalité) des investissements pour un Ouvrage*, provenant d'emprunts
effectués à l'extérieur de la société responsable de l'exploitation. Les capitaux empruntés
donnent lieu à Rémunération* à l'aide d'un intérêt.

Capitaux flottants
Capitaux en quête de placements permettant la meilleure Rentabilité* à court terme quels
que soient la place financière, la monnaie et le placement.

Capitaux propres, Fonds propres


Fraction (ou totalité) des investissements d'un Ouvrage* financés par la trésorerie de la
société responsable de l'exploitation. Les capitaux propres ne peuvent pas donner lieu à
Rémunération* à l'aide d'un intérêt. En revanche, leur Immobilisation* peut être prise en
considération par le biais de l'Actualisation* : on détermine ainsi un Coût d'opportunité* des
Fonds propres *. D'une manière générale, la Banque de France définit les fonds propres
d'une société de la façon suivante :
«Capital + réserves + bénéfices reportés + comptes courants bloqués + provisions stables
ordinaires (après impôt) - non-valeurs (frais d'établissement, immobilisations incorporelles
de toutes natures, telles que fonds de commerce, droit au bail, brevets, frais d'études à
amortir) - pertes reportées».

Caractère continu
Un Caractère quantitatif* est dit continu si, dans son domaine de variation, ce caractère
peut être assimilé à une variable continue au sens de l'analyse mathématique, par exemple
la taille d'un individu.

Caractère discret
Un Caractère quantitatif* qui ne peut prendre que des valeurs isolées est dit discret, par
exemple le nombre d'enfants d'une famille, d'ouvriers d'une entreprise.

Caractère qualitatif, quantitatif


Propriété servant à distinguer les Individus* d'une Population*. Un caractère peut être
qualitatif (attribut) ou quantitatif. Le terme «variable» est généralement utilisé pour
désigner un caractère quantitatif.

Caractère quantitatif, voir Caractère qualitatif

Carence (délai de), Période de grâce, Différé d'amortissement


Il y a délai de carence quand, par dérogation spéciale, la première échéance de
remboursement intervient à une date plus lointaine que celle généralement retenue.
Exemple: l'échéance du premier semestre de remboursement intervient plus de six mois
après la date d'origine des paiements différés.

Carnet de câbles
Nomenclature comportant pour tous les tronçons de câbles, à savoir:
- le numéro de référence, les tenants et les aboutissants,
- les caractéristiques complètes des câbles de série normalisés et la référence à la
spécification définissant les câbles non normalisés.

23
Ces carnets sont complétés par l'entreprise de montage qui indique le repérage, la longueur
et la section des câbles, ainsi que le numéro de repérage des cheminements.

Cash flow, voir Flux de liquidités

Caution
Garantie donnée en général, en France, par une Banque*, à l'une des parties d'un Contrat*
pour couvrir une défaillance éventuelle de l'autre partie. Cette caution entraîne le paiement
au garanti par le garant d'un versement proportionnel aux montants garantis.

Caution de bonne fin


En France, cette caution garantit à l'acheteur Maître d'œuvre*, que les Travaux* ou les
Fournitures* seront effectués ou livrés comme prévu au Contrat*, c'est-à-dire en totalité et
dans les délais fixés. Sa mise en jeu se traduit par le versement d'une somme convenue
(généralement 5 à 10 % du montant du contrat).
Aux États-Unis, le «performance bond» oblige le garant à faire en sorte que les engagements
contractuels des Entrepreneurs* puissent être respectés. Ainsi, pendant l'exécution du
contrat, le garant peut être amené à consentir un concours financier à l'entreprise pour
éviter la fermeture du chantier, et même, en cas de faillite, à fournir les fonds nécessaires à
l'achèvement des travaux, à concurrence de la somme stipulée dans sa lettre d'engagement
; il peut également se charger de terminer lui-même les travaux en traitant avec une autre
entreprise.
Le «banking act» de 1934 interdisant aux banques américaines de se porter caution, seules
les compagnies d'assurance peuvent délivrer de telles garanties.
D'un usage courant aux États-Unis, les «performance bonds» sont souvent exigés dans
certains Appels d'offres* internationaux lancés par les organismes internationaux tels que la
BIRD ou par des gouvernements étrangers.

Caution de soumission
Caution demandée par certains Maîtres d'ouvrage* pour interdire aux Ensembliers* des
Offres* de barrage ou trop sommairement étudiées.
En France, la mise en jeu de cette caution se traduit par le versement d'une somme
forfaitaire, alors qu'aux États-Unis, le «bid bond» oblige le garant à verser au garanti la
différence entre l'offre de l'adjudicataire qui se désiste et celle du moins disant venant
derrière lui.

CBTE, voir Coût budgété du travail effectué

CBTP, voir Budget encouru

CCG, voir Conception à coût global

CCI, voir Chambre de commerce internationale

CCO, voir Conception à coût objectif

CdCF, voir Cahier des charges fonctionnel

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Cellule ad hoc, Commando, Groupe opérationnel
Type d'organisation qui consiste à réunir l'essentiel des Intervenants* d'un Projet* dans une
structure autonome, largement indépendante de l'organisation hiérarchique normale de
l'entreprise, de façon à lui assurer la plus grande souplesse de réaction.

Centre de classe
Moyenne arithmétique des limites inférieure et supérieure d'une Classe*.

Certificat de bonne terminaison


Terme employé lorsque le client signe unilatéralement un document constatant les
conditions de production, après les Essais de réception*. Équivalent au certificat de
Réception provisoire*.

Certification
Acte par lequel une personne physique ou morale (le certificateur) reconnaît qu'une autre
(le certifié) a satisfait à un certain nombre de critères définis.

Cession d'un contrat


Transfert d'un Contrat*, donc des droits et obligations qui y sont attachés, à une autre
personne qui est ainsi substituée au contractant initial cédant. S'emploie aussi pour une
charge ou une fonction.

CFR, voir Incoterms

Chambre de commerce internationale (CCI)


Organisme international ayant pour mission de faciliter les opérations commerciales entre
firmes de différents pays. La Chambre de commerce internationale se manifeste
principalement par l'édition des Incoterms* et son intervention dans les différends
commerciaux à l'occasion d'arbitrages.

Chambre de compensation
Organisme chargé d'assurer la compensation des soldes créditeurs et débiteurs entre
banques.
Commentaires :
1. Dans la plupart des pays, y compris la France, seuls y participent directement les
principaux établissements, les autres établissements s'y faisant représenter par l'un
d'eux.
2. Pour les Marchés à terme* d'instruments financiers et de marchandises, les
organismes de compensation sont chargés d'assurer la correspondance entre les
positions débitrices et créditrices des différents Intervenants*, de compenser les
soldes et de s'assurer du versement des appels de Dépôts de garantie* et de
Marges*.

Chantier
Ensemble des dispositifs réunis sur le lieu où se déroulent les diverses opérations liées à la
Réalisation* physique d'un Ouvrage* matériel, y compris le lieu lui-même. Pour un ouvrage
immobilier, le chantier se situe à son emplacement définitif, pendant toute la période des

25
Travaux*, depuis la préparation du Site* jusqu'à la Mise en service*. Pour un ouvrage mobile
(navire, avion, fusée, etc.), c'est son lieu d'assemblage final.

Charge
Quantité de travail à effectuer. Cette quantité est définie en termes de Moyen* affecté à
une Action* pour l'exécuter. Elle est exprimée généralement en nombre d'hommes-mois, ou
en heures de main d'oeuvre.
Attention : lorsqu'il s'agit d'un procédé, une charge est une matière première introduite
dans l'installation.
Lorsqu'il s'agit d'un financement, une charge est une dépense qui n'est pas toujours liée à
l'objet du contrat.

Chargé d'affaires
Fonction dont les limites varient considérablement d'une entreprise à l'autre, mais qui
implique au moins toujours une idée de relations commerciales Client*-Fournisseur*.

Charge de la preuve
Dans un contentieux, la charge de la preuve appartient à la partie qui se plaint de l'autre.

Charges
Dépenses liées à l'objet du Contrat*, et qui sont nécessaires à sa réalisation (commissions,
assurances, taxes, frais financiers, etc.), mais qui ne peuvent être rattachées à un élément
particulier du budget.

Charges financières, Frais financiers, Intérêts


Ces charges représentent les intérêts des Capitaux empruntés*. Elles portent :
- sur le Capital amortissable*,
- sur le Fonds de roulement*.

Charges fixes
Montant des dépenses à consentir dès l'instant où une Unité* est construite, qu'elle soit ou
non en fonctionnement. Les charges fixes ne dépendent de ce fait que de la capacité
théorique et non de la production réelle des installations. Elles comprennent :
l’Amortissement*, les Charges financières* (intérêts), l'Entretien* (incluant lui-même une
part de Main- d'œuvre*), les Taxes et assurances*, et les Frais généraux usine-siège*
(lorsque l'unité fonctionne).
Pour des installations en fonctionnement il y a similitude entre les Coûts indirects* et les
charges fixes.

Charges initiales de produits


Volant de produits qui doit être chargé dans les installations avant même leur Mise en
route* et sans lequel elles ne peuvent pas démarrer puis fonctionner. Tout renouvellement
de ces charges au cours de la vie des unités constitue une consommation et non plus un
Investissement*.
Lorsque ces charges donnent lieu à des récupérations éventuelles (métaux précieux,
absorbants...), la partie récupérable doit figurer en Fonds de roulement* et non en
Investissement* pour charges initiales.

26
Charges proportionnelles, voir Charges variables

Charges salariales
Ce sont toutes les dépenses liées aux frais directs de Main-d'œuvre* : charges patronales,
assurances sociales et légales, participations, congés payés normaux et supplémentaires,
frais d'expatriation, etc.

Charges variables, proportionnelles


Éléments du Coût opératoire* qui varient en fonction de la production réelle des
installations, les charges variables comprennent les dépenses de Matières premières*, de
Produits* divers et d'Utilités*, la valorisation des sous-productions. Ces dépenses ne sont
pas toutes strictement proportionnelles à la production.
Ramenées à l'Unité de production* (tonne, par exemple) les charges variables sont
indépendantes de la capacité des unités, contrairement aux Charges fixes*.
Avec la Main-d'œuvre*, elles constituent les Coûts directs* ou frais opératoires.

Charte partie, Contrat d'affrètement


Une charte partie ou contrat d'affrètement est un Contrat* par lequel le prêteur (armateur)
s'engage à mettre un navire à la disposition d'un affréteur moyennant rémunération.

Chef de projet
Personne physique chargée par le Maître d'œuvre*, dans le cadre d'une mission définie,
d'assurer la Maîtrise* du projet, c'est-à-dire de veiller à sa bonne réalisation dans les
objectifs de technique, de coût et de délai.
Souvent, le maître d'ouvrage identifie, en son sein, un interlocuteur au chef de projet du
maître d'œuvre. Cet interlocuteur est aussi appelé chef de projet. Dans ce cas, il y a lieu de
préciser de quel chef de projet on parle, ou mieux, de l'appeler directeur de projet.
Bien que l'emploi de cette expression soit généralisé, beaucoup hésitent sur le «chef» et
préfèrent «pilote de projet», «coordinateur de projet», «responsable de projet». À notre
avis, si on ne veut pas utiliser «chef de projet», la meilleure autre appellation reste
«responsable de projet».

Chemin
Succession alternée d'Actions* et de Liaisons* telle que l'axe du temps soit parcouru (dans le
sens chronologique) sans retour en arrière entre deux Événements* ; l'ensemble constituant
un enchaînement logique pour aller de l'un à l'autre.

Chemin critique
Chemin allant du début à la fin d'un Réseau* ou Graphe* et tel que sa durée soit plus grande
que tout autre chemin : c'est le temps minimum pour aboutir à l'Événement final*, compte
tenu des hypothèses prises. C'est le chemin de Marge totale* la plus faible.
Pour les responsables du projet, tous les chemins de Marge* négative ou nulle doivent
obligatoirement être considérés critiques, même si en théorie, certains ne le sont pas.
Remarque : Lorsque le réseau contient plusieurs Jalons* affectés d'une date contractuelle, le
chemin de marge totale la plus faible n'aboutit pas forcément au jalon de fin.

27
Chiffre d'affaires
Total des ventes de Produits* ou de Services* effectuées par une entreprise au cours d'une
période déterminée (mais pas forcément encaissées). Il se trouve au compte de résultat,
rubrique «exploitation».
C'est un indicateur fréquent de l'activité et de la croissance d'une entreprise mais :
- il doit être nuancé, car sa croissance d'une année sur l'autre peut n'être due qu'à une
simple augmentation des Prix de vente* ;
- il faut le comparer à la croissance du marché sur lequel l'entreprise se situe expansion
ou récession (la signification n'est pas la même) et par rapport à ses concurrents ;
- enfin, il est tributaire du coût d'achat des Matières premières * et services achetés à
l'extérieur (= consommation intermédiaire).
En ce sens, il faudrait plutôt mettre en valeur le concept de Valeur ajoutée*, seule richesse
produite réellement par l'entreprise, seul créatrice d'emplois, de revenus et
d'investissements. Mais en France, cette démarche n'est pas fréquente.

Chiffre d'affaires annuel


Rentrées globales sur une année pour un Ouvrage*, par opposition aux Rentrées effectives*,
c'est-à-dire la différence entre les Recettes* (rentrées globales) et les dépenses globales
correspondantes.

CIF, voir Incoterms

Clarification (réunion de)


Réunion tenue par un Client*, pour s'assurer que les Fournisseurs* éventuels ont bien
compris les termes de l'Appel d'offres* et sont bien disposés à y répondre dans les délais
fixés.

Classe
Dans le cas d'un Caractère quantitatif*, on opère souvent un regroupement des
observations, a priori ou a posteriori, en partageant l'intervalle total de variations en
intervalles partiels jointifs appelés classes. Toutes les observations se situant dans une
même classe sont ensuite considérées comme ayant la même valeur; cette valeur est très
généralement le Centre de classe*.

Classe de flexibilité
Indication qualitative permettant de préciser si un critère d'appréciation est négociable ou
impératif.
Exemple: flexibilité nulle pour un critère impératif, flexibilité forte pour un critère très
négociable.

Classe de qualité, Niveau d'exigence


Typologie utilisée pour regrouper des objets ayant le même usage fonctionnel (par exemple:
réservoir) mais qui ne partagent pas les mêmes exigences de qualité (dans l'exemple : à
cause de la température, de la pression, de la corrosion, etc.)

Classes d'estimation

28
Quatre classes d'estimation sont généralement admises (la précision indiquée peut varier
selon le type d'industrie concerné) :
1. Classe D - Ordre de grandeur (en anglais : order of magnitude). Estimation rapide
(ordre de grandeur) à partir d'une Étude préliminaire* qui repose sur une méthode
analogique ou par ratios globaux avec une précision de ± 30%, voire plus.
2. Classe C - Estimation préliminaire (en anglais : conceptual estimate, preliminary
estimate). Estimation plus élaborée à partir d'une Étude de faisabilité* qui repose sur
une méthode analytique pour les Équipements* principaux, une méthode analogique
ou par ratios pour les Matériels banalisés*, les Travaux*, l’Ingénierie* et la méthode
dite par factorisation pour la Direction de projet* avec une précision de ± 20%.
3. Classe B - Estimation de base (en anglais: budget estimate). Estimation plus fine ou
semi-détaillée à partir d'un Avant-projet* qui s'appuie sur une méthode analytique
pour la plupart des postes avec une précision de ± 10%. Ce peut être la base du
Budget initial* au démarrage du projet et c'est sur cette estimation qu'est
généralement prise la décision d'investir ; elle est alors complétée d'une analyse de
Risques*.
4. Classe A - Estimation détaillée (en anglais: detailed estimate). Estimation très fine et
détaillée à partir d'un projet en cours qui repose sur une méthode analytique précise
pour tous les postes, avec consultation de Fournisseurs* et travail continu si
nécessaire (réestimation de certains postes à la demande) avec une précision de ±
5%. C'est la base du Budget à date* détaillé.

Clauses
Articles d'un Contrat*, à noter particulièrement :
1. Clause d'arbitrage. La COFACE* conseille aux exportateurs de prévoir dans les
contrats une clause d'arbitrage pour le règlement des différends qui les opposeraient
à l'acheteur étranger. Il est d'usage que cette clause soit libellée ainsi: « Tous
différends découlant du présent contrat seront tranchés définitivement suivant le
règlement de conciliation et d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale*,
par un ou plusieurs arbitres nommés conformément à ce règlement.».
En outre, il est recommandé aux exportateurs de stipuler dans la clause d’arbitrage,
quel sera le droit applicable au contrat en cas de litige, et de préciser la langue et le
lieu d'arbitrage (de préférence Paris). Cependant, l'octroi de la garantie de la COFACE
n'est nullement subordonné à l'existence de cette clause.
2. Clause Isabel. La COFACE et la BFCE conseillent aux exportateurs de prévoir dans les
contrats commerciaux une clause dite Isabel rappelant le caractère inconditionnel de
l’engagement pris par celui qui souscrit des billets à ordre ou qui accepte des traites
dès lors que ces effets ont été débloqués, étant entendu que l'Acheteur* a prévu
contractuellement toutes les garanties pour se couvrir contre tous les risques
encourus (retard de livraison, défaillance technique de l'exportateur, malfaçon, ...).
Le libellé habituellement admis de cette clause est le suivant: «Il est expressément
stipulé que, à compter de leur remise au Fournisseur*, les traites (ou billets)
constituent des titres de paiement inconditionnel. En conséquence et compte tenu
des dispositions prévues à l’article... du marché qui fixe les modalités de recours aux
garanties bancaires constituées par le fournisseur, l'acheteur reconnaît que le paie-
ment de ces traites (ou billets) ne pourra être ni refusé, ni différé, pour quelque motif

29
que ce soit, et en particulier en raison des défauts ou déficiences des matériels livrés.
».
3. Clause rouge (en anglais: red clause). En matière de Crédit documentaire*, clause
particulière incluse à la demande du donneur d'ordre dans un crédit, et autorisant la
banque notificatrice ou confirmatrice à effectuer des avances au bénéficiaire avant
présentation des documents ou sur présentation de documents provisoires.

Clauses standard
Clauses reprises systématiquement dans les Contrats*. Elles doivent néanmoins être
examinées avec soins car elles peuvent dans certains cas présenter des pièges!

Clé en main
Type de contrat par lequel un Ensemblier* s'engage à livrer un Ouvrage* complet en état de
marche, depuis la conception jusqu'à la Mise en service*.
Le clé en main peut être réalisé avec un Contrat à prix fixes*, en Coût plus honoraires*, à
Prix maximum garanti*, etc.

Clicher
Recopier le contenu, à un instant déterminé, de tout ou partie d'une mémoire sur un autre
support.
Par extension, le nom correspondant pourrait être cliché ou cliché-mémoire.

Client
Dans un Contrat*, le client est celle des deux parties qui reçoit un Ouvrage*, un objet ou une
prestation qu'elle doit payer aux conditions convenues.
Le terme «acheteur» risque d'entraîner une confusion avec le sens restreint concernant une
fonction personnelle.

Clôture comptable
On distingue :
- La clôture comptable de crédit : constatation par le service comptable de la fin (en réel
ou en prévision) des dépenses d'un Crédit*. Elle interdit la prise en charge de nouvelles
dépenses.
- La clôture comptable d'investissement : clôture comptable de tous les crédits accordés
au titre de l'investissement considéré.

Clôture des commandes


Mission qui consiste, après le constat de la matérialité de l'exécution d'une Commande*, à
vérifier sa conformité avec les termes convenus et la levée des Réserves*, à régler les litiges
et contentieux éventuels, à déclencher le Mandatement* des Factures*, pour solde de tous
comptes, à rassembler la documentation d'achat, pour assurer les garanties d'après-vente et
à organiser des informations de Retour d'expérience* sur les Fournisseurs*.

Clôture technique
On distingue :

30
- La clôture technique de crédit : normalement, constatation de la Marche industrielle*.
Elle interdit de prendre des engagements correspondants à des travaux non listés dans
le procès-verbal de clôture technique.
- La clôture technique d'investissement : clôture technique de tous les crédits accordés
au titre de l'investissement considéré.

Code d'identification
Pour la commodité de la Gestion*, toute Tâche* et souvent toute Étape* doivent être
affectées d'un code d'identification, de façon univoque et logique, faisant l'objet d'un
Répertoire*.

Code des coûts


Répertoire permanent des diverses natures de Coûts* des projets permettant leur analyse,
le code des coûts facilite la mise en place des éléments du Budget*, d'où la notion de ligne
budgétaire. Une fois en place, les coûts correspondant aux Engagements*, aux Dépenses* et
aux Prévisions* périodiques du coût final seront saisis et analysés dans cette même ligne
budgétaire.
C'est l'outil fondamental de la Coûtenance*. La liste des codes couvre l'ensemble des
Activités* d'un projet et chaque code est spécifique d'une Activité* (pas de recouvrement).
Les codes identifient des ensembles techniques et des natures de prestations, de matériels
et de travaux. Tous les services de l'entreprise doivent s'y conformer : c'est pourquoi le code
doit être clair pour être compréhensible à tous les échelons.
Le code des coûts doit être homogène et permanent dans le temps, et compatible avec le
code de comptabilité analytique, qui est techniquement beaucoup moins détaillé.

Codification
Affectation permanente d'une référence à un Objectif* ou une Activité* valable pendant
toute la durée d'un Projet*; elle est destinée tant à l'usage des services budgétaires que de
la comptabilité.
La codification doit être déduite du repérage provenant de l’Organigramme des Tâches*.
Une codification pour toutes les affaires serait envisageable et souhaitable.
Voir aussi Code des coûts

Coefficient de corrélation
Tout nombre permettant une mesure de la dépendance entre deux Caractères quantitatifs*.

Coefficient de pondération
Pour l'établissement du Constat d’avancement* global, chaque Tâche* est affectée d'un
coefficient de pondération représentatif de son importance dans l'œuvre* (en millièmes, en
cent millièmes ou en millionièmes).

Coefficient de régression linéaire


Le coefficient de régression linéaire de Y en X est le coefficient de x dans l'Équation de
régression* linéaire de Yen X.

Coefficient de variation
Rapport de l'Écart type* à la valeur absolue de l'Espérance mathématique*.

31
COFACE
Abréviation de Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur.
La COFACE, créée en 1946, a pour mission :
- de gérer, pour son propre compte, l'assurance des risques commerciaux à court terme
(jusqu'à trois ans), en se comportant dans cette opération comme une société de droit
privé à caractère commercial ;
- d'agir comme une entreprise paraétatique chargée de la gestion d'un service public en
assumant pour le compte de l'État les risques politiques, catastrophiques et de non-
transfert.
Elle se trouve placée, pour cette dernière activité, sous la tutelle de la commission des
garanties et du crédit au commerce extérieur.
Ses équivalents à l'étranger sont l'ECGD (UK), HERMES (Allemagne), MIT! (Japon), DUCROIRE
(Belgique), CESCE (Espagne), etc.
Voir aussi Risques couverts par la COFACE

Colisage (Liste de)


À l'occasion d'une Livraison*, le Vendeur* établit la liste exhaustive de tous les colis, caisses
et paquets constitutifs de cette livraison, avec le poids et le volume de chaque colis, ainsi
que la valeur estimée et la désignation sommaire du contenu. La liste de colisage est
indispensable au transitaire, au transporteur, aux assurances, aux équipes de stockage et de
montage, etc.

Comité de pilotage
On distingue deux types de comité de pilotage:
Le comité de pilotage du client (le plus fréquent). Groupe de personnes responsables, chez le
client, jouant le rôle de Maître d'ouvrage* vis-à-vis du Chef de projet*. Il est souhaitable que
le comité de pilotage accueille à ses réunions de Reporting* le chef de projet, puisque c'est
pour répondre à ses questions et lui transmettre ses directives que le comité de pilotage
s'est constitué.
Le comité de pilotage interne. Lorsque les enjeux sont délicats ou très importants, la
direction du Chef de projet* peut alors être amenée à l'épauler en créant un comité de
pilotage interne, composé de responsables de niveau suffisant, et qui prendra, face au client,
les grandes options stratégiques et les décisions correspondantes.

Commande
Ensemble des documents (base et Avenants*) définissant les obligations réciproques d'un
Client* et d'un Fournisseur* extérieur, y compris toutes les pièces annexes et tous les
documents rendus contractuels par la référence qui y est faite.
Une commande peut être passée sans rédaction d'un Contrat *, sur le vu d'un catalogue ou
d'une proposition. Elle est validée par l'Acceptation* du Fournisseur* et ne doit jamais être
passée sans en informer le responsable de la Coûtenance* (coûteneur),

Commando, voir Cellule ad hoc

Commission d'engagement

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Commission perçue par un syndicat bancaire rémunérant la partie non utilisée d'un crédit
que le syndicat s'est engagé à mettre à la disposition d'un emprunteur.

Commission de chef de file


Commission perçue à l'occasion d'une opération dont on a assuré la direction.

Commission de garantie
Commission payée par un emprunteur à un syndicat d'établissements de crédit et/ou
d'institutions financières en rémunération de la garantie de bonne fin de l'opération.

Commission de gestion
Commission perçue en rémunération de la gestion de titres ou de capitaux confiée par un
tiers.

Commission de placement
Commission payée par un émetteur à un syndicat d'établissements de crédit et/ou
d'institutions financières en rémunération de la diffusion et du placement de ses titres.

Commission immédiate
Commission payée en totalité à la signature du contrat de crédit ou d'emprunt par
l'emprunteur aux établissements de crédit participant au tour de table.

Comparaison, Étalonnage
Analyse de ce que font les autres dans le même domaine que soi, en vue d'améliorer ses
propres méthodes.

Comparatif
Tableau établi à l'occasion d'un Appel d'offres* faisant apparaître les avantages et les
inconvénients de chaque Offre* concurrente, ainsi que le Coût* ramené à des conditions
identiques.

Compatibilité
Qualité d'un Matériel* ou d'un Logiciel* conforme aux règles d'Interface* d'un système
informatique défini et dont l'introduction n'altère pas les conditions de fonctionnement de
ce système.

Compensation
Opération conclue entre un Vendeur* et un Acheteur*, permettant à ce dernier de
compenser en tout ou partie les Décaissements* entraînés à l'occasion d'un Contrat* par
des ventes, dans la monnaie de paiement, de marchandises dont il dispose par ailleurs (et
qui peuvent n'avoir aucun rapport avec l'objet du contrat).
Remarque: en anglais, «compensation» signifie Rémunération*.

Composant
Dans un Ouvrage*, tout Équipement* ou Matériel* faisant partie intégrante de celui-ci, et
figurant, par conséquent, dans l'Arborescence* produit.
Dans un produit, tout élément de la structure physique de celui-ci.

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Compression du délai
Action décidée pour diminuer la Durée* totale d'un projet, après analyse des variantes
possibles, afin d'obtenir une réduction maximum pour un surcoût minimum.

Comptant
Paiement immédiat quel que soit le moyen de paiement utilisé dès lors que ce moyen de
paiement ne prévoit pas de délai.

Compte prorata
Il se rapporte à la responsabilité collective de tous les présents sur un Chantier* : par
exemple, une dégradation d'origine non identifiée est recensée sur un compte spécial ;
chaque entreprise présente sur le chantier en supporte la réparation au prorata de ses
effectifs.

Conception à coût global (CCG)


Méthode de Gestion de projet* visant à maintenir le Coût global* inférieur ou égal à un
niveau souhaité et/ou à faire les arbitrages entre plusieurs solutions. C'est une extension de
la notion de CCO* à l'ensemble des dépenses sur la durée de vie du Produit*.

Conception à coût objectif (CCO)


Méthode de Gestion de projet* basée sur :
- la fixation d'un coût - ou prix - objectif plafond (prédéterminé et fixé indépendamment
de toutes références à des coûts de solution),
- la mise en œuvre dès le départ du projet d'une organisation, de procédures et de
règles d'arbitrage spécifiques,
- l'identification et la description du besoin de l'utilisateur sous forme ouverte et
négociable (par exemple, un CdCF*).
Par nature, la tenue de l'objectif de coût est la contrainte essentielle de l'action CCO.
L'objectif de coût - ou de prix - peut être fixé, par exemple sur des données de budget, de
gestion ou de marché.
Dans la CCO, le caractère ouvert et négociable du CdCF revêt une importance particulière.
Une décision d'arrêt ou de réorientation du projet est prise systématiquement par le
Décideur* s'il apparaît que l'objectif de coût - ou de prix - ne peut être respecté par rapport
au cahier des charges minimal acceptable.

Conception pour un objectif désigné


Méthode de Gestion de projet* prenant en compte des Objectifs* désignés au départ.
Parmi ceux-ci peuvent figurer : le coût, le délai, la masse, la durée de vie ...

Conditions générales de vente


Textes standard remis par le Vendeur* avec son Offre*. Ils prennent une valeur contractuelle
s'ils ne sont pas récusés par le Client*. Dans ce cas, la Commande* n'est exécutoire que si les
réserves exprimées ont été formellement acceptées par le vendeur.

Configuration

34
Caractéristique fonctionnelle et physique du produit qui fait l'objet du projet, telle qu'elle est
décrite dans sa documentation technique, et atteinte ultérieurement par le produit.
La configuration doit permettre de définir le Contenu du projet*.

Configuration de référence
Description de l’Ouvrage* reprenant l'ensemble des caractéristiques de tous ordres et
principalement techniques ; elle définit totalement et précisément l'étendue de la
Fourniture due au titre d'un Contrat*. Elle est matérialisée par un Dossier de définition* et
des Spécifications Techniques de Besoin* (STB) ou des Fiches de tâches* et sert de base au
Budget initial* et au Programme* initial de Réalisation*.
Elle sert de référence par rapport aux évolutions ultérieures, qui feront l'objet de Fiches de
modification*.

Conformes à exécution (CAE)


Se dit de documents de Projet* remis à jour après la Mise en Service* pour tenir compte des
Modifications* apportées jusque là à l'Ouvrage*. Ces plans sont souvent à la base de la
sécurité des installations en exploitation.

Consolidation
Le montant des échéances à long terme (plus de 7 ans) d'un crédit de mobilisation de
Créances* nées à l'exportation n'est pas, comme les échéances à moyen terme, mis à la
disposition de la banque par la BFCE, en faisant appel à des ressources monétaires
(possibilité de réescompte auprès de la Banque de France), mais en recourant à des
emprunts sur le marché financier et à des fonds du Trésor. Dans ce cas, on dit que la BFCE
consolide les échéances à long terme.

Consommables
Produits et matières utilisés pour les Travaux* de construction, comprenant les Utilités*, les
combustibles, les apports de soudure, etc.

Consortium
Nom habituellement donné à un Groupement momentané d'entreprises* qui opère au
niveau international.

Constat d'avancement, Ligne brisée, Ligne de constat


L'État de l'avancement* du Projet* à la Date de validité* est dessiné par une ligne verticale
brisée en z (méthodes PERL * et de Gantt*) ou par un dessin renforcé du Réseau* antérieur
(méthode PERT*) en joignant les points d'avancement respectifs des diverses Activités*, en
retard, à jour, ou en avance, par rapport à la prévision.
Le constat d'avancement peut également se faire par rapport chiffré.
Voir aussi Isochrone

Constructeur
Terme employé : dans l'administration pour désigner tout Fournisseur*, dans le BTP pour
désigner un Entrepreneur*, et dans l'Ingénierie* pour désigner un fabricant d’Équipements
*.
Il est à éviter s'il y a risque d'ambiguïté.

35
Construction
Terme qui souffre de la même ambiguïté que le précédent, et qui en outre, désigne à la fois
le concept, l'action et son résultat. À réserver au sens précisé ci-après, dans la mesure du
possible.
Nous proposons de réserver ce terme aux opérations menées sur un Site* pour réaliser un
ouvrage matériel. En ce sens, la construction comporte essentiellement le Génie civil* et le
Montage*.

Consultant, voir Expert

Consultation, voir Appel d'offres

Contenu du projet
Ensemble des Composants*, des Services* et des Travaux* à réunir pour atteindre le résultat
spécifié du projet. Comporte les limites de Fourniture*, mais aussi, éventuellement, des
Tâches* annexes.
Traduit au Canada par «périmètre du projet».

Contrainte
Terme général désignant tout élément susceptible de conditionner ou de limiter le choix ou
la réalisation des Tâches*, et leur position dans le temps :
- contraintes logiques,
- contraintes de charge,
- contraintes de dates,
- contraintes de ressources.

Contrainte de retard
Contrainte qui conduit à donner une Durée* à une Liaison fin-début*. Son effet sur le
planning est le même que celui d'une Tâche*, à Ressource* nulle.

Contrat
Convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs
autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose (d'après l'article 1101 du Code civil).
Un contrat commercial est en général conclu entre un Client* et un Vendeur*, par exemple
un Maître d’ouvrage* et son Maître d'œuvre* pour l'exécution d'une Mission*, ou un maître
d'ouvrage et un Entrepreneur*, pour l'exécution d'un Ouvrage* donné, défini par un Cahier
des charges* et/ou des annexes techniques au contrat.
Dans le cas d'un ouvrage important confié à un Ensemblier* (entrepreneur général), celui-ci
sous-traite à son tour des éléments plus ou moins importants par des sous-contrats que l'on
doit appeler Commandes* ou Marchés de travaux* pour les distinguer du contrat principal.
Le contrat peut être selon sa nature global (par exemple, Clé en main*) ou partiel ; d'autre
part, il existe divers modes de rémunération, en Régie*, au Forfait*, en Coût plus
honoraires*, en Prix maximum garanti*, ou toute autre formule intermédiaire. Il doit couvrir
l'ensemble des problèmes généraux, juridiques, techniques, pratiques qui peuvent surgir lors
de la Réalisation*.
Un contrat est signé par les deux parties.

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Contrat à prix fixés
Type de contrat par lequel un Entrepreneur* s'engage à effectuer des travaux à l'avance, à
ses risques et périls, pour une somme et dans un délai déterminés, avec éventuellement une
clause de révision de prix pour le protéger de l'Inflation*.
Il y a plusieurs types de contrats à prix fixés : au Forfait*, en Régie*, au Prix maximum
garanti*.

Contrat à terme
Engagement ferme moyennant Dépôt de garantie* d'acheter ou de vendre à une date fixée,
à un prix convenu, une certaine quantité de marchandises ou de valeurs.
Le terme contrat désigne l'unité de transaction. Pour les instruments financiers, les contrats
sont normalisés afin d'assurer la fongibilité, ce qui permet l'établissement d'un véritable
marché.

Contrat convertible
Contrat comportant une clause prévoyant une modification de tout ou partie de ses
dispositions lorsque certaines conditions sont réalisées : par exemple, contrat en Coût plus
honoraires* devenant «forfaitaire» après la fin des études.

Contrat d'affrètement, voir Charte partie

Contrat incitatif, voir Risques partagés

Contrôle
N'est pas la traduction du terme anglais «control». En français, le contrôle a les deux
acceptions suivantes :
- Vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d'un jugement.
- Vérification a posteriori de la situation d'une Opération* qui permet de la comparer
aux prévisions et d'en tirer les conséquences pour :
o les prévisions futures d'autres opérations,
o la qualité des méthodes de gestion et du personnel,
o les résultats généraux de la société.

Contrôle de la qualité
Activité de Surveillance* s'exerçant dans le cadre d'une mission définie. Elle n'est pas
obligatoirement limitée à la comparaison avec des données préétablies.

Contrôle des coûts, voir Coûtenance

Contrôleur d'avancement, Informateur


Spécialiste de la Planification* chargé de rassembler les éléments du Constat d'avan-
cement*. Homme de terrain capable de contacts avec tous les spécialistes techniques ou de
la gestion.

Convention d'ouverture de crédit

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Contrat de crédit passé entre un prêteur (Banque chef de file*, associée éventuellement
avec un pool de banques commerciales et obligatoirement avec la BFCE pour les crédits
d'une durée supérieure à 7 ans) et un emprunteur (en principe, un acheteur étranger ayant
conclu un contrat commercial avec un ou des exportateurs français).

Convention de groupement
Document contractuel précisant les liens entre les co-traitants pour la durée du projet. Cette
convention est en général non connue du Maître d'ouvrage*. Pour le Groupement
momentané d'entreprises*, elle doit impérativement être signée avant la signature du
contrat principal.

Coordination
Activité*, Fonction* et ensemble d'Actions* dont l'objet est de faciliter les interactions entre
activités concourant à un même Objectif*.
La Planification* permet de résoudre potentiellement des problèmes de coordination mais
ne fait pas partie de l'activité de coordination. Il est possible de coordonner des activités qui
n'ont pas été planifiées et/ou sont non planifiables.
La coordination comprend les Tâches* suivantes :
- La définition sous forme de prescriptions, de directives et recommandations, de règles
et conditions à remplir pour que les actions soient rendues a priori cohérentes.
- La communication, la mise en application et la vérification de l'application des
prescriptions, de directives et recommandations, de règles et conditions auprès de et
par les Intervenants* concernés.
- L'application pratique de règles permettant l'établissement d'Informations* dont la
communication permettra aux Intervenants* responsables des activités de se
coordonner.
- La vérification que les interactions entre tâches se sont déroulées correctement et la
prise de décisions correctives si tel n'est pas le cas.
- La conception, la mise en place et l'exploitation des moyens nécessaires et utiles aux
actions de coordination et à l'échange naturel d'informations entre les Intervenants *
devant coopérer.

Coproduits
Productions principales et simultanées d'une installation en quantités sensiblement
équivalentes.
Les coproduits se caractérisent par le fait qu'ils satisfont directement aux spécifications
commerciales, ce qui leur assure à la sortie de l'Unité* une utilisation industrielle immédiate
et une pleine valorisation sans avoir recours à des traitements complémentaires.
Un des coproduits peut être choisi comme élément de référence (produit principal ou
produit clé).

Corps d'état
Dans le BTP, on désigne ainsi les différentes catégories d'entreprises chargées de Travaux*,
classées par spécialités : maçonnerie, charpente, électricité, etc.

Correction

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Évolution mineure et réversible, d'origine interne, à conséquences limitées. Exemple :
impact limité aux études, nul pour le client.

Corrélation
Terme général utilisé pour définir la dépendance ou la liaison apparente entre deux
Caractères*.

Co-traitance
Prestation vis-à-vis d'un Maître d'ouvrage*, dans laquelle plusieurs fournisseurs s'associent
pour répondre à la demande.
En co-traitance, contrairement à la Sous-traitance*, les différents fournisseurs sont tous co-
signataires du contrat qui les lie au maître d'ouvrage. La co-traitance peut être, selon le cas,
un Groupement momentané d'entreprises* ou un autre type de groupement.

Courbe d'apprentissage
Dans le cas d'opérations répétitives, on peut tracer une courbe (x, y), où l'on porte en
abscisse le rang de l'Opération* et en ordonnée la Durée* d'exécution. Son asymptote
montre la limite minimale que l'on peut espérer atteindre pour cette durée si la Réalisation*
est parfaite.

