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La CMR transport a été signée à Genève le 19 mai 1956. Selon cette convention, la rédaction
d’un document CMR est obligatoire si au moins le pays de départ ou de destination a signé
cette convention. Cette CMR logistique régit l’ensemble des conditions générales ayant trait
au transport terrestre à l’international.2
Les membres fondateurs sont la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-
Bas, l’Autriche, la Suisse, la Suède et la Pologne. Aujourd’hui, l’intégralité des pays de
l’Union européenne a signé la convention. Le transport CMR a également été adopté par le
Maroc, la Tunisie, ainsi que par plusieurs pays du Moyen-Orient et du centre de l’Asie.
Historique
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https://www.ecotra.eu/detailsquelle+est+la+definition+de+la+cmr+convention+de+transport+de+marchandis
e+par+la+route34.html#:~:text=D%C3%A9finition%20%3A%20c'est%20une%20convention,marchandises
%20par%20route%20(C.M.R.).&text=Elle%20r%C3%A9git%20principalement%20les%20documents,et%20la
%20responsabilit%C3%A9%20du%20transporteur.
2
https://www.gefco.net/fr/glossaire/definition/cmr/
Dans la République fédérale d'Allemagne, l'accord a été ratifié en 1961 et en République
démocratique allemande en 1974. A présent, tous les pays européens ont rejoint la CMR, deux
pays africains (le Maroc et la Tunisie) ainsi que plusieurs états centrasiatiques et du Moyen
Orient.3
Notre sujet revête un intérêt juridique dans laquelle chaque pays a son droit propre et seule
une convention internationale peut éviter les conflits de lois différentes de pays à pays.et La
convention internationale CMR qui s’applique à des contrats de droit privé déroge néanmoins
à la règle de la liberté contractuelle.
La problématique,
Plan :
3
https://www.timocom.fr/lexicon/le-dictionnaire-du-transport/cmr
Le régime est celui de la CMR : elle définit le contrat de transport de marchandises par route
comme celui pour lequel le lieu de prise en charge de la marchandise et celui prévu pour la
livraison sont situés dans deux pays différents dont l’un au moins est un pays contractant.
Exemple : une livraison de Russie vers la France, peut importe de la destination de la
marchandise ensuite, engrange l’application de la CMR puisque la France est contractant.
Attention la prestation du transport s’effectue moyennant paiement.
A- contrat de transport
On va traiter dans ce chapitre le champs d’application de contrat de transport CMR ainsi que
son contenue.
1- Le Champ d’application
Le contrat de transport routier de marchandises est une convention par laquelle un
transporteur routier s’engage à déplacer d’un endroit à un autre, dans un certain délai, une
marchandise qui lui a été confiée à cet effet et reçoit en contrepartie une rémunération.
La nationalité, le siège social des parties, le lieu de la conclusion du contrat sont sans
importance, dès lors que, soit le lieu de la principe en charge, soit celui prévu
contractuellement pour la livraison est situé dans un pays contractant.
Lorsque les conditions d’application sont réunies, les parties n’ont pas le droit d’écarter la
Convention CMR, il s’agit d’un texte impératif.
Lorsque la Convention est inapplicable, le contrat de transport international sera régi par les
règles de DIP, on retient donc la loi d’autonomie avec à défaut de choix l’application de la loi
du lieu d’exécution du contrat.
Dans la plupart des cas, s’appliquera la Convention de Rome du 19 juin 1980 qui désigne à
défaut d’autonomie la loi du lieu de chargement ou de déchargement si ce lieu correspond
avec le siège de l’entreprise de transport, si ça ne correspond pas ce sera la loi du lieu de
chargement.
CMR Article1 14. S’applique à tout transport international routier si le lieu de prise en charge
et de livraison de la marchandise mentionné dans le contrat sont situés dans des pays
différents ET si l’un des 2 pays concernés est un Etat contractant. La CMR ne s’applique donc
qu’au contrat de transport international.
Ex: transport de Nice à Paris en passant par l’Italie, l’Allemagne et la Suisse, il s’agit d’un
transport interne , Tout contrat international qui part de France ou qui arrive en France sera un
contrat CMR dès lorsque le transport a lieu par route, Cour de cassation 8 jan. 1996 reproche
à une CA de ne pas avoir appliqué la CMR pour un transport en partance de France pour une
destination située dans un Etat non contractant.
