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LE TAFIRE

Tableau financier des ressources et des emplois

Le TAFIRE est un document particulièrement important qui a été prévu par le système Comptable OHADA
dans le cadre du système comptable normal. Il a été institué pour faire apparaitre des informations utiles sur la
gestion et la stratégie de l’entreprise. Le TAFIRE permet d’apprécier les besoins qui sont nées au cours d’un
exercice et comment l’entreprise les a financés.
I- DEFINITION
Le TAFIRE est un tableau des emplois et des ressources qui explique les variations du patrimoine de
l’entreprise au cours de la période de référence. Selon le droit comptable OHADA en son article 32 : « le
TAFIRE fait apparaitre les flux d’investissement et de financement, les autres emplois et ressources
financières et la variation de la trésorerie.
II- DESCRIPTION DU TABLEAU DE FINANCEMENT
La période de référence est, naturellement, la durée de l’exercice. Le patrimoine de l’entreprise étant décrit
dans le bilan, l’établissement du TAFIRE se fera avec deux bilan consécutifs N-1 et N, qui serviront
d’éléments de comparaison pour l’exercice N. ces bilans sont les bilans avant répartition du résultat. A défaut,
l’on pourrait se servir d’une balance après inventaire et du compte de résultat. Les informations
complémentaires qui accompagnent l’un ou l’autre de ces documents sont très souvent précieuses pour les
analyses.

31/12/N-1 31/12/N

Bilan avant répartition Bilan avant répartition


du résultat au 31/12/N-1 du résultat au 31/12/N

TAFIRE
Exercice N

Le TAFIRE comporte deux parties :


La première partie prépare la présentation du tableau lui-même. Elle met en évidence les soldes
financiers de l’exercice, à savoir :
− La capacité d’autofinancement globale (CAFG)
− L’autofinancement (AF)
− La variation du BFE
− L’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)
La deuxième partie est le tableau proprement dit. Il met en evidence essentiellement :
− Les emplois de caractère définitifs ou durable à financer, opérés durant l’exercice
− Les ressources dégagées ou obtenues durant le même exercice
− L’inévitable différence constatée entre ces emplois et ces ressources qui traduit un excédent ou
une insuffisance de ressources et qui a sa contrepartie dans la trésorerie.
PREMIERE PARTIE DU TAFIRE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE
L’EXERCICE
A- LA CAFG
1- Définition de la CAFG
Elle représente la ressource interne dégagée par l’ensemble des opérations AO et HAO. C’est donc la
trésorerie potentielle pour financer l’investissement, c’est-à-dire l’aptitude de l’entreprise à renouveler ses
équipements, soit pour maintenir son capital technique, soit au-delà, réaliser des investissements de
croissance. C’est l’indicateur principal des soldes financiers du TAFIRE.
La CAFG constitue donc un excellent indicateur de performance, notamment du potentiel de croissance de
l’entreprise
2- Calcul de la CAFG
La CAFG peut être déterminé selon deux formules :
1ère formule : méthode soustractive
CAFG = EBE
+ Autres produits encaissables (sauf produits de cession)
− Autres charges décaissables

2ème formule : méthode additive


CAFG = Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions
+ Valeur comptable des cessions d’immobilisations
− Reprise de subvention d’investissement
− Reprise de provision et d’amortissement
− Produits de cession d’immobilisation

NB : En remarquant que le Résultat de cession = Produit de cession – valeur comptable des éléments cédés,
l’expression de la CAFG peut également être par la relation :
CAFG = Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions
− Résultat de cession
− Reprise de subvention d’investissement
− Reprise de provision et amortissement

3- Détermination des éléments constitutifs de la CAFG


Le tableau ci-après nous donne les différentes sources d’informations possibles relatives aux éléments
recherchés, lorsque celle-ci sont directement données.
Composantes de la CAFG Source de l’information
Bilan
Résultat net Compte de résultat
Balance après inventaire
Compte de résultat (il faut « balayer » toutes les charges de manière
à ne pas oublier, quand il y en a, les dotations relatives aux charges
immobilisées, aux immobilisations incorporelles et immobilisations
corporelles
Tableau 2 de l’état annexé : Amortissement (Cf. annexe). Si ce
tableau n’est pas donné, l’étudiant doit pouvoir le reconstituer et en
tirer toutes les informations indispensables aux calculs.
+ Dotations aux Les deux bilans successifs, sous réserves que soit connue la
amortissements diminution d’amortissement (c’est-à-dire les amortissements relatifs
aux éléments cédés) qui a eu lieu au cours de l’exercice. On utilise la
relation suivante :
An = An-1 + Dotations - Diminutions Dotations = An - An-1 + Diminutions

