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Titre 1 CH 3 Sect 3
Titre 1 CH 3 Sect 3
Les apports de la normalisation comptable, tels que présentés à la section ci-dessus, épousent la
démarche de l’analyste de gestion, sans pour autant répondre à certains soucis spécifiques de
l'analyste financier.
En fait, la réponse aux besoins d'analyse financière dans le cadre de la nouvelle normalisation
comptable marocaine nécessite des retraitements préalables à l’utilisation des états de synthèse,
car bien que ces nouveaux états aient intégré un certain nombre de concepts financiers,
l’information qu’ils contiennent reste bien entendu d’essence comptable.
Nous exposerons ci-dessous, d’abord le détail de tous les retraitements nécessaires et donnerons
ensuite, un aperçu sur les méthodes par lesquelles l’analyste financier peut procéder à divers
examens permettant chacun d’éclairer un aspect de la vie de l’entreprise ; étant entendu que dans
ce domaine, les analyses les plus courantes ont trait à l’appréciation de la structure financière et
des résultats actuels de l’entreprise ainsi qu’à leur projection dans l’avenir.
L’analyse financière s’appuie sur l’interprétation de l’information comptable donnée par les
entreprises sur leur évolution passée et sur celle prévisible lors des exercices suivants.
Partant de là, l’information comptable doit être retraitée et reformulée pour rendre plus
significatifs et plus cohérents les concepts de base utilisés en comptabilité avec ceux de l’analyse
financière.
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
A titre d’exemple :
ß les effets escomptés et non échus figurent désormais au bilan parmi les créances
d’exploitation, en contrepartie des «crédits d’escompte» inclus dans la Trésorerie- Passif.
ß les provisions sont éclatées en «provisions durables» (lorsque la provenance du risque est
attendue sur un horizon de plus d’une année) et «autres provisions» (dans le cas inverse).
La logique retenue par la loi pour la refonte des anciens comptes de résultats n’a pas été
reconduite pour la restructuration du bilan:
ß En effet, aucune distinction n’a été effectuée entre les actifs et passifs concourant ou ayant un
lien direct avec l’exploitation et ceux se situant hors exploitation. Ainsi à première lecture,
les immobilisations qui ne jouent pas un rôle économique direct dans le cycle d’exploitation
ne peuvent pas être distinguées de l’outil économique proprement dit de l’entreprise.
Aussi, afin de mieux cerner les origines des emplois et ressources en fonction de leur lien
avec le cycle d’exploitation, l’analyste doit procéder à une présentation nouvelle du
patrimoine qui débouche sur un bilan économique dont le profil serait le suivant:
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
3 TRESORERIE-ACTIF 3 TRESORERIE-PASSIF
b) Amortissements
Parmi les conventions en matière de retraitements financiers, les amortissements sont pris en
compte en tant qu’augmentation des ressources propres et non en diminution de la valeur
d’origine des actifs immobilisés. Il y a lieu par conséquent de les retraiter dans ce sens.
Ces comptes peuvent englober, selon les cas, soit des éléments d’exploitation soit hors
exploitation (selon que la charge ou le produit d’origine est lié ou non à l’exploitation).
Les avances de fonds faites par les associés sans intention de les retirer à échéance immédiate
(dans l’année) sont généralement considérées comme un financement stable et par conséquent
intégrées aux dettes de financement.
a) Sous-traitance
Afin d’obtenir une idée plus précise sur l’activité économique réelle de l’entreprise, il est
recommandé de ne pas inclure la sous-traitance dans le calcul de la consommation et la
production de l’exercice, lorsque cette sous-traitance n’a pas entraîné de valeur ajoutée
significative, créée par la structure propre de l’entreprise.
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
b) Personnel extérieur
c) Subventions d’exploitation
Les subventions devraient figurer au niveau des ventes de l’entreprise en tant que complément de
prix de vente.
En effet, ces subventions représentent bien la contrepartie accordée aux entreprises obligées, par
voie réglementaire, de vendre à un prix plus bas que celui du prix de vente économique.
d) Transferts de charges
ç d’exploitation ;
ç financières ;
ç exceptionnelles.
Lors du calcul des soldes de gestion, ces transferts de charges ne sont pris en considération
qu’après le calcul de l’excédent brut d’exploitation (EBE).