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La présente Convention s'applique à tout contrat de transport de marchandises par route à titre onéreux au
moyen de véhicules, lorsque le lieu de la prise en charge de la marchandise et le lieu prévu pour la livraison, tels
qu'ils sont indiqués au contrat, sont situés dans deux pays différents dont l'un au moins est un pays contractant. Il
en est ainsi quels que soient le domicile et la nationalité des parties.
La CMR s’applique à tout contrat réalisé à titre onéreux au moyen d’automobiles, véhicules
articulés, remorques et semi-remorques alors même que le transport serait effectué par des
Etats ou organisations gouvernementales.5
Il faut aussi que le transport se réalise de bout en bout. En effet, la CMR régit en principe le
transport pour lequel un contrat de transport unique a été souscrit d’un bout à l’autre et réalisé
par un même transporteur. S’il y a un commissionnaire, la CMR est inapplicable. La
jurisprudence applique néanmoins la CMR en cas de transporteurs successifs et en cas de
transports combinés à la condition que le véhicule soit transporté sans rupture de charge par
mer, par voie navigable intérieure, fer ou air, sur une partie du trajet CMR Article 26.
Le contrat de transport routier est un contrat dit consensuel ; il est formé par la rencontre des
volontés des parties quelle que soit la manière dont cette rencontre a lieu ; un écrit n’est pas
nécessaire.7
Le contrat consensuel pose un problème majeur de preuve en cas de difficultés puisque, en
principe, aucun écrit ne consigne les engagements des parties.
5
L’article 1 al 2et 3 2. - Pour l'application de la présente Convention, il faut entendre par « véhicules » les
automobiles, les véhicules articulés, les remorques et les semi-remorques, tels qu'ils sont définis par l'article 4
de la Convention sur la circulation routière en date du 19 septembre 1949. 3. - La présente Convention
s'applique même si les transports rentrant dans son champ d'application sont effectués par des Etats ou par
des institutions ou organisations gouvernementales.
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Article 2 : 1. - Si le véhicule contenant les marchandises est transporté par mer, chemin de fer, voie navigable
intérieure ou air sur une partie du parcours, sans rupture de charge sauf, éventuellement, pour l'application
des dispositions de l'article 14, la présente Convention s'applique néanmoins, pour l'ensemble du transport.
Cependant, dans la mesure où il est prouvé qu'une perte, une avarie ou un retard à la livraison de la
marchandise qui est survenu au cours du transport par l'un des modes de transport autre que la route n'a pas
été causé par un acte ou une omission du transporteur routier et qu'il provient d'un fait qui n'a pu se produire
qu'au cours et en raison du transport non routier, la responsabilité du transporteur routier est déterminée non
par la présente Convention, mais de la façon dont la responsabilité du transporteur non routier eût été
déterminée si un contrat de transport avait été conclu entre l'expéditeur et le transporteur non routier pour le
seul transport de la marchandise, conformément aux dispositions impératives de la loi concernant le transport
de marchandises par le mode de transport autre que la route. Toutefois, en l'absence de telles dispositions, la
responsabilité du transporteur par route sera déterminée par la présente Convention.
7
http://lamren.be/CMRRENETTELAGUESSE.htm?
fbclid=IwAR0gf_sFUt8B8nXOYvT6kgV_RNXylZ1yRpxp8kKfrvNP4qWVR4XLK0U9B5o
Le contrat écrit de transport ou lettre de voiture (parce que le contrat de transport est constaté
par une lettre de voiture) est le document établi par le transporteur ou délivré par l’expéditeur
et qui constate les principales conditions de transport.
