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Rives
Rives
Français
4e
livre unique
Livre du professeur
Anne Autiquet
Agrégée de lettres classiques
Michelle Busseron-Coupel
Agrégée de lettres classiques
Professeur au collège Eugène-Delacroix (Paris)
Claudine Grossir
Agrégée de lettres modernes
Maître de conférences à l’IUFM de Paris-Sorbonne
Dorine Samé-Tuquet
Certifiée de lettres modernes
Professeur au collège Boris-Vian (Paris)
Hélène Potelet
Agrégée de lettres classiques
Professeur au collège Boris-Vian (Paris)
Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même partielle, par tous procédés, en tout pays, faite sans autori-
sation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires. Réf. : loi du 11 mars 1957, alinéas 2 et 3 de
l’article 41.
Une représentation ou reproduction sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des
Grands-Augustins, 75006 PARIS) constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
La lecture
• Les textes ont été choisis pour leurs qualités littéraires et les valeurs qu’ils véhiculent, et ce, dans
le plus strict respect des Instructions officielles.
• Les moyens d’approche en sont variés ; différents modes de lecture sont mis en œuvre :
« Ces différentes formes de lecture sont pratiquées avec le souci constant de privilégier l’accès au sens,
de prendre en compte la dimension esthétique et de permettre une compréhension approfondie du
monde et de soi. Elles s’attachent dans tous les cas à développer les compétences de lecture et à susciter
le plaisir de lire. » (BO du 28.08.2008)
On trouve ainsi dans le manuel :
– des groupements de textes autour d’une thématique (les motifs du fantastique), d’un genre (lettres
authentiques et lettres fictives ; le lyrisme en poésie) ou d’une problématique (scènes romanesques :
aventures, drames et passions ; jeux de dupes au théâtre) ;
– des études d’œuvres intégrales ou par extraits (« La Parure » de Maupassant ; « Un mariage
d’amour » de Zola ; « La Cafetière » de Gautier ; Les Misérables de Hugo ; Le Cid de Corneille) ;
– des lectures d’œuvres complètes en lecture autonome, avec un guide de lecture et des questions
plus ludiques sur l’ensemble de l’œuvre (« Un cœur simple » de Flaubert ; La Vénus d’Ille de Mérimée ;
Le Comte de Monte-Cristo de Dumas, en version abrégée ; Les Misérables de Hugo, en version abrégée ;
On ne badine pas avec l’amour de Musset ; Des troubadours à Apollinaire, une anthologie poétique) ;
– des lectures cursives : « la lecture cursive est une lecture personnelle de l’élève, en dehors du temps
scolaire, mais le plus souvent en rapport avec le travail conduit en classe » (BO du 28.08.2008).
Un choix de lectures et de films est proposé en fin de chaque chapitre, en rapport avec la thématique
étudiée (récits réalistes, récits fantastiques, récits du xixe siècle, enfance malheureuse, correspon-
dances variées, comédies et drames, tragédies classiques, poèmes et films lyriques). On exploite
ces lectures et ces films en classe de diverses façons, notamment par des échanges, des débats, des
comptes rendus ou des études d’extraits ;
– des lectures analytiques : la lecture analytique se définit comme « une lecture attentive et réfléchie,
cherchant à éclairer le sens des textes et à construire chez l’élève des compétences d’analyse et d’inter-
prétation » (BO du 28.08.2008).
• Les textes sont questionnés selon une démarche méthodique, avec le double objectif de conduire
l’élève à en construire le sens et de l’engager à une réflexion sur les valeurs véhiculées par le texte.
Les questionnaires sont conçus pour être mis en œuvre en deux temps : un premier temps (« Déga-
ger l’essentiel ») permet de s’assurer que l’élève a compris le sens global du texte ; un second temps
(« Analyser le texte ») est consacré au questionnement du texte autour de deux ou trois axes ; les
questions sont progressives et classées par rubriques, ce qui permet à l’élève d’y trouver un sens.
3 Avant-propos
La grammaire
« Enseigner la grammaire au collège, c’est conduire les élèves à comprendre les mécanismes de la
langue, à maîtriser la terminologie qui sert à les identifier et à les analyser, afin de les amener à
réutiliser ces connaissances pour mieux s’exprimer à l’écrit comme à l’oral et mieux comprendre les
textes lus. » (BO du 28.08.2008)
• Les nouveaux programmes mettent l’accent sur l’apprentissage méthodique de la grammaire,
selon une progression qui va du plus simple au plus complexe. La grammaire est ainsi traitée
dans la seconde partie du manuel : chaque notion, sur une double-page, permet au professeur
d’organiser en classe une séance structurée comportant :
– une phase d’observation pour les nouvelles notions abordées, conçue dans l’objectif de faire
comprendre à l’élève le fonctionnement du fait grammatical dans des phrases ;
– une phase de synthèse avec l’élaboration d’une leçon ;
– une phase d’application, en classe ou à la maison, à partir des exercices proposés. Un va-et-
vient entre les exercices et la leçon est conseillé et constitue un bon apprentissage ;
– une phase de réinvestissement ou d’évaluation, permettant de vérifier que deux des compé-
tences 1 du Socle commun sont acquises :
- « utiliser ses connaissances sur la langue pour lire » (le fait de langue est étudié à travers un
texte) ;
- « rédiger un texte bref à partir de consignes données » (le fait de langue est réutilisé à travers
une activité d’écriture s’appuyant le plus souvent sur une image).
• Dans la perspective de donner sens à la grammaire, nous avons tenu à conserver une double-
page d’étude de la langue au sein des chapitres, si bien que le professeur peut aussi aborder,
s’il le souhaite, la grammaire en lien avec les textes. Les phrases ou les extraits qui servent de
L’orthographe
« Le professeur veille à la mémorisation des règles essentielles. » « L’acquisition de la compétence
orthographique dépend aussi de la capacité de l’élève à réfléchir sur ce qu’il écrit lui-même et sur ce
qui est écrit par d’autres. » (BO du 28.08.2008)
Chaque chapitre comporte des activités d’orthographe (dictée préparée et exercices d’ortho-
graphe), en lien avec les textes étudiés dans le chapitre. Un certain nombre de fiches (32 à 36,
p. 342 à 351) sont consacrées à des règles de base que l’élève doit apprendre par cœur.
Le vocabulaire
« Le travail sur le lexique est une préoccupation constante dans le cadre de l’enseignement du fran-
çais au collège. La maîtrise de la langue française […] suppose une connaissance précise du sens
des termes utilisés, de leur valeur propre en fonction des contextes et du niveau de langue auquel
ils appartiennent. » (BO du 28.08.2008)
Une part importante du manuel est consacrée au vocabulaire :
– chaque chapitre comporte une page de vocabulaire en lien avec la thématique étudiée dans le
chapitre ;
– on trouvera, en outre, une rubrique « Enrichir son vocabulaire » après chaque texte étudié ;
– enfin, les fiches 37 à 45 (p. 352 à 369) proposent une étude structurée du lexique.
5 Avant-propos
COMPÉTENCES TRANSVERSALES
COMPÉTENCE 4 : la maîtrise des techniques usuelles
de l’information et de la communication p. 16
7 Socle commun
1
94412_01-40.indd 7 P 390.c 27/07/11 15:51
Rives bleues 4e
Compétences
Compétencesdu
duSocle
Soclecommun
commun
Activités
Activitésen
enjeu
jeudans
dansleleprogramme
programmede
de Français
Français44e e
COMPÉTENCE
COMPÉTENCE11 --
Adapter
Adapterson
sonmode
modede
delecture
lectureààlalanature
naturedu
dutexte
texteproposé
proposéet
etààl’objectif
l’objectifpoursuivi
poursuivi
Être
Êtrecapable
capablede
derepérer
repérerun
unpassage
passageprécis
précisdans
dansun
untexte
textepour
pourjustifi
justifiererune
uneréponse
réponse
Savoirmettre
Savoir mettreen
enrelation
relationun
untexte
texteetetune
uneimage
image
Repérer
Repérerles
lesinformations
informationsdans
dansun
untexte
texteààpartir
partirdes
deséléments
élémentsexplicites
expliciteset
etdes
deséléments
élémentsimplicites
implicites
Identifi
Identifiererles
lespersonnages
personnagesetetleurs
leursliens
liens
Releverles
Relever lesindices
indicesde
delieu
lieu
Reconstituerune
Reconstituer unechronologie
chronologieààpartir
partirdes
desindices
indicesde
detemps
temps
Comprendreles
Comprendre lesmotivations
motivationsdes
despersonnages,
personnages,identifi
identifiererleurs
leurssentiments
sentiments
ààpartir
partirde
deleurs
leursactes
actesou
oude
deleurs
leursparoles
paroles
Identifi
Identifiererun
unchamp
champlexical
lexical
Identifiererles
