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CONCEPTION ET ETUDE
PARASISMIQUE D’UN BATIMENT R+4.
2019-2020
PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Remerciement
Ce rapport de fin d’étude ne peut être ouvert sans présenter nos sincères
remerciements à l’ensemble des personnes qui, d’une part, nous ont offert
l’opportunité de travailler dessus, et d’autre part, ont contribué à sa réussite et
à l’atteinte de ses objectifs.
Merci à, Monsieur LAMRANI Mohammed pour son encadrement et son
suivi le long de notre démarche. Ses suggestions et remarques ont beaucoup
contribué à l’amélioration de notre projet.
Nous remercions également tous les formateurs pour leurs soutiens, leurs
disponibilités et leurs conseils.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Dédicace
Avec joie, fierté et respect, nous dédions ce mémoire :
Qui ont toujours été là pour nous tout au long de nos études et
de labeur et de persévérance.
Nous le dédions à tous nos amis que nous n’avons pas cités et à tous ceux qui nous
connaissent.
EDDAGHAL Manal
JELBAOUI Zineb
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Chapitre I : Généralités
I. Exigences générales…………………………………………………………………………………………..13
II. Caractéristiques des matériaux structuraux………………..……………………………………..13
1. Béton………………………..…………………………………………………………………………………13
a. A l’état frais. ………………………………………………………………………………………….14
b. A l’état durci………………………………………………….……………………………………….14
2. Acier ………………..………………………………………………………………………………………..16
a. Forme optimale………………..……………………………………………………………………………….17
b. Ductilité………………..…………………………………………………………………………………………..17
c. Limite d’élasticité des aciers………………..…………………………………………………………….17
d. Types d’aciers pour le béton armé………………..……………………………………………………17
III. Choix du site………………..…………………………………………………………………………………….20
IV. Système de fondation………………..……………………………………………………………………...21
V. La Structure………………..……………………………………………………………………………………..22
VI. Eléments non structuraux………………..…………………………………………………………………22
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i. Amortissement ……………………………………………………………………………………………………91
j. Coefficient de masse partiel…………………………………………………………………………………92
k. Tableau récapitulatif ……………………………………………………………………………………………92
6. Calcul dynamique de la structure : …………………………………………………………...93
a. Calcul de centre de masse : ………………………………………………………………………………...93
b. Calcul de centre de torsion : …………………………………………………………..…………………...93
c. Calcul de l’excentricité………………………………………………………………………………………...93
d. Calcul de la raideur………………………………………………………………………………................94
e. Vérification des critères de régularité en plan …………………………………………………....94
f. Vérification des critères de régularité en élévation ………………………………………….....95
g. Calcul de la force sismique latérale équivalente. …………………………………………........96
h. Répartition verticale de la force sismique. …………………………………………..................97
Conclusion
Bibliographie
Annexes
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Tableau 21 : La raideur………………………………………………………….…………………………………………….94
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ψ: Coefficient
Fn: La force horizontale de calcul, appliquée au niveau n.
Wn : la charge totale au niveau n.
hn: La hauteur du niveau considéré à partir du sol
T: La période fondamentale de la structure
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Résumé
Le présent travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de fin d’études
consacré à l’étude de l’OMPIC de Casablanca.
Ce projet a été proposé par Monsieur LAMRANI. Il porte essentiellement
sur la conception et le calcul statique et dynamique d’une structure en béton
armé.
Les principales tâches dans notre travail vont porter sur la conception et
le dimensionnement de deux types de plancher (plancher corps creux et
plancher dalle plein), le dimensionnement des poutres, des poteaux et des
semelles et le dimensionnement des escaliers. Ensuite une approche
parasismique et finalement son traitement acoustique.
La conception s’est basé sur un choix du système poteau poutre qui est
dans la plupart des cas répond aux exigences architecturales, à l’exception des
espaces dégagé tels que l’openspace et l’impossibilité de prolonger des poteaux
à l’étage au-dessus jusqu’au sol implique l’adaptation des portiques
Il est à noter que pour l’étude des divers éléments du projet énoncé nous
avons utilisé les règlements de BAEL ….
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Introduction
Les séismes sont parmi les catastrophes naturelles les plus dévastatrices.
Ils constituent une activité géologique naturelle, induisant des destructions
importantes et occasionnant des pertes considérables en vies humaines
accompagnés d’importants dégâts matériels. Ils touchent tous les pays de la
méditerranée, notamment le Maroc. Dans la plupart des régions sismiques,
l’adoption de techniques de construction visant à réduire les risques liés aux
tremblements de terre, permet l’augmentation de la résistance des structures.
Mais la question qui se pose est par quel moyen renforcer la structure sous
une sollicitation sismique, et quelle est le positionnement le plus rentable, du
point de vu résistance, économique et bien sûr architectural.
Notre projet de fin d’études, qui est intitulé « Calcul parasismique d’un
bâtiment R+4 à usage bureautique situé à Casablanca », était axé principalement
sur la conception et le dimensionnement parasismique du bâtiment.
Le présent rapport s’étale sur 4 chapitres :
• Chapitre 1, présente es généralités de calcul des structures en béton
armé, et quelques les règles de base pour la conception
parasismique.
• Chapitre 2, comprend une présentation détaillée du projet, sa
conception architecturale et structurale.
• Chapitre3, consacré à l’étude statique de l’ouvrage ;au
prédimensionnement et au dimensionnement des éléments
porteurs de la structure.
• Chapitre 4, fait l’objet de la présentation des deux méthodes de
calcul sismiques : la méthode statique équivalente et la méthode
modale, la vérification de la régularité du bâtiment ainsi que les
hypothèses du calcul sismique.
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Chapitre I : Généralités
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I. Exigences générales
Chaque étude sismique d’un ouvrage et tous ses éléments structuraux doivent être
conçus et réalisés de manière à satisfaire aux du règlement parasismique.
Ils doivent être conçus et réalisés de manière à avoir une rigidité, une résistance et
une ductilité suffisantes pour résister aux sollicitations sismiques déterminées par le
règlement.
L’action sismique et l’action du vent sur une structure ne sont pas prises en
considération simultanément. Il s’agit de prendre en considération les sollicitations
les plus défavorables.
1. Béton
Le béton est un ensemble homogène obtenu par le mélange du ciment, de l’eau, des granulats
et quelque fois d’adjuvants. Sa masse volumique se situe aux alentours de 2 500 Kg/m³.
Il est demandé que le béton utilisé pour les constructions en zones sismiques ait un
comportement stable sous de grandes déformations réversibles.
Les caractéristiques mécaniques doivent être conformes au règlement en vigueur de béton
armé, Toutefois la résistance à la compression doit être supérieure à 22 Mpa.
Ses performances (durabilité, résistance au feu, etc.) varient selon ses composants. C’est un
matériau dont le moulage est assez facile et il est adapté à tous les types de formes d’ouvrage.
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a. A l’état frais.
La principale propriété du béton à cet état est son ouvrabilité. En effet, le béton offre une
facilité de remplissage du coffrage et du ferraillage lors de la mise en œuvre. Pour remplir
toutes ses qualités, les constituants du béton doivent être soigneusement mélangés.
Cette ouvrabilité est influencée par le dosage et la qualité des composants, la forme, la
granulométrie et le type de granulats, le volume d’air mais surtout par la quantité d’eau
insérée dans le béton.
Cependant, il faut faire très attention car au-delà d’une certaine quantité, on observera :
b. A l’état durci
➢ La porosité
La porosité est une caractéristique extrêmement importante pour un béton. La réduction des
vides est essentielle, notamment dans le but de faire face aux agents agressifs extérieurs et
de lutter contre les risques de corrosion des armatures dans le cas d’un béton armé.
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Pour y faire face, il est indispensable d’augmenter le volume d’air avec des adjuvants
tels que les entraîneurs d’air. Leur teneur en air varie de 4 à 8% selon les conditions
d’exposition. Ils ont une bonne capacité de résistance. Cette résistance est accrue pour les
bétons à hautes performances.
➢ Les retraits
Un retrait hydraulique est observé avant et en cours de prise. Il peut être causé soit par
évaporation, soit par absorption. Avant et en cours de prise, il peut atteindre un litre d’eau
par mètre carré de surface de béton en seulement une heure. Même après le durcissement,
il y a encore des retraits observés.
