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I/ La Traduction audiovisuelle 

; Le Dessin Animé en exemple


1- Définition
«  Pourquoi parler ? Pourquoi se mettre en communication avec cet éteignoir de tout
enthousiasme et de toute sensibilité : les autres ? » Stendhal.

Stendhal met en évidence la problématique de la communication. En effet, pareillement à ses


homologues, la communication était un sujet intéressant à aborder pour les chercheurs, les
sociologues, les anthropologues, les philosophes et les linguistes mais aussi pour les thèses
universitaires et les mémoires de recherches. Partager et échanger ; ces deux mots représentent une
qualité ou encore une valeur qui caractérise le comportement humain. En fait, l’homme avait
toujours le besoin de s'ouvrir sur le monde extérieur et d’interagir avec son entourage.
La communication a existé depuis l’époque préhistorique à travers l'art rupestre, la gravure et la
peinture. À l’antiquité, la communication s’est développée grâce à l'invention de l'écriture qui a
rendu l’interaction encore plus facile. Au Moyen-Âge, l’invention de l’imprimerie a permis de mettre
en disposition des livres qui, avant, étaient rédigé à la main. Et puis vient la création de la première
Poste Royale. Ensuite c’est l’apparition du télégraphe pour finir avec l’invention du téléphone. Au
XXème siècle on va voir apparaître la radiodiffusion, la télévision, le radar, le télex et le téléphone.
Les réseaux télégraphiques continuaient de se développer rapidement et l’homme se trouvait
toujours attaché à toutes sortes de communication ayant les yeux dirigés, à nos jours, vers les écrans.
Grands ou petits sont ces écrans, ils ont parfaitement réussi à posséder notre mode de vie quotidienne
ou professionnelle. Ils ont réussi à jouer un rôle principal pour garantir l’interconnexion
internationale à travers les multimédias tels que la radio, la télévision, le cinéma, l’internet, le web…
en utilisant les techniques et le matériel de l’audiovisuel : l’image, le montage, le son et la
production ; tous à la recherche d’un maximum de visibilité pour une audience plus large. La
publicité, les forums, les applications, les chaines télévisées, les bandes dessinées (BD), les dessins
animés, les films …. Etant un portail de communication, suite à l’ouverture sur des différentes
civilisations, cultures, et langues, vient la discipline de la traduction audiovisuelle.

Qu’est-ce que la traduction audiovisuelle ?