Identifi lesparoles
parolesrapportées
rapportéesdirectement
directementetetles
lesprincipaux
principauxinterlocuteurs
interlocuteurs
Utiliser
Utiliserses
sescapacités
capacitésde
deraisonnement,
raisonnement,ses
sesconnaissances
connaissancessur
surlalalangue,
langue,savoir
savoirfaire
faireappel
appelààdes
des
Identifi
Identifiererlelesujet
sujetetetlelecomplément
complémentd’agent
d’agent(agent
(agentde
del’action)
l’action)
Identifiererles
Identifi lesmots
motsqui
quipermettent
permettentde
decaractériser
caractériser(adjectifs,
(adjectifs,groupes
groupesnominaux,
nominaux,propositions
propositionsrelatives)
relatives)
Identifiererles
Identifi lesréférents
référentsdes
despronoms
pronoms(à(àqui
quiou
ouààquoi
quoiilsilsrenvoient)
renvoient)
Lire
Identifiererles
Identifi lestypes
typesetetles
lesformes
formesde
dephrases
phrases
Identifiererles
Identifi lesvaleurs
valeursdes
destemps
temps
Identifiererles
Identifi lesconnecteurs
connecteurstemporels
temporels
Comprendreles
Comprendre lesliens
lienslogiques
logiques(cause,
(cause,conséquence,
conséquence,opposition)
opposition)
Identifiererun
Identifi uncomplément
complémentdu
duverbe
verbe(COD,
(COD,COI)
COI)etetun
uncomplément
complémentde
delalaphrase
phrase(CC)
(CC)
Identifiererlalaproposition
Identifi propositionprincipale
principaleetetlalaproposition
propositionsubordonnée
subordonnée
Analyserles
Analyser lesprincipales
principalesfifigures
guresde
destyle
style(comparaison,
(comparaison,métaphore,
métaphore,antithèse…)
antithèse…)
Savoirdécomposer
Savoir décomposerun
unmot
motpour
pourtrouver
trouverson
sonsens
sens
Dégager,
Dégager,par
parécrit
écritou
ouoralement,
oralement,l’essentiel
l’essentield’un
d’untexte
textelu
lu
Identifi
Identifiererl’auteur,
l’auteur,lelegenre
genreetetlelethème
thèmedu
dutexte
texte
Comprendrelelesens
Comprendre sensglobal
globaldu
dutexte
texte(actions,
(actions,relations
relationsentre
entreles
lespersonnages…)
personnages…)
Résumerun
Résumer untexte
texte
Manifester,
Manifester,par
pardes
desmoyens
moyensdivers,
divers,sa
sacompréhension
compréhensionde
detextes
textesvariés
variés
Lire
Lireun
untexte
texteààhaute
hautevoix
voixen
enmontrant
montrantqu’on
qu’onl’a
l’acompris
compris
Reformulerune
Reformuler uneidée
idéeexprimée
expriméedans
dansun
untexte
texte
Réciterde
Réciter demanière
manièreexpressive
expressive(théâtre,
(théâtre,poésie)
poésie)
LA
LAMAÎTRISE
MAÎTRISEDE
DELA
LALANGUE
LANGUEFRANÇAISE
FRANÇAISE
Questionnaires
Questionnairesde
delecture
lecture««Analyser texte»»; ;Toutes
Analyserleletexte Toutesles
lesévaluations
évaluations
Dossiers««Arts
Dossiers Arts&&Littérature Évaluations4,4,66, 8,
Littérature»»; ;Évaluations et9,
1010 et 11
nécessaires
nécessaires
Chapitresabordant
Chapitres abordantlelerécit,
récit,lelethéâtre
théâtreetetlalalettre
lettre: :chapitres
chapitres1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,9,9,10 Évaluations4,4,8,8,9,9,10
10; ;Évaluations 10et
et11
11
Chapitresabordant
Chapitres abordantlelerécit,
récit,lelethéâtre
théâtreetetlalalettre
lettre: :chapitres
chapitres1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,9,9,10
10––Fiche
Fiche18 Évaluations1,1,3,3,66et
18; ;Évaluations et11
11
Chapitresabordant
Chapitres abordantlelerécit,
récit,lelethéâtre
théâtreetetlalalettre
lettre: :chapitres
chapitres1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,9,9,10
10––Fiche
Fiche18 Évaluation11
18; ;Évaluation
Chapitresabordant
Chapitres abordantlelerécit,
récit,lelethéâtre
théâtreetetlalalettre
lettre: :chapitres
chapitres1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,9,9,10 Toutesles
10; ;Toutes lesévaluations
évaluations
Questionnaires
Questionnairesde
delecture
lecture––Fiche
Fiche37
37
Leschapitres
Les chapitresabordant
abordantlelerécit,
récit,lelethéâtre
théâtreetetlalalettre
lettre: :chapitres
chapitres1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,9,9,10
10––Fiche
Fiche20 Évaluations44et
20; ;Évaluations et66
outils
outilsappropriés
appropriéspour
pourlire
lire
PageGrammaire
Page Grammairedu
duchapitre
chapitre33––Fiches
Fiches10
10etet26
26
Fiche Évaluations44et
Fiche99; ;Évaluations et11
11
PagesGrammaire
Pages Grammairedes
deschapitres
chapitres4,4,99etet10
10––Fiches
Fiches4,4,5,5,17
17etet19 Évaluations8,8,9,9,10
19; ;Évaluations 10et
et11
11
PagesGrammaire
Pages Grammairedes
deschapitres
chapitres33etet10
10––Fiche
Fiche13 Évaluations9,9,10
13; ;Évaluations 10et
et11
11
PagesGrammaire
Pages Grammairedes
deschapitres
chapitres1,1,6,6,88etet99––Fiches
Fiches27
27àà31 Évaluations1,1,88et
31; ;Évaluations et11
11
PagesGrammaire
Pages Grammairedes
deschapitres
chapitres11etet44––Fiche
Fiche18 Évaluations11et
18; ;Évaluations et44 3 L’adjecti
f qualific
J’observe
at if
Fiches16
Fiches 16etet18 Évaluations11et
18; ;Évaluations et44
Phrases 1
Jeanne paraît Je m’exerce
la mer immob rêveuse. Jeanne, songeu Phrases 2
ile
gant, lui paraît et transparente. Julien,se, contemple Ce sommet 1 1. Disting
reuse. fort séduisa
nt. Elle est
jeune et élé- est
lade est assez peu élevé mais très
tifs épithètes, uez, parmi les mots en
tombée amou- escarpé. Son rose, les adjec-
cisant le nom attributs et mis en apposi
difficile. esca- Grammair
ou
Classez les
adjectifs en Distinguez 2. Quels adjecti le pronom qu’ils qualifi tion en pré- e pour lire
1. qu’ils sont couleur selon le degré d’inten fs présentent ent. 6 1. Releve
verbes en couleu Lequel ?
directement : sité
r (faible, moyen exprimé par les ad- un degré d’inten eux, indique z les douze adjectifs
PageGrammaire
Page Grammairedu
duchapitre
chapitre88––Fiches
Fiches11
11etet12
12- Évaluation 8
thète), liés au nom sité ? z les trois partici du texte. Parmi
(fonction épi- Phrase ne, forte). 2. Donnez la
2. qu’ils qualifi s3 a. Je condu
isis mon cheval fonction des pes adjectifs.
l’intermédiaire ent un nom (ou un pronom a. Cet d’un noir vers le bord ment une couleu quatre adjecti
3. qu’ils sont
d’un verbe (fonct ) sujet par b. Les exercice est moins difficil et
dans laquell lugubre étang. b. escarpé 3. Relevez un r. fs qui expri-
ion attribu cheveux de e e La chamb
séparés du
tion apposition). nom par une t du sujet), miens. c. Les Alpes ma fille sont que le précédent. et très haute. je me trouvai était re lui est attribu adjectif attribut. Quel
virgule (fonc- d. L’Evere aussi frisés extravagant, c. L’ameublemen très grande é? degré d’inten
sont plus hautes que les t général 4. Relevez deux sité
st est le plus
élevé des
que les Pyréné d. Je m’enfu incommode, antiqu était second paragr adjectifs mis en apposi
es. is e
1. Quel adjecti sommets. frappé d’horr de cette chambre et et délabré. aphe (l. 7 à
10). tion dans le
de ce manoi 5. Donnez un
fériorité, d’égalif est au comparatif de eur.
r, jectif). titre au texte (il
supériorité, Edgar A
2. Quel adjecti té ? doit comporter
llan Poe
d’in- dans Nouvell , « La Chute de la
PagesGrammaire
Pages Grammairedes
deschapitres
chapitres33etet44––Fiches
Fiches14
14àà16
16
un ad-
ensemble ? f exprime une qualité
es Histoire maison Usher »
traduit de s extraordinaires (1857),, Sur la mer
par rapport l’anglais par
à un C. Baudela
ire. bleue, immen plate, tendue comm
e
Leçon
2 1. Identifi
ez feu, s’éleva se, luisante, aux reflets une étoffe
1 Définition 2. Relevez les les adjectifs. it
un nuage là-bas, dans la directi d’or et de
leur classe compléments de l’adjec apercevait,
noirâtre
sur on indiqu
ée,
au-dessous, le ciel rose. Et
5
l L’adjec grammaticale tif et indiquez
tif qualificatif a. C’est un . tout petit le navire on
avec le nom caractérise plat de si qui sembla
ou le pronom un être ou nouvel ordinat facile à faire. b. Es-tu Vers le sud loin. it
une chose. on voyait
l Le
participe, qu’il qualifi
e (des cheveu Il s’accorde j’aie fait. d. eur ? c. Ce voyage est contente de ton nombreuses, encore d’autre
la mer scintil présent ou passé, en genre et Nous somme le venant toutes s
x bruns et en nombre s fiers de toi. plus beau que dont on disting vers la jetée fumées,
Évaluations3,3,4,4,6,6,8,8,10
41; ;Évaluations 10et
et11
11
frisés).
Fiche41
Fiche
lante). peut s’emplo 3 Précise uait à du Havre
l L’adjec yer comme z 10 phare,
droit comm peine la ligne blanch
tif qualifi
nominal, pronom catif peut être précéd
adjectif (une
journée ensole d’intensité la fonction des adjecti e une corne e et le
(faible, moyen fs sur
inal, infinit é illée, tribué. ne, forte) qui et le degré Guy de Maupas le bout.
adjectival. if, propositiond’adverbes et/ou suivi leur est at- sant, Pierre
et Jean (1888).