Le retrait diminue considérablement quand le durcissement se fait sous l’eau. C’est la raison
pour laquelle on essaie toujours de rendre les pièces humides durant cette phase de
durcissement en les arrosant.
➢ Module d’élasticité
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➢ La perméabilité du béton
Plus un béton est imperméable, plus il a une grande durabilité dans la mesure où les
agents agressifs ne peuvent pas agir. Elle est donc liée à la porosité. L’imperméabilité du béton
ordinaire est bonne. Sa valeur est de 1 x 10^ (-10) cm/s.
➢ Réaction alcalis-granulats
C’est une réaction due à la présence des alcalis dans le liant et la silice réactif des
granulats. Il faut faire très attention à la teneur en alcalis du liant et de cette réactivité qui
peuvent causer un élargissement interne du béton afin d’éviter les fissures sous forme de
faïençage à la surface du béton.
➢ Le fluage
C’est un phénomène de déformation différée causé par l’effet d’une charge fixe
indéfiniment appliquée. On estime qu’au bout d’un mois, 40 % de la déformation de fluage
sont effectifs et au bout de six mois, ce sont les 80%. Cette déformation est généralement
entre 4 à 5 ‰ de la longueur de l’ouvrage en question.
Il est trois fois plus grand que la déformation due aux charges instantanées vu précédemment.
2. Acier
Les barres d’acier sont toujours enrobées de béton et n’ont entre elles que peu de
contacts. Les charges sont appliquées au béton et c’est le béton qui transmet ces charges aux
aciers.
Il est demandé que :
• Les armatures pour le béton armé soient à haute adhérence ;
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a. Forme optimale
• Car lors de la mise en œuvre, le béton doit pouvoir remplir le plus possible de volume
qui lui est offert. Cette condition est plus facile à remplir quand la section est plus
ramassée que si l’armature présente des angles vifs ;
• Lorsque la barre est pliée, la forme de cette section ne doit pas tellement changer ;
• On démontre que l’adhérence béton-acier est meilleure pour les barres à section
ramassée que pour les autres.
b. Ductilité
C’est un caractère important des aciers pour l’armature, c’est son caractère à être
maniable (déformable) parce que les aciers livrés par les usines sont en barre or dans un
ouvrage on doit façonner les armatures pour leur donner la forme convenable. Ce pliage à
froid ne doit pas occasionner de dommage sur la qualité de l’acier donc cet acier doit avoir
une certaine ductilité.
Les constructeurs font toujours travailler les barres d’acier à un taux inférieur ou égal
à la limite d’élasticité de cet acier. La raison principale est la suivante « l’allongement dans le
sens de l’effort d’une barre s’accompagne toujours d’une contraction transversale ».
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
On a cherché à augmenter les limites d’élasticité des aciers pour réaliser des
économies pour le prix. Mains de nombreuses recherches effectuées sur les barres ont montré
que si on n’améliore pas l’adhérence des aciers au béton, on s’expose à de graves
inconvénients : on démontre à propos de l’étude de fissuration du béton que la largeur de la
fissure augmente avec la contrainte de l’acier mais que l’adhérence de l’acier au béton fait
diminuer cette largeur de fissure. Il faut que les armatures de hautes nuances soient aussi à
haute adhérence.
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• HA Fe E 40 A
• HA Fe E 40 B
• HA Fe E 45
• HA Fe E 50
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Une attention particulière doit être portée aux conditions des sites à risque telles que :
• La présence de remblai non compacté ou sol reconstitué ;
• La présence de nappe peu profonde susceptible de donner lieu à une
liquéfaction en cas de séisme ;
• Le risque de glissement de terrain.
Dans les sites à risques, tels les talus naturels ou artificiels, ou les sols liquéfiables,
les constructions ne sont autorisées que si des mesures pour limiter les risques sont prises.
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Pour chacun des blocs constituant l’ouvrage, la fondation doit être homogène et rigide tels
que les radiers, les semelles filantes croisées dans les deux sens et les semelles isolées liées
par des longrines dans les deux sens.
Le système de fondation doit pouvoir :
• assurer l’encastrement de la structure dans le terrain ;
• transmettre au sol la totalité des efforts issus de la superstructure ;
• limiterlestassementsdifférentielset/oulesdéplacementsrelatifshorizontaux qui
pourraient réduire la rigidité et/ou la résistance du système structural.
Les points d’appuis de chacun des blocs composant l’ouvrage doivent être solidarisés par un
réseau bidimensionnel de longrines ou tout autre système équivalent tendant à s’opposer à
leur déplacement relatif dans le plan horizontal. Cette solidarisation n’est pas exigée si les
semelles sont convenablement ancrées dans un sol rocheux non fracturé et non délité.
Les fondations doivent être calculées de telle sorte que la défaillance se produise d’abord dans
la structure et non dans les fondations.
Les éléments de fondation profonde supportent le bâtiment soit :
• en transmettant par leur pointe les charges à une couche profonde et solide ;
• par frottement ou par adhérence de leur paroi au sol dans lequel ils se trouvent;
• par une combinaison des deux actions.
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V. La Structure
1. Configuration simple
Pour permettre à une structure d’avoir un comportement performant vis à vis des
sollicitations sismiques, celle-ci doit avoir une configuration simple autant que possible.
Dans le cas de blocs de bâtiments avec configuration en plan peu ordinaire, telle que
la forme en H, L, T, U, Z , il faut utiliser des joint sismiques pour simplifier la forme de
la structure.
Il faut séparer par des joints les bâtiments de hauteurs et de masses très différentes (écart
supérieur à 15%) ; ou de niveaux intercalés.
Le joint de séparation entre deux blocs adjacents doit assurer le libre déplacement des blocs
sans contact préjudiciable. Son matériau de remplissage ne doit pas pouvoir transmettre
l’effort d’un bloc à l’autre. (Figure 4. 3).
La largeur du joint entre deux structures ne doit pas être inférieure à la somme de leurs
déformations latérales respectives incluant les déformations de torsion.
A défaut de justification la largeur du joint entre deux blocs sera supérieure à axH2 ; avec H2
la hauteur du bloc le moins élevé, a = 0.003 pour les structures en béton a = 0.005 pour les
structures en acier.
La largeur minimale entre joints ne doit pas être inférieure à 50 mm.
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Chapitre II : Présentation
du projet
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Il est devenu l’un des principaux secteurs pour chaque pays et dont l’évolution reflète
d’une grande partie le développement du pays en question, les techniques de construction
pour leur part, s’enrichissent d’innovations et de nouveautés dans le domaine du bâtiment
dérivant d’une bonne maitrise des caractéristiques des matériaux et des différentes
découvertes au niveau des instruments de travail.
Cette évolution est devenue importante d’avantage surtout avec l’essor de ce secteur
et l’obligation de réaliser les projets dans le délai le plus bref et avec les moindres ressources
devient contraignante.
De nos jours, les grands projets de bâtiment cherchent à maximiser les distances entre
poteaux afin d’aménager le maximum d’espace dans chaque étage tout en essayant de
répondre à l’esthétique moderne concernant les légères retombées de poutres et le passage
aisé des canalisations, d’où l’intérêt des plancher-dalles.
Aussi, l’essor du domaine du BTP avait mené à des projets partout même sur des
terrains qui présentent quelques difficultés comme la faiblesse de leurs caractéristiques ou la
présence d’une nappe pas assez profonde ou encore remédier aux poussées des terres
exercées par le sol au niveau des sous-sols de bâtiments.
Tous ces aspects ont été rencontrés dans ce projet d’envergure englobant 4 étages
avec un Rez-de-chaussée et où des solutions ont été proposées et étudiées.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Dans le même cadre industriel, le projet étant sujet de notre étude concerne un
bâtiment R+4 à usage Bureautique constitué d’un rez-de-chaussée et de quatre étages
courants avec une terrasse accessible. Il s’agit du fameux siège de l’OMPIC (L'Office marocain
de la propriété industrielle et commerciale ) qui est un établissement public marocain, à
caractère administratif doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière.