An = ∑ Amortissements au 31/12/N
An-1 = ∑ Amortissements au 31/12/N-1
Compte de résultat. Ne pas oublier, quand il y en a, les dotations
relatives aux provisions règlementées, aux provisions financières
pour risques et charges, aux provisions pour dépréciation des
immobilisations.
En conséquence, ne sont pas prise en compte ici les charges
+ Dotations aux provisions provisionnées (stocks, créances et titre de placement), qui sont déjà
intervenus dans la détermination de l’EBE.
Tableau 4 de l’état annexé : provisions. Si ce tableau n’est pas
donné, l’étudiant doit pouvoir le reconstituer et en tirer toutes les
informations indispensables aux calculs.
Les deux bilans successifs, en utilisant la relation :
Pn = Pn-1 + Dotations - Reprises Dotations = Pn - Pn-1 + Reprises

+ Valeur comptable des Il s’agit ici uniquement des cessions occasionnelles :


cessions d’immobilisations Compte de résultat (compte 81)
Tableau 1 de l’actif immobilisé et tableau 2 des amortissements
Il s’agit ici uniquement des cessions occasionnelles. Les cessions courantes
ont déjà été prises en compte dans le calcul de l’EBE
− Produits des cessions Compte de résultat (82)
d’éléments d’actifs L’information peut être reconstituée à partir des valeurs comptables
des éléments d’actifs cédés et des plus ou moins-values réalisées sur
cession. Il suffit de se rappeler que : Résultat de cession = Produit de
cession – valeur comptable de cession.
D’où : Produit de cession = +/- value + valeur comptable de cession
Observation : les reprises sur amortissements sont très exceptionnelles par
− Reprise sur provisions et conséquent, il s’agira essentiellement, des reprises sur provision.
amortissements Compte de résultat (compte 79)
Tableau 4 de l’état annexé : provisions
Deux bilans consécutifs
− Quote-part de Compte de résultat
subvention virée au Deux bilans successifs :
résultat (reprise de − S’il n’y a pas eu de nouvelles subventions au cours de l’exercice :
subvention) Qp = Sn-1 - Sn
− En cas de nouvelles subventions (NS) au cours de l’exercice :

Qp = Sn-1 - Sn +NS

Qp = Quote-part de subvention virée au résultat


Sn = Subvention au 31/12/N
Sn-1 = Subvention au 31/12/N-1

B- L’AUTOFINANCEMENT (AF)
L’AF détermine les possibilités de financement interne de l’entreprise après rémunération des capitaux
apportées par les associés. Il s’agit donc d’une trésorerie potentielle nette des distributions de dividendes, dont
l’entreprise peut disposer pour financer l’investissement.
AF = CAFG − Dividendes payés au cours de l’exercice

− Plus AF est élevé, plus les possibilités de financement sont grandes. Non seulement l’AF permet de
financer la variation de BFE, il permet de faire également face aux remboursements des emprunts,
accroissant ainsi les possibilités d’endettement global de l’entreprise.
− Inversement, plus l’AF est faible, plus les difficultés de l’entreprise risquent d’être grandes.

C- VARIATION DU BFE
Il s’agit de la variation qui a été constatée de N-1 à N. on rappelle à cet effet que le BFE est donnée par
l’expression suivante :

BFE = Stocks + Créances − Dettes circulantes


Il en résulte que :
∆°° BFE = ∆°° Stocks + ∆°° Créances − ∆°° Dettes circulantes
Nous précisons que seuls sont pris en compte ici éléments de l’AO, la variation de BFE HAO est traitée dans
la deuxième partie du document.
Pour la détermination de ∆° BFE, le système Comptable OHADA a préconisé une série de tableau disposé en
emplois et ressources (Cf. tableau ci-après) :
− Tableau de variation des stocks
− Tableau de variation des créances
− Tableau de variation des dettes circulantes
NB : pour le calcul, il faut retenir les montants bruts de ces éléments
(1) Il s’agit des dividendes mis en paiement en N, y compris les acomptes sur dividendes