Ex : Elle était subordonnée) de complément a. Il est fort
rouge de colère. avec lesque s (groupe c. J’ai lu
mécontent.
b. Mon voisin Grammair
ls il forme un e pour écrire
Ce billet d’avion un groupe retourna, très roman plutôt intéres est peu aimable. Compétence
2 Les fonct est plus cher
que pâle. sant. d. Emma consignes 1 – Rédiger
ions et la je ne pensai
s.
se données. un texte
bref à partir
l L’adjec place de l’adje 4 Complé
tez ces phrase 7 Décriv
ez
de
changent de
tif épithète
est directe ctif qualificati le degré de
comparaison s en attribuant à l’adjec moins quatre le personnage du tableau
f
Évaluations11, 4etet8 8
39; ;Évaluations
ment lié au degré d’inten adjectifs dont deux . Utilisez
Fiches38
Fiches 38etet39
sens selon a. C’était la indiqué. tif
l L’adjec
tif mis en
leur place
(un grand
nom qu’il qualifi
e (un visage de supério
…… forte tempêt sité. présenteront au
gule (Ému, apposi homme /un homme souriant). rité). b. Jean e de l’année un
Pierre se retourntion est détaché du grand). Certains (comparatif
d’inféri
est …… grand (superlatif
que son frère
l L’adjec a. Il se retourn nom ou du chère du magasi orité). c. Cette
tif attribu a, ému). pronom qu’il veste est
(Marie semble t du sujet
est séparé
qualifie par
une vir- est …… émouva n (superlatif d’inféri la ……
timide). du sujet par nt que le roman orité). d.
un verbe attribu (comparatif Le film
5 1. Indiqu d’égalité).
3 Les degré tif (! Leçon
6, p. 284) ez la fonctio
s d’intensit 2. Relevez n
deux adjecti des adjectifs en rose.
é et de comp d’intensité. fs
Précisez lequel.qui présentent un degré
l En
ajoutant un araison
peu salé), adverbe, on
moyenne peut attribu
(assez er à l’adjec a. Eugénie,
l Pour salé, plutôt tif grande et
comparer des salé) ou forte un degré d’intensité joli. b. « forte, n’avait
raison. On éléments entre (très salé, faible (un Je ne suis donc rien
disting eux, on peut trop salé). plat Telle était pas assez de
d’égalité (aussi ue le comparatif attribuer à la
laide, il ne pensée d’Eugénie. c.
belle pour
lui. »
craintif que), d’infériorité l’adjectif des fera pas attenti « Je
l Le
plus haut de supériorité (mon chat degrés de on à moi. » suis trop
latif relatif et le plus bas degré (plus crainti est moins craintif que compa- Honoré
de Balzac,
de supériorité d’une qualité f que). le tien), Eugénie Grandet
la famille). (le plus haut dans un ensem (1833).
des somme ble
278 ts) et d’infér s’expriment par le super-
iorité (le moins
sportif de
Questionnairesde
Questionnaires delecture
lecture––Fiche 43 ; Évaluations 8, 9 et 11
Fiche43
Pierre-Auguste
Jeune fille Renoir (1841-1
pastel (musée brune aux yeux bleus 919),
Bridgestone, (1887),
Tokyo, Japon).
Grammaire
l’essentiel»»; ;Toutes
Toutesles
lesévaluations
évaluations
279
Questionnairesde
Questionnaires delecture
lecture««Dégager
Dégagerl’essentiel
Résumer««La
Résumer LaCafetière
Cafetière»»p.p.80,
80, un
unextrait
extraitdes Misérablesp.p.130
desMisérables 130etet133,
133,une
uneanecdote
anecdotep.p.174…
174…
Lireààvoix
Lire voixhaute
haute: :une
unenouvelle,
nouvelle,p.p.40,
40,une
unelettre
lettrep.p.174,
174,une
unescène
scènede
dethéâtre
théâtrep.p.191…
191…
Tousles
Tous lesquestionnaires
questionnairesde
delecture
lecture
Jouer: :une
Jouer unescène
scènefantastique
fantastiquep.p.72,
72,une
unescène
scèneromanesque
romanesquep.p.108,
108,lalatirade
tiradedu
dunez
nezp.p.206
206––
Réciterdes
Réciter despoèmes
poèmesp.p.142,
142,242,
242,251,
251,262…
262…
9 Socle commun
Savoir
Savoirconjuguer
conjuguerles
lesverbes
verbesusuels
usuels
Maîtriser
Maîtriserl’accord
l’accorddes
desparticipes
participespassés
passésavec lesles
avec auxiliaires être
auxiliaires être avoir
etet avoir
Écrire
Écrirecorrectement
correctementles
lesdéterminants
déterminantsnuméraux
numéraux
Distinguer
Distinguerles
lesprincipaux
principauxhomonymes
homonymes
Rédiger
Rédigerun
untexte
textebref,
bref,cohérent
cohérentetet
ponctué, enen
ponctué, réponse à une
réponse question
à une ouou
question à partir dede
à partir consignes données.
consignes données
Écrire
Répondre
Répondreà àune
unequestion
questionpar
parune
unephrase
phrasecomplète
complète
Organiser
Organiserson
sontexte
textesous
sousforme
formededeparagraphes
paragraphescohérents
cohérents
Présenter
Présenteretetponctuer
ponctuerunundialogue
dialogue
Savoir
Savoirrapporter
rapporterdes
desparoles
paroles(discours
(discoursdirect etet
direct indirect)
indirect)
Utiliser
Utilisercorrectement
correctementles
lespronoms
pronoms
Utiliser
Utilisercorrectement
correctementles
lestemps
tempsdudurécit
récitauau
passé
passé
Utiliser
Utilisercorrectement
correctementles
lestemps
tempsdududiscours (dialogue,
discours lettre)
(dialogue, lettre)
Enchaîner les actions ou les idées de façon cohérente
Enchaîner les actions ou les idées de façon cohérente
Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des ou
Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des
Utiliser un vocabulaire précis et adapté
Utiliser un vocabulaire précis et adapté
Vérifier la cohérence des reprises pronominales et nominales
Vérifier la cohérence des reprises pronominales et nominales
Vérifier la cohérence de la chronologie
Vérifier la cohérence de la chronologie
Vérifier la correction de la conjugaison
Vérifier la correction de la conjugaison
10
Pages Orthographe
Pages desdes
Orthographe chapitres 1 et110
chapitres et –10Fiche 36 36
– Fiche
1 Imaginer
Imaginez une
une
de
suite
la dernière scène en prose qui pourra
tent les proposl’œuvre : Chimène et Rodrigit faire suite à
du roi et font
3 Écrire une
Imaginez que
scèn
e théâtrale
ue commen-
Consignes des projets
futurs. juste après Chimène et Rodrigue
d’écriture le se rencontrent
Chimène, a duel où le comte de
◗ Appuyez-vous trouvé la mort. Gormas, père
sur les propos prose : vous Écrivez de
Évaluations 1 et111
personnages, construirez le dialogu une scène en
◗ Tenez compte du roi (! p.
Page Orthographe du du
chapitre 9 – 9Fiche 35 ;35
des momen 225).
ts e
(pour Chimèn en tenant compte de entre les deux
viennent de
vivre ; utilisez que les deux personnages
ées. Tous
Tousleslesexercices etet
dossiers d’écriture
vous inspire 2, p. 215). mono-
r de l’une des Vous pouvez Le vocabulaire
nnées
situations suivan
Fiche 18 18
de jours…
Nouvel(le)…
Fiche ; Évaluations
…d’où tombe…
Exemples :
Ô maths ! ô
averse ennemie désespoir !
ô matière
efforts inutiles ! ô échec ennemi ! ô raquette ennemie ! ô
!… ennemie ! ô
Rimes : infamie
moquerie ; / avanie (=
laurier / papier affront) / ignominie
correction / ; travaux scolaire / copie /
équation.
» ; Évaluations 1, 4,
1,6,
4,86,et89et 9
s / équerre
Fiche « Ponctuer un un
texte
;
Pages Grammaire
Pages desdes
Grammaire chapitres 4 et46et– 6Fiche
chapitres – Fiche Évaluations
20 ;20 1, 41,et46et 6
; Évaluations 94635_RB
_CHAP10_
208-235.in
dd 233
10 - Le Cid
: l’héroïsm
e cornélien
233
14/03/11
21:16
Fiche 4;4
Fiche Évaluations 1, 4,
; Évaluations 1,6,
4,8,
6,98,et9 11
et 11
Pages Grammaire
Pages desdes
Grammaire chapitres 1 et16et– 6Fiches
chapitres 28 et
– Fiches 2830 Évaluations
et ;30 1, 3,1,4,3,et4,6et 6
; Évaluations
Pages Grammaire
Pages desdes
Grammaire chapitres 8 et89et– 9Fiches
chapitres 19 et
– Fiches 1920 Évaluations
et ;20 1, 3,1,4,3,8,4,98,
; Évaluations et910
et 10
Fiche 18 ; Évaluations 1, 3, 4, 6, 8, 9 et 10
Fiche 18 ; Évaluations 1, 3, 4, 6, 8, 9 et 10
es outils variés pour améliorer son texte
des outils variés pour améliorer son texte
Toutes les pages Vocabulaire des chapitres – Fiche 37 ; Toutes les évaluations
Toutes les pages Vocabulaire des chapitres – Fiche 37 ; Toutes les évaluations
Fiche 17 ; Évaluations 1, 8 et 9
Fiche 17 ; Évaluations 1, 8 et 9 Expressio
n orale
1 Apprendr
Fiche 12 et 18 ; Évaluations 1, 8 et 9
e les sentence
du Cid s inoubliable
Apprenez les s
Fiche 12 et 18 ; Évaluations 1, 8 et 9
vers suivan
a. L’INFANTE. ts devenus
– Si l’amour célèbres.
b. LE COMTE. vit d’espoir,
– il périt avec
nous somme Pour grands que soient lui. (I, 2, v. 108)
hommes. (I, s : Ils peuvent se trompeles rois, ils sont ce que
3, v. 157-158
) r comme les
c. DON DIÈGUE autres
. – Mais qui
Plus l’offens peut vivre infâme
Inciter à la lecture p. 40 – Partager ses impressions sur une chanson p. 265, 267, 269…
s (ou ditions-hatier
Ô Dieu, l’étran monologue délibér Actes, scènes .fr/rivesbleue
atif) , vers s.