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2. Conception du projet
a. Conception architecturale
➢ RDC et Etages
Le projet est organisé en 5 étages dont un RDC et un étage courant qui se répète sur 3
niveaux. Chaque niveau bénéficie d’une hauteur sous-plafond de 3,5m comme prévu dans la
note de renseignement. Les normes de sécurité limitent la distance à traverser entre la porte
d’un cul-de-sac et un escalier à 10 mètres. Au-delà de cette distance à parcourir, 2 escaliers
sont nécessaires.
Le choix a été fait de créer une terrasse accessible permettant de profiter du ciel en
l’agrémentant de quelques plantes grimpantes.
L’étage courant est clairement divisé en 2 parties articulées par le noyau d’espaces
servants. L’openspace qui accueille le plus de personnel est orienté sur le jardin et le
restaurant. Il bénéficie d’une triple orientation sur les façades Nord/Est/Sud. De l’autre côté,
les bureaux des responsables et du directeur sont partitionnés par des parois entièrement
vitrées et des étagères, ce qui permet d’éclairer le couloir qui les relie. Ils bénéficient d’une
vue dégagée sur l’horizon.
Le bureau du directeur dispose d’une double orientation ainsi qu’un lien direct avec
une salle de réunion reliée à l’openspace. La kitchenette est ouverte sur la façade, attenante
à une salle de réunion, ce qui pourrait s’avérer pratique durant les repas. Une passerelle relie
le projet au bâtiment existant depuis l’Openspace.
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➢ Façades
La brique de terre n’est pas uniquement un matériau de revêtement, c’est aussi une
matière naturelle qui a une histoire, qui véhicule une image de continuité avec la terre. Sur
plusieurs aspects c’est un choix économique et écologique. D’une part, elle est très disponible
car elle est essentiellement fabriquée à base de terre, mais elle a aussi la capacité de ralentir
la pénétration du froid et de la chaleur dans les parois, à condition d’utiliser une lame d’air ou
un matériau isolant.
Dans notre cas, la paroi du bâtiment en partant de l’extérieur vers l’intérieur est
revêtue d’une brique rouge pleine de 10cm de profondeur, ensuite d’une isolation par
l’extérieur de 10cm à base d’un matériau organique (laine ciment, laine de chanvre…).
L’isolation par l’extérieur a plusieurs avantages.
En effet, celle-ci permet de garder la masse inertielle des murs à l’intérieur des
bâtiments et par ce fait de pouvoir accumuler la chaleur ou la fraicheur. Elle permet aussi
d’avoir les murs à une température proche de l’air intérieur (sensation de paroi chaude, très
importante pour le confort en hiver). Enfin, elle est un excellent moyen d’éviter les ponts
thermiques. Cette continuité est totale dans notre cas car il n’y aucun élément en saillie sur la
façade. Ce dispositif permet au bâtiment d’atteindre de grandes performances énergétiques
en termes d’isolation.
Dans une approche de confort pour l’usager, de flexibilité, et pour des choix
esthétiques, l’approche bioclimatique a été de concevoir ce bâtiment comme une grande
boîte à lumière homogène mais largement ouverte sur les façades ensoleillées et contrôlable
manuellement afin de capter le maximum d’énergie solaire, et diminuer le chauffage pour le
confort d’hiver, tout en réduisant les rayonnements l’été. C’est la raison pour laquelle, la
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
façade bien que massive, est généreusement ouverte sur les orientations Est-Sud-Ouest, avec
une densité plus importante sur la façade Sud.
Il existe deux types de baies : une de 3 mètres de hauteur par 0,9 mètres de largeur,
et une de 3 mètres par 0.6 mètre. Afin de faciliter l’entretien et la flexibilité d’usage, toutes
les fenêtres disposeront d’un ouvrant permettant de ventiler naturellement, ou de répondre
à des besoins de sécurité incendie. Les ouvrants seront choisis par le maitre d’ouvrage, il existe
plusieurs types, soit en allège soit en porte fenêtre. Cela pourra être déterminé durant les
prochaines phases d’étude.
➢ Coupes et détails :
La toiture terrasse est composée d’un acrotère de 40 cm de hauteur faisant tout le périmètre
du bâtiment, et d’un cloisonnement permettant l’accès à la toiture par les escaliers.
Le contrôle de l’eau se fait grâce à un système de pente à 2% conduisant l’eau vers une gaine
technique qui descends directement aux étages inférieurs.
En ce qui concerne les coupes, représentent principalement le raccord entre étage, illustré
d’escaliers et d’ascenseur. L’escalier au RDC possède un giron de 30 cm pour 17,5cm de
hauteur de marche (C’est une limite maximale pour une hauteur). L’escalier aux étages
courants possède un giron de 30cm pour 15cm de hauteur de marche.
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Longueur : 29,30 m ;
Largeur : 18,00 m ;
Superficie …S=545.09 m² ;
La hauteur de RDC : 3,82 m ;
La hauteur d’étage courant : 3,50 m ;
Hauteur totale …. hT = 20,24 m ;
Surface des bureaux en openspace à l’étage courant : 205,15 m2.
Pour choisir un système porteur, plusieurs facteurs doivent être pris en compte à savoir
les charges permanentes, les charges d’exploitation, l’interaction sol-structure (instabilité,
tassement…), et les actions climatiques. Le choix du système porteur dépend aussi de la
vocation du bâtiment : logement, écoles, bureaux, hôpitaux, halls industriels…
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➢ Etapes de conception :
La conception se base sur les plans d’architecte, ces plans sont donnés ou reproduits sur
AUTOCAD pour faciliter la manipulation.
Le plan de coffrage que nous avons adopté pour le projet est annexé au rapport
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➢ Structure retenue
Pour la présente étude, le choix est porté sur une ossature formée par le système
porteur classique poteaux-poutres en béton armé.
1. Planchers :
Les planchers sont des ouvrages horizontaux constituant une séparation entre deux
niveaux d’une habitation. On distingue deux types de plancher pour cet ouvrage :
- Plancher à corps creux.
- Plancher à dalle pleine.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Pour certaines zones, nous avons opté pour des dalles pleines à cause de leurs formes
irrégulières et ceci dans le but de minimiser le temps et le coût nécessaire pour la réalisation
des poutrelles spéciales à ces zones.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
2. Maçonnerie :
La maçonnerie la plus utilisée au MAROC est en briques creuses. Pour cet ouvrage nous
avons deux types de murs.
➢ Mur extérieur :
Sont réalisés en doubles parois en briques creuses de (15 cm ; 10 cm)
Séparées par un vide de 5 cm.
➢ Mur intérieur :
Sont réalisés en simple cloison en brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Le bâtiment est implanté dans une zone classée par RPS 2011 comme zone de vitesse II et
zone II d’accélération zone.
L'ouvrage appartient au groupe d'usage (classe III) vu qu’il est d’usage d’habitation.
Le site considéré est (S1).
D’après le rapport du laboratoire mécanique du sol, La contrainte admissible du sol est σ =2,5
bars.
➢ Caractéristiques du Béton :
➢ Caractéristiques d’Acier
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Toute structure étant soumise à des charges gravitationnelles le cheminement des efforts
s’effectue du niveau le plus haut (Terrasse) vers le niveau le plus bas.
1. Charges Permanentes :
a. Eléments courants
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2. Charges d’exploitation :
Niveaux Q(kg/m²)
Terrasse accessible 150 kg/m²
Bureaux 250 kg/m²
Tableau 6 : Valeurs des charges d’exploitations de la structure.
Le pré dimensionnement des éléments résistants (Les poutres, Les poteaux, Les voiles)
est une étape régie par des lois empiriques. Cette étape représente le point de départ et la
base de la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations
suivantes :
➢ Sollicitations verticales :
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation de plancher,
poutrelle, poutres et poteaux et finalement transmises au sol par les fondations.
➢ Sollicitations horizontales :
Elles sont généralement d’origine sismique et sont reprises par les éléments de
contreventement constitué par les portiques et les voiles.
Le pré dimensionnement des sections des différents éléments résistants sera fait selon
les règles du BAEL91 modifié en 99 et le RPS marocain 2000 versions 2011, pour déterminer
des dimensions économiques et d’éviter un surdimensionnement d’acier et du béton.
Le plancher : c’est un ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux niveaux
d’un bâtiment.
a. Planchers en Corps Creux :
Les planchers en corps creux sont constitués de poutrelles préfabriquées associées aux
corps creux avec une dalle de compression mince en béton armé (treillis soudé).
