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EL HARAOUI ILHAM
Enseignante – Chercheure
FSJES – Université Ibn Tofail
Kénitra (Maroc)
ilham@univ-ibntofail.ac.ma
KHATORI YOUSSEF
Enseignant – Chercheur
FSJES – Université Ibn Tofail
Kénitra (Maroc)
khatori_y@hotmail.fr
Résumé
Abstract
The Internet has reached the mass market and brought buyer and seller closer than they
have ever been before. Where previously consumers may have been limited by the location
of the business when making their purchase; the Internet has provided a worldwide place
for trades, products and services. The consumer behavior in this new environment is
different than what the marketersare used to manage in the traditional environment of
commerce. This behavior change and the conventional marketing models may not be
applied. The objective of this article is to understand the Moroccan consumer’s purchasing
behavior online. Purchasing behavior? Or rather non-purchasingbehavior;as our results
show that 89% of the respondents stated that they never purchased online. The reasons
behind this behavior are trust, an anticipated fact and culture an interesting and often
neglected one.
1. Introduction
Une perception qui a pris plus d'importance et qui explique le comportement d’achat
du consommateur, sa réticence aussi à acheter enligne et le pourcentage considérable des
clients qui sont prêts et tentent sincèrement d’effectuer leurs achats, mais qui abandonnent
leurs paniers au milieu du parcours malgré toute l’aisance qu’offre cet environnement.
La confiance existe et prend place quand une partie est sûre de l’intégrité et de la
fiabilité d’un partenaire d’échange. Ces deux caractéristiques du partenaire d’échange sont
associées à des qualités telles que la cohérence, la compétence, l’honnêteté, l’équité, la
responsabilité, la serviabilité et la bienveillance (Morgan et Hunt, (1994)).D’un autre côté,
puisque la confiance est caractérisée par l’incertitude, la vulnérabilité et la
dépendance (Bradach et Eccles (1989)) ; un vendeur est considéré digne de confiance
lorsqu’il est crédible, fiable, avec de bonnes intentions (Ganesan (1994)) et lorsque ses
obligations sont supposées être parfaitement accomplies (Schurr et Ozanne (1985)).Ces
caractéristiques reflètent cependant deux composantes distinctes ; à savoir, la crédibilité et
la bienveillance, qu’on retrouve dans la définition de la confiance proposée par Doney et
Cannon (1997) ; qui la décrivent comme « la crédibilité et la bienveillance perçues par la
cible de confiance».
D’un autre côté, Morgan et Hunt (1994) ont démontré que des valeurs communes et
la communication sont des précurseurs de la confiance et y sont positivement liés.
Pareillement, Doney et Cannon (1997) ont montré que la similarité et un contact fréquent
ont un impact positif sur la confiance de l’acheteur vis-à-vis du vendeur. De même, Doney
et al. (2007) ont mis en exergue que la communication et l’interaction sociale sont des
antécédents de la confiance, à côté des orientations clients, de la valeur perçue et de la
qualité du service. Un constat qui nous parait intéressant à souligner, dans la mesure où
nous retrouvons souvent ces éléments dans les définitions de la confiance elle-même.
consommateur comme ayant plus à perdre en se comportant d’une manière opportuniste par
rapport aux petites entreprises (Jarvenpaa et al. (2000)). C’est ainsi que la taille perçue du
e-commerce représente, dans l’esprit du consommateur en ligne, un signal que le commerce
est réussi, qu’il détient une bonne expertise (Chow et Holden (1997),Teltzrow et al. (2007)),
ainsi que des consommateurs qui lui font confiance (Doney et Cannon (1997)).
produits. Ils ont besoin d’informations concernant les contacts des représentants de ventes,
l’adresse ou le numéro de téléphone comme procédures alternatives de commandes et qui
attesteraient bien évidement, que le site du e-commerce est adapté à leurs besoins et qu’il
est réel hors le monde virtuel (Lumsden et Mackay (2006)). Ces procédures alternatives de
commandes ouvriraient ainsi des possibilités d’attirer des clients qui ne sont pas encore
préparés pour divulguer leurs informations personnelles et financières en ligne et qui se
sentiraient ainsi plus en sécurité et rassurés (Lohse et Spiller (1998)), en parlant directement
aux représentants de l’entreprise, ou en envoyant une commande par voie postale ou même
visiter un point de vente physique (Zemke et Connellan (2001)); ce qui peut à notre avis,
être parfaitement le cas du consommateur marocain.
droits, et la manière dont leurs informations seront utilisées (Lee et al. (2001), Zemke et
Connellan (2001)). Ceci les rassure d’une part et d’une autre part, aide les marketeurs à
développer des relations clients réussies (Newell (2000)).
Enfin, la qualité perçue du site web (Liu et Arnett (2000), Aladwani et Palvia (2002))
a été considérée par plusieurs chercheurs comme un facteur important, et ayant une réelle
influence sur la confiance du consommateur en ligne, elle fournirait également un avantage
concurrentiel durable à l’entreprise en ligne (Kwan et al. (2005). la qualité perçue donne
une première impression sur la fiabilité du vendeur en ligne (Lumsden et Mackay (2006)),
influence le comportement du consommateur et par conséquent son adoption du
e-commerce (Lee et al. (2010)).En effet, selon Lohse et Spiller (1998), le développement
des ventes en ligne dépendrait fortement du design du site web. Le design et l’aspect
professionnel du site web (Warrington et al. (2000), (Shergill et Chen 2005), Lumsden et
Mackay (2006), Kim et al. (2010)) se sont avérés avoir un impact sur le type de clients qu’il
attire (Reichheld et Schefter (2000)) et sur la volonté d’acheter en ligne.
3. Méthodologie
Notre but dans cet article est d’avoir une vision sur les raisons derrière la réticence du
consommateur marocain à acheter en ligne, comprendre leurs attitudes vis-à-vis de leur
confiance dans les sites web qu’ils utilisent pour leurs achats, et les facteurs qui peuvent
avoir un impact sur leur confiance et par conséquent sur leurs comportements. Ainsi, dans
notre présent article on ne cherche pas des relations causes effets et notre recherche n’est
pas prédictive du comportement du consommateur marocain; la littérature constitue son
appui théorique et par conséquent elle est purement descriptive (Kinnear et Taylor, (1996)).
Les résultats du pré-test nous ont amené à reclasser les parties qui concernent le profil
démographique du répondant et son expérience d’utilisation d’internet en premier lieu au
lieu du dernier où elles étaient situées. La raison derrière ce choix est que neuf répondants
sur dix de l’échantillon du pré-test se sont avérés n’avoir jamais effectué d’achats en ligne.
Ainsi les répondants ne passent pas aux questions situées à la fin du questionnaire, et par
conséquent nous ne pouvions pas recueillir d’informations. Nous avons également veillé à
ajouter une question ouverte à la partie qui concerne l’expérience d’utilisation d’internet, et
qui demande aux répondants de décrire les raisons derrière le non-achat enligne.
Pour la collecte des données, nous avons choisi un échantillon non probabiliste et de
convenance, constitué de 120 personnes pour des raisons pratiques et de disponibilité, à qui
on a administré notre questionnaire, précédé d’une page qui explique le but de notre
recherche et qui garantie l’anonymat. La taille de l’échantillon a été fixée au début à 100
comme taille minimale, selon les normes statistiques, pour tester en premier lieu la validité
et la fiabilité de nos instruments de mesure de la confiance et ses antécédents.
six antécédents. Malgré ce constat, nous avons opté pour augmenter la taille à 120 (20 pour
chaque antécédent) comme taille requise pour des éventuelles analyses statistiques, si nos
présomptions s’avèrent incorrectes concernant le comportement de non-achat. Les
questionnaires ont été distribués sous format papier dans deux universités marocaines
visant ainsi une population jeune, avec une majorité d’étudiants qui utilisent l’internet.
Comme prévu, un pourcentage assez considérable de 89% (soit 105/118) des cas ont
déclaré n’avoir jamais acheté un produit en ligne, avec 6% qui ont déclaré qu’ils n’utilisent
pas internet. Peut-on dire ainsi « Comportement d’achat du consommateur marocain en
ligne »? Nous pensons plutôt à un comportement du non-achat, puisque seuls 11% ont
déclaré avoir eu l’expérience d’acheter enligne. Un pourcentage très faible qui représente
13 cas et qui ne sont pas du tout suffisants selon les normes statistiques, ni pour tester la
validité et la fiabilité des instruments de mesure de la confiance et ses antécédents, ni même
pour pouvoir procéder à l’AFE.
Ainsi, suivant une analyse de contenu des réponses détaillées suite à la question sur
les raisons du non-achat en ligne ; on a pu classer les réponses selon les catégories
suivantes: les raisons liées au site web, les raisons liées au consommateur, les raisons liées
au comportement et à la culture d’achat, à la perception de l’environnement du e-commerce
au Maroc, et à la confiance tout- court puisque cette dernière a été l’une des raisons les plus
citées dans la littérature, étant un frein au développement du e-commerce et une raison
principale du non-achat en ligne ; ce que nos résultats confirment aussi. Le tableau 1
ci-dessous résume notre analyse et nos résultats, et précise les raisons les plus fréquemment
invoquées concernant le comportement du non-achat du consommateur marocain en ligne.
Hors les catégories qu’on a prédéfinies, on peut noter en premier lieu, la confiance
avec un pourcentage de 21%, ceci confirme les propos et les résultats de plusieurs
recherches dans le domaine de la confiance électronique. En deuxième lieu vient l’habitude
de voir, de toucher et de vérifier la qualité du produit avant l’achat, avec un pourcentage de
15%, suivi du défaut d’acquisition d’une carte bancaire pour des paiements en ligne (12%),
de la sécurité et de la fiabilité du site web (10%) et de la sécurité des paiements (8%). Selon
les catégories que nous avons prédéfinies, la culture et le comportement d’achat constituent
les principales raisons du non-achat, capitalisant un pourcentage de 30%, suivi des raisons
liées au site web (28%), à la confiance (21%), puis des raisons liées au consommateur (15%)
et enfin des raisons liées à la perception de l’environnement du e-commerce au Maroc
(6%).
raisons du non-achat
Effectif Total de l’Etude N=120
L’habitude de voir, toucher et vérifier la qualité du 23
produit avant l'achat 10
On n'a pas une culture d'achat en ligne 6
Culture et
Je n'ai pas besoin-Je ne suis pas intéressé aux achats en 4
Comportement
ligne 4
d’achat
Je veux négocier -
Je n'ai jamais pensé à acheter enligne -
Total 47
Je n'ai pas confiance- Manque de confiance 33
Confiance
Total 33
Sécurité-fiabilité 16
Sécurité des Paiements 12
Les garanties et la qualité du produit 8
Raisons liées au Site
La livraison (la durée/les coûts...) 4
Web
Je n'ai pas trouvé des produits intéressants 2
Les facilités de paiement 1
Total 43
Manque de communication sur les sites marocains 3
Perception de Le paiement en ligne n'existe pas au Maroc 3
l'environnement du Le e-commerce n'existe pas au Maroc 2
e-commerce au Rareté des sites marocains 1
Maroc Le e-commerce au Maroc n'est pas développé 1
Total 19
Je n'ai pas de carte bancaire (crédits/Visa)-Compte 18
bancaire 5
Raisons Liées au
Je n'ai pas les moyens 1
consommateur
Je n'ai pas eu l'occasion -
Total 24
Source : Elaboré à partir des données collectées
D’un autre côté on peut noter que dans la catégorie de la culture et du comportement
d’achat ; l’habitude de voir, de toucher, de vérifier la qualité du produit, de vouloir négocier
avant l’achat représentent 24% des raisons citées du non-achat en ligne. Dans la catégorie
des raisons liées au site web, la sécurité représente 18% et la confiance se situerait ainsi
entre les deux avec un pourcentage de 21%.
Concernant les répondants ayant déjà eu une expérience d’achat en ligne, et leur
effectif réduit 13 cas (soit 11%) ; on essayera d’avoir une vision sur leurs profils et
caractéristiques; sachant bien évidemment que dans aucun cas ces résultats ne peuvent être
représentatifs. A ce niveau, nous pouvons observer que tous les répondants sont âgés de
moins de 29 ans, qu’ils utilisent l’internet depuis plus de 3 ans, et dans 77% des cas plus de
3 heures en moyenne par jour. D’un autre côté, 85% des cas sont du sexe féminin, 77% sont
des étudiants, 92% utilisent l’internet chez eux et 70% ont acheté moins de 5 fois en ligne.
Parmi les 13 répondants, 86% qualifient leur expérience d’achat de positive ou très positive.
Parmi les sites les plus fréquemment utilisés vient Hmizate.ma et ebay en premier lieu,
suivi de mydeal.ma, de superdeal.ma, de marocdeal.ma et de shoes.ma ; à côté de deux
autres sites français.
5. Conclusion
Ce constat de culture d’achat nous semble assez important et souvent négligé, puisque
plusieurs rapports se concentrent plutôt sur la confiance, la sécurité et l’infrastructure du
e-commerce au Maroc comme freins au développement de ce secteur, en sous-estimant la
culture d’achat et son impact sur les attitudes et les décisions des consommateurs
marocains.
La culture d’achat nous semble ainsi constituer une piste intéressante à explorer par
les chercheurs et les gestionnaires des sites web au Maroc ; afin de trouver les meilleures
stratégies pour stimuler les consommateurs à changer leurs attitudes et à trouver, dans un
environnement virtuel du commerce, presque le même plaisir et la même satisfaction qu’ils
ressentent dans le commerce traditionnel. Une tache assez difficile puisque mettre en place
des infrastructures fiables, des stratégies de sécurité ou des stratégies de garanties peuvent
reposer sur des moyens et des compétences, alors que le fait de changer une culture, des
habitudes, et le désire de négocier reste un défi, mais également une piste de recherche à
explorer davantage.
Nos résultats ont aussi montré que la confiance, la fiabilité du site web, la sécurité des
paiements et le défaut d’acquisition d’une carte bancaire constituent les principales raisons
du non-achat en ligne. On peut noter suite à ses résultats ; que le système bancaire national
doit en premier lieu se développer pour être un levier du e-commerce au Maroc. Par ailleurs,
susciter et entretenir la confiance des consommateurs en ligne, notamment à travers des
stratégies de sécurité et de confidentialité efficaces, semblent devoir constituer une priorité
pour les gestionnaires des sites web marocains. Bien évidemment ces propos restent à
explorer davantage et à valider par les chercheurs et les gestionnaires dans le domaine du
e-commerce.
Dans notre présent article, nous nous sommes basés sur un échantillon de convenance
dans un but purement descriptive, en vue d’avoir une vision sur les raisons derrière la
réticence des marocains à acheter en ligne. Nos résultats ne peuvent ainsi être ni généralisé
ni représentative de la population. Par ailleurs, les caractéristiques de notre échantillon; qui
est assez jeune, avec une majorité qui utilise l’internet et un niveau d’éducation assez élevé
par rapport à la population marocaine ; nous semble être une bonne cible pour les marketers
des sites web Marocains. Enfin on peut noter que l’effectif réduit des répondants qui
achètent enligne, ne nous a pas permis de procéder à l’AFE et de tester la validité et la
fiabilité de nos instruments de mesure de la confiance et ses antécédents. Un échantillon
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