Le duel verbal ge peine ! I, 6 (scène Rôles à choisir
À moi, Comte entière)
Inciter à la lecture p. 40 – Partager ses impressions sur une chanson p. 265, 267, 269…
, deux mots. Don Rodrig
L’arbitrage ue seul
du roi II, 2, v. 397
Sire, sire, à 412
justice ! le Comte,
Duo amour Don Rodrig
eux II, 8, v. 647 à 672 ue
Rodrigue Don Fernan
en ma maison d, Don Diègue
Va, je ne te ! Rodrigue III, 4 Chimè ,
hais point. devant moi ! ne
94635_RB
_CHAP10_
208-235.in
dd 234
14/03/11
21:16
Débattre sur le destin d’un personnage p. 27 – Échanger des points de vue sur une adaptation filmique p. 40 –
Débattre
Organiser surtable
une le destin
ronded’un personnage
de lecture p. 143p.–27 – Échanger
Débattre sur lades points
mode de vue sur une adaptation filmique p. 40 –
p. 174…
Organiser une table ronde de lecture p. 143 – Débattre sur la mode p. 174…
Débattre sur le destin d’un personnage p. 27 – Échanger des points de vue sur une adaptation filmique p. 40 –
Débattre
Organiser surtable
une le destin
ronded’un personnage
de lecture p. 143p.–27 – Échanger
Débattre sur lades points
mode de vue sur une adaptation filmique p. 40 –
p. 174…
Organiser une table ronde de lecture p. 143 – Débattre sur la mode p. 174…
11 Socle commun
COMPÉTENCE55--
COMPÉTENCE
Relevantde
Relevant delalaculture
culturelittéraire
littéraire: :œuvres
œuvreslittéraires
littérairesdu
dupatrimoine
patrimoine
Avoir des connaissances et des repères
Connaîtreles
Connaître lesauteurs,
auteurs,leurs
leursœuvres
œuvresetetlelegenre
genreauquel
auquelelles
ellesappartiennent
appartiennent
Identifiererles
Identifi lesregistres
registres(comique,
(comique,tragique,
tragique,fantastique,
fantastique,lyrique)
lyrique)
Connaîtreles
Connaître lesgrands
grandscourants
courantslittéraires
littéraires: :classicisme,
classicisme,romantisme,
romantisme,réalisme,
réalisme,naturalisme
naturalisme
Relevantde
Relevant delalaculture
cultureartistique
artistique: :œuvres
œuvrespicturales,
picturales, musicales,
musicales,scéniques,
scéniques,architecturales
architecturalesou
ou
Connaîtreles
Connaître lesgrands
grandspeintres
peintresetetles
lesmouvements
mouvementsauxquels
auxquelsils
ilsappartiennent
appartiennent
Connaîtredes
Connaître desœuvres
œuvresmusicales,
musicales,scéniques,
scéniques,architecturales
architecturalesou
oucinématographiques
cinématographiquesdu
dupatrimoine
patrimoine
Situer dans le temps, l’espace,
Situerdes
Situer desévénements,
événements,des
desœuvres
œuvreslittéraires
littérairesou
ouartistiques
artistiques
les civilisations
Situerles
Situer lesprincipaux
principauxauteurs
auteursdu
dupatrimoine
patrimoinefrançais
françaisetetétranger
étrangerdans
dansleur
leursiècle
siècle
Situerles
Situer lesartistes
artistes(peintres,
(peintres,musiciens,
musiciens,sculpteurs...)
sculpteurs...)dans
dansleur
leursiècle
siècle
Établirdes
Établir desliens
liensentre
entreles
lesœuvres
œuvres(littéraires,
(littéraires,artistiques)
artistiques)pour
pourmieux
mieuxles
lescomprendre
comprendre
12
LA
LACULTURE
CULTUREHUMANISTE
HUMANISTE
re
vers 1841
de Maupa au temps
Honfleur ou
l’Embouchure
de la
ssant
L
Seine de Gustave Compétence
5 – La culture à-bas, en
Courbet (1819-1 avant, une
877) ◗ Avoir des connais humani ste roche d’une
connaître les sances et étrange, arrond forme
1848-1851 grands peintresdes repères relevant ie et per-
◗ Situer dans et le mouvem de la culture cée à jour,
le temps des ent auquel ils artistique avait à peu
II Républi
que ◗ Établir des œuvres littérair appartiennent. : près la figure
liens entre
les œuvres
es et artistiq
ues. phant énorme d’un élé-
◗ Être sensible (littéraires, enfonçant
1857 analyser les aux enjeux esthétiques artistiques) sa trompe
pour mieux dans les fl
effets produits et humains les comprendre. C’était la ots.
Les Glaneus par les différen d’une œuvre petite porte
es tes techniq artistiq d’Étretat.
de Jean-Fra
nçois Millet ues mises en ue :
(1814-1875) œuvre.
Guy de Maupas
sant,
Une vie (1883).
1852-1870 PAYSAG
ES DE BO
Second Empire
RD DE ME
1869 R
La Grenouil
lère
Pierre Auguste de
(1841-1919) Renoir
1870-1940 2 Claude
Monet (1840-1926),
III Républi reflets sur Étretat, la
que l’eau
(musée d’Orsay, (vers 1885), huile Manneporte,
Paris). sur toile, 65,8
1874 x 81,5 cm
Première expositi
des peintres on
impressionniste Lire et obse
s rver
1875-1893 1. Identifiez
les peintres,
des deux tableau Écrire
Contes de les titres et
les dates
de Maupass
Guy 2. Quels sont x. Quel tableau
(1850-1893)
ant
sur une carte les lieux représentés Justifiez votrepréférez-vous ?
de ? Situez-les
3. Quels élémen France. réponse en
quelques lignes.
vers 1884-1 sages ? ts composent
886 chacun des
Repasseuses 4. a. Caracté pay-
d’Edgar
Degas (1834-1 chacun des risez les couleurs et la La lumière
917)
ci-contre. tableaux. Aidez-vous du
lumière dans et les coule
vocabulaire • Lumière
urs
vers 1885 b. Quels tons pâle
journée suggèrdominent ? Quels momen douce, nacrée : blafarde, cendré
Étretat, la
ent-ils ? , diffuse, voilée, e, laiteuse,
de Claude
Manneporte
5. a. Quel tableau ts de la • Lumière vive grise.
(1840-1926)
Monet 1 Gustave
Courbet donne l’impre suggère l’immo sante, aveugla : radieuse, étincelante,
Honfleur ou (1819-1
l’Embouchure 877),
ssion du mouve bilité ? Lequel ner, inonder nte ; réverbération, clartééblouis-
1897 Seine (vers
43,5 x 65
1841), huile de la
cm sur toile,
Arts, Lille). (palais des Beaux-
D ans l’encad
à droite et
d’un bleu
rement des
à gauche
côtes vertes,
s’abaissant
b. Par quels
fets ?
6. Lisez les
procéd ment ?
és le peintre
crée-t-il ces
ef-
• Les jeux de
de lumière.
lumière : reflet,
tillement, phosph miroite
; illumi-
17/02/11
2 - La peintur
20:01 e au temps
94635_RB de Maupa
_CHAP2_4 ssant
2-47.indd
43 43
Textes
Textes ––Pages
Pages««Repères
Repèreslittéraires
littérairesetetculturels
culturels»»etet««Faire
Fairelelepoint
point»»––Fiche
Fiche44
44
17/02/11
20:01
Registrefantastique
Registre fantastique: :chapitre
chapitre33––Registres
Registrescomique
comiqueetettragique
tragique: :chapitres
chapitres99etet10
10
––Registre
Registrelyrique
lyrique: :chapitre
chapitre11
11––Fiche
Fiche44 Évaluations11, 3,
44; ;Évaluations et9,
1010 et 11
Classicisme: :chapitre
Classicisme chapitre10
10––Romantisme
Romantisme: :rubrique
rubrique««Histoire
Histoiredes desarts
arts»»du
duchapitre
chapitre11
11––
Réalismeetetnaturalisme
Réalisme naturalisme: :chapitres
chapitres1,1,44etet66; ;dossiers
dossiers2,2,55etet77
cinématographiquesdu
cinématographiques dupatrimoine
patrimoine
Lapeinture
La peintureau
autemps
tempsde
deMaupassant
Maupassantp.p.42
42––Le
Lemotif
motifépistolaire
épistolairedans
danslalapeinture
peinturep.p.168
168––
Lapeinture
La peintureromantique
romantiquep.p.256 DVDRives
256––DVD Rivesbleues
bleues44e e
Lefantastique
Le fantastiqueen
enspectacle
spectaclep.p.66
66––Paris
Parisdans
dansles
lesromans
romansduduXIX ee
XIX sièclep.p.110
siècle 110––
Adaptationsdes
Adaptations Misérablesp.p.136
desMisérables 136––Mises
Misesenenscène
scènedu Cidp.p.228
duCid 228––
Poésiesen
Poésies enchansons
chansonsp.p.264 DVDRives
264––DVD Rivesbleues
bleues44e e
DOSSIER
&Littératur
e
PAYSAN
NES ET
OUVRIÈRE
S
2 Edgar Degas
Frises
Friseschronologiques
chronologiquesen enpages
pagesde degarde
garde––
(1834-1917),
Repasseuses
E n face de
nous
blanc prome était une boutique
naient sur de
(vers 1884-18
huile sur toile,86),
Pages
Pages««Repères
Repèreslittéraires
littérairesetetculturels
culturels»» ;
sur la vaste une autre, le fer lourd s en caraco Paris).
encore, épars […] Les paysans plier la taille, une cinquiè
me,
et chaud
qui
travaillaient
l’heure de dans les champ
s, en
1 Jean-Fr leurs draps. sortit pour aller rendre portant au bras un
l’Angélus ançois Elle large
fermes dont qui les rappel attendant Les Glaneus
es
Millet (1814-1
875), Le père Piqued s’arrêta sur la porte aux clients leurs chemis panier qui lui faisait
on aperce lerait aux 83,5 x 110 (1857), huile sur toile, ent, ému, comme si es, leurs mouch
de chaum métier de elle eût été
e à travers vait, çà et là, les toits cm (musée
d’Orsay, Paris). cheval. » murmura
: « Quel métier, fatiguée déjà oirs et
les branch […].