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
➢ Résultats :
Nous distinguons trois épaisseurs différentes :
• Plancher de 25+5
• Plancher de 20+5
• Plancher de 15+5
Avec :
20 : épaisseur des hourdis ;
5 : épaisseur de la dalle de compression.
➢ Résistance au feu :
➢ Isolation phonique :
La protection contre les bruits aériens exige une épaisseur minimale de 16 cm (e≥16 cm)
➢ Résistance à la flexion :
Telle que : Lx = 7.25 m entre axe des poteaux perpendiculairement aux nervures.
AN : 20.7cm < e < 24.16 cm.
➢ Résultat
Nous adoptons alors une épaisseur de 20cm.
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Une poutre est un élément horizontal en béton armé, qui transmet les charges aux poteaux.
Elle est largement utilisée dans les ouvrages de Génie Civil.
Elle a des sections rectangulaires, en T ou en, I déterminées en fonction de la charge qu’elle
supporte sur un portée « L » prise entre nus d’appuis.
Le pré dimensionnement des poutres est effectué selon les formules de BAEL91 mod en 99
par la méthode forfaitaire.
➢ Méthodes forfaitaires :
b=30 cm (b est fixe d’après l’architecte)
Avec :
L :la portée de la poutre
h : sa hauteur
b : sa largeur.
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➢ Résultats :
Plancher RDC
Poutre Largeur (m) Hauteur (m)
P100 0,3 0,35 P142 0,3 0,5
P101 0,3 0,5 P143 0,3 0
P102 0,3 0,35 P144 0,3 0,3
P103 0,3 0,45 P145 0,3 0,45
P104 0,3 0,3 P146 0,3 0,55
P105 0,3 0,25 P147 0,3 0,3
P106 0,3 0,35
P148 0,3 0,6
P107 0,3 0,3
P149 0,3 0,3
P108 0,3 0,45
P150 0,3 0,5
P109 0,3 0,45
P151 0,3 0,6
P110 0,3 0,3
P152 0,3 0,3
P111 0,3 0,35
P112 0,3 0,6 P153 0,3 0,25
P113 0,3 0,4 P154 0,3 0,25
P114 0,3 0,5 P155 0,3 0,25
P115 0,3 0,35 P156 0,3 0,25
P116 0,3 0,6 P157 0,3 0,25
P117 0,3 0,4 P158 0,3 0,25
P118 0,3 0,5 P159 0,3 0,25
P119 0,3 0,4 P160 0,3 0,4
P120 0,3 0,4 P161 0,25 0,2
P121 0,3 0,3 P162 0,25 0,2
P122 0,3 0,3
P123 0,3 0,25
P124 0,3 0,45
P125 0,3 0,25
P126 0,3 0,5
P127 0,3 0,35
P128 0,3 0,45
P129 0,3 0,3
P130 0,3 0,4
P131 0,3 0,35
P132 0,3 0,3
P133 0,3 0,5
P134 0,3 0,3
P135 0,3 0,45
P136 0,3 0,5
P137 0,3 0,3
P138 0,3 0,45
P139 0,3 0,5
P140 0,3 0,3
P141 0,3 0,45
Tableau 7 : Valeurs du prédimensionnement des poutres.
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Les poteaux sont des éléments structuraux verticaux, ils constituent des points d'appuis pour
les poutres et jouent un rôle très important dans la transmission des efforts vers les
fondations.
Pour chaque poteau on considère :
Le flambement est un phénomène d’instabilité de forme qui peut survenir dans les éléments
comprimés des structures, lorsque ces éléments sont élancés. Afin de vérifier les poteaux au
flambement, nous devons calculer sa longueur de flambement, son rayon de giration, et son
élancement mécanique.
➢ La Longueur de Flambement :
➢ Le Rayon de giration :
𝑰
Le Rayon de giration donné Par : 𝒊=√
𝑩
Où : I est l’inertie du poteau selon son axe faible ;
B est la surface de sa section.
En pratique, pour une section rectangulaire de section (a x b) est calculé par : 𝐈=𝐚/√𝟏𝟐
➢ L’élancement mécanique :
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• La marche : surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour monter ou
descendre. Par extension, le terme désigne également la pièce de bois ou de métal qui
reçoit le pied. Le mot « marche » est aussi employé pour nommer l’ensemble formé par la
marche et la contremarche notamment dans le cas des escaliers massifs en béton. On
distingue deux principaux types de marches : La marche droite, de forme rectangulaire et
La marche balancée de forme trapézoïdale. Dans les escaliers balancés, ce type de marche
permet le changement de direction.
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• La volée : ensemble des marches d’un escalier, compris entre deux paliers consécutifs.
16.5 cm ≤ h ≤ 17.5 cm
Et
27 ≤G ≤32
Avec :
• h : hauteur de la contre-marche
• G : giron
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ℎ𝑠𝑝=3,82m
L=1.12m
Lp=1.2m
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Nous adoptons : a = 20 cm
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3. Dimensionnement de la structure.
a. Dimensionnement des planchers (dalle pleine)
5,46 m
7,27 m
𝐿𝑥 5,46
= = 0,75 > 0,4
𝐿𝑦 7,27
Donc la dalle portant dans les deux sens.
𝑳𝒙
h≥ = 𝟎, 𝟏𝟖𝟐
𝟑𝟎
➢ Combinaisons d’actions :
Le calcul se fait comme une poutre
G = 0,78 t/m² ➔ G = 7,8 KN/m²
Q = 0,25 t/m² ➔ Q = 2,5 KN/m²
ELU :
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d’
h d
1m
h= 20 cm.
d=0,9 h= 18 cm
d’=0,1 h = 0,02cm
ELU :
Dans le sens X :
𝑴𝒐𝒙
μ= = 0,057 < 0.371
𝒃∗𝒅𝟐 ∗𝒇𝒃𝒖
Donc nous allons adopter juste des armatures tendue Asc = 0
α = 1,25 (1 – 2 μ) = 0,07
τ = d ( 1 – 0,4 α ) = 0,17
➢ Section d’acier :
𝑴𝒓
Ast = = 3,48 cm²
𝛕∗𝐟𝐬𝐮
La section minimale :
Amin ≥ 0,23.b.d.ft28/fe=0,23*100*0,18*2,1/500=1,74 cm2/ m de largeur de la dalle.
Dans le sens y :
𝑀𝑜𝑦
μ= = 0,029 < 0.371
𝑏∗𝑑 2 ∗𝑓𝑏𝑢
Pas d’armatures comprimés Asc = 0
α = 1,25 (1 – 2 μ) = 0,04
τ = d ( 1 – 0,4 α ) = 0,18
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➢ Section d’acier :
𝑀𝑟
Ast = = 1,74 cm²
τ∗fsu
La section minimale :
Amin ≥ 0,23.b.d.ft28/fe=0,23*100*0,18*2,1/500=1,74 cm2/ m de largeur de la dalle.
ELS :
Dans le sens X :
Ce qui nous donne que Mser = 0,0208 > Mser, lim = 0,015
𝒇𝒆
Et σs = = 435
ϒ𝒔
2 𝑓𝑒
Et on a σ⁻s = min ( 𝑓𝑒 ; max ( , 110√1,6 ∗ 𝑓𝑡28 ) = 250 MPa
3 2
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
Donc on a σb < σ𝑏𝑐̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
Et σs > σ⁻s
30∗𝑀𝑠𝑒𝑟
U= = 0,07
𝑏𝑑²σ⁻s
𝑏𝑑 √𝑈
As = 𝑈(1 + ) = 4,84 cm²
30 3
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Dans le sens Y :
Ce qui nous donne que Mser = 0,013 > Mser, lim = 0,01
𝒇𝒆
Et σs = = 435
ϒ𝒔
2 𝑓𝑒
Et on a σ⁻s = min ( 𝑓𝑒 ; max ( , 110√1,6 ∗ 𝑓𝑡28 ) = 250 MPa
3 2
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
Donc on a σb < σ𝑏𝑐̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
Et σs > σ⁻s
30∗𝑀𝑠𝑒𝑟
U= = 0,045
𝑏𝑑²σ⁻s
𝑏𝑑 √𝑈
As = 𝑈(1 + ) = 3,10 cm²
30 3
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➢ Armatures de répartition :
Selon X :
As 5,65
Ar = = = 1,42 cm² /m de largeur de la dalle
4 4
On adopte 2T12 = 2,26 cm²/m de largeur de la dalle
Selon Y :
As 3,39
Ar = = = 0,84 cm² /m de largeur de la dalle
4 4
On adopte 1T12 = 1,13 cm²/m de largeur de la dalle
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Les Poutres ce sont des éléments en béton armé coulés sur place dont le rôle est
l’acheminement des charges et surcharges des planchers aux éléments verticaux (poteaux et
voiles).
