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Réalisé Par :
Mohamed BAOUCH
Année : 2015/2016
Remerciements
Mr.Hicham GERRAND, chef de projet, pour le temps qu’il m’a consacré tout au
long de cette période de stage, sachant répondre à toutes mes interrogations.
Mohamed BAOUCH
Ce rapport de projet de fin d’études étudie les méthodes de traitement des venues
d’eau dans un chantier, à savoir le rabattement de nappe par les parois moulées,
l’épuisement de la nappe par pompage de l’eau et l’étanchement de la fouille par les
puits et les pointes filantes. Et cela à partir de l’étude géotechnique et hydrologique du
projet.
D’autre part, ce projet expose une analyse des origines de fissuration du béton à jaune
âge au chantier, qui est basé sur la vérification de la mise en œuvre, la qualité du béton,
et le ferraillage des voiles fissurés.
This report is structured into many parts. The first one is dedicated to study the
methods of water inflow treatment namely slick drawdown by diaphragm walls,
depletion of groundwater by pumping water and sealing of the excavation by sinks and
shooting tips. And then we choose, from a geotechnical and hydrological study of the
project, the most suitable method to run it.
Then the second part of the report presents an analysis of origins of concrete cracking
in the construction site. Which is based on the verification of implementation, the quality
of the concrete and the coating and the reinforcement of cracked sails. In addition to
that, we will see a repair method for these cracks.
The last part of the project presents a financial study of the project that processes the
concrete cracking problem.
والمالية واإلدارية.
يتجلى التدبير الناجح لمواقع البناء في انهاء بناء المشروع في الفترة المحددة ،ودلك باستعمال األساليب
من أجل تعميق وتطبيق معرفتي في هذا المجال ،قررت ان اجري التدريب الختامي للدراسة في موقع بناء
وعليه ،ينقسم هدا التقرير الى عدة أجزاء .الجزء األول يتخصص في دراسة كيفية حل مشكل تدفق المياه
الجوفية أتناء حفر أسس البناء من خالل دراسة جيوتقنية وهيدرولوجية للمشروع .أما الجزء الثاني
فيعرض تحليال ألسبا انكسار الخرسانة في موقع البناء مع اقتراح كيفية إصالح هدا المشكل .وأخيرا
يعرض الجزء التالت من هدا التقرير دراسة مالية لمشكل انكسار الخرسانة.
TABLEAU 4:LES VALEURS DE CMIN DUR (EN MM) EN FONCTION DE LA CLASSE D’EXPOSITION X ...................... 70
TABLEAU 11: CALCUL DU PRIX DE VENTE POUR UN VOILE DE FGD OUTFALL SEAL PIT ............................ 97
Mon stage de fin d’étude a été effectué dans le chantier de construction de cette
centrale thermique dont j’ai traité une étude technique et financière du package 3 de ce
projet.
1.1.Organisation de VINCI :
1.4.Domaines d’activité :
SOGEA Maroc est présente dans quatre grands métiers :
Le génie civil :
Le génie civil ouvrages d’art, Viaducs autoroutiers, Pont Moulay HASSAN….
Le génie civil industriel :
Usine RENAULT Tanger Med
Usine SONASID ELJADIDA
Les ODI de Jorf Lasfar.
L’hydraulique : Stations de traitement d’eau potable, stations de pompage et réservoirs.
Le bâtiment
Les travaux maritimes :
SOGEA Maroc est présente en force dans ce domaine à travers sa filiale DUMEZ, parmi
ses réalisations : La marina de BOUREGREG, le port de SAIDIA…
La société qui portera le projet, SAFIEC, est une société anonyme de droit marocain, détenue
à 35%par le groupe multinational GDF SUEZ, 35% par la société marocaine Nareva Holding
S.A, et 30% par le groupe multinational Mitsui & Co.
2.2.Parties prenantes :
a. GDF SUEZ :
GDF SUEZ inscrit la croissance responsable au coeur de ses métiers (électricité, gaz naturel,
services à l’énergie) pour relever les grands enjeux énergétiques et environnementaux :
répondre aux besoins en énergie, assurer la sécurité d’approvisionnement, lutter contre les
changements climatiques et optimiser l’utilisation des ressources. Le Groupe propose des
solutions performantes et innovantes aux particuliers, aux villes et aux entreprises en
s’appuyant sur un portefeuille d’approvisionnement gazier diversifié, un parc de production
électrique flexible et peu émetteur de CO2 et une expertise unique dans quatre secteurs clés : la
production indépendante d’électricité, le gaz naturel liquéfié, les énergies renouvelables et
l’efficacité énergétique. GDF SUEZ compte 147 400 collaborateurs dans le monde pour un
chiffre d’affaires en 2013 de 81,3 milliards d’euros. . Coté à Paris et Bruxelles, le Groupe est
représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50,
Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe et Euronext Vigeo (World 120, Eurozone 120,
Europe 120 et France 20).
b. NAREVA :
Nareva est une société marocaine créée en 2005, filiale à 100% de Société Nationale
d’Investissement(SNI). Elle a pour mission d’assurer une présence du capital marocain, en
partenariat avec des leaders mondiaux, dans les secteurs de l’Energie et de l’Environnement,
en construisant un portefeuille d’actifs cohérent et équilibré. Elle centre ses efforts de
développement sur la gestion du cycle de l’eau et sur la production de l’électricité à partir des
sources fossiles ou renouvelables.
c. MITSUI :
En s’appuyant sur nos centres opérationnels à travers le monde, notre réseau et nos sources
d’information, Mitsui opère multilatéralement dans des activités qui vont des ventes de
produits, la logistique et le financement à l’international, en passant par le développement
d'infrastructures internationales majeures et d'autres projets dans les domaines suivants :
2. Objet de l’étude :
Les principaux objectifs de cette étude se résument dans les points suivants :
Etudier le contexte lithologique local ;
Détermination du niveau de la nappe ;
Caractérisation de la perméabilité des différentes formations traversées ;
Détermination du débit d'exploitation de la nappe s'écoulant à l'échelle du site ;
3.1 Introduction :
Afin de déterminer le cadre géologique du site, on a procédé à des sondages carottés en
utilisant une sondeuse de type SILEA 700/5.