Évaluations 8 et 9
es des arbres. pour une
Guy de Maupas femme ! Un
sant, « Le vrai
dans La Petite Père Amable », Guy de Maupas
sant, « La
Roque (1886). Question
Les mots pour Lire et obse du latin »
(1886).
décrire rver
• Les gestes 1. a. Identifi
Écrire s’arc-bouter, : gestes répétitifs ; manœ ez les peintre
des deux tableau
se plier, ployer s, les titres
• Écrivez un baisser. uvrer, x. et les dates
court texte sous le poids, b Quel est
b. 4. a. Comme
sonnage exerça dans lequel • Les effets se le sens du mot
professionnels nt un métier pénible vous décrirez un per- 2 a. Dans quel
2. glaneuse ? rendue dans nt la pénibilité du travail
et les signes : montrez les lant ; manch sur le corps : dos courbé nages sont-ils lieu et quelle situatio Maupassant les tableaux et dans est-elle
Friseschronologiques
Frises chronologiquesen enpages
pagesdedegarde
garde––
es retroussées ,
• Imaginez
un court dialogu de fatigue. gestes remplies d’ampo ; yeux rougis ruisse- b. Comment
représentés
?
n les person
- ratures) ? (postures, charges à porter,
les textes de
e entre les deux gie ; épaule ules ; corps ; mains
repasseuses. s meurtries vidé de toute
éner- fiche 42 sur sont-ils cadrés ? Aidez-v b. Dans quel tempé-
lourdes. ; traits tirés le vocabulaire
; jambes 3. a. Décrive de l’image ! ous de la cation de la tableau le trait du dessin
p. couleur sont-ils
• Les bruits sonnages. z les gestes et les attitud 363. votre répons et
le plus net ? l’appli-
44 épouvantable: bruit assourdissan es des per- e. Justifiez
fracas. t, perçant ; b. Montrez 5. Quelles nuance
Dossiers««Arts
Dossiers Arts&&Littérature
Littérature»»––
que
représentent les trois femmes des dans chacun s de couleu
rs sont présen
les trois étapes Glaneuses des
c. À quels
moments de du glanage. 6. Quelle impres tableaux ? tes
seuses sont-el leur travail et l’écrivain sion ou quelle
94635_RB les montrées les repas- cherchent-ils réflexion le peintre
_CHAP2_4
2-47.indd
44
? à susciter, selon
vous ?
Rubriques««Histoire
Rubriques Histoiredes
desarts
arts»» 17/02/11
20:01
94635_RB
_CHAP2_4
2-47.indd
45
2 - La peintur
e au temps
de Maupa
ssant
45
17/02/11
20:01
Rubriques««Textes
Rubriques Texteset
etimages
Images»,»,««Histoire
Histoiredes
desarts
arts»»––Dossiers
Dossiers««Arts
Arts&etLittérature
littérature»» ;
Évaluations 8 et 9
13 Socle commun
Lire
Lireet
etemployer
employerdiff
différents
érentslangages
langages(textes,
(textes,cartes,
cartes,images,
images,musique)
musique)
Maîtriser
Maîtriserles
lesoutils
outilsd’analyse
d’analysedu
durécit
récit(auteur,
(auteur,narrateur,
narrateur,personnage,
personnage,point
pointde
devue...)
vue...)
Maîtriser
Maîtriserles
lesoutils
outilsd’analyse
d’analysedu
duthéâtre
théâtre
Lire et pratiquer différents langages
Maîtriser
Maîtriserles
lesoutils
outilsd’analyse
d’analysede
delalapoésie
poésie
Connaître
Connaîtrelelevocabulaire
vocabulairedes
descinq
cinqsens
sens
Analyser
Analyserune
uneimage
imagefifixe
xeen
enutilisant
utilisantlelevocabulaire
vocabulaireapproprié
approprié
Connaître
Connaîtreet
etpratiquer
pratiquerdiverses
diversesformes
formesd’expression
d’expressionààvisée
viséelittéraire
littéraire
Pratiquer
Pratiquerdes
desexercices
exercicesd’écriture
d’écriturevariés
variésdont
dontl’écriture
l’écriturelongue
longue(poésie,
(poésie,lettre,
lettre,nouvelle,
nouvelle,
récit
récitcomplexe,
complexe,théâtre...)
théâtre...)
Connaître
Connaîtreet
etpratiquer
pratiquerdiverses
diversesformes
formesd’expression
d’expressionààvisée
viséeartistique
artistique
Jouer,
Jouer,mettre
mettreen
enscène
scèneun
unextrait
extraitde
dethéâtre
théâtre
Réciter
Réciterun
unpoème,
poème,chanter
chanterun
unpoème
poèmemis
misen
enchanson
chanson
Faire preuve de sensibilité, d’esprit critique, de curiosité
Être
Êtresensible
sensibleaux
auxenjeux
enjeuxesthétiques
esthétiqueset
ethumains
humainsd’un
d’untexte
textelittéraire
littéraire
Comprendre
Comprendreles
lesvaleurs
valeurshumanistes
humanistesvéhiculées
véhiculéespar
parun
untexte
texte
Identifi
Identifiererlalavisée
viséed’un
d’untexte
texte
Être
Êtresensible
sensibleààlalapoésie
poésied’un
d’untexte
texte(rythme,
(rythme,images...)
images...)
Être
Êtresensible
sensibleaux
auxenjeux
enjeuxesthétiques
esthétiqueset
ethumains
humainsd’une
d’uneœuvre
œuvreartistique
artistique
Analyser
Analyserles
leseff
effets
etsproduits
produitspar
parles
lesdiff
différentes
érentestechniques
techniquesmises
misesen
enœuvre
œuvre
Dégager
Dégagerlalavisée
viséed’une
d’uneœuvre
œuvreartistique
artistique
Être
Êtrecapable
capablede
deporter
porterun
unregard
regardcritique
critiquesur
surun
unfait,
fait,un
undocument,
document,une
uneœuvre
œuvre
Exprimer
Exprimerson
sonavis
avissur
surune
unelecture,
lecture,un
unfifilm,
lm,une
unechanson,
chanson,une
unemise
miseen
enscène…
scène…
14
Lire et
la langue
◗ Repérer les française
informations
à partir des dans un texte
écrire
élémen
éléments implicit ts explicites et des
es nécessaires.
une nouv
◗ Rédiger un
texte cohéren
à partir de consign t et ponctué
elle
es données. ,
Compétence
5 « La Cafe
La culture
tière
fantasti
human
◗ Connaître et
iste » TEXTE intégra
l
que
pratiquer diverse Tout à coup
d’expression
à visée littérair s formes le feu prit
e. 40 lumina la un étrang
chambre,
peintures et je vis clairem e degré d’activité
était ent ; une lueur
« La Cafetiè tillaient d’une la réalité ; car les prune que ce que j’avais
pris pour
blafarde il-
re » façon singul lles de ces de vaines
L’
des lèvres ière ; leurs êtres encad
de gens qui rés remua
parlent, mais lèvres s’ouvraient et ient, scin-
année derniè
re, je fus invité I dule et le
45 Une
sifflement je n’ente
terreur insurm de la bise d’automne. ndais rien que le tic-tac
se fermaient
comme
lier 1, Arrigo
une terre Cohic et Pedrin, ainsi que deux de ontable s’emp de la pen-
au fond de mes camar mo front,
mon ara de moi,
Le temps, la Normandie. o Borgnioli, à passer ades d’ate- mes dents mes cheve
qui, à notre quelques jours s’entrechoq ux se hériss
5 tout
à coup, et départ, prome dans inonda tout uèrent à se èrent sur
mon corps. briser,
étaient comm il tomba tant de pluie, ttait d’être
superbe, s’avisa
une sueur
froide
e le lit d’un que les chemi de changer La pendu
Théophile Nous enfon torrent. ns creux où le sonna
Gautier cions dans nous march vibrement onze heure
terre grasse ions du dernie
(1811-1872) s’était attach
la bourbe 2
jusqu’aux 50 temps, et, r coup retent s. Le
lentissait tellem ée aux semel genoux, une lorsqu’il fut it long-
ent nos pas, les de nos couche épaiss Oh ! non, éteint
10 qu’un
e heure après que nous bottes, et
par sa pesan e de je n’ose pas tout à fait…
le couch n’arrivâmes teur riva, person dire ce qui
Nous étions er du soleil. au lieu de ra- ne ne me ar-
harassés 3 ; notre destin prendrait croirait, et
sions pour aussi, notre ation pour un fou. l’on me
comprimer hôte, voyan Les bougies
nous eûmes nos bâillem t les effort s’allumèrent
soupé, nous ents et tenir le soufflet,
les yeux ouver s que nous fai- toutes seules
55
La mienn fit conduire sans qu’au ;
e était vaste chacun dans ts, imprimât cun
15 car
il me sembl ; je sentis, notre chamb aussitôt que le mouvement être visible lui
en y entran re. le feu, en ,
En effet, l’on
a que j’entra
is dans un t, comme râlant comm se prit à souffler
un frisson matique, e
1. atelier :
atelier de-porte de aurait pu
se croire au
monde nouve
au. de fièvre, pendant que un vieillard asth-
de peinture Boucher 5 temps de la gonnaient 10 les pincettes
. d’ornements représentan Régen dans les four-
2. bourbe de t Les Quatr ce , à voir
4
relevait les tisons et que
sculptés lourde rocaille 6 du plus
60
: boue. e Saisons, les dessus cendres. la pelle
3. harassés mauvais goût, les meubles -
: épuisés. ment. surchargés Ensuite une
4. Régence
:
20
Rien n’étai et les trume clopin-clopa cafetière se
gouvernement t dérangé. aux 7 des nt, vers le d’une table jeta en bas
de à poudrer, La toilette 8 glaces Quelques foyer, où où elle était
Philippe d’Orléan
s, geantes, un
paraissait
avoir couverte de
boîtes à peigne 65 tant
instants après, elle se plaça entre posée, et se
dirigea,
les tisons
éventail semé servi la veille. Deux
durant la
leurs pieds les
tortillés d’une fauteuils commencère .