➢ Les Poutres Hyperstatiques :
Le règlement BAEL prévoit donc deux méthodes de résolution pour des systèmes de poutres
continues :
La Méthode FORFAITAIRE ;
La Méthode de CAQUOT
• Les éléments de plancher ont une même inertie dans les travées différentes.
• Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
Si l'une de ces conditions n'est pas satisfaite, la méthode de CAQUOT sera utilisée.
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➢ La méthode de Caquot :
➢ Calcul des charges G et Q de chaque poutre :
l1+l2 3,81+5,02
- Les charges permanentes G=ƿ*b*h+G(t)* = 2,5*0,45*0,3+0,858*( )
2 2
= 4,12 t/m
3,81+5,02
- Les charges d’exploitation Q=0,15*( )=0,66 t/m
2
Pu=6,55t/m
6,31m
l1+l2
- Les charges permanentes G=ƿ*b*H+ G(t)* = 2,5*0,3*0,3=0.23t/m
2
Pu=0,46t/m
3,84m
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3,81+5,02
- Les charges d’exploitation Q=0,15*( )=0,66 t/m
2
Pu=6,97t/m
7,54m
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Appui 1 :
𝑃1∗𝑙1² 6,55∗6,31²
M0= = =32,6t.m
8 8
Appui 2 :
Appui 3 :
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Appui4:
𝑃3∗𝑙3² 6,97∗7,54²
M0= = =49,53t.m
8 8
dM(x)
=0→x=2.79∈(0 ;6.3)
dx
M(𝒙=2.79) =25.63 𝒕. 𝒎
Travée2 :
Moment max:
𝑥 𝑥
𝑀𝐷 (𝒙)=Mo(𝒙)+𝑴𝒘(𝟏− )+𝑴𝒆( )
𝑙 𝑙
P.l P.x² 𝑥 𝑥
M(𝒙)= x− −(𝟏− )−𝑴𝒆( )
2 2 𝑙 𝑙
Avec :
- Mw=𝐌𝐚𝟐𝑪𝑫 =-14,85t.m
- Me=𝐌𝐚𝟑𝑫𝑪 =-23,68 𝒕.𝒎
- 𝑷2=0,31 𝒕/𝒎
dM(x)
=0→x=5,66∉(0 ;3,84)
dx
M(𝒙=3,84)=-23,59𝒕.𝒎
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Travée3 :
Moment max :
𝑥 𝑥
𝑀𝐶 (𝒙)=𝒖(𝒙)+𝑴𝒘 (𝟏− )+𝑴𝒆 ( )
𝑙 𝑙
P.l P.x² 𝑥 𝑥
M(𝒙)= x- −(𝟏− )−𝑴𝒆 ( )
2 2 𝑙 𝑙
Avec :
- Mw=𝐌𝐚𝟑𝑫𝑪 =23,68t.m
- Me=0 𝒕.𝒎
- 𝑷3=6,97 𝒕/𝒎
dM(x)
=0→x=4,22∈(0 ;7,5)
dx
M(𝒙=4,22)=38,45𝒕.𝒎
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
➢ Dessin ferraillage
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√3×2,90
𝑎≥
17,5
𝑎 ≥ 0,28𝑚
➢ Déterminant « b » :
0,9×𝛾𝑏×𝑁𝑢
𝐵𝑟 =
∝×𝑓25
0,9×1,5×207,59×10−2
𝐵𝑟 =
0,708×25
𝐵𝑟 = 0,158
𝐵𝑟
𝑏= + 0,02
𝑎−0,02
0,158
𝑏= + 0,02
0,3−0,02
𝑏 = 0,58
Donc la section du poteau est (30*60)
Les charges étant appliquées généralement après 90j, la résistance du béton est majorée :
𝑓𝑏𝑐
𝜎𝑏𝑐 =
0,9 × 𝛾𝑏
N.B : Le calcul des charges sur les poteaux a été faite en utilisant l’outil de calcul Excel qui nous
a simplifié le calcul des charges, ils seront présentés sur l’annexe.
𝑙𝑓 2,90
λ = 3,46 = 3,46
𝑎 0,3
λ = 33,44
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0,85
∝= λ
(1+0,2( ))
Pour λ ≤ 50 { 35
λ
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛽 = 1 + 0,2( )
35
Donc on a ∝= 0,718
𝑓𝑏𝑐
𝛽𝑁𝑢 − 𝐵𝑟
0,9
𝐴≥
𝑓𝑒
0,85
𝛾𝑠
Avec :
Et :
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𝟎,𝟖𝟓×𝟐𝟓
Donc on a 𝒇𝒃𝒄 = = 𝟏𝟓, 𝟕𝟒
𝟎,𝟗×𝟏,𝟓
𝟑𝟑,𝟒𝟒
𝜷 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 ( ) = 𝟏, 𝟏𝟖
𝟑𝟓
• 𝐴 ≤ 5%𝐵
𝑨 ≤ 𝟎, 𝟎𝟓(𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟔) ⇒ 𝟗𝟎𝒄𝒎𝟐
1,18×207,59×10−2
𝐵𝑟 ≥ 25 500
+0,0085
0,9 1,15
𝐵𝑟 ≥ 0,0778
➢ Diamètre
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➢ Espacement
Hors des zones de recouvrement, l'espacement de deux cours d'armatures transversales doit
être inférieur ou égal à la plus petite des trois valeurs suivantes :
- 15 fois le diamètre minimal des armatures longitudinales,
- 40 cm,
- a + 10 cm, où a est la plus petite dimension de la section ou son diamètre.
Dans les zones où la proportion des armatures présentant des jonctions est supérieure à 50% ,
On dispose sur la longueur de recouvrement au moins trois nappes d'armatures transversales,
tout en respectant la règle précédente.
𝑆𝑡 = 15∅𝑒 = 24𝑐𝑚
40cm
30+10cm = 40cm
2T16
4T14
Cad+ep T8 (esp20)
30
60
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Les fondations d’un ouvrage sont les éléments de la structure assurant la transmission des
efforts de cette structure sur le sol (principalement les efforts de pesanteur).
Pour choisir le type de fondations pour un ouvrage, il faut connaître la nature du sol et
la suite des couches de terrains qui se superposent ainsi que le niveau de l’eau dans le sol et
pour la construction il faut connaître sa descente des charges c’est-à-dire les poids et les
surfaces qui se poseront sur le sol.
On distingue les fondations superficielles :
Les fondations superficielles sont soit isolées (ponctuelles) et on parlera de plots de
fondations (par exemple sous un poteau) soit filantes (linéaires) et on parlera de semelles
continue (sous un voile ou sous un mur).
La capacité portante de sol et la nature de projet donne que les fondations superficielles
sont suffisantes pour le projet,
➢ Étude de la stabilité
Elle nécessite dans le cas des semelles continues ou isolées :
• le choix des dimensions, en particulier la hauteur ;
• la détermination des armatures en fonction de Nu ;
• le contrôle de la pression sur le sol avec ajout du poids de la semelle :
la Condition sol <
̅𝑠𝑜𝑙 doit vérifier,
• les dispositions constructives minimales pour les chaînages et les liaisons
horizontales et verticales.