1- Tableau de variation des stocks

∆°° Stocks = Valeur N – Valeur en N-1


Cette variation concerne tous les stocks de l’entreprise relevant du niveau AO (marchandise, MP, encours,
produits finis) toutes augmentations est portée en emploi et diminution en ressource. Le solde de ce tableau
(total emploi – total ressources) constituent la variation nette globale des stocks.
2- Tableau de variation des créances
Le traitement de ce tableau est pareil à celui du tableau précédent. Cependant ici, il y a lieu de tenir compte
de l’écart de conversion-actif, pour maintenir les flux financiers « historiques »
3- Tableau de variation des dettes circulantes
Les dettes concernées sont :
− Les avances reçues
− Les fournisseurs d’exploitation
− Les dettes fiscales
− Les dettes sociales
− Les risques provisionnés
− Les autres dettes
− Les ECA
Remarque sur les trois tableaux ci-dessus :
Ces tableaux ne sont pas toujours donnés. L’étudiant doit donc savoir les dresser. Si aucune contrainte n’est
spécifiée dans le texte, la ∆° BFE pourra être déterminée dans un tableau unique qui peut prendre la forme
suivante :
Eléments Valeur N Valeur N-1 Emplois Ressources
Stocks Si augmentation Si diminution
Créances Si augmentation Si diminution
Dettes circulantes Si diminution Si augmentation
TOTAL X Y
SOLDES (∆° BFE) X-Y

D- EXECEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION (ETE)


Il s’agit de la trésorerie dégagé au niveau des seules opérations d’exploitation

ETE = EBE – ∆°° BFE – Production immobilisée


L’ETE constitué :
La trésorerie potentielle nette du financement de l’exploitation dont l’entreprise peut disposer pour
financer l’investissement (augmentation de l’actif immobilisé et du BFHAO).
La trésorerie disponible de l’entreprise après financement de l’exploitation nette de la production
immobilisée.
Excédent de trésorerie dégagée par les seules opérations d’exploitation de l’entreprise.
Si cet excédent est très important, c’est que l’entreprise est très liquide (résultat disponible, « cash ») à moins
d’une forte distribution de dividendes ou d’un fort investissement de l’exercice ou d’une forte perte HAO.
L’entreprise aura tout intérêt à effectuer des placements financiers.
DEUXIERE PARTIE DU TAFIRE : TABLEAU PROPREMENT DIT
Cette seconde partie met en évidence essentiellement :
Les emplois de caractère définitif ou durable à financer, opéré dans l’exercice.
Les ressources dégagées ou obtenues durant le même exercice.
L’inévitable différence constatée entre ces emplois et ces ressources qui traduit un excédent ou une
insuffisance de ressources et qui a sa contrepartie dans la trésorerie.
A- Présentation du tableau proprement dit
La présentation du tableau a retenu une double classification emplois/ressources. Les rubriques qui composent
le volet « emplois » et le volet « ressources » sont destinées à mettre en évidence leur structure économique
(actifs) et financière, afin de faire du tableau un instrument d’observation de la stratégie suivie par
l’entreprise.
B- Solde financier de la deuxième partie du TAFIRE
La deuxième partie met en évidence essentiellement :
• Les emplois de caractère définitif ou durable à financer, opérés dans l’exercice.
• Les ressources dégagées ou obtenues durant le même exercice

1- Total des emplois à financer (notion de capitaux investis)


Ils se décomposent en :
• Charges immobilisées
• Acquisitions nettes des cessions d’immobilisations incorporelles, corporelles et financières (croissance
interne)
• Variation du BFE AO
• Variation du BFE HAO
• Remboursement des emprunts et dettes financières

