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Préparé par :
- Amine Younes
- Mahamat Abdel-Madjid
D’une manière générale, pour pouvoir valider les résultats déclaratifs où la plupart des
impôts sont établis d’après les indications figurant dans les déclarations souscrites par les
sociétés ou bien encore les entreprises individuelles ; la véracité de ces déclarations est mise
en doute et peut être sensée présumés inexactes aux services des impôts.
En effet, il y’a lieu donc la possibilité à l’administration fiscale de vérifier la véracité de ces
déclarations souscrites. Cependant, ce contrôle a pour objectifs de rectifier les erreurs dans
les déclarations, de récupérer les comportements fraudeurs. La lutte contre la fraude est
l’application correcte de la loi car les obligations fiscales sont souvent mal interprétées.
Sachant qu’il y’a plusieurs types de procédures de contrôle, quels en sont alors les résultats
de ce dernier ?
C’est dans ce contexte qu’on va voir à travers ce thème les procédures que doit connaître
tout professionnel de la matière lors du contrôle fiscal et aussi d’énumérer les sanctions
possibles.
En effet, après examen de la réponse de la société deux cas de figures peuvent présenter :
En matière d’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu et la taxe sur la valeur ajoutée, la
procédure accélérée est mise en œuvre en cas de rectification :
- Du résultat fiscal de la dernière période d’activité non couverte par la prescription en
cas de cession, cessation totale, redressement ou liquidation judiciaire ou
transformation de la forme juridique d’une entreprise entrainant, soit son exclusion
du domaine de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, soit la création
d’une personne morale nouvelle.
5) Phase de la procédure accélérée
a l’issue du contrôle fiscal effectué conformément aux dispositions de l’article 212 du C.G.I.,
la procédure accélérée définie à l’article 221 du dit code est engagée selon les phases
suivantes :
a) Première lettre de notification
Les règles applicables à cette lettre de notification sont identiques à celles applicables à la
première lettre de notification de la procédure normale.
b) Deuxième lettre de notification
L’article 228 du C.G.I. prévoit l’application de la procédure de taxation d’office dans les
Trois cas suivants :
a) - Défaut de déclaration :
La procédure de taxation d’office est applicable en la matière pour ceux qui ne produisent
Pas dans les délais prescrits :
La procédure de taxation d’office est applicable également pour les contribuables qui
Produisent une déclaration incomplète ou d’un acte sur lesquels manquent les
Renseignements nécessaires pour l’assiette, le recouvrement de l’impôt ou la liquidation
Des droits.
Par déclaration incomplète ou omissions, il y a lieu d’entendre l’absence des
Renseignements exigés par la loi ou seulement certains de ces renseignements ayant une
Incidence sur l’assiette, la liquidation ou le recouvrement des impôts droits ou taxes.
MAJORATIONS : Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que les déclarations incomplètes donnent
lieu à l’application de la majoration de 15 %.
Dans les trois cas précités, l’inspecteur invite le contribuable à déposer ou à compléter sa
Déclaration ou son acte ou à verser le montant retenu à la source ou qui aurait dû être
Retenu, dans le délai de trente (30) jours suivant la date de réception de ladite lettre.
Si la société ne dépose pas ou ne complète pas sa déclaration ou son acte ou ne verse pas le
Montant de l’impôt retenu à la source dans le délai de trente (30) jours prévu ci-dessus,
L’administration l’informe des bases qu’elle a évaluées et sur lesquelles le contribuable
Sera imposé d’office, Lorsque la société ne se conforme pas aux dites obligations fiscales
dans ce deuxième délai de trente (30) jours, il est taxé d’office sur les bases évaluées par
l’administration.
Les sanctions prévues par la C.G.I n'ont pas le même objet, ce sont des sanctions spécifiques
varie selon la situation de contribuable, d'où on va essuyer de présenter celles relatives à
l'exercice des pouvoirs légaux du contrôle fiscal.