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Données :
*
Caractéristique du sol : Contrainte admissible
̅𝒔𝒐𝒍 = 0.18 MPa *
Notations
Nu : charge à l’état ultime centrée sur la semelle
a : largeur du poteau
d : hauteur utile
h : hauteur totale
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➢ Dimensionnement de la semelle :
La longueur et la largeur de la semelle sont à déterminer et doivent vérifier la condition
de résistance suivante :
Avec :
Nser : charge de service en MN
Nser = 1,51 MN
A, B : largeur et longueur de la semelle en m
sol : contrainte admissible du sol en MPa 0.18MPA
1.51
AN : 𝑆 = 𝐴. 𝐵 ≥ = 8.38 𝑚²
0.15
A=a
B=b
Donc :
0.30
A S. a = 8.38 * = 2.4 Figure24 : dimensions de semelle.
b 0.60
Soit A = 2.5 m
0.60
Et B S . b = 8.38 * = 4.1
a 0.30
Soit B = 4.5 m
Soit d = 1 m
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N ser + p.semelle
Avec sol =
surface.semelle
AN : sol = 1.51 + 4.5 * 2.5 * 1.05 * 25 * 10 −3 = 0.16 <
̅𝑠𝑜𝑙 = 0.18 MPa
4.5 * 2.5
Donc la condition sol <
̅𝑠𝑜𝑙 est vérifier
As//A ≥ Nu(A-a) Nu en MN
8 d fe/s A, B, a, b, d en m
Fe en MPa
o Nappe inférieure // B As//A , As//B en m²
AN:
𝟐.𝟎𝟗∗(𝟐,𝟓−𝟎,𝟑)
Nappe supérieure // A : As//A ≥ 𝟓𝟎𝟎 = 13.22 10−4 m²
𝟖∗𝟏∗ 𝟏.𝟏𝟓
𝟐.𝟎𝟗(𝟒.𝟓−𝟎.𝟔)
Nappe supérieure // B : As//B ≥ 𝟓𝟎𝟎 = 23.4 10−4 m²
𝟖∗𝟏∗
𝟏.𝟏𝟓
à E.L.S.
o Nappe inférieure // A
N ser ( A − a ) NS en MN
As//A≥
8d st A, B, a, b, d en m
̅𝐬𝐭 = f (fissuration)
As//A, As//B en m²
o Nappe supérieure // B
N ser (B − b )
As//B≥
8d st
on a
̅𝐬𝐭 = f (fissuration ) Et la fissuration est préjudiciable :
Donc :
̅st = inf. ( 2/3 fe ; 110 √. 𝒇𝒕𝒋 ) = inf( 2/3 * 500 ; 110 √𝟏. 𝟔 ∗ 𝟐. 𝟐𝟒 )
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
AN:
1.51∗ (2.5−0.3)
Nappe supérieure // A : As//A ≥ = 19.93 10−4 m²
8∗1 ∗208.25
1.51∗ (4.5−0.6)
Nappe supérieure // B : As//B ≥ = 35.34 10−4 m²
8∗1∗208.25
À E.L.U. :
Nappe supérieure // A : As//A ≥ 13.22 10−4 m²
Nappe supérieure // B : As//B ≥ 23.4 10−4 m²
À E.L.S. :
Nappe supérieure // A : As//A ≥ 19.93 10−4 m²
Nappe supérieure // B : As//B ≥ 35.34 10−4 m²
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Poids propre 𝟎, 𝟏𝟔
𝟐𝟓𝟎𝟎 ∗ ∗ 𝟏 = 𝟓𝟏𝟎. 𝟖𝟗 𝒌𝒈/𝒎²
𝐜𝐨𝐬(𝟑𝟖. 𝟒𝟕)
Carrelage 40 𝑘𝑔/𝑚²
Mortier de pose 40 𝑘𝑔/𝑚²
Enduit de ciment 30 𝑘𝑔/𝑚²
garde-corps 20 𝑘𝑔/𝑚²
Tableau8 : charges permanentes au niveau de l’escalier.
Carrelage 40kg/m²
Mortier de pose 40kg/m²
Enduit ciment 30kg/m²
Garde corps 20kg/m²
Tableau9 : charges permanentes au niveau de l’escalier.
G2=505kg/m²
Q2=250kg/m²
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
A L’ELS:
Ps1 = G1 + Q1 = 1.098 t/ml
Ps2= G2 + Q2 = 0.755 t/ml
Pu =1,52 T/m
Donc : Ry2=2.34 T
Ry1=2.34 T
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
α = 1,25 ( 1 - √1 − 2µ ) = 0,010
τ = d ( 1 – 0,4 α ) = 0,135
Mu
Donc : Ast = = 3,69 cm²
𝜏∗𝜎𝑠𝑐
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
➢ Dessin de ferraillage.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
I. Généralités :
1. Règlement parasismique marocain
Le Règlement de Construction Parasismique (RPS 2000) a été approuvé par le décret n° 2-02-
177 du 9 hija 1422 (22 février 2002). Il a pour objectif de limiter les dommages en vies
humaines et matériel susceptibles de survenir suite à des tremblements de terre.
Il définit ainsi la méthode de l’évaluation de l’action sismique sur les bâtiments à prendre en
compte dans le calcul des structures et décrit les critères de conception et les dispositions
techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments de résister aux secousses sismiques.
Ce règlement est appelé à être révisé périodiquement pour tenir comptes des progrès
scientifiques dans le domaine du génie parasismique. Aujourd’hui, et avec un retour
d’expérience de 10 ans, le RPS 2000 a nécessité une révision, dans un cadre partenarial entre
le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et la Politique de la Ville et l’Université Mohammed
V-Agdal de Rabat, pour faciliter son application.
Le calcul sismique dans cette étude sera effectué dans le cadre du règlement parasismique
marocaine RPS 2000 version -2011-.
Les objectifs visés sont à atteindre pour des événements sismiques ayant des probabilités de
dépassement adéquates.
Par ailleurs, au cas où les sollicitations dues au séisme sont moins importantes que celles
issues des effets du vent, ce sont ces dernières qui sont à prendre en considération.
Le présent règlement s’applique aux constructions nouvelles, aux bâtiments existants
subissant des modifications importantes, tels que :
- Le changement d’usage ;
- La construction d’un ajout.
Tel le cas de notre projet.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Soumis à une force identique (à la « poussée » des secousses à un moment donné) les
différents éléments d’une construction se déforment plus ou moins selon leur forme (un
poteau se déforme plus qu’un mur), leurs matériaux (le bois se déforme plus que le béton
armé), leurs masses (dont dépendent les fores d’inertie) et la nature des liaisons entre les
éléments.
Les secousses d’un séisme génèrent des forces alternées dans toutes les directions, forces
qui déforment le bâtiment de façon aléatoire, mais selon ses caractéristiques architecturales
et constructives.
Les forces d’inertie Comme le passager soumis aux secousses d’un véhicule en mouvement
(accélérations, coups de frein, coups de volant à droite et à gauche, trous et bosses dans la
chaussée), les masses d’un bâtiment soumis aux accélérations désordonnées du sol (dans
toutes les directions) pendant un tremblement de terre « tendent » à rester là où elles se
trouvent au début de chaque mouvement du sol.
Les forces qui le « retiennent à sa position d’origine » s’appellent les forces d’inertie : elles
sont d’autant plus importantes que les masses sont élevées et que les accélérations sont
violentes.
Les fondations, ancrées dans le sol se déplacent avec celui-ci, et le haut du bâtiment « suit »
avec un retard d’autant plus important que les forces d’inertie sont importantes et que le
matériau peut se déformer.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Les trois grandes activités de la construction parasismique sont : l'étude des sols, la
construction de bâtiments neufs parasismiques, ainsi que le renforcement des bâtiments
déjà construits.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
4. Méthodes de calcul :
Le calcul des actions sismiques peut être mené par deux approches distinctes :
➢ Une approche dite statique équivalente
➢ Une approche dynamique modale spectrale.
➢ Conditions d’application
La méthode d’analyse d’une structure et sa réponse sismique sont liées à sa configuration.
L’approche dite « analyse statique équivalente » est basée sur la distribution régulière de la
rigidité et de la masse dans la structure. Historiquement, les bâtiments à configuration
régulière se sont mieux comportés vis à vis des séismes.
Toute structure doit être classée selon sa configuration, en plan et en élévation, en structure
régulière ou irrégulière.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
➢ Régularité en plan
La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une distribution
de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions orthogonales au
moins, le long desquelles sont orientés les éléments structuraux résistant à l’action sismique.
Lorsque le système structural n’est pas orienté le long d’un ensemble d’axes orthogonaux la
structure est considérée irrégulière
• ex≤0.2 rx
• ey≤0.2 ry
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
➢ Régularité en élévation
1ère condition : La distribution de la rigidité et de la masse doit être sensiblement régulière
le long de la hauteur du bâtiment. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux
étages successifs ne doivent pas dépasser 30 %.