Courbe d'avancement,

Courbe de dépenses,

Courbe de distribution
Diagramme portant en abscisse les valeurs d'une variable (aléatoire) et en ordonnée leurs
Fréquences* cumulées.
Courbe de régression, voir Équation de régression

Courbe en S de charge
Valeur cumulée de la charge relative à la consommation de Moyens* en fonction du délai
d'exécution d'un Ouvrage* (ou d'une partie de celui-ci).
Analogue à la courbe CRTE*.

Courbe en S de produit (ou d'activité)


Valeur cumulée de la charge prévisionnelle dite, utilisée comme unité de mesure de
production de l'Ouvrage* (ou d'une partie) pendant son exécution.
Analogue à la courbe CBTP*.

Coût
Valeur de revient d'une Tâche*, exprimée en Monnaie de compte* dans une Base
économique* définie. À ne pas confondre avec Prix*. Le coût est l'expression d'une Charge*
en unité monétaire.

Coût budgété du travail effectué (CBTE)


C'est la valorisation à coût budget du travail réalisé à une date donnée. Généralement, le
CBTE est obtenu en multipliant la valeur du Budget à date* par l'Avancement physique*.

39
Voir aussi Avancement physique, Valeur budgétaire du travail réalisé (VBTR), Valeur acquise

Coût budgété du travail prévu (CBTP), voir Budget encouru

Coût d'opportunité des fonds propres


Lorsque, dans le financement d'un Projet*, il est possible de faire la distinction entre les
Emprunts* et les Capitaux propres*, on peut essayer de trouver quelle est la meilleure
utilisation des Fonds propres*. Dans ces conditions on détermine un coût d'opportunité en
ne faisant pas porter l'Étude de rentabilité* sur la part empruntée, qui apparaît alors en
dépenses de remboursements et Charges financières* dans l'établissement des revenus
annuels.

Coût de fabrication, voir Prix de revient

Coût de production, voir Prix de revient

Coût de tenue du délai


Surcoût par rapport au Budget* qui advient lorsque la tenue d'une échéance suppose la
résolution de difficultés imprévues, de défaut de Moyens* en hommes, matériel ou
approvisionnement, de difficultés de Coordination* et de Gestion*, etc. II faut alors mettre
en œuvre des moyens adaptés. Le coût de ces moyens est la somme à dépenser pour que
l'échéance soit tenue.

Coût de transformation
Le coût de transformation est égal au Prix de revient*, déduction faite des dépenses de
Matières premières*.

Coût du dépassement de délai


Somme (difficile à estimer) de coûts, soit :
- Internes : frais de coordination, marchés supplémentaires, frais généraux de chantier,
- Externes : mécontentement du client, dédommagement, perte de commandes futures,
- Indirects : contentieux supérieur à ce qu'aurait été le coût de tenue du délai.
Le coût du dépassement de délai pose le problème complexe de l'application des pénalités :
montant ? utilité ? déontologie ?

Coût encouru
Expression abrégée pour désigner le coût réel du travail effectué (CRTE) [Anglais :
Actual Cost of Work Performed (ACWP). Espagnol: Costo efectivo del trabajo realizado].
Les coûts encourus sur un Projet* à un moment donné correspondent au coût réel des
prestations véritablement effectuées à cette date et imputables au Projet*.
L'objectif poursuivi par la mesure périodique du coût encouru est de permettre de suivre
d'une part l'évolution des coûts internes et d'autre part, l'Écart de coût* des éléments sous-
traités du projet.

Coût engagé, voir Engagement

Coût envisagé

40
Valeur prise en compte de façon préliminaire, avant d'avoir procédé à un travail effectif
d'Estimation*.

Coût estimé, voir Estimation

Coût et Fret (CFR), voir Incoterms

Coût global
Somme des dépenses sur l'ensemble de la vie du Produit* pour un usage donné.
Un coût global s'entend pour un intervenant économique déterminé.
Pour un Utilisateur", le coût global comprend le coût d'acquisition, le coût d'utilisation
(énergie, main-d'œuvre éventuellement), le coût de maintenance (rechanges, etc.).
Éventuellement le coût de modification, le coût de destruction, etc.

Coût marginal
Coût d'une Activité*, d'un Produit* ou d'un Service* additionnel, au-delà du Point
d’équilibre*.

Coût opératoire
Ensemble des dépenses de fabrication comprenant les Charges variables*, la Main-
d'œuvre*, les Charges fixes*.
Les frais de recherche, commercialisation, conditionnement, transport, etc., en sont le plus
souvent exclus car généralement difficiles à chiffrer dans une évaluation. De ce fait, pour le
calcul des Bénéfices* le coût opératoire devra être comparé non pas au Prix de vente* réel
qui tient compte de ces dépenses annexes, mais au Prix de transaction*.
Le coût opératoire est plus souvent exprimé en dépenses annuelles.

Coût physique
Coût des Équipements*, Matériels* et Matériaux* faisant partie intégrante de l'Ouvrage*
terminé et accepté.
Voir aussi Réception et Acceptation

Coût plus honoraires


Type de contrat par lequel un Titulaire* s'engage à exécuter des prestations facturables au
Client* à leur coût réel, majoré d'une Rémunération* qui peut être :
- forfaitaire (en anglais: cost plus fixed sum, cost plus fixed fee),
- variable (en anglais: cost plus fee).
On emploie parfois le terme «monitorat».

Coût prévisionnel
Par définition, le coût prévisionnel est, à un instant donné, le meilleur pronostic possible de
ce que coûtera l'élément considéré à la fin du projet. Comme le Budget*, le coût
prévisionnel est établi, ligne par ligne, suivant le même Découpage* et peut être exprimé
dans diverses Bases économiques* (les comparaisons devant toujours être effectuées sur
des bases identiques).
Les coûts prévisionnels sont exprimés dans la même monnaie que les Recettes*
contractuelles correspondantes.

41
L'estimation du coût prévisionnel des lignes budgétaires est faite en tenant compte du
caractère propre à chacun des trois types de coûts (ingénierie, matériel, travaux), et de l'état
d'avancement du Projet*, soit :
- Coûts encourus* plus coûts restant à encourir;
- Coûts engagés (voir Engagements*), plus coûts restant à engager;
- Dépensé*, plus reste à dépenser.

Coût réel du travail effectué (CRTE), voir Coût encouru

Coût sec
C'est le coût prévisionnel sans aucune Provision* pour Aléas*.

Coût technique
C'est la somme des Coûts directs* (y compris les Aléas* techniques) et des Coûts indirects*.
Les coûts techniques sont en général l'assiette du calcul des Coûts non distribués* et des
Provisions globales*.

Coût, Assurance et Fret (CIF), voir Incoterms

Coûtenance
L'AFITEP propose d'utiliser ce néologisme (qui outre l'avantage d'être explicite est
sémantiquement correct et donne les mots dérivés : coûteneur, coûtenir, etc.), pour arbitrer
le différend existant depuis toujours dans la traduction du mot anglais cost control par les
termes Contrôle des coûts* et Maîtrise des coûts* qui ne répondent pas suffisamment à
cette notion.
La coûtenance est en effet le processus permettant, pendant toute la durée d'un Projet*, de
prévoir et suivre tous les Coûts* des activités successives pour la réalisation de l'Ouvrage*
avec l'objectif de maîtriser un Coût prévisionnel* final. Ce processus s'appuie sur une
démarche prévisionnelle permanente.
Au lancement du projet, est établi le Budget initial* résultant de l'économie générale du Prix
de vente*. Indépendamment des objectifs de coût et de recette qu'on fixe à la Direction de
projet*, la coûtenance aura pour mission durant la vie du projet, de calculer l'évolution
prévisionnelle de chaque élément des lignes budgétaires correspondant aux besoins.
Les éléments de Budget* sont définis en termes de contenu physique, de quantités, de
montant et de dates.
Au cours de la vie du projet, en permanence et à dates fixées, chaque élément est réestimé
en vue d'établir le Coût prévisionnel* final. Ces réestimations s'appuient sur la saisie des
Engagements* passés et à passer (Commandes* de Matériels*), du Dépensé* (études), de
l'Avancement* physique (Travaux*) ainsi que sur la connaissance des faits qui ont une
influence sur les dépenses restant à faire (évolution de Métrés*, Délais*, etc.).
Les Écarts* entre ces réestimations et le budget, lequel peut évoluer en fonction des
modifications de l'étendue des prestations, sont analysés pour définir les mesures
correctives à effectuer.
Simultanément, la coûtenance sert à établir sur les Engagements* et les Réalisations* une
Base de données* statistiques pour alimenter les Estimations* futures (Retour
d'information* ou Feed-back*).

42
À distinguer de la comptabilité analytique, qui enregistre les dépenses par affectation, et du
contrôle budgétaire, qui recherche la gestion correcte des centres de profit de la société, la
coûtenance est avant tout une tâche technique et prévisionnelle : partant des données
contractuelles et de l'analyse de l'état actuel du projet, il s'agit de trouver la meilleure façon
d'atteindre le but, donc d'estimer le «restant-à-faire» et les écarts, ainsi que les correctifs à
apporter à l'action en cours si la Tendance* et/ou la Dérive* sont mauvaises. Cela implique
plus la connaissance des quantités et des risques techniques que celle des coûts précis des
Opérations*. C'est le plus souvent au tout début de chaque phase d'activité du projet que
l'action de coûtenance a des chances d'être la plus efficace.
La coûtenance utilise les coûts et leur contenu sur un projet donné, pour en tirer des
prévisions, à l'inverse de la comptabilité ou du contrôle de gestion, qui enregistrent les
dépenses au niveau société (ou division), sans mention de leur contenu. (Pour bien marquer
la différence entre ces notions, certaines sociétés emploient plus volontiers le terme de
gestion prévisionnelle des coûts.)

Coûteneur
Personne chargée d'assurer la Coûtenance* d'un projet.

Coûts communs de construction


Ces coûts communs sont la somme:
1. Des coûts de réalisation et de démontage des installations temporaires de Chantier*
(camp de construction, bureaux et ateliers de chantier, utilités correspondantes,
outillage et matériel de chantier, infrastructures temporaires, etc.).
2. Des coûts de la Logistique* de chantier (transports du personnel et du matériel de
chantier).
3. Des frais de fonctionnement (services, nourriture, hébergement, entretien, sécurité,
etc.) et des consommables de chantier (carburants, lubrifiants, etc.).
4. Des frais de nettoyage final général du site.

Coûts d'ingénierie
Ensemble des coûts entraînés par les Études* depuis les Études de procédé* jusqu'aux
Études de détail*. On y comprend souvent également le coût de la Direction de projet* et
celui des Approvisionnements*, mais normalement, on en exclut la Supervision* du
Chantier* et de la Mise en route*.

Coûts de chantier
Total de toutes les dépenses consenties sur le Site* pour édifier un Ouvrage* immobilier,
depuis le stockage des Équipements* et la préparation du terrain, jusqu'aux Essais
mécanisés* inclus.
La pratique comptable des entreprises conduit à des différences sensibles dans la définition
exacte de ce qui est inclus dans les coûts de chantier.

Coûts directs/Coût indirects


Répartition des coûts selon qu'ils sont affectables directement ou par répartition dans la
décomposition choisie pour le suivi budgétaire. Cette notion peut s'appliquer à diverses
structures de coûts. Par exemple, si l'on considère l'affectation au matériel, sont considérés
comme :

43
1. Coûts directs. Chacun des coûts correspondant à la fourniture des Équipements*
principaux et des Matériels banalisés* [sortie usine (EXW), ou Franco à bord (FOE)],
et aux Travaux* de construction des installations définitives. Les transports des
équipements et matériels font normalement partie des coûts directs; en estimation,
toutefois, ils sont en général calculés globalement et regroupés avec les coûts
indirects.
En production, souvent synonyme de Coûts opératoires* moins Charges fixes*.
Cette expression est également employée, en projet, pour désigner la part des
Investissements* d'une Unité*, directement liés au coût du Matériel* qui constitue
cette installation: équipement principal, équipements secondaires, Montage*,
préparation du Site*, Achat du terrain*, Services généraux* et de fournitures
d’Utilités *.
2. Coûts indirects. Somme de tous les coûts liés à la Réalisation* du Contrat* mais qui
ne peuvent s'imputer à un élément précis de l'Ouvrage* (Études*, Supervision*,
Assurance de la qualité*, coûts indirects de Travaux*, etc.). Les coûts généraux
indirects tels que Ingénierie* (étude au siège et supervision du Site*), Direction de
projet*, études initiales et reconnaissance du site, services divers (certification, etc.),
assurances, ..., sont souvent du ressort du Maître d'œuvre* alors que l'acquisition et
la préparation du Site*, la Mise à disposition* des entreprises, les droits de passage,
les licences, sont en général à la charge du Maître d’ouvrage*.
Dans le cadre particulier des travaux, somme des Coûts de préparation de chantier*,
des Coûts communs de construction* et des coûts de Mobilisation* / démobilisation
(entreprises, yards, moyens navals et off-shore).
En résumé, les coûts indirects représentent le montant des Charges fixes*, déduction
faite des Frais généraux usine-siège*.
Cette expression est également utilisée pour désigner la part des Investissements*
d'une Unité* qui est indépendante de la structure de cette installation : frais
d’Ingénierie*, de Construction*, d'Entrepreneur*, Imprévus*, etc.
Pour les Coûts d'ingénierie*, ou plus généralement les coûts de Main-d'œuvre*, sont
considérés comme coûts directs ceux liés directement aux salaires versés, et comme
indirects les coûts d'encadrement.

Coûts indirects, voir Coûts directs

Coûts non distribués, voir Frais généraux

Coûts unitaires
Coût d'une prestation donnée par unité, cette unité étant elle-même un critère pertinent de
mesure de la prestation (homme-heure de travail ou d'étude, mètre cube ou tonne de
matière, kWh d'électricité).

CPM, voir Méthodes de planification

CPT, voir Incoterms

Créance

44
On entend par créance la partie payable à terme (en principal et en intérêts) d'un Contrat*
commercial une fois accomplies les obligations contractuelles du Vendeur* (bien que sur le
plan juridique, le droit au paiement comptant soit aussi une créance). Deux temps sont à
distinguer:
1. Naissance de la créance : origine des paiements différés. La naissance de la créance,
c'est-à-dire le moment où le délai d'exigibilité de la créance du Vendeur* sur
l'Acheteur* commence à courir, correspond très exactement au moment où le
vendeur, ayant accompli ses obligations contractuelles, devient le créancier.
2. Remboursement de la créance: calendrier des échéances. Le remboursement de la
créance s'effectue généralement en semestrialités successives et d'égal montant, la
première venant à échéance six mois après la date d'origine des paiements différés.
Dans certains cas, des amendements sont apportés à ce schéma type:
- les échéances peuvent être mensuelles, trimestrielles ou annuelles;
- il est possible de prévoir un Délai de carence* ou un Balourd*.

Crédit
En matière de financement d'exportation, le mot crédit recouvre des significations
différentes.
Il y a lieu en effet de distinguer :
1. Le crédit consenti par l'exportateur français à son Acheteur* étranger, qui n'est pas
un crédit bancaire mais consiste en des délais de paiements assortis d'un intérêt.
2. Les crédits octroyés par la banque à un client exportateur, tels que:
- crédit de préfinancement;
- crédit de mobilisation de Créances* nées à court terme;
- crédit de mobilisation de créances nées à moyen et long terme, dit crédit
fournisseur (permettant à l'exportateur d'escompter auprès de sa banque les
créances nées qu'il détient sur un acheteur étranger);
- crédits de trésorerie divers (financement de stocks, crédit de mobilisation, de
sinistre, etc.).
3. Les crédits octroyés par la banque à un acheteur étranger, tels que:
- crédit acheteur consenti directement par la banque à un acheteur étranger afin de
permettre un paiement comptant à un exportateur français de la totalité du
montant du contrat alors que l'acheteur étranger entend bénéficier de délais de
paiement;
- crédits financiers divers (financement d'acomptes, financement de parts locales,
etc.).
4. Les crédits octroyés dans le cadre de protocoles gouvernementaux et de protocoles
bancaires. Il est à noter que certains de ces crédits sont étroitement liés; ainsi, le
crédit accordé par l'exportateur à l'acheteur étranger dépend largement des
conditions du crédit de mobilisation de créances nées, accordées par le banquier à
l'exportateur.

Crédit à taux révisable


Crédit généralement à moyen terme pour lequel les échéances d'intérêts sont effectuées à
taux renouvelable à des intervalles déterminés (en général trois ou six mois).

Crédit d'aide à la balance des paiements

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Pour soutenir l'économie d'un pays étranger dont la balance des paiements est momen-
tanément déficitaire et afin de ne pas interrompre le courant traditionnel d'exportation des
produits français dirigé vers ce pays, le gouvernement français peut admettre, au terme d'un
protocole intergouvernemental, de mettre à disposition du pays considéré des crédits pour
un montant déterminé portant sur la fourniture de produits bien définis.
Ces crédits peuvent prendre la forme de crédits bancaires garantis par la COFACE*
(fournisseurs ou acheteurs) associés ou non à des prêts directs du Trésor. Pour connaître la
liste des pays qui ont signé de tels accords avec la France, il convient d'interroger sa banque
- division internationale ou la direction de la Trésorerie et des affaires internationales -
département du Commerce extérieur.

Crédit de restructuration
Dans le cadre particulier de la restructuration de la dette de certains pays, c'est un
financement additionnel à moyen terme réparti entre les banques au prorata de leurs
encours sur le pays considéré et associé à un rééchelonnement.
Le crédit de restructuration se fait dans le cadre d'une procédure administrée par les
banques elles-mêmes.

Crédit documentaire
Moyen de paiement d'un Contrat*, défini comme un arrangement, en vertu duquel une
Banque*, agissant au nom de son Client*, est tenue de payer le bénéficiaire (ou autorise une
autre banque à effectuer le paiement) contre remise de documents, attestant que les
conditions nécessaires sont réalisées, pour autant que les Conditions de crédit* soient
respectées.
Le crédit documentaire est indépendant du contrat commercial. Il fait l'objet d'un code
uniforme international pour son émission et son traitement, contrôlé par la Chambre de
Commerce Internationale*.

Crédit ponctuel
Crédit à court terme dont le montant et les conditions sont négociés au coup par coup.
Le Taux* est déterminé en fonction du marché du moment.

Critères de rentabilité
Ils permettent d'apprécier l'économie d'un Projet*. Les plus utilisés en évaluation sont le
Temps de remboursement*, le Bénéfice actualisé* et le Taux de rentabilité interne*. On
emploie également beaucoup dans l'industrie, le Taux de rotation du capital* et le Retour
sur l'investissement*.

CRTE, voir Coût encouru

Cycle de vie
S'appliquant à un projet, période qui va de l'idée initiale à la mise en service de l'Ouvrage*
ou à la réception du Prototype*. S'appliquant à un programme, elle se termine au retrait du
service et à la mise au rebut du (ou des) produit(s).

46
-D-

DAF, voir Incoterms

Date
Point de l'axe du temps, à préciser par un qualificatif:
1. Date arithmétique. Nombre exprimant un délai à partir d'une origine 0 de l'axe du
temps.
2. Date au plus tard d'une étape (en anglais: later date). Correspond à la plus précoce
des dates de début au plus tard des activités aval.
3. Date au plus tôt d'une étape (en anglais: early date). Correspond à la plus tardive des
dates de fin au plus tôt des activités amont.
4. Date butée (en anglais: plug date). Date la plus tardive admissible pour une Étape*.
5. Date calendaire (en anglais: calendar date). Date exprimée à partir d'un calendrier
habituel : jour, quantième, mois, année et tenant compte des jours fériés.
6. Date clé (en anglais: key date). Date ayant une importance particulière dans la
Réalisation* du Projet*.
7. Dates contractuelles (en anglais: contract dates). Dates faisant l'objet d'un
engagement contractuel vis-à-vis du client. Elles sont souvent assorties de pénalités.
8. Date d'achèvement du projet (en anglais: project completion date).
9. Date d'achèvement prévue (en anglais: expected completion date).
10. Date de début prévue (en anglais: expected start date).
11. Date de lancement du projet (en anglais: project start date).
12. Date de validité, date de base (en anglais: data date, Base date). Date des dernières
données historiques ayant permis la mise à jour des documents (ne pas confondre
avec la date de mise à jour). Elle partage l'ensemble des données entre données
historiques et prévisions ultérieures.
13. Date objectif (en anglais: target date).
14. Date souhaitée (en anglais: expected date).
15. Date effective (en anglais: actual date).

Date d'entrée en créances nées


La date d'entrée en créances nées est la date qui indique le point de départ du
remboursement du Crédit* mis à la disposition du Vendeur*. Elle est déterminée par la
Banque de France en cas d'exportation : chaque livraison quand il s'agit de matériel
indépendant, la fin de livraison pour une Unité de production*, la fin de Montage* ou la
Mise en route* pour un ensemble ou pour une unité Clé en main*.
Il est intéressant de souligner que la date d'entrée en créances nées peut donc ne pas
coïncider avec le point de départ du remboursement du crédit consenti par le vendeur à
l'Acheteur* (origine des paiements différés).

Date de Livraison, voir Livraison

DDP, voir Incoterms

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DDU, voir Incoterms

Déboguer
Éliminer les Bogues*.
Le terme dérivé est le débogage.

Début
Employé dans son sens commun, le terme décrit le démarrage d'une Activité* :
1. Début au plus tard (en anglais: late start). C'est la date maximale de début de
l'activité, au-delà de laquelle la Date objectif* de fin de Projet*, et toute autre date
objectif s'il y en a, ne sera plus respectée.
2. Début au plus tôt (en anglais: early start). C'est la date minimale prévue à partir de
laquelle une activité peut commencer.
3. Début prévu (en anglais: projected start date).
4. Début réel (en anglais: actual start). Voir aussi Ordre d'exécution

Décaissements
Pour l'Entrepreneur* traitant à Forfait*, ce sont des sommes payées aux Sous-traitants* et
Fournisseurs*, mais aussi Pénalités*, réfactions, Frais financiers*, primes d'assurance, etc. Ils
constituent la partie négative de la Trésorerie* d'affaire (Cash ftow*).

Décalage
Modification d'une Relation d'ordre*, qui implique de débuter une tâche aval :
- soit plus tôt que prévu: Avance* ou décalage négatif (en anglais: lead time),
- soit plus tard: Retard* ou décalage positif (en anglais: lag).

Déchéance du terme
Exigence anticipée d'une Créance * motivée par exemple par le non-respect, par le débiteur,
de ses obligations contractuelles.

Décideur
Personne mandatée pour prendre les décisions relatives à une Action*, à un niveau donné,
puis les faire connaître et appliquer.

Décile, voir Fractile

Découpage
Opération consistant à décomposer l'Ouvrage* ou l'Oeuvre* en éléments plus faciles à
estimer ou à maîtriser. Le découpage permet à la fois de préciser ce qu'on a à faire et de
mieux apprécier la façon dont on va s'y prendre pour maîtriser sa gestion. Le niveau de
découpage peut se situer à la Ligne budgétaire *, à la Tâche*, ou tout autre niveau
intermédiaire.
Le découpage doit toujours être :
- arborescent (un niveau inférieur ne peut appartenir à deux niveaux supérieurs);
- cohérent avec le Code des coûts *.
Le découpage doit tenir compte des aspects technique, budgétaire, opérationnel.

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Dédouanement
Dans une exportation, ensemble des opérations administratives permettant aux
marchandises de passer les frontières, de circuler librement dans le pays de destination et
d'être installées sur le Site*.
Le dédouanement est effectué par des transitaires agréés et comporte le paiement des taxes
et droits de douane (en anglais: custom duties).

Défaut
Non-satisfaction aux exigences de l'utilisation prévue.

Défaut croisé
Clause qui établit une relation entre un Crédit * et toute autre obligation de l'emprunteur
concernant d'autres crédits ou emprunts, de telle manière qu'une défaillance de sa part,
dans l'une quelconque de ses obligations, entraîne la déchéance du terme, et donc
l'exigibilité anticipée dudit crédit.

Défilement
Déplacement vertical ou horizontal du contenu d'un écran de visualisation à l'intérieur d'une
fenêtre de telle façon que de nouvelles Données* apparaissent à un bord alors que d'autres
disparaissent au bord opposé.

Déflation
Phénomène économique (rare) qui fait diminuer le coût moyen de l'ensemble des produits
et services dans un pays ou une région.
Antonyme d'Inflation*.

Dégoulottage
Opération menée sur un Ouvrage* déjà réalisé, afin d'augmenter sa capacité au moyen de
transformations limitées sur des points particuliers de son processus opératoire qui
constituent des goulots d’étranglements.

Délai
Différence de temps existant entre deux dates, que ce temps ait ou non un contenu, c'est-à-
dire qu'il y ait des Activités* pendant ce temps ou non.
Peut également être compris au sens de retard (en anglais: lag).

Délai arithmétique
Nombre exprimant un délai en unités de temps (jours, semaines, mois, ...).

Délai de carence, voir Carence (délai de)

Délai de Livraison, voir Livraison

Délégation
Pouvoir remis par un ayant-droit à un Délégué*, chargé officiellement d'accomplir en son
nom des Missions* définies et limitées.

49
Le Délégué* engage son mandant.
La délégation implique donc le Contrôle*.

Délégation de charte partie


Si le prêteur (armateur) n'est pas le propriétaire du navire, ce dernier pourra demander à
l'affréteur de s'engager, par délégation, à lui régler directement les sommes qu'il doit lui-
même au titre de la Charte partie*.

Délégué
Personne ayant reçu mandat d'un Décideur* pour être physiquement présent lors
d'opérations définies, et prendre pour son compte les décisions de son ressort.

Délégué du maître d'ouvrage


Personne physique ou morale à qui le Maître d'ouvrage* confie la Supervision* de la
Réalisation* par le Maître d'œuvre*.
Le délégué du maître d'ouvrage agit d'ordre et pour compte du Maître d'ouvrage*.

Délivrable
Résultat concret attendu d'une Tâche* ou d'un Lot de travail*; il constitue l'Interface* entre
deux tâches consécutives.
Voir aussi Extrant

Demande d'achat
L'usage est de désigner par ce terme le document émis par un Chef de projet* ou un
utilisateur pour transmettre une Réquisition* à une unité spécialisée (service
Approvisionnement*) dans la mise en place et la gestion des Commandes* auprès des
Fournisseurs* extérieurs.

Demandeur (d'un produit)


Entité qui recherche un Produit*, en émet le Cahier des charges * , en vue de son acquisition
et de son utilisation par elle-même ou par d'autres. La notion de demandeur, pour un
Projet*, est le plus souvent confondue avec celle de Maître d'ouvrage* ou de Client*.
Le demandeur peut être un organisme, un service ou une personne. La notion de
demandeur inclut celle de promoteur donc de responsable du financement du dévelop-
pement du produit. Au sein d'une même entreprise, l'acquisition correspond à une cession
interne.
Le demandeur peut être, à l'intérieur de l'entreprise, celui qui est responsable de
l'expression du besoin.

Démarrage
Désigne les Opérations* effectuées pendant la période comprise entre l'Acceptation
mécanique* et la Réception provisoire*. Il se décompose en deux phases, la Préparation à la
mise en route* et la Mise en route*.

Dépassement

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Écart* entre les dépenses et la valeur budgétée d'une même Ligne budgétaire*.

Dépensé
Pour le Coûteneur*, le dépensé à une date donnée est constitué par toutes les autorisations
de Décaissement* dont il a eu connaissance à cette date. Le restant à dépenser, qu'il doit
estimer, est constitué de tous les décaissements complémentaires pour l'achèvement de
l'Ouvrage*.

Dépenses (frais) d'exploitation, de fonctionnement


Expression utilisée pour désigner les dépenses de fonctionnement d'une installation à
l'exclusion:
- de l'Amortissement*;
- des Charges financières* éventuelles (intérêts).

Dépenses (frais) de fonctionnement, voir Dépenses d'exploitation

Dépenses contrôlées (rémunération en)


On peut qualifier ainsi la rémunération :
- des prestations de Service* selon le temps consacré et un barème de taux unitaire par
catégorie de personnel,
- des Fournitures* à leurs coûts réels sur présentation de factures,
- des Travaux* selon les quantités physiques et les bordereaux de prix élémentaires
correspondants.
Note: le mot régie, souvent indûment employé comme synonyme et prêtant à équivoque,
est à proscrire pour ce cas.

Dépenses locales
On entend par dépenses locales tout paiement afférent à un Contrat* d'exportation
correspondant à des prestations de services ou à des fournitures livrées par une entreprise
du pays de l'Acheteur* (ou un particulier), c'est-à-dire essentiellement les dépenses
relatives:
- à la vie et au transport local des personnels de l'entreprise,
- aux travaux de Génie civil*,
- à l'Ingénierie* locale,
- à la fourniture par l'industrie locale de produits finis ou semi-finis,
- aux travaux de Montage *,
- et d'une façon générale, aux dépenses de Main-d'œuvre* locale.
Ces dépenses peuvent d'une part être effectuées:
- soit sous la responsabilité d'entreprises locales, chargées directement des travaux par
l'acheteur,
- soit sous la responsabilité de l'exportateur, que celui-ci sous-traite les travaux à des
entreprises locales ou qu'il les fasse exécuter directement par la maind'œuvre locale
qu'il a engagée à cet effet.

Ces dépenses peuvent d'autre part :


- faire partie intégrante du Contrat* de Fourniture* ou donner lieu à un contrat annexe,

51
- être réglables dans la même monnaie que celle du contrat (franc français en général)
ou en monnaie locale.

Les dépenses locales ne sont qu’exceptionnellement garanties par la COFACE*; c'est le cas
lorsqu'elles sont effectuées sous la responsabilité du Fournisseur* français et qu'en outre:
- elles sont intégrées au Crédit* fournisseur ou acheteur; dans ce cas, le montant
financé ne peut excéder le montant des acomptes,
- un crédit d'accompagnement non mobilisable est mis à la disposition de l'acheteur
étranger par la banque.
Les dépenses locales non garanties par la COFACE sont généralement réglées comptant par
l'acheteur ou font l'objet de financements locaux.
Dans certains cas cependant, la banque de l'exportateur accepte à ses propres risques de
mettre à la disposition de l'acheteur, un crédit d'accompagnement pour en financer une
partie.

Dépenses répercutables
Opération qui consiste à faire exécuter par une société déterminée des Travaux* ou
prestations dont on répercutera le Coût* sur un tiers identifié.
Il s'agit en général de malfaçons ou de dégradations commises par un Entrepreneur* qui ne
peut les corriger par lui-même, mais doit en rembourser le coût.

Dépôt de garantie
Dans la facturation du prix d'une marchandise, d'un service ou d'un actif financier acheté à
terme, le dépôt de garantie est versé au moment de la conclusion du Contrat*.
L'achat à terme dans une bourse de commerce donne lieu au dépôt, à titre de garantie
auprès de la Chambre de compensation*, d'une somme comprise le plus souvent entre 5 et
25 % de la valeur de la marchandise. En France, ce dépôt est également désigné par le terme
anglo-saxon «deposit», alors qu'aux États-Unis on utilise également l'expression «Initial
margin».

Dépréciation
Ce terme a deux acceptions:
1. Perte de valeur du Capital*.
2. Façon de récupérer le capital par incorporation d'une partie de l'Amortissement*
dans le bénéfice annuel.

Dépréciation naturelle
Perte de valeur de l'Investissement* par suite de l'usure naturelle due à son utilisation.

DEQ, voir Incoterms

Dérive
Différence entre les Écarts prévus* apparaissant sur deux éditions successives du Rapport de
coût*: positive ou négative; elle indique l'efficacité des mesures correctives adoptées (dont
l'effet est rarement immédiat).

52
Dérogation sur un article à fabriquer Avant la production d'un Produit*, autorisation écrite
permettant de s'écarter d'une exigence particulière de performance ou de définition figurant
dans la Spécification technique de besoins* ou dans le Dossier de définition *.

Dérogation sur un article fabriqué


En cours de production ou après contrôle d'un Produit*, autorisation écrite permettant
d'accepter un produit présentant une Non-conformité* par rapport aux exigences spécifiées,
susceptible ou non d'avoir subi une solution de rattrapage.

DES, voir Incoterms

Désactualisation, voir Actualisation

Descripteur
Mot ou locution contribuant à caractériser l'information contenue dans un document et à en
faciliter la recherche.

Désinvestissement
Un désinvestissement est, soit:
- une cession à l'extérieur de la société (vente à un tiers),
- une destruction, mise au rebut, de tout bien inscrit au poste Immobilisations* à l'actif
du bilan, qu'il soit amorti partiellement ou totalement.

Déviation
Tout écart par rapport à la spécification : défaut, non-conformité, etc.

Devis
Nomenclature chiffrée des Tâches* et des prestations à exécuter, des documents à fournir,
des Achats* à effectuer, établie à partir des informations contenues dans la demande de
devis, chaque ligne (ingénierie, matériels, travaux) étant estimée en Unités d'oeuvre* et en
montant d'achats.

Diagramme
Forme de visualisation de l'information, sous l'aspect d'un dessin tel que Graphe*,
Histogramme *, courbe cartésienne (X - Y graph), camembert, etc.

Diagramme à barres, Diagramme de Gantt


Planning présentant une liste de libellés d'Activités* sur une seule colonne et en abscisse le
Calendrier* retenu. Pour chaque activité, un segment permet de situer dans le calendrier
l'époque de son déroulement. Le diagramme de Gantt normal ne représente pas les liaisons
entre activités.

Diagramme à barres chronologiques


Lorsqu'un diagramme PERT* est transposé sous forme d'un planning à barres, les noeuds
sont représentés par des barres verticales desquelles partent les activités aval et sur

53
lesquelles arrivent les activités amont. Cette représentation est surtout utilisée en Grande-
Bretagne, et se rapproche de la précédente.

Diagramme à barres Lié, Diagramme de Gantt fléché


Diagramme de Gantt* dans lequel les Relations d'ordre* ont été explicitées et qui constitue,
de fait, un Réseau*. Chaque ligne horizontale du graphique ne porte qu'une Activité*

Diagramme de Gantt, voir Diagramme à barres

Diagramme de Gantt fléché, voir Diagramme à barres lié

Diagramme de Pareto
Histogramme* qui indique les conséquences d’Événements* possibles (en général,
Risques*), ceux-ci étant classés par ordre de Probabilité *.

Diagramme fléché
Diagramme propre aux méthodes «potentiel-étapes» (PERT, CPM) dans lequel les activités
sont représentées par des flèches et les Relations d'ordre* par des Étapes* .
Chaque Activité *, réelle ou fictive, est identifiée dans le diagramme par le code de son
étape amont et celui de son étape aval.

Didacticiel
Logiciel * spécialisé pour l'enseignement.

Différé d'amortissement, voir Carence (délai de)

Direction
Ensemble des Tâches* directement liées au commandement: définition de la stratégie et des
Objectifs* généraux et intermédiaires du projet, prise de décision et arbitrage, négociations
internes et externes, animation et motivation des intervenants, contrôle du bon
fonctionnement des Procédures* mises en place, coordination des activités principales,
optimisation globale des ressources, etc.
Ces tâches sont de la responsabilité personnelle du Chef de projet*.

Direction de chantier
Maîtrise* de l'ensemble des Opérations* sur le Chantier*. Elle implique en particulier la
responsabilité et l'autorité sur la totalité des Intervenants* correspondants.

Direction de projet
La mission de la direction de projet est essentiellement de :
1. Fixer les objectifs, la stratégie et les moyens (c'est-à-dire l'itinéraire et l'horaire, les
étapes et les ressources qu'on doit y trouver).
2. Coordonner les actions successives et/ou concomitantes.
3. Maîtriser, c'est-à-dire être à tout instant capable, dans tous les domaines, de
modifier l'itinéraire et l'horaire (donc les étapes et les ressources) si un objectif
évolue, si l'itinéraire (et/ou l'horaire) ne peut être respecté, si une étape doit être
grillée, et modifier les étapes suivantes en conséquence.

54
4. Optimiser la répartition des ressources (en main-d'œuvre, matériel, etc.) en vue
d'arriver à une solution optimale, ou de moindre coût, pour l'ensemble du Projet*.

À ces titres, elle couvre la fonction Gestion de projet*.


La direction de projet est exercée par un Chef de Projet* dont le niveau hiérarchique et le
titre dépendent de l'importance du projet.
Le chef de projet est responsable de l'exécution correcte du projet vis-à-vis de sa direction et
vis-à-vis du Client*; il est assisté d'une équipe si nécessaire.

Discontinuité
Période de temps pendant laquelle l'Avancement physique* d'une Tâche* est nul. Si cette
discontinuité est prévisible, il peut être préférable, au point de vue de la Planification*, de
scinder la tâche en deux sous tâches distinctes, reliées par une Liaison F-D* de la durée
prévue.

Dispersion
Écart des valeurs par rapport à la Moyenne*.

Disponibilité
Distribution, par unité de temps, du potentiel de Charge* admissible pour une Ressource*
donnée.

Disque magnétique
On emploie également le terme disque (par abréviation).
Disque recouvert d'une couche magnétique où sont enregistrées des Données *.

Disque optique
Disque où sont enregistrées des données lisibles par un procédé optique.

Disquette
Disque magnétique* souple, de dimension et de capacité réduites.

Dissymétrie
Exprime que la forme de la Courbe de Distribution* s'écarte sensiblement des tracés
classiques (courbe en cloche, palier).

Distribution à un caractère
Relation entre les Modalités* ou les valeurs d'un caractère, et leurs Effectifs* ou leurs
Fréquences*.
Dans le cas d'un Caractère quantitatif*, on dit aussi distribution à une variable.
La distribution est souvent présentée sous la forme d'un tableau donnant la liste des
Modalités*, des valeurs ou des Classes*, et leurs Effectifs* ou leurs Fréquences*.
Cette définition s'étend à des analyses portant sur des Individus* à deux ou plusieurs
caractères.

Distribution des fréquences

55
Spécification de la manière dont se répartissent les éléments d'une Population* en fonction
des critères de sélection choisis pour cette distribution. La distribution des fréquences se
présente pratiquement sous forme de tableaux, mais est souvent illustrée par une Courbe
de distribution*.

Document d'ingénierie
On peut qualifier ainsi:
1. Les documents techniques de projet pour un Contrat* ou un Standard *.
2. Les documents hors projet et de caractère plus général, comme les travaux de
développement, la mise au point de codes de calcul, la synthèse d'une étude.
3. Les documents techniques donnant les résultats d'études particulières pour un
Client*, des autorités ou pour l'entreprise elle-même.
Les documents d'ingénierie comprennent:
- des plans produits par les bureaux d'études,
- des documents autres que les plans (Réquisitions*, Spécifications*, notes de calcul,
etc.).

Dommage
Altération d'un Ouvrage* ou d'un Produit*, généralement quantifiable en unités monétaires.
Un dommage peut éventuellement être couvert par une assurance ou une pénalité (en
anglais: liquidated damages) payée par le responsable.