minorité
de Louis XV
et, à mon ou s, de houpp 9
grand étonn de paillettes d’argent, trois robes de couleu es de la chemi
(1715-
1723). La
Régence née. manière surpre nt à s’ébra
est marquée était pleine ement jonch rs chan- nante, vinren nler, et, agi-
libéralisationpar une de tabac encor , une tabatière d’écai aient le parquet bien t se range
mœurs. des 25
Je ne remar e frais. lle ouverte ciré, r autour
quai ces choses sur la cheminée 10. fourgon
geoir sur remuaient naient :
II
5. (Franço
45; ;Évaluations
Évaluations1,1,33
qu’après que Je ne savais
Chapitres
Chapitres11àà66––Fiches
Fiches43,
43,44,
44,45
is) Boucher
peintre français : la table de la braise. que pense
(1703- commençai nuit, m’eut le domestique 11. sir John était encor r de ce que
1770). à trembler souhaité un , déposant personnage Falstaff : e bien plus je voyais ;
6. ornemen couchai, et, comme la bon somm son bou- Shakespearede Un des portra extraordinai mais ce qui
feuille. Je
de rocaille
ts
me tournant
pour en fi
nir avec ces me déshabillai e, et, je l’avoue, je (dramaturge 70 ressem its, le plus re. me restait
à voir
:
décoratifs. motifs du côté de sottes frayeu promptemen anglais), blant, à s’y ancien de
rs, je ferma t, je me
de forte corpulen
mépre tous, celui
la muraille. Falstaff 11, d’un gros
Mais il me 12. ais : planche ce. sortit, en grimandre, à l’idée que je
30
7. trumeau i bientôt les
panneaux :
x fut impos joufflu à barbe
de moi comm sible de rester yeux en de bois. ttes ayant fait çant, la tête me suis faite grise,
décoration e une vague dans cette passer de son cadre, du vieux
ornant me fut de , mes paupi position : 13. pourpoi
bordure, sauta ses épaules et son sir John
ventre rebon et, après de grands
les glaces nt :
au-dessus me retour ères se retirai le lit s’agita chemise. lourdement
des cheminé ner ent
es. Le feu qui
fl
et de voir. violem ment en arrièr it sous 14. forure Il n’eut pas par terre. di entre les
ais 12 étroits
efforts,
qu’on pouva ambait jetait des refl plutôt pris
8. toilette : ici, partie
comportant
: meuble e. Force trouée de
la clef. 75 clef
d’une petites haleine, qu’il de la
un miroir. it sans peine ets rougeâtres 15. poupins se remar tira de
gures des était bien la poche de
portraits enfum distinguer les person dans l’appartement, quable ; il
9. houppes 35 : qui ont
pompons
: les joues rebondi nette, et il souffla dedan son pourp
soyeux C’étaient és pendus nages de de sorte 16. douairiè
es.
Et tous les l’appliqua s pour s’assu oint13 une
servant à
les aïeux à la murai la tapisserie res : cadres à tous les rer
appliquer
en perruq de lle. et les fi- vieilles dames s’élargirent cadres les uns après si la forure14
ue, et de belles notre hôte, des cheva qu’ils renfer
de la poudre. d’allure de façon à
maient. laisser passer les autres.
solennelle.
tenant une dames au liers bardé Petits abbés
74
4 rose à la main. visage fardé s de fer, des 17. petits-m
aîtres poupins15, aisément les
10; ;Évaluations
Évaluations 9,9,10
10
et aux cheve conseillers
Chapitres
Chapitres99etet10
(petite-maîtresse) 80 enseve
lis dans de douair figures
ux poudrés jeunes élégants :
grandes robes ières sèches et jaunes
16
à blanc, prétentieux. de prunelle18 , magistrats
, la pointe noires, petits-
18. prunelle spectacle si de l’épée en maîtres17 en à l’air grave
:
étoffe de laine. bizarre que, haut, tous bas de soie,
malgré ma ces person en
94635_RB
_CHAP3_
Ces dignes
personnages frayeur, je nages présen culotte
BIS_74-83
.indd 74 Ils prirent s’assirent ; ne pus m’emp taient un
le café dans la cafetière êcher de rire.
des tasses sauta légèrement
du Japon sur la table.
blanches et
bleues, qui
accoururent
28/02/11
Lire et écire
13:45 une nouvel
94635_RB le fantast
_CHAP3_
BIS_74-83 ique 75
.indd 75
Chapitres
Chapitres10
10etet11
11––Dossier
Dossier12
12––Fiches
Fiches37,
37,40, 41; ;Évaluations
40,41 Évaluations10
10et
et11
11
28/02/11
13:45
Rubriques
Rubriques««Vocabulaire
Vocabulaire»»p.p.44,
44,57,
57,70, 89…; ;Évaluations
70,89… Évaluations1,1,33et
et11
11
Dossiers
Dossiersetetrubriques
rubriques««Histoire
Histoiredes
desarts
arts»»––Fiche 42; ;Toutes
Fiche42 Toutesles
lesévaluations
évaluations
Rubriques
Rubriques««Expression écrite
Expressions » –» Dossier
écrite « Écrire
– Dossier une
« Écrire nouvelle
une fantastique
nouvelle » –» Dossier
fantastique « De
– Dossier la la
« De correspondance papier
correspondance àà
papier
l’échange
l’échangeélectronique
électronique»»
Jouer
Jouerune
unescène deGeorge
scènede GeorgeDandin
Dandinp.p.188, deCyrano
188,de Cyranode
deBergerac
Bergeracp.p.194, desRendez-vous
194,des Rendez-vousde
deSenlis
Senlisp.p.197, duCid
197,du Cidp.p.216
216etet234
234
Réciter
Réciterdes
despoèmes
poèmesp.p.142,
142,242,
242,251,
251,262…
262…––Dossier
Dossier12
12««Poésies
Poésiesen
enchansons
chansons»»
Questionnaires
Questionnairesde
delecture Dossier77; ;Évaluation
lecture––Dossier 6 6 et 10
Évaluations
Questionnaires
Questionnairesde
delecture Dossier77; ;Évaluations
lecture––Dossier Évaluations1,1,6,6,8,109,et
1011
et 11
Questionnaires
Questionnairesde
delecture
lecture––Fiche 41; ;Évaluation
Fiche41 Évaluation11
11
Des livres,
des films
: récits fan
tastiques
● E. T. A.
Hoffm
Dossiers
Dossiers««Arts
Arts&etLittérature
Littérature» »– –Rubriques
Rubriques« «Histoire
Histoiredes
desarts
arts» »
au sable (1815) ann, L’Homme
rencontre Coppol: Nathanaël ● Christian
Lehmann,
de baromètres. a, un marchand No pasará
n,
Le Violon des Loisirs le jeu (1996, L’École ● Sleepy
Hollow, la
):
musique a
de Crémone
(1817) : la à un étrang trois amis achètent du cavalie
r sans tête
légende
des pouvoi e marchand film de Tim (1999), un
vidéo. un jeu
Évaluations
Évaluations1,1,3,3,4,4,6,6,8,8,99et
et11
11
● Alexandre rs étranges Burton, avec
! Depp : en 1799, Johnny
La Dame de Pouchkine, ● Anthony ville des États-U dans la petite
pique Horowitz,
Hermann arrache (1834) : qui tue : neuf La Photo Hollow, on nis de Sleepy
comtesse un à une vieille glacer le sang histoires à vous qui auraien
retrouve des
aux cartes. secret pour gagner de poche Jeunes(2005, Le Livre t été décapi cadavres
cavalier sans tés par un
photo peut-il se) : un appareil tête…
● Nicolas tuer ? ● Dracula
Gogol,
(1836) : Kovalio « Le Nez » (1992)
roman de Bram , d’après le
qui se promè v a perdu son nez Filmograph Stoker,
ne en plein ie Ford Coppo
la,
de Francis
de Saint-P
étersbourg. centre ● Coffret au XIX e siècle, avec Gary Oldman :
Dossiers
Dossiers««Arts
Arts&etLittérature
Littérature» »– –Rubriques
Rubriques« «Histoire
Histoiredes
desarts
arts» »
Harry
de 1 à 6 (2001 Potter, l’intégrale l’histoire du en Transylvanie,
● Edgar Allan à 2009), de célèbre vampir
Colombus Chris
de la maiso Poe, « La Chute (1
Cuarón (3), et 2), Alfonso
e.
n
dans un manoirUsher » (1839) : David Yates
Mike Newel
l
Roderick Usher inquiétant, (5 et 6), avec(4) et
Radcliffe : Daniel
existence étrangmène une la
Évaluations
Évaluations1,1,4,4,8,8,9,9,10
10et
et11
11
e. le célèbre saga de Harry Potter,
« Le Cœur sorcier !
révélateur
le narrateur, » (1842) :
coupable d’un
assassinat,
entend les
du cœur de battements
sa victime.