1.1- Investissement et désinvestissement


a) Charges immobilisées (comptes 201 et 202)
Dans cette rubrique, les primes de remboursement des obligations (compte 206) ne doivent pas être prises en
compte, car elles viennent en déduction du montant des emprunts obligataires pour ne constater que le
montant net reçu des souscripteurs.
b) Croissance interne (comptes 21 à 25)
On parle de croissance interne lorsque l’entreprise met en œuvre ses propres moyens dans sa stratégie
d’expansion. Elle correspond donc aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations corporelles et
incorporelles. Il s’agit de l’investissement dans l’entreprise).
L’écart de réévaluation ne constitue pas un investissement, il ne doit donc pas être pris en compte. Il en est de
même pour les virements de poste à poste.
Mais le transfert de stock à immobilisation constitue une acquisition au sens du TAFIRE ainsi que les avances
et acomptes sur les immobilisations. Les livraisons à soi-même d’immobilisations sont assimilées à des
acquisitions d’immobilisations.
En cas de cession, c’est le prix de cession qui est retenu dans la colonne « ressource »
C’est donc la différence entre l’investissement et les produits de cessions des immobilisations qui donne la
croissance interne.
c) Croissance externe
Il s’agit de la variation des immobilisations financières : ce sont les investissements effectués dans d’autres
entreprises. Les variations des comptes 26 et 27 sont concernées par cette rubrique.
Les écarts de conversion sur prêts en monnaies étrangères doivent être éliminés
1.2- Variation du BFR AO
Il s’agit de la variation du BFE AO déterminé dans la première partie du TAFIRE
1.3- Emplois / Ressources (∆° BFE HAO)
Cette somme est inscrite dans la colonne Emploi si elle est positive et en Ressource si elle est négative
1.4- Emplois financiers contraints
Il s’agit des remboursements d’emprunts et dettes financières selon les échéances prévues dans les contrats et
y compris les remboursements des dettes de crédits-bails. Les remboursements anticipés ne sont pas pris en
compte ici.
Les intérêts courus doivent être rattachées aux comptes d’emprunts et dettes financières sans retraitement.

2- Total des ressources


Elles se décomposent en :
• CAFG nette des dividendes (AF)
• Financement par les capitaux propres :
− Augmentation de capital
− Subvention d’investissement
− Prélèvement sur le capital
• Financement par de nouveaux emprunts

a) CAFG nette des dividendes (AF)


Il s’agit de la CAFG déterminée dans la première partie du TAFIRE portée en ressources. Les dividendes
payés en N sont portées en emplois, donnant ainsi l’AF tel que déterminé dans la première partie du TAFIRE.
b) Financement par les capitaux propres

Augmentation de capital par apports nouveaux


Il s’agit d’apports des associés durant l’exercice, en capital et prime d’émission. Les réserves et le report à
nouveau sont exclus étant entendu qu’ils ne constituent pas des apports nouveaux.
La réduction de capital pour absorber les pertes n’a aucune incidence sur le capital dans la mesure où elle ne
génère aucun flux financier.
Subvention d’investissement
Il s’agit de constater le financement à titre de subvention reçu au cours de l’exercice.
Prélèvement sur le capital
Les prélèvements sur le capital constituent des emplois. Il en est de même des retraits de l’exploitant.
c) Financement par de nouveaux emprunts
Il s’agit de l’augmentation des dettes financières.
Doivent figurer dans cette rubrique les nouveaux emprunts contractés au cours de l’exercice (à l’exception des
concours bancaires courants).
Quand il s’agit d’emprunts obligations, la somme à retenir est la somme versée par les obligations. Les primes
d’émission sont donc exclues.
L’information peut être donnée directement. A défaut, il faut la reconstituer en utilisant la formule générale :
Dn = Dn-1 + A – R
3- Equilibre entre les ressources et les emplois : ressources nettes de financement
Cet équilibre indique l’excédent ou l’insuffisance de financement.
L’inévitable différence constatée entre les ressources et les emplois traduit en excédent ou une insuffisance de
ressource qui a sa contrepartie dans la trésorerie.
On aura les conséquences suivantes :
Ressources > Emploi augmentation de la trésorerie
Ressources < Emploi diminution de la trésorerie
4- Variation de la trésorerie
Elle est obtenue par différence entre la trésorerie nette globale de fin d’exercice et celle du début d’exercice.
Cette variation assure l’équilibre des flux.
5- Le contrôle de la trésorerie
Ce contrôle est effectué par la comparaison des masses des bilans N et N-1
∆° FDR = FDRN − FDRN-1
∆° BFR = BFRN − BFRN-1
∆° trésorerie = TNN − TNN-1