CMR Article5 en principe, la lettre de voiture doit être établie par l’expéditeur en 3
exemplaires originaux. Un exemplaire est remis à l’expéditeur, un autre au transporteur et le
troisième va accompagner la marchandise et sera remis au destinataire. La lettre de voiture
doit être signée ou tamponnée par le transporteur et l’expéditeur. Etant donné qu’il est
impossible de se soustraire à la CMR, le défaut de lettre de voiture est considéré comme une
faute dolosive ou lourde de la part du transporteur. En principe, les parties sont libres de
formuler la lettre de voiture comme elles l’entendent mais la CMR après avoir posé ce
principe, impose des mentions obligatoires :
•frais afférents au transport (prix du transport, frais accessoires, droits de douane et autres
frais survenant à partir de la conclusion du contrat jusqu'à la livraison)
8
Article 6 de La convention de transport de Marchandise routier en 1956.
Nous allons aborder dans ce chapitre la prise en charge de la marchandise, l’exécution du
transport et la livraison de la marchandise
Par application de l’article 8.2 CMR le Transporteur qui ne peut raisonnablement vérifier le
nombre, les marques et numéros des colis ou qui constate la défectuosité apparente de la
marchandise ou de son emballage doit, s’il veut éviter des ennuis, inscrire des réserves sur la
lettre de voiture.
Relevons que la convention CMR ne détermine pas qui est responsable du chargement et de
l’arrimage de la marchandise. Il faut se référer à la volonté des parties, à la loi applicable, qui
peuvent répartir les obligations respectives mais plus encore à l’élémentaire bon sens qui fait
dire aux juridictions saisies de cette question controversée, pour retenir la responsabilité du
transporteur, que « .. chargée sans arrimage ni fixation, . il était manifestement clair que
chargée de cette manière, la machine ne pouvait supporter le transport sans accidents et
éventuellement dommages »
2- l’exécution du transport
Le droit de disposition
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Article 8 de La convention de transport de Marchandise routier en 1956
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Article9
La convention CMR précise que l'expéditeur a le droit de disposer de la marchandise pendant
toute la durée du transport. La convention CMR prévoit que l’expéditeur peut modifier le
contrat de transport initial en arrêtant le transport prévu11, en modifiant le lieu de livraison ou
en modifiant le nom du destinataire. 12 Cela est tout à fait possible dès l’établissement de la
lettre de voiture.
Pour éviter que le transporteur se trouve placé dans des situations délicates, dues à l’existence
d’ordres contradictoires, la CMR a réglé ce problème dans le détail comme suit :
Pendant le transport
Au départ et, en principe, pendant tout le cours du transport, c’est l’expéditeur qui a le droit
de disposer de la marchandise. Il peut se faire restituer la marchandise ou modifier le cours du
transport ou encore changer de destinataire. Il peut donner ses ordres à cet effet au
transporteur (article 12.1 CMR). Ce droit s’éteint lorsque le deuxième exemplaire de la lettre
de voiture est remis au destinataire.
L’expéditeur peut se dessaisir du droit de disposition au profit du destinataire en le
mentionnant sur la lettre de voiture dès son établissement (Article 12.3 CMR).
A destination
Lorsque la marchandise est arrivée à destination, c’est le destinataire qui peut disposer de la
marchandise et donner ses ordres au transporteur, après être entré en possession du deuxième
exemplaire de la lettre de voiture qui accompagne la marchandise (article 12.3 in fine CMR)
Dès cet instant, il peut ordonner que la marchandise soit livrée à une autre personne.
Cependant, ce deuxième destinataire ne peut, à son tour en désigner un troisième (article 12.4
CMR).
Conditions – (article 12.5 CMR)
Le transporteur n’est pas tenu d’exécuter toutes les nouvelles instructions qu’il reçoit de
l’expéditeur ou du destinataire. Pour qu’il soit tenu de s’y conformer, ces instructions doivent
satisfaire à certaines conditions, les unes de forme, les autres de fond :
Que ce soit de la part de l’expéditeur ou de celle du destinataire, les nouvelles instructions :
Ne peuvent avoir pour effet de diviser l’envoi, car alors naîtrait un autre contrat de
11
Il peut faire arrêter le transport, modifier le lieu de destination, décider de faire livrer la marchandise à un
destinataire différent de celui prévu sur la lettre de voiture. Dès l'arrivée à destination, lorsque le deuxième
exemplaire de la lettre de voiture a été remis au destinataire, c'est le destinataire qui peut disposer de la
marchandise. Il peut exiger que la marchandise lui soit livrée ou qu'elle soit livrée à un autre destinataire (celui-ci
ne pourra cependant pas désigner d'autres destinataires).