Donnée
Représentation d'une information sous une forme conventionnelle destinée à faciliter -) son
traitement.

Données de base, Référentiel


Document formalisé explicitant les hypothèses à partir desquelles on peut lancer une
nouvelle Phase* du projet. Plus généralement, tout document utilisé en Gestion de projet*
pour comparer avec le résultat obtenu.

Données de procédé
Données établies par le détenteur du procédé ou du Know-how*; elles indiquent les
caractéristiques principales et permettent d'établir les Spécifications* détaillées
d'Équipement*.
Elles sont rassemblées dans le Livre de procédé*.

Dossier de contrôle
Ensemble des documents ayant pour objet de définir et d'organiser les Moyens* et les
Tâches* du Processus* d'acceptation permettant d'assurer la conformité des exemplaires du
produit réalisé par rapport au Dossier de définition* et la conformité de la fabrication par
rapport au Dossier de fabrication*.

Dossier de définition
Document ou ensemble de documents ou base de données, dont l'objet est d'identifier la
définition d'un produit pour constituer la référence de toute la documentation nécessaire

56
pour en assurer la gestion, la fabrication, le contrôle, l'exploitation et le soutien
(maintenance, ravitaillement, suivi technique).

Dossier de fabrication
Ensemble des documents qui doivent permettre la Réalisation* d'un Produit*
conformément au Dossier de définition* correspondant.

Dossier justificatif de définition


Document, ensemble de documents, dont l'objet est de présenter l'ensemble des justi-
fications prouvant que la définition, dont la référence est le Dossier de définition*, répond
aux exigences du besoin spécifié, dont la référence est la Spécification technique de besoin*,
et est productible.

Dossier technique de sécurité


Dossier qui regroupe, au fur et à mesure de l'avancement d'un Projet*, tous les documents
d'étude et de construction concernant la sécurité (fiches concernant les produits et les
matériels, analyses de sécurité, revues sécurité, zones de risques, protections incendie et
autres, matériels de sécurité, sectionnement, mise en sécurité des réseaux, etc.).
Ce dossier technique de sécurité est un élément indispensable permettant d'obtenir
l'autorisation de Démarrage* d'une Installation*.

Dotation
Sommes allouées pour permettre l'exécution d'un projet.

Droite de régression, voir Régression linéaire

Durée
Différence de temps existant entre l'Événement du début* et l'Événement de fin* d'une
Action* ou d'une attente pour des raisons techniques (refroidissement d'un four,
durcissement du béton, par exemple).

Durée cumulée d'un chemin


Cumul des durées des Actions* positionnées sur un Chemin* parcouru de façon continue,
sans Boucle*, ni retour en arrière.

Durée de vie d'une installation


Une Unité* reste en fonctionnement tant qu'elle est économiquement viable. Sa durée de
vie peut donc être supérieure à la période d'Amortissement*; elle est parfois plus courte.
Dans la pratique il est commode de faire coïncider durée de vie et durée d'amortissement.

57
-E-

Écart
Valeur absolue de la différence entre deux Valeurs*, par exemple entre une valeur de
référence (Budget initial*, Date jalon*) d'une grandeur (Coût*, Durée*) et sa valeur prévue
ou constatée, à une date donnée.
Voir aussi Intervalle

Écart d'inflation
Différence entre le taux de hausse des prix d'un pays et celui d'un de ses partenaires
économiques, ou de l'ensemble, ou d'un sous-ensemble de ceux-ci.
Le terme «différentiel d'inflation» parfois employé doit être écarté au bénéfice d'écart
d'inflation.

Écart de performance, de coût


Au cours d'une réalisation, lorsqu'on fait le point à un instant t, c'est l'écart entre la valeur
prévue au Budget* pour le travail effectivement fait (Coût budgété du travail effectué*) et
son Coût encouru* (coût réel du travail effectué).

Écart de prévision
À une date donnée, c'est le retard pris par rapport à la prévision de délai.
Sur la courbe en S des coûts, c'est la différence d'abscisses entre les points de même
ordonnée des courbes CBTP* et CBTE*, soit RJ, mesurée en temps.
On peut préférer exprimer en coût ce retard sur le Planning*; c'est alors BC, différence des
ordonnées des mêmes courbes, pour une même date J.

Écart final prévisionnel sur budget


Positive ou négative, c'est la différence entre le Budget à date* et le Coût prévisionnel*. Il
fait apparaître le gain ou la perte par Ligne budgétaire* et incite à la réflexion sur les
mesures correctives, sur la qualité de l'Estimation* initiale et sur celle de la Réalisation*.
En Coûtenance*, l'existence d'un écart n'est pas anormale, mais doit être expliquée.

Écart moyen par rapport à une origine


Moyenne arithmétique* des écarts entre les observations et une origine a. Le terme écart
moyen sans autre indication est utilisé lorsque a est la Moyenne arithmétique*.

Écart type
Mesure la plus courante de la Dispersion* d'une Distribution* dans un ensemble de valeurs.
C'est la racine carrée de la Variance*.

Échantillon
Un ou plusieurs Individus* prélevés dans une Population* et destinés à fournir une
information sur la population. Cette information peut éventuellement servir de base à une
décision concernant la population ou le procédé qui l'a produite.

58
Échantillonnage
Lorsqu'une Population* est trop importante pour pouvoir être traitée mathématiquement,
ce traitement est effectué sur une fraction beaucoup plus petite. Cet Échantillon* peut être
représentatif s'il est effectué dans des conditions convenables qui permettent à l'échantillon
retenu d'avoir la même Courbe de distribution* que l'ensemble de la population, ce qui
implique une dimension minimale pour laisser jouer le hasard.

Échéancier de paiement
Liste de Jalons* de référence, chacun d'eux étant assorti d'un coût ou d'un pourcentage dont
le total est égal au montant du Contrat* ou de la Commande*, qui permet de prévoir les
Encaissements* et les Décaissements*.

Échéancier des jalons


Liste des Dates calendaires* auxquelles doivent être réalisés les Événements* considérés
comme Jalons* du projet (qu'ils soient contractuels ou non).

Écran tactile
Écran muni d'un dispositif qui, sur une Visu *, permet l'entrée de Données* en désignant du
doigt des zones d'écran.

Éditeur
Programme qui permet à partir d'une Visu* d'introduire des Données* textuelles ou
graphiques ou d'en modifier la disposition.

Effectif
Nombre d'Individus* de l'ensemble, ou du sous-ensemble auquel on s'intéresse.

Effectif cumulé
Dans le cas d'un Caractère quantitatif*, effectif des observations dont la valeur est inférieure
à une valeur donnée, ou bien inférieure ou égale à la limite supérieure d'une Classe*
donnée.

Effets
On peut qualifier deux types d'effet:
1. Les effets primaires. Ce sont les effets (Traites* ou Billets à ordre*) émis en
représentation de la Créance* de l'exportateur sur l'acheteur (crédit Fournisseur*),
ou du prêteur sur l'emprunteur (crédit Acheteur*). Escomptés par une Banque* de
premier rang et réescomptés à la BFCE, ces effets permettent à cette banque, à la
BFCE et à la COFACE*, de détenir des garanties en contrepartie de la mobilisation
qu'elles assurent ou de la garantie qu'elles accordent.
2. Les effets représentatifs. Appelé parfois, à tort, effets pro forma, ce sont les effets
(traites en général) émis afin de matérialiser une créance et d'en permettre la
mobilisation lorsque celle- ci n'est pas représentée individuellement ou globalement
par des effets primaires. Cette hypothèse peut se rencontrer dans le cas où les

59
Contrats* ou les Conventions d'ouverture de crédit* prévoient pour les échéances de
principal et intérêts des paiements par simple virement, ou pour matérialiser les
créances des sous-traitants lorsque les effets primaires ne concernent que le
contractant principal.

Efficacité
Elle est synonyme de rendement.
Rapport de la quantité d'Ouvrage* effectuée (ou à effectuer) à la quantité d'Oeuvre*
nécessaire pour la réaliser. L'efficacité permet de comparer des méthodes techniques
différentes.
Elle s'exprime habituellement par le rapport inverse (œuvre/ouvrage) :
Hommes × mois/m3, hommes × mois/tonne, etc., qui est le rendement proprement dit.

Efficience
Le fait d'atteindre les Objectifs* fixés dans les meilleurs conditions possibles (Coût*, Délai*,
Qualité*).

Effluent
Produit indésirable obtenu parallèlement à une fabrication.
Se débarrasser des effluents (par traitement ou évacuation) représente un coût parfois
important.
Ne pas confondre avec les Sous-produits*, éventuellement valorisables.

Élément de soutien
Constituant du système de soutien fourni dans le cadre du programme d'acquisition.

Émission
Production d'un document, à un indice de révision donné.

Emprunt, voir Capitaux empruntés

En cours
Se dit de toute Activité*, Tâche* ou Phase*, qui a été commencée et n'est pas encore
acceptée.
Voir aussi Acceptation

En ligne
Se dit d'un matériel lorsqu'il fonctionne en relation directe avec un autre.

Encaissements
Pour l’Entrepreneur*, sommes payées par le Maître de l’ouvrage* aux dates des Jalons*
mais aussi par les assurances, la COFACE*, etc.
Ils constituent la partie positive de la Trésorerie* d'affaires (Cash-flow*).

Enclenchement

60
De façon courante, ensemble des conditions permettant le début d'une Action*, lorsque
toutes les Astreintes amont* sont remplies.
Synonyme de Étape* dans la représentation de la méthode PERL*.

Endossement
Approbation* écrite qui implique une adhésion personnelle du signataire et l'acceptation du
portage de la responsabilité correspondante. De la part d'une personne ayant le pouvoir
correspondant, elle constitue une Autorisation*.

Engagement, Valeur engagée


Dans le cadre d'un Projet*, les engagements correspondent aux montants que l'entreprise
s'est obligée, d'une manière explicite, à payer à ses Fournisseurs* en contrepartie d'une
Fourniture*. Les engagements peuvent s'exprimer dans diverses Bases économiques*.
La Coûtenance* nécessite de faire la mise à jour de l'enregistrement des commandes,
l'Analyse* ayant été faite au moment de la Réquisition*. Elle traite donc les engagements
vis-à-vis des fournisseurs dès lors qu'une répartition significative des engagements entre les
diverses lignes budgétaires concernées est possible, c'est-à-dire dès l'émission d'une
Commande*, d'une Lettre* ou d'un Télex d'intention* ou d'un Avenant*. Ainsi, les
engagements peuvent être saisis par le Contrôle des coûts* avec un certain retard par
rapport à la date d'engagement réel qui est le plus souvent la date d'émission du télex de
commande.
Pour les commandes à Prix forfaitaire*, l'engagement correspond au montant indiqué sur la
commande. Pour les commandes à Bordereau* de prix, l'engagement représente la somme
des produits de chaque Coût unitaire* par la quantité dont on a confirmé la commande au
Vendeur*.
Le contrôle du rythme d'avancement de la Construction* est fait sur la Situation mensuelle*
pour les Marchés de travaux*.

Enregistrement logique, voir Article

Enrichissement relatif en capital


Critère économique défini comme étant le rapport du Bénéfice actualisé* global d'un projet
à son coût d'Investissement*.

Ensemble industriel
Ensemble d'Unités* complètes de production* (usine d'engrais, centrale électrique, sucrerie,
raffinerie, laminoir, etc.).
Plusieurs ensembles industriels forment un complexe industriel.

Ensemblier, Entrepreneur général


Celui que le Maître d’ouvrage* ou le Maître d'œuvre* a chargé par Contrat* de la
responsabilité de l'ensemble de la Construction* d'un Ouvrage*. Lui incombent entre autres
les charges de l'Estimation*, du Contrôle des coûts* et de la Planification*; charges
partagées parfois avec le maître d'ouvrage (ou son représentant) dans certains types de
contrats.

61
C'est donc une personne physique ou morale qui prend la responsabilité de l'ensemble des
Interventions* des Entrepreneurs* de différentes spécialités et/ou des divers Fournisseurs*:
c'est pourquoi on l'appelle ensemblier.
L'entreprise ayant conclu un contrat d'entreprise générale doit être à même d'assumer au
minimum la fonction de gestion du contrat.
Pour mener à bien et complètement un contrat d'entreprise générale, il faut en outre
assumer (ou faire assumer) des fonctions d’Ingénierie*, des fonctions d'Approvisionnement
* et des fonctions de Travaux*.

En-tête
Indications qui restent affichées sur l'écran d'un ordinateur pendant les opérations de saisie
et de traitement.

Entrée en vigueur
Première Étape* de la Réalisation* d'un Contrat *, obtenue quand un certain nombre de
clauses préalables sont remplies : accord des autorités, versement d'un Acompte*, montage
d'un Financement*, etc. C'est souvent, mais non nécessairement, la date d'enclenchement
et/ou de début des Délais*.

Entrepreneur
Personne chargée de l'exécution de tout ou partie des Travaux* y compris la Mise à
disposition* de Moyens*, éventuellement la fourniture d'Équipements* ou de Matériaux*
inclus dans ces travaux suivant les conditions d'un Marché de travaux*.

Entrepreneur général, voir Ensemblier

Entretien
Dépenses en Main-d'oeuvre* et en Matériel* consommable au cours d'une année, pour le
maintien des Installations* en état de fonctionnement.
Voir aussi Maintenance

Équation de régression
L'équation de régression de Y en X est une équation de la forme y' = f(x), établie à partir de la
distribution des variables X, Y, et qui a pour but le calcul d'une valeur centrale y' de la
variable Y lorsqu'on se donne une valeur x de la variable X. La courbe représentative de
l'équation y' = f(x) est la courbe de régression de Y en X.
On définit de façon analogue l'équation de régression et la courbe de régression de X en Y.

Équipe de projet
Ensemble des personnes placées sous l'autorité directe (et quelquefois indirecte) du Chef de
projet*.
Cette notion est parfois étendue à toutes les personnes participant à la Réalisation* du
projet.

Équipement

62
Fourniture* ayant une individualité fonctionnelle et des limites physiques précises dans
l'Ouvrage*, l'équipement fait l'objet d'une Spécification* qui donne les caractéristiques et
performances à réaliser et les contraintes à respecter par le Constructeur*.
De par sa spécificité, l'équipement reçoit un Repère fonctionnel* d'identification.

Équipement itemisé, principal


Équipement intervenant directement dans le Processus* de fonctionnement de l'Ouvrage*
et qui, de ce fait, porte un Repère fonctionnel* rappelé dans la plupart des documents.
Exemples: réacteur, échangeur, pompe.

Erreur standard
Rapport entre l'Écart type* et la racine carrée du nombre de cas possibles.

Escalation, voir Inflation

Escompte
Opération par laquelle une Banque* achète un effet de commerce à son propriétaire avant
l'échéance, en échange d'un paiement liquide immédiat (diminué du taux d'escompte = les
Agios*).
Pour se procurer des liquidités, cette banque peut ensuite revendre l'effet de commerce à
une autre banque (ou à tout autre intervenant), sur le marché monétaire : c'est le
réescompte.
Le taux d'escompte dépend du taux du marché monétaire, des risques spécifiques de
l'opération (montant, durée, qualité de l'émetteur) et de la rémunération prise par la
banque.
L'escompte classique, largement utilisé en France contrairement à d'autres pays, est en voie
de diminution au profit d'un accès direct des entreprises au marché monétaire (Billet de
trésorerie*).

Espèces
Moyen de paiement ayant un pouvoir libératoire illimité entraînant l'extinction immédiate
de la dette.

Espérance mathématique
Pour une Variable aléatoire* discrète X prenant la valeur xi, avec la Probabilité* pi,
l'espérance mathématique est définie par :
E (X) = ∑i pi xi
avec la sommation étendue à toutes les valeurs X susceptibles d'être prises par X, sous
réserve que la somme converge.
Pour une variable aléatoire continue X de densité f(x), l'espérance mathématique est définie
par :
E (X) =x ∫ f(x) dx
avec l'intégrale étendue à tout le domaine de variation de X, sous réserve que l'intégrale
converge.
On dit indifféremment espérance mathématique d'une variable aléatoire ou d'une Loi de
probabilité*.

63
Essai
Opération consistant à faire fonctionner l'Ouvrage* ou certains de ses éléments avant son
utilisation normale, en suivant une procédure destinée à prouver que son utilisation
ultérieure sera possible dans les conditions prévues aux Spécifications*. Voir aussi Procédure
d'essais

Essais à chaud
On dit aussi: Essais en charge.
Essais des circuits et des systèmes avec des fluides inertes et mise sous atmosphère neutre
(en général sous la responsabilité des équipes de démarrage de l'Exploitant*, mais avec
l'assistance permanente du Constructeur*). Ces essais simulent le fonctionnement dans les
conditions physiques les plus proches possible du réel, mis à part l'introduction des produits
réactifs.

Essais à froid
On dit aussi : Essais à vide.
Vérification et réglage des équipements et des circuits effectués au début de la préparation
à la Mise en route* (essais pneumatiques et hydrauliques, lavages, mise en place des
lubrifiants, etc.), qui permettent l'introduction des Utilités* et le passage aux Essais à
chaud*.

Essais à vide, voir Essais à froid

Essais de performance, voir Essais de réception

Essais de réception
Appelés également essais de performance ou Recette*, ils sont définis par le Contrat* pour
prouver la conformité de 1'Ouvrage*, avec les Garanties* de consommation, de capacité, de
rendement, de qualité des produits : pendant une durée et dans des conditions détermi-
nées, tous ces paramètres sont mesurés contradictoirement. Ces essais font en général
l'objet d'un procès-verbal de réception.

Essais en charge, voir Essais à chaud

Essais mécaniques
Vérification de l'état correct du Montage* de tous les Matériels*, séparément et à vide
(rotation des moteurs, calibration des boucles d'instrumentation, vérification de la
conformité de la réalisation avec les Plans de circulation des fluides*, étanchéité, etc.)
permettant de prononcer l'Acceptation mécanique*.

Estimateur
Personne chargée d'effectuer l’Estimation* des coûts d'un projet.

Estimation
Terme qui désigne à la fois une fonction (celle de l'estimateur), une opération (estimer) et
son résultat (l'estimation); en revanche l'anglais utilise trois termes bien distincts :

64
1. L'objectif de la fonction (en anglais: estimating) est d'être à même de fournir
rapidement, à partir de la définition technique succincte d'un Programme* ou d'un
Projet* et d'éléments statistiques dont elle dispose, le Coût prévisionnel* d'une
prestation ou d'un ensemble de prestations. En pratique, les demandes proviennent
de négociateurs commerciaux (Offres*) ou de responsables d'investissements
(Études de faisabilité*).
2. L'opération (en anglais: estimation) consiste, à partir de données insuffisantes et
souvent plus ou moins fausses, à donner la valeur et la durée les plus probables
d'une Tâche* (service ou fourniture), exécutée par des tiers sur lesquels on n'a
aucune possibilité d’Action*, à un moment ultérieur (encore) indéterminé. Ces
valeurs sont obligatoirement accompagnées de leur degré de confiance (Risques* ou
Aléas* à provisionner).
3. Le résultat est aussi appelé estimation ou valeur estimée (en anglais: estimate). En ce
sens, on distingue, selon leur degré de précision et le moment où elles interviennent,
l'estimation budgétaire, l'estimation préliminaire, et l'estimation contractuelle (cf
Classes d'estimation*). On appelle estimation paramétrique une méthode
d'estimation permettant d'obtenir rapidement le prix d'un Ouvrage* à partir d'une
Base de données* d'expériences et de critères de dimensionnement pertinents, au
moyen de logiciels appropriés (s'apparentant à des Systèmes experts*).

Estimation probabiliste d'une durée d'activité


Procédé d'estimation de la variante probabiliste de la Méthode PERT*, utilisant trois
estimations intuitives pour arriver à une estimation dite probable.

Étalonnage, voir Comparaison

Étape
Ne pas confondre étape et Événement*. L'étape est le point de liaison entre des Activités*
amont et des activités aval, où le début de chaque activité aval est conditionné par
l'Achèvement* de toutes les activités amont.
Le nombre de liaisons que contient une étape est égal au produit du nombre de ses activités
amont par le nombre de ses activités aval. Mathématiquement, c'est l'application d'un
ensemble de N1 événements amont dans un ensemble de N2 événements aval. Le nombre
de liaisons est donné par le produit cartésien :
N = N1 x N2 Relations d'ordre*. Exemple: 2 x 3 = 6 liaisons.
En Méthode PERT*, l'étape est représentée par un cercle qui reçoit N1 liaisons amont et
émet N2 liaisons aval, soit au total N1 + N2 liaisons.
Dans les méthodes par liaisons individualisées, l'étape n'est pas normalement exprimée. Elle
est traduite par les N1 x N2 liaisons précédentes. On peut néanmoins faire figurer les Étapes
jalons* sous forme d'activité de durée et de charge nulles.

Étape borne
Étape liée à la fin des grandes phases d'avancement de l'Œuvre*.

Étape clé, Événement clé


Étape ou événement important(e) lié(e) par exemple au Calendrier* de remise de parties
d'Ouvrage* au Client*.

65
Étape jalon
Étape liée au Calendrier* contractuel, par exemple par la mesure d'un pourcentage
d'Avancement*.

Étape relais
Étape correspondant à un changement de responsabilité d'activité, par exemple fin
électricité/début courants faibles, etc.

État d'avancement
Constat de l'Avancement physique* d'un Projet* ou d'une partie de projet.

État d'un produit


L'un des cinq états de référence dans lequel se présente un produit au cours de son Cycle de
vie*.

État de l'art
Façon de procéder, pas nécessairement formalisée, mais qui est généralement employée
dans une profession.
En cas de différend juridique, il est déterminé par des experts.

Étendue
Écart entre la plus petite et la plus grande des valeurs observées.

Étude d'impact
Analyse des conditions de tous ordres (géographiques, écologiques, environnementales,
sociologiques, économiques, juridiques, etc.) dans lesquelles le problème se pose. Ces
études doivent permettre d'éliminer les solutions dont les conséquences sont inacceptables.

Étude de conception
Activité d'étude des Opérations* à effectuer dans un ouvrage avec des Matières premières*,
des Composants* et des Équipements*. Elle permet de définir les caractéristiques du (ou
des) Produit(s)*, ainsi que les Moyens* ou les caractéristiques fonctionnelles et
dimensionnelles des Matériaux*, des Matériels* et des Utilités* nécessaires à la production
ou au service à assurer. En ce qui concerne les matériels ou parties d'Ouvrage* vitaux, une
Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité* (voir Fascicule de docu-
mentation X 60-510) peut être nécessaire.

Étude de détail
Ensemble des documents qui permet la Réalisation* de l'Ouvrage*, les études de détail se
répartissent en documents pour la passation des Commandes* et des Marchés de travaux*,
l'exécution et la vérification du Montage* et de la Mise en route*.

Étude de faisabilité
Étude faisant ressortir l'existence ou l'absence de solutions à l'étude sur l'opportunité d'un
Ouvrage*. Elle s'appuie sur l'Étude de marché* et comprend des études technico-

66
économiques succinctes des techniques envisagées, l'Étude d'impact*, l'Étude de
rentabilité*, et permet de définir l'Objectif* et de prévoir les Moyens*.
Ces diverses interventions permettent l'établissement ultérieur du Programme*.

Étude de marché
Analyse conjoncturelle de l'offre et de la demande, pour un Produit* ou un Service* qu'on
envisage de fournir, afin d'adapter des Moyens* aux Besoins* dans un territoire déterminé.
Cette étude repose sur des données disponibles de tous ordres (conditions géographiques,
sociologiques et économiques, statistiques douanières, plan national ou régional de
développement, etc.) pondérées par des études spécifiques.
Elle ne comprend pas la définition des moyens, si ce n'est sous la forme d'une énonciation
des principes.

Étude de procédé
Étude des opérations à effectuer sur des Matières premières* données, permettant de
définir les caractéristiques principales d'un Ouvrage*, la spécification générale des
Équipements* et unités principales.
L'étude peut éventuellement être complétée par l'utilisation d'une Maquette* ou d'un
Prototype*.
L'étude de procédé comprend le Schéma de principe*, les Schémas de procédés*, les
données et spécifications de procédés, les Bilans-matières* et énergétiques*. Elle se
concrétise par le Livre de procédé*.

Étude de réalisation
Étude fournissant les éléments pour la réalisation des Ouvrages*, des Matériels*, des
Équipements* et des Utilités*, sur la base des caractéristiques et des documents de l'Avant-
Projet*, tels qu'approuvés par le Maître d'ouvrage*.
Ce stade d'étude aboutit aux Spécifications* techniques détaillées, aux Plans guides* des
ouvrages et Installations*, aux dossiers de consultation des Entrepreneurs * et Fournisseurs
*, leurs permettant de présenter leurs Offres*.
Ce terme est pratiquement synonyme de Étude de détail*.

Étude de rentabilité
Étude ayant pour objet d'estimer le Prix de revient* d'un Produit*, d'un Coût d'exploitation*,
d'un Ouvrage* ainsi que leur Sensibilité* en vue d'établir l'Étude de faisabilité*. Elle inclut
éventuellement la notion de Coût global* de possession et la comparaison des techniques
envisagées avec les autres procédés existants. C'est au vu du résultat de cette étude que le
Maître d'ouvrage* décide d'aller plus avant.

Étude préliminaire
À partir des conclusions des études préalables ou des éléments reçus du Maître d'ouvrage*,
l'étude préliminaire permet de définir les données générales de base des Ouvrages* et/ou
Équipements* et/ou des Ensembles industriels* (choix du site, programme,
approvisionnement et évacuation, besoins en fluides et énergie, données économiques et
financières, etc.).

Évaluation

67
Étape préliminaire de l'Estimation*, permettant de juger rapidement s'il y a lieu de
poursuivre plus précisément, en effectuant, par exemple, des calculs de rentabilité, ou des
études d'intérêt public.

Événement
Point permettant de constater l'état de développement d'une réalité quelconque,
identifiable sans ambiguïté.
Ce point est repéré en un moment unique de l'axe du temps.
Les Anglo-Saxons utilisent indifféremment les termes «event» ou «mode», qui signifieraient
plutôt étape, pour désigner un événement.

Événement amont
La queue de la flèche, sur un Diagramme fléché*.
Origine d'une Liaison* directe, il marque en général le début d'une Activité*.

Événement aval
La pointe de la flèche, sur un Diagramme fléché*.
Extrémité d'une Liaison* directe, il marque en général l'achèvement d'une Activité*.

Événement clé, voir Étape clé

Événement de début
Point caractérisant le commencement du développement d'une Action*.

Événement de fin
Point caractérisant l'achèvement du développement d'une Action*.

Événement jalon
Point identifiable qualitativement, et quantitativement, c'est-à-dire par un pourcentage
d'Avancement* du développement de l'Action*, au cours de ce développement.

Évolution
Changement dans l'état stabilisé d'une fourniture, ayant une incidence mesurable sur la
technique, le coût ou le délai, et classé en Modification*, Amendement*, ou Correction* en
fonction de son importance.

Exception (gestion par)


Système de Reporting* et de Gestion* qui ne s'intéresse qu'aux documents et tâches
présentant une divergence par rapport au Plan de management du projet*.

Exécution, voir Réalisation

Existants
Terrains et constructions existant dans l'emprise du Chantier* avant son ouverture, et qu'il
faut prendre en considération dans l'Exécution* du Contrat*.

Expédition

68
Événement* qui marque le début de la phase de Livraison* (départ de l'usine de fabrication,
début du transport) et qui correspond souvent à une Date jalon* du programme.

Expert, Consultant, Ingénieur-conseil


Personne physique ou morale compétente dans une discipline déterminée, appelée à
collaborer au Projet* pour des problèmes définis, ou dans un secteur particulier, à différents
stades de l'Étude* ou de la Réalisation* du projet.
Par extension, société d'Ingénierie* agissant de la même façon avec des moyens plus
importants.

Exploitant
Personne physique ou morale qui assurera le fonctionnement normal et la Maintenance* de
l'Ouvrage* ou du Produit* après sa Mise en service industrielle*.
C'est le plus souvent le Maître d'ouvrage*, mais pas nécessairement le service qui a décidé
de l'ouvrage.

Extrant
Élément ou donnée qui résulte de l'exécution d'une Tâche* ou d'un Lot de travail*. Quand il
est physiquement matérialisé par un document ou un matériel, il est souvent appelé
Livrable*. Il est souvent Intrant* d'un Processus* ultérieur.

EXW, voir Incoterms

69
-F-

FAR, voir Livraison

Fac-sim, voir Tirage

Facteur d'échelle, d'extrapolation


Exposant f permettant, pour un type d'installation déterminé, le calcul de l'Investissement*
(lz) pour une capacité donnée (Cz), connaissant l'investissement correspondant (II) de cette
même unité pour une capacité (CI)'
Il intervient dans l'expression:
1/11 = (C/CIY.
Le plus souvent, f est compris entre 0,5 et 0,7 et souvent voisin de 0,6 (Règle des 6/l0e*).

Facteur d'extrapolation, voir Facteur d'échelle

Facteur de charge, voir Taux d'utilisation

Facteur de Lang
Coefficient expérimental qui permet d'estimer le coût d'un Ouvrage* complet à partir du
coût, plus facile à estimer, de ses Équipements principaux*.
H. Lang avait trouvé trois ratios correspondant à des types d'installations chimiques
différents (fluide-fluide, fluide-solide, solide-solide).
La valeur de ces ratios a changé avec le temps, et l'approximation est assez large.
Tel que défini à l'origine, ce facteur représente le rapport entre :
- les Investissements* des Unités de production* et des Services généraux* et du
Stockage*,
- le coût du Matériel principal*.
Sous sa forme modifiée (facteur de Bach), il représente le rapport des seuls investissements
en Limites de batterie* des unités de fabrication au matériel principal.
Une compilation statistique a montré que ces facteurs variaient peu dans des domaines
techniques relativement étroits.

Facteur de localisation
Rapport entre le coût d'une prestation dans un pays étranger et le coût standard de cette
même prestation dans son propre pays, calculé dans les mêmes bases économiques et la
même monnaie. Il dépend du Facteur de productivité*, des Taux de change*, de la situation
du Site*, etc.

Facteur de marche
Durée théorique de fonctionnement d'une Installation* sur une année, tel que défini par le
Livre de procédé*.
Exemples : 8000 heures/an, 340 j/an, 0,9 [rapport de la durée de fonctionnement (en
anglais: stream day) sur la durée annuelle (en anglais: calendar day)].

70
Facteur de productivité
C'est l'inverse du rapport entre les heures effectivement passées sur un Chantier* donné, et
les heures standard correspondantes. Il peut s'étendre à toutes sortes de prestations, et aux
unités complètes.

Facturable
Se dit d'une fourniture qui remplit toutes les conditions voulues pour être Facturée* par le
Vendeur* (mais qui ne l'est pas nécessairement), ou d'un service interne imputable au
projet.

Facture
Document par lequel un Fournisseur* récapitule les sommes dues par son Client* au titre
d'un Contrat* ou d'une Commande*, y compris les Avenants* et Révisions* de prix.
Une facture est émise pour solder un contrat ou une commande. Ce que l'on appelle
souvent factures intermédiaires sont en réalité des demandes d'Acompte*.

Facturé
Se dit d'une Fourniture* pour laquelle le Vendeur* a effectivement adressé sa Facture* à
son Client* (mais qui doit encore être vérifiée : voir Mandatement).

FEC, voir Formule d'estimation du coût

Fenêtre
Ce terme a deux sens possibles:
Période de temps entre deux dates données. C'est souvent une période limitée pendant
laquelle une Tâche* doit nécessairement s'exécuter, par exemple pour des travaux en mer
sur plates-formes pétrolières.
Extrait de Planning* entre deux dates déterminées.

Feuille de temps
Formulaires que doivent remplir périodiquement tous les membres de l'Équipe de projet*,
pour pouvoir affecter les temps passés aux diverses Tâches* et permettre le Retour
d'information*.

Fiabilité
Aptitude d'un produit à accomplir une fonction requise, dans des conditions données,
pendant un intervalle de temps donné.

Fiche de fonction
Document décrivant les fonctions spécifiques d'une personne ou d'un Matériel*.

Fiche de modification (FM)


Formulaire spécial sur lequel est noté, hors Fiche de tâche*, une Modification* que l'on a
détectée et qui doit faire l'objet d'un accord entre le Vendeur* et son Client*. Une fiche de
modification (FM) approuvée par le Client* autorise un Avenant* au Contrat* (et au
Budget*).

71
Fiche de prix d'offre
Document de synthèse rassemblant tous les éléments de calcul de Coût technique*
environné et le prix d'Offre*, avec tenue à jour des Modifications* ayant pu intervenir au
cours de la négociation.

Fiche de tâche
Document qui identifie toutes les caractéristiques d'une Tâche* ou d'un Lot de travail* :
Code*, Désignation*, Responsable*, Coût*, Durée*, Intrants*, Extrants*, exclusions,
description, particularités, etc.
La fiche de tâche constitue une sorte de contrat entre le Chef de projet* et le responsable de
la tâche.

Fichier
Ensemble d'informations organisées en enregistrements ayant la même structure. Le fichier
est le plus souvent informatisé; il stocke des données ou informations de même nature et à
usage ou consultation répétitifs, accessibles par une ou plusieurs entrées, et sélectionnables
selon des critères multiples.

Fictive (activité), voir Activité

Filtrage
Opération consistant à analyser, résumer et classer les informations, de façon à ne traiter
que les plus significatives pour le Projet*.

Fin, voir Achèvement

Flèche, voir Arc

Flexibilité (d'un niveau)


Ensemble d'indications exprimées par le Demandeur* sur les possibilités de moduler le
niveau recherché pour un critère d'appréciation.
La flexibilité peut être exprimée par une Classe de flexibilité* ou par l'ensemble : Limite
d'acceptation* et Taux d'échange*.

Flottant
En matière de gestion des moyens de paiement : montant des chèques ou des Effets* déjà
débités d'un compte et non encore crédités sur un autre compte.

Flottement, Battement d'une étape


Intervalle de temps disponible entre la Date au plus tôt* et la Date au plus tard d'une
Étape*, c'est-à-dire entre l'Événement* amont le plus tardif et l'événement aval le plus
précoce de cette Étape*.
Dans un Réseau* optimisé, toutes les étapes participant au Chemin critique* ont un
flottement nul ou positif.
Ce terme est surtout employé pour la Méthode CPM*. Les utilisateurs de la Méthode PERT*
emploient le concept de Marge de l'étape*.

72
Flux de liquidités, Cash flow annuel, Revenus annuels
Rentrées annuelles effectivement comptabilisées après déduction de toutes les dépenses y
compris les impôts, c'est-à-dire la différence entre les recettes et les dépenses annuelles.
Le cash flow comprend donc: les Bénéfices réels *,
- l'Amortissement*,
- les dépenses d'Investissements* et d'Entretien*.
Ce flux peut être ou non actualisé. Voir aussi Valeur actualisée

FM, voir Fiche de modification

Fonction
Action d'un Produit* ou de l'un de ses constituants exprimée exclusivement et terme de
finalité.
Commentaires:
Une fonction est formulée par un verbe à l'infinitif suivi d'un ou plusieurs compléments.
La formulation de la fonction doit être indépendante des solutions susceptibles de la
réaliser.

Fonction de répartition
Fonction de X qui est égale à la Probabilité* que la Variable aléatoire* x soit inférieure à X:
F (X) = Pr [x , X]
Dans le cas d'une variable aléatoire discrète susceptible de prendre les valeurs x!' xZ' .•• , Xi'
.•• (rangées par valeurs croissantes) avec les probabilités PI' Pz' ... , Pi' ...
i -1
F(x) = L Pk k = 1

Fonction de service
Action attendue d'un Produit* (ou réalisée par lui) pour répondre à un élément du Besoin*
d'un Utilisateur* donné.
Il faut souvent plusieurs fonctions de service pour répondre à un besoin.
Les fonctions de service comprennent les fonctions d'usage et les fonctions d'estime. Les
fonctions d'usage traduisent la partie rationnelle du besoin, les fonctions d'estime sa partie
subjective.
On peut distinguer dans les fonctions de service:
- les fonctions qui correspondent aux services rendus par le produit pour répondre aux
besoins de l'utilisateur,
- les fonctions qui traduisent des réactions, des résistances ou des adaptations à des
éléments du milieu extérieur.

Fonction technique
Action interne au Produit* (entre ses constituants), choisie par le concepteur-réalisateur,
dans le cadre d'une solution, pour assurer des fonctions de service.
Une fonction technique répond à un besoin technique du concepteur-réalisateur et peut
être ignorée de l'utilisateur final du produit. C'est en définissant une solution d'ensemble
que le concepteur-réalisateur définit les fonctions techniques.

73
Fonctionnalité
Capacité pour le Produit* ou l'Ouvrage* fini d'accomplir certaines Actions* bien
déterminées, répondant à un Besoin*, exprimé ou non.

Fonds de roulement
Immobilisation* temporaire non amortissable, le fonds de roulement est constitué:
- d'une provision courante qui comprend les valeurs de Matières premières* diverses et
des Produits* en stock normal, du volant de circulation, du stock de pièces de
rechange courantes et qui permet de supporter financièrement un arrêt momentané
des installations et de couvrir les délais de règlement des traites; elle est exprimée en
mois de Coûts directs*;
- de la valeur de la part des charges initiales qui donne lieu à récupération (métaux
précieux, absorbants, etc.).
La Banque de France définit le fonds de roulement d'une société de la manière suivante:
«Stocks + réalisable à un an maximum + disponible - exigible à moins d'un an».
I1 est important de souligner que dans le réalisable à un an maximum et dans l'exigible à
moins d'un an ne doivent pas figurer respectivement les Créances* détenues par les
exportateurs sur l'étranger à plus d'un an à l'actif et les crédits de mobilisation
correspondant au passif.

Fonds propres, voir Capitaux propres

FOR, voir Livraison

Force majeure
Au sens strict, tout événement indépendant de la volonté des parties, imprévisible et
insurmontable, rendant impossible l'exécution partielle ou totale des obligations du
Contrat*.
Le contrat peut aménager les conditions de reconnaissance de la force majeure. La
survenance d'un cas de force majeure excuse la partie qui l'invoque.

Forfait
Le forfait est un prix (francs, heures, ...) fixé à l'avance d'une manière invariable entre deux
parties. Ce prix correspond à un Programme* de travail ou à une fourniture globale. Quel
que soit le coût effectif de la Réalisation*, c'est le prix fixé qui sera facturé à l'autre partie.
Le forfait est applicable quand l'étendue des Fournitures* et des Services* peut être bien
définie à l'avance. L'Entrepreneur* prend alors le risque d'une variation des quantités de
travaux à effectuer.

Format
Ce terme a deux acceptions :
Agencement structuré d'un support de Données*.
Disposition des données elles-mêmes. Les termes dérivés sont formater et formatage.

Format d'édition
Disposition des résultats d'un traitement par Ordinateur*.