C- Importance et interprétation des soldes de la deuxième partie du TAFIRE


Présenté sur plusieurs années, le tableau peut permettre de connaitre la politique d’investissement et de
financement suivi par l’entreprise.
1- La variation du fonds de roulement net global
Si la variation du fonds de roulement net globale est positive, elle traduit une amélioration de la structure
financière de l’entreprise et inversement.
2- Les ressources durables
Le tableau fait apparaitre l’importance de chacune des quatre sources de financement auxquelles l’entreprise a
eu recours : CAF, cessions d’élément d’actifs, augmentation des dettes financières, augmentation de capital
Il permet :
De comparer l’augmentation des ressources propres (CAF + cessions + augmentation de capital) à
l’augmentation des dettes financières. En entreprise, l’augmentation des dettes financières ne saurait
être durablement supérieure à l’augmentation des capitaux propres.
De mesurer l’importance de la CAF par rapport à l’ensemble des ressources. Plus le CAF est
importante, plus grande est l’autonomie financière de l’entreprise.
D’analyser le contenu de la rubrique « Cessions d’éléments de l’actifs immobilisé ». Si de forte somme
figurent dans cette rubrique, cela pourrait traduire une stratégie de recentrage mise en œuvre par
l’entreprise (Cessions d’usines, de filiales).

3- Les emplois stables


L’’examen des emplois stables permet d’apprécier :
La politique de distribution de dividendes et corrélativement la politique d’autofinancement
(autofinancement = CAF – dividendes distribués).
La stratégie de croissance. Si l’augmentation des immobilisations corporelles l’emporte largement sur
l’augmentation des immobilisations financières, l’entreprise met en œuvre une stratégie de croissance
interne ; dans le cas contraire, il s’agit d’une stratégie de croissance externe. Un relatif équilibre entre
immobilisations corporelles et immobilisations financières exprime une stratégie de croissance mixte.
La politique d’endettement/désendettement. Si les remboursements de dettes sont supérieurs aux
augmentations, l’entreprise se désendette et inversement.
EXERCICE I

Noms des comptes Débit Crédit


Logiciels 414.600
Agencements et installations 2.568.800
Matériel de bureau 5.387.800
Matériel informatique 12.176.000
Mobilier de bureau 2.725.200
Matériel de transport 1.101.600
Amortissements Logiciels 68.200
Amortissements Agencements 388.800
Amortissements Matériel informatique 2.401.800
Amortissements Mobilier de bureau 347.200
Amortissements Matériel de bureau 1.363.000
Amortissements Matériel de transport 550.800
Dépôts et cautionnements 232.000
Stocks de marchandises 9.109.600
Dépréciation de marchandise 300.000
Stocks de matières consommables 1.400.400
Clients 106.356.400
Avances personnelles 4.583.200
Crédits ASDI 2.878.800
Fournisseurs 80.218.200
Fournisseurs, charges à payer 8.596.400
Fournisseurs factures non parvenues 14.487.600
CNPS 260.200
Impôts sur le bénéfice 2.740.000
Etat, TVA due 20.000.000
Impôts sur salaire 684.400
Capital social 11.000.000
Réserves légales 292.200
Autres réserves 156.800
Emprunt a + 1an 9.000.000
Charges constatées d’avances 950.800
Titres de placement a – 1 an 5.000.000
Banque 4.000.000
Caisse 3.806.600
Achat de marchandises 89.000.000
Achat de matières consommables 4.000.000
Variation de stocks de marchandises 3.800.000
Variation de matières consommables 2.400.000
Frais de consommation d’eau 120.000
Fournitures d’électricité 600.000
Fournitures pétroliers 1.800.000
Fournitures de bureau 1.600.000
Pièces de change et petit matériel 280.000
Autres frais de transport 5.200.000
Sous-traitance informatique 7.000.000
Loyers professionnels bureau 1.200.000
Leasing, locations divers 600.000
Entretiens et réparations 620.000
Prime d’assurance 1.800.000
Abonnement et documentation 100.000
Frais de publicité, production 3.000.000
Frais de poste et télécommunication 2.000.000
Frais bancaires 400.000
Honoraires conseils 2.000.000
Autres services divers 1.280.000
Impôts divers 2.300.000
Charges diverses 620.000
Jeton de présence 1.040.000
Salaires et appointements 38.000.000
Congés payés et gratifications 8.000.000
Indemnités de logement 8.800.000
Indemnités de transport 3.300.000
CNPS (charges sociales) 900.000
Main d’œuvre occasionnelle 1.000.000
Dotations aux amortissements 4.000.000
Valeurs comptables des immobilisations cédées 260.000
Frais financiers 1.740.000
Impôts sur le bénéfice de l’exercice 5.306.000
Ventes de marchandises non taxables 12.000.000
Ventes de marchandises taxables 122.400.000
Prestations de services 70.000.000
Produits accessoires 600.000
Revenue des titres de placement 760.000
Gains de changes 240.000
Produits de cession d’immobilisation 320.000
TOTAL COMPTE DE BILAN 162.709.600 152.855.600
TOTAL COMPTE DE RESULTAT 200.266.000 210.120.000
TOTAL GENERAL 362.975.600 362.975.600