12
Article 12 al 1
transport.
Enfin, elles doivent entraîner un dédommagement proportionnel pour le transporteur pour les
frais et préjudice qu’entraîne l’exécution de ces instructions.
Si les nouvelles instructions ne sont pas réalisables (articles 12.5.b et 12.6 CMR), le
transporteur doit en aviser immédiatement la personne dont émanent ces instructions.
Le transporteur répond envers l’ayant droit du préjudice qui résulte de l’inexécution de ces
instructions nouvelles lorsqu’elles étaient régulièrement données ; ou de leur exécution
lorsque le premier exemplaire de la lettre de voiture ne lui a pas été communiqué.
Si l'exécution du contrat de transport est rendue impossible pour un motif quelconque, avant
l'arrivée de la marchandise à destination, le transporteur doit demander instruction à la
personne qui a le droit de disposer de la marchandise (en général l'expéditeur). Le même
principe vaut, si le destinataire refuse de prendre livraison de la marchandise13.
Si le transporteur n'a pas pu obtenir des instructions en temps utile, alors qu'il les a demandées
en bonne et due forme, il doit prendre les mesures qui lui paraissent les meilleures dans
l'intérêt de la personne ayant droit de disposer de la marchandise (p.ex. transbordement de la
marchandise, déchargement, confier la garde à un tiers judicieusement choisi, etc.). Il ne peut
en aucun cas se désintéresser ou abandonner la marchandise
3- La livraison
Selon l’article 13.1 CMR, après l’arrivée de la marchandise au lieu prévu pour la livraison, le
destinataire a le droit de demander que le deuxième exemplaire de la lettre de voiture lui soit
remis et que la marchandise lui soit livrée, le tout contre décharge. La prise en charge était le
point de départ de la responsabilité spécifique du transporteur. La livraison est l’acte juridique
par lequel cette responsabilité cesse. La livraison met fin à l’exécution du contrat de transport.
L’article 13.1 CMR précise encore que le destinataire est autorisé à faire valoir en son propre
nom, vis-à-vis du transporteur les droits qui résultent du contrat de transport, si la perte de la
marchandise est établie, ou s’il y a retard à la livraison.
Le destinataire peut faire des réserves pour pertes ou avaries apparentes ou non apparentes
aux marchandises, ou pour retard à la livraison.
En effet, La preuve que la perte, l'avarie ou le retard a eu pour cause un des faits prévus à
l'article 17 alinéa 2, incombe au transporteur.
Lorsque le transporteur établit que, eu égard aux circonstances de fait, la perte ou l'avarie a
pu résulter d'un ou de plusieurs des risques particuliers prévus à l'article 17alinéa 4, il y a
présomption qu'elle en résulte. L'ayant droit peut toutefois faire la preuve que le dommage
n'a pas eu l'un de ces risques pour cause totale ou partielle.
La présomption visée ci-dessus n'est pas applicable dans le cas prévu à l'article 17,
paragraphe 4-a, s'il y a manquant d'une importance anormale ou perte de colis.
Si le transport est effectué au moyen d'un véhicule aménagé en vue de soustraire les
14
L’article 17 alinéa 1,2 et 3 da la convention sur le contrat de transport international de marchandises par
route CMR signée le 19 mai 1956 à Genève.
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L’article 17 alinéa 4 de la convention CMR
marchandises à l'influence de la chaleur, du froid, des variations de température ou de
l'humidité de l'air, le transporteur ne peut invoquer le bénéfice de l'article 17, paragraphe 4-d,
que s'il fournit la preuve que toutes les mesures lui incombant, compte tenu des
circonstances, ont été prises en ce qui concerne le choix, l'entretien et l'emploi de ces
aménagements et qu'il s'est conformé aux instructions spéciales qui ont pu lui être données.
Le transporteur ne peut invoquer le bénéfice de l'article 17, paragraphe 4-f, que s'il fournit la
preuve que toutes les mesures lui incombant normalement, compte tenu des circonstances,
ont été prises et qu'il s'est conformé aux instructions spéciales qui ont pu lui être données. La
preuve que la perte, l'avarie ou le retard a eu pour cause un des faits prévus à l'article 17,
paragraphe 2, incombe au transporteur16.
Il y a retard à la livraison lorsque la marchandise n'a pas été livrée dans le délai convenu
ou, s'il n'a pas été convenu de délai, lorsque la durée effective du transport dépasse,
compte tenu des circonstances et, notamment, dans le cas d'un chargement partiel, du
temps voulu pour assembler un chargement complet dans des conditions normales, le
temps qu'il est raisonnable d'allouer à des transporteurs diligents17.
L'ayant droit peut, sans avoir à fournir d'autres preuves, considérer la marchandise comme
perdue quand elle n'a pas été livrée dans les trente jours qui suivent l'expiration du délai
convenu ou, s'il n'a pas été convenu de délai, dans les soixante jours qui suivent la prise en
charge de la marchandise par le transporteur.
b- Indemnisation
En vertu des dispositions de la présente Convention, une indemnité pour perte totale ou
partielle de la marchandise est mise à la charge du transporteur, cette indemnité est calculée
d'après la valeur de la marchandise au lieu et à l'époque de la prise en charge.
La valeur de la marchandise est déterminée d'après le cours en bourse ou, à défaut, d'après le
prix courant sur le marché ou, à défaut de l'un et de l'autre, d'après la valeur usuelle des
marchandises de même nature et qualité.
Toutefois, l'indemnité ne peut dépasser 8,33 unités de compte par kilogramme du poids brut
manquant.
Sont en outre remboursés le prix du transport, les droits de douane et les autres frais encourus
à l'occasion du transport de la marchandise, en totalité en cas de perte totale, et au prorata en
cas de perte partielle ; d'autres dommages-intérêts ne sont pas dus18.
En cas d'avarie, le transporteur paie le montant de la dépréciation calculée d'après la valeur
de la marchandise fixée conformément à l'article 23, paragraphes 1, 2 et 4.
Toutefois, l'indemnité ne peut dépasser :
16
L’article 18 de la convention CMR
17
L’article 19 de la convention CMR
18
L’article 23 alinéa 1, 2 , 3 et 4 de la convention CMR
- si la totalité de l'expédition est dépréciée par l'avarie, le chiffre qu'elle aurait atteint en cas
de perte totale ;
- si une partie seulement de l'expédition est dépréciée par l'avarie, le chiffre qu'elle aurait
atteint en cas de perte de la partie dépréciée19.
En cas de retard, si l'ayant droit prouve qu'un préjudice en est résulté, le transporteur est
tenu de payer pour ce préjudice une indemnité qui ne peut pas dépasser le prix du transport.
Des indemnités plus élevées ne peuvent être réclamées qu'en cas de déclaration de la valeur
de la marchandise ou de déclaration d'intérêt spécial à la livraison, conformément aux articles
24 et 2620.
2- La responsabilité de l’expéditeur
B- Des Prescriptions
L’article 32 de la CMR prévoit que les actions auxquelles peuvent donner lieu des transports
soumis à la convention sont prescrites dans le délai d’un an. Afin d’éviter des conflits sans
fin, les actions en justice en général doivent être intentées dans un délai déterminé.
Une fois ce délai écoulé, l’action ne sera plus recevable et le titulaire d’un droit à un paiement
ou une indemnité ne peut plus le faire valoir même dans le cas où son adversaire a engagé
contre lui une procédure en justice.
L’action éventuelle que le défendeur veut introduire pour annuler ou atténuer les effets de
l’action dirigée contre lui (appelée demande reconventionnelle) doit être intentée dans le délai
de prescription faute de quoi elle ne sera plus recevable.
Le point de départ de ce délai de 12 mois varie suivant la situation donnant lieu à l’action en
justice :
dans le cas de perte partielle, d’avarie ou de retard, à partir du jour où la marchandise a été
livrée ;
dans le cas de perte totale, à partir du 30ème jour après l’expiration du délai convenu pour la
livraison ou s’il n’a pas été convenu de délai à partir du 60ème jour après la prise en charge
de la marchandise par le transporteur ;
dans tous les autres cas, notamment celui d’une action du transporteur en paiement de sa
rémunération, à partir de l’expiration d’un délai de trois mois à dater de la conclusion du
contrat de transport ; dans cette dernière hypothèse, le délai total est de 15 mois à partir de
la conclusion du contrat.