Cet essai va nous permettre de déterminer les informations suivantes :
Identifier avec certitude le lit lithologique ;
Identifier la nature des roches ;
3.3 Corrélations :
La lithologie du site étudié a été restituée à partir des sondages carottés réalisés de parts et
d'autres de la zone d'étude.
L'examen analytique des coupes géologiques levées sur une profondeur variant de 23 à 30
m, a permis de conclure que la colonne lithologique locale est globalement constituée par des
terrains gréso-calcaires épais de 12.50 à 15.30 m, surmontant des calcaires marneux atteints
entre 13.80 et 19.20 et se continuant au-delà de 30 m de profondeur.
Toutefois, des limons sablo-graveleux ont été recoupés uniquement au niveau du sondage
SC 2 sur une épaisseur de 2.80 m, peuvent constituer un matériau de remplissage d'une cavité
de dissolution dans les terrains gréso-calcaires. Ce phénomène se présente localement, puisque
les autres sondages n'ont montré aucune trace de ce matériau de remplissage.
La colonne lithologique du site est généralement coiffée par une couche de sable grésillé
épaisse d'environ 1.50 m, vraisemblablement liée à l'altération des sables grésillés par le passage
des engins.
L'essai d'eau Lefranc, réalisé conformément à la nonne NFP 94-132, est un moyen de
reconnaissance du terrain en place qui permet d'évaluer une caractéristique hydraulique locale
du sol et de déceler des hétérogénéités dans les terrains. L'essai d'eau Lefranc permettant de
déterminer un coefficient de perméabilité locale qui peut être nettement différent du
coefficient de perméabilité en grand, se réalise selon le phasage ci-dessous :
1/ Créer à l'intérieur du sol par extraction, une cavité, à la base d'un forage, reliée à la surface
du sol par un tube ;
2/ produire une diminution de charge dans la cavité ;
3/ mesurer la charge d'eau h(t) dans le forage en fonction du temps t ;
4/ calculer le coefficient de perméabilité à partir de la mesure du débit Q(t) percolant à travers
la paroi de la cavité à un instant donné par la formule suivante :
Q(t) = m.kL.h(t).B
Avec :
KL : est le coefficient de perméabilité Lefranc du sol ;
h(t) : est à la variation de la charge hydraulique ;
B : est le diamètre de la cavité ;
m: est un facteur qui ne dépend que de la forme de la cavité
et de la position de cette dernière par rapport aux limites de
l'aquifère.
L'examen analytique de ces mesures montre que la nappe locale circule à de faibles
profondeurs, généralement inférieures à 5 m, en raison de la situation du site du projet dans une
zone littorale.
La zone aquifère locale est constituée par les grès calcaires, caractérisé par une porosité
relativement importante.
Le tableau ci-dessous récapitule le suivi des variations du niveau d'eau.
Remarque :
On constate alors que la nappe d'eau s'écoulant à l'échelle de la zone d'étude a été interceptée à
-5 m de profondeur par rapport au terrain naturel, avec un taux de fluctuation journalier de
l'ordre de 0.27 m en raison de la situation du site en zone littorale influencé par les marées.
Le 5ème sondage nous a permis de conclure que la nappe d'eau s'écoulant à l'échelle de la
zone d'étude a été interceptée à -5 m de profondeur par rapport au terrain naturel, avec un taux
de fluctuation journalier de l'ordre de 0.27 m en raison de la situation du site en zone littorale
influencé par les marées.
Il est à signaler que les reconnaissances géotechniques in-situ ont montré l'absence de vides
ou karsts (1) sur l'ensemble des sondages réalisés.
2.1 Rabattement :
Le rabattement de nappe consiste à mettre en place un dispositif de pompage afin d’abaisser
temporairement le niveau piézométrique de la nappe phréatique, pour permettre le déroulement
d’opérations de construction ou de génie civil.
Les conditions à respecter pour ce type de traitement des venus d’eau sont :
- non-entraînement des matériaux ;
- fond de fouille et talus parfaitement secs et stables ;
Ce type de traitement de venus d’eau s’effectue généralement soit par des puits filtrants, soit
par les pointes filtrantes.
Utilisation :
Faibles débits à évacuer (0,15 l/s)
Terrain de faible et moyenne perméabilité (10-4 à 10-7 m/s)
Avantages :
Stabilité des talus et du fond de fouille.
Rapide et facile à installer en terrains adéquats.
Economie.
S’adapter bien à un chantier évolutif.
Inconvénients :
Difficile à installer en présence de gros graviers, galets ou bloc.
Surveillance continue jour et nuit.
Nécessite de plusieurs étages pour un rabattement supérieur à 5m.
Constitution :
Les pointes sont lancées dans le terrain (sous l’effet d’un jet d’eau sous pression sortant à la
base de la pointe, évacuant et entrainant le terrain) et sont reliées en tête par un collecteur
d’aspiration.
b. Puits filtrants :
Le rabattement de nappes par puits filtrants permet de rabattre des terrains dont la perméabilité
est comprise entre 10-4 et 10-2 m/s.