Or, afin de respecter la symétrie de l’analyse entre produits et charges, il serait souhaitable, dans
la mesure où les corrections sont significatives et où l’on dispose d’informations suffisantes, de
déduire ces montants des charges correspondantes.
Dans la mesure où leur montant est significatif, eu égard à leur importance par rapport aux
résultats de l’entreprise, les redevances pour brevets, licences devraient être transférées au niveau
des charges externes et donc exclues de la valeur ajoutée.
a) Opérations de Crédit-Bail
La loi adopte une vision juridique du crédit-bail dans le cadre de laquelle ce dernier est considéré
comme une simple location avec une promesse unilatérale de vente.
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
En classant les annuités de crédit parmi les charges externes, et en les excluant par conséquent du
calcul de la valeur ajoutée, le raisonnement comptable fausse la comparaison au niveau de la
valeur ajoutée :
- d’une part, entre les entreprises ayant recours à un financement par endettement et les autres,
qui recourent dans une grande partie à un financement par crédit-bail ;
- d’autre part, au sein de la même entreprise, lorsque celle-ci a recours, sur deux exercices, à
deux modes de financement différents et dont l’un se trouve être le crédit-bail.
Ainsi, afin de permettre une comparaison plus significative entre les entreprises dans le temps et
l’espace, il est impératif de procéder à un retraitement des redevances de crédit-bail
comptabilisées.
n Au niveau du CPC :
Les redevances du crédit-bail sont déduites des loyers et éclatées entre, d’une part, une dotation
aux amortissements et, d’autre part, des charges financières.
Les immobilisations financées par crédit-bail devraient s’ajouter à la valeur brute des
immobilisations pour l’équivalent de la valeur d’origine du bien à la date du contrat,
l’amortissement technique correspondant étant rajouté au cumul des amortissements des
immobilisations.
Parallèlement, on inclut parmi les dettes de financement la part correspondant au principal des
annuités restant à payer.
Cette approche simplifiée permet en quelque sorte de rétablir la réalité économique du crédit-bail
; c’est précisément la démarche que l’ETIC a cherché à favoriser en prévoyant un tableau sur les
immobilisations financées par crédit-bail, dans lequel les informations ci-dessus sont déjà
préparées.(Tableau B10).
b) Locations
Si exceptionnellement, d'une part, la valeur d'un bien loué est significative, et d'autre part, la
durée de la location est très longue, (plus de 20 ans),l’analyste pourrait, dans la mesure où il
dispose d’informations suffisamment fiables sur la valeur des biens loués ainsi que sur leur durée
exacte d’utilisation, procéder au retraitement des loyers comptabilisés de la même manière qu’il
l’aurait faite pour le crédit-bail.
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
Nous avons rappelé brièvement les retraitements qui nous paraissent essentiels pour corriger les
états de synthèse des insuffisances par rapport aux besoins de l’analyse financière, sachant que la
nature des retraitements dépend avant tout des particularités, des structures et des conditions
effectives d’exploitation des entreprises.
Sur cette base, nous envisageons une démarche de diagnostic de la structure financière sous deux
aspects :
Cet aperçu ne vise pas bien entendu l’exposé détaillé de la démarche, mais cherche uniquement à
mettre en évidence la méthodologie possible à partir des états de synthèse retraités.
3 Analyse fonctionnelle
Nous nous limiterons ici à retracer les principales méthodes de mise en œuvre de ces deux types
d’analyses.
a) Analyse «liquidité»
3 les actifs à court terme à moins d’un an assurent-ils une couverture suffisante des passifs
exigibles à moins d’un an ?
Cette analyse s'effectue de deux manières, en prenant soin au préalable de séparer les
emplois et ressources à plus d’un an et ceux à moins d’un an:
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
A cet égard, l’état des informations complémentaires (ETIC) permet de distinguer entre la partie
à moins d’un an et celle à plus d’un an au niveau des créances et des dettes (tableaux B6 et B7)
Une fois cette séparation réalisée, le fonds de roulement peut être calculé comme suit :
Les éléments retraités (à plus d’un an ou à moins d’un an) sont déplacés soit du haut vers le bas,
soit l’inverse, de telle sorte que les calculs par les deux méthodes aboutissent au même résultat.