74
Formation
Prestation, comprise ou non dans le projet, nécessaire au Client* pour exploiter l'Ouvrage*
avec des Performances* comparables aux Garanties* démontrées lors des Essais de
réception*. C'est toujours un poste difficile à estimer, en temps et en coût.

Formule d'actualisation, voir Actualisation et Bases économiques

Formule d'estimation du coût (FEC)


Formule arithmétique, établie soit par l'analyse de Retours d'expériences*, soit
théoriquement, qui permet d'obtenir le Coût estimé* d'un Service* ou d'un Produit* à partir
de paramètres aisément accessibles.

Formule de révision
Formule arithmétique permettant de compenser l'effet de l'Inflation* sur les coûts, de la
forme:
où C, et Co sont les valeurs du coût considéré, aux dates x et 0; lx et 10 sont les valeurs des
divers Indices* retenus, aux dates x et 0; A est une partie fixe (qui peut être nulle); Ki sont les
Coefficients de pondération* des divers indices, représentant leur importance relative dans
le coût considéré, avec la condition suivante:
A + l:iKi= 1.
Lorsqu'elles figurent dans un Contrat* ou une Commande*, ces formules sont négociées et
ne représentent pas exactement la réalité de l'inflation ; de plus, elles s'appliquent à des Prix
de vente* et non à des Coûts*. Elles obéissent en France à une réglementation pour les
marchés d'État.

FOT, voir Livraison

Fournisseur
Personne physique ou morale chargée de fournir des Matériaux*, des Équipements* ou des
Services* associés à sa fourniture, en exécution d'une Commande* de Fournitures*.
Sa mission peut inclure l'Installation* et la Mise en route* des équipements, certaines
parties d'Étude*, ainsi qu'une Assistance technique*.

Fournisseur agréé
Dans certains cas, le Client* impose à ses Fournisseurs* de choisir ses Sous-traitants* dans
une liste restrictive de fournisseurs agréés (standardisation du matériel, accords
commerciaux généraux, matériels de sécurité déjà testés, etc.).

Fournisseur imposé
Lorsque le Client* impose à un Fournisseur* un Sous-traitant* désigné pour un Matériel* ou
un Service* précis, la responsabilité du fournisseur peut être considérablement diminuée.

Fournisseur, Vendeur
Dans un Contrat*, celle des deux parties qui exécute une prestation ou livre une Fourniture*,
moyennant rétribution.

Fourniture

75
En dehors du sens commun, qui désigne l'acte de fournir, on appelle fourniture les éléments
matériels faisant l'objet d'une Réalisation*, par opposition aux Études*, prestations et
services divers, et aux Travaux*.

Fournitures étrangères
En commerce extérieur, est définie comme étrangère, toute fourniture ou prestation en
provenance d'un pays tiers, c'est-à-dire d'un pays autre que la France et celui du Client*.
À noter que l'Administration ne considère pas comme fournitures françaises, les fournitures
étrangères dont on a acquitté les droits de douane à l'entrée en France (fournitures
francisées).
La COFACE* peut cependant accepter de garantir ces fournitures et prestations géné-
ralement à hauteur de 10% du montant des fournitures françaises, parfois davantage
lorsqu'il s'agit de fournitures en provenance de la CEE. Ce pourcentage de fournitures
étrangères est alors finançable au même titre que les fournitures françaises.

Fractile
Après partage d'un ensemble de Valeurs*, classées par ordre croissant, en n parties égales,
on obtient n sous-ensembles : le pe fractile est la Médiane* du sous-ensemble de rang p.
Exemple : le premier décile est la médiane des 10 % plus basses valeurs de l'ensemble et le
quatrième quartile, celle des 25 % plus fortes valeurs.

Frais d'exploitation, voir Dépenses d'exploitation

Frais de commercialisation
Dépenses à ajouter aux Coûts de production* d'un produit et aux Marges* pour obtenir son
Prix de vente*.

Frais de démarrage
Les frais de démarrage comprennent:
- pour une faible part, l'Assistance technique* de l'Ingénierie* et du détenteur de
licence,
- principalement les dépenses liées à la non-valorisation des productions issues de la
Mise en service* des installations et des Essais de réception*. Ces produits ne
répondent pas aux spécifications le plus souvent. Il s'ensuit des pertes de Matières
premières*, produits chimiques, Utilités*, et Main-d'oeuvre*.
De ce fait, les frais de démarrage sont en général exprimés en mois de Coûts opératoires*.

Frais financiers, voir Charges financières

Frais généraux
Ils sont définis par les règles de gestion de chaque société et s'expriment dans les tableaux
de prix par un coefficient dont l'assiette est le Prix de vente*, aux exceptions près qui sont à
déduire le cas échéant. Ils correspondent à des charges de société calculées, à partir du
chiffre d'affaire, par le contrôle de gestion.
Exemple: certains ensembles sous-traités peuvent ne pas supporter tous les frais généraux.

Frais généraux usine-siège

76
Dépenses imputables aux éléments improductifs d'une usine (ateliers divers, services
sociaux et administratifs, etc.) et de son siège (direction générale, services juridiques,
services achats, etc.), les frais généraux sont répartis selon une règle propre à chaque
société sur chacune des Unités de production*.

Frais opératoires, voir Coûts opératoires

Franchise
Somme qui, aux termes de la police d'assurance, est toujours déduite de l'indemnité versée
à l'assuré à la suite d'un sinistre et reste donc à sa charge exclusive.
Le terme s'emploie aussi pour Carence* (délai de).

Franco ..., voir Incoterms

Francs constants
Coût révisé en fonction de la dépréciation de la monnaie. Cette méthode permet de calculer
à combien de Francs courants* à une certaine date équivaut une quantité de francs courants
à une autre date.
Quand cette méthode est utilisée pour la Gestion d'un projet*, on doit appliquer la même
formule de calcul aux Coûts* et aux Recettes*.

Francs courants
Coût exprimé en fonction de la valeur nominale de la monnaie au jour le jour. En raison de
l'Inflation*, deux prix exprimés dans la même monnaie à des dates assez différentes ne sont
pas effectivement comparables.
C'est cependant la base utilisée en comptabilité, en matière fiscale, etc., car c'est la seule
base qui puisse permettre le rapprochement entre les informations comptables et celle
résultant de la Coûtenance*; c'est dans cette base que sera exprimé le résultat de l'Affaire*.

Francs du jour, voir Base du jour

Francs historico-bloqués, Base historico-bloquée


Méthode de calcul d'origine comptable, dans laquelle les coûts sont mesurés en Francs
courants*, jusqu'à une certaine date, et en Francs du jour* au-delà de cette date : c'est dans
cette base que s'établissent les bilans prévisionnels à date.
Au solde des comptes du projet, cette base évolutive est devenue une base francs courants
pure.

Fréquence
Rapport de l'Effectif* d'une Modalité*, d'une Valeur* particulière, d'une Classe*, etc., sur
l'effectif total observé.

Fusionner (en informatique)


Réunir en un seul ensemble les éléments de plusieurs ensembles rangés suivant les mêmes
critères.

77
-G-

Gain à l'achat
Les valeurs à retenir pour l'Estimation* et le Budget initial* ne sont pas toujours celles
obtenues par consultation des Fournisseurs* possibles. Elles doivent être corrigées par les
Tendances* du Marché* : intensité de la demande, concurrence, dévaluation, etc.

Gamme d'activités
Ensemble d'activités nécessairement successives et donc reliées par des Liaisons* directes
visant la Réalisation* d'un même Objectif* ou la production d'un même objet.
Exemple : plan - brouillon - texte - frappe (actions) d'un rapport (objet).

Gantt (diagramme de), voir Diagramme à barres

Gantt fléché (diagramme de), voir Diagramme à barres lié

Garant
Dans un Contrat*, tiers qui s'engage auprès d'une des parties à ce que l'autre partie
remplisse certaines Clauses* du contrat (ou même toutes).

Garantie de performance
Engagement selon lequel un Titulaire* s'astreint à livrer à son Client* un Ouvrage*
satisfaisant aux conditions de service et de Maintenance* convenues contractuellement.
Note: la garantie peut porter sur la production, en qualité et quantité, la consommation de
Matières premières* et d'Utilités*, le rendement, etc.
Ces performances sont vérifiées à l'occasion d'Essais* contradictoires exécutés selon une
procédure convenue.

Garantie mécanique
Engagement contractuel d'un Vendeur* à remettre en état tous éléments défaillants de
l'Ouvrage* ou du Produit* pendant une durée déterminée, après sa mise en service. Dans le
cas d'un ouvrage pour lequel le vendeur n'a pas la maîtrise de la mise en service, cette durée
est assortie d'une Date Butoir*.

Génie civil
Ensemble des Opérations* comprenant, pour un Ouvrage* matériel immobilier :
- la préparation du Site* et les terrassements,
- les travaux de fondation,
- la construction des bâtiments destinés aux Unités de production*, aux Utilités*, aux
Off-sites* et à l'exploitation,
- les travaux de voirie, la construction des aires, chaussées, voies et Réseaux * externes,
- l'aménagement de l'environnement.

Génie informatique

78
Conception, réalisation et validation des systèmes informatiques.

Génie logiciel
Ensemble des activités de conception et de mise en œuvre des Produits* et des Procédures*
tendant à rationaliser la production du Logiciel* et son suivi.

Gestion
Ensemble des Tâches* de préparation des référentiels, de contrôle de leur respect, d'analyse
des causes de Déviation*, et de Reporting*, concernant une ou plusieurs des disciplines
contribuant au projet.
La gestion informe et conseille la Direction* : elle ne décide pas à sa place.
La gestion n'est pas uniquement économique et doit porter sur tous les aspects de la
discipline concernée. Un qualificatif précise souvent celle-ci.

Gestion de la configuration
Tâches de management liées à la définition de la Configuration de référence*, ainsi qu'à la
mise en place de méthodes et outils permettant d'en suivre l'évolution.

Gestion de projet
Correspond au terme américain de «project control» qui ne doit jamais être traduit par
contrôle de projet.
En effet, «control» veut dire plutôt Gestion*, Pilotage* et enfin Maîtrise* (traduction
recommandée), et n'a pas l'acception restrictive française de Contrôle*; il s'agit donc d'un
faux-ami. L'utilisation trop rapide de l'expression «contrôleur de projet» ne rend pas compte
des responsabilités couvertes par l'usage du terme. .
La gestion de projet est la gestion appliquée au système qu'est le Projet*.
La gestion de projet doit être bien distinguée de la Direction de projet*. La direction de
projet en effet intègre l'ensemble des aspects stratégiques, politiques, de définition
d'objectifs et finalités, et enfin de décision non compris dans la gestion.
La gestion de projet a pour objectif essentiel d'apporter à la direction de projet (et à travers
elle, à la direction générale de l'Ingénierie*, du Maître d'ouvrage* ou du Maître d'œuvre*,
suivant le cas) des éléments pour prendre en temps voulu toutes les décisions lui permettant
de respecter les termes du contrat passé avec le client, en Contenu *, en Qualité*, en Délai *
et en Coûts* (Dépenses et Recettes*). C'est donc une tâche principalement prévisionnelle
(avec une vision à long terme), intégrant une compréhension technique, contractuelle et
commerciale du projet ; dans les rapports de projet, l'aspect de la situation ne représente
qu'un passage obligé pour prévoir les évolutions ultérieures, détecter les écarts par rapport
aux prévisions et prendre les mesures appropriées.
En second lieu, la gestion de projet doit accumuler des données statistiques fiables et
réutilisables pour améliorer la préparation et la réalisation des projets futurs.
Un contrôle de projet strict et précis est indispensable à la direction générale pour apprécier
la rentabilité des programmes et lui permettre de prendre les orientations stratégiques.
On pourra parler de maîtrise de projet (qui fait par ailleurs l'objet d'une Certification*),
lorsque l'on disposera de connaissances, d'expériences, d'informations et de moyens
permettant de proposer à la Direction de projet* des éléments de décision appropriés au
déroulement du projet, voire même d'assurer la partie de la direction de projet n'impliquant
pas de vision stratégique ou de négociation complexe.

79
Gestion de trésorerie
Ensemble de techniques permettant au trésorier d'un groupe d'entreprises d'obtenir la
meilleure gestion possible des flux monétaires et financiers de celui-ci.

Gestion des coûts, voir Coûtenance

Gestion des marges


Utilisation des Marges* libres et totales pour optimiser la répartition des tâches dans le
temps.
Voir aussi Lissage* et Nivellement*

Glissement
Retard involontaire d'une date, par rapport à une prévision.

Glissement volontaire
Retard décidé dans le cadre de la gestion des Ressources*.

GME, voir Groupement momentané d'entreprises

Graphe
Appelé aussi logigramme.
Représentation graphique des Activités* et de leurs Liaisons * relative à tout ou partie des
Objectifs* d'un Projet*. C'est un ensemble de Mailles*.
Il existe trois types de représentation des activités dans un graphe soit par :
- segments (en anglais: bar diagram),
- flèches (en anglais: arrow diagram), dits graphes AOA (pour: Activity On Arrow), -
rectangles (en anglais: box diagram), dits aussi AON (pour: Activity On Node).

Grapheur
Programme ou outil permettant de représenter des tableaux de résultats sous forme de
graphiques.

Graphique de ressources
Il illustre l'échelonnement des Besoins* (en hommes, matériels, etc.) en fonction du temps
et est le plus souvent fourni sous forme d'Histogramme des charges*.

Grass roots
Se dit d'un Ouvrage* construit en un lieu et dans des conditions où il ne peut bénéficier de
l'appui d'aucune installation industrielle préalable.

Groupe d'activités
On emploie également le terme «hamac». En vue d'un Constat d'avancement* ou pour
simplifier la représentation d'un Réseau*, on peut regrouper des Activités*, entre deux
Nœuds* extrêmes, et les remplacer par une seule Tâche* globale.

Groupe opérationnel, voir Cellule ad hoc

80
Groupement momentané d'entreprises (GME)
Contrat* interne liant plusieurs entreprises conjointement pour la Réalisation* d'un projet,
objet d'un contrat passé avec un Maître d'ouvrage*, et dans lequel chacun est responsable
de sa seule part vis-à-vis des autres co-contractants.
En général, les membres d'un GME conviennent entre eux que l'un des leurs sera le
représentant du groupement vis-à-vis du client. Ce représentant est appelé pilote (ou
mandataire dans les marchés publics). Le GME n'a pas de personnalité morale et n'existe pas
vis-à-vis du fisc. Le GME suppose que les co-contractants peuvent facilement identifier leur
propre prestation dans un environnement complexe. Le GME doit être signé par ses
membres avant que le projet de contrat commun soit envoyé au Maître d'ouvrage
(Convention de groupement*).
En France, on distingue le GME conjoint et le GME solidaire, selon le rôle du Pilote*.

81
-H-

Hamac, voir Groupe d'activités

Heures de construction
Ces heures sont celles passées (et éventuellement facturées) par les diverses entreprises sur
les différents chantiers.
Elles comprennent :
Les heures productives directes (en anglais : direct productive manhours). Ce sont les heures
passées par les équipes de construction (du manœuvre au chef d'équipe) à la réalisation
physique effective des Travaux*. Ces heures directes sont à la base des estimations des
travaux (utilisation de ratios Hff par exemple), et prises en compte pour la pondération de la
mesure de l'Avancement physique* des chantiers, ainsi que pour le calcul des rendements.
Les heures productives indirectes (en anglais: indirect productive manhours). Ce sont les
heures nécessaires au support et à la réalisation des heures directes : mise en place des
échafaudages, réception et magasinage du matériel, manutention dudit matériel pour la
mise à pied d'œuvre (à disposition des équipes de construction), Maintenance* et
nettoyages divers, etc.
Les heures non productives (en anglais: non productive manhours). Ce sont les heures qui ne
contribuent pas physiquement à la réalisation des travaux : encadrement (superintendants,
chefs de zones, chef de chantier), contrôle et inspection des travaux, Planification*, Contrôle
des Coûts* et des quantités, Services généraux* du chantier (administration, comptabilité,
secrétariat, service sécurité, cantine, etc.).
Les heures perdues (en anglais: lost hours). À toutes ces heures de construction s'ajoutent les
heures perdues par les équipes de construction (directes) et d'assistance (indirectes) pour
intempéries, attentes de plans ou de matériels, attente de permis de feu.

Heures supplémentaires
Elles concernent les travaux effectués en dehors ou en plus des horaires normaux de travail.
N'introduisent normalement de coûts supplémentaires que les heures supplémentaires
imputées en Coûts directs*, c'est-à-dire les heures productives.

Heuristique
Processus* décisionnel qui repose sur l'expérience concrète, mais partielle des problèmes.
Donne des solutions acceptables, mais pas optimisées.

Histogramme
Graphique représentant par paliers l'évolution de grandeurs diverses (consommation de
Moyens* par exemple) en fonction de périodes de temps ou de Fréquences*, ce qui lui
donne l'apparence de marches d'escalier.

Histogramme des charges


Histogramme représentant la Distribution* d'une Ressource* en fonction du temps. Utilisé
pour les opérations de Lissage* et de Nivellement*.

82
Hypothèse
Donnée prise pour Base* de la conception du projet, bien qu'elle ne soit pas totalement
assurée.
Toute hypothèse est source de Risque*.

83
-I-

Immobilisation
Biens de toutes natures, matériels ou non, acquis ou créés par l'entreprise, non pour être
vendus ou transformés, mais pour concourir d'une manière durable et sous la même forme à
la réalisation de son objet social.
Remarque : en matière de Crédit*, signifie le contraire de Mobilisation*.

Impôts
Prélèvements fiscaux effectués sur les gains par l'Administration.
En général l'Amortissement* n'est pas imposable et doit donc être déduit des rentrées. Il en
est de même pour les Intérêts* des Emprunts*.
Les calculs de Rentabilité* d'une Installation* peuvent se faire avant ou après imposition.

Imprévus
Événements qui n'ont pas été envisagés lors de l'établissement du Plan de management de
projet (PMP)* et n'ont pas été pris en compte dans le plan de management des risques.
À distinguer des Aléas* et des Incertitudes*.

Imputable à ...
Dont la responsabilité peut être attribuée à ...

Imputation
Prise en compte de la valeur d'une Tâche* dans un calcul plus général (Budget*, Coût
prévisionnel*), en se conformant au Code des coûts*.

Incertitude
Insuffisance des informations au moment de la Planification*, de la définition ou de la
cotation, qui peut entraîner des Risques* pour le projet, mais aussi des opportunités. À
distinguer des Aléas*, mais nécessite comme eux, de prendre des Provisions*.

Incoterms
Série de règles internationales concernant le transfert de risques et de propriété des
marchandises mises au point par la Chambre de Commerce Internationale* (CCI) pour
l'interprétation des termes commerciaux en matière de vente internationale.
Les 13 incoterms actuels sont:
1. À l'usine (EXW) (en anglais: EX Works). L'unique responsabilité du Vendeur* est de mettre
la marchandise à la disposition de l'Acheteur*, en son établissement. Le vendeur n'est pas
responsable du chargement de la marchandise sur le véhicule fourni par l'acheteur, sauf
convention contraire. L'acheteur supporte tous les frais et risques inhérents au transport de
la marchandise, de ce point au lieu de destination. Ce terme représente l'obligation
minimum pour le vendeur. Il est à noter que le lieu doit être convenu.
2. Coût, Assurance et Fret (CIF) (en anglais: Cost, Insurance and Freight). Terme identique au
CFR avec l'obligation supplémentaire pour le Vendeur* de fournir une assurance maritime

84
contre le risque de perte ou de dommages aux marchandises en cours du transport
maritime. Il s'agit d'une assurance FPA (franche d'avaries particulières) sur 110% de la
valeur, obligation minimum du vendeur. C'est le vendeur qui paye la prime. Mais la
marchandise voyage aux risques et périls de l'Acheteur*, et la position du transfert de risque
(passage du bastingage au port d'embarquement) est la même qu'en FOB ou CFR. Il est à
noter que le port de destination est convenu.
3. Coût et Fret (CFR) (en anglais: Cost and FReight). C'est le Vendeur* qui choisit le navire et
paye le fret maritime jusqu'au port convenu. Chargement sur navire à la charge du vendeur.
Formalités d'exportation également. Le risque de perte ou de dommages aux marchandises,
ainsi que de toute augmentation des frais est transféré du vendeur à l'Acheteur* lorsque la
marchandise passe le bastingage du navire au port d'embarquement. Le point de transfert
de risque est donc le même qu'en FOB. Il est à noter que le port de destination est convenu.
4. Franco Bord (FOB) (en anglais: Free On Board). La marchandise doit être placée à bord du
navire par le Vendeur* au port d'embarquement désigné dans le contrat de vente. C'est
l'Acheteur* qui choisit le navire et paye le fret maritime. Le transfert de frais et de risques
entre vendeur et acheteur se fait lorsque la marchandise passe le bastingage du navire. Les
formalités d'exportation incombent au vendeur. Il est à noter que le port d'embarquement
est convenu.
5. Franco le long du Navire (FAS) (en anglais : Free Alongside Ship). D'après ce terme, les
obligations du Vendeur* sont remplies lorsque la marchandise a été placée le long du navire
sur le quai ou dans des allèges (barges ou péniches). Cela signifie que l'Acheteur* doit, à
partir de ce moment, supporter tous les frais et risques de perte ou de dommage aux
marchandises. Il convient de noter que, à la différence du FOB, le présent terme exige de
l'acheteur qu'il dédouane la marchandise en vue de son exportation. C'est l'acheteur qui
désigne le navire et paye le fret maritime. Il est à noter que le port d'embarquement est
convenu.
6. Franco-transporteur (FCA) (en anglais: Free CArrier). C'est l'Acheteur* qui choisit le mode
de transport et le transporteur. C'est lui qui paye le transport principal. Le Vendeur* remplit
ses obligations lorsqu'il délivre les marchandises entre les mains du transporteur désigné par
l'acheteur au point convenu. Si ce point n'est pas précisé, le vendeur a le choix du point qui
lui convient le mieux au «lieu de délivrance». Le transfert des frais et des risques intervient
au moment où le transporteur «prend en charge» la marchandise. En cas de camion
complet, wagon complet, conteneur complet, c'est le vendeur qui fait le chargement et
l'acheteur le déchargement, à leurs propres frais et risques. Le dédouanement à
l'exportation est à la charge du vendeur. Le transporteur peut être un transitaire-
organisateur du transport. Il est à noter que le lieu est convenu.
7. Port payé, assurance comprise, jusqu'à (CIP) (en anglais: Carriage and Insurance Paid to).
Ce terme est identique au précédent avec en plus, pour le Vendeur*, l'obligation de fournir
une assurance transport contre les risques d'avarie à la marchandise ou de sa perte pendant
le transport. Il est conseillé à l'Acheteur* et au vendeur de se mettre d'accord sur l'étendue
de cette assurance. Le vendeur conclut le contrat de transport, paye le transport et la prime
d'assurance. Le transporteur peut être un transitaire-organisateur de transport. Il est à noter
que le point de destination est convenu.
8. Port payé jusqu'à (CPT) (en anglais: Carriage Paid To). Le Vendeur* choisit le transporteur
et paye le fret pour le transport de la marchandise au lieu de destination convenu.
Cependant, les risques d'avarie à la marchandise ou et sa perte, ainsi que d'augmentation
des Coûts* en cours de transport, sont transférés du vendeur à l'Acheteur* lorsque la

85
marchandise est remise au premier transporteur. Mêmes observations pour chargement,
déchargement et dédouanement que le «francotransporteur». Le transporteur peut être un
transitaire-organisateur de transport. Il est à noter que le lieu de destination est convenu.
9. Rendu à Quai (Droits Acquittés) (DEQ) (en anglais: Delivered Ex Quay). Comme son nom
l'indique, ce terme signifie que transferts de risques et de frais ont lieu lorsque le Vendeur*
met la marchandise à disposition de l'Acheteur*, dédouanée et sur le quai du port convenu.
Les formalités de dédouanement dans les pays d'importation, ainsi que le paiement des
droits et taxes exigibles à l'importation incombent au vendeur. Il est à noter que le port de
destination est convenu.
10. Rendu Droits Acquittés (DDP) (en anglais: Delivered Dut y Paid). À l'inverse du terme à
l'usine, cet incoterm, lorsqu'il est suivi par des mots désignant l'établissement de l'Ache-
teur*, dénote l'autre extrême, l'obligation maximum du vendeur. C'est le Vendeur* qui fait
tout, y compris le dédouanement à l'import et le paiement des droits et taxes exigibles. Le
transfert des risques et des frais se fait à la livraison chez l'acheteur, ou sur site. Sauf
stipulation contraire, le déchargement est à la charge du vendeur. Il est à noter que le lieu
de distribution est convenu.
11. Rendu Droits Non Acquittés (DDU) (en anglais: Delivered Dut Y Unpaid). Le Vendeur* a
rempli son obligation de livraison quand la marchandise a été mise à disposition au lieu
convenu dans le pays d'importation, déchargement compris. Mais c'est l'Acheteur* qui
s'occupe, à ses risques et frais, de l'accomplissement des formalités douanières
d'importation et du paiement des droits et taxes d'importation. Il est à noter que le lieu de
destination est convenu.
12. Rendu Ex Ship (DES) (en anglais: Delivered Ex Ship). C'est le Vendeur* qui choisit le
navire, paye le fret et supporte les risques du transport maritime. Le transfert des frais et
des risques se fait à bord du navire au point de déchargement usuel du port de destination
convenu, de façon à permettre l'enlèvement de la marchandise du navire par les moyens de
déchargement appropriés à la nature de celle-ci. Il est à noter que le port de destination est
convenu.
13. Rendu Frontière (DAF) (en anglais: Delivered At Frontier). Le transfert des frais et des
risques se fait au passage de la frontière, celle-ci devant être précisée très soigneusement et
complètement. Le Vendeur* paye les frais et supporte les risques jusqu'à la frontière. S'il
convient de couvrir une assurance, il est recommandé à l'Acheteur* et au vendeur de se
mettre d'accord pour que l'un d'eux souscrive l'assurance sur la totalité du parcours. Les
formalités douanières d'exportation incombent au vendeur; les formalités douanières
d'importation et le paiement des droits et taxes de douane dus à l'import incombent à
l'acheteur. Il est à noter que le lieu est convenu.

Index
Paramètre exprimant conventionnellement la valeur d'un ensemble d'éléments écono-
miques par rapport à sa valeur à une date de référence.

Indice
Paramètre économique exprimant conventionnellement la valeur d'un Produit* ou d'un
Service* par rapport à sa valeur de base à une date de référence.
Voir aussi Indices économiques* et Indice composite *

Indice composite

86
Indice de prix qui vise à représenter la variation globale des Prix* de toute une gamme de
Produits*. La Pondération* vise à refléter l'importance relative de ces produits en un temps
et un lieu donnés.

Indice de Laspeyres
Indice composite* reposant sur un Panier* déterminé et où les prix sont pondérés par des
quantités associées à la période de base, avant d'être additionnés.

Indice de mise à jour


L'indice de mise à jour traduit l'évolution des prix au cours du temps des divers éléments
constitutifs du montant des équipements : Matières premières *, Main-d’œuvre*,
améliorations technologiques.
Improprement appelé indice d'actualisation.
Exemples d'indice: ENR (Engineering News Record indices), Marshall & Stevens (M & S
Equipment cost index), Nelson (Nelson Refinery Construction cost index), Chemical
Engineering (CE cost index), AFITEP (dans La Cible).

Indice de Paasche
Indice composite* reposant sur un Panier* déterminé et où les prix sont pondérés par des
quantités associées à l'année courante.

Indice des prix à la consommation


Indice composite* constitué sur une sélection de marchandises et de services représentatifs
des dépenses moyennes du consommateur type d'un pays donné, dépenses pondérées de
façon fixe et définie (Panier* standard).

Indice idéal
Moyenne géométrique* entre l'Indice de Laspeyres* et l'Indice de Paasche*.

Indices économiques
Ensemble de valeurs publiées régulièrement par les autorités de nombreux pays (en France,
principalement le BOCC et l'INSEE) qui représentent, aussi fidèlement que possible,
l'évolution du Coût* en monnaie courante de produits ou services caractéristiques.
Exemples: les salaires horaires, le kWh, la tonne d'acier MARTIN en blooms, ou en tôles, le kg
de lingot de cuivre.
Ils se rapportent en général à une base 100, qui est représentative de la Valeur* unitaire du
Produit* ou Service* considérée à une date de référence.

Individu
Un individu peut être soit :
- un objet concret ou conventionnel sur lequel un ou plusieurs Caractères* peuvent être
observés;
- une quantité définie de matière sur laquelle un ou plusieurs caractères peuvent être
observés;
- une Valeur observée* d'un Caractère quantitatif* ou une Modalité* observée d'un
Caractère qualitatif*.

87
Industrialisation
Processus regroupant l'ensemble des Tâches* permettant de passer du Projet* à la
production d'un Produit* : préparation des Processus* de production et d'acceptation,
Dossiers de fabrication* et de contrôle et mise au point des outils correspondants.

Inférence de Bayes
Méthode statistique utilisée pour l'analyse des causes et des relations entre Événements*,
faisant intervenir le jugement d'expert(s) en complément des outils purement
mathématiques.

Inflation
Phénomène économique qui fait varier dans le temps le coût d'une même prestation,
calculée dans la même monnaie. C'est en fait, une dépréciation de la valeur de cette
monnaie.
Selon les termes du Contrat*, la hausse des coûts est prise en charge par le Vendeur*,
l'Acheteur* ou bien un organisme d'assurance (COFACE* par exemple). Le poste budgétaire
qui prend en compte ce phénomène est bien souvent le plus gros poste de tout le Budget*
et dépend à la fois des règles comptables de la société, et de la forme du contrat.

Infographie
Application de l'Informatique* à la représentation graphique et au traitement de l'image.

Informateur, voir Contrôleur d'avancement

Information
Élément de connaissance susceptible d'être représenté à l'aide de conventions pour être
conservé, traité ou communiqué.

Informatique
Science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l'information
considérée comme le support des connaissances humaines et des communications dans les
domaines technique, économique et social (définition approuvée par l'Académie française).

Ingénierie
Ensemble des activités essentiellement intellectuelles qui ont pour objet d'optimiser
l'Investissement*, quelle que soit sa nature, dans son choix, dans ses Processus* techniques
de Réalisation * et dans sa Gestion* (définition donnée par la Commission du Plan), à savoir
en particulier :
- études préliminaires des possibilités de réalisation,
- étude de Rentabilité*,
- détermination des meilleures modalités de conception,
- établissement des Avant-projets*, des Plans d'ensemble* et d'exécution*, ainsi que
des Devis* estimatifs,
- préparation des Appels d'offres*,
- coordination et contrôle de la réalisation,
- assistance technique* pour la Mise en route*, établissement des notices
d'exploitation, formation de personnel.

88
Ingénierie concourante, voir Ingénierie simultanée

Ingénierie simultanée, concourante


Approche systématique qui intègre le développement simultané des produits et processus
associés, incluant la fabrication et le Soutien logistique*. Dès le démarrage du projet, cette
approche prend en considération le Cycle de vie* du produit depuis sa conception jusqu'à
l'exploitation en incluant la qualité, les coûts, la planification et les besoins utilisateurs.

Ingénieur
Habituellement, personne physique chargée de Tâches* ayant un caractère plus ou moins
technique. Ce terme est quelquefois utilisé dans les Contrats* pour désigner le Maître
d'œuvre*, ou l'entreprise chargée des études de conception.
Employé seul, il est à éviter dans ce sens.

Ingénieur d'affaires
Ingénieur* assurant chez un Fournisseur* les contacts avec une clientèle, aussi bien dans la
phase préliminaire des Contrats* que dans leur déroulement et après leur Achèvement*. Il
participe à la préparation des Offres", aux négociations commerciales et au règlement des
différends qui peuvent apparaître entre son entreprise et les clients, c'est-à-dire à toute la
vie de l'Affaire*.
Cette fonction se rencontre plutôt dans des secteurs assez spécialisés de l'économie.
Parfois, l'ingénieur d'affaires est également chargé de la fonction de Chef de projet*.

Ingénieur de projet
Ingénieur* chargé d'assurer l'intégration et la gestion d'un Projet* ou d'une partie. Dans le
cas d'un projet important, son rôle est plus orienté vers la coordination des Tâches*
techniques.

Ingénieur résident
Ingénieur* délégué par le Client* chez son Fournisseur* (au siège ou sur Site*) afin de
réduire les délais de communication.

Ingénieur-conseil, voir Expert

Inspection
Activité de surveillance s'exerçant dans le cadre d'une Mission* définie. Elle n'est pas
obligatoirement limitée à la comparaison avec des données préalables.
Les visites des inspecteurs dans les usines des Fournisseurs* permettent à l'Entrepreneur*
général de maîtriser les délais et la qualité des Matériels* incorporés dans sa fourniture et
d'étayer les contestations pouvant surgir au moment de l'Approbation de facture*.
(Source: Norme NF EN ISO 8402.)

Installation
Mot ambigu, désignant à la fois une action (en anglais : erection) et son résultat (en anglais :
facilities), l'action pouvant être limitée à la mise en place d'éléments mobiles, et le résultat
pouvant comprendre la totalité de l'Ouvrage*.

89
Il doit être précisé selon le contexte.

Installations générales et stockage


Parties de l'Ouvrage* non directement productives : elles permettent ou facilitent le
fonctionnement d'une ou plusieurs Unités de production*.
Elles comprennent : les stockages principaux et intermédiaires, la fabrication ou la
transformation des Utilités* aux conditions d'emploi requises et leur distribution, les routes
et accès directs, les bâtiments, les Services généraux* (ateliers, magasins, laboratoires de
contrôles, services sociaux, etc.), le traitement des eaux usées, les systèmes d'égouts, etc.
La fabrication des utilités d'intérêt général (vapeur, électricité, eau de refroidissement, etc.),
sans affectation spécifique, doit être considérée comme résultant d'Unités de production*
indépendantes.

Intégration
Mise en place, ensemble, de diverses parties d'un système réalisées et testées séparément.

Interactif
Qualifie les matériels, les programmes ou les conditions d'exploitation qui permettent des
actions réciproques en Mode dialogué* avec des utilisateurs ou en temps réel avec des
appareils.

Intérêt
Terme général employé avec diverses significations, en particulier :
1. Somme versée périodiquement en rémunération du prêt d'un Capital*, par un bailleur de
fonds.
2. Plus généralement, synonyme du bénéfice attendu de l'utilisation d'un capital.
3. Coût d'usage d'un capital, propre ou emprunté.
Voir aussi Charges financières

Intérêt composé
Tout Intérêt simple* non payé à l'issue de chaque unité de temps se comporte pour les
périodes à venir comme un Capital emprunté*.
Dans ce cas, au bout de n unités de temps (ans), la somme Sn à verser sera :
Sn = Sa (1 + on avec Sa' capital initial et i, taux d'actualisation.

Intérêt composé continu


L'unité de temps considérée pour les intérêts composés devient infiniment petite.
Dans ce cas on montre que si ia est le taux d'intérêt instantané, la somme Sn à verser au
bout de n ans est :
Cette notion a peu d'application en Gestion de projet*.

Intérêt moyen
Définition purement théorique d'un Taux d'intérêt* constant pour toute la durée
d'Amortissement* et portant sur le capital initial Sa : avec ir, taux d'intérêt réel et n, nombre
d'années d'amortissement. Cela n'est valable que lorsque la loi d'amortissement adoptée est
linéaire.

90
Intérêt simple
Le Taux d'intérêt* est constant. Au bout de n unités de temps et avec un taux d'intérêt i; la
somme Sn à verser sera:
Sn = Sa (1 + in) avec comme intérêt 1 = Sa . in.
U intérêt simple n'a pratiquement pas d'utilisation.

Intérêts contractuels
Dans le cas d'un Crédit* fournisseur, l'intérêt payé par l'Acheteur* au Fournisseur* est fixé
par le Contrat*. Cet intérêt devrait, en principe, être calculé de manière à correspondre aux
Charges* que le fournisseur aura à supporter après la livraison, en raison du crédit qu'il
accorde à l'acheteur (frais bancaires, risque et charge de trésorerie pour la part non couverte
par la COFACE*). L'intérêt peut éventuellement inclure les primes payées à la COFACE.
Les intérêts peuvent être:
- dégressifs, c'est-à-dire calculés sur le solde restant dû à chaque échéance (cas
traditionnel),
- linéaires, c'est-à-dire calculés de manière que les échéances (capital + intérêts) soient
d'un montant constant,
- progressifs, c'est-à-dire calculés en fonction du montant et de la durée de chaque billet
de principal.
Il est possible de les régler:
- semestriellement ou trimestriellement, d'avance ou à terme échu,
- au moyen de Billets à ordre* ou de Traites*, ou par virement sur présentation de
décomptes.

Intérêts intercalaires
Certains Contrats* peuvent prévoir le paiement d'intérêts intercalaires payables par
l'Acheteur* (à un taux qui peut être différent de celui de l'Intérêt contractuel*), à partir de
chaque livraison, jusqu'à la fin des obligations contractuelles. Ces intérêts intercalaires
devraient correspondre au coût de Préfinancement*, dont la charge serait ainsi reportée sur
l'acheteur.

Interface
Ce terme a deux acceptions :
Dans la méthode PERT*, c'est une Étape* ou un Délivrable*, Intrant* ou Extrant* dans la
méthode des potentiels, commun(e) à deux projets ou à deux phases de projet. Il y a
interface lorsque les Tâches* amont et aval sont exécutées par des entités différentes.
En informatique, c'est la jonction entre deux Matériels* ou Logiciels* leur permettant
d'échanger des informations par l'adoption de règles communes physiques ou logiques.

Interruption, Suspension
Interruption momentanée des droits et obligations des contractants, du fait d'un
Événement* déterminé rendant impossible l'exécution du Contrat*. Elle doit être prévue
dans celui-ci.

Intervalle
On emploie également le terme «écart»; à ne pas confondre avec Marge*.

91
Un intervalle peut être total, libre, certain ou ultime entre deux Étapes*; il représente l'écart
de temps entre les Dates* des événements au plus tôt et au plus tard appartenant à deux
étapes consécutives repérées 1 et J.
Ces écarts sont définis sur la figure 10 comme suit (voir page 180) :
- intervalle total = tard J - tôt 1, intervalle libre = tôt J - tôt 1,
- intervalle certain = tôt J - tard 1,
- intervalle ultime = tard J - tard 1 (on dit
aussi crash ou intervalle libre inverse).

Intervenant
Toute personne physique ou morale qui intervient dans la Réalisation* du programme à
l'exception du Maître d'ouvrage* :
- Maître d'œuvre*, délégué du maître d'œuvre,
- Consultant*, Expert*, Ingénieur-conseil*,
- Ingénierie
- Architecte*, Ensemblier*, Entrepreneur*,
- Constructeur*, Fournisseur*,
- Sous-traitant*.

Intrant
Élément ou donnée nécessaires à la réalisation d'une Tâche* ou d'un Lot de travail*. Il
s'oppose à Extrant*, mais il est souvent l'extrant d'une tâche antérieure.

