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Cours de Eme 102 - La Gestion Financiere PDF
Cours de Eme 102 - La Gestion Financiere PDF
D’ENTREPRISE
EME 102
INP-HB (Abidjan)
MODULE 1: L’entreprise: Une
organisation à piloter
(Les flux économiques, la gestion financière, la gestion et la
démarche prévisionnelle)
LA GESTION FINANCIERE
L’environnement financier et l’objet de la gestion financière
3
ANALYSE
ObjectifsFINANCIERE Reengineering
détaillés duOU vs objectifs
DIAGNOSTIQUE FINANCIER banque
de laDE L’ENTREPRISE
4
Petit Rappel: Les flux économiques et le recueil des
données
OBJECTIF : enregistrer et classer.
Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise.
Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ...
Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale
5
Présentation des données
clic
clic ® Principe de la partie double :
® Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux
comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination
(il est crédité).
® Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des
crédits = somme des débits)
® Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général »
® Chronologie de l'enregistrement :
® 1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,
® 2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)
® 3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel)
Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte),
au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales!
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Expression du résultat de l’entreprise
® Notion de résultat :
® Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un
appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)
® RESULTAT CONSTATE :
® variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise :
® examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)
® RESULTAT EXPLIQUE :
® différence, sur un exercice donné, entre :
l les créations de valeur pour l’entreprise (produits)
l et les valeurs consommées (charges).
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Résultat constaté : BILAN
8
Bilan (1)
BILAN
1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise,
de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties.
Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font
partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le
passif du bilan.
2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette
inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan.
Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire,
donc par principe :
ACTIF = PASSIF
9
Bilan (2)
BILAN
ACTIF :
PASSIF :
(généralement présenté à gauche quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
(généralement présenté à droite quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Emploi des ressources dont dispose l’entreprise :
Origine des ressources dont dispose l’entreprise :
on fait la part des choses entre les ressources
durablement immobilisées (actif immobilisé) et
On fait la part des choses entre les moyens dont
les affectations provisoires (actif circulant).
elle dispose en propre (capitaux propres, ou
situation nette), et les moyens qu’elle devra
Séparation entre le « durablement » et le
restituer à plus ou moins long terme (dettes)
« provisoire » : la durée de l’exercice fiscal
(1an)
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Bilan (3)
BILAN
clic
clic ACTIF IMMOBILISE : CAPITAUX PROPRES :
Comprennent :
Comprend :
Le capital social
Les immobilisations matérielles
Les réserves
Les immobilisations incorporelles Le résultat (et le report)
Les immobilisations financières
Subventions ... Provisions
ACTIF CIRCULANT :
DETTES :
Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au
plus volatil) : Dettes financières
Les stocks
Dettes d ’exploitation
Les créances
La trésorerie
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Bilan : récapitulatif
clic
clic
ACTIF PASSIF
12
Résultat constaté : exemple
Bilans : inventaires du patrimoine
ACTIF EXERCICE t-1 PASSIF pour les exercices
t - 1 et t
CAPITAUX PROPRES
EMPLOIS = 150 MF
DETTES = 85 MF
ACTIF EXERCICE t PASSIF
EMPLOIS = 190 MF
RESULTAT DE L'EXERCICE t : DETTES = 100 MF
90 - 65 = 25 MF
… au moins …
(dividendes éventuels à rajouter,
selon que les bilans sont établis avant ou
après affectation du résultat) Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF
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Résultat expliqué : compte de résultat
Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise :
création = produit, consommation = perte
toujours le principe de
la double détermination :
PRINCIPE :
bénéfice : en charges
perte : en produits
CHARGES
Autre exemple, moins optimiste :
PRODUITS
PRODUITS
BENEFICE
CHARGES
PERTE
TOTAL 1 TOTAL 2
TOTAL 1 TOTAL 2
PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux.
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Ventilation des charges et produits
® En trois catégories :
® …et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories
précédentes :
® C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.