𝑤(𝑖)−𝑤(𝑖+1) ∑ 𝐼𝑦(𝑖)−∑ 𝐼𝑦(𝑖+1)
Il faut que : ≤ 30% et ∑ 𝐼𝑦(𝑖)
≤ 30%
𝑤(𝑖)
3ème condition : La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser 4 fois la plus petite
dimension de sa base ;
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
b. Approche dynamique
➢ Méthode modale :
Si les conditions de régularité ou de hauteur d’une structure, exigées par l’approche statique
équivalente ne sont pas satisfaites, il est admis d’utiliser une approche dynamique pour
l’analyse de l’action sismique.
Le principe de cette méthode est de rechercher, pour chaque mode de vibration, le maximum
des effets qu’engendrent les forces sismiques dans la structure, représentées par un spectre
de réponse de calcul. Ces effets seront combinés pour avoir la réponse de la structure.
La méthode couramment utilisée pour le calcul dynamique des structures est basée sur
l’utilisation de spectre de réponse.
L’approche dynamique est aussi basée sur un calcul direct en fonction du temps par
l’utilisation d’accélérogrammes adaptés au site de la construction.
Pour un séisme donné, la réponse globale de la structure n’est constituée que de quelques
modes principaux. Ces modes principaux sont retenus en fonction des masses modales
effectives qu’ils ont mobilisées.
La masse modale étant pour un mode donné la masse effective mobilisée dans la direction du
séisme étudié.
Les réponses modales (déplacements et efforts maximaux) calculées pour les différents
modes retenus sont ensuite combinées de façon à restituer l’ensemble des effets du séisme
réel.
5. Données sismiques :
Toutes les hypothèses, les valeurs de calcul parasismique, les figures ou les tableaux de cette
partie sont issues du règlement parasismique de construction RPS 2011.
a. Classification du bâtiment
Le niveau minimal de performance requis pour un bâtiment dépend des conséquences
socio-économiques des dommages qu’il pourrait subir en cas de séisme. Ces conséquences
dépendent de l’usage du bâtiment.
Le « RPS 2000, version 2011 » répartit les bâtiments, selon leur usage principal en trois
groupes de priorité sismique. A chaque groupe correspond un facteur d’importance ou de
priorité sismique. Le facteur I donné dans le tableau 3.1, est un facteur additionnel de
sécurité.
→Notre bâtiment est à usage bureautique, on est donc dans la CLASSE III.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
b. Coefficient d’importance I
Les bâtiments sont repartis selon leur usage principal en trois classes de priorité.
A chaque classe de bâtiments correspond un facteur d’importance ou de priorité, qui est un
facteur additionnel de sécurité.
→Notre projet se situe à CASABLANCA, donc selon le zonage sismique du Maroc nous
sommes dans la zone II, avec un coefficient de vitesse de 0.1.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
d. Classe de ductilité
Le système structural de tout bâtiment conçu pour résister aux efforts sismiques doit
présenter une ductilité suffisante au cours du séisme. Pour des raisons de simplicité, le
règlement définit trois niveaux de ductilité. Le passage d’un niveau à un autre est fonction de
prescriptions spéciales relatives notamment au dimensionnement des éléments et aux détails
d’assemblage aux connections des éléments de la structure, de façon à permettre aux
éléments le comportement prévu lors de leur conception.
Pour le calcul sismique, une structure doit avoir un niveau de ductilité selon le comportement
requis pour cette structure qui traduit sa capacité à dissiper l0’énergie provenant du séisme.
Pour un grand séisme dont la fréquence d’apparition est très longue par rapport à la vie d’un
bâtiment, une plus grande ductilité peut être allouée à la structure. Toutefois pour un petit
séisme dont l’espérance d’apparition est grande, il est logique d’imposer que la structure
sollicitée demeure dans le régime élastique. Il n’est certainement pas justifié d’appliquer une
ductilité excessive pour réduire les efforts sur la structure correspondant à des mouvements
du sol ayant une probabilité de dépassement élevée.
(Le tableau 3.2 du RPS2011) illustre le niveau de ductilité requis pour les trois classes de
bâtiments en fonction de l’intensité du séisme.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
→Vu que notre bâtiment s’inscrit dans la classe III, avec un coefficient de vitesse de 0.1,
nous avons le niveau 1 de ductilité ND1.
e. Facteur de réduction
Système de ND 1 ND2 ND 3
contreventement
OSSATURES EN BETON ARME
Portiques en Béton armé 2 3.5 5
Voile et Portique 2 3 4
Voile 1.4 2.1 2.8
Voiles couplés 1.8 2.5 3.5
OSSATURES EN ACIER
Portique à nœuds rigides 3 4.5 6
Ossature contreventée 2 3 4
Tableau13 : facteur de comportement K
f. Influence du site
L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dépend dans une large
mesure de la nature des sols traversés par l’onde sismique et des conditions géologiques et
géotechniques locales. Les conditions locales du sol sont très importantes. En effet si la
fréquence du sol est proche de celle de la structure, on est en présence d’une amplification
dynamique du sol.
A chaque type de site correspond un coefficient.
En cas de manque d’informations sur les propriétés du sol pour choisir le type de site
adéquat, on adopte le coefficient et le spectre du site S2.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
S5 Conditions spéciales *
g. La période T
La période fondamentale de vibration T, caractérisant la masse et la rigidité de la
structure, peut être évaluée par un calcul dynamique précis ou la méthode de
Rayleigh.
Des formules empiriques peuvent être utilisées sous certaines conditions. La valeur
de la période fondamentale de vibration T peut être déterminée par les formules
forfaitaires suivantes :
- Ossature en portiques en béton armé ou en charpente en acier contreventée :
T=0.075 H3/4
- Portique en acier à nœuds rigides : T= 0.085 H3/4
- Autre ossature : T=0.09H/(L)0.5
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
h. Facteur d’amplification.
→Pour le cas on a le rapport des zones za/zv=1 , et une période de T=0.71 donc le facteur
d’amplification D est de 1,5.
i. Amortissement
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k. Tableau récapitulatif
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
𝑒𝑥 = 𝑋𝐺 − 𝑋𝑇 𝑒𝑦 = 𝑌𝐺 − 𝑌𝑇
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Niveau 𝒆𝒙 𝒆𝒚
RDC et Etages 0 0
Tableau 20 : L’excentricité.
→On remarque que le centre de masse est confondu avec le centre de torsion.
d. Calcul de la raideur
Le calcul de la raideur se fait d’une manière détaillée pour chaque élément et pour
l’ensemble du bâtiment en utilisant les équations suivantes :
Niveau 𝒓𝒙 𝒓𝒚
RDC et Etages 22.15 22.15
Tableau 21 : La raideur.
2ème condition :
On a : L=29.01m , et B=17.69m
Donc L/B=1.64≤3,5
→Condition vérifiée
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
3ème condition :
2ème condition :
Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, la saillie à chaque niveau ne doit pas
dépasser 15% de la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global ne
dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol
→Condition vérifiée
3ème condition : La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser 4 fois la plus petite
dimension de sa base
Ht<4*B →20.24<70.76
→condition vérifiée.
4ème condition : la hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser 60m.
Puisque la hauteur totale du bâtiment est de 20.24m.
→Donc la 4ème condition est vérifiée.
5ème condition : la période fondamentale T ne doit pas dépasser 2 secondes.
Soit sous forme explicite : T ≤ 2s.
D’après le calcul notre période fondamentale est de 0.71s qui est inférieure à 2secondes.
→Condition vérifiée.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
F= υSDIW/K
Avec :
υ: Coefficient de vitesse de zones
S : Coefficient du site
D : Facteur d’amplification dynamique
I: Coefficient de priorité
K : Facteur de comportement
W : La charge prise en poids de la structure
W= G(t) +ψ Q(t)
RDC 486.76
1er étage 482.48
2ème étage 482.48
3ème étage 482.48
4ème étage 569.64
Poids total de la structure (t). 2503.84
Tableau 24 : charge prise en poids de la structure.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Conclusion
Ce projet de fin d’étude nous a permis de se confronter à une situation
de projet réel et en parallèle apprendre le respect des règles en vigueur.