La traduction est née à cause du besoin de partager l'information ou faire passer des messages.
Elle contribue aussi à la promotion de la mondialisation avec une grande réciprocité d’une culture à
une autre ; et cela s’applique sur les sphères culturelles importantes ainsi que les moins rayonnantes,
que ce soit sur le plan historique, économique, politique ou culturel. La mondialisation favorise donc
les rapprochements politiques, économiques et commerciaux entre états et nations d’où vient le rôle
clé du traducteur étant un négociateur et agent culturel. De ce fait, le traducteur doit posséder une
double compétence culturelle, c’est-à-dire qu’il doit bien connaître à la fois la culture source et la
culture cible. Tout cela est abouti à travers une branche de traduction nommée la traduction
audiovisuelle (TAV).
Cette dernière prend en charge la traduction des multimédias qui touche les produits et services en
ligne (Internet) et hors ligne (CD-ROM). Elle inclut également la traduction des Bandes Dessinées,
du théâtre, de l’art, des livres et documents. La traduction audiovisuelle est fortement liée à plusieurs
disciplines, notamment les études cinématographiques, la traductologie, les études culturelles, la
linguistique et la psychologie cognitive. En effet, des études ont montré que la télévision par
exemple renforce les capacités de la lecture ; elle aide à l’apprentissage des langues.
La présence des langues dans l’audiovisuel s’est récemment augmenté soutenu par les avancées
techniques. Les échanges de programmes se développent du jour en jour appellent à la traduction de
ces produits en plusieurs langues, dans le but d’être consommés par une audience la plus large
possible. En outre, les inventions technologiques ont permis aux traducteurs de se charger seuls de
leur travail et accéder à des logiciels numériques qui ont pu simplifier le processus de traduction.
2- Les outils de la traduction audiovisuelle dans le dessin animé :
La traduction audiovisuelle est donc reconnue comme une pratique en « plein développement » et
non hormis de paradoxes et problèmes avec l’émergence de nouveaux modes de traduction comme le
sous-titrage et le doublage. Le « sous-titrage » étant le dialogue original traduit par des inscriptions
gravées sous les images se diffère du « doublage » où on prête les voix des acteurs. Par ailleurs, les
rôles du traducteur-adaptateur et des comédiens se confondent fréquemment dans l’esprit du grand
public. Néanmoins, il est important de souligner que ces deux procédés (sous titrage et doublage)
aboutissent à deux résultats divergents en s’adressant à deux audiences cibles différentes citons un
public sourd (malentendant) ou un autre illettré.
Pour le sous titrage, le traducteur doit prendre en considération les contraintes de temps et d’espace à
l’écran ; pour le doublage, il doit faire “coller” le dialogue traduit avec le mouvement des lèvres
original de l’acteur. Un exercice délicat nommé « la synchronisation labiale ».
L’audiovisuel, ce n’est pas seulement le cinéma, les séries télévisées et les émissions télé. C’est
aussi l’animation ou les dessins animés. Dans cette perspective l’exemple de The Walt Disney
Company se pose comme un majeur influenceur dans le domaine de l’industrie des médias et plus
précisément dans le dessin animé. D’ailleurs, des récentes recherches (2012) ont qualifié le Walt
Disney World comme le premier groupe de divertissement dans monde. La société Disney est aussi
citée comme l’une des plus traduites au monde. Elle cible une audience enfantine ainsi qu’un public
adulte. D’ailleurs, suite à la demande insistante en traduction pour les films Disney en langues
étrangères, les Walt Disney Studios ont développé un système centralisant l’ensemble des auditions
des acteurs dans le monde sur une même plate-forme. La traduction et le doublage des productions
Disney sont ainsi les principales fonctions de cette division de la société Walt Disney Company,
créée en 1988 et nommée Disney Character Voices International. Le Roi lion, sorti en 1994 par
exemple, avait été traduit et doublé dans 15 langues, et La Reine des neiges, en première apparition
en 2013, compte 41 langues différentes.
a) Le Sous-titrage
L’apparition du sous-titrage est historiquement liée à la naissance et à l’évolution du cinéma ; et c’est
dans le passage du muet au parlant que l’on trouve l’origine de la traduction audiovisuelle (sous-
titrage, doublage …).
A l’époque du cinéma muet, l’image accompagnée d’un support écrit étaient les seules sources
d’information pour le spectateur. L’action associée à des gestes et des mimiques des acteurs était
complété par des « cartons » insérés entre deux plans pour remédier l’absence du son et des
dialogues audibles. Ces cartons imprimés étaient appelés "titres" étant donné leur rôle initial au début
des scènes et séquences du film pour s’étendre après à communiquer tout type d’information écrite
comme les dialogues et les commentaires narratifs ; d’où ils donneront naissance à une nouvelle
technique appelée sous titrage dans les films parlants. À partir de 1929, cette nouvelle technique
sera présente dans les contenus audiovisuels, notamment cinématographiques par l’affichage du texte
au bas de l'image, lors de la diffusion.
Le sous- titrage est un outil de la de traduction audiovisuelle ayant ses propres techniques, règles
et critères. C’est une forme de traduction qui se bat contre des restrictions de temps et d´espace
influençant directement le résultat final. Il ne s’agit pas seulement de traduire le contenu textuel mais
également à s’appuyer sur l´image et sur le son, selon un temps et un espace déterminés.
Le sous-titrage se définit alors comme une des techniques qui rend accessible un contenu audiovisuel
étranger à un public qui ne maîtrise pas la langue dans laquelle se déroule le dialogue ou le
commentaire d’un documentaire, par exemple. C’est une traduction qui passe de l’ambigüité du
contenu oral pour le spectateur cible à un contenu écrit plus clair plus précis et fait ainsi appelle à la
« transcription».
Le processus de sous-titrage passe obligatoirement par ces différentes phases :
Repérage (synchronisation du temps, son et image), Traduction/adaptation (la langue source en
relation avec les caractères du sous titrage), Simulation (voir si les sous-titres peuvent être lus de
manière naturelle) et Correction des erreurs et réajustement du texte.
Le sous-titrage est divisé en deux catégories. La première, nommée intralinguistique, consiste à
sous-titrer dans la même langue du contenu audiovisuel pour les personnes sourdes et
malentendantes. La seconde, appelée interlinguistique, est le sous-titrage d’une langue audio vers
une autre langue écrite.
Les contenus audiovisuels sous-titrés atteignent plus largement des groupes cibles d’une façon plus
économique que le doublage en traduisant des paroles prononcées à l’aide des techniques moins
exigeants, mais tout aussi efficaces. Les sous-titres pour malentendants sont également une mesure
économiquement intéressante, lorsque l’on veut permettre l’accès de productions publicitaires ou de
divertissement à des personnes ayant des problèmes auditifs, comme il existe aussi de nombreuses
autres utilisations possibles.
L’anime est un type d’animation d’origine japonaise d’où il tire le nom de « japanimation ». Il est
inspiré des bandes dessinées « manga » caractéristique du Japon et par conséquent on passe du
papier (bande dessinée) vers l’audio-visuelle (animation).
(A) (B) (A) (B)

L’image A : Manga


L’image B : Amine

Ce type de dessin animé est populaire pour la plupart des groupes


d’âges (enfants, adolescents et adultes) vu leur contenu qui se varie
entre divers genres tels que
Science-fiction (Godzilla : La planète des Monstres)

Aventure et action (One Piece),

Horreur (Death Note)

Policier (Détective Conan)

et autre animation au contenu « adulte » comme (les Hentai)


C’est à partir des années 1990 que les animes commencent à recevoir plus d’égard à l’étranger
qu’auparavant et deviennent célèbres à travers le monde. Notamment avec la montée des Pokémon
que les marchés étrangers s’ouvrent en large et cette culture s'exporte à l'international avec ses
traditions dans une production massive qui devient reconnue dans le monde comme un genre à part
entière.
Parlant de l’anime dans le cadre de sous-titrage il est indispensable de mentionner le
« fansubbing  ». Morphologiquement le mot est un acronyme pour fanatic (fanatique) et subtitle pour
(sous-titre) ce qui signifie sous-titré par les fans.
En effet, le fansubbing est un travail pour un but non lucratif fait par une équipe nommée « team ». Il
reste une pratique marginale de passionnés, violant les droits d’auteurs des œuvres protégées ce qui
rend cette pratique illégale avec la présence des entreprises qui possèdent les licences officielles tels
que Crunchyroll.
L’idée de fansubbing vient initialement du fait que ces fans regrettent l’indisponibilité de leurs
séries préférées dans leur propre langue ou le retard de la diffusion européenne par rapport à la
diffusion originale, donc ils se trouvent dans l’obligation de traduire eux-mêmes les dialogues et les
sous-titrent à partir de plateformes spécialisées tant qu’ils ne sont pas diffusés sur certaines chaînes
de télévision qui ont acquis les droits, les licenciés. Plusieurs technologies numériques (Internet, les
serveurs vidéos, la 4G, les logiciels de sous-titrages) favorisent leur travail et leur offrent ainsi
l’opportunité de se développer. En effet, ces amateurs, sont techniquement aussi compétents que les
professionnels en utilisant les mêmes outils et logiciels (connus par PRO-AM acronyme pour
professionnels amateurs) Ils fonctionnent dans des petites entreprises parfaitement structuré pour
réaliser un travail d’équipe bien soutenu. Dans un fansub, les taches sont divisés et composés entre :
Administrateur (Chef d'équipe) / chasseur-de-cru (la recherche des fichiers vidéo au plus court
temps) / un traducteur  / minuteur (placer le contenu au bon moment) / styler (Choisir les
polices, les couleurs et les tailles) / dactylo  / karaokemaker (l'ouverture, de la fermeture et des
chansons) / éditeur (Responsable de l'analyse et du choix de la meilleure manière et forme de
traduction possible) / critique (la recherche des fautes de frappe) / encodeur  (joindre le contenu
avec la vidéo) / vérificateur de qualité / Télécharger / Concepteur Web.
Tous ces efforts n’ont pas pu épargner le travail de fansubbers de commettre des lacunes et ont
abouti à des versions défigurés et d’une qualité de vidéo et sous –titrages médiocre. Faute du
professionnalisme on relève des erreurs fréquentes dans la traduction due à la mal-compréhension
linguistique et culturelle. Les fansubbers ont recours à une traduction littérale des expressions fixes
et des métaphores. Ainsi que des erreurs orthographiques et grammaticales. On note aussi que
certains noms propres de personnages ou de lieux ne sont pas uniformisés dans la traduction fansub.
Dans certain cas et faute de coordination entre l’équipage du « team », le sous-titrage tombe dans la
médiocrité et ne répond plus aux exigences de la fidélité et la précision de la traduction académique
puisque ils s’adaptant à leurs propres mécanismes et stratégies de traduction uniquement pour
satisfaire leur public.
En effet, ces « PRO-AM » utilisent généralement une traduction «enrichissante » ; non
seulement ils traduisent littéralement mais aussi ils ajoutent des commentaires et des notes dans les
sous-titres pour traiter des éléments spécifiques «non traduisibles». Ces notes sont souvent placées
simultanément avec les scènes en haut de l’écran pour expliquer des références culturelles, des jeux
de mots ou des termes dans le langage familier. On trouve aussi certains fansubbers qui choisissent
d’ajouter des notes ou des explications au début de l’épisode pour aider leur auditoire ciblé de mieux
comprendre l'œuvre, à l’instar d’une préface de livre.
Ces illustrations ci-dessous montrent la faiblesse de la traduction de ces sous-titrages :
e.g. 1
« UNE PERSONNE MORTE EST DÉJÀ MORTE, DONC VOUS NE POUVEZ PAS LA TUER. »

e.g. 2
« LES CHOSES FUN SONT FUN. »

e.g. 3
« LES GENS MEURENT S'ILS SONT TUÉS… »

e.g. 4
« JE VAIS ENFIN ME DONNER DU PLAISIR TOUT SEUL AVEC CE POISSON ! »
Cependant, un coté lumineux dans les sous-titrages des dessins animés s’affiche. L’animation
devient un médium sûr pour aider les enfants dans l’apprentissage de la langue puisque l’enfant fait
une correspondance entre ce qu’il voit et ce qu’il lit, favorisant des mécanismes essentiels dans
l’acquisition du langage. En lisant les sous-titres l’enfant fait le lien entre l’image et les mots donnant
libre cours à son imagination et sa créativité. Dans ce cadre d’idées, le sous-titrage tire son rôle
d’être un outil pédagogique qui développe l’imagination, les connaissances de l’enfant et l’incite au
goût de la découverte.
D’où, nul ne peut nier que des dessins animés, étant sous-titrés ou doublés, occupent une grande
importance dans la vie des enfants et participent à leur développement cognitif et éducatif. De ce fait,
le rôle du traducteur devient plus délicat concernant la fidélité au contenu ; d’ailleurs, dans la
deuxième partie de ce travail on va mieux élaborer cette idée en relation avec les dessins animés
ludo-éducatifs.
b) Le Doublage
La pratique de la traduction audiovisuelle soulève de nombreux défis sur le plan linguistique,
sémantique ainsi que les techniques en relation avec le choix du mode de la traduction, étant sous-
titrée ou doublée, et la réception du public cible. Après avoir présenté la première technique (le sous-
titrage) nous voilà traitons le doublage comme étant une deuxième technique de la traduction
audiovisuelle.
Historiquement la technologie du doublage s’est manifestée dans les années 1930 suite à la
transition du cinéma muet vers le cinéma parlant.
Le doublage est une technique qui se réalise par la substitution des voix des acteurs par des voix de
comédiens du doublage s’exprimant dans une autre langue. L’acteur du doublage doit synchroniser
les mouvements des lèvres avec les paroles du comédien appelée la synchronisation labiale ; c’est un
« métier » délicat et très technique qui demande beaucoup de patience et de professionnalisme pour
pouvoir entrer dans le personnage et s’exprimer d’une manière naturelle pour convaincre le public.
En effet, le doublage d’un contenu audiovisuel passe par plusieurs étapes pour réaliser une version
doublée plus au moins proche du public cible. Tout commence par la détection (Le détecteur étire le
texte suivant le débit verbal des acteurs à l'écran (les signes conventionnels, les mouvements des
lèvres, les rires, les respirations, etc.), puis vient l'adaptation (L’adaptateur est un traducteur qui se
base sur la bande-mère pour traduire le texte), ensuite on passe à la vérification et la calligraphie
(c’est la correction des répétitions des mots, le naturel des dialogues et les incohérences dans les
noms) et puis l'enregistrement pour finir avec le mixage.
Le doublage facilite l’ouverture sur d’autres cultures (Américaine, Française, Chinoise,
Japonaise…) et les assimiler sans en connaître la langue d’origine. D’autre part, on risque de toucher
à la fidélité de la version originale en adaptant le doublage. Le problème persiste plus dans les scènes
où l’humour est basé sur les jeux de mots et les variétés d’accents (intégrées dans le scénario) qui
peuvent poser un problème. Pour s’en sortir le traducteur doit donner l’équivalant humoristique dans
l’autre langue ou trouver un moyen pour gérer et éviter l’affaiblissement de l’effet de ces éléments
dans la version doublée.
Dans cette perspective, une presse Tahitienne a dénoncé dans son numéro du 13 mai 2016 la
déception du public Polynésien suite à la diffusion de La première bande annonce du dessin animé de
Disney Moana doublé en français. Cette version a était interprété par un français sans accent
Polynésien alors que la version originale est interprétée par un Samoan et une Hawaïenne. Au
moment où le public Polynésien attend avec impatience le film qui met en relief la culture
Polynésienne, apparait
une bande annonce en version française dévoilée de toutes traces linguistiques ayant une références à
l’accent Polynésien «  Pas d'accent, pas de R roulé et surtout un Haka peu convaincant c'est ce que
reprochent les polynésiens à cette version française, il n'y a pas moyen qu'un Polynésien fasse un
haka avec un tel accent et ce manque total de conviction,»

En relation
avec le doublage
dans le dessin animé, le premier Classique d’animation Blanche-Neige et les Sept Nains de 1938 a
témoigné le premier doublage de Walt Disney Studios dirigé par Walt Disney en personne.
Les premiers doublages dans le monde de Disney ont prêté les voix des comédiens « inconnus »
ou peu célèbres, mais à partir des années 1990 un monopole de « star talent » commence à se former
dont le casting des acteurs en dépend. On cherche un comédien qui sait incarner le personnage, avec
des timbres de voix appropriés à des situations bien définis pour donner une identité vocale et
transmettre des émotions du scénario et de la voix originale.
Voici quelques exemples d’acteurs célèbres qui ont prêtés leur voix pour le doublage de certains
personnages de dessins animés connus :
Carl Fredricksen interprété par
Charles Aznavour
Maître Singe (Kung Fu Panda)
interprété par Jackie Chan
Fiona (Shrek) interprétée par
Cameron Diaz
Shrek interprété par
Alain Chabat

L'Âne (Shrek) interprété par


Eddie Murphy
Woody (Toy Story) interprété
par Tom Hanks

Zazu (Le Roi Lion) interprété


par Rowan Atkinson
Shenzi (Le Roi Lion) interprétée
par Whoopi Goldberg

Le véritable défi de Disney


Character Voices International, dont on a précédemment parlé, c’est de « perfectionner » le
doublage pour le rendre plus naturel et spontanée en accord avec les lèvres des personnages. De ce
fait et avec Disney Company, les traducteurs aient une « carte blanche » dans leur travail pour
adapter les dialogues en versions françaises afin de transmettre un humour à la française et de faire
voyager les esprits des enfants. Ces petits esprits se régalent également des fameuses chansons
intégrées dans les films Disney. Ces chansons ont connu une « traduction libre » non littérale pour
garder le rythme et le mettre en harmonie avec les actions effectuées par les personnages. Le
traducteur se trouve parfois forcé de réécrire entièrement la chanson afin de la faire coller aux
attentes du public. Il est visible donc que la liberté du traducteur dans les chansons est plus étendue
que dans les dialogues. Cependant cette « liberté » n’est pas aussi facile qu’elle parait puisque le
traducteur doit prendre en considération les constituants de la chanson en synchronisation étant ;
prosodie, rime et fluidité.
Cependant avec les diverses versions du film animé « Frozen » on note l’effort des traducteurs de
garder l’aspect original de la chanson « Let it go » dans les versions Anglaise (originale), Française
et Arabe comme on distingue aussi quelques touches d’adaptation dans les paroles.
« ‫ " " ملكة الثلج‬  » ‫ أطلقي سرك‬Le titre de la chanson en langue Arabe
Le titre de la chanson en langue Française « La Reine des Neiges- "Libérée, Délivrée" »

Le titre de la chanson en langue originale Anglaise « Frozen - Let


It Go »

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