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Les immobilisations sont des biens durables inscrits à l’actif du patrimoine d’une entreprise qui
génèrent des avantages économiques futurs pour cette dernière. Il peut arriver que l’entreprise
utilisatrice soit amenée à les céder pour diverses motivations (économiques ou financières
notamment).
Compta-Facile dévoile, à travers cet article, les écritures comptables relatives aux cessions
d’immobilisations (corporelles ou incorporelles).
La cession doit être comptabilisée à la date de transfert du contrôle du bien (date qui coïncide, la
plupart du temps, avec le transfert de propriété). C’est notamment le cas lorsqu’une immobilisation
est vendue sans conditions particulières.
Lorsque l’immobilisation est vendue avec clause de réserve de propriété (ou lorsque la cession
comporte une condition suspensive portant sur le paiement du prix), bien que l’acheteur n’en soit
pas encore le propriétaire juridiquement, il peut tout de même enregistrer l’immobilisation à l’actif
de son entreprise s’il dispose déjà du pouvoir de contrôler la ressource du bien en question. La date
de comptabilisation, dans ce cas, est donc la date de remise du matériel au client.
Après avoir abordé la date de comptabilisation d’une cession d’immobilisation, nous allons évoquer
le schéma usuel de comptabilisation d’une cession d’immobilisation.
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L’entreprise qui cède l’immobilisation doit procéder à la comptabilisation de deux types d’écritures :
la sortie du bien de l’actif et la constatation du produit de cession de ce dernier.
Lors d’une cession d’immobilisation, le patrimoine de l’entreprise « s’appauvrit » ; l’actif subit une
diminution. Dans la pratique :
on débite :
Pour obtenir plus de détails sur la nature des immobilisations, l’équipe de Compta-Facile a rédigé
deux articles susceptibles d’intéresser le lecteur : les immobilisations corporelles et
les immobilisations incorporelles.
Exemple : une entreprise a acheté un matériel industriel le 1er janvier N-3 pour 20 000 euros hors
taxes. Elle a choisi d’amortir ce bien sur une durée de cinq années. Le 1er juillet N, elle le cède pour la
somme de 10 000 euros hors taxes. Son exercice comptable se déroule du 1er janvier au 31 décembre
de chaque année. Elle va devoir comptabiliser les écritures suivantes, afin de sortir de l’actif
l’immobilisation dont la propriété est transférée :
on débite :
et on crédite le compte 2154 pour la valeur brute de l’immobilisation, soit 20 000 euros.
Ensuite, elle doit émettre une facture de vente et comptabiliser le produit de cession du bien.
Il est ensuite nécessaire de constater le produit de cession du bien dans les comptes de l’entreprise :
on débite le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations » pour le montant TTC,
et on crédite :
Ainsi, la plus-value (ou la moins-value) est constatée dans les comptes (différence entre le compte
775 et le compte 675 « Valeur nette comptable des éléments d’actifs cédés »).
Reprise de l’exemple ci-dessus : au 1er juillet N, l’entreprise va devoir débiter le compte 462 pour
11 960 euros ( 10 000 x ( 1 + 19,6% ) ) et créditer les comptes 775 et 4457 pour des montants
respectifs de 10 000 euros et 1 960 euros.
Lorsque l’immobilisation cédée avait fait l’objet d’une dépréciation, celle-ci devient sans objet et doit
être reprise. Dans la pratique comptable :
et on crédite :
Conclusion : les cessions d’immobilisations sont des opérations fréquemment rencontrées dans les
entreprises. De nombreux logiciels permettent de gérer le patrimoine de ces dernières (suivi des
amortissements, de la valeur nette comptable et même des plus ou moins-values de cession). Les
ventes de ces biens durables génèrent des écritures comptables particulières qu’il convient de
respecter.