Et il faut noter que ce projet de fin d’étude a été une étape nécessaire et
complémentaire à notre formation de technicien génie civil, pour enrichir nos
connaissances requises le long de notre cursus.
Enfin, nous espérons que ce modeste travail sera une référence pour
d’autres projets de fin d’études.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Références bibliographiques :
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Annexes
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
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TORSION MASSE
SOMME ( Ix.Xi) SOMME(Iy.Yi) SOMME ( Si.Xi) SOMME(Si.Yi)
0,432621 0,2360745 57,6828 31,4766
somme (Ix) somme (Iy) somme Si
0,02565 0,02565 3,42
Ctorsion Cx (m) Ctorsion Cy (m) Cmasse Cx (m) Cmasse Cy (m)
16,87 9,20 16,87 9,20
LA RAIDEUR excentricité
rx² ry² ex ey
490,5660842 490,5660842 0 0
rx ry
22,15 22,15
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RDC
POTEAU a(m) b(m) h(m) ρ(t/mᵌ) G
A2 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
A5 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
A7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
A10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
B2 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
B5 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
B7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
B10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
C2 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
C5 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
C7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
C10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
D2 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
D5 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
D7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
D10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
E7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
E10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
F2 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
F3 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
G7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
G10 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
H1 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
H3 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
I7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
I9 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
J1 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
J3 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
J4 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
K4 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
K6 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
K7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
K8 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
L4 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
L6 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
L7 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
L8 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
L9 0,3 0,3 4,15 2,5 0,93375
35,4825
Annexe 2 : dimensionnement poteau au niveau du RDC.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Étages
POTEAU a(m) b(m) h(m) ρ(t/mᵌ) G
A2 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
A5 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
A7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
A10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
B2 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
B5 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
B7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
B10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
C2 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
C5 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
C7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
C10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
D2 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
D5 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
D7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
D10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
E7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
E10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
F2 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
F3 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
G7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
G10 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
H1 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
H3 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
I7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
I9 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
J1 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
J3 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
J4 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
K4 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
K6 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
K7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
K8 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
L4 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
L6 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
L7 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
L8 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
L9 0,3 0,3 3,8 2,5 0,855
32,49
Annexe 2 : dimensionnement poteau au niveau du RDC.
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PROJET DE FIN D’ETUDE : étude parasismique d’un bâtiment R+4.
Poutre b (m) h (m) L (m) m.v (t/m³) G(t) Qrdc (t/m²) Qrdc (t)
p200 0,3 0,35 4,15 2,5 1,089375 0,25 0,31125
p201 0,3 0,5 5,67 2,5 2,12625 0,25 0,42525
p202 0,3 0,35 3,81 2,5 1,000125 0,25 0,28575
p203 0,3 0,45 5,02 2,5 1,69425 0,25 0,3765
p204 0,3 0,3 3,36 2,5 0,756 0,25 0,252
p205 0,3 0,25 2,7 2,5 0,50625 0,25 0,2025
p206 0,3 0,35 3,36 2,5 0,882 0,25 0,252
p207 0,3 0,3 2,7 2,5 0,6075 0,25 0,2025
p208 0,3 0,45 4,15 2,5 1,400625 0,25 0,31125
p209 0,3 0,45 4,15 2,5 1,400625 0,25 0,31125
p210 0,3 0,3 1,2 2,5 0,27 0,25 0,09
p211 0,3 0,35 3,1 2,5 0,81375 0,25 0,2325
p212 0,3 0,6 5,67 2,5 2,5515 0,25 0,42525
p213 0,3 0,4 3,81 2,5 1,143 0,25 0,28575
p214 0,3 0,5 5,02 2,5 1,8825 0,25 0,3765
p215 0,3 0,35 3,1 2,5 0,81375 0,25 0,2325
p216 0,3 0,6 5,67 2,5 2,5515 0,25 0,42525
p217 0,3 0,4 3,81 2,5 1,143 0,25 0,28575
p218 0,3 0,5 5,02 2,5 1,8825 0,25 0,3765
p219 0,3 0,4 2,76 2,5 0,828 0,25 0,207
p220 0,3 0,4 2,71 2,5 0,813 0,25 0,20325
p221 0,3 0,3 3,54 2,5 0,7965 0,25 0,2655
p222 0,3 0,3 1,81 2,5 0,40725 0,25 0,13575
p223 0,3 0,25 3,1 2,5 0,58125 0,25 0,2325
p224 0,3 0,45 1,81 2,5 0,610875 0,25 0,13575
p225 0,3 0,25 3,1 2,5 0,58125 0,25 0,2325
p226 0,3 0,5 5,67 2,5 2,12625 0,25 0,42525
p227 0,3 0,35 3,81 2,5 1,000125 0,25 0,28575
p228 0,3 0,45 5,02 2,5 1,69425 0,25 0,3765
p229 0,3 0,3 2,76 2,5 0,621 0,25 0,207
p230 0,3 0,4 2,71 2,5 0,813 0,25 0,20325
p231 0,3 0,35 4,91 2,5 1,288875 0,25 0,36825
p232 0,3 0,3 4,13 2,5 0,92925 0,25 0,30975
p233 0,3 0,5 7,54 2,5 2,8275 0,25 0,5655
p234 0,3 0,3 3,84 2,5 0,864 0,25 0,288
p235 0,3 0,45 6,31 2,5 2,129625 0,25 0,47325
p236 0,3 0,5 7,54 2,5 2,8275 0,25 0,5655
p237 0,3 0,3 3,84 2,5 0,864 0,25 0,288
p238 0,3 0,45 6,31 2,5 2,129625 0,25 0,47325
p239 0,3 0,5 7,54 2,5 2,8275 0,25 0,5655
p240 0,3 0,3 3,84 2,5 0,864 0,25 0,288
p241 0,3 0,45 6,31 2,5 2,129625 0,25 0,47325
p242 0,3 0,5 4,11 2,5 1,54125 0,25 0,30825
p243 0,3 0 3,43 2,5 0 0,25 0,25725
p244 0,3 0,3 3,84 2,5 0,864 0,25 0,288
p245 0,3 0,45 6,31 2,5 2,129625 0,25 0,47325
p246 0,3 0,55 6,31 2,5 2,602875 0,25 0,47325
p247 0,3 0,3 4,11 2,5 0,92475 0,25 0,30825
p248 0,3 0,6 6,31 2,5 2,8395 0,25 0,47325
p249 0,3 0,3 4,11 2,5 0,92475 0,25 0,30825
p250 0,3 0,5 7,27 2,5 2,72625 0,25 0,54525
p251 0,3 0,6 6,31 2,5 2,8395 0,25 0,47325
p252 0,3 0,3 4,11 2,5 0,92475 0,25 0,30825
p253 0,3 0,25 2,62 2,5 0,49125 0,25 0,1965
p254 0,3 0,25 1,7 2,5 0,31875 0,25 0,1275
p255 0,3 0,25 2,95 2,5 0,553125 0,25 0,22125
p256 0,3 0,25 1,75 2,5 0,328125 0,25 0,13125
p257 0,3 0,25 1,7 2,5 0,31875 0,25 0,1275
p258 0,3 0,25 2,95 2,5 0,553125 0,25 0,22125
p259 0,3 0,25 1,75 2,5 0,328125 0,25 0,13125
p260 0,3 0,4 4,26 2,5 1,278 0,25 0,3195
p261 0,25 0,2 1,8 2,5 0,225 0,25 0,1125
p262 0,25 0,2 1,5 2,5 0,1875 0,25 0,09375
somme 77,96775 19,12725
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Planchers L l G G QT QT
Plancher (20+5) 17,26 6,31 0,858 93,44529 0,15 16,33659
Plancher (25+5) 14,5 7,54 0,918 100,3649 0,15 16,3995
Plancher (15+5) 1 14,5 3,84 0,818 45,54624 0,15 8,352
Plancher (15+5) 2 10,21 4,11 0,818 34,32582 0,15 6,294465
Plancher (15+5) 3 9 6,31 0,818 46,45422 0,15 8,5185
320,1365 55,90106
Annexe 5 : dimensionnement des planchers pour descente de charge pour RDC et Etages courants
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poteau B5
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