Utilisation :
Grands débits à évacuer.
Hauteur de rabattement importante.
Inconvénients :
Installation parfois couteuse
Surveillance continue jour et nuit.
Nécessite plusieurs étages pour rabattements importants.
Constitution :
Un forage de diamètre 400 à 600 mm est réalisé afin de ramener le terrain au minimum.
Une électropompe immergée, surmontée d’un tube crépiné de diamètre 150 à 300 mm
équipe le forage.
Un massif filtrant (gravier/sable) entoure la crépine.
a. Parois moulées :
Domaines d’utilisation :
Tous types de sols sauf éboulis
Bâtiments à sous-sols multiples.
Parkings souterrains.
Stations de pompage.
Ecluses, canaux.
Blindage de toutes excavations.
Avantages :
Peut être inclus à l’ouvrage définitif.
Economique.
Possibilité d’ancrage dans du rocher.
Peu de vibrations et de bruit.
Pas de problème de corrosion.
Peut être réalisé dans un espace réduit.
Inconvénients :
Cout élevé si joue le seul rôle d’étanchéité
Domaines d’utilisation :
Tous types de sols sauf éboulis, gros graviers, et sables fins.
Avantages :
Largement connu et répandu.
Installation rapide.
Possibilité de le récupérer après l’usage.
Inconvénients :
Battage difficile dans les
Vibrations et bruits à la mise en œuvre.
Etanchéité relative, fenêtres possible.
Il est économique, mais les talus et le fond de fouille restent humides et instables.
Conclusion :
D’après les avantages et les inconvénients des différentes méthodes citées avant, et d’après
l’étude géotechnique et hydrologique effectuée (le sol est constitué des terrains marno-calcaires
et gréso-calcailaires relativement perméables), la paroi moulée est la meilleure solution pour le
traitement des venues d’eau.
3 La paroi moulée :
3.1 Historique:
Après les premiers travaux théoriques en 1913 sur l'effet positif de la boue pour stabiliser les
forages, et utilisation ponctuelle de boue dans des forages miniers dès 1920, la bentonite est
utilisée dans des forages pour la première fois en 1927. Un ingénieur italien imagine en 1938
le concept de mur coulé dans une tranchée emplie de boue, puis en 1948 a lieu la première
réalisation similaire sur « Terminal Island à Long Beach ». La première réalisation en France
est faite à Paris par Solétanche à l'impasse d'Antin ; la première paroi moulée des États-Unis
est faite en 1962, et en 1966 c'est avec cette technique qu'est faite la « baignoire » étanche des
fondations du World Trade Center.
Une paroi moulée est un écran vertical en béton, armé ou non, construit sans blindage
ni coffrage à partir de la surface du sol par excavation à l’aide de machine appropriées. Ce
procédé de construction permet d’exécuter des murs ou écrans au sein même du terrain avant
d’effectuer le terrassement correspondant aux fouilles de pleine masse. La paroi moulée sert :
de fondation : lorsqu'elle est descendue jusqu'aux couches porteuses profondes ;
de soutènement : en maintenant les terres et les surcharges sur la périphérie ;
de paroi étanche : en protégeant de l'eau extérieure le volume enclos ; sa base est
ancrée dans les couches imperméables assez profondément pour isoler de la nappe la plate-
forme inférieure du terrassement.
3.3 Avantages :
a- Paroi souple :
Ce type des parois moulées est destiné à créer une barrière étanche dans l'épaisseur du
sol. Il ne comporte pas de terrassement après son exécution.
N'étant pas armée, la paroi est coulée soit avec un mélange de boue de bentonite et de
graviers (épaisseur importante, d'au moins 1,50 m). Soit en béton de ciment plastique à dosage
de ciment réduit, introduit au tube plongeur sous boue de bentonite (épaisseur variable de
quelques centimètres à une soixantaine, suivant le dosage) ; soit avec un mélange de bentonite,
de ciment et d'adjuvants assurant son auto durcissement (épaisseur 50 à 60 cm). Les parois
d’étanchéité à base d’un liant spécial offrent une solution idéale pour maîtriser les fluctuations
de la nappe phréatique. Ce type des parois peut être placé à la verticale et à l’horizontale. Il
assure une résistance durable à l’eau.
Domaine d’emploi :
1- excavations ;
2- digues, tunnels et parkings souterrains ;
3- chemins creux ;
Avantages :
Peut être inclus à l’ouvrage définitif.
Economique.
Pas de problème de corrosion.
Peut être réalisé à proximité des fondations existences.
Pour mettre en place une paroi en ciment-bentonite, une tranchée est creusée sans
vibrations et de façon insonore, jusqu’à la couche imperméable. Les tranchées jusqu’à 100 m
de profondeur sont réalisables. Le mélange à base de liant spécial, d’eau et de terre, assure la
stabilité de la tranchée. Après durcissement, il forme une paroi étanche et suffisamment
résistante. Pour mettre en place une paroi d’étanchéité par injection de coulis sous pression, le
coulis à base d’un liant spécial et d’eau est introduit à la profondeur souhaitée, au moyen d’un
tube d’injection. La tête d’injection tournante permet de recouper le sol sous pression de
l’injection de coulis.