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Compte de résultat : RCAI
COMPTE DE RESULTAT
clic
clic CHARGES : PRODUITS :
Charges d ’exploitation
Produits d ’exploitation
Charges financières
Charges exceptionnelles
Produits financiers
Différence = RCAI
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Du R.C.A.I. au résultat
clic
clic ® RCAI = Résultat courant avant impôt = S (produits) – S (charges)
Résultat = B x (1 – a) Annexe
Compte de résultat
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Analyse et diagnostic
Analyse financière
Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales. •présentation exhaustive
vérifie que les activités de production vérifie que les conditions d'existence
et de commercialisation sont assurées "au de l'entreprise, compte non tenu des résultats
jour le jour" de façon saine par l'entreprise de ses activités, ne la fragilisent pas
(juge la viabilité) (juge la pérennité)
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ANALYSE DES PERFORMANCES
(BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT)
Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer :
retour
analyse * Ratios d'analyse économique
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SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Production stockée et la
C.A. PRODUCTION
production immobilisée
Excédent Brut d’Exploitation. Autres produits Amort. + autres ch. Rés. d’Exploitation
21
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Valeur ajoutée = production de l’exercice + marge commerciale - consommations en provenance des tiers
Valeur ajoutée = production de l’exercice + marge commerciale – coût d’achat des matières premières
retour – autres achats et charges externes
analyse
22
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Résultat d’exploitation = excédent brut d’exploitation - dotations aux amortissements et aux provisions
d’exploitation + reprises sur amortissements et provisions d’exploitations
- autres charges + autres produits
Résultat courant avant impôt = résultat d’exploitation + quote-part de résultat positif sur opérations faites
en commun - quote-part de résultat négatif sur opérations faites en commun
+ produits financiers - charges financières.
Résultat net de l’exercice = résultat courant avant impôts +/- résultat exceptionnel
- participation des salariés - impôts sur les bénéfices
retour
analyse
23
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
+ Produits financiers
- Charges financières
RÉSULTAT COURANT
+ Produits exceptionnels
retour
analyse - Charges exceptionnelles
RÉSULTAT DE L’EXERCICE
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C.A. Témoin de l’importance de l’entreprise, le chiffre d’affaires représente le montant des affaires
réalisées avec des tiers dans le cadre de son activité.
La valeur ajoutée est un indicateur du poids économique de l’entreprise qui mesure le surplus de
VALEUR AJOUTEE richesse créée par l’entreprise du fait de son activité. La valeur ajoutée donne une indication de
l'activité de l'entreprise à laquelle elle se rapporte et constitue une mesure du degré d’intégration de
son processus de production
L’EBE mesure la performance économique de l’entreprise réalisée par sa seule exploitation. Calculé
Excédent Brut après répartition de la valeur ajoutée, il représente la trésorerie résiduelle potentielle générée par
d’Exploitation. l’exploitation.
retour
analyse 25
La capacité d’autofinancement n’est pas à proprement parler une étape de la formation du
résultat. Son concept est toutefois retenu dans le cadre de l’analyse financière comme solde
C.A.F
intermédiaire de gestion.
Assimilée au revenu de l’entreprise, la CAF procure à l’entreprise une source
d’autofinancement. Le niveau de la CAF est pour le banquier un indicateur important qui
lui permet d’apprécier la capacité de l’entreprise à faire face au remboursement de crédits
d’équipement.
Elle permet au banquier d’apprécier la marge de manœuvre dont dispose l’entreprise pour
faire face à ses besoins de financement.
retour
analyse 26
RATIOS D'ANALYSE DES PERFORMANCES
1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes
2 - facilitent la formulation d'un diagnostic
3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises
4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes)
Les ratios relatifs aux marges bénéficiaires de l’ETS
retour
analyse
27
RATIOS D'ANALYSE DES PERFORMANCES
retour
analyse
28
RATIOS D'ANALYSE DES PERFORMANCES
retour
analyse
29
ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER
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BILAN SIMPLIFIE
Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan
tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser.
On a recours à une forme simplifiée dans laquelle
n'apparaissent que les grandes masses : ON DISTINGUE :
A L'ACTIF :
ACTIF PASSIF
1 les valeurs immobilisées
1 actif 3 5
2 l'actif circulant
immobilisé capitaux propres ou
_____________________ situation nette
____________________ AU PASSIF (2 écoles) :
valeurs
d'exploitation dettes à long et
ou stocks 3 les capitaux permanents
moyen termes
----------------------------------
2
4 et les dettes à court terme,
valeurs ----------------------------------
réalisables
retour OU :
---------------------------------- dettes à court terme
analyse valeurs
5 les capitaux propres
disponibles
4 6
6 et les dettes totales
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FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux
permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :
FdR = CPe - AI
ACTIF PASSIF
2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer
AI ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif
CPe CPr circulant (théoriquement disponible assez
rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court
terme :
FdR
FdR' = AC - DCT
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BILAN FONCTIONNEL
ACTIF PASSIF
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BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT
ACTIF PASSIF
Besoin de financer les
opérations courantes de
actif l ’entreprise :
immobilisé capitaux
permanents
Se traduit par la
B.F.R. différence entre l ’actif cyclique
actif
(d ’exploitation et hors
cyclique exploitation, mais n ’inclut pas
Passif la trésorerie) et les ressources
cyclique cycliques
actif circulant
hors exploitation ressources c.t.