● Théophile
Arria Marcel Gautier,
Lire un récit
la
Hatier) : Octavi (1852, Classiques 1. Notez le
fantastique
titre de la nouvel
Méthode
transporté en se retrouv blication. le, le nom de
dans la Pompé e l’auteur, la
antique. i 2. Identifiez date de pu-
le narrateur
3. Présentez : est-il un person
● Auguste l’événement nage de l’histo
Villier nage. fantastique
Adam, « L’Inter s de l’Isle- et les réactio ire ?
des phéno signe » 4. a. Comm ns du person
mènes inquié (1867) : ent -
manifestent tants du passage le récit se termine-t-il
dans la maison se surnaturel ? ? Y a-t-il, à
la fin, une trace
l’abbé Mauco de b. Le princip
mbe. e d’hésitation
● Bram Stoker entre une explica est-il respec
tion rationn té ? (Peut-on
en Transylvanie, , Dracula (1897) : interprétation
penchez-vou elle ou surnaturelle ?) trancher
le comte Dracul 5. Recopiez s Pour quelle
mène une
vie a les passages ?
que la nuit étrange : il ne sort 6. Avez-vous que vous avez
et s’abreuve aimé le récit préférés.
de sang. trois). ? Notez-le avec
des étoiles
(de une à
Rubriques
Rubriques««Des
Deslivres,
livres,des
desfifilms
lms»»––Dossier
Dossier12
12 94635_RB
_CHAP3.i
ndd 73
3 - Les motifs
du fantast
ique 73
Évaluation
Évaluation10
10 07/03/11
18:28
15 Socle commun
COMPÉTENCE
COMPÉTENCE44--LA
LAMAÎTRISE
MAÎTRISEDES
DESTECHNIQUES
TECHNIQUESUSUELLES
USUELLESDE
DE
Adopter
Adopterune
uneattitude
attituderesponsable
responsable
Connaître
Connaîtreetetrespecter
respecterleslesrègles
règlesélémentaires
élémentairesdu dudroit
droitrelatif
relatifààsa
sapratique
pratique
Fairepreuve
Faire preuved’esprit
d’espritcritique
critiqueface
faceààl’information
l’informationetetààson
sontraitement
traitement
Créer,
Créer,produire,
produire,traiter,
traiter,exploiter
exploiterdes
desdonnées
données
Saisir
Saisiretetmettre
mettreen
enpage
pageun
untexte
texte
Organiserlalacomposition
Organiser compositiondu
dudocument,
document,prévoir
prévoirsa
saprésentation
présentationen
enfonction
fonctionde
desa
sadestination
destination
Alimenter
le blog ou
le site du
S’informer,
S’informer,se
sedocumenter
documenter
Collectivemen collège
lisés par votre t, recueillez et sélectionnez
menter le blog classe dans différentes les travaux réa-
matières, pour
arts plastiq ou le site de votre collège ali- Méthode de
travail
ues que vous : productions
marquants
(sorties pédagophotographierez, événem en ◗ Montrez à Étape 1
giques, fête ents votre
données. Mettez- professeur de français Chercher les
du collège...).
de leurs auteurs les en ligne, avec l’accord
vos information
Le saviez-vous
• Un blog est
? ◗ N’oubliez
pas que
.
Vérifiez bien
sant plusieu vos informations pour
rs sources. ne
s et les vérifi
er
gueurs publienun journal de bord en d’informer aussi le but de ce blog est – un diction En voici quelqupas laisser place à l’erreur
ligne, bien vos parents naire (Le Petit es-unes : . Recoupez-les
leur vie privée t des photos, des article où les blo-
Identifi
Identifier,
er,trier
trieretetévaluer
évaluerdes
desressources
ressources
professeurs, , vos – un recueil Robert, par en utili-
que tous les
• Il est soumi . s, et racontent activités que
vous
internautes,
des duction vousdes lettres de Mme de Sévign exemple) ou
une histoir
chacun, ne s à des règles : respec il doit être soigné menez au collège : – au moins fournira des informations é emprunté au CDI e de la littérature ;
fenêtre de votre et attractif, car il est deux ou à la biblioth
pas ter
fuser une œuvretenir de propos injurie la vie privée de établiss une Attention ! N’oublisites internet fiables (la; èque. L’intro-
(littéra ux, ne pas Le Principa ement sur le ez pas de citer BnF, le musée
une photog monde !
raphie sans ire, picturale ou musica dif-
l le validera vos sources de Grignan).
avant publica Étape 2
de la person l’autor
ne photographié isation de l’auteur ni
le) tion. Sélectionner avec précisi
on à la fin de
les info votre article
rubriques suivan rmations
e. ou Complétez les .
I. Présentation tes à partir
générale de vos lecture
1. Son nom s.
d’usag
2. Son prénom e
et son nom
Créer une en 3. Le lieu et
4. Le lieu et
l’année de sa
de jeune fille
naissance
cyclopédie en 5. Le siècle
l’année de sa
durant lequel
mort
Rédiger un
article sur
ligne II. Sa vie
6. a. Le drame
elle a vécu et
le nom du roi
dont elle fréque
nta la Cour
la vie de Mm b. Les person
survenu lors
de
nes qui l’élevè son enfance
e de Sévigné
Chercher
Chercheretetsélectionner
sélectionnerl’information
l’informationdemandée
demandée
Vous allez créer 7. L’année de rent alors
une encyclo- son mariage
pédie, dont 8. Le titre de et le nom de
nobles son
les
ront les élèves auteurs se- 9. a. Les circons se qu’elle acquit par mari
son mariage
Vous pourre de la classe
. b. L’âge auquel tances et l’année de la
z elle devint veuve mort de son
ticles en ligne mettre vos ar- 10. Les person mari
collège ou sur le site du nalités qu’elle
sur fréquenta, qui
les classerez un blog. Vous III. Son œuvre
: sa corresponda
furent ses amis
phabétique. par ordre al- 11. Les différe
nts nce
12. a. La person lieux de résidence d’où
ne à laquell elle écrivait
b. Le lieu de e
résidence de elle écrivit le plus (son
13. La nature cette person nom, son lien
du ne avec elle)
14. Les autres festival qui se tient chaque
destinataires année dans
15. Le nombr privilégiés de cette ville
e de lettres Mme de Sévign
écrites de sa é
Étape 3 main qui furent
Rédiger l’art publiées
icle sur trait
Rédigez, sur
paragraphes traitement de texte, toutes
ement de text
cohérents. Respec les informations e
Étape 4 tez les rubriqu
Le village Illustrer l’art es données recueillies sous la forme
ci-dessus. de
de Grignan
avec
et la collégia le château Trouvez deux icle
le (Drôme)
. proches, une illustrations pour votre
180 sur votre docum photographie article : un portrai
du
ent à l’endro château de Grignan, par t de Mme de Sévign
Communiquer,
Communiquer,Échanger
Échanger
it le mieux approp exemple. Copiez é ou de ses
rié. Pensez
à faire figurer-les et collez-les
une légende.
94635_RB
_CHAP8B
IS_176-18
1.indd 180
De la corresp
ondance papier
22/03/11 à l’échange
Écrire,
Écrire,envoyer,
envoyer,diff
diffuser,
user,publier
publier
07:44
94635_RB électronique
_CHAP8B
IS_176-18
1.indd 181 181
22/03/11
07:44
Recevoirun
Recevoir uncommentaire,
commentaire,un unmessage,
message,yycompris
comprisavec
avecpièces
piècesjointes
jointes
Exploiterles
Exploiter lesspécifi
spécificités
citésdes
desdiff
différentes
érentessituations
situationsde
decommunication
communicationen entemps
tempsréel
réelou
oudiff
différé
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COMPÉTENCE
COMPÉTENCE66--
Avoir
Avoirun
uncomportement
comportementresponsable
responsable
Comprendre
Comprendrel’importance
l’importancedu
durespect
respectmutuel
mutueletetaccepter
acceptertoutes
toutesles
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différences
érences
COMPÉTENCE
COMPÉTENCE77--
Être
Êtreacteur
acteurdedeson
sonparcours
parcoursde deformation
formationetetd’orientation
d’orientation
Savoir
Savoirs’auto-évaluer
s’auto-évalueretetêtre
êtrecapable
capablede
dedécrire
décrireses
sesintérêts,
intérêts,ses
sescompétences
compétencesetetses
sesacquis
acquis
Être
Êtrecapable
capablede
demobiliser
mobiliserses
sesressources
ressourcesintellectuelles
intellectuellesdans
dansdiverses
diversessituations
situations
Être
Êtreautonome
autonomedans
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travail: :savoir
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l’organiser,leleplanifi
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l’anticiper,rechercher
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utiles
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4
TESTS Compétence S’informer,
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diffuser, publier
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y compris
commentaire,
s usuelles
ressources z Recevoir un
et évaluer des
S’engager
S’engagerdans
dansun
unprojet
projetindividuel
individuel
règles élémentair d. Je ne cherche recopie tels quels. e. Je reformule – site anglais formule d’appel, l’objet.
respecter les trait au réseau
z Connaître àetsa pratique les .com
– organisme ayant N’oubliez-pas d’indiquer
connais pas, je f. Je ne regarde (votre prénom).
droit relatif mes propres mots. mise .net
Internet les mots SMS
et
l’information avec site (date de création ou de à vocation
ent exactement
s? et du ns pour – à l’origine, entreprise , extension 10 Que signifi
1 Le savez-vou ? b. Il y a ami pas les références les informatio ces expressions.
réseau social g. Je recoupe sites commerciale, aujourd’hui
a. Qu’est-ce qu’un ami véritable à jour, auteur…). au moins sur deux MMS ? Traduisez
y a-t-il entre un me connectant ie internationale
ami : quelle différence et un ami sur un réseau
social les vérifier en une encyclopéd mots aux définitions.
réel) de différents et
/ ou en consultant sûre.
à partir du nom 11 Associez les messagerie
ou
dans la vie (ami les paramètres est une source la nature du site 2. Forum. 3. Tchat
? c. À quoi servent est- papier. h. Wikipedia 7 1. Retrouvez Mots : 1. Blog.
(ami virtuel) social ? Pourquoi est publique présent
sur un réseau pour faire instantanée.
confidentialité profil lorsqu’on de domaine. Espace de discussion est invité à écrire
il important de
paramétrer son e, traiter, pouvez-vous utiliser Définitions : a. e
Créer, produir 2. Quels sites fiables web où l’internaut
sur certains sites lisibles par tous à tout moment.
membre d’un réseau
? données
s règles régissant exploiter des un exposé ? des commenta
ires,
avec une ou plusieurs:
vous les principale le portable ? Dis- site wiki ? ligne en direct
2 Maîtrisez- en page un
texte 3. Qu’est- ce qu’un b. Discussion en de bord mis en
ligne
électronique, z Saisir et mettre prévoir sa
Nature du site personne(s). c.