Domaine d’emploi :
1- Soutènement notamment pour les fouilles de grande profondeur (usine, centrale …) ;
2- Ouvrage hydraulique tel que les quais ;
3- Fondation profonde qui transmette aux sols sous-jacents des charges permanentes et
d’exploitations ;
4- Dans les zones urbaines pour protéger les structures proximité de la fouille ;
a- Méthode :
Avant la mise en œuvre des parois moulées proprement dites, on place d'abord des murettes
guides sur la plate-forme de travail, tout au long du tracé de la future paroi. Ces murs
parallèles en béton légèrement armé remplissent différentes fonctions. En effet, non
seulement ils guident le grappin à l'intérieur de la tranchée, mais ils constituent également une
structure portante pour les couches supérieures et permettent de caler les cages d'armature,
les profilés de jointoiement et les tubes plongeurs. Enfin, ils servent aussi de point de
référence pour le mesurage pendant la mise en œuvre du panneau.
La mise en œuvre des panneaux individuels des parois moulées se déroule de la manière
suivante :
Aux deux extrémités du panneau, on creuse deux tranchées dont la largeur correspond
à la longueur du grappin, après on procède à l'excavation de la passe centrale restante
(merlon). Les excavations susmentionnées sont toujours réalisées à l'aide d'un fluide
d'excavation, le niveau et la qualité de ce fluide sont contrôlés régulièrement durant
l'exécution.
Par la suite, le fond de l'excavation est nettoyé et le fluide d'excavation souillé est
remplacé par un autre, plus propre (dessablé ou frais). Après cela, on place un profilé de
jointoiement comportant un ou deux joints de part et d'autre du panneau primaire. En
revanche, dans les panneaux voisins, seul le côté face au sol est doté d'un profilé de
jointoiement. De l'autre côté (c'est-à-dire au niveau du raccord avec le panneau précédent),
le profilé de jointoiement déjà présent est enlevé et seuls les joints partiellement bétonnés
restent en place. Puis les tubes plongeurs sont mis en place dans la tranchée excavée, après
quoi le béton est coulé en une phase par le fond et le fluide d'excavation est pompé par le
dessus. Cette technique permet d'obtenir une paroi de soutènement jointive.
Ensuite, on excave la fouille jusqu'au niveau du fond de fouille final.
Le fluide d'excavation :
C’est un mélange à base de bentonite et d'eau, dont la qualité doit également être contrôlée lors
de l'exécution. Avant le bétonnage, le fluide d'excavation souillé par le sol doit être remplacé
par un autre, plus propre. Le fluide récupéré doit être dessablé.
Le béton utilisé :
Le béton doit notamment présenter une fluidité élevée (S = 200 ± 30 mm), une teneur en ciment
minimale de 350 kg/m³ à 400 kg/m³ en fonction de la dimension maximale des granulats et un
facteur eau/ciment maximal de 0,6. Le béton contient en outre plusieurs adjuvants spécifiques,
tels que des plastifiants ou des retardateurs de prise, et il doit conserver son ouvrabilité pendant
toute la durée du bétonnage.
La réalisation de la paroi nécessite un engin spécial appelé Hydrofraise qui permet d’excaver
les panneaux tout en gardant une verticalité parfaite.
L’Hydrofraise est un outil de forage animé par trois moteurs (fond de trou) avec
circulation inverse de la boue. Un bâti métallique qui constitue le guide pesant, porte à sa base
deux tambours munis de pics. Tournant en sens inverse, les pics désagrègent le terrain.
Une pompe située juste au-dessus des tambours assure l’évacuation des débris sous forme de
débit solide de la boue de forage en circulation inverse. La boue chargée est filtrée en
permanence puis alimente la saignée en surface. Une pelle sur chenilles porte et manipule le
bâti.
Caractéristiques de l’engin :
1- CHASSIS GUIDE
Largeur de forage : 2800 mm
Epaisseur de forage (réglable) : 800 à 1500 mm
Profondeur de forage : 100 m
2- POMPE AMSCO
Type GD 800/1200
Débit eau claire : 450 m3 / h
Pression de refoulement : 7,5 bars
3- EQUIPEMENT
Une adaptation spéciale en tête de flèche ;
2 treuils à tension constante forcé 8 T ;
2 treuils de manutention forcé 2 T ;
1 moufle de levage 60 T ;
1 poulie manutention flexible de boue ;
1 poulie manutention flexible hydraulique ;
1 bras télescopique ;
1 équipement ENPAFRAISE.
4.1 Introduction :
Pour réduire au maximum les venus d’eau après la réalisation de la paroi souple latérale, les
arrivés d’eau superficielles seront évacuée à l’aide d’un système de pompage vers la mer.
Cette partie a pour objet la description du système de pompage à réaliser pour le bassin de
prise en phase travaux « Intake bassin ».
Collecteurs : (3)
On a installé deux collecteurs au droit de la fouille. Il s’agit de pièces mécano-soudé en
acier galvanisés à plusieurs points de branchement de pompes (flexibles DN150mm).
Chaque point est équipé de clapet antiretour, chaque pièce sera ancrée dans un massif
en béton qui constituera une butée de stabilité.
1.1 Introduction :
Après quelques jours de décoffrage, on a constaté l’apparition des fissures sur quelques
voiles de FGD. Ces dernières sont visuellement peu profondes et apparaissent soit au niveau
des armatures en attente, soit au niveau des réservations des coffrages.
L’objectif de ce chapitre est d’analyser les origines possibles de ces fissures à partir de
la vérification de l’enrobage, de ferraillage, de la mise en œuvre, et de la qualité du béton.
Le béton se compose d’un mélange eau, ciment, granulats et sables, et éventuellement des
ajouts et des adjuvants. Pour se transformer de ce mélange de constituants de caractéristiques
mécaniques et chimiques différentes, il passe tout d’abord par une réaction dite d’hydratation :
un processus chimique complexe où les principaux composés du ciment C3S, C2S, C3A, C4AF
réagissent pour former de nouveaux composés insolubles qui durcissent avec le temps. L’agent
responsable du développement de la résistance du béton est le C-S-H qui est produit par la
réaction de C3S et C2S avec l’eau selon la réaction :
b. Le retrait :
Le phénomène du retrait du béton est une déformation volumique de celui-ci sous
l’action de phénomènes physico-chimique liés à l’hydratation de la pâte de ciment et au
séchage. Etant donné que le taux d’humidité relative du béton coulé s’élève initialement à 100%
et que le milieu ambiant est généralement caractérisé par une humidité relative plus faible. Le
retrait du béton est souvent assimilé à une réduction du volume : mouvement d’humidité vers
le milieu extérieur.
- Le retrait de dessiccation : il est lié au séchage qui se manifeste avant, pendant et après la
prise du béton. Dans des conditions courantes, il est de l’ordre de 1 mm/m. La fissuration qui
en résulte est due à la dépression capillaire qui se produit lorsque des ménisques d’eau se
forment dans les pores capillaires du béton frais. Ce retrait, qui est donc consécutif à
l’évaporation de l’eau, peut se manifester quelques minutes après la mise en œuvre du béton, et
se poursuivre quelques semaines après. Il est piloté par la cinétique de dessiccation.
Dans tous les cas, la conséquence essentielle du retrait est l’apparition de fissuration
pouvant diminuer la durabilité des structures en béton armé, et/ou limiter leur capacité portante,
notamment dans le cas de manifestation dans la masse. Cette fissuration peut conduire à limiter
l’adhérence entre un matériau rapporté en surface (le cas des revêtements par exemple) et le
support en béton.
Figure 48:Les voiles fissurés de FGD OUTFALL SEAL PIT côté sud
Figure 49 : Les fissures apparues sur les voiles de FGD côté sud
Figure 50: Les voiles fissurés de FGD OUTFALL SEAL PIT côté nord
Figure 51: les fissures apparues sur les voiles de FGD côté nord
La mesure des profondeurs et les ouvertures des fissures constatées sur les deux faces
de voile de FGD OUTFALL SEAL PIT côté Sud est faite par le laboratoire LPEE, en utilisant
l’appareil PROCEQ LAB.
Face intérieure :
Les fissures observées sur les deux faces de voile de FGD côté Sud, apparaissent soit au
niveau des armatures en attente, soit au niveau des réservations des coffrages.
Les fissures observées présentent les caractéristiques suivantes :
Les fissures sont légèrement profondes. Les mesures réalisés montrent que les profondeurs
des fissures sont variables d’une fissure à d’autre et les valeurs enregistrées sont comprise
entre 1,7 cm et 11,6 cm (valeurs enregistrées au niveau des zones auscultées),
La direction prépondérante des fissures observées sur les voiles est la direction verticale à
légèrement inclinée.
La fissuration du béton peut être comparée à la rupture du maillon le plus faible d’une chaîne
mise en tension. Elle peut avoir 3 origines possibles :
Le choix de l’enrobage et du ferraillage.
La mise en œuvre : Phasage et curage
La qualité du matériau.
a. L’enrobage:
Enrobage utilisé :
L´enrobage minimum des armatures conformément aux règles BAEL 91 est comme suivant:
b. La section minimale :
Selon L’Eurocode 2:
On est en train de réaliser une structure de classe 3 donc d’après l’Eurocode 2 il faut calculer le
gradient hydraulique qui est le rapport de la pression hydrostatique et l’épaisseur du voile.
Remarque :
Pour le voile fissuré, on constate que presque toutes les ouvertures des fissures ne dépassent
pas la valeur limite (0,2mm), donc selon l’Eurocode 2 les fissures sont admissibles.
Hypothèses de calcul :
i. Actions à prendre en compte :
D’après Fasicule 74 les températures extérieures doivent être estimées en tenant compte de
l´emplacement de l´ouvrage (site géographique - à l´air libre ou enterré). C´est en particulier à
partir de ces températures que sont définis les gradients de température sollicitant les parois.
On a :
h
Δt 0 .(T T )
λ (1/h h /λ 1/h ) e i
b i 0 b e
t .t.EI
M t
h0
Avec :
h0 : épaisseur de la paroi
Il est à signaler que le moment de température est négligeable dans le calcul de BAEL 91
Dans le cas d´un bassin ou d´un ouvrage pouvant être immergé, un coefficient de sécurité au
moins égal à 1,05 est à justifier, vis-à-vis du soulèvement, en considérant d´une part l´ouvrage
à vide, d´autre part la hauteur maximale de l´eau extérieure à l´ouvrage.
C3 = G + 1.5W ′ + 1.3Ψ0T
W´ : action du vent ;
Sn : action de la neige ;
Il est rappelé que, pour les vérifications à l´état limite ultime, il est souvent possible de
négliger les sollicitations dues à la température (art. A3.2, 24 des règles BAEL).
C5 = G + Q + T
On est en présence d’un milieu aquatique contenant des matières chimiques agressives vis-à-
vis du béton armé, On fera donc le calcul à l’état de fissuration très préjudiciable.
Par conséquent, le dimensionnement se fera selon l’ELS. Comme il n’y a pas lieu de
considérer l’action du vent ni celle de la neige (bassin enterré), et que nous cherchons à cerner
la combinaison la plus défavorable, nous allons donc travailler sous la combinaison C5.
C5 = G + Q + T
Le gradient thermique entre la face intérieure et extérieure des parois ΔT(°C) 16,7
Le dimensionnement des voiles du bassin se fera dans les trois cas suivants :
Cas du bassin vide : les parois sont ainsi soumises à la poussée du sol uniquement ;
Cas du bassin plein en essai : le sol est dégagé des 4 côtés du bassin plein. Les parois
sont ainsi soumises à la poussée de liquide uniquement ;
Cas du bassin plein en exploitation : les parois du bassin sont soumises à la fois aux
poussées de liquide et à celles du sol.
Densité γ :
Cohésion C :
La cohésion C caractérise la capacité qu’a un sol à s’amalgamer (coller). Elle est due :
Pour partie aux liaisons mécaniques pouvant exister entre les grains et créées par la
cimentation.
Pour partie aux ménisques d’eau existant aux points de contact entre les grains. Cette
dernière composante disparait dès que la teneur en eau du sol augmente.
L’angle de frottement interne dépend de la forme et de l’état de surface des grains. Il est plus
élevé pour les sols à grains anguleux que pour les sols à grains ronds, et pour un état de surface
rugueux que pour un état de surface lisse des grains.
Le poids propre du voile Pp évalué à partir des volumes théoriques définis par les
dessins et d’un poids volumique théorique de 25 kN/m3 ;
L’effort de poussée du à l’action du remblai P1 ;
L’effort de poussée hydrostatique Pe ;
Les surcharges éventuelles sur le remblai q ;
L’effort de poussée dû aux surcharges P2 ;
L’épaisseur h=1,384
La hauteur L=6,1m
A l’ELS : Mser=Mg+Mq+Mth
Nous avons une section sollicitée par un moment fléchissant, et puisque les fissurations
sont très préjudiciables, le calcul s’effectuera à l’ELS en flexion composée.
Le ferraillage calculé est inférieur à celui qu’on a exécuté au chantier, on conclut alors
que le ferraillage utilisé est suffisant pour supporter les efforts de traction.
Ci-dessous les reprises que nous avons effectuées pour couler les voiles et les radiers de
FGD :
En analysant la partie Outfall Seal Pit de l’FGD (partie à gauche dans le croquis), on résume
le déphasage voiles/Radiers dans le tableau suivant :
On constate ainsi des différences importantes des jours entre les voiles et les radiers.
Conséquences :
Gradient thermique et par suite processus de retrait.
Apparition d’un gradient de contrainte entre les extrémités des pièces de béton : coté
libre/coté gêné.
Conclusions :
Concrètement parlant, l’effet de la température, est important dans le cas des pièces
massives, il en résulte une fissuration du béton très importante ou même inévitable si les
séquences de coulages ne sont pas bien étudiées à l’amant du projet.
En projetant l’analyse sur les radiers et les voiles de FGD, on peut conclure que la
fissuration des pièces massives de FGD est due aux cumulés des contraintes résultant de
plusieurs type de retrait : ces contraintes étant coincées et non-libérées demeurent un siège d’un
gradient de contraintes qui se manifeste sous forme d’une fissuration des voiles.
b. L’ajout de l’eau :
L’ajout d’eau à la livraison du béton est source de problème de fissuration. Certes il augmente
l’ouvrabilité du béton ce qui facilite le travail, mais il a une incidence très néfaste sur la
résistance du béton du fait qu’il augmente le rapport E/C. Par conséquent les capillaires sont
plus nombreux ce qui diminue la résistance mécanique du béton et sa résistance aux agents
agressifs.
Remarque :
Avant d’utiliser le béton livré par Lafarge, on procède à des essais comme le Cône d’Abrham
et l’essai de compression, on vérifie alors toujours si il y un ajout de l’eau avant le coulage.
Cette hypothèse alors est corroborée.
Pour les voiles du FGD, les fissures sont verticales à légèrement inclinées et ne
traversent pas toute l’épaisseur des voiles. En effet, le gêne peut être créé soit par le radier suite
au déphasage de coulage radier/voile, soit par le coffrage et les armatures, et qui peuvent être
amplifiées par les épaisseurs importantes du béton d’enrobage (8cm sans armatures). On signale
que pour ces pièces prismatiques, le retrait est prépondérant dans le sens de la plus grande portée
de l’élément, ce qui conduit à l’apparition des fissures dans le sens perpendiculaire aux
contraintes de traction. Chose mise en évidence par la direction des fissures (fissures verticales
au lieu de fissures horizontales).
Pour les fissures fines qui étaient majoritaire dans les cas de voiles, nous avons proposé
un traitement par colmatage avec une étanchéité :
On a ainsi piqué les fissures sur une profondeur et une largeur de 3 cm, puis on l’a
nettoyé et humidifié. Une fois terminé, on a procédé à un remplissage par un produit spécial
SIKA TOP 121. Ensuite on a surfacé la fissure par un produit de surfaçage SIKA Top 122.
Pour les côtés intérieurs des voiles (qui seront en contact avec les eaux du bassin) on a
appliqué une peinture spéciale de protection de type SIKA Top 107.
Pour les côtés extérieurs des voiles (qui seront en contact avec le remblai) on a appliqué une
couche bitumineuse à chaud couverte par une membrane protectrice.
Commencer l’injection par un pistolet d’injection via les tubes fixés, une fois un tube est
injecté on doit le boucher et procéder l’injection à celui qui suit, jusqu’au dernier:
Ainsi, en respectant la méthode de la réparation, on sera sur que les fissures seront bien traité
et ne développeront pas des caractéristiques qui constitueront un danger pour la durabilité de
l’ouvrage en question.
Revoir l’épaisseur d’enrobage des armatures. Un béton de 8cm non ferraillée est très exposé au
risque de fissuration compte tenu des contraintes développées suite aux effets de retrait.
Dans ce chapitre, on étudiera l’impact de l’apparition des fissures à FGD Seal Pit sur le
coût du projet.
En effet, sur la zone de FGD, on estime l’apparition d’une cinquantième de fissures, qui ne
sont pas apparus en même moment, ce qui signifie que les procédures (Diagnostic, analyse,
expertise, réparation…) se répètent plusieurs fois. A savoir trois expertises ont eu lieu, dont le
coût est relativement important.
On commencera alors par une étude de prix d’un voile, et puis on passe au calcul de
l’influence de fissuration sur le prix de vente.
2. Etude de prix :
2.1 Définitions :
Coût de revient (CR) : Coût réel, toutes dépenses confondues, d'un ouvrage donné. Nous
distinguerons:
Le coût de revient prévisionnel: c'est le prix établi (après étude des nombreux
paramètres qui le composent) en vue de fixer les prix de vente hors taxes
nécessaires à la réalisation d'un devis estimatif. Les prix de revient prévisionnels
concernent presque exclusivement les unités d'ouvrages élémentaires.
Le coût de revient réel: établi après coup, à partir des données réelles de l'exécution. Il
est calculé dans un but de contrôle
Le coût de production (CP) : Il représente l'ensemble des dépenses exigées pour la seule
mise en œuvre.
CP = DS + FC
Ce sont les frais imputables à un ouvrage particulier, mais qui ne sont pas
impérativement nécessaires à la direction ou à la gestion du chantier:
CD = DS + FC + Fop
i. Frais d’études
Il s'agit de l'ensemble des frais d'études - d'avant-projet, d'exécution - qui ne sont pas,
ou qui ne peuvent pas être imputés directement au compte d'exploitation d'un chantier
particulier.
Il est particulièrement intéressant que les frais d'études fassent l'objet d'une rubrique
spéciale dans la comptabilité de l'entreprise et qu'ils soient affectés, par chantier,
chaque fois que possible.
Le prix de revient (CR): Le prix de revient prévisionnel représente le coût total, toutes
dépenses confondues, pour un ouvrage élémentaire ou pour un ouvrage complet.
CR = DS + FC +Fop + FG
Tous les frais qui composent les coûts de revient doivent être récupérés par
l'entreprise. Ils doivent donc être incorporés dans les prix de vente, base de la facturation aux
clients.
PVHT = CR + BA
On note K est le coefficient de prix de vente qui représente l’ensemble des frais que l’on
applique au DS pour obtenir le prix de vente HT.
PV = DS x K
On a alors:
K = PV(total) / DS(total)
MB = PVHT - CD
La marge nette (MN) : C'est l'écart entre le prix de vente HT et le prix de revient
MN = PVHT – CR
DEBOURSES
DESIGNATION Unité QUANT DEB.UNIT M-O MATERIAUX TRANS/ MANU AUTRES
MAIN D'ŒUVRE
Ferraillage (5 * 10 h) h 50 26 1 300
Coffrages (5*3 h) h 15 26 390
Coulage de béton
h 24 26 624
(6*4h)
Décoffrage (5*2) h 10 26 260
MATERIAUX
Ferraillage Kg 875 8 7 000
Béton m3 60 800 48 000
PVC ml 15 20 300
Deckis U 30 10 300
Produit de finition kg 10 30 300
TRANS &
MANUTENTION
*Grue h 2 600 1 200
*Camion U 1 700 700
AUTRES
Toile de jute m2 120 15 1 800
Déboursés partiels 2 574 48 900 1 900 1 800
Déboursé global(DG) =∑ Déboursés partiels 55 174
Frais de chantier (FC) =12% de DG 6 620,88
Coût de production (CP) = FC +DG 61 794,88
Frais d'opération (Fop) =2% de CP 1 235,89
Coût direct (CD) = CP+Fop 63 030,77
Frais généraux (FG) ‘=23% de CD 14 497,07
Coût de revient (CR) ‘=CD+FG 77 527,85
Bénéfices et Aléas (BA) ‘=3% de PVHT 2 397,76
Prix de vente HT (PVHT) ‘=CR+BA=CR/ (1-0,03) 79 925,62
Dans cette partie on va calculer l’influence de la fissuration d’un voile sur le gain de
l’entreprise.
Dans le cas de fissuration, plusieurs facteurs interviennent sur le chiffrage du coût, à savoir :
L’expertise (frais d’accueil et de déplacement + diagnostic) ;
Les produits de réparation ;
La réparation (Mobilisation du matériel, Mobilisation d’effectifs) ;
Le délai dans ses dimensions financières (blocage des travaux) ;
a. L’expertise :
L’expertise coûte en moyenne 120000 Dhx, couvrant presque 10 voiles.
Donc pour un seul voile :
C1 = 120000 coût moyen d’expertise / 10 nbr d’expertises = 12 000 Dhs
Pour le blocage des travaux, en plus qu’il affecte le délai, il s’en rajoute qu’il cause un
surcoût : en effet les fissurations ont causé un blocage des coulages de la deuxième levé des
voiles ou il y’avait des fissures, cela implique des consommations en matière d’énergie et de
fournitures liées à l’FGD sans avoir une progression des travaux sur la zone en question.
En plus, le blocage pour le cas de l’FGD était, pendant un mois (31 jours), sur les
travaux de coulage, dans cet état le contrat de sous-traitance avec le laboratoire technique du
On estime ces surplus de coût pour toute la zone de FGD à 32 000 Dhs.
Pour un voile qui présente 5% des voiles de FGD, on estime ce coût par : C4 = 1600 Dhs
Soit un totale de :
Ct = C1 + C2 + C3 + C4 = 17 200 Dhs
Or, le gain de l’entreprise pour le voile étudié est estimé à : 2397,76 Dhs
D’où, la perte de l’entreprise est : Ecart = 2 397,76 – 17 200 = -14 803 Dhs
Conclusion :
On constate que ces surcoûts ne sont pas négligeables. La gravité de la non-
considération de la qualité à l’amont du projet, c’est que, en présence de plusieurs cas de
problèmes de la qualité, l’entreprise subit un malaise budgétaire et contractuel déstabilisant le
déroulement du projet.
Une fois arrivé au chantier de la centrale thermique de SOGEA Maroc à Safi, j’ai pu
prendre conscience de l’importance de la maîtrise des techniques des travaux. En effet les
connaissances techniques acquises sont venues compléter la formation théorique que j’ai eue à
l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs (EMI). Assurément, j’ai pu appréhender le jargon propre
au bâtiment et travaux public, j’ai saisi la différence entre les acquis théoriques et les
applications pratiques sur le chantier tout en respectant les exigences souhaitées par le maitre
d’ouvrage. Les connaissances acquises ont été denses et variées. Je me suis rendu compte de
l’importance du travail en groupe avec toutes ses difficultés ainsi que l’importance de
l’implication de chacun. Par ailleurs, cet apprentissage technique m’a permis de gagner en
autonomie et d’assumer des responsabilités. Je me sens aujourd’hui plus serein pour rentrer
dans la vie active et travailler dans un cadre professionnel. En effet, j’ai réussi à passer du stade
stagiaire au stade acteur dans une équipe.
Fort de son esprit ouvert et flexible, le conducteur de travaux doit être capable de
s’adapter aux changements et aux modifications dictées par son environnement ou encore par
sa direction. Pendant mon stage de fin d’étude, en étant rattaché à la direction des travaux et en
assistant à la phase méthode et optimisation avec l’intervention du bureau d’étude technique,
j’ai pu réaliser que le rôle d’un conducteur de travaux ne se restreint pas au suivi du chantier et
des travaux mais il peut également avoir son mot à dire en proposant des solutions optimales
tout en contribuant au bon fonctionnement du chantier.
Ce stage m’a énormément apporté sur le plan humain, que ce soit au contact de l’équipe
travaux, ou du personnel du siège de SOGEA Maroc. J’ai rencontré des gens de différents
horizons et origines, partagé des moments de complicité et échangé avec les personnes
travaillant dans diverses domaines. Par ailleurs, la responsabilité que le chef de projet Mr
Hicham GERRAND m’a donné, m’a obligé à prendre des initiatives, et à aller au contact des
gens, à rester actif, à chercher des solutions et les présenter avec force de conviction tout en
sachant les remettre en cause. Par conséquent, je ressors de ce stage avec plus de confiance en
soi, plus d’assurance et d’audace.
Par ailleurs, j’ai acquis un réel esprit critique par rapport à la mise en œuvre.
Aujourd’hui, grâce aux différentes réunions avec les méthodes, le bureau d’étude structure et
l’équipe de travaux, je me sens capable de mener une discussion seine avec les gens plus
expérimentés dans le domaine, je comprends et saisis mieux les enjeux du métier. Le secret est
de s’armer d’un sens critique aiguisé, tout en restant amical et respectueux. De ce fait, j’ai pu
voir deux types de management :
Le management persuasif : Ce type de management est souvent exercé par le chef de projet
sur les membres de leur équipe. Il restait à l’écoute de leurs propositions, expliquait les raisons
de ses choix et s’assurait que la personne en face de lui avait parfaitement compris le travail
qu’il avait à faire.
Le management participatif : C’est celui qui prédominait lors des réunions de mise en point.
Chaque partie était à l’écoute des problèmes des autres et proposait des solutions pour y
remédier. Il s’agissait de faire des compromis et de concilier les demandes et exigences des
différentes parties présentes.
Webographie :
Articles Fissuration de béton : « wikipedia.coom »
Conclusion :
Les eaux infiltrées doivent être pompées du fond de bassin au niveau de -14 m pour les
évacuer au niveau de +5m.
La longueur totale de tuyau flexible de refoulement est de : 62 m.
La hauteur géométrique est égale donc à 19 m, à laquelle il faut ajouter les pertes de charges
linéaire et singulières entre le point d'aspiration et l'arrivée d'eau.
Or on a les pertes de charge totale est de 4.56 m
Donc d’après la courbe de fonctionnement de la pompe ci-dessous, le débit pompé dans ce cas
de figure sera donc de 150 m3/h
Système de pompage
D'après les données indiquées ci-haut, nous préconisons un système de pompage composé de
quatre pompes ayantle même point de fonctionnement hydraulique indiqué dans le graphe ci-
dessous (HMT = 23.60 m et Q=150m3/h).
Ce système de pompage permet d'évacuer un débit totale de 600 m3/h.
Plusieurs simulations ont été faites par LPEE pour différentes hypothèses, le tableau ci-
dessous récapitule les résultats obtenus :
D’où notre système de pompage permet d’évacuer 1000 fois le débit selon les résultats des
essais de LPEE et 10 fois le débit extrême.