Intuitu personae
Un Contrat* conclu intuitu personae est un contrat pour la conclusion duquel la consi-
dération de la qualité ou des compétences du co-contractant ou de certains de ses préposés
a été déterminante. Il expose la partie qui ne la respecte pas à la Résiliation* du contrat.

Investissement
Opération qui consiste pour l'Entreprise* à transformer les Ressources financières* en un ou
plusieurs Éléments* que l'entreprise utilisera en permanence (ou pendant une Durée*
relativement longue) pour concourir de manière durable à la Réalisation* de son Objet*
social.
L'investissement comprend:
- le coût de l'équipement principal (en anglais: major equipment),
- le coût de l'équipement secondaire (en anglais: auxiliary equipment),
- le coût du Montage* et du Génie civil* (en anglais: erection and civil work),
- les Frais indirects* de chantiers et le Transport* (en anglais: field expense),
- les Imprévus* (en anglais: contingencies).
L'enregistrement et la tenue à jour des investissements sont portés à l'actif du bilan, suivant
les règles comptables.

Investissement amortissable, voir Capital amortissable

Invite
Message visuel ou sonore sollicitant conformément à une disposition ou programmée l'avis
l'action de l'opérateur.

92
Isochrone
Ligne brisée*, représentant sur un Graphe* l'État d'avancement* à une date donnée des
diverses activités d'un Projet*. C'est le constat d'exécution propre à l'Avancement*.

Isométrique
Dessin en trois dimensions, coté, mais sans respect d'échelle, permettant la préfabrication
des tuyauteries, et indiquant éventuellement des points particuliers de montage. Chaque
isométrique est limitée à un tronçon de tuyauterie dont l'importance est définie par des
impératifs de façonnage ou/et de transport.

Item
Désignation codée d'un Objet* qui permet son identification ; l'objet est un ou plusieurs
Équipements*, ou bien une ou plusieurs prestations.

Itération
Pour ordonnancer les Activités*, ou plus généralement pour passer de la planification
prévisionnelle, établie à un niveau général, à une Planification* opérationnelle établie à un
niveau détaillé, il est nécessaire :
- de planifier séparément chacun des Intervenants* dans l'opération, avec ces
intervenants eux-mêmes;
- de réinsérer les plannings de détail dans le planning général afin de mettre en
conformité les premiers avec le dernier, dans une première itération;
- si des difficultés se présentent pour réaliser cette conformité, il faut opérer sur
plusieurs itérations.

93
-J-

Jalon (de référence)


Événement* sélectionné, survenant au cours d'une Réalisation*, dont on peut identifier
d'une façon certaine la date à laquelle il se produit.
Le jalon n'est atteint (ou réalisé) que lorsque le résultat est acquis de façon irréversible.
Exemples: la fourniture d'un dossier, la recette d'un Équipement*, la Mise à disposition*
d'un moyen de manutention.
La succession des dates de ces événements constitue l'Échéancier* d'une Réalisation* et
permet de fixer les contraintes principales de dates des plannings.

Jalonnement, voir Échéancier des jalons

Jeu de billets, de traites


Chaque Créance* (principal et intérêts) de l'exportateur sur l'Acheteur* est généralement
matérialisée par des Effets* (billets ou traites) dont le nombre correspond au nombre
d'échéances de remboursement (par exemple, 16 billets de principal et 16 billets d'intérêts
pour un crédit à 8 ans amortissable semestriellement, les intérêts étant payés
semestriellement). L'ensemble de ces effets constitue le jeu de billets (ou de traites).
Le nombre de jeux de billets (ou de traites) est déterminé pour chaque Contrat*. Il est
fonction, par exemple, du nombre d'expéditions ou du nombre de Situations* de travaux qui
seront présentées durant la période de Réalisation* du contrat.
Ainsi, pour une expédition de Matériel indépendant*, il peut y avoir autant de jeux de billets
de principal qu'il y a de Livraisons* ou de lots de livraisons. Pour l'exportation d'une Unité
complète de production* ou d'un Ensemble industriel*, il peut y avoir un jeu de billets, ou
plusieurs jeux de billets émis au fur et à mesure de l'Avancement* des travaux suivant un
Calendrier* prévu contractuellement ou au fur et à mesure de la présentation de situations
de travaux.
Ces jeux de billets (ou de traites) de principal ou d'intérêts sont, soit envoyés par l'acheteur à
l'exportateur au fur et à mesure que ce dernier reconnaît tout ou partie de la créance, soit
remis en «trustee» par l'acheteur à la banque de l'exportateur dès le début de l'opération
avec instructions pour la banque de les délivrer à l'exportateur aux dates prévues au contrat,
après les avoir éventuellement complétés.

Jeu de traites, voir Jeu de billets

Joint venture (JV)


Forme d'origine anglo-saxonne, de collaboration entre co-traitants, dans laquelle toutes les
particularités de cette collaboration doivent figurer. Selon le cas, la JV s'apparentera à un
Consortium* ou à une Société en participation*.
Voir aussi Co-traitance

Jours calendaires

94
Journées pendant lesquelles le personnel a été mobilisé, en déplacement pour les besoins
du Chantier*, qu'il ait été au travail, au repos ou en voyage.
Une semaine normale comporte 7 jours calendaires, 6 jours ouvrables, et le plus souvent, 5
jours ouvrés.

Jours de repos
Jours non ouvrés.

Jours fériés
Jours non ouvrables.

Jours ouvrables
Journées pendant lesquelles le personnel aurait pu travailler (même s'il ne l'a pas fait), par
opposition aux Jours fériés*.

Jours ouvrés
Journées pendant lesquelles le personnel a effectivement travaillé.

Justificatifs
Documents annexés à une Étude*, un Planning* ou une Estimation* pour apporter la preuve
du sérieux du document principal (notes de calcul, sources, références, hypothèses de
validité).

JV, voir Joint Venture

95
-K-

Know-how
Tout ce qui constitue la connaissance pratique d'un procédé industriel.
Ce terme s'emploie parfois pour définir un procédé de fabrication ne pouvant pas être
breveté mais réclamant une grande expérience.
Il s'emploie également, par extension, pour désigner le montant de la redevance payée par
un Exploitant* pour l'utilisation de ce Savoir-faire*.

96
-L-

Lettre d'intention de commande


Ce n'est pas un engagement officiel au sens de la Coûtenance*. Son montant est cependant
à inscrire (valeur et quantité) au Coût prévisionnel* dans l'attente de la Commande* car
c'est un Engagement* effectif bien que non encore formalisé. Elle est souvent précédée d'un
télex d'intention de commande.

Lettre de confort
Lettre par laquelle une société parraine une entreprise qu'elle contrôle pour l'obtention ou
le maintien d'un Crédit*.
Commentaires :
1. La lettre de confort constitue un engagement moral d'assurer la bonne fin du Crédit*.
2. La définition de ce terme a fait l'objet d'un parère de l'Association française des banques
en date du 30 octobre 1973.

Lettre de mission, voir Note de mission

Levée de garantie
Les Réserves* doivent être levées au cours de la période de garantie, faute de quoi cette
période se prolongerait d'autant (et, à l'export, la Réception* définitive ne pourrait être
prononcée).

Levée de réserves
Dès que les Tâches* repérées comme non terminées lors de la Réception* sont achevées, le
Client* peut prononcer la levée totale ou partielle des Réserves* correspondantes.

Liaison
Elle exprime une Relation d'ordre* entre deux Activités* successives.
Dans un Réseau* «potentiel-tâches», les liaisons sont visualisées par des flèches.
La liaison la plus utilisée est de type Fin Début*, c'est-à-dire qu'elle relie l'Événement de fin*
de l'activité précédente à l'Événement de début* de la suivante.
Les autres liaisons pratiquées sont de type «Début-Début», «Fin-Fin» et plus rarement
«Début-Fin»*.
Pour exprimer l'écart de temps minimum devant s'écouler entre les deux événements reliés
par la liaison, on lui affecte une Durée*, qui peut selon les cas être positive, nulle ou
négative.

Liaison Début-Début (en abrégé : liaison D-D)


Appelée aussi liaison initiale, elle relie l'Événement de début* de l'activité précédente A à
l'événement de début de la suivante B.
Le délai attribué à la liaison D-D indique le temps minimum qui doit s'écouler entre les dates
de début de A et de B.

97
Liaison Début-Fin (en abrégé: liaison D-F)
Appelée aussi liaison inverse, elle relie l'Événement de début* de l'activité précédente A à
l'Événement de fin* de la suivante B.
Le délai affecté à la liaison D-F exprime le temps minimum qui doit s'écouler entre la date de
début de A et la date de fin de B.

Liaison explicite, voir Liaison externe

Liaison externe, explicite, intergamme


Relation d'ordre* entre les Activités* de gammes différentes. Ces relations sont
nécessairement représentées en méthode PERL*. Elles caractérisent souvent des liaisons
entre responsabilités différentes.

Liaison Fin-Début (en abrégé: liaison F-D)


Appelée aussi liaison directe, elle relie l'Événement de fin* de l'activité précédente A à
l'Événement de début* de la suivante B.
Pour exprimer un chevauchement entre A et B avec une liaison F-D, on lui attribue un délai
négatif x, qui signifie que B peut commencer x unités de temps avant la date de fin de A.

Liaison Fin-Fin (en abrégé: liaison F-F)


Appelée également liaison finale, elle relie l'Événement de fin* de l'activité précédente A à
l'événement de fin de la suivante B.
Le délai d'une liaison F-F mentionne le temps minimum à respecter entre les dates de fin de
A et de B.

Liaison intergamme, voir Liaison externe

Liaison négative
Relation d’ordre* telle gue la date affectée à l'extrémité soit antérieure à la date affectée à
l'origine et faisant donc apparaître un Décalage* négatif.

Ligne brisée, voir Constat d'avancement

Ligne budgétaire, voir Budget initial

Ligne d'astreintes, Ligne d'enclenchement


Ligne verticale sur laquelle sont placées les astreintes amont (représentées par des points
butoirs vers l'aval des extrémités d'activités antérieures à l'enclenchement) et les astreintes
aval (représentées par des points butoirs vers l'amont des débuts d'activités postérieures à
l'enclenchement).

Ligne d'enclenchement, voir Ligne d'astreintes

Ligne de conformité
Ligne qui réunit les points extrêmes des Activités* réaménagées lors d'une situation
d’Avancement*.

98
Ligne de constat, voir Constat d'avancement

Ligne de crédit
Sommes mises à la disposition d'un Achat* dont la définition n'est pas encore totalement
précisée.

Ligne de substitution
Engagement, ne constituant pas une Caution *, accordé par un ou plusieurs établissements
de crédit à un émetteur de Billets de trésorerie* et garantissant à ce dernier qu'un concours
lui sera consenti si la situation du marché ne permet pas de procéder au renouvellement de
ces billets.

Ligne isochrone, voir Isochrone

Lignes d'objectifs
En méthode PERL *, lignes horizontales affectées à des objectifs, sur lesquelles on place les
Gammes d'activités*.

Lignes de moyens
Lignes horizontales affectées à des Moyens* sur lesquelles on place les Charges * affectées à
chaque moyen.

Lignes directrices
Ensemble de recommandations destinées à faciliter l'exécution d'une Activité* ou d'un
ensemble d'activités.

Limite d'acceptation
Niveau de critère d'appréciation au-delà duquel, ou en deçà suivant le cas, le Besoin* est
jugé non satisfait.
Commentaires:
1. Toute solution ne respectant pas ou ne respectant plus une limite d'acceptation d'une
Fonction* de service est inacceptable. De ce fait, le Demandeur* doit être extrêmement
conscient des conséquences du choix des limites.
2. Une limite d'acceptation peut aussi être définie par un écart, absolu ou relatif, positif ou
négatif, par rapport au niveau recherché du critère d'appréciation.
3. Dans certains secteurs d'activité, le choix des limites d'acceptation peut être exprimé à
l'aide de classes standard.

Limite de batterie
Contour géographique physique ou imaginaire qui cerne un Ouvrage*, la limite de batterie
est définie de façon à identifier avec précision les limites de Services*, de Fournitures* et de
Responsabilité* des parties contractantes.
Dans une Unité de production*, y arrivent les Matières premières*, les Utilités* courantes
aux conditions requises, les produits auxiliaires, etc. En repartent les produits fabriqués dans
l'unité, les Sous-produits*, les utilités à traiter, etc.

Limites de classe

99
Valeurs qui définissent les bornes inférieure et supérieure d'une Classe*.
Note: on doit préciser laquelle des deux limites est considérée comme appartenant à la
classe.

Limites de fourniture
Définition précise du contenu d'un Contrat* ou d'une Commande*. Il est utile de compléter
les limites de fourniture par une liste d'exclusions, qui explicite des matériels ou services sur
lesquels des contestations pourraient survenir ultérieurement, par suite d'habitudes de
travail différentes.

Lissage
Procédé d'utilisation des Marges* permettant une mobilisation des Ressources* aussi
uniforme que possible (ne pas confondre avec Nivellement*), sans décaler les Dates
objectifs* du projet. Le lissage admet une augmentation éventuelle des Moyens* prévus
initialement.

Listage
Document en continu produit par une imprimante d'Ordinateur*.

Liste d'équipements
Document récapitulatif de tous les Équipements* principaux et secondaires d'un Ouvrage*
avec leur identification. Cette liste s'enrichit au fur et à mesure de l'avancement des études
et sert :
- aux Études*,
- aux Approvisionnements",
- aux Travaux*.

Liste de contrôle
Aide-mémoire résumant de façon exhaustive et abrégée tous les éléments d'une Tâche* ou
d'une Opération* précise.

Liste de lignes
Liste récapitulative de toutes les lignes de tuyauteries d'une Installation* avec leur
identification précise c'est-à-dire : numérotation, diamètre nominal, nature du fluide,
spécification, schéma de référence, localisations de départ et d'arrivée, conditions de
service, de calcul, d'épreuve et de construction, matériau et épaisseur d'isolation, traçage,
peinture, etc.

Liste de pointage
Liste récapitulative, exhaustive, de tous les points à vérifier, utilisée principalement sur les
Chantiers*, au moment de la Réception*, destinée à établir u1térieurement la liste des
Réserves*.

Lister
Ce terme a deux acceptions :
Produire un document en continu à l'aide d'une imprimante d'Ordinateur*.
Présenter des Données* ou des instructions.

100
Livraison
Action par laquelle un Fournisseur* d'Équipement* ou de Matériel* s'acquitte de la Mission*
confiée par la Commande* et transfère à son Client* la responsabilité de cette fourniture :
Date de livraison (en anglais: delivery time). Pour la Banque de France et indépendamment
de ce qui est stipulé au Contrat*, la date de livraison est toujours la date du passage de la
frontière française ou de l'embarquement dans un port français (la date d'embarquement
dans un port étranger peut cependant être acceptée sur justification des raisons nécessitant
le choix de ce port - Anvers, Rotterdam par exemple, pour des exportations en provenance
de l'Est de la France - et sous réserve que le délai entre le passage de la frontière et
l'embarquement ne dépasse pas 15 jours). Cette précision a son importance puisque c'est la
date de livraison retenue par la Banque de France qui marque le point de départ du
remboursement de la plupart des Crédits* mis à la disposition de l'exportateur,
indépendamment de celle prévue au contrat commercial.
Délai de livraison (en anglais: delivery schedule). Délai compris entre la date d'entrée en
vigueur du contrat commercial et la date prévue pour la livraison.
Mode de livraison (en anglais: delivery mode). Les modes de livraison du matériel sont
parfaitement définis par les Incoterms*. Depuis avril 1990, les Incoterms ne reconnaissent
que 13 modes de livraison et les abréviations correspondantes sont internationales (toutes
les autres abréviations telles que CAF, C et F, FAB, FOR, FOT doivent être abandonnées).

Livre de procédé
Les documents et, par extension, les frais d'acquisition du livre de procédé et du manuel
opératoire, qui couvrent toutes les dépenses nécessaires à leur établissement.
Le livre de procédé est un document de travail établi à l'usage de la société en charge de
l'Ingénierie* des Installations*, mais ce livre est remis à l'acquéreur des droits d'exploitation
de la licence, par la société qui en est détentrice. Il comprend la description précise des
Unités* avec schémas et Bilans-matières* ainsi que le dimensionnement du matériel
principal pour la capacité de production demandée par l'acquéreur.
Il peut inclure le Manuel opératoire* qui précise les conditions de fonctionnement des
unités en particulier les manœuvres d'Arrêt* et de Mise en route* des Équipements*.

Livret suiveur
Document ou ensemble de documents ou base de données, ayant pour objet d'enregistrer
au cours de la phase d'utilisation les diverses données spécifiques à chaque exemplaire du
produit.
Voir aussi Passeport technique

Localisation
En management de projets internationaux, ce terme est souvent utilisé pour désigner les
Activités* qui devront être effectuées par des entreprises locales, dans le cadre d'un contrat
de Maître d'œuvre* laissant à celui-ci la responsabilité de l'ensemble.
La localisation résulte souvent d'un Transfert de technologie* antérieur et est souvent
imposée par le Client*.
Voir aussi Dépenses locales

Logiciel

101
Ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation,
relatifs au fonctionnement d'un ensemble de traitement de l'Information*.

Logigramme
Schéma synoptique fonctionnel définissant symboliquement les automatismes et les
séquences auxquels doit satisfaire le fonctionnement d'une Installation*.
Il est destiné à faciliter l'étude et la compréhension par l'Exploitant* du fonctionnement
d'une partie de l'Ouvrage*.
On désigne également ainsi les Graphes* logiques représentant un Réseau*.

Logique du réseau
On dit plus précisément analyse logique du réseau.
Étude de l'Enclenchement* des diverses Activités* d'un Réseau*, sans affectation de Durée*,
ni étude de Délais*.

Logistique
Ensemble des dispositions prises pour assurer le déroulement correct d'un Projet* :
Ampliation* des documents, Approvisionnements* divers du Chantier*, etc., en complément
des Tâches* de réalisation proprement dites.

Loi de probabilité
Toute relation permettant de déterminer la probabilité que la Variable aléatoire* prenne
une valeur donnée quelconque, ou une valeur appartenant à un ensemble donné
quelconque de valeurs.
La probabilité étendue à l'ensemble des valeurs possibles de la variable est égale à l'unité.

Lot de travaux (LT)


Le lot de travaux (LT) est l'élément le plus détaillé apparaissant dans un Organigramme des
tâches* (OT). Le LT est caractérisé par une définition du travail à réaliser, un responsable
unique, un Budget* et des éléments de délais, soit une Durée*, soit des Liaisons* avec les
autres LT antérieurs et/ou postérieurs.
Le LT est souvent appelé Tâche*, bien qu'il y ait risque de confusion avec la tâche utilisée en
Planification*, dont la définition n'est pas toujours cohérente avec les principes de l'OT.
Le lot de travail est précisé par la Fiche de travail*.

LT, voir Lot de travaux

102
-M-

Maille
Ensemble des Liaisons* conduisant à un même Objectif*; graphiquement, c'est l'ensemble
des Activités* aboutissant à un même Nœud*.

Main-d'œuvre
En production, personnel de fabrication nécessaire à la marche effective des Installations*, à
l'exclusion de toute main-d'œuvre d'Entretien*, de Contrôle*, de manutention. Par
extension dépenses correspondant à ce personnel pour les diverses catégories
d'Opérations* et une part de Supervision* (contremaîtres et ingénieurs). Cette main-
d'œuvre est exprimée en général par un nombre d'opérateurs par poste (en anglais:
operators per shift) et un pourcentage de supervision.
Les dépenses correspondantes comprennent les salaires et les diverses charges sociales.

Mainlevée de caution
Ordre donné à sa banque de ne plus se porter Caution* vis-à-vis d'un tiers, en général le
client, la raison de la caution n'ayant plus lieu d'être ; par exemple : pour une Caution de
bonne fin*, lorsque les obligations contractuelles ont toutes été remplies et que la période
de garantie est écoulée.

Maintenance
Ensemble d'Opérations* menées après la Mise en service* qui sont destinées à maintenir ou
à rétablir l'Ouvrage* à un niveau technologique satisfaisant pour son exploitation (entretien,
remises en état, améliorations, etc.).
On distingue cinq niveaux de maintenance selon l'importance des opérations effectuées.
La maintenance incombe normalement à l'Exploitant*.
Il n'est pas exclu que certaines parties de l'ouvrage soient utilisées par le Constructeur*
avant la mise en service, pour ses besoins propres (routes, parkings, etc.), avant la Prise en
charge* par le Maître d'ouvrage* : c'est alors à lui qu'incombe la maintenance.

Maître d'œuvre
Ne pas confondre avec le Maître d'ouvrage*.
C'était, de tous temps, depuis les bâtisseurs de cathédrales, la personne physique qui avait la
charge de concevoir et de mener à bien la construction de l'Ouvrage", dans l'acception
artistique du terme, et donc de conduire l'œuvre* à bonne fin. Le maître d'œuvre était alors
personnifié par l'Architecte*.
Depuis le début de l'industrialisation à la fin du XVIIIe siècle, davantage marquée au XIXe
siècle par la création du chemin de fer, le terme s'est étendu à tous les hommes de l'art qui
ont eu la charge de la Conception*, de l'Étude*, de la Réalisation* d'un ouvrage et qui
engagent leur responsabilité à titre personnel et indépendamment des Constructeurs*.
Depuis la seconde guerre mondiale, avec le développement des activités d'Ingénierie*, le
terme est utilisé pour désigner toute personne physique ou morale qui assume une telle

103
charge et les responsabilités inhérentes vis-à-vis du maître d'ouvrage et de toutes les parties
prenantes à l'ouvrage.
Le maître d'œuvre est encore parfois dénommé architecte industriel : ce terme désigne
plutôt la mission, que celui qui l'exécute. Il est déconseillé car il prête à confusion avec les
activités de l'Architecte*, et son titre, qui est protégé.
En résumé, le maître d'œuvre est la personne physique ou morale qui réalise l'ouvrage pour
le compte du maître d'ouvrage et qui assure la Responsabilité* globale de la qualité
technique, du délai et du coût.

Maître d'ouvrage
Personne physique ou, le plus souvent, personne morale qui sera le propriétaire de
l'Ouvrage*. Il fixe les Objectifs*, l'enveloppe budgétaire et les Délais* souhaités pour le
Projet*.
Dans certains cas, le maître d'ouvrage délègue tout ou partie de ses pouvoirs à un
Mandataire* et notamment lorsqu'il s'agit d'une administration ou d'une collectivité locale.
Néanmoins, c'est lui qui en est finalement responsable après le Transfert de propriété* et
qui assure le paiement des dépenses liées à la Réalisation *.

Maîtrise
Deux sens possibles à ce terme: à la fois connaissance d'une discipline (couvrant tout ou
partie du projet) et mise en oeuvre des Moyens* d'agir sur les paramètres à maîtriser, pour
atteindre les Objectifs* souhaités (dans la mesure du possible).

Maîtrise de la qualité
Processus destiné à s'assurer que les moyens prévus pour obtenir la qualité définie sont bien
en place, à vérifier les résultats et à définir les moyens nécessaires à l'élimination des
performances insuffisantes.
Voir aussi Classe de qualité

Maîtrise de la valeur
Ensemble des Actions* qui permettent de rechercher et d'obtenir dans l'entreprise la
meilleure adéquation entre les attentes du Client*, sous tous leurs aspects (techniques,
économiques et opérationnels), et le Coût* dépensé par l'entreprise pour satisfaire les
résultats de cette démarche.

Maitrise des coûts, voir Coûtenance

Maitrise des délais


Processus* permettant, pendant toute la durée d'un Projet*, de prévoir et suivre en termes
de Délais* les Tâches* et les Moyens* pour la réalisation de l'Ouvrage*, avec l'objectif de
maîtriser un délai prévisionnel final.
Ce processus est assuré par la Planification* opérationnelle.

Maitrise des modifications


Processus d'Acceptation* ou de rejet des demandes de Modifications* du Référentiel*. Ce
processus est essentiel à la maîtrise du projet.

104
Make-good
Obligation contractuelle, pour le Titulaire*, d'accomplir certaines Garanties* prévues, quel
qu'en soit le Coût*. C'est la contrainte encourue lorsque les garanties contractuelles ne sont
pas associées à des Pénalités* libératoires.

Management
Ensemble des Tâches* permettant de conduire une opération quelconque à bonne fin. Dans
le cas d'un projet, il comprendra les tâches de direction, gestion, maîtrise, pilotage, telles
que définies dans ce dictionnaire, qu'elles soient assurées par une même personne ou
plusieurs, appartenant à une même entreprise ou à plusieurs entités, parties prenantes du
projet (ou du programme).
Ces tâches sont le plus souvent réparties au sein d'une équipe.

Management de projet
De la définition précédente du management, il résulte que le management de projet inclut
aussi bien la Gestion de projet* que la Direction de projet* et même le Pilotage* de celui-ci,
lorsqu'il est assuré par un Comité de pilotage* ou un «sponsor», ou un niveau hiérarchique
supérieur.

Mandataire
Personne chargée d'en représenter une autre (le mandant) pour accomplir des actes
juridiques en son nom et pour son compte.

Mandatement
Mission consistant à vérifier que les conditions contractuelles autorisant les facturations de
Fournisseurs* et d'Entrepreneurs* sont entièrement satisfaites et que les factures sont
exactes et complètes dans tous leurs termes.
Elle s'achève par le paiement de la facture ou par l'établissement d'un bon à payer dans le
cas où les paiements sont effectués directement par le Maître d'ouvrage*.
Elle peut aussi inclure la préparation et la présentation aux banques des documents requis
pour le paiement par ces dernières de la part du Contrat* faisant l'objet d'un Crédit*.
Ne pas confondre avec mandatement, tel qu'utilisé dans les Marchés Publics*.

Manuel d'entretien
Document décrivant, pour chacun des Équipements* et Matériels* de l'Installation*,
l'ensemble et le détail des opérations à accomplir périodiquement pour assurer le maintien
de l'installation en bon ordre de marche, et exceptionnellement pour effectuer ou faire
effectuer les dépannages pouvant s'avérer nécessaires.
Ce document s'appuie pour l'essentiel sur les recommandations des Fournisseurs*, et sur
l'expérience d'exploitations similaires. Il précise les types de lubrifiants et autres adjuvants à
utiliser, les manœuvres de démontage et de remontage, les nomenclatures des pièces
d'usure, consommées en exploitation normale, et des pièces de secours, dont le
remplacement est lié à une cause accidentelle.
La constitution de ce manuel est définie par la norme française NF X 60-200.

Manuel de projet, voir Plan de management de projet

105
Manuel opératoire
Document décrivant de façon très détaillée toutes les manœuvres à effectuer par le
personnel d'exploitation, pour assurer le fonctionnement normal de l'Installation*, son
démarrage, ses mises à l'Arrêt* normales et d’urgence, son maintien en arrêts chauds et
froid, ses redémarrages.
Ce document comprend notamment l’indication des points de consigne normaux et
exceptionnels de tous les appareils de régulation, les données physiques correspondantes,
les procédures d’hygiène, de sécurité et de sauvegarde des personnes et des Matériels*.

Manuel qualité
Document décrivant les dispositions générales prises par l'Entreprise* pour obtenir la qualité
de ses Produits* ou Services*

Maquette
Représentation plus ou moins simplifiée d'un Ouvrage* ou d'un Produit*, le plus souvent à
échelle réduite, afin d'en donner une image tridimensionnelle, par exemple pour évaluer son
encombrement.
La maquette ne peut pas simuler le fonctionnement (à la différence du Pilote* ou du
Prototype*). Dans ce sens, le terme de maquette est à préférer à celui de Modèle*, dont
l'acception actuelle s'est différenciée.

Marché
Terme très général, qui doit être accompagné d'un qualificatif ou d'un contexte pour avoir
un sens : marché boursier, marché à terme, marché de travaux, etc.

Marché à prix unitaires


Marché dont le montant est calculé sur la base du Bordereau* des prix unitaires en fonction
des quantités réellement exécutées.

Marché à terme
Marché sur lequel des transactions donnent lieu à paiement et livraison des actifs financiers
ou des marchandises à une échéance ultérieure.
À la bourse des valeurs en France, le marché s'appelle Règlement Mensuel (RM).

Marché au comptant
Marché sur lequel les transactions donnent lieu à paiement et livraison non différés d'actifs
financiers ou de marchandises.
S'agissant de marchandises, ces marchés portent généralement sur des quantités
marginales, et les opérateurs n'y interviennent que de manière ponctuelle.

Marché de travaux
Agrément conclu généralement entre un Entrepreneur* principal et un entrepreneur sous-
traitant. Ce dernier, disposant de moyens matériels et humains, se voit confier sur le Site*
l'exécution d'une partie de l'ouvrage* (marché de travaux de charpentes métalliques, ou
d'électricité, par exemple) avec éventuellement, des études de détail et des fournitures.

106
Marche industrielle
Désigne la période de production stable de l'Ouvrage* permettant de vérifier que les Essais
de réception* vont pouvoir se dérouler normalement.

Marge
D'une façon générale, c'est le Délai* dont une Activité* ou un Chemin* pourrait être retardé,
sans dommage pour la durée totale du projet.

Marge brute
Somme forfaitaire obtenue par un coefficient appliqué globalement sur le Budget initial* et
destinée à assurer le fonctionnement de la société, en couvrant des Frais généraux* et un
Bénéfice*. Quelquefois fondue avec la Provision globale* dans un poste risque et profits, la
marge brute est d'autres fois partagée entre frais généraux et bénéfice. Décidée par la
direction générale, elle ne peut être modifiée que par elle. Elle est par conséquent la
différence (positive ou négative) entre le Prix de vente* au Client* et le total des dépenses
(lignes budgétaires, Charges* et Provision de projet*).

Marge d'un chemin


D'une façon générale, c'est le Délai* dont ce Chemin* pourrait être retardé.

Marge d'une étape


C'est la différence entre sa date de réalisation au plus tard et sa date de réalisation au plus
tôt. Synonyme de Flottement* dans la méthode CPM*.

Marge Libre
Délai dont une Activité* peut être retardée sans affecter la date de début au plus tôt de
l'une quelconque de ses activités immédiatement suivantes.

Marge négative
Dans un Réseau*, on trouve des marges totales négatives lorsque les dates issues du calcul
au plus tôt sont postérieures aux dates issues du calcul au plus tard (par exemple lors d'une
mise à jour).
C'est la constatation d'un Retard*.

Marge nette, voir Bénéfice réel

Marge pour aléas


Marge que la Direction de projet* se réserve pour se garantir contre des incidents
imprévisibles pouvant compromettre le Délai * global.

Marge réservée
Marge décidée et gérée par la Direction de projet* pour se garder d'Aléas* généraux.

Marge totale d'une activité


Délai* dont une Activité* peut être retardée sans affecter le début au plus tard de l'une
quelconque des activités suivantes.

107
Marge totale du projet
Délai dont une Activité* peut être retardée sans affecter la Date d'achèvement du projet*.
La marge totale est égale à la date au plus tard d'Achèvement* moins la date au plus tôt
d'achèvement de l'activité.

Marginal, voir Coût marginal

Marquage (sur écran)


Action de faire ressortir un élément graphique ou une partie de texte par modification de ses
attributs visuels.

Masque de saisie
Visu* préparée à l'avance, où l'opérateur n'a qu'à remplir pour le cas particulier traité des
espaces laissés libres dans un texte ou tableau courant.

Matériaux
Produits bruts utilisés dans les Travaux* de construction pour devenir partie intégrante de
l'Ouvrage* : sable, ciment, fer, profilés, métal d'apport, etc.

Matériel
Ce terme a deux acceptions :
Employé souvent (à tort) comme synonyme d'Équipement*. Il désigne en fait soit une partie
d'un équipement, soit les Matériels banalisés*.
En informatique, ensemble des éléments physiques employés pour le Traitement
automatique des données*.

Matériels banalisés
Employé pour les Matériels* dont la Fourniture* est définie généralement par des Métrés*,
tels que tuyauteries, distribution électrique, charpentes métalliques et, souvent,
instrumentation, par opposition aux Équipements principaux* (lesquels portent
nécessairement un Repère fonctionnel* dès le début du Projet*).
On emploie également le terme de matériels corrélatifs.

Matériels indépendants
Outils de production vendus séparément et pouvant être utilisés individuellement.
Exemples : machines-outils, métiers à tisser, locomotives.
Voir aussi Équipement

Matériels secondaires
Équipements n'intervenant pas directement dans le Processus* de fonctionnement de
l'Ouvrage*.
Exemple: transformateurs électriques dans un processus chimique ou pétrolier.

Matières premières
Dans un ouvrage* de production, ce sont les intrants* principaux. Ils y subissent des
transformations appropriées qui les amènent à l'état final de produit. Leur Coût* est un
Élément* essentiel du Bilan matières* et de la Rentabilité*.

108
Matrice des liaisons
Terme employé parfois pour désigner le tableau carré orienté, représentatif
mathématiquement d'un Réseau* donné.

Maturation de l'équipe
Processus d'amélioration des performances de l'Équipe de projet*, au cours du
développement de celui-ci.
Il contribue fortement à l'amélioration de la Qualité* et des Performances*.

Médiane
Dans une Population* de Valeurs*, la médiane a autant de valeurs supérieures que de
valeurs inférieures.
Soit n valeurs observées rangées par ordre non décroissant et numérotées de 1 à n, la
médiane de ces n valeurs observées est la
n+l
valeur de rang -2- si n est impair.

Si n est pair, la médiane n'est pas définie; sauf indication contraire, on peut alors prendre
pour médiane la Moyenne arithmétique* des valeurs de rangs ï et -2- .
n n+1

Mémoire
Organe qui permet l'enregistrement, la conservation et la restitution des Données *.

Mémoire de masse
Mémoire externe de très grande capacité.

Mémoire morte
Mémoire dont le contenu ne peut être modifié en usage normal.

Mémoire vive
Mémoire dont le contenu peut être modifié en usage normal.

Menace
Événement dont les conséquences potentielles sont défavorables à l'atteinte des Objectifs*
du projet.
Considérée comme une possibilité, une menace n'est donc pas un Imprévu*.

Menu (d'un logiciel)


Masque permettant à l'opérateur de choisir entre plusieurs sous-programmes d'un Logiciel*.

Messagerie électronique
On emploie également le terme messagerie (par abréviation).
Service géré par Ordinateur* fournissant aux utilisateurs habilités les fonctions de saisie, de
distribution et de consultation différée de messages notamment écrits, graphiques ou
sonores.

109
Méthode de Monte-Carlo
Méthode de simulation utilisée pour obtenir des valeurs probables de grandeurs, fonctions
de Variables aléatoires*. La technique consiste, à partir d'une programmation
mathématique, à simuler un très grand nombre d'expériences en faisant prendre aux
variables des valeurs obtenues par des tirages aléatoires dans leurs gammes de possibilités.

Méthode du taux constant, voir Amortissement dégressif

Méthode MAPI
Méthode d'analyse financière qui inclut explicitement l'Obsolescence* de l'Investissement*

Méthodes de planification
Il existe un certain nombre de méthodes de planification, qui se différencient
essentiellement par leur représentation graphique et leur type de Liaisons* entre Tâches*
ou Événements*. Les principales méthodes sont:

La méthode PERT (en anglais: Program of Evaluation and Review Technic), ou technique
d'établissement et de remise à jour des programmes, a été créée en 1957 pour l'US NAVY.
Faisant partie des méthodes dites «potentiel étapes», le réseau PERT est un diagramme
fléché où les Étapes* n'expriment que des Liaisons de type Fin-Début* à délai nul.

La méthode CPM (en anglais: Critical Path Method), ou méthode du Chemin critique*, créée
en 1954 par la Société Dupont de Nemours, est identique à la méthode PERT quant à la
définition et au traitement des graphiques, mais ajoute une Relation coût-délai* utilisée
pour optimiser le Coût* du projet.

La méthode PERL (Planification d'Ensemble par Réseau Linéaire), créée en 1957 pour EDF,
présente les activités systématiquement sur des lignes horizontales et n'utilise que des
Liaisons* directes explicitées seulement chaque fois qu'elles participent à des Nœuds*
(Étapes* constituées de deux Relations d'ordre* ou plus; voir figure 8, page 180).

La méthode des potentiels. Créée en 1958 par M.B. Roy, sous le nom de méthode MPM
(Méthode des Potentiels Metra), elle utilise systématiquement des Relations d'ordre*
initiales (Début-Début). Elle fait partie des méthodes dites «potentiel-tâches» où les Acti-
vités* sont représentées par les sommets et les relations d'ordre entre activités successives
par des Liaisons*.

La méthode des antécédents ou méthode PDM (en anglais: Precedence Diagram Method) a
été créée ultérieurement pour compléter la méthode des potentiels. Elle prend en compte
les Liaisons Fin- Début*, mais aussi Début-Début*, Début-Fin*, et Fin-Fin*. L'expression du
graphe utilise, comme pour la méthode des potentiels, des rectangles représentant des
activités et des flèches représentant les liaisons.

La méthode du chemin de fer. Par analogie avec les diagrammes utilisés pour les horaires de
chemin de fer, cette méthode s'applique à des projets faisant se succéder des travaux à
avancement linéaire et séquentiel (pose d'oléoducs, travaux routiers, immeubles-tours,

110
etc.). Le graphique représente l'avancement des divers corps d'état, en portant le temps en
abscisses et le point d'avancement (km, étage, etc.) en ordonnées

Métrés
Le métré, ou quantitatif, c'est :
L'opération qui consiste à calculer, à partir des Plans d'exécution*, les quantités de Matériels
banalisés* et de matériaux de construction à fournir [en anglais: Material Take-Off (MTO)].
Le document (liste de matériels) résultant de cette opération [en anglais: Bill Of Quantities
(BOQ)] et récapitulant tous les matériels banalisés, par spécialité, avec leur identification et
leurs quantités.
En termes de Construction* et de montage, le métré désigne également le calcul des
quantités de travaux effectivement réalisés par corps d'état qui sert notamment à la
détermination de l'Avancement physique*.

Mieux disant
Dans le Comparatif* résultant d'un Appel d'offres*, celui des Vendeurs* dont l'Offre*
semble la plus attractive sur l'ensemble des points de vue Scope*, Coût* et Délai *.

Milieu de l'étendue
Moyenne arithmétique* de la plus petite et de la plus grande des Valeurs observées*.

Mise à disposition
Après l'Acceptation mécanique*, la mise à disposition correspond au transfert du Maître
d'œuvre* au Maître d'ouvrage*, de la responsabilité dans l'utilisation de l'installation* qui
est prise en charge par le maître d'ouvrage pour débuter les opérations de Démarrage*.

Mise à jour
Ne pas confondre la date de mise à jour d'un document et la Date de validité* des
informations qu'il contient.

