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e.g. 2
« LES CHOSES FUN SONT FUN. »
e.g. 3
« LES GENS MEURENT S'ILS SONT TUÉS… »
e.g. 4
« JE VAIS ENFIN ME DONNER DU PLAISIR TOUT SEUL AVEC CE POISSON ! »
Cependant, un coté lumineux dans les sous-titrages des dessins animés s’affiche. L’animation
devient un médium sûr pour aider les enfants dans l’apprentissage de la langue puisque l’enfant fait
une correspondance entre ce qu’il voit et ce qu’il lit, favorisant des mécanismes essentiels dans
l’acquisition du langage. En lisant les sous-titres l’enfant fait le lien entre l’image et les mots donnant
libre cours à son imagination et sa créativité. Dans ce cadre d’idées, le sous-titrage tire son rôle
d’être un outil pédagogique qui développe l’imagination, les connaissances de l’enfant et l’incite au
goût de la découverte.
D’où, nul ne peut nier que des dessins animés, étant sous-titrés ou doublés, occupent une grande
importance dans la vie des enfants et participent à leur développement cognitif et éducatif. De ce fait,
le rôle du traducteur devient plus délicat concernant la fidélité au contenu ; d’ailleurs, dans la
deuxième partie de ce travail on va mieux élaborer cette idée en relation avec les dessins animés
ludo-éducatifs.
b) Le Doublage
La pratique de la traduction audiovisuelle soulève de nombreux défis sur le plan linguistique,
sémantique ainsi que les techniques en relation avec le choix du mode de la traduction, étant sous-
titrée ou doublée, et la réception du public cible. Après avoir présenté la première technique (le sous-
titrage) nous voilà traitons le doublage comme étant une deuxième technique de la traduction
audiovisuelle.
Historiquement la technologie du doublage s’est manifestée dans les années 1930 suite à la
transition du cinéma muet vers le cinéma parlant.
Le doublage est une technique qui se réalise par la substitution des voix des acteurs par des voix de
comédiens du doublage s’exprimant dans une autre langue. L’acteur du doublage doit synchroniser
les mouvements des lèvres avec les paroles du comédien appelée la synchronisation labiale ; c’est un
« métier » délicat et très technique qui demande beaucoup de patience et de professionnalisme pour
pouvoir entrer dans le personnage et s’exprimer d’une manière naturelle pour convaincre le public.
En effet, le doublage d’un contenu audiovisuel passe par plusieurs étapes pour réaliser une version
doublée plus au moins proche du public cible. Tout commence par la détection (Le détecteur étire le
texte suivant le débit verbal des acteurs à l'écran (les signes conventionnels, les mouvements des
lèvres, les rires, les respirations, etc.), puis vient l'adaptation (L’adaptateur est un traducteur qui se
base sur la bande-mère pour traduire le texte), ensuite on passe à la vérification et la calligraphie
(c’est la correction des répétitions des mots, le naturel des dialogues et les incohérences dans les
noms) et puis l'enregistrement pour finir avec le mixage.
Le doublage facilite l’ouverture sur d’autres cultures (Américaine, Française, Chinoise,
Japonaise…) et les assimiler sans en connaître la langue d’origine. D’autre part, on risque de toucher
à la fidélité de la version originale en adaptant le doublage. Le problème persiste plus dans les scènes
où l’humour est basé sur les jeux de mots et les variétés d’accents (intégrées dans le scénario) qui
peuvent poser un problème. Pour s’en sortir le traducteur doit donner l’équivalant humoristique dans
l’autre langue ou trouver un moyen pour gérer et éviter l’affaiblissement de l’effet de ces éléments
dans la version doublée.
Dans cette perspective, une presse Tahitienne a dénoncé dans son numéro du 13 mai 2016 la
déception du public Polynésien suite à la diffusion de La première bande annonce du dessin animé de
Disney Moana doublé en français. Cette version a était interprété par un français sans accent
Polynésien alors que la version originale est interprétée par un Samoan et une Hawaïenne. Au
moment où le public Polynésien attend avec impatience le film qui met en relief la culture
Polynésienne, apparait
une bande annonce en version française dévoilée de toutes traces linguistiques ayant une références à
l’accent Polynésien « Pas d'accent, pas de R roulé et surtout un Haka peu convaincant c'est ce que
reprochent les polynésiens à cette version française, il n'y a pas moyen qu'un Polynésien fasse un
haka avec un tel accent et ce manque total de conviction,»
En relation
avec le doublage
dans le dessin animé, le premier Classique d’animation Blanche-Neige et les Sept Nains de 1938 a
témoigné le premier doublage de Walt Disney Studios dirigé par Walt Disney en personne.
Les premiers doublages dans le monde de Disney ont prêté les voix des comédiens « inconnus »
ou peu célèbres, mais à partir des années 1990 un monopole de « star talent » commence à se former
dont le casting des acteurs en dépend. On cherche un comédien qui sait incarner le personnage, avec
des timbres de voix appropriés à des situations bien définis pour donner une identité vocale et
transmettre des émotions du scénario et de la voix originale.
Voici quelques exemples d’acteurs célèbres qui ont prêtés leur voix pour le doublage de certains
personnages de dessins animés connus :
Carl Fredricksen interprété par
Charles Aznavour
Maître Singe (Kung Fu Panda)
interprété par Jackie Chan
Fiona (Shrek) interprétée par
Cameron Diaz
Shrek interprété par
Alain Chabat