Le délai de prescription est impératif comme d’ailleurs l’ensemble des dispositions de la
CMR.
Les parties au contrat ne peuvent convenir d’un autre délai de prescription.
24
Elles peuvent toutefois le suspendre lorsqu’il a commencé à courir. Dans ce cas, le délai sera
suspendu pendant la période fixée par les parties notamment dans le but de permettre des
pourparlers pour une solution amiable ou l’intervention d’un assureur éventuel.
La CMR prévoit par ailleurs une cause unilatérale de suspension lorsqu’une réclamation écrite
a été adressée au transporteur par la partie préjudiciée ; cette réclamation doit être écrite,
motivée et chiffrée. Si le transporteur rejette la réclamation, la prescription reprend son cours.
La prescription d’un an est portée à 3 ans en cas de faute lourde du transporteur donnant lieu à
l’action ; la preuve de la faute lourde incombe à l’ayant droit qui doit le faire de manière
certaine, mais elle peut se déduire des circonstances.
La prescription est suspendue par l’introduction de l’action en justice jusqu’à la fin de la
procédure. Elle peut aussi être interrompue notamment par la reconnaissance du débiteur
avant la fin du délai. Dans ce cas, le temps écoulé avant l’acte interruptif (la reconnaissance
de la dette) est perdu. Une nouvelle prescription ne pourra s’accomplir que moyennant
l’écoulement d’un nouveau délai de durée complète.
CONCLUSION
Celle-ci étant relative au seul contrat de transport, elle n'a vocation qu'à régir les rapports
entre le transporteur et son donneur d’ordre. Elle ne s'applique pas, en revanche, au contrat de
commission de transport entre un commissionnaire de transport et son client (commettant.
La CMR peut s'appliquer au transport effectué par un seul transporteur mais aussi à celui
réalisé par des transporteurs successifs sous couvert d'un contrat unique.
Ainsi que en cas de litiges la CMR prévoit dans son article 31 que les litiges auxquels donnent
lieu les transports soumis à la CMR peuvent être portés devant une juridiction d’un des Etats
contractants choisie d’un commun accord entre les parties ;
suivant la volonté du demandeur, devant les juridictions du pays sur le territoire duquel : le
défendeur a sa résidence habituelle, son siège principal ou la succursale ou l’agence par
l’intermédiaire de laquelle le contrat de transport a été conclu ou le lieu de la prise en charge
de la marchandise ou celui prévu pour la livraison.
BIBLIOGRAPHIE
Textes de lois :
Convention sur le contrat de transport international de marchandises par route (CMR) signée
le 19 mai 1956 à Genèvehttp://www.logistiqueconseil.org/Articles/Transport-
routier/Convention-cmr.htm
Webographie :
https://www.gefco.net/fr/glossaire/definition/cmr/
http://lamren.be/CMRRENETTELAGUESSE.htm?
fbclid=IwAR0gf_sFUt8B8nXOYvT6kgV_RNXylZ1yRpxp8kKfrvNP4qWVR
4XLK0U9B5o
https://www.idit.fr/docenligne/documents/resp_treur_routier.pdf?
fbclid=IwAR1LOGRagvw5bVML3MYI2EHOXNiBq4adurizmkjFihVtGNb4xrJ
Gy6aADkI
https://cours-de-droit.net/le-contrat-de-transport-cmr-transport-
international-de-marchandise-par-a130950868/
https://www.ecotra.eu/details-
quelle+est+la+definition+de+la+cmr+convention+de+transport+de+marc
handise+par+la+route-34.html#:~:text=D%C3%A9finition%20%3A
%20c'est%20une%20convention,marchandises%20par%20route
%20(C.M.R.).&text=Elle%20r%C3%A9git%20principalement%20les
%20documents,et%20la%20responsabilit%C3%A9%20du
%20transporteur.