Mise en fonctionnement, voir Mise en route

Mise en marche, voir Mise en route

Mise en route, en marche ou en fonctionnement


Ensemble des Opérations* effectuées pendant la période comprise entre l'introduction des
Matières premières* réelles dans l'Ouvrage*, en ordre de marche, et la Réception
provisoire*, à production nulle, puis progressivement croissante.
C'est une Activité* qui commence à la date de mise en route et qui s'achève à la fin des
Essais de réception*.
Ce n'est pas un Événement*.

Mise en service (industriel)


Pour un Ouvrage* où l'on ne peut parler de Production*, c'est la date à laquelle on
commence à l'utiliser sous surveillance spéciale, avant de prononcer la Réception
provisoire*.

111
Également appelée mise en production, dans le cas d'un Ouvrage* destiné à fabriquer des
produits, elle est prononcée en général à la suite des Essais de réception*.
C'est alors un Événement* sanctionné par un document contradictoire.

Mission
Ensemble des Actions* (études, contrôles, assistance technique, achats, construction, etc.)
confiées à un intervenant* dans le cadre d'un Programme* de Réalisation*.

Mobilisation
Ce terme a deux acceptions :
Opération qui comporte la préparation des personnels et des matériels nécessaires à
l'exécution des travaux, depuis la passation d'un Marché de travaux*, jusqu'au début effectif
des Travaux* sur le Site*.
Au sens économique, opération qui permet d'utiliser pratiquement les sommes dues par un
Client*, sous forme d'Effets*.
C'est en général un prêt effectué par une Banque* à un créancier, en échange des dits effets,
qui sont en quelque sorte retenus en gage par la banque.
En matière de Crédit* à l'exportation, le terme mobilisation recouvre deux notions
différentes:
- pour l'exportateur, c'est la mobilisation de sa Créance* auprès de sa banque sous
forme d'escompte des effets représentatifs de sa créance;
- pour la banque, c'est la mobilisation (ou la consolidation) du crédit accordé à
l'exportateur et la possibilité d'utiliser les droits à mobilisation (ou à consolidation) mis
à sa disposition par la BFCE.
Ce même terme est employé en Travaux* dans un sens différent.

Modalité
Les modalités d'un Caractère qualitatif* sont les différentes variantes que peut présenter ce
caractère.
Exemple: une pièce est bonne ou défectueuse = 2 modalités; le mois de naissance peut être
janvier, février, etc. = 12 modalités.

Mode
Dans le cas d'une variable discrète, valeur(s) dont l'Effectif* (la Fréquence*) est maximal(e).

Mode de Livraison, voir Livraison

Mode dialogué
Mode de traitement de données permettant un dialogue entre système informatique et
utilisateur.

Modèle
Représentation abstraite (mathématique ou informatique) d'un Objet*, d'un système, d'un
Processus* ou d'une structure établie pour aider à l'analyse d'une Opération* (simulation,
réglage, etc.)
Un modèle peut-être constitué par un programme informatique, un Graphe*, un ensemble
de formules ou de données.

112
Modèle déterministe
S'oppose au modèle Stochastique*. Modèle mathématique de prévision qui ne comporte
pas d'éléments aléatoires et pour lequel, par conséquent, tous les éléments de prévision du
système sont parfaitement déterminés par l'état présent (et/ou passé).

Modèle en cascade
Approche conceptuelle des Logiciels*, dans laquelle les phases de développement se
succèdent séquentiellement.

Modèle en spirale
Approche conceptuelle des logiciels, dans laquelle les phases de développement
s'approfondissent progressivement de façon cyclique, en repassant par les mêmes étapes.

Modélisateur
Spécialiste de la planification, il connait bien la Gestion des projets*, a l'habitude des
traitements informatiques, et utilise les logiciels les mieux adaptés. Son rôle est de simuler
et modéliser les Délais* et leurs conséquences sur les Budgets*.

Modélisation
Opération* qui consiste, pour les besoins de l'Étude*, à déterminer des relations formelles
représentant le mieux possible son traitement Intrants*/Extrants*.
Le plus souvent, ces relations sont de nature logique ou mathématique, et peuvent servir à
des simulations.
Le résultat en est un Modèle*.

Modification
Opération* à caractère définitif effectuée sur un Projet* ou un Ouvrage*, en vue d'en
améliorer le fonctionnement ou d'en changer les caractéristiques d'emploi.
Une modification n'est exécutoire que si elle a reçu l'Approbation* et l'Autorisation* du Chef
de projet*.

Module
Ensemble logiciel homogène et isolable, répondant à une fonctionnalité générale, pouvant
être utilisé dans des Logiciels* différents, comme sous-programme.

Moins disant
Dans le Comparatif* résultant d'un Appel d'offres*, celui des Vendeurs* éventuels dont le
prix total est le plus faible.

Monitorat, voir Coût plus honoraires

Monnaie de compte
Par monnaie de compte, la COFACE* entend la monnaie de référence dans laquelle est
exprimé sur le Contrat*, le prix des Fournitures* et des Services*. Monnaie de paiement* et
monnaie de compte peuvent être différentes; dans ce cas, c'est à partir de la monnaie de
compte que se calcule le montant des échéances.

113
Monnaie de paiement
Par monnaie de paiement, la COFACE* entend la monnaie dans laquelle, au terme du
Contrat*, doit être effectué le paiement.

Montage
Ensemble des opérations de mise en place des Équipements*, sous-ensembles et Matériels*
(à l'intérieur du Génie civil* pour les ouvrages fixes) ainsi que les raccordements et
branchements entre eux et sur les Réseaux* d'Utilités*.

Montant du risque
Ensemble des conséquences négatives qui découlent de la réalisation d'une Menace* (coûts
directs et indirects, perte de production, pénalités, etc.).

Mot de passe
Information à introduire pour avoir accès à un programme ou une Base de données*
protégés.

Moyen
Élément actif utilisé pour la Réalisation* d'une Action* comprenant:
- l'acteur: personne physique, groupe de personnes, ou personne morale;
- l'agent: outil, instrument, matériel, progiciel, équipements, argent.
C'est donc le couple de notions homme/machine ou société-équipements.

Moyenne
Dans une Population* de Valeurs*, la valeur obtenue en divisant la somme de toutes ces
valeurs par leur nombre.

Moyenne arithmétique
Quotient de la somme des observations par leur nombre:
nI x 1 + n2 x 2 + ... + ni xi
avec ni' effectif de la valeur particulière Xi ou de la Classe* de Centre* Xi et n, effectif total
observé
Sauf indication contraire, le terme «moyenne» désigne la moyenne arithmétique

Moyenne arithmétique pondérée


Les Valeurs* étant affectées chacune d'un poids (nombre positif ou nul), leur moyenne
arithmétique pondérée est égale à la somme des produits de chaque valeur par son poids,
divisée par la somme des poids.

Moyenne géométrique
Dans le cas de n observations positives ou nulles, racine nième de leur produit.

Moyenne harmonique
Inverse de la Moyenne arithmétique* des inverses des observations.

Multidevise

114
Se dit d'une Opération* ou d'un Contrat* dont les clauses financières peuvent mettre enjeu
plusieurs devises.

115
-N-

Nantissement
Disposition formelle prise par un créancier pour s'assurer du paiement de sa Créance* (par
exemple, hypothèque, Nantissement de charte partie*).

Nantissement de charte partie


Si le prêteur (armateur) n'est pas propriétaire du navire, ce dernier se fera remettre en
nantissement par le prêteur (armateur), la Charte partie* en garantie des sommes qu'il
pourrait lui devoir. En cas de défaillance du prêteur dans ses rapports avec le propriétaire, ce
dernier pourra se retourner contre l'affréteur à hauteur du gage, pour être rempli de ses
droits.

Négligence
Le fait, coupable, de n'avoir pas pris toutes les dispositions prévues au Contrat*, au Plan
qualité*, Manuel de Sûreté* ou admises par les Règles de l'art*, que cela entraîne ou non
des conséquences fâcheuses pour le projet.

Niveau de qualité acceptable


Quantité maximum de Défaut* relevés dans un lot de produits considéré comme acceptable.

Nivellement
Ré-ordonnancement des activités d'un Planning* tenant compte de la logique séquentielle
et des contraintes de disponibilité de Ressources*. Lorsqu'une Activité* ne peut être réalisée
à une certaine date parce qu'on manque de ressources, elle est reculée jusqu'au moment où
les ressources nécessaires seront disponibles, ce qui conduit souvent à reculer la ou les
Dates objectifs* souhaitées du projet.

Nœud
Représente une Étape* entre plusieurs activités amont et aval en mode «Potentiel étapes»
(en anglais: activity on arrow).
Représente aussi une Activité* (de durée et de charge nulles) en mode astreinte amont ou
«Potentiel-tâches» (en anglais: activity on node).

Nœud d'interface
Nœud* appartenant à deux Réseaux* successifs d'un Projet*. Apparaît comme un nœud aval
sur le réseau antécédent et comme un nœud amont sur le réseau postérieur.

Non-conformité
Non-satisfaction des exigences spécifiées au Contrat*.

Note de lancement
Premier document émis par le Chef de projet* pour permettre aux Intervenants* une prise
de connaissance des particularités du projet, afin de préparer la Réunion de lancement*.

116
Note de mission
Document interne, émis par une haute autorité de l'Entreprise*, pour donner à tous les
services Intervenants* l'instruction de participer à un projet, avec les pouvoirs du Chef de
projet*. Cette note est succincte et précisée ultérieurement par le Plan de management de
projet*.

Numéro d'enregistrement
Utilisé pour le repérage d'un groupe de Données* dans un Fichier*.

117
-O-

Objectif
Finalité du projet ou d'une partie du projet, l'objectif constitue un Jalon* intermédiaire ou
final: atteindre l'ensemble des objectifs permet l'exécution complète du projet.
À ne pas confondre avec objectif économique, politique, ou toute autre finalité.

Objet
Terme très général employé avec diverses significations, en particulier :
Tout ce qui peut s'identifier comme sujet dans la phrase courante.
Exemple : langage informatique orienté objet.
Sous-objectif suffisamment restreint pour apparaître comme une chose concrète à exécuter.

Obsolescence
Terme utilisé en français pour désigner la Dépréciation* progressive d'une Installation* face
à l'évolution technologique et à l'encombrement des débouchés de ses produits par des
productions nouvelles mieux adaptées à la demande.

Œuvre
Processus* de Réalisation* de l'Ouvrage*, c'est-à-dire la mise en place des Moyens*
nécessaires à cette réalisation et leur conduite.
L'œuvre est constituée de l'ensemble des Tâches*, regroupées ou non en Lots de travaux*.

Of, voir Organigramme fonctionnel

Offre, Proposition
Réponse à une Consultation* émanant d'un Client* potentiel sous la forme d'un Appel
d'offres* en bonne et due forme ou d'une demande écrite ou même verbale.
L'offre comporte une description technique définissant l'Objet*, une partie organisationnelle
et une partie juridico-commerciale concernant les conditions de cession de l'objet; cette
partie inclut le Devis*.

Off-shore
Dans l'industrie pétrolière, ce terme couvre l'ensemble des installations en mer : plates-
formes, lignes sous-marines et de collecte, stockage en mer et poste de chargement.
En langage financier, ce terme a aussi pris le sens de «extraterritorial».

Off-sites
Installations générales ou spécifiques (Liaisons*) situées hors des Limites de batterie* des
Unités de production*. Elles ne sont pas directement liées au processus fondamental de
transformation, mais sont nécessaires à son fonctionnement : stockage, expédition,
production d'Utilités*, bâtiments administratifs (installations générales).

Omission

118
Le fait, volontaire ou non, coupable ou non, de n'avoir pas exécuté tout ou partie d'un
Tâche* prévue. Une omission peut être justifiée.

Opération
Objet d'un programme de Réalisation*. On distingue des opérations d'Investissement* et
des opérations de Fonctionnement*.
Acte ou série d'actes (matériels ou intellectuels) supposant réflexion et combinaison de
Moyens* en vue d'obtenir un résultat déterminé.
Le terme d'opération est souvent utilisé de manière générique pour désigner dans les
entreprises et les administrations (budget de l'État) une partie ou un ensemble de parties de
projets).
Une opération possède le plus souvent une grande partie des propriétés d'un Projet* et
relève alors des mêmes techniques de Gestion*.
À l'intérieur de l'opération, il y a coexistence, imbrication et coresponsabilité des deux
activités complémentaires et de niveaux différents qui sont la Maîtrise* d'œuvre et la
Maîtrise des coûts* et des Délais* (la maîtrise des coûts et des délais étant l'un des éléments
de la maîtrise de l'œuvre), et les responsabilités de conduite et d'assistance doivent être
soigneusement différenciées.

Opération élémentaire
Action* d'une ampleur restreinte, confiée à un opérateur qui œuvre dans une technique
particulière, dans un métier donné, et correspond à une division de Tâche*.
En décomposant de plus en plus, on peut distinguer des opérations de 1er ordre, de 2nd
ordre, et aboutir au geste, lui-même décomposable en mouvements élémentaires.

Option sur contrat à terme


Contrat* qui confère, contre paiement immédiat d'une prime, la faculté d'acheter ou de
vendre, pendant une période limitée, à un prix défini à l'avance, une certaine quantité
d'instruments financiers ou de marchandises cotés sur un marché de contrats normalisés à
terme.

Ordinateur
Équipement informatique de Traitement automatique de données* comprenant les organes
nécessaires à son fonctionnement autonome.

Ordinateur individuel
Ordinateur* d'usage individuel, dans un cadre professionnel ou domestique.

Ordonnancement
Ce mot, limité jusqu'aux années soixante à la gestion des fabrications d'atelier, a été étendu
à l'établissement des Réseaux* d'activités. Même dans ce cas, le mot ordonnancement est
plutôt employé pour une activité de programmation à court terme, alors que la
Planification* concerne une vision à moyen ou long terme.
Ordonnancer une Activité*, c'est lui donner une Date de début* et de fin* dans le cadre de
la Marge* dont elle dispose (éventuellement).

Ordonnancement des factures

119
Procédure interne qui permet à la comptabilité de s'assurer (avant le Mandatement* des
factures) du bien-fondé et du montant des Décaissements* et d'en effectuer la ventilation.
L'ordonnancement des factures doit tenir compte des révisions, des Avenants*, des
Pénalités*, des Réserves*, etc., le tout dans le Délai* prévu aux conditions de paiement.

Ordre d'exécution
Instruction formelle donnée par un Acheteur* à un Entrepreneur* ou un Fournisseur* de
débuter la Réalisation* d'un Contrat*, d'une Commande* ou d'un Avenant*.
La date de cette instruction est normalement la date de départ des obligations
contractuelles du Fournisseur*.

Ordre de modification
Instruction formelle notifiée par le Client* et acceptée par le Titulaire* d'un Contrat* de
procéder à une Modification* des prestations de ce dernier. Cet ordre entraîne
l'établissement d'un Avenant* s'il y a modification des clauses contractuelles (prix, délai,
garantie, etc.).

Ordre de service
Travail supplémentaire confié par le Client* à un Fournisseur*, et cohérent avec un Contrat*
déjà passé et en cours avec ce fournisseur.

Ordre de travaux
Travail déclenché par le Client* chez un Fournisseur* titulaire d'un contrat-cadre, dans
lequel les quantités de travail seules ne sont pas précisées. L'ordre de travaux se rencontre
en particulier sur les Chantiers*.

Organigramme
Représentation schématique de l'organisation d'un système, d'un projet, d'une société, etc.,
faisant apparaître les relations entre ses éléments, entre autres : la hiérarchie des
responsabilités et les liaisons de contrôle.

Organigramme des tâches (OT)


On dit également structure de base du travail. On doit abandonner le terme organigramme
technique, car l'OT n'est pas seulement technique.
Découpage* hiérarchisé et arborescent de l'Œuvre* en éléments plus faciles à analyser et à
maîtriser, appelés Lots de travaux* (LT) ou Tâches*.
Il doit répondre aux deux questions :
- Que doit-on faire?
- Comment doit-on s'y prendre?
C'est une partie essentielle de la Gestion de projet*, qui permet de construire le programme
de Réalisation*, le Planning*, le Budget*, le Plan qualité*, etc.
La construction de l'OT résulte le plus souvent d'un Processus* itératif.

Organigramme fonctionnel (OF)


Organigramme représentant la structure des différents niveaux de responsabilités de
réalisation de l'ensemble des Lots de travaux* (LT) d'un même Organigramme des tâches*
(OT).

120
Lorsque le projet utilise des Intervenants* divers dans des entreprises différentes, c'est la
structure de ces entreprises qui est décrite dans l'OF.
Ne pas confondre avec l'Arborescence fonction*.

Organisation du projet
Selon la nature du projet et les structures de l'entreprise qui le réalise, on distingue :
- L'organisation fonctionnelle ou par métier (structure hiérarchique), où les membres de
l'Équipe de projet* restent dépendants de leur structure fonctionnelle;

- L'organisation par groupes opérationnels* (structure dédiée), où l'Équipe de projet*


est hiérarchiquement rattachée au Chef de projet* ;
- L'organisation matricielle (structure croisée), où le Chef de projet* partage avec les
responsables fonctionnels la direction des personnes affectées au projet.
Ne pas confondre avec l'organisation par projet, qui concerne la structure de toute
l'entreprise.

Organisation mondiale du commerce (OMC), voir AGETAC

OT, voir Organigramme des tâches

Ouvrage
Terme général servant à désigner un ensemble de Constructions* et de Matériels* de toutes
natures, résultant de la mise en œuvre de techniques et procédés généralement complexes,
suivant un processus comprenant des Études de conception* et Études de réalisation*, des
fournitures de Matériels* divers, des Travaux* de plusieurs corps d'état et divers types de
services (Inspection*, Mise en service*, communications, logements, etc.).
L'ouvrage a un rôle fonctionnel, spécifique d'un besoin (usine, habitation, barrage, système,
etc.).
Par extension, un ouvrage peut être un produit intellectuel (progiciel, travail de recherche et
développement, etc.).
Il s'agit toujours du résultat d'un ensemble d'Actions* à entreprendre, tournées vers un
Objectif*, et qu'il faut coordonner.

121
-P-

Paiements
Dans le cadre d'un Projet*, les paiements correspondent aux débours réels. Ils ne
s'expriment qu'en Euros courants*.
La comptabilité saisit les paiements lors du Mandatement* des Factures* (ordre de
paiement adressé à la banque, chèque adressé au Fournisseur*) et les comptabilise par
Commande*.
Les paiements, contrairement aux Engagements*, ne sont pas ventilés entre les lignes
budgétaires.
La fiabilité du Coût prévisionnel* reposant en partie sur la fiabilité des engagements, il
importe de s'assurer que ceux-ci sont conformes à la Facturation* finale correspondante.
Dès qu'une commande est sur le point d'être soldée, avec établissement de la facture
(finale), la comptabilité et l'Acheteur* vérifient que les engagements sont égaux aux
paiements, à conditions économiques identiques. Si nécessaire, les engagements sont
révisés par l'acheteur, et le coûteneur ajuste en conséquence leur répartition sur les lignes
budgétaires.

Panier
En statistique, sélection limitée d'objets dont la liste, les caractéristiques et la Pondération*
sont constantes, dans une Population* très vaste que le panier est censé représenter.
Exemple: Indice des prix à la consommation*.

Paramétrique, voir Estimation

Pareto (règle de)


Du nom d'un économiste italien, cette règle intuitive indique que, dans la plupart des cas, 20
% des causes produisent 80 % des conséquences. Elle justifie dans une certaine mesure une
analyse sélective des paramètres influant sur les phénomènes étudiés.

Parrainage
Processus d'aide personnalisée permettant d'améliorer les Performances* des membres de
l'équipe.

Part rapatriable
Part des règlements donnant lieu à des rentrées définitives de devises en France ; elle
correspond donc aux fournitures et prestations françaises.
Afin d'éviter toute ambiguïté, il est préférable, lors des négociations d'un Contrat*, de bannir
les termes part rapatriable et part non rapatriable et d'employer la terminologie suivante:
- part française : montant des fournitures et prestations françaises,
- part étrangère : montant des fournitures et prestations originaires d'un pays tiers,
- part locale : dépenses effectuées dans le pays de l'Acheteur*.

122
Part transférable
Part des règlements donnant lieu à des transferts effectifs en France, mais dont une partie
peut être retransférée soit pour payer des Fournitures* et prestations étrangères
incorporées au Matériel* et prestations français ou payer les Dépenses locales* faisant
l'objet du contrat commercial

Parties
Les deux signataires d'un Contrat*, Vendeur* et Client*, exécutant et bénéficiaire d'une
Opération* ayant fait l'objet d'un accord.

Parties prenantes
Toutes entités susceptibles d'être intéressées par la Réalisation* du Projet* ou l'existence de
l'Ouvrage*. Ceci comprend non seulement le Maître d'Ouvrage* et les Intervenants*, mais
souvent, aussi, l'administration, le public, les Utilisateurs* du produit, etc.

Passeport technique
Également appelé Livret suiveur*. Document accompagnant un Matériel* ou Équipement*,
et expliquant son fonctionnement, son exploitation et son entretien.

Pay out time, voir Temps de remboursement

PCF, voir Plan de circulation de fluides

PDP, voir Plan de management de projet

PEP, voir Plan de management de projet

Peines et soins
Rémunération* de prestations d'intermédiaire par majoration de facturation de sous-
traitants, refacturée au Client*.

Pénalité
Clause de compensation forfaitaire du préjudice subi par le Client* du fait de la déficience
des résultats que le Titulaire* s'était engagé à atteindre (délai, insuffisance des
performances, dépassement de Budget*).
Remarque: Le titulaire s'efforcera de convenir d'une pénalité libératoire (en anglais:
liquidated damage).
En l'absence de clause de pénalité, les conséquences juridiques sont fréquemment plus
lourdes pour le Vendeur* que celles généralement négociées au moment d'un Contrat*
(Make-good*).
Pénalité libératoire, voir Pénalité

Performance
Critère qualitatif ou quantitatif que l'Utilisateur* attend d'un Ouvrage* ou d'un Produit*. La
plupart des performances sont vérifiées au cours des Essais de réception*.

Période de grâce, voir Carence (délai de)

123
Périphérique
En informatique, matériel auxiliaire d'un Site central*, tel que clavier, imprimante, à la
disposition d'utilisateurs diversifiés.

PERL, voir Méthodes de planification

PERT, voir Méthodes de planification

Phase
Subdivision importante et significative d'un Projet* que l'on peut, sans que cela soit une
obligation, identifier par exemple en trois grandes phases :
- La définition, qui va de l'idée initiale jusqu'à la décision de réaliser, avec désignation du
réalisateur Elle peut comporter des Études de faisabilité* et des Études de
conception*, des procédures d'Autorisation* et de négociations contractuelles. Elle est
totalement du ressort du Maître d'ouvrage*, même si celui-ci la délègue parfois à son
futur Maître d'œuvre*.
- La réalisation, qui va de la décision de confier l'Œuvre* à un maître d'œuvre jusqu'à la
Réception* du projet. Elle comporte en général des Études*, des Approvisionnements*
et des Travaux*.
- La mise en exploitation de l'Ouvrage*, ou l'Industrialisation* du Prototype* qui doit
prouver que le projet a bien atteint ses objectifs.

Pièces de rechange
On distingue habituellement parmi les pièces de rechange:
- Les consommables: produits nécessaires au fonctionnement normal des Equipements*
(huiles, graisses, fluides d'appoint, catalyseurs, etc.).
- Les pièces d'usure: éléments mécaniques, que l'on doit remplacer systématiquement
après un certain temps de fonctionnement des Équipements* (garnitures, balais,
fusibles etc.).
- Les pièces de sûreté: éléments dont la durée de vie est normalement égale à celle de
l'équipement dont ils font partie, mais dont la fragilité ou la charge peuvent nécessiter
un remplacement accidentel.

Pilotage
Terme souvent assez mal compris, parce que vague: il serait bon de le réserver aux activités
décisionnelles indirectes et discontinues, par exemple lorsqu'un Comité de pilotage* (ou un
Supérieur hiérarchique*) donne au Chef de projet* des instructions générales, à traduire par
lui en décisions effectives.

Pilote
Ouvrage à échelle réduite permettant d'expérimenter le fonctionnement de l'Ouvrage*
définitif (ou d'une partie de ses Processus*).
À distinguer de la Maquette*, qui ne reproduit pas le fonctionnement.
À noter que le terme de pilote s'emploie aussi, sans ambiguïté, pour le responsable d'un
groupement d'entreprises.

124
Place extraterritoriale
Place sur laquelle des agents économiques, notamment des Banques*, bénéficient de
conditions d'exercice particulières, principalement sur le plan fiscal et du contrôle des
changes, de sorte qu'ils y domicilient certaines opérations internationales traitées ailleurs et
avec des non-résidents.

Plan architectural
Vues en plan, sections transversales et élévations définissant pour un bâtiment, son genre
de construction et donnant les vues générales des façades, les niveaux finis, les dimensions
intérieures des locaux et les aménagements particuliers tels que trémies, accès, etc.

Plan d'assurance qualité


Document décrivant les dispositions particulières prises par le Chef de projet* pour obtenir
la qualité requise du Projet*.
Le Plan d'assurance qualité s'appuie en général sur le Manuel Qualité* et sur les procédures
particulières créées à l'occasion de ce projet.

Plan d'ensemble
Plan montrant la constitution et l'encombrement d'un Équipement* ou d'un ouvrage.
Pour un Ouvrage* ou une Unité de production*, vues en plan et élévation représentant
succinctement les positions cotées et encombrements des équipements, structures
principales et bâtiments par rapport aux axes et au niveau de référence. Les coordonnées
des Limites de batterie* y sont également précisées.

Plan d'exécution
Plan représentant une pièce ou un élément d'un Matériel* ou d'un Ouvrage*, en plusieurs
vues, avec toutes les dimensions et toutes les indications qui permettent la fabrication ou la
construction.

Plan d'installation de tuyauterie, voir Toile

Plan de charge
Répartition calendaire de l'affectation d'une Ressource* à un ou plusieurs projets.

Plan de circulation de fluides (PCF)


Schéma figurant la totalité des appareils, Équipements*, tuyauteries, robinetterie et
matériels de mesure, contrôle et régulation, sur tous les circuits principaux et auxiliaires.
Sont donnés le plus souvent la silhouette des matériels principaux et le positionnement en
hauteur de tous les autres et les principaux éléments de leurs dimensionnement et
Spécification*.
Ce document indique aussi le repérage complet des équipements et lignes, ainsi que les
dispositions particulières liées au procédé (sens de circulation, pentes, etc.).

Plan de management de projet (PMP) Appelé aussi plan directeur de projet (PDP) ou plan
d'exécution de projet (PEP), ou manuel de projet.
Le PMP est un document essentiel établi au début du Projet* sous l'autorité du Chef de
projet*. Il vise à décrire les références d'ordre technique, administratif, financier et de délai,

125
ainsi que les dispositions à appliquer pour l'organisation, la conduite et la gestion du projet.
Il est donc destiné avant tout aux différents Intervenants*.
Le PMP comprend essentiellement:
- l'énoncé des Besoins* et des Objectifs*;
- les caractéristiques et conditions auxquelles doit satisfaire l'Ouvrage*;
- les Moyens* nécessaires, et les échéances de réalisation;
- les Activités* envisagées et les responsabilités correspondantes;
- les Risques* identifiés, et les moyens mis en œuvre pour pallier les difficultés
éventuelles inhérentes à ces risques;
- un planning et un budget généraux;
- les procédures et normes à respecter.
Tout ou partie du plan de management de projet peut être contractuel, ou communicable à
des tiers. Il peut être révisé en fonction des Évolutions* du projet, mais la Traçabilité* doit
être strictement assurée.
Il n'a pas à répéter ce qui est de règle, mais doit mentionner celles-ci, et ce qui est
complémentaire, novateur ou divergent par rapport à celles-ci.

Plan de masse
Appelé aussi plan de situation (en anglais: site plan).
Dessin d'implantation à grande échelle donnant la position des constructions par rapport au
lieu d'implantation, aux moyens d'accès et au tracé général du terrain. Il peut aussi contenir
des indications sur les voies et réseaux divers (VRD), le paysage, les clôtures, etc.

Plan de rattrapage
Ensemble des mesures prises pour atténuer les conséquences des Retards * pris dans la
Réalisation* du projet.

Plan de situation, voir Plan de masse

Plan d'exécution de projet, voir Plan de management de projet

Plan directeur de projet, voir Plan de management de projet

Plan guide
Plan établi par l'Ingénierie* pour permettre à des bureaux d'études spécialisés et
d'Entreprises* de préparer les Plans d'exécution* relatifs à leur spécialité, en tenant compte
des impératifs de coordination avec les autres Intervenants*.
Il existe ainsi des plans guides de fondations, de bâtiments et de structures, de tuyauteries,
etc.

Plan qualité
Document énonçant les modes opératoires, les ressources et la séquence des activités liées
à la qualité, se rapportant à un produit, service, contrat ou projet particulier.
Note: dans le cas de l'existence d'un Manuel qualité*, les plans qualité sont établis par
référence à celui-ci.

Planification

126
Processus d'élaboration du Référentiel* auquel sera comparée la réalisation du projet.
Elle constitue une modélisation de l'ensemble des activités prévues.

Planification à délai limité


Méthode dans laquelle le respect des Délais* prime les problèmes de Moyens* et de Coûts*.
On peut y dépasser le niveau des Ressources* prévu s'il y a risque de Retard* de la Date
d'achèvement du projet*, en faisant appel par exemple aux ressources supplémentaires.

Planification à ressources limitées


Méthode de planification visant à ne pas dépasser un certain niveau de Ressources*, en
faisant appel à la technique de Nivellement* et en fixant l'ordre des priorités que le système
utilisera en cas de conflit entre plusieurs Activités* utilisant les mêmes ressources. Elle
comporte au minimum des opérations de Lissage*.

Planification opérationnelle
Discipline ayant pour objet de prévoir et suivre les objectifs (délais, coûts, etc.) de réalisation
d'un Ouvrage*. Planifier, c'est donc:
- cerner les ouvrages ou parties d'ouvrage à réaliser, et, d'une façon plus générale, le
but à atteindre;
- en déduire les Objectifs* d'actions (Etudes*, Approvisionnements*, Travaux* à mettre
en œuvre);
- définir les actions générales (Activités*) ou particulières (Tâches*) à accomplir pour
cette mise en œuvre;
- en déduire les Moyens* nécessaires;
- comparer les moyens disponibles aux moyens nécessaires;
- en déduire des délais prévisionnels susceptibles d'être tenus, après Ordonnancement*
de l'exécution de l'Œuvre*;
- respecter les Échéances* de paiement, et principalement celles pénalisables;
- tenir le délai final prévu.
De plus, la planification permet, à partir de l'étude des Délais*, des Durées* et des moyens,
de donner aux responsables de la Coûtenance* les éléments de Budget prévisionnel*,
d'Engagement* et de Mandatement* nécessaires.
La planification d'exécution des ouvrages ou de gestion de leur exploitation est dite
opérationnelle pour la distinguer de la planification économique, discipline sœur qui a pour
but de prévoir l'évolution des biens et marchés.
À noter que le terme planification recouvre deux fonctions identifiées séparément en anglais
:
- «planning», correspondant à l'identification des tâches et l'établissement d'une
logique d'enchaînement,
- «scheduling», correspondant à l'attribution de dates, pour chacune des tâches
identifiées.

Planning
Document de Maîtrise des délais* et de communication faisant apparaître les Dates* des
Événements* significatifs d'un projet et dont la forme doit s'adapter aux messages à
transmettre et aux décisions à prendre.
Il peut faire ressortir notamment l'enchaînement logique, les Jalons* et les Ressources*.

127
On distingue différents types de plannings :
Les plannings par phase :
- planning préliminaire (en anglais: conceptual schedule),
- planning d'offre (en anglais: proposal schedule),
- planning résumé (en anglais: summary schedule),
- planning prévisionnel (en anglais: forecast schedule),
- planning conforme à l'exécution (en anglais: as-built schedule).
Les plannings par niveau :
- planning d'ensemble (en anglais: master schedule),
- planning des études (en anglais: engineering schedule),
- planning d'approvisionnement et de livraison [en anglais: procurement and Delivery
Schedule (PDS)],
- planning de réalisation (en anglais: intermediate construction schedule),
- planning de montage (en anglais: electrical/mechanical schedule, erection schedule),
- planning détaillé (en anglais: detailed schedule).
Les plannings par thème :
- planning d'effectif (en anglais: manpower schedule),
- planning de rattrapage (en anglais: recovery schedule),
- planning historique (en anglais: historical schedule ou as performed schedule)
s'appuyant sur le déroulement réel du projet.

PMG, voir Prix maximum garanti

PMP, voir Plan de management de projet

Point d'astreinte, voir Astreinte de date

Point d'équilibre
Ce terme a deux acceptions :
Conditions d'exploitation telles que le total des Coûts directs* et indirects* équilibre
exactement les Recettes*.
Entre deux modes d'exploitation différents, conditions conduisant exactement aux mêmes
résultats économiques.

Point de contrôle
Jalon* à l'occasion duquel on vérifie l'obtention d'Objectifs* intermédiaires avec la
possibilité d'arrêter le déroulement du projet, s'ils ne sont pas atteints.

Pondération
Série de coefficients numériques utilisée dans une formule de calcul d'Indice composite*
pour refléter l'importance relative des divers termes qui composent cette formule.

Pool bancaire, voir Banque

Pool préciputaire, voir Banque

Population

128
En statistique, l'ensemble des éléments réels ou possibles entrant dans le champ du
phénomène étudié.

Port dû, payé à ••• (CIP, CPT),


voir Incoterms

Portabilité
Aptitude d'un programme à être utilisé sur des systèmes informatiques de types différents.

Poste de travail
Synonyme de Moyen* mais comportant tous les approvisionnements, outillages et engins
nécessaires.

Potentiel
À partir de la théorie des Graphes* qui comprend deux types d'éléments : les sommets et les
Arcs*.
Deux types de réseaux sont utilisés en Planification* : ceux dont les Contraintes* potentielles
(contraintes de succession et contrainte de localisation temporelle) s'expriment par
l'intermédiaire des sommets (étapes dans un réseau PERT) et ceux dont les contraintes
potentielles s'expriment par les arcs, de tâche à tâche.
Les méthodes PERT* et CPM* ont une représentation «potentiel-étapes»; la méthode des
potentiels (méthode MPM) et la méthode des antécédents (méthode PDM) sont
représentées en «potentiel tâches».

Pourcentage (rémunération au)


Le montant de la Rémunération* du Titulaire* est calculé sur la base du montant final des
Travaux* et Fournitures* y compris la Révision* des prix, mais hors la rémunération du
titulaire.

Préciput, voir Banque

Préfabrication
On a souvent le choix entre la fabrication en atelier de sous-ensembles prêts à assembler sur
le Site*, et le façonnage des éléments bruts sur le site.
Une solution intermédiaire très fréquemment adoptée, notamment pour la tuyauterie,
consiste à fabriquer en atelier des éléments aussi gros que permis par le transport, de façon
à n'exécuter sur le site qu'un minimum d'opérations de soudure et de montage : c'est la
préfabrication.

Préfinancement
Crédit accordé par une Banque* à un Vendeur* dont la trésorerie est insuffisante pour lui
permettre de commencer à exécuter un Contrat*, alors qu'il n'a pas encore (ou pas
suffisamment) reçu d'Acompte* de son Client*.
Par extension, coût de ce crédit, même dans le cas où le vendeur n'y fait pas appel, et
l'assume grâce à sa propre trésorerie

Préparation à la mise en route, voir Préparation au démarrage

129
Désigne l'ensemble des Opérations* (essais à l'eau et à l'air) qui, après l'Acceptation
mécanique*, sont nécessaires pour mettre en ordre de marche.

Présélection
Consultation* du marché effectué par un Acheteur* en vue de restreindre le nombre de
Vendeurs* à qui sera adressé ultérieurement l'Appel d'offres*. Cette opération permet
d'obtenir des Offres* plus élaborées et de gagner du temps lors des négociations d'achat.

Présentation
Dispositions des informations à l'écran.

Présérie
Équipements* ou Produits* identiques à ceux qui seront obtenus en série, réalisés avec les
méthodes, procédés, moyens et outillages industriels de série et servant à mettre au point et
à valider cette Industrialisation*.

Prévention
Ensemble des mesures décidées pour éviter l'occurrence d'un Risque*, et limiter et/ou
réparer ses conséquences.

Prévision
En cours de réalisation, c'est l'Estimation* aussi objective que possible de ce que seront le
Coût* et le Délai* réels d'une Tâche* à son Achèvement*.
Cette prévision diffère souvent du Budget* et ne doit pas inclure les Provisions* pour
Risques* résiduels, comptées séparément.

Prévision pour solde


Estimation des coûts restant à encourir pour l'Achèvement* du Projet* s'ajoutant aux Coûts
encourus* pour former le Coût prévisionnel*.

Prise de possession
Opération par laquelle le Maître d'ouvrage* prend matériellement possession de l'ouvrage*,
indépendamment du Transfert de propriété*.

Prise en compte du risque


Intégration dans la Planification* du projet, des mesures prises pour limiter les effets des
Menaces* identifiées.
La prise en compte peut être immédiate ou différée : elle doit toujours faire l'objet d'un
document.
Au Canada, on emploie le terme «mitigation».

Prix
Équivalent monétaire d'un Produit* ou d'un Service*, lors d'une transaction commerciale. Le
prix qui est le même pour le Client* et le Vendeur*, devient un élément de Coût* pour le
client.

Prix affichés, Prix mercuriales

130
Prix régulièrement publiés dans des revues spécialisées, sous forme de mercuriales. Le plus
souvent ils ne portent que sur des tonnages réduits, ou sur des statistiques de commerce
international. Ce sont des prix ponctuels, en général, supérieurs aux prix moyens de
transaction ou aux Prix contrat longue durée*.

Prix contrat longue durée


Prix effectivement pratiqués, sanctionnés par un Contrat* dont la validité dans le temps est
parfois de plusieurs années, portant sur des tonnages importants. Ces prix, qui doivent tenir
compte des frais de production de toute nature sont, à la signature du contrat, le reflet
d'une situation considérée comme moyenne sur la durée de validité retenue.
Moins élevés en général que les Prix de vente ponctuels*, ils donnent une meilleure image
de la réalité mais sont difficilement accessibles.

Prix de cotation
Montant inscrit dans l'Offre*, avant négociation.

Prix de revient ajusté, voir Prix de revient

Prix de revient brut, voir Prix de revient

Prix de revient, Coût de fabrication, Coût de production


Le prix de revient est un Coût opératoire* rapporté à l'unité de quantité de produites)
fabriquées) (par exemple, la tonne).
Lorsqu'il y a plusieurs produits issus d'une même installation on peut définir :
- un prix de revient brut (Charges variables*, Main-d'œuvre* et Charges fixes*) relatif à
une unité de quantité moyenne de produits, dont la consommation est fonction des
quantités fabriquées de chacun de ces produits.
- un prix de revient ajusté, relatif à l'unité de quantité d'un seul des produits. Dans ce
cas les autres produits (coproduits) sont valorisés selon leur prix de transaction propre
et déduits du prix de revient brut.
Voir aussi Coût opératoire

Prix de vente
Valeur monétaire convenue, après négociation, pour l'acquisition d'un produit ou d'un
ouvrage, tenant compte des frais de toutes natures et du profit du vendeur.
Ce prix est difficilement accessible, dans le cas de produits captifs. À la limite, les sociétés ne
faisant que des bilans financiers globaux ne peuvent pas déterminer un tel prix pour les
produits intermédiaires.

Prix de vente ponctuel


Prix effectivement pratiqué sur un tonnage réduit de produit, donnant lieu à la signature
d'un contrat de durée limitée dont les conditions sont le reflet d'une situation instantanée
d'Offre* et de demande. Ces prix en général élevés, mais parfois faibles selon le moment, ne
sont pas représentatifs en eux-mêmes, mais indicatifs d'une évolution. Ils dépendent du
tonnage vendu, de la conjoncture, de conditions particulières.

Prix définitif

131
Prix maintenu ferme jusqu'à l'Achèvement* complet des prestations ou du Contrat*.

Prix ferme
Prix non susceptible d'être modifié, sauf en ce qui concerne la Révision* pour Inflation*,
suivant une formule convenue.

Prix fixe
Prix non susceptible de Révision* ou d'Actualisation * pour quelque motif que ce soit,
pendant une période donnée (délai d'option).

Prix forfaitaire
Prix global comprenant la Rémunération* et la Compensation * de tous les coûts et sujétions
nécessaires à l'exécution d'un ensemble de prestations.
Ce prix correspond à un programme de travail ou à une fourniture globale.
Voir aussi Forfait*.

Prix maximum garanti (PMG)


Prix pour lequel un Titulaire* s'engage à exécuter ou faire exécuter un Ouvrage* pour un
montant maximum donné ; en cas d'écart, les profits et pertes sont partagés avec le Maitre
d'ouvrage* suivant une formule convenue, et incitative pour les deux parties.
Lorsque l'ouvrage ne peut être suffisamment défini, un prix d'objectif peut être convenu à
l'origine, qui sera remplacé dès que possible par un PMG

Prix mercuriales, voir Prix affichés

Prix moyen de transaction


Prix de vente* fictif, déterminé surtout dans le cas de produits captifs, portant sur des
tonnages importants mais qui ne tient pas compte de certains frais (recherche,
commercialisation, conditionnement...). Il se rapproche assez des Prix contrat longue durée*
pour donner une vue réaliste d'une situation moyenne.

Prix unitaire
Prix* de Marché* d'Objets* (ou de Tâches*) répétitifs, vendus en quantités plus ou moins
importantes (tonnes d'acier, m3 de béton, heures de spécialistes, par exemple

Probabilité
Fréquence* à laquelle on peut attendre la réalisation future d'un événement Aléatoire*.

Procédure
Ensemble de prescriptions écrites, qui formalisent la façon dont doit être exécuté le projet
ou une partie de ce projet.

Procédure d'essais
Pour chaque catégorie d'Essais* définie dans le cadre du Programme* général d'essais et de
réception des parties de l'Ouvrage*, puis de l'ouvrage dans son ensemble, la procédure
d'essais est un document qui précise :

132
- la définition des différentes Phases* de l'essai, de l'Objectif* à atteindre, du document
le sanctionnant et des conséquences contractuelles en découlant,
- la désignation des participants, de leur rôle et de leurs responsabilités,
- la description de la méthode à utiliser (par exemple, séquence des opérations, moyens
nécessaires, instruments de mesure et de contrôle, mesures de sécurité),
- la planification des séquences,
- les limitations diverses dues aux essais (de circulation, de travaux, etc.).
Des procédures spécifiques peuvent également être établies pour toute partie d'équipement
objet d'une Procédure commune d'essais* (moteurs, valves, pompes, etc.).

Procédure de coordination
Ensemble des prescriptions, directives et informations définissant l'organisation planifiée :
- de l'exécution des Activités* du Projet* pour qu'elles soient a priori cohérentes
techniquement ou dans le temps;
- des relations de communication entre les Intervenants* du projet, ainsi qu'entre ceux-
ci et le Client*.
Cette procédure est l'un des éléments essentiels du Plan de management de projet

Processus
Déroulement effectif d'une Action* d'une certaine ampleur. Les organismes officiels et la
normalisation considèrent tout projet comme un ensemble de processus constitués en
systèmes (cf ISO 10006).
Outre les processus techniques, on distingue des processus de management des objectifs
(Contenu*, Coût*, Délai*, Qualité*) des processus de gestion des Moyens* et Ressources* et
des processus d 'Intégration*, de Coordination* et de management des Risques*.
Les termes propres à chacun de ces processus sont définis à leur place alphabétique

Processus aléatoire, voir Stochastique

Productivité constatée
Pour les travaux réalisés à date, rapport entre la Valeur budgétaire* du réalisé et son Coût
encouru*.
La productivité d'un Chantier* d'exécution d'une Œuvre* est le rapport des heures
dépensées aux heures budgétées, à ouvrage constant. Elle se mesure en cours de chantier
par la courbe en S et s'exprime en %.

Produit
Bien que ce terme puisse s'appliquer au résultat (unitaire) d'un projet, nous préférons
l'appliquer par la suite au résultat d'une fabrication, qui peut elle-même être la suite
normale d'un projet. Le résultat de ce «projet produit» est alors un Prototype*, qui donne
naissance à une Présérie*, puis à une production. Au sens où nous l'entendons, le projet
proprement dit est achevé à la Validation* du prototype.

Progiciel
Ensemble complet et documenté de programmes conçus pour être fourni à plusieurs
utilisateurs, en vue d'une même application ou d'une même fonction.

133
Programmation linéaire
Technique mathématique de résolution des problèmes d'optimisation, par traitement de
fonctions linéaires de variables soumises à des contraintes linéaires.

Programmation mathématique
Mise sous forme de relations mathématiques, autant que possible programmables sur
ordinateur, des relations existant entre plusieurs variables et des contraintes extérieures.
La programmation mathématique est spécialement recherchée pour les problèmes
d'optimisation, surtout si elle peut être linéaire (Programmation linéaire*).

Programme
Au sens large, ensemble d'opérations qui couvre le Cycle de vie* complet d'un Produit*,
depuis l'idée initiale jusqu'à l'extinction du produit, en passant par sa mise au point, celles de
sa fabrication, de ses supports logistiques et commerciaux, de la maintenance de l'outil de
production et du (des) produites) lui (eux)-même(s) et de leurs évolutions.
Un programme peut donc comprendre un nombre significatif de projets distincts (par
exemple, projets de conception, de Prototype* et de Présérie*, de construction d'ouvrage
de production, d'extinction du dit ouvrage et/ou des produits), à côté des phases de
production et d'exploitation du produit, qui, elles, ne relèvent pas de la logique
«projectique», mais de la logique «productique». C'est en ce sens que l'on parle de
programme naval, programme nucléaire, programme spatial, etc.
Ce terme est quelquefois utilisé malgré tout comme synonyme de projet, mais il semble plus
clair et utile de faire la distinction.
Dans un sens plus restreint, on emploie aussi le mot programme pour parler du plan
d'actions, qui est précisé par l'ensemble des documents constituant le Plan de management
de Projet* (ou plan directeur de projet). Dans ce sens, il correspond à l'anglais «Program».
Se méfier de ce mot que certains emploient aussi (à tort) à la place de Planning*.
Ce mot est aussi utilisé en informatique pour désigner une suite d'opérations et de calculs
effectués automatiquement.

Projet
Parmi quelques dizaines de définitions, plus ou moins cohérentes, nous avons adopté la
suivante :
Le projet est un ensemble d'actions à réaliser pour satisfaire un Objectif* défini, dans le
cadre d'une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement
un début, mais aussi une fin.
On distingue souvent le projet ouvrage, dont la finalité est d'obtenir un résultat considéré
pour lui-même (par exemple, ouvrage d'art, bâtiment, usine, navire, déménagement) et le
projet produit, dont la finalité est la mise au point d'un produit, qui fera par la suite l'objet
d'une production répétitive, destinée à un marché (par exemple, automobile,
électroménager, produit chimique ou pharmaceutique). Le premier est aussi appelé projet
d'ingénierie ou projet client (car il est destiné à un client unique), et le second, projet de
développement ou projet marché.

Proposition, voir Offre

Prototype

134
Équipement* ou Produit* représentatif de celui qui sera obtenu en série, permettant de
valider la conception.
Il est réalisé en général avec des technologies différentes de la série, en quelques unités.

Provision
Ressource* en temps que l'on inclut dans l'estimation pour assumer des Evénements*
probables, non identifiés, sur la base de l'expérience. Provision a le même sens en
coûtenance.

Provision budgétaire, voir Provision de projet

Provision courante, voir Fonds de roulement

Provision de projet, Provision budgétaire


Toute prestation non complètement facturée ou imputée présente encore des risques de
changement de coût plus ou moins grands, qui doivent être provisionnés en fonction de leur
probabilité et de leur importance. De Coût prévisionnel* en coût prévisionnel, cette
provision décroît et tend vers zéro.
Les provisions de projet sont gérées par la Direction de projet* et ventilées en lignes
budgétaires, correspondant à chaque type de risque identifié. Elles comprennent :
Des provisions techniques comme les coûts probables (Aléas* de cotation, de spécification,
de quantité), non encore identifiés et donc non affectables momentanément dans les lignes
budgétaires; ce poste d'amortissement est indispensable pour la gestion du Coût* final du
projet. La disponibilité de tout ou partie de ce montant, inscrit dans ce poste budgétaire
pour rapatrier le cas échéant la Marge brute*, n'est à envisager qu'en hypothèse
probabiliste et sur la base de l'expérience des réalisations précédentes.
L'affermissement (pour les contrats à prix ferme) qui est une provision constituée par
précaution pour compenser l'Inflation* intervenue depuis la date de base du Budget*
jusqu'à la date prévisionnelle de fin de Contrat*.

Provision globale, Réserve générale


Somme forfaitaire calculée en fonction du montant global du Contrat*, elle est destinée à
couvrir des déviations imprévisibles par rapport au déroulement total du Projet*.
Exemples : les surcoûts provoqués par des problèmes de construction, grève, retards dans
les livraisons de matériel, force majeure.
Les changements de définition sont spécifiquement exclus de la provision globale.
Ils doivent être couverts soit par les Provisions* de projet, soit par des Avenants* au contrat.

135
-Q-

Qualification
Selon le cas :
- aptitude à répondre à des exigences données. À distinguer de la Certification*, qui est
le constat formalisé de cette qualification.
- acte par lequel le Client* (ou demandeur), émetteur de la spécification technique de
besoins, atteste sur la base des justifications théoriques et expérimentales présentées
par le Fouisseur* (ou concepteur) dans le Dossier justificatif de définition*, que tout
exemplaire du produit conforme au dossier de définition présenté pourra satisfaire de
manière exhaustive les exigences exprimées dans la spécification technique de besoins
et est productible.

Qualité
Aptitude d'un Produit*, d'un Ouvrage* ou d'un Service*, à satisfaire les besoins des
utilisateurs.
Les composants de la qualité peuvent être notamment : caractéristiques et performances,
fiabilité, disponibilité, durabilité, sécurité d'emploi, caractère non polluant, coût global de
possession, etc.

Quantitatifs, voir Métrés

Quartile, voir Fractile

136
-R-

Raccordement
Procédure permettant de passer d'une ancienne série d'indices à une nouvelle ; par exemple
si des Indices* élémentaires disparaissent ou s'il y a modification du Panier*. En particulier,
si un Objet* disparaît du marché par suite d'une amélioration des techniques, on effectuera
le raccordement à une date à laquelle l'objet ancien et son substitut existent simultanément,
et l'on affectera au prix du substitut l'indice de l'ancien objet à cette date (en anglais: splicing
technique).

RAF, voir Reste à faire

RAI, voir Résultat avant impôt

Rapport d'avancement
Document périodique de synthèse décrivant :
- les Événements* et problèmes principaux rencontrés dans la période écoulée
- le travail effectivement réalisé durant cette période pour chacune des prestations du
Contrat*,
- l'Avancement* de ce dernier par rapport au travail planifié ou au travail à effectuer, le
travail planifié pour la période suivante.
Les avancements sont mesurés par des paramètres physiques (Avancement physique*) ou
par leur valeur, et peuvent être illustrés par des graphiques.
Les données sont généralement enregistrées et stockées de manière à pouvoir constituer, à
la Réception provisoire* du contrat, le rapport final du projet.

Rapport de chantier
Rapport émis par le chef de chantier à destination du siège. On distingue en général trois
types de rapports de chantier :
Le rapport journalier (sous forme de fax ou de télex), destiné au Supérieur hiérarchique* du
chef de chantier, et décrivant les moyens en hommes et en matériel utilisés pendant la
journée considérée.
Le rapport hebdomadaire, récapitulant les rapports journaliers et décrivant les avancements
et les incidents. Il est destiné au chef du chef de chantier et au chef de projet.
Le rapport périodique (périodicité définie par le Chef de projet*), destiné à donner à ce
dernier les informations dont il a besoin pour ses propres rapports.
Ne pas confondre avec Rapport de site*

Rapport de coût
Document périodique émis par le Coûteneur* pour informer la Direction de projet* des
Écarts*, Dérives* et Tendances*.
Les éléments figurant dans ce rapport sont préparés, ligne budgétaire par ligne budgétaire,
selon la logique ci-dessous et récapitulés par grands chapitres, en Coûts secs*.

137
On en déduit une estimation des Provisions* de projet à conserver et, par différence avec les
Recettes* attendues, diminuées des Charges* générales, une prévision des Marges*
attendues. Ce rapport peut être accompagné d'un Échéancier* calendaire des paiements à
effectuer par le Maître d'ouvrage* (cf Tableau 1).

Tableau 1 Rapport de couts

Études Approvisionnements Travaux


Budget initial (1) X X X
Budget à date (2) X X X
Déjà fait (3) Encouru Engagé Encouru
Reste à faire (4) Reste à ... encourir Reste à ... engager Reste à ... encourir
Coût prévisionnel (5) (3) + (4) (3) + (4) (3) + (4)
Prévision (6) X X X
Écart prévisionnel (7) (5) - (2) (5) - (2) (5) - (2)
Dérive (8) (5) - (6) (5) - (6) (5)-(6)
Tendance (9) X X X

Rapport de site
Document, généralement interne, établi par le représentant d'un Ensemblier* ou d'un
Maître d'œuvre*, dans le cas d'un Projet* dont la Construction* doit s'effectuer sur un Site*
qui lui est peu familier.
Le rapport de site a pour objet de décrire l'environnement général, afin d'apprécier, avant
tout engagement envers le Maître d'ouvrage* de l'entreprise qui l'effectue :
- l'accessibilité au site pour les personnels et les matériels,
- les facteurs pouvant influer sur la Productivité* (climat, séismes, coutumes locales,
etc.),
- les conditions de séjour du personnel expatrié et du personnel local,
- les capacités de services, fournitures et ressources locales (Sous-traitance* et
Approvisionnements*),
- la nécessité d'une Base-vie*, et son fonctionnement éventuel,
- les Équipements* et facilités de chantier à prévoir.
C'est une pièce indispensable au dossier d'Estimation*.

Réalisation d'une étape


Une Étape* est dite réalisée lorsque toutes ses Activités* amont sont terminées ou, ce qui
revient au même, lorsque toutes ses activités aval peuvent commencer.

Réalisation, Exécution
Ensemble de Tâches*, ou Phases* d'un Projet* dont l'accomplissement permettra de passer
des Spécifications* de l'Ouvrage* et des Maquettes* à l'ouvrage lui-même. Par extension, le
résultat des tâches, c'est-à-dire la transformation constatable ou constatée.
Dans certains cas (peu fréquents en Ingénierie*) la transition de l'Étude* et du maquettage
au Prototype*, puis à l'Objet* final se fait de manière progressive de telle sorte qu'une
phase de réalisation proprement dite ne puisse être explicitement distinguée dans le
Processus* qui conduit à faire apparaître l'ouvrage dans sa Configuration* finale.

Réaménagement à court terme

138
Il ne peut être question, lorsque l'on a pris un retard sur des Activités* critiques, de profiter
de la rigidité du Chemin critique* pour repousser la date finale de la Réalisation* d'un délai
égal au retard observé.
I1 faut donc réaménager les prévisions du futur immédiat, sachant que ce qui n'a pas été fait
hier ne peut être fait que demain, et que ce qui avait été prévu pour la semaine prochaine
devra être modifié en utilisant une Logique* d'activités différente ou des Moyens*
différents. Le but est de retrouver, à une date aval précisée, une conformité à la prévision
initiale, délimitée par une ligne brisée, dite Ligne de conformité*.

Réception définitive, voir Réception provisoire

Réception mécanique, voir Acceptation mécanique

Réception provisoire, définitive


On utilise également le terme «recette», surtout dans l'Administration.
La réception est un acte constatant contradictoirement, une fois les Essais de réception*
terminés, que les obligations contractuelles du Titulaire* ont été remplies et que l'Ouvrage*
peut être accepté pour être mis à l'épreuve de son fonctionnement réel pendant un certain
temps appelé délai de garantie, délai pendant lequel la responsabilité du titulaire n'est pas
dégagée. Cette réception est dite provisoire dans certains marchés privés.
L'expiration du délai de garantie dégage définitivement la responsabilité du titulaire (dans la
pratique, certificat de réception dite définitive).
Pour chaque Contrat* d'exportation, il est nécessaire de prévoir de façon précise, le lieu et le
moment de ces réceptions; par exemple : pour du Matériel indépendant*, la réception peut
s'effectuer chez le Fournisseur* le jour de l'expédition.
En revanche, pour une installation complète une réception provisoire peut intervenir à la fin
d'une période d'essais constatant la réalisation de l'ouvrage conformément aux
Spécifications* (quantitatives et qualitatives) envisagées et la réception définitive à l'issue de
la période de garantie, c'est-à-dire généralement 12 mois après la réception provisoire.
Ces Événements* doivent être matérialisés par des documents écrits, protocoles, etc., signés
des deux parties et/ou d'un tiers agréé par elles, et comportant éventuellement des
Réserves* à lever par le titulaire.
Note: cette définition est, dans la forme, différente de celle de la norme française X 50-108,
insuffisamment explicite à notre avis

Recette
Ne pas confondre avec les Recettes* financières.
Voir aussi Réception provisoire, définitive

Recettes
Ne pas confondre avec la recette de l'Ouvrage* (voir Réception provisoire, définitive).
Voir aussi Encaissements et Recettes prévisionnelles

Recettes prévisionnelles
Par définition, les recettes prévisionnelles sont, à un instant donné, le montant le plus
vraisemblablement encaissable. Les recettes sont exprimées dans les Bases économiques*
choisies pour l'évaluation du Coût prévisionnel*.

139
Les recettes prévisionnelles se subdivisent en :
Recettes contractuelles qui correspondent:
- pour les postes du Contrat* à prix forfaitaire, aux montants contractuels
éventuellement corrigés par les Avenants* signés;
- pour les postes du contrat à prix de bordereau, à la valorisation aux taux contractuels,
du dernier Métré* estimatif approuvé par le Client*.
Pénalités* et Bonus* qui correspondent à la valorisation, aux taux contractuels, des plus
récentes estimations en matière de planning et de performances.
Recettes espérées qui correspondent aux montants que le Chef de projet* pense pouvoir
obtenir du Client* concernant les suppléments et Avenants* en cours de négociation et les
réclamations introduites ou à introduire.
Les Recettes prévisionnelles sont exprimées dans la monnaie contractuelle à laquelle elles
correspondent.

Recherche opérationnelle
Analyse quantitative des opérations industrielles ou/et administratives, pour rechercher les
facteurs gouvernant les Systèmes* et donner aux gestionnaires des éléments de décision.
Cela implique la plupart du temps la Programmation mathématique* desdits systèmes.

Réclamation
Demande de modification du Prix*, adressée par un Vendeur* à un Client* au cours
d'exécution d'un Contrat* ou d'une Commande*, par suite de Modifications* avérées des
hypothèses initiales.
Elle peut conduire à un Avenant*.

Recouvrement
Se dit lorsqu'une Tâche* aval débute avant la fin des tâches amont qui la précèdent
immédiatement.
Il résulte d'une Avance*.
Ne pas confondre avec l'homonyme utilisé en comptabilité.

Rédacteur
Spécialiste de la Planification*, il commence avec l'aide de l'Analyste* par consigner sur
documents les Réseaux * et Plannings* établis en séance de groupe et est responsable de
leur diffusion et mise à jour. Puis le rédacteur peut prendre son indépendance en prenant la
responsabilité de tout ou partie de la régulation des Charges* ou de l'itération des réseaux
des sous-traitants. Remplaçant dans certains cas l'analyste, il devient peu à peu analyste lui-
même

Rédaction
Dessin du Réseau* logique et établissement (et calcul) du réseau temporel :
- à partir de l'Organigramme des tâches* (OT), on dessine le Réseau logique*,
uniquement qualitatif, selon une représentation «potentiel-tâches» ou «potentiel-
étapes» (PERT, PERL, antécédents) ;
- à partir de l'analyse détaillée, on affecte les Durées* aux activités du réseau, on calcule
les Délais* des divers Chemins* et la durée totale, et on établit un réseau temporel
(arithmétique ou calendaire).

140
Redevances
Rétribution de la ou des sociétés qui ont effectué la recherche, le développement et la mise
au point industrielle de la technique du produit, du catalyseur, du procédé de fabrication,
etc., impliqués dans une Installation*, et qui sont ainsi détentrices d'une licence
d'exploitation. Cette licence est cédée moyennant une certaine Rémunération*.

Redevances cash
Sommes payées globalement au détenteur d'une licence, généralement fonction de la
capacité installée. Ce paiement peut s'effectuer en plusieurs fractions, dont le montant et les
échéances sont fixés lors de la signature du contrat de cession des droits de licence.

Redevances courantes
Sommes le plus souvent rapportées à la production réelle d'une Unité*, payées par
Annuité*, sur la durée d'amortissement des Installations*, ou sur la durée de validité des
brevets protégeant l'invention exploitée, ou encore sur une période préalablement établie.
Un système dégressif ou un compromis entre une Redevance cash* et une redevance
courante peuvent être imaginés. Souvent on tient compte des intérêts des redevances
restant à acquitter, de l'évolution probable de la concurrence, de l'originalité de l'invention.

Référent
On emploie souvent le mot «sponsor» en français. C'est une personne qui assure la
promotion du projet, accorde au Chef de projet*, les Moyens* nécessaires à la Réalisation *,
et juge de la satisfaction de l'Utilisateur*.
Il peut être le Supérieur hiérarchique*, le Mandataire* du Client*, ou toute autre autorité.
La mission du Chef de projet* n'est pas toujours aisée lorsqu'il y a plusieurs «sponsors» sur
un projet.

Référentiel, voir Données de base

Régie
Terme ambigu, désignant en principe une prestation dans laquelle l'exécutant n'a aucune
responsabilité financière sur le travail exécuté (par exemple, une prestation d'intérim). Ce
sens premier étant souvent oublié, mieux vaut éviter ce terme et utiliser de préférence :
- rémunération* en Dépenses contrôlées*,
- marché à prix unitaires* ou sur Bordereaux*.
Le terme est cependant admis dans le code des marchés publics pour l'exécution, par le
titulaire d'un Marché*, de travaux supplémentaires impossibles à estimer forfaitairement.

Règle des 6/10ème


Application du Facteur d'échelle* avec une valeur de 6/10 pour le coefficient f.
Elle est assez exacte dans des limites raisonnables pour un grand nombre d'Ouvrages* et
d'Équipements*, dans les industries de procédés.

Règles de l'art
Règles non écrites de Savoir-faire* pratiquées dans les diverses activités d'Ingénierie*, qui
sont conformes aux données acquises des techniques.

141
Le Contrat* doit prévoir les conditions dans lesquelles les Parties * tiendront compte des
dites règles ainsi que de leur rapport avec les normes techniques.

Régression linéaire
Cas particulier où l'Équation de régression* est une équation du premier degré. On réserve
généralement le nom de régression linéaire au cas où les coefficients de l'équation de
régression linéaire sont obtenus par la méthode des moindres carrés.

Régulation
Dessin du Planning* de charge, établissement des Histogrammes de charge*, Lissage* des
charges, pour obtenir un planning de charge :
- à partir du réseau temporel, affectation des charges des activités aux diverses lignes de
moyens,
- totalisation par chapitre,
- totalisation par moyen et histogrammes tous chapitres,
- itérations pour régulation des histogrammes de charge.

Relance
Fonction consistant à rappeler périodiquement à un Intervenant* que la Tâche* qui lui est
demandée doit évoluer selon le Programme* prévu afin qu'il confirme ou infirme sa
prévision.
Cette fonction doit prévoir le cas échéant des mesures correctives.

Relation coût-délai d'une activité


Relation de base de la méthode CPM*, elle part du principe que la durée normale d'une
Activité* est obtenue avec des Moyens* normaux et dans des conditions normales de
travail, qui font que l'activité est réalisée à son coût minimal.
Si l'on veut effectuer l'activité avec une durée moindre, le coût doit nécessairement
augmenter jusqu'à une limite au-delà de laquelle l'estimation est irréaliste.

Relation d'ordre
Consécutivité obligatoire, selon l'écoulement du temps, de deux Événements*, la relation
d'ordre est représentée par une flèche liant ces événements.
La relation d'ordre peut porter un Délai*, non une Durée*.
Voir aussi Liaisons

Remboursement
En dehors du sens usuel (en anglais : refunding) : régime douanier qui permet, pour des
marchandises étrangères réexportées soit en l'état, soit après transformation ou
incorporation dans un autre produit, d'accorder le remboursement total ou partiel des droits
de douanes ou taxes qu'elles ont supportés lors de leur importation.

Remboursement in fine
Remboursement du principal d'un Emprunt* ou d'un Crédit* en un seul versement à son
échéance.

Remodelage

142
Opération* consistant à modifier substantiellement les Composants* d'un Ouvrage*, pour
l'adapter à de nouvelles conditions de sécurité, d'exploitation, etc., ou/et améliorer son
rendement.

Rémunération
La rémunération du Vendeur* peut affecter des modalités très différentes selon les Risques*
et les Missions* accomplies:
- rémunération en Dépenses contrôlées* (Régie*),
- Marchés à prix unitaires* (bordereaux),
- Peines et soins*, Pourcentage* du coût,
- Coût plus honoraires*,
- Prix maximum garanti *,
- Contrat* à Risques partagés* (bonus/ malus),
- Forfait*.

Rendu… (DAF, DDP, DDU, DEQ, DES),


voir Incoterms

Rentabilité
Rapport entre la marge d'exploitation (ou Cash flow* brut industriel) au niveau normal
d'activité et le capital investi, évalués en €uros, de la même période de référence.
Le capital investi est égal à la somme des Immobilisations* brutes courantes et de la
variation du Fonds de roulement*.
Ce critère mesure l'impact de l'investissement sur les résultats du secteur.

Rentrées effectives
Différence entre les Recettes* (rentrées globales) et les Dépenses* globales pour une même
période.
Voir aussi Chiffre d'affaires

Rentrées globales, voir Chiffre d'affaires

Répartition, Ventilation
Opération portant sur des marchandises ou sur du courrier et consistant à diriger chaque
colis ou chaque pli vers son destinataire.

Repérage
Référence alphanumérique mise sur les éléments de l'Organigramme des tâches* (numéro
d'objectif et lettre repère d'activité). Ce repérage permet une indication facile et provisoire
du positionnement des Activités*, avant Codification* informatique éventuelle.

Répercutables (dépenses), voir Dépenses répercutables

Repère fonctionnel
Désignation codée d'un Équipement* qui intervient de façon caractéristique dans un
Processus * de fabrication, en modifiant les caractéristiques physico-chimiques,
géométriques ou mécaniques d'un Produit", ou en le stockant.

143
Répertoire
État synthétique récapitulant sous forme très abrégée, une série d'informations de même
nature, chacune se résumant en une ligne.
Exemple: répertoire des Commandes* ou Attachements*.

Répertoire
Liste d'identificateurs, classés selon des arguments appropriés, permettant l'accès aux
informations qu'ils désignent.

Report d'un événement


Déplacement vers l'aval de l'échéance prévue d'un Événement*, qui indique le déplacement
de l'Activité* à laquelle il appartient.

Report en arrière de déficit


Possibilité offerte, sous certaines conditions, aux entreprises soumises à l'Impôt* sur les
sociétés, de reporter un déficit subi pendant un exercice sur les bénéfices non distribués
d'exercices précédents, en faisant apparaître un excédent d'impôt sur les sociétés et donc
une créance d'égal montant sur le Trésor.

Reporting
Il n'y a pas en français de mot pour dire « les actions relatives à la préparation et à la
présentation des rapports relatifs à un projet ».
Le reporting consiste, pour le Chef de projet*, à rendre compte, à intervalles définis, aussi
bien à sa hiérarchie qu'à son Client*, de la façon dont le Projet* se déroule sur tous les plans,
en particulier Délais*, Avancement*, Coût*, par rapport aux prévisions précédentes.
On peut distinguer divers types de rapports servant au reporting :
- les rapports d'avancement des spécialistes (en anglais: progress report) donnant
essentiellement leur avancement physique. Ces rapports sont habituellement internes
au projet.
- le rapport financier (en anglais : cast report) préparé par le gestionnaire du projet, et
donnant essentiellement les informations de coût de revient, de prix de vente,
d'engagements et de facturation au client. De plus en plus, ce rapport donne l'état de
la trésorerie du projet. Il est également interne, sauf si le contrat prévoit qu'il soit
remis au client (contrat du type en dépenses contrôlées).
- le rapport de projet (en anglais: project report) périodique (mensuel en général,
trimestriel pour les projets très longs). Rédigé par le chef de projet en utilisant les
rapports précédents, il est destiné à son client et porte sur tous les aspects mentionnés
plus haut.
On appelle rapport par exception un document qui ne contient que l'indication des
divergences majeures avec le Référentiel*.

Requête
Expression formalisée d'une demande.

Réquisition

144
Dossier, émis par l'ingénieur spécialiste, dans lequel est décrite la prestation, voire les
quantités, d'un Ouvrage* ou Equipement* défini pour le Client*.
La réquisition est souvent accompagnée de Spécification* générale ou particulière. Ce
document est destiné à constituer la partie technique d'un Appel d'offres* ou d'une
Commande*.

Réseau
Ce terme a trois acceptions:
1. Au sens général, ensemble d'Activités* et de Relations d'ordre*, ordonné de façon
logique. Il est représentable par des Graphes* ou des Logigrammes*.
2. Dans le langage de la Planification*, c'est le synonyme théorique de Graphe logique*.
3. Mathématiquement, un réseau est défini de façon univoque par un ensemble
d'Activités* portant des Durées*, exprimées ou non, et un ensemble de Relations
d'ordre* liant ces activités. Il peut se représenter par un Tableau Carré Orienté (TCO)
des relations, formé de la liste des activités portée sur l'un des côtés (Antécédents*) et
reportée sur l'autre (Successeur*), et dans lequel les Liaisons* existantes sont repérées
par des chiffres.
À un TCO donné correspond un seul réseau logique et un seul réseau arithmétique si l'on
affecte des durées aux activités et cela quelle que soit la Méthode de planification* choisie.
Un projet peut être représenté par plusieurs réseaux interfacés.

Réseau local
Ensemble complexe, à caractère privatif, de moyens de communication établi sur un site
restreint, pourvu de règles de gestion du trafic et permettant des échanges internes
d'informations de toute nature, notamment sous forme de Données*, sons, images, etc.
Note: le réseau local, ainsi défini en Informatique*, ne doit pas être confondu avec la notion
de réseau local de raccordement.

Réseau standard
Réseau* (ou Sous-réseau*) établi à partir de l'expérience de réalisations précédentes et
utilisé pour des sous-projets répétitifs.

Réserve
Lors de la Réception* (réception provisoire à l'export), des réserves peuvent être faites par
le Client*, n'empêchant pas de prononcer la réception, mais indiquant clairement que
certaines Tâches* ne sont pas totalement réalisées telles que: documents CAE* (conformes
à exécution) non fournis, lampes électriques grillées, peintures non terminées, etc.
Ne pas confondre avec les Provisions* destinées à couvrir des dépassements de Budget* ou
de Délais*.

Réserve générale, voir Provision globale

Résiliation
Suppression partielle ou totale pour l'avenir, d'un Contrat*. Le Titulaire* pourra être
dédommagé de toutes ses dépenses engagées à l'occasion du contrat.

145
Note : cette suppression peut intervenir en raison de l'inexécution par l'une des Parties* de
ses obligations ou de l'impossibilité pour les parties d'en poursuivre l'exécution, ou par la
volonté des parties si cela est prévu au contrat.
Autre formule: dénonciation d'un contrat (en anglais: notice of termination).

Résolution
Suppression rétroactive partielle ou totale des obligations nées d'un Contrat* bilatéral
lorsqu'une des parties n'exécute pas une obligation essentielle qui lui incombe.
Note: il est nécessaire que cette résolution fasse l'objet d'une clause dans le contrat en
précisant les modalités et les conséquences.
La résolution conduit à considérer que la partie de contrat concernée n'a jamais existé.

Responsabilité
Les responsabilités prises à l'occasion de la conclusion d'un Contrat* ou d'une Commande*
sont de diverses natures, et nécessitent une étude juridique approfondie :
- responsabilité civile de droit,
- responsabilité civile professionnelle,
- responsabilité contractuelle,
- responsabilité délictuelle,
- responsabilité financière,
- responsabilité pénale.
La responsabilité d'une Activité* ou d'une Action* n'est pas nécessairement imputable à
celui qui l'exécute.

Ressources
Ce qui est nécessaire à l'Activité*, comprenant des Matériaux* ou matières (passif) et des
Moyens* (actif).

Reste à faire (RAF)


Coûts nécessaires à l'achèvement d'une Tâche* ou d'un Projet* complet.
Les techniques de calcul du RAF comportent souvent une réévaluation de l'Estimation*
initiale à partir des performances et rendements constatés à cette date.
Voir aussi Valeur acquise et Coût prévisionnel.

Restriction
Contrainte due à la disparition de Moyens* permettant l'exécution aisée d'une Tâche*
(personnels, matériels, etc.).

Résultat avant impôt (RAI)


Estimation du résultat net avant impôt, par l'investissement.
Critère utilisé pour juger de l'impact de l'Investissement* sur les résultats.

Résumé (pour VIP)


Document d'Offre* ou de Projet*, très concis, destiné à la mise au courant des instances
dirigeantes. Le bon usage du résumé permet au Chef de projet* ou d'offre une grande
liberté d'action.

146
Retard
Exprimé en temps, c'est la différence entre la date réelle et la date à laquelle on aurait dû
atteindre la valeur budgétaire du réalisé à ce jour.
Exprimé en coût, c'est la différence algébrique entre le Budget encouru* et la Valeur
budgétaire du réalisé*.
Au cours de l'Ordonnancement* des tâches, il arrive aussi que l'on retarde volontairement
certaines tâches, pour optimiser les Ressources* (en anglais: lag).

Rupture d'activité
Suspension du déroulement continu d'une Activité",

Retenue de garantie
Un certain pourcentage (5 ou 10%) du montant du Contrat* qui n'est payé par l'Acheteur*
qu'à la fin de la période de garantie.
Souvent remplacée par une Caution*.

Retour d'expérience, voir Retour d'information

Retour d'information, Retour d'expérience


Informations conformes à la Réalisation*, établies de façon à pouvoir être mises en parallèle
avec les hypothèses initiales d'une part, et d'autre part, être stockées dans une Base de
données* comparable, pour servir à des réalisations ultérieures.

Retour sur l'investissement


Processus de récupération des Capitaux* investis dans un Projet*, grâce à l'excès des
Bénéfices* sur les Coûts*.
Le retour sur l'investissement implique l'Amortissement* du principal et des intérêts sur les
sommes non encore récupérées.
Improprement appelé «retum» ce critère de rentabilité représente à l'origine le rapport des
rentrées annuelles (ventes dépenses d'exploitation) sur le Capital amortissable*. Il s'applique
donc avant Impôt*. Par extension on l'utilise également après imposition. Il représente dans
ce cas l'inverse du Temps de remboursement*.

Réunion de lancement
Dès l'émission de la Note de lancement*, le Chef de projet* réunit son équipe directe et les
responsables des services Intervenants *, afin de :
- les mettre au courant des grandes lignes du projet,
- recueillir leur opinion sur les principales données opérationnelles,
- faire préparer les éléments destinés au Plan de management de projet*.

Revenus actualisés, voir Bénéfice actualisé

Revenus annuels actualisés


Le terme annuel est souvent oublié.

Révision de prix

147
En cours d'exécution du contrat, la révision est le calcul de l'augmentation du prix des
prestations en fonction de la variation, à partir d'une date de référence, des conditions
économiques. Elle s'appuie sur des Indices * de référence et comporte en général une partie
fixe.

Révision N
Document de Projet* ayant subi une Modification* pour la énième fois.
Il doit nécessairement porter mention de toutes les modifications auxquelles on a procédé
depuis la première édition.

Revue (formelle) de projet


Vérification de la cohérence technique d'un Projet*, d'un sous-projet ou d'un système d'un
projet. Cette vérification se fait sur documents. Elle suppose que les vérificateurs ont la
compétence requise, qu'ils n'ont pas travaillé sur le système en question, et, si possible, sont
situés hors la hiérarchie des auteurs des documents soumis à la revue.
Les revues de projet doivent être préparées, en particulier en ce qui concerne les points à
vérifier.
Les revues de projet se font:
- soit sur décision du chef de projet, à des moments cruciaux ou décisifs (changement de
phase, difficulté importante, etc.),
- soit sur demande du Client*, selon un Calendrier* prévu dès le début avec lui.
On appelle parfois revue de projet, la réunion formelle au cours de laquelle le Chef de
projet* et les principaux Intervenants* entérinent tout ou partie des Extrants* d'une Phase*
de projet. Les décisions prises au cours de cette réunion deviennent en principe
irréversibles, exécutoires, comprises et acceptées de tous les intéressés, et permettent le
franchissement des Jalons* marquant la fin d'une phase.

Revue périodique d'avancement Processus d'examen et de coordination permettant la


Maîtrise* du projet et la prise de décisions correctives avant qu'il ne soit trop tard.
À distinguer des Revues formelles*, moins fréquentes et non périodiques, qui entérinent les
faits.

Revue qualité
Revue de projet* portant sur les aspects Qualité*.