INFORMATION RELATIVE A L’EXERCICE 2002


a) Stocks
Marchandises = 5.009.600
Matières = - 3.800.400
b) Créances clients
Fournisseurs avances versés : 20.000.000
Clients : 36.356.400
Autres créances : 8.812.800
Client avance reçue : 7.200.000
Fournisseurs d’exploitation : 83.302.200
Impôts : 424.400
CNPS : 160.200
Autres dettes : 100.000

c) Trésorerie
Titre de placement : 2.000.000
Valeurs à encaisser : 4.432.600
Banques, CCP, caisse : 1.240.000

d) Dividende distribués : Exercice 2002 : 800.000


INFORMATIONS RELATIVES A L’EXERCICE 2003
a) Un emprunt de 10.000.000 contracté en début d’exercice a été remboursé pour 1.000.000
b) Acquisitions :
Installations et agencement : 460.000
Matériel de bureau : 740.000
Mobilier de bureau : 780.000

c) Cession :
Matériel de transport : 960.000
Valeur d’origine : 700.000
Amortissement pratiqué : 320.000
Prix de cession : 4.000.000

d) Dotation de l’exercice
Logiciel : 60.000
Agencement : 232.000
Matériel bureau : 1.082.000
Matériel informatique : 1.996.000
Mobilier de bureau : 446.000
Matériel de transport : 184.000

TAF :
1) Présenter le bilan au 31/12/2003
2) Présenter les soldes significatifs de gestion
3) Présenter le compte de résultat au 31/12/2003
4) Présenter le TAFIRE
EXERCICE II

Le bilan au 31/12/N-1 et au 31/12/N de la société DE- VALDEX, vous êtes communiqués.


ACTIF N-1 N PASSIF N-1 N
Immobilisations 6.230.000 6.860.000 Capital 4.000.000 4.000.000
corporelles 1.105.000 2.890.000 Réserves 371.000 401.000
Immobilisation financières 427.000 422.000 Résultat 430.000 480.000
Stocks - 64.000 - 62.000 Subv. d’investissement 92.000 80.000
Dépréciation de stocks 2.350.000 2.330.000 Provision pour risque 143.000 135.000
Créances - 142.000 - 160.000 Emprunt 4.080.000 5.480.000
Dépréciation de créances 1.123.000 544.000 Fournisseur 1.720.000 1.500.000
Trésorerie actif Etat 193.000 748.000
TOTAUX 11.029.000 12.824.000 TOTAUX 11.029.000 12.824.000

On vous informe par ailleurs :


En N il y a eu distribution de dividende pour 400 000. Le résultat N-1 est porté en reserve.
La société a remboursé des emprunts de 520.000
Il y a eu cession d’immobilisation corporelle dont la valeur d’origine est de 344 000 et déjà amortie
pour 284 000. Le produit de cession s’élève à 75 000.
Il y a eu acquisition des immobilisations financières pour 1.800.000 et une cession (à déterminer).
Il y a eu reprise de provision pour risque et charge de 8 000. Il y a constatation des charges
provisionnées de 164 000 et une reprise de 148 000.
Les immobilisations apparaissent au bilan à leur valeur nette. Leurs valeurs brutes sont respectivement
de :
− Immobilisations corporelles en N-1 : 16 415 000 ; en N : 17 841 000
− Immobilisations financières en N-1 : 1 235 000 ; en N : 3.020.000

TAF :
1) Calculer la CAFG (à partir du résultat) et en déduire l’autofinancement
2) Présenter le tableau de variation du BFR (DBFE)
3) Présenter le TAFIRE (à partir de l’annexe)

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