retour hors exploitation
analyse
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Le FDR et les équilibres financiers
La part des ressources stables non affectée à des emplois stables constitue le fonds de roulement
disponible pour financer les besoins nés de l‘exploitation. Le plus souvent, le fonds de roulement
est positif. Parfois, il est proche de zéro voire négatif. L’entreprise doit alors avoir recours à des
concours externes pour financer ses besoins d’exploitation. Cette dépendance la place dans une
situation de vulnérabilité face aux aléas des besoins de financement à court terme et encore
davantage à long terme.
retour
analyse
35
Le FDR et les équilibres financiers
retour
analyse
Ressources propres mesure la part de financement propre de l’entreprise par rapport à
__________________________
La solvabilité l’ensemble des financements. Selon l’activité, la part souhaitable
Total bilan des ressources propres doit être plus ou moins importante, de 20 à
30 % par exemple pour les entreprises industrielles, de 15 à 20 %
pour les services et de 10 à 15 % pour les entreprises de négoce.
L’indépendance Capitaux propres permet de connaitre la capacité de l’entreprise à se financer par ses
__________________________
financière moyens propres. Ce ratio doit être supérieur à 50 %.
Capitaux Permanents
Actif circulant
La liquidité __________________________ qui mesure la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à
Passif circulant court terme.
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Le FDR et les équilibres financiers
retour
analyse
BFR / CA HT X 360 : expression du niveau de BFR en jours de CA HT, son évolution se compare avec
l’évolution de l’activité et avec les BFR observés dans les entreprises du même secteur
d’activité.
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PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE
® VUE D'ENSEMBLE :
® Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et
leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ...
® Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque
® Comparaison avec le secteur.
® RESULTATS :
® rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.
® Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits
et charges), ...
39
FIN
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RETOUR Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles
® Comprennent :
® frais de formation :
l Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un
enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut
démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère
incorporel de ce type d ’immobilisation!
® frais de R&D, licences, brevets
l De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par
exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et
développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs
qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au
zéro absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre
intention de donner suite, bien au contraire).
® frais d ’établissement
l Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...
® fonds de commerce :
l Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires
potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du
marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ...
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RETOUR Actif immobilisé - Immobilisations financières
® Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
clic contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette
clic (contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :
® Comprennent :
® participations :
l Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le
même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En
revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer
à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les
différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur
inscription dans les immobilisations.
® prêts :
l De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de
l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances
pour des prêts à court terme, soit en immobilisations.
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Actif immobilisé - Immobilisations matérielles
® Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations
incorporelles) :
® Comprennent :
l terrains
l constructions
l matériel et outillage industriel
l matériel de transport
l mobilier, informatique
® Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le
marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le
temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait
(exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).
® En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie,
définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale
est réduite à zéro.
® Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le
temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui
sera exprimée sous la forme d’amortissement.
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Amortissements
® Principe :
l … partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité
industrielle du fait de leur utilisation (usure),
l … dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle
la valeur est considérée comme nulle)
l … et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge
pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).
S Ap = I, pour p Î [1,n]
Ap = I / n, " p Î [1,n]
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RETOUR Durées d ’amortissement
® Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc
investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la
durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans
les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.
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RETOUR Actif circulant : les stocks
® Stocks de marchandises :
l Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...)
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RETOUR Actif circulant : les créances
clic
clic ® Avances et acomptes versés
l Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.
® créances clients
l Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore
payées.
® Autres créances
l L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant
prêté non remboursé est une forme de créance.
l Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé
et inscrit en « immobilisations financières »).
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RETOUR Actif circulant : la trésorerie
clic
clic
® VMP : valeurs mobilières de placement
l Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …
l Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en
liquidités en cas de besoin de trésorerie.
l Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur
prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise
émettrice des actions.
l Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée
et inscrite en « immobilisations financières ».
® Caisse(s)
l Liquidités
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RETOUR Passif / capitaux propres : le capital social
® Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment,
et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).
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RETOUR Passif / capitaux propres : les réserves
® Par déduction :
l L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans
consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée
aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan).
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RETOUR Passif / capitaux propres : résultat et report
51
RETOUR Passif / dettes : dettes financières
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RETOUR Passif / dettes : dettes d ’exploitation
® On distingue :
l Les avances et acomptes reçus :
l nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits,
services, …) soient honorées.
l Les dettes fournisseurs :
l liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement
immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur
l en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …
l Dette sociale :
l les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées
en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état
d ’endettement inévitable.
l Dette fiscale :
l encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être
remboursé ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où
encore un état d ’endettement inévitable.
l Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat
de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît
donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son
existence ...
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RETOUR Les subventions d ’investissement (et les dons)
® Subventions d ’investissement :
l Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise
l doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,
l et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)
® PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé
l de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)
® PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,
l donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,
l elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit
l en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,
l cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits
n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements
n ’entraîne aucune déduction non plus ...)
l Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à
extinction
® Cas des dons, des legs, …
l Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)
l Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention
l’autorise)
® A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres …
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RETOUR Les provisions
® Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :
l risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)
clic l évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)
clic ® Mécanisme de création :
l Identification du risque ® estimations de provisions pour couvrir les conséquences
l Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)
l d ’où le caractère de « provisions » :
l charges fictives, non constatées mais enregistrées ® constitution de réserves de trésorerie
l A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan :
® … et doivent être considérées comme des dettes partielles
l vis-à-vis de l’administration fiscale.
l ... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)
® Mécanisme de disparition :
l soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît
l Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées
l Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :
l Après extinction du risque, le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources
d ’enrichissements de l ’exploitant (produits)
l La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice « pour le cas où » lui sera alors ajoutée
l le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié).
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Retour Charges d ’exploitation
® Achats :
® Achats de matières premières (MP) et marchandises
® Variation de stocks (MP et marchandises)
l Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,
l donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être
considérée comme charge la consommation de ces stocks.
l les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la
variation de ces stocks :
D stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final
® Services extérieurs
® Autres achats
® Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)
® Frais de Personnel (salaires + charges)
® Dotations aux amortissements
® Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
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Retour Produits d ’exploitation
® Le chiffre d ’affaires :
l Production vendue
l Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente
l Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel
que soit le mode de paiement.
l Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements
(trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois
d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de
reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des
créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...
l ventes de marchandises
l Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter
(éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.
l Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.
l ventes de services
l Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de
mise à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.
® Variations de stocks :
l Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.
l Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un
appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est
donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.
l Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur
l’exercice).
57
Retour Charges exceptionnelles
® Pénalités payées :
l Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques,
clic
fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre
clic d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel
en les regroupant dans cette rubrique.
58
Retour Produits exceptionnels
59
Retour Produits financiers
® Escomptes obtenus
® Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.
® L’intérêt de l’escompte est double :
l réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,
l suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur
® Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant
de la créance.
60
Retour Charges financières
® Intérêts payés
® « Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)
® Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du
capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou
partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du
constat d’un appauvrissement de l’entreprise.
® Escomptes accordés
® Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires,
fournisseurs ou d’autres entreprises
® L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques
liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)
® En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...
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1. BILAN - ACTIF
Exercice N Exercice N-1
(ne pas reporter les centimes)
Brut Amortissements, provisions Net Net
Capital souscrit non appelé
Frais d'établissement
Frais de recherche et de
développement Annexe : actif du bilan
Concession, brevet droit
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Fonds commercial
Autres immobilisations
incorporelles
Avances et acomptes sur
immobilisations incorporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriels
Autres immobilisations
corporelles
Immobilisations en cours
ACTIF IMMOBILISE
Avances et acomptes
Participations évaluées selon la
méthode de mise en équivalence
Autres participations
Créance rattachées à des
participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations
STOCKS
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commandes
Clients et comptes ratachés
Autres créances
ACTIF CIRCULANT
Capital souscrit et appellé, non
versé
Valeurs mobilières de placement
(dont actions propres ………..)
Disponibilités
Charges constatées d'avance
TOTAL
Charges à répartir sur plusieurs
exercices
Primes de remboursement des
obligations 62
COMPTE DE
Ecarts de conversion actif
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