Risque
C'est la possibilité qu'un Projet* ne s'exécute pas conformément aux prévisions de Dates
d'achèvement*, de Coût et de Spécifications*; ces Écarts* par rapport aux prévisions étant
considérés comme difficilement acceptables, voire inacceptables.
Le risque résulte ou d'un Aléa*, ou d'une Incertitude*, ou encore d'un Imprévu*.
Risques couverts par la COFACE
Différents types de risques sont couverts, notamment :
12. Le risque de crédit couru par l'exportateur pendant la période de crédit, de ne pas
être payé par le débiteur. Chacun de ces risques peut avoir des causes de nature
différente constituant elles mêmes des risques ; ce sont :

148
- Les risques d'interruption de marché résultant d'un événement politique, d'un
événement catastrophique ou d'un événement s'opposant au transfert de fonds.
La COFACE* définit ces événements de la manière suivante :
o le risque politique proprement dit : guerre (civile ou étrangère), émeute,
révolution hors de France ou décision gouvernementale ou administrative
(interdiction de fabriquer ou d'exporter, ou bien réquisition) entraînant le non-
paiement des sommes dues par le débiteur étranger;
o le risque catastrophique: non-paiement des sommes dues en raison d'un
cataclysme survenu hors de France (cyclone, tremblement de terre,
inondation, raz de marée, éruption volcanique) et dont la garantie ne peut être
obtenue avec une assurance ordinaire;
o le risque de non-transfert : événements politiques, difficultés économiques,
décision législative ou administrative survenue hors de France, s'opposant ou
retardant le transfert de fonds.
- Le risque commercial résultant de l'instabilité de la situation financière de
l'acheteur; ce peut être :
o le risque de carence : non-paiement des échéances constaté simplement par
un défaut de paiement;
o le risque d'insolvabilité : non-paiement des échéances constaté par une
procédure judiciaire (faillite ou règlement judiciaire), par un con cordat
extrajudiciaire, par un arrangement amiable, etc.
13. Le risque économique résultant d'une hausse des prix intérieurs pendant la période
de fabrication. Cette hausse est appréciée en fonction de l'évolution des prix
mondiaux.
14. Le risque de change couru par l'exportateur ayant conclu un contrat en devises
étrangères, de recevoir moins de francs qu'il ne l'avait prévu, en raison des
fluctuations monétaires intervenues pendant les périodes de fabrication et de crédit.
La mise en jeu du risque de change peut résulter de trois événements :
- La baisse du cours de la devise dans laquelle est libellé le contrat.
- La hausse du cours de la devise dans laquelle est libellé le contrat d'achat de
fournitures ou de prestations étrangères (sous-traitances nécessaires à l'exécution
du contrat principal).
- La hausse du cours de la devise dans laquelle est libellée la caution.
15. Le risque de fabrication couru par l'exportateur pendant la période de fabrication (ou
d'exécution du contrat) de voir le marché interrompu, ce qui laisserait à sa charge les
dépenses déjà engagées pour l'exécution du contrat.

Risques partagés (contrat à), Bonus/Malus


Clause par laquelle l'Entrepreneur* ou le Fournisseur* convient avec son Client* de
partager, suivant une formule convenue, les conséquences des écarts par rapport à des
objectifs prévus.
La part de risque/profit du Vendeur* peut être calculée en pourcentage du montant du
Contrat* ou en valeur absolue, plafonnée ou non. On parle également de contrat incitatif.

Rupture du contrat
Manquement, a priori volontaire, par l’une des Parties*, aux obligations convenues. La
rupture peut entraîner une Suspension*, la Résiliation* ou une Résolution* du contrat

149
150
-S-

Savoir-faire
Ensemble des connaissances pratiques nécessaires pour la bonne utilisation des méthodes
de dispositifs ou de machines.
Voir aussi Know-how

Schéma de boucle
Schéma représentant symboliquement l'ensemble des appareils, équipements et matériels
composant une boucle de régulation.
Ce schéma comporte les caractéristiques fonctionnelles essentielles, avec les repères de
localisation nécessaires. Complété généralement par l'entreprise de montage, avec la
représentation des fileries et borniers de raccordement repérés, le schéma de boucle sert
alors également de schéma de dépannage.

Schéma de principe
Le schéma met en évidence l'enchaînement des opérations à effectuer pour obtenir un (ou
des) produit (s) déterminé (s) en symbolisant d'une façon globale les flux matériels ou
immatériels.
Les différentes phases de la fabrication sont représentées sans tenir compte des matériels
utilisés. On peut établir un Bilan matière* à partir du schéma de principe (Source: Norme
expérimentale E 04-202-1.)

Schéma de procédé
Schéma figurant toutes les Opérations* mises en œuvre dans l'Ouvrage*, avec les principaux
appareils permettant ces opérations.
Ces schémas sont élaborés généralement pour la définition ou l'Étude d'un procédé*, d'une
Unité de production*, pour le dépôt d'un brevet ou l'illustration d'un article technique, etc.
Ils permettent d'en avoir une représentation synoptique suffisant à leur compréhension et
correspondent à une ou plusieurs opérations du Schéma de principe*.

Schéma fonctionnel
Schéma simplifié représentant la disposition logique des éléments de contrôle commande. Il
indique les caractéristiques essentielles et le repérage des différents éléments nécessaires à
la compréhension du principe de fonctionnement. Ce schéma n'est pas exécuté lorsque ces
indications peuvent être portées sur les schémas de tuyauteries et instrumentations.

Schéma unifilaire
Schéma donnant la configuration des réseaux électriques y compris ceux d'automatisme
desservant les différentes parties de l'Ouvrage*, et montrant les relations mutuelles de
l'ouvrage et les Moyens* employés à cet effet.

Scope

151
Description du résultat matériel ou intellectuel du projet, avec ses performances, sa Qualité*
et ses Limites de fournitures*.

Sensibilité
Dans un problème économique, c'est la valeur relative de la variation subie par une fonction
de plusieurs variables, lors de variation unitaire de chacune de ces variables.
L'analyse de la sensibilité est généralement résolue par la Programmation mathématique*.

SEP, voir Société en participation

Séquence d'actions
Suite d'Actions* affectées à un même Moyen* en fonction de sa disponibilité, mais relatives
éventuellement à des Objectifs* ou objets différents.

Serveur
Organisme exploitant un système informatique permettant à un demandeur la consultation
et l'utilisation directe d'une ou plusieurs Banques de données*.
Par extension, le système informatique lui-même.

Services
Prestations complémentaires aux Activités* principales d'Études*, Approvisionnements* et
Travaux*, apportées par des personnels souvent indépendants des Équipes de projet*.

Services généraux, voir Utilités

Simulation
Utilisation d'un modèle (mathématique ou autre) pour reproduire expérimentalement des
résultats ou grandeurs normalement obtenues dans un système physique réel. La simulation
est utilisée pour étudier le comportement de ce système dans des conditions extrêmes,
anormales ou dangereuses, ou pour accélérer l'acquisition de données expérimentales.

Site
Lieu géographique où se trouve implanté ou construit l'Ouvrage*, mais qui peut comprendre
également des installations annexes, provisoires ou définitives, couvertes ou non par le
Contrat*, telles que aires de Stockage*, installations de chantier, logements, etc.

Site central
Matériel informatique comportant au moins une Unité centrale* et une Mémoire*
importante permettant de desservir un nombre, en général assez élevé, d'utilisateurs.

Situation d'avancement
Point de la situation de l'Œuvre* s'effectuant habituellement périodiquement à date
convenue. Elle comprend un Constat d'avancement* et une nouvelle prévision aménagée ou
modifiée en cas de modifications d'Ouvrage*.

Situation mensuelle

152
Constat contradictoire de la réalité des Travaux* exécutés par une Entreprise* de travaux ou
autre justifiant la Facturation* : il peut constituer le bon à payer, lorsqu'on a effectué les
contrôles qualitatifs et qu'il y a conformité avec les termes du Marché de travaux*.

Société en participation (SEP)


Société créée entre cotraitants pour l'exécution d'un projet, en général lorsque les apports
relatifs à chacun, donc sa responsabilité, peuvent être difficiles à apprécier. La SEP est
déclarée et connue du fisc. À ce titre, elle est imposable. Les cotraitants désignent en
général un gérant.

Solution alternative
Réponse à une Menace*, par l'adoption de solutions différentes de celles envisagées dans le
Référentiel*.

Soumissionnaire
Personne ou entreprise qui remet une Proposition* à un Acheteur* éventuel.

Souris
Dispositif auxiliaire d'une Visu* qui, par mouvement sur une surface, permet de déplacer sur
l'écran un curseur et d'en relever à volonté les coordonnées.

Sous-commande
Commande* passée par un Ensemblier* à une entreprise, pour du matériel qu'il revendra en
l'état à son Client* sans être du point de vue technique «incorporée» à ses propres
fournitures.

Sous-produits
Produits d'une Installation* obtenus parallèlement aux Produits*, objets principaux de celle-
ci. Ils peuvent être plus ou moins valorisables et contribuer ainsi à la Rentabilité*; ou être
inutiles et considérés comme Effluents*.

Sous-réseau
Réseau* représentant une partie du Projet*.

Sous-traitance
Lorsqu'à la suite du Contrat* conclu entre un Client* et un Entrepreneur* général, ce dernier
fait appel à d'autres sociétés pour certaines Fournitures* ou prestations de service, les
fournitures et prestations de ces sous-traitances sont incorporées à l'ensemble des
fournitures et prestations de service livrées par l'Entrepreneur* général. Le sous-traitant
n'est donc pas signataire du marché conclu entre le Client* et l'Entrepreneur général*. Ce
dernier reste seul responsable de l'exécution du Marché* et conserve la totalité des risques
techniques.

Soutien logistique intégré (SLI)


Ensemble coordonné et itératif des Tâches* de gestion et des tâches techniques nécessaires
pour assurer que le soutien est pris en compte dans l'énoncé des exigences relatives au
système principal et dans la définition de celui-ci, spécifier et définir le système de soutien

153
en optimisant l'ensemble système principal/système de soutien, réaliser et mettre en place
le système de soutien ainsi défini, le maintenir pendant la durée de vie du système principal.

Spécification
La spécification a pour but de définir les règles d'étude, de fabrication des matériaux,
d'inspection, de réception et de réalisation d'un Ouvrage* ou Équipement*.
Les spécifications peuvent porter sur les Produits * ou sur les composants de l'ouvrage.
Il existe deux séries de spécifications:
- les spécifications générales,
- les spécifications particulières.

Ce document est rédigé de façon beaucoup plus ouverte lorsqu'il est destiné à un Appel
d'offres* que lorsqu'il est joint à une Réquisition* de commande, où il doit préciser des
caractéristiques propres au Matériel* du Constructeur* retenu.
Jointes aux réquisitions, les spécifications générales permettent à un Fournisseur* de
dimensionner et de coter un Équipement* et les spécifications particulières de le fabriquer

Spécification technique du besoin (STB)


Document à caractère contractuel établi par le Demandeur* d'un produit à l'intention du
concepteur et par lequel il exprime son Besoin* en termes d'exigences techniques. La STB
fixe également les conditions de Vérification* du respect de ces exigences.

Spoule
Mode d'exploitation d'un Ordinateur* en multiprogrammation selon lequel les opérations
d'entrée et de sortie sont automatiquement dissociées de traitements intermédiaires, les
données correspondantes étant placées dans des mémoires tampons.

Standard
Document (texte, dessin ou les deux) comportant l'ensemble des paramètres permettant
d'étudier et/ou de définir un élément de Matériel* ou de Construction* utilisé d'une façon
répétitive sans modification quel que soit le projet.

STB, voir Spécification technique du besoin

Stochastique
Cet adjectif implique l'intervention d'au moins une variable dont la grandeur est totalement
fixée par le hasard. Un modèle stochastique fait intervenir le hasard, par opposition à un
Modèle déterministe*.

Stock de pièces de rechange


Matériel de rechange prévu essentiellement en cas de:
- corrosion,
- spécificité des Équipements*,
- difficultés et délais d'Approvisionnements*.
Par extension, coût de ce matériel.

Stockage

154
Installation intermédiaire entre deux processus de production, permettant d'assurer à ceux-
ci une certaine indépendance de fonctionnement.

Structure de base du travail, voir Organigramme des tâches

Structure du produit
Représentation des liens de composition entre les divers constituants d'un produit
complexe.
Synonyme d'Arborescence produit*.

Successeur
Activité* ne pouvant commencer que lorsque la précédente est terminée. On dit aussi
astreinte aval.

Suivi
Fonction consistant à s'enquérir de façon permanente d'une situation, à la comparer aux
exigences et à définir les actions correctives éventuelles.
Le suivi d'une Commande* est l'ensemble des activités relatives à l'évolution des obligations
contractuelles réciproques Fournisseur-Client*.
Le suivi d'une opération est une fonction permanente, pendant toute la durée de cette
opération.

Suivi d'avancement
Processus qui participe à la vérification de la tenue des Délais* depuis la date de début de
l'opération jusqu'à la date finale, en tenant compte de toutes les circonstances de
l'exécution de l'Œuvre* et de l'édification correspondante de l'Ouvrage*. Il procède par
situations successives d'Avancement*. On procède par quantification des travaux réalisés
par référence aux hypothèses budgétaires (CBTE, BCWP).

Suivi en garantie
Toutes les Tâches* visant à obtenir les Levées de garanties* partielles ou totales permettant
en particulier la Mainlevée des cautions* bancaires.

Supérieur hiérarchique
Dans un organisme cohérent, un Chef de projet* doit nécessairement rendre compte de son
Activité* à une personne ayant autorité pour engager l'organisme dans son ensemble.

Superviseur
Sur un Chantier*, c'est un Délégué* de l'Entrepreneur général* pour une partie de la
direction de Projet* correspondant soit à un secteur géographique du chantier, soit à un
Corps d'état*.

Supervision
Dépenses imputables à la surveillance des unités par les agents de maîtrise, les ingénieurs de
fabrication. Elles sont en général exprimées en pourcentage des salaires (charges sociales
comprises) des opérateurs postés.

155
Voir aussi Main-d'œuvre

Supervision de chantier
Organisation sur le Site* de l'ensemble des Travaux* et Fournitures* constituant le
Chantier* de l'Ouvrage* (opérations et moyens).
Coordination* dans le temps et dans l'espace des Approvisionnements* sur le Site* et de
l'ensemble des travaux jusqu'à la Réception* de l'ouvrage, ainsi que le Contrôle* de leur
conformité aux prescriptions contractuelles.
On la dénomme supervision technique lorsqu'elle est limitée à une mission de conseil et
contrôle techniques.
Supervision des essais et mise en route Organisation de l'ensemble des Essais* (mécaniques,
à froid, à chaud, de recette) de l'Ouvrage* et Coordination* dans le temps et dans l'espace
des opérations de vérification, de réglage, de mise en route et de mesures permettant de
prouver la conformité de l'ouvrage avec les garanties contractuelles.
La supervision de ces essais peut être répartie entre plusieurs Intervenants* suivant le type
de Contrat*.

Surbrillance sur un écran


Marquage par une luminosité plus grande.

Surcharge d'un ordinateur


Se dit lorsque la quantité d'informations et d'instructions introduites dans un Ordinateur*
dépasse la capacité de sa Mémoire vive*.

Surestaries
Coûts* supplémentaires entraînés par une immobilisation au port du navire prévu pour une
expédition.

Sûreté
Dispositions pratiques prises par l'une des Parties* pour s'assurer qu'une Clause*
contractuelle sera respectée.

Surveillance
Fonction qui consiste à comparer une situation donnée à une situation prévisionnelle et à
vérifier que les anomalies constatées sont corrigées de façon satisfaisante.
La fonction de surveillance peut englober aussi, à la fois ou séparément, Suivi* et Relance*.

Suspension, voir Interruption

Système d'exploitation
Logiciel* gérant un Ordinateur*, indépendant des programmes d'application mais
indispensable à leur mise en œuvre.

Système de gestion de bases de données


Pour une Base de données*, Logiciel* permettant d'introduire les Données*, de les mettre à
jour et d'y accéder.

156
Système de gestion de projet
(employé plus fréquemment que système de management de projet)
Ensemble des processus, des règles et des moyens nécessaires pour assurer le traitement
des données de gestion, leur interprétation, l'élaboration de décisions, et enfin l'exécution
d'actes de gestion. Le système de gestion est l'outil du gestionnaire.
Un système de gestion peut fonctionner ou non avec des moyens informatiques. Ceux-ci ne
constituent pas en eux-mêmes des systèmes, bien qu'il soit courant de parler de systèmes
informatiques (ou seulement de systèmes), pour désigner les programmes automatisés de
traitement des informations.
Le système de gestion comprend:
- l'acquisition des données ou saisie des informations,
- le traitement des informations,
- l'exploitation pour présentation des résultats et préparation des décisions,
- l'intégration des décisions.
Il est décrit par des procédures écrites (rassemblées dans un document d'organisation).
Un système de gestion de projet recouvre :
- l'évaluation et l'estimation des coûts de projets,
- la maîtrise des coûts, ou coûtenance,
- la planification et la maîtrise des délais,
- la maîtrise de la qualité,
- la gestion des moyens au cours des diverses activités,
- la maîtrise des évolutions du Contenu du projet*.

Système expert
Ensemble de programmes et d'Informations* permettant d'accomplir par voie informatique
des recherches et des choix logiques, sans envisager toutes les possibilités.
Un système expert comprend une base de connaissances, qui rassemble l'expérience des
spécialistes du problème, et un moteur d'inférence, qui applique les connaissances au cas
envisagé.

157
-T-

Tableau de bord
Présentation graphique des résultats d'un projet, en les comparant au Référentiel*. Le
tableau de bord doit faire apparaître les Déviations* les plus importantes et susciter des
décisions d'ajustement.

Tableau de comparaison des offres


Document, généralement sous la forme de tableau, établi par un Acheteur*, à réception des
Offres* des Fournisseurs*, récapitulant de manière aussi concise que possible les
caractéristiques techniques essentielles de la technologie, du fonctionnement et de la
performance, ainsi que les informations commerciales principales, demandées ou imposées
dans l'Appel d'offres*. Ces mêmes caractéristiques et informations figurent dans l'offre de
chacun des fournisseurs ou Entrepreneurs* consultés.

Tableur
Programme interactif de création et de manipulation de tableaux numériques visualisés.

Tâche
Action* d'une ampleur limitée, la tâche appartient à un métier donné et correspond
généralement à une division de l'Activité*. Ses caractéristiques, en particulier quantitatives
(coût et durée), peuvent faire l'objet de séries statistiques qui donnent lieu à un Calcul de
probabilités*.
C'est l'élément le plus fin d'un Planning* de Réalisation*.

Tâche dépendante (ou corrélative)


Tâche* dont l'Avancement* n'est pratiquement pas mesurable, mais qui est liée à d'autres
tâches dont on peut mesurer l'avancement.

Taux
Terme assez général, pour désigner un rapport entre deux valeurs.

Taux d'actualisation
Taux comparable à un véritable Taux d'intérêt* permettant de calculer la Valeur actuelle* So
d'une somme Sn qui ne sera disponible que dans n unités de temps (ans). On définit le taux
d'actualisation i tel que:
So = Si(l + i)n
Le taux d'actualisation peut être défini à Monnaie courante* ou à Monnaie constante*; soit
i, le taux d'actualisation courant, d, le taux d'inflation, et a, le taux d'actualisation en termes
constants, on a :
1 + a = (l+i) / (l+d)
d'où l'on tire:
l + a + d + a x d = l+i
et:

158
i-axd=a+d
Une valeur de 10% à Francs constants* peut être adoptée en l'absence de toute autre
indication. Chaque société détermine son propre taux d'actualisation qui est fonction de sa
structure financière. Le commissariat au Plan en définit également un: celui du VIe Plan est
de 10% à Francs courants*.
Voir aussi Valeur actualisée

Taux d'échange
Rapport déclaré acceptable par le Demandeur* entre la variation du prix (ou du coût) et la
variation correspondante du niveau d'un critère d'appréciation, ou entre les variations de
niveau de deux critères d'appréciation.

Taux d'intérêt
Rapport entre les sommes perçues à titre d'Intérêt*, au Capital* considéré, par unité de
temps (en général par an); exprimé en pourcentage du principal.

Taux d'utilisation, Facteur de charge


Taux technique traduisant les possibilités effectives d'une Unité* au cours d'une année
écoulée, il est défini comme étant le rapport de la production effective sur la production
théorique compte tenu du Facteur de marche* prévu et non réel.
En Évaluation*, on le confond avec le Taux de charge*.

Taux de base bancaire (TBB)


Taux d'intérêt offert par la Banque de France aux banques de premier rang.

Taux de change
Rapport entre les valeurs de deux monnaies à un moment donné.

Taux de charge
Rapport entre la production prévisible d'une Installation* et sa capacité de production
théorique, compte tenu des débouchés probables déterminés par une étude prospective. On
l'exprime souvent en pourcentage.

Taux de rentabilité interne


Critère de rentabilité* qui, par définition, correspond au Taux d'actualisation* qui permet
d'annuler le Bénéfice actualisé*.
On détermine le taux de rentabilité interne par la construction de la courbe donnant la
variation du bénéfice actualisé en fonction du Taux d'actualisation*. L'intersection de cette
courbe avec l'axe des taux d'actualisation définit la valeur du taux de rentabilité interne.

Taux de rotation du capital


Critère de rentabilité* représenté par le rapport du Chiffre d'affaires* annuel sur le Capital*
investi.

Taux interbancaire (TIE)


La première lettre permet de connaître la place d'origine (LIBOR pour Londres, PIBOR pour
Paris).

159
Taux d'intérêt que les banques offrent pour leurs prêts à des banques de premier rang, sur
une place donnée, dans une monnaie et pour une échéance définies.

Taxes et assurances Dépenses qui résultent :


- des taxes diverses, contributions foncières, patentes, etc.,
- des frais d'assurances couvrant les Unités* de fabrication, les Installations générales *,
les Charges initiales*, les Stocks* de produits divers à l'extérieur des unités et en
circulation dans les unités.
Les assurances de personnel sont le plus souvent incluses dans les frais de Main-d’œuvre*.

TBB, voir Taux de base bancaire

Temps de récupération, vair Temps de remboursement

Temps de remboursement, de récupération


Critère de Rentabilité* représenté par le temps au bout duquel les Recettes* totales liées au
fonctionnement d'une unité, déduction faite de toutes les sorties y compris les taxes, sont
égales au montant des Investissements* nécessaires à l'Achat*, la Construction*, le
Démarrage*, etc., de cette Unité*, c'est-à-dire au montant du Capital amortissable* initial.
On peut déterminer:
- un temps de récupération simplifié (en anglais: pay out time),
- un temps de récupération avec actualisation (méthode peu utilisée) avant ou après
Impôt*.

Tendance
Toute cause d'impact, positif ou négatif, sur le Coût prévisionnel* du Projet*, mais ne
pouvant être prise en compte au niveau des lignes budgétaires (soit parce que la
Probabilité* n'est pas totale, soit parce que le montant ne peut être estimé avec
suffisamment de précision).
Les tendances détectées au cours du projet font l'objet d'un état mensuel émis par le
Coûteneur*. Cet état met en évidence :
- d'une part, les tendances certaines, correspondant aux Événements* certains mais
dont l'impact sur les coûts ne peut être estimé précisément;
- d'autre part, les tendances potentielles correspondant aux événements potentiels,
indépendamment du fait que leur impact éventuel sur les coûts soit connu
précisément ou non.
Il est tenu compte de l'état des tendances dans l'estimation de la Provision de projet* à
inclure dans le coût prévisionnel.
Les tendances sont dites résolues dès que leur probabilité devient nulle ou totale, et que
leur impact sur les coûts est connu. Elles sont alors éliminées de l'état des tendances, soit
par disparition pure et simple (probabilité de l'événement devenue nulle), soit par
incorporation dans le coût prévisionnel des lignes budgétaires (probabilité de l'événement
devenue totale et coût chiffré).
Le terme tendance s'applique également aux Délais*.

Tenue du délai
Respect d'une échéance convenue.

160
Termes de paiement
Définition des conditions dans lesquelles le Client* doit s'acquitter de ses obligations
financières vis-à-vis du Vendeur*.

Terminal (d'ordinateur)
Appareil permettant l'accès à distance à un système informatique.

Théorème de Tchebytchef
La proportion des données d'une Population* qui appartient à un Intervalle* réparti
symétriquement autour de la Moyenne*, et dont la moitié de l'Étendue* est égale à k Écarts
types*, ne peut être inférieure à :
1 - l / k2
où k>= 1.

Théorie des files d'attente


Analyse mathématique de systèmes dans lesquels un Service* défini doit être rendu face à
une demande Aléatoire*, pour optimiser la durée d'attente en fonction des coûts de
suréquipement et des contraintes pesant sur ledit service.

TIE, voir Taux interbancaire

Tirage, Fac-sim
Document graphique résultant du transfert sur un support permanent d'une image
présentée sur une Visu*.

Titulaire
La Partie* qui, au titre d'un Contrat*, prend contre paiement un engagement de faire.
Employé dans les marchés publics comme synonyme de Vendeur*.

Toile, Plan d'installation de tuyauterie


Plan établi en partant des données définitives des Équipements* et structures, s'inspirant
des guides figurant au Plan des cheminements* principaux mais ne reprenant qu'une zone
du Plan d'ensemble* auquel sont ajoutés:
- les tracés des tuyauteries,
- les obstacles environnant ces tracés,
- les structures et équipements fonctionnellement liés à la tuyauterie (plates formes,
échelles, etc.).
Les tuyauteries y sont dessinées vues en plan, avec éventuellement des vues partielles en
élévation. La cotation y est limitée à la bonne compréhension du dessin; la cotation détaillée
propre à chaque tuyauterie étant indiquée sur l'Isométrique * correspondante.

Touche de fonction
Sur un clavier, touche permettant d'effectuer une opération complexe.

Tour de table, voir Banque

161
Traçabilité
Aptitude à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'un Article* ou d'une
Activité*, ou d'articles ou activités semblables, au moyen d'une identification enregistrée.
Note 1: Le terme traçabilité peut être utilisé dans trois acceptions principales :
- Au sens de la mise sur marché, il s'applique à un produit ou service.
- Au sens de l'étalonnage, il s'applique au raccordement des équipements de mesure
aux étalons nationaux ou internationaux, aux étalons primaires ou aux constantes et
propriétés physiques de base.
- Au sens du recueil de données, il relie les calculs et les données produites le long de la
boucle de la qualité, aux produits ou aux services.
Note 2 : Le point de départ ou la période couverte par la traçabilité doit être spécifié.

Traite, voir Effets

Traitement automatique des données


Ensemble des opérations réalisées par des moyens automatiques, relatif à la collecte,
l'enregistrement, l'élaboration, la modification, la conservation, la destruction, l'édition de
Données* et d'une façon générale leur exploitation.
Dans l'usage courant, l'expression traitement automatique de l'information est également
employée.

Traitement de texte
Ensemble des opérations de création, manipulation et impression de texte effectuées à
l'aide de moyens électroniques.

Traitement par Lots


Mode de traitement discontinu des données suivant lequel les programmes à exécuter ou
les Données* à traiter sont groupées en lots.

Transfert de propriété
Acte formel par lequel un Client* prend la Responsabilité* d'un bien matériel. Le transfert de
propriété n'implique ni l'Achèvement*, ni la Réception*, ni l'Acceptation* du projet.

Transfert de risque
Opération par laquelle le Titulaire* transfère à son Client* les risques de perte ou de
dommage à l'Ouvrage* ainsi que la responsabilité de la garde de l'ouvrage.
Le transfert de risque au Maître d'ouvrage * a lieu à la Réception*.

Transfert de technologie
Prestation complémentaire aux Contrats* de Maître d'œuvre*, par laquelle le Vendeur*,
dans le cadre de la réalisation de l'Ouvrage*, mais aussi dans celui de la Formation* des
personnels de son Client*, fournit à ceux-ci les éléments les rendant aptes à réaliser par eux-
mêmes des ouvrages ou parties d'ouvrages similaires.

Transit

162
Ensemble des Opérations* permettant aux Matériels* d'être acheminés du lieu de leur
fabrication jusqu'au Site*, y compris les opérations administratives pour le passage éventuel
des frontières.
Ces opérations sont plus ou moins complètes selon les obligations contractuelles et en
particulier le mode de Livraison*.

Transport maritime à la demande


Mode d'exploitation d'un navire consistant à l'utiliser sans itinéraire fixe.
Par extension, activité d'un armateur qui place systématiquement son navire sur le marché
de l'affrètement.

Travaux
Ensemble des opérations effectuées dans le cadre d'un Projet*, sur un Chantier*, avec les
Moyens* humains et matériels nécessaires à la mise en œuvre des Matériels* principaux et
banalisés pour assurer en un lieu donné (le Site*) la construction d'un Ouvrage* matériel (y
compris Préfabrication* et assemblages hors site).
Les travaux comprennent principalement le Génie civil* (pour un ouvrage immobilier), le
Montage* et les Essais*.

Trésorerie
Ou plus précisément, disponibilités de trésorerie, pour distinguer de la fonction qui s'y
rattache.
Les disponibilités de trésorerie font l'objet d'un document annexe du Rapport de coût* qui
permet aux services financiers de savoir quelles sommes sont à recevoir et à dépenser dans
les mois qui viennent, et prendre les mesures adaptées (emprunt, placement). Ce document
est établi à partir des prévisions d'Encaissement* et de Décaissement* .

Turn over, voir Taux de rotation du capital

163
-U-

Unité (complète) de production


Ensemble de Constructions* et de Matériels* formant une chaîne complète ou un atelier de
production, soit autonome, soit s'intégrant dans un ensemble industriel plus vaste déjà
existant ou en cours de création.
Souvent synonyme d'Atelier*.
Exemples: chaîne d'enflaconnage, atelier d'acide phosphorique, laminoir.

Unité centrale
Partie agissante de l'Ordinateur* située en Site central *, l'unité centrale permet
éventuellement le traitement des problèmes d'utilisateurs multiples. Le terme unité centrale
s'emploie par opposition à Périphérique*.

Unité d'œuvre
Unité de mesure des quantités mises en œuvre (m, m", points, heures, termes, par
exemple).

Usuels (documents)
Documents plus ou moins standard, formulaires, listes de contrôle, etc., fréquemment
réutilisables dans l'étude d'un nouveau projet

Utilisateur
Personne(s) ou entité(s) pour qui le Produit* a été conçu et qui exploite(nt) au moins une
des fonctions du produit au cours de son Cycle de vie*.
À peu près synonyme d'Exploitant*.

Utilitaire
Logiciel* permettant d'effectuer des opérations nécessaires au fonctionnement du système
informatique bien que non incluses dans la logique du programme utilisé.

Utilités, Services généraux


Besoins* énergétiques ou autres d'un Ouvrage* et productions secondaires éventuelles, de
même nature, auxquelles l'ouvrage donne lieu, tels que:
- consommations principales : vapeur, électricité, combustible, frigories, eau de
refroidissement, eau de chaudière, eau de procédé, etc.,
- productions secondaires éventuelles : vapeur, condensats, etc.
Les prix des utilités comprennent : le Coût de production*, les frais de distribution,
éventuellement les dépenses de recyclage (condensats, eaux diverses, etc.), et l'appoint de
Matières premières*. Ils tiennent donc compte des charges d'Investissements*
correspondantes.
Par extension, les parties de l'ouvrage destinées à produire ces Moyens* ou à les recevoir
d'un producteur extérieur, et à les distribuer jusqu'en Limite de batterie* des Unités* et Off-
sites*.

164
165
-V-

VA, voir Valeur ajoutée

Valeur
Jugement porté sur le Produit* ou le Service* sur la base des attentes et des motivations de
l'Utilisateur*, exprimé par une grandeur qui croît lorsque, toute chose égale par ailleurs, la
satisfaction du besoin de l'utilisateur augmente et/ou que la dépense afférente au produit
diminue. Cette grandeur induit une relation entre satisfaction du besoin et dépense, tel leur
quotient. Elle s'apparente au rapport qualité/prix d'usage courant. Cette relation traduit le
caractère à la fois fonctionnel et économique de la démarche. Par dépense afférente au
produit, on peut entendre:
- soit le coût d'acquisition (prix + dépenses annexes) ou le Coût global*, tel que
considéré par le Client* ou l'utilisateur,
- soit le coût considéré par le fabricant.

Valeur acquise
C'est la Valeur budgétaire* du travail réalisé à date sur une Tâche*, une ligne budgétaire, un
sous-ensemble, ou l'Ouvrage* complet.
Voir aussi CBTE

Valeur actualisée, Valeur actuelle


Valeur présente d'une somme immobilisée qui ne sera disponible que dans n unités de
temps. Cela permet de tenir compte de l'érosion monétaire, de la possibilité d'effectuer un
placement au lieu d'un Investissement* , de réaliser des Opérations* plus rapidement
productives.
On définit:
- un Taux d'actualisation* i tel que:
S0 = Sn / (l + i)n
- un coefficient d'actualisation Cn tel que:
S0 = Cn . Sn
Bien que les économistes en donnent une explication moins simpliste, on peut dire que la
valeur actualisée n'est en fait que la valeur plus ou moins subjective que l'on attribue à la
jouissance de biens aujourd'hui plutôt que demain. Elle traduit en chiffre le proverbe «un
bon tiens vaut mieux que deux tu l'auras! ».

Valeur actuelle, voir Valeur actualisée

Valeur ajoutée (VA)


C'est la valeur qu'une entreprise ajoute à ce qu'elle a acheté à l'extérieur (que ce soit des
biens ou des services). C'est donc la différence entre le prix final d'un produit et la
consommation intermédiaire pour sa fabrication.
Elle n'a aucun rapport avec un Prix de revient* ou une plus-value.
On la calcule par la somme:

166
- des salaires et charges,
- des impôts et taxes,
- des frais financiers,
- des amortissements et des provisions,
- du bénéfice brut.
La VA sert à deux calculs très importants en économie:
- c'est en additionnant toutes les VA produites en France pendant un an que l'on obtient
le PIB (et donc la croissance) ;
- c'est la base de la fameuse TVA, taxe à la valeur ajoutée, qui est le principal impôt en
France.
À noter qu'elle augmente si on prend en compte dans la production de l'année les
investissements immatériels réalisés par l'entreprise.

Valeur attendue
La valeur attendue d'une Variable aléatoire* est sa Valeur* moyenne sur un
Échantillonnage* répété.
Par conséquent, si T(x1, x2, x3, x4) est une fonction des variables x1, x2, x3, x4, avec une
distribution dF(x1, x2, x3, x4), la valeur attendue de T, si elle existe, est :
T(x1, x2, x3, x4) dF(x1, x2, x3, x4)
La valeur attendue n'est pas nécessairement la valeur la plus fréquente, et peut même ne
pas être possible, par exemple variable 0/1 ou nécessairement entière, dont la valeur
attendue peut être décimale.
Voir aussi Espérance mathématique

Valeur budgétaire
En cours de Réalisation*, le coût réel d'une ligne budgétaire quelconque est rarement celui
prévu au Budget*. Pour bien distinguer dans le suivi des écarts, ce qui est dû à ces variations
de ce qui est dû aux retards d'exécution, il est convenu de faire, dans les rapports de coûts,
le calcul du réalisé sur la base des Prix unitaires* du Budget initial*, d'où la notion
intermédiaire de Coût budgété du travail effectué*.

Valeur d'acquisition
Montant de la somme qu'il faut dépenser pour acquérir le Produit* ou le Service*.

Valeur d'échange
Montant de la somme à laquelle on peut vendre le Produit* ou le Service*.

Valeur d'estime
Montant de la somme maximale que l'on est prêt à consacrer à la possession du Service* ou
du Produit*.

Valeur d'usage
Montant du Coût* des fonctions réellement utilisées.

Valeur engagée, voir Engagement

Valeur monétaire attendue

167
Conséquence de la probabilité d'un Evénement*, et profit ou perte qui en résulte.
Par exemple, s'il y a une probabilité d'accident de 20 % et une perte de 1000 euros s'il
survient, la valeur monétaire attendue sera de 0,2 . 1000 = 200 euros.

Valeur observée
Valeur d'un Caractère quantitatif* résultant d'une observation ou d'un essai :
- dans une série de n résultats d'observation ou d'essai, les valeurs observées peuvent
être distinctes ou non; si la valeur x est observée n fois, n est l'Effectif* de cette valeur
particulière;
- le terme «observation» » est utilisé pour désigner l'ensemble des valeurs observées*,
qu'elles soient distinctes ou non.

Valeur résiduelle
Valeur d'une Installation* à l'issue de son existence ou par extension à un moment
déterminé de sa vie pour les besoins d'un calcul.
Elle peut être nulle pour une Unité* complètement amortie. On cherche en général à
déterminer la valeur résiduelle d'une usine à la fin de la période d'Amortissement*.
Sur le plan comptable on doit tenir compte des plus-values éventuelles.

Variation économique (VE)


C'est la prise en compte de l'Inflation*, c'est-à-dire du supplément dû au fait que s'écoule un
délai de plusieurs mois entre la date de l'Estimation* et la date de Réalisation* des différents
postes de l'Investissement*.
Les indices de variation économique permettent de calculer cette incidence.

Validation
Décision de validation: Acte par lequel le réalisateur d'un produit ou d'un procédé le
reconnaît capable de satisfaire le besoin pour lequel il a été défini, après l'avoir vérifié en
général par le suivi de sa première utilisation.

Variable aléatoire
Élément aléatoire dont les Modalités* sont des nombres.
Une variable aléatoire qui ne peut prendre que des valeurs isolées est dite discrète. Une
variable aléatoire qui peut prendre toutes les valeurs d'un intervalle fini ou infini est dite
continue.
Une variable aléatoire est représentée par une lettre majuscule (X, par exemple).

Variance
Moyenne arithmétique* des carrés des différences entre les Valeurs* d'une variable et leur
Moyenne arithmétique*. Si les valeurs de la variable sont des Valeurs observées*, la
variance est empirique.

Variantes
Éléments d'un Processus* pouvant accomplir les mêmes Fonctions*, et se remplacer
mutuellement. Choisir rapidement et à temps entre les variantes possibles est l'une des
Tâches* importantes du management de projet.
Voir aussi Alternatives

168
VE, voir Variation économique

Vendeur, voir Fournisseur

Vérification
Acte par lequel le signataire atteste que les fournitures qui lui sont soumis ont été
examinées par lui ou ses représentants et sont bien conformes à ce qu'on en attendait.

Vice caché
Défaut de fabrication qui ne peut être décelé par l'Inspection*, et qui peut ne se révéler que
très longtemps après le début de l'utilisation. En France, la responsabilité du vice caché peut
être invoquée pendant 30 ans après la Réception*.

Visu
Appareil permettant la présentation visuelle et non permanente d'informations.

169
-W X Y Z-

WBS, voir Organigramme des tâches

Zone d'autonomie
Zone du Planning* comprise entre les deux fronts d'avancement de la situation, réel et
prévisionnel : la Ligne de constat* et la Ligne de conformité*. Ainsi appelée parce que le
responsable des travaux doit recevoir en échange de son engagement de tenir les délais de
la ligne de conformité, la garantie d'une autonomie de manœuvre des Moyens* qui lui sont
confiés.

Zone de glissement
Zone comprise entre les points de la Ligne brisée* enregistrant des retards et la ligne
d'avancement prévisionnel.

170

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