Ainsi, par le biais des états annexes donnant des informations sur l’échéance des dettes et des
créances, la loi comptable permet de développer ce type d’analyse «liquidité», centrée
essentiellement sur les équilibres à court terme (échéance d’une année).
b) Analyse fonctionnelle
Le bilan fonctionnel dont nous avons ébauché l’architecture ci-dessus distingue les emplois et
ressources stables non rattachés au cycle d’exploitation, des actifs et passifs issus de
l’exploitation quelque soit leur échéance. Le fonds de roulement n’est plus alors envisagé
comme la différence entre les ressources et emplois à plus d’un an mais plutôt comme l’excédent
des ressources financières stables (devant rester à plus d’un an) par rapport aux emplois à
caractère d’investissement.
Le bilan n’est plus divisé en deux parties dont la différence aboutit au même résultat mais classé
par rapport à la fonction de chaque ressource ou emploi dans l’exploitation.
Par ailleurs, l’on s’intéressera au calcul du besoin de financement global. Ce besoin est lui-même
composé du besoin de financement d’exploitation et hors exploitation.
Parallèlement, la différence entre les éléments actif et passif n’ayant pas de lien avec
l’exploitation et à échéance de moins d’un an, détermine le besoin de financement hors
exploitation (BFHE).
ACTIF PASSIF
RESSOURCES S T A B L E S
IMMOBILISEES
BFGHE
Trésorerie nette TN
RFR (5)
avances de la clientèle financent le cycle mais aussi une partie
T+ des immobilisations. Un renforcement des ressources stables
est à examiner.
De fait, les équilibres calculés précédemment se basent sur les postulats suivants :
1. les emplois durables ne se transforment que très lentement en liquidités et doivent par
conséquent être financés par des ressources stables.
2. l’actif circulant se transforme plus rapidement en liquidités et peut être financé par des
dettes du cycle d’exploitation.
3. la rotation des postes de l’actif circulant générée par le cycle d’exploitation doit être plus
rapide que celle des dettes liées au même cycle. Autrement, les paiements se
présenteraient à un rythme plus rapide que les encaissements.
Ces équilibres ne sont réellement appréhendés qu’à travers l’analyse de la rotation des éléments
circulants.
La méthode des ratios permet entre autres de renseigner sur ces aspects.
Cependant l’utilisation des ratios doit obéir à des conditions dont les principales se résument
ainsi :
Nous résumons les principaux ratios fréquemment utilisés, dans un tableau qui montre en
parallèle les enseignements qu’ils donnent.
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Ratios de structure
Autonomie financière
Ratios de rentabilité
R1. Rentabilité économique Résultat d’exploitation avant Quel est le taux de profitabilité
charges et produits financiers/ économique de l’affaire ?
chiffre d’affaires HT
R2. Vitesse de rotation des Chiffre d’affaires HT/ Total de Dans quelle mesure l’entreprise
capitaux l’actif peut agir sur sa rentabilité
économique en améliorant
l’efficacité du capital investi ?
R4. Effet de levier Passif total/Capitaux propres Quel est l’impact de la politique
de financement de l’entreprise sur
sa structure financière ?
Rentabilité financière
Ratios de liquidité
Rotation des stocks (en jours) Stocks moyen x 360/ coût d’achat Pour combien de temps les stocks
de marchandises vendues stationnent-ils aux différents
stades dans l’entreprise ?
Délais de paiement des clients (créances clients et comptes Quel est le délai moyen de crédit
(en jours) rattachés + en cours d’escompte) consenti à la clientèle ?
x 360/chiffre d’affaires TTC
Délai de règlement des Dettes fournisseurs et comptes Quel est le délai moyen de
fournisseurs (en jours) rattachés x 360/ achat TTC règlement accordé par les
fournisseurs ?
Signalons que l'approche par les ratios cités précédemment n'est pas pour autant désuète mais
devrait être complétée par les nouvelles possibilités d'analyse offertes par les mouvements états
de synthèse.
Nous proposons ici une batterie de ratios qui sont inspirés des ratios utilisés par la centrale des
bilans de la Banque de France et des travaux du 37ème congrès de l'OECCA :
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
Activité commerciale
*
VAR : VARIATION
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
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Dans ses opérations d’échange avec ses partenaires externes, l’entreprise entreprend des actes qui
influent directement sur son résultat et par conséquent sur sa capacité d’autofinancement.
L’entreprise entreprend également des actes qui ont un rapport avec son financement et sa
trésorerie: Investissements, emprunts, distributions de dividendes.