Sorte de journal
photos, des vidéos,
des
Internet, le courrier parmi ces énoncés. n du document,
Nom de domaine radio, y publient des
S’intégreretetcoopérer
S’intégrer coopérerdans
dansun
unprojet
projetcollectif
collectif
la compositio sa destination
tinguez le vrai du
faux lui z Organiser de – médias (presse, les internautes
ami en ligne sans présentation
en fonction ) sur leurs goûts et opinions.
la photo d’un numéro- – encarta chaîne de télévision… commentaires
a. Je peux mettre cation des icônes – meteo – site institution
nel votre commen-
avoir demandé. sans son autori- Retrouvez la signifi le blog du collège , sur un livre,
hier quelqu’un 4 – wikipedia (administration 12 Donnez sur de télévision
b. Filmer ou photograppendant son cours, par exemple) tées de 1 à 10. – commentçamarche publique, ministère,
site
taire sur une émission l’actualité qui
sation (un professeur 2 ou sur un fait de Avant de pu-
veut.
1 – pagesperso académique…) un film, un jeu vidéo cinq lignes).
est un délit. de dire ce qu’il de
chacun est libre et – europe1 – site de diffusion vous a frappé (maximum ire, donnez-le à
votre profes-
donner mon adresse
c. Sur Internet, public
aucun risque à 6 7 8 9 – bnf l’information grand blier votre commenta
d. Je ne cours un réseau social. en ligne
téléphone sur
3 4 5 – allocine – encyclopédie seur pour validation
.
mon numéro de connaît l’adresse de la police. – ac-nice – site personnel le compte rendu
auquel je me connecte r d’accès. a. Permet le choix en italique les éléments le site du collège autre activité
e. Chaque site nom de mon fournisseu – doctissimo
13 Faites pour
et le
ou les photos
d’un b. Permet de mettre ue ou d’une
de mon ordinateur – lemonde
librement le texte sélectionnés. sélectionnés.
en gras les éléments é.
d’une sortie pédagogiq Avant de publier ce compte
f. Je peux copier – m6 groupe. .
sur mon blog. c. Permet de mettre le texte sélectionn sur la CNIL. qui a impliqué le votre professeur pour validation
site pour les publier reçois par courrier à
les messages que
je
pas d. Permet de soulignertexte à droite. 8 Faites sur
Internet une recherche rendu, donnez-le
g. J’ouvre tous
même ceux dont
je ne connais le
e. Permet d’aligner le texte. de recherche. Que
électronique, sur un moteur
spams. f. Permet de centrer le texte. 1. Tapez ce sigle
l’expéditeur. et élimine les signifie-t-il ?
antivirus détecte le g. Permet de surligner corps (taille) du texte. ?
h. Un logiciel
sur un blog peut
être vu par tout du e. a été créée la CNIL
h. Permet le choix le texte. Dites ce que cela signifi 2. À quelle date
i. Ce qu’on publie . er mission ?
très longtemps j’en parle i. Permet de justifi le texte en couleur. 3. Quelle est sa
monde, pendant par des SMS anonymes, dispose-t-elle ?
j. Permet de mettre
j. Si je suis harcelé(e) de texte, en effec- 4. De quels pouvoirs
reste allumé pendant
les sur traitement
à des adultes. 5 1. Recopiez poème que vous
k. Au collège,
mon portable mise en page, un « Le lyrisme en
tuant une belle le chapitre 11
cours. la musique. aimez, choisi dans263).
16
r librement de
l. Je peux télécharge poésie » (p. 236
à
en lien avec le
on insérez une image
d’esprit critique
face à l’informati 2. Cherchez et
z Faire preuve thème du poème. à votre
et à son traitement document donnez-le
et
qui précisent la 3. Imprimez votre 393
ez les énoncés validation. Dossier Socle
commun
3 1. Sélectionn professeur pour
à tenir sur Internet.
bonne conduite
réponses.
2. Justifiez vos
392
Créer
Créerununrecueil
recueilde
denouvelles
nouvellesfantastiques
fantastiquesp.p.83
83––Saisir
Saisirune
unelettre
lettreoffi
officielle
ciellesur
surtraitement
traitementde
detexte
textep.p.178
178––Rédiger
Rédigerun
un
article
articlesur
surtraitement
traitementdedetexte
textep.p.181…
181…
Créerun
Créer unrecueil
recueilde
denouvelles
nouvellesfantastiques
fantastiquesp.p.83
83––Rédiger
Rédigerun
unarticle
articled’encyclopédie
d’encyclopédiesur
surtraitement
traitementde
detexte
textep.p.181
181––
Réaliserune
Réaliser uneanthologie
anthologiepoétique
poétiquep.p.263…
263…
Compléter
Compléterune
unebiographie
biographiep.p.40,
40,101,
101,240,
240,242,
242,243,
243,252,
252,253…
253…––Créer
Créerune
uneencyclopédie
encyclopédiede
declasse
classeen
enligne
lignep.p.180
180
Chercher
Chercherun untableau
tableaup.p.47
47etet160
160––Faire
Fairedes
desrecherches
recherchessur
surVénus
Vénusp.p.52,
52,lalalégende
légended’Hercule
d’Herculeenfantenfantp.p.19 2, les
193, lesvoyages
voyages
d’Ulysse
d’Ulysseetetde
deJason
Jasonp.p.264…
264…––Chercher
Chercherdesdesinformations
informationssur
surleletravail
travaildes
desenfants
enfantsp.p.93,
93,lalavie
viedes
desbagnards
bagnardsp.p.125,125,les
les
journées
journéesrévolutionnaires
révolutionnairesde de1832
1832p.p.132,
132,lalaComédie-Française
Comédie-Françaisep.p.217…
217…––CréerCréerune
uneencyclopédie
encyclopédiede declasse
classeenenligne
lignep.p.180
180
––Dossier
Dossier12,
12,««Utiliser
Utiliserun
unmoteur
moteurde derecherches
recherchesmusicales
musicales»…»…
Participer
Participerààun
unforum
forumdedediscussion
discussionp.p.179
179––Alimenter
Alimenterun
unblog
blogp.p.179
179––Créer
Créerune
uneencyclopédie
encyclopédiede
declasse
classeen
enligne
lignep.p.180
180
Dossier««De
Dossier Delalacorrespondance
correspondancepapier
papierààl’échange
l’échangeélectronique
électronique»»
Dossier««De
Dossier Delalacorrespondance
correspondancepapier
papierààl’échange
l’échangeélectronique
électronique»»
LES
LESCOMPÉTENCES
COMPÉTENCESSOCIALES
SOCIALESET
ETCIVIQUES
CIVIQUES
Toutes
Toutesles
lessituations
situationsde
dedébat,
débat,de
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180
17 Socle commun
CHAPITRES ET DOSSIERS
1 La nouvelle réaliste
Objectifs et compétences ...................................................................................................................................... 41
Textes et images ..................................................................................................................................................... 42
Étude de la langue . ................................................................................................................................................ 51
18
11 Le lyrisme en poésie
Objectifs et compétences ................................................................................................................................... 165
Textes et images .................................................................................................................................................. 166
Histoire des arts .................................................................................................................................................. 179
Étude de la langue . ............................................................................................................................................. 180
Expression orale . ................................................................................................................................................. 182
19 Sommaire
350 exercices
Grammaire ............................................................................................................................................................ 194
Conjugaison et valeur des temps ....................................................................................................................... 217
Orthographe ......................................................................................................................................................... 228
Vocabulaire . ......................................................................................................................................................... 234
20
21 Programme de français
22
II. La lecture
1. Fonder une culture humaniste
Au collège, l’élève doit acquérir une culture que l’environnement social et médiatique quotidien ne suffit
pas toujours à construire. L’enseignement du français donne à chacun les éléments maîtrisés d’une culture
nécessaire à la compréhension des œuvres littéraires, cinématographiques, musicales et plastiques. Les
lectures conduites en classe permettent d’initier aux mythes, contes et légendes, aux textes fondateurs et
aux grandes œuvres du patrimoine. Elles sont aussi associées au travail sur le lexique et à la découverte des
formes et des genres littéraires. Elles suscitent la réflexion sur la place de l’individu dans la société et sur les
faits de civilisation, en particulier sur le fait religieux.
Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au titre de la culture humaniste (pilier 5),
que, tout au long de la scolarité au collège, les élèves soient « préparés à partager une culture européenne
par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité (Iliade et Odyssée, récits de la fondation de Rome,
la Bible) » et que soit ménagée en classe une « première approche du fait religieux en France, en Europe et
dans le monde, en prenant notamment appui sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de la Bible
et du Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des convictions ».
L’enseignement du français fait découvrir et étudier différentes formes de langage : celui de la littérature, de
l’information, de la publicité, de la vie politique et sociale. Dans tous les cas, le professeur cherche à susciter
le goût et le plaisir de lire.
Année après année, selon une progression chronologique qui permet d’établir des relations avec le programme
d’histoire, les élèves sont conduits à lire et à étudier des œuvres littéraires. Ils apprennent d’une part à
les situer dans un contexte historique et culturel, d’autre part à les analyser en fonction des genres et des
23 Programme de français
24
25 Programme de français
26
I. L’étude de la langue
1. Grammaire
L’analyse de la phrase :
– les propositions subordonnées circonstancielles de temps (antériorité, simultanéité, postériorité) ;
– les propositions subordonnées circonstancielles de cause, de conséquence, de but ;
– les propositions subordonnées circonstancielles de comparaison ;
– le discours rapporté : le discours indirect (initiation).
Les classes de mots :
– les déterminants indéfinis et les pronoms indéfinis : quantifiants (quantité nulle, égale à un, pluralité) ;
non quantifiants ;
– les mots exclamatifs, les interjections, les onