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Sur un plan pratique, rien ne s'oppose à recourir à l'évaluation à la juste valeur pour les
terrains et constructions et conserver le coût historique pour les autres immobilisations
corporelles. Cette possibilité n'est pas sans incidence sur la gestion des opérations de
réévaluation. Force est de constater que les augmentations de valeur potentielles
concernent principalement les ensembles immobiliers. La valeur des matériels de
production n'a pas vocation à s'accroître pendant leur période de service. Dans la mesure où
ils sont amortis sur leur durée d'utilisation, la valeur comptable doit correspondre
approximativement à leur juste valeur.
En conjuguant les dispositions prévues en matière de fréquence des réévaluations et sur le
choix des catégories, l'entreprise peut organiser les interventions des experts en fonction
des différentes catégories d’actif. Afin de lisser les effets du coût de la réévaluation, elle
peut par exemple prévoir de réévaluer tous les deux ans ses ensembles immobiliers et ses
installations de production. Ainsi, chaque année l'expert réalise les évaluations soit des
ensembles immobiliers soit des installations en fonction du calendrier fixé. Le seul impératif
imposé par la norme est de réévaluer simultanément tous les actifs d'une même catégorie
afin d'assurer l'homogénéité des valorisations retenues au sein d'une même catégorie. Dans
la mesure où les variations de valeur ne présentent pas un caractère significatif, un système
d'évaluation tournante peut être mis en place
L'amortissement consiste ainsi à étaler le coût d'un bien immobilisé en fonction de sa durée d'utilisation.
Ainsi, tous les ans, une partie du coût d'achat de l'immobilisation est déduite du bénéfice sur une durée
d'utilisation fixée par l'entreprise.
A contrario, les biens non amortissables sont tous les actifs de l'entreprise, destinés à être conservés
de manière durable, qui ne perdent pas de valeur du fait de l'usure ou du temps qui passe.
Ces biens ne font ainsi pas l'objet d'amortissements chaque année mais peuvent faire l'objet d'une provision si
leur valeur probable de cession est inférieure à leur valeur d'achat.
les terrains ;
le droit au bail ;
le fonds de commerce ;
les immobilisations financières.
Si la valeur d’utilité d’un ensemble immobilier est supérieure à la valeur d’utilité du terrain
Augmentée de la valeur réévaluée de la construction par application du coecient de réévaluation. Il
Faudra inscrire la différence au débit du compte 2116 – Compte d’ordre sur immobilisation par le
crédit
du compte 1055 – Ecart de réévaluation. Ce compte d’ordre devra être repris par l’écriture inverse
Chaque année sur le nombre d’années restantes à amortir. De plus, ces comptes devront être soldés en
cas de cession de l’ensemble immobilier.
Exemple : ensemble immobilier évalué à 2500000 euros avec un terrain avec une valeur
D’utilité de 400000 euros et la valeur réévaluée de la construction par application des coeAcients de
Réévaluation est de 2000000 d’euros soit une différence de 100000 euros. La durée
résiduelle
D’amortissement est de 10 ans.
Date de réévaluation
2116 Compte d’ordre 100000
1055 Ecart de réévaluation 100000
31/12/N+1 à N+10
1055 Ecart de réévaluation 10000
2116 Compte d’ordre 10000
31/12/N
Corporelles