Les décalages provenant des règlements et des encaissements des flux liés à ces différentes
opérations créent des besoins ou des ressources qui se convertissent en flux monétaires et
affectent par conséquent la trésorerie de l’entreprise.
La structure financière peut être définie comme le système établi par les mouvements permanents
des flux décrits ci-dessus.
ß d’une part, examiner la structure du patrimoine et des capitaux de l’entreprise ainsi que
les conditions de formation de son résultat ;
ß d’autre part, appréhender cette structure dans son mouvement en s’intéressant à son
évolution passée et à celle prévisible dans le futur.
Dans le champ de l’analyse financière, le tableau de financement est présenté sous différentes
formes. Cette diversité s’explique par la nature des objectifs poursuivis.
Ce tableau se limite à l’analyse des mouvements affectant le haut du bilan. Ce faisant, il analyse
les variations et leurs causes, subies par les différents postes du fonds de roulement.
Les flux présentés dans ce tableau s’analysent en terme d’emplois et ressources d’où
l’appellation qui lui est généralement donnée : tableau des Emplois et Ressources.
Ainsi, ce tableau part de l’EBE pour calculer successivement les flux de trésorerie d’exploitation
(ETE), les flux d’investissement et les flux de financement, comme cela est décrit dans le modèle
ci-après:
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OPERATIONS D’INVESTISSEMENT
OPERATIONS DE FINANCEMENT
c)Tableau mixte
Ce tableau emprunte aux deux autres. Il analyse la variation du fonds de roulement et donne
parallèlement une explication de la variation de la trésorerie, en confrontant la variation du besoin
en fonds de roulement au fonds de roulement.
Signalons que la loi comptable marocaine épouse un modèle similaire (modèle normal) sans
pour autant développer la partie relative aux besoins en fonds de roulement et trésorerie.
Nous reprendrons ici le modèle tel qu’il est proposé par la loi, en développant davantage les
variations des besoins en fonds de roulement (besoin de financement global) et de la trésorerie.
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 3 : DES ETATS DE SYNTHESE A L'ANALYSE FINANCIERE
1. AUTOFINANCEMENT
• Capacité d’autofinancement
• Distribution de bénéfices
2. CESSION ET REDUCTIONS
D’IMMOBILISATIONS
• Augmentation de capital
• Subventions d’investissement
4. AUGMENTATION DE DETTES DE
FINANCEMENT
5. ACQUISITION ET AUGMENTATION
D’IMMOBILISATION
• Acquisition d’immobilisations
incorporelles
• Acquisition d’immobilisations corporelles
• Acquisition d’immobilisations financières
• Augmentation des créances immobilisées
I. VARIATION DE FONDS DE
ROULEMENT FONCTIONNEL
• Stocks
• Avances et acomptes sur commandes
• Clients et comptes rattachés
• Autres débiteurs
• Autres créditeurs
En définitive, nous pouvons dire que l’utilisation de tel ou tel modèle de tableau de financement
est souvent dictée par les buts spécifiques recherchés ; mais il y a lieu de relever que l’approche
mixte qui explique les mouvements de la trésorerie par les événements intervenus, soit au niveau
de la politique de financement et d’investissement de l’entreprise, soit au niveau des décisions de
gestion courante (d’exploitation ou hors exploitation), semble mieux répondre aux besoins des
petites et moyennes entreprises (PME).
Signalons que cette analyse peut être plus détaillée ou plus condensée en fonction de la taille de
l’entreprise et des besoins d’information de ses dirigeants.
Il arrive fréquemment que les besoins d’information ne se limitent pas à une analyse historique
de l’entreprise mais englobent également une vision de son exploitation prévisionnelle. Ainsi, le
tableau de financement devient une étape indispensable vers l’élaboration du plan de
financement.
En tant que support à la décision des managers, l’analyse financière devrait constamment se
soucier de la trilogie :
- constat du passé ;
- suivi du présent ;
- prévision de l’avenir.
Aussi le rôle même du nouveau système d’information comptable marocain se trouve-t-il valorisé
puisqu’il aide à l’étude de la situation présente et peut servir par ailleurs de modèle pour la
projection du futur.
Le plan de financement est précisément le document qui permet de présenter un support concret
de la politique générale de l’entreprise à court et moyen terme, construite dans une démarche
raisonnée et financièrement équilibrée.