1. Sanctions administratives
Dénommées aussi sanctions fiscales, ce sont les majorations de droits, les intérêts de retard
et les amendes fiscales. Ayant comme effet, généralement, l'accroissement de l'impôt.
- En cas de rectification d'un résultat déficitaire, tant que le déficit n'est pas résorbé ;
2. Sanctions pénales
Ce qui fait la différence entre les deux types de sanctions, c'est l'organe habilité à conduire
et à mener à terme le processus répressif, de plus les sanctions pénales restent l'exception,
infligées par le juge pénal dont la finalité est exclusivement répressive (qui punit) et
constitue un moyen de lutte contre les manœuvres frauduleuses les plus graves.
D'où et indépendamment des sanctions fiscales prévues par le présent article, est punie
d'une amende de cinq miles (5000) dirhams à cinquante miles (50.000) dirhams toutes
personnes utilisant les moyens suivants :
Ainsi, en cas de récidive, avant l'expiration de délai de cinq ans suivant la date de jugement
de la condamnation de l'amende précitée, le contrevenant est puni d'une
peine d'emprisonnement d'un (1) à trois (3) mois, qui ne peut être prononcée qu'à
l'encontre de la personne physique qui a commis l'infraction ou à l'encontre de tout
responsable, s'il est prouvé que l'infraction a été commise sur ses instructions et avec son
accord.
De plus, la valeur financière des sanctions administrative est très faible, notamment en cas
d'opposition aux pouvoirs d'investigation (le montant supérieur de la sanctionne est 3000
DH contre 10.000 €en France). Ainsi, les sanctions pénales s'appliquent rarement et c'est
impossible de trouver, dans l'Etat marocaine, un contribuable punit par l'emprisonnement
suit à un contrôle fiscal.
Par contre, certaines sanctions sont toutefois jugées trop lourdes ou disproportionnées par
rapport aux infractions commises. A titre purement indicatif :
- Des sanctions pour défaut de déclaration fixées à 15% de l'impôt théoriquement du pour
les entreprises exonérées sont disproportionnées par rapport aux mangues à gagner par le
trésor public.
- La perte de 15% de la T.V.A pour une déclaration tardive présentant un crédit de T.V.A sans
incidence sur le montant de la taxe due est disproportionné.
En définitive, si notre jugement des procédures de contrôle fiscal a été positif. Cette fois, on
constate que les procédures de rectification sont défavorables pour la réalisation d'un
contrôle fiscal, que l'issue du contrôle est difficilement faisable. Cela veut dire, que l'un des
grands problèmes touchant les procédures de contrôle fiscal est sa dernière étape, lors
d'une rectification des bases d'impositions. Et que nous croyons que la situation sera mieux,
si on essaie de la simplifier par la minimisation des degrés d'arbitrage et de la rendre plus
rapide par la minimisation des délais prévus.
CONCLUSION :
L'essentiel des problèmes des procédures de contrôle fiscal au Maroc sont liées à la phase
postérieure du contrôle. Les procédures de rectification sont complexes et souffrent d'un
problème de rapidité. De plus, la taxation d'office et les procédures relatives à l'application
des sanctions n'arrivent pas à assurer l'objectif répressif du contrôle fiscal au MAROC. n ce
qui concerne la gestion administrative de la D.G.I de ses pouvoirs du contrôle fiscal, nous
constatons que l'absente de communication entre le niveau central et le niveau régional
provoque le grand problème, la cause d'une rectification injustifiée, d'un contrôle fiscal
difficilement pratiqué.
En effet, l'indiscipline fiscale au Maroc est une maladie infectieuse, qui touche tous les
contribuables et leurs activités professionnelles. De sorte que, le rendement de l'impôt en
général et du contrôle fiscal en spécifique reste très faible. Et ce qui veut dire que les
Procédures du contrôle fiscal au Maroc, malgré l'évolution importante du rendement
financier, n'arrivent pas à satisfaire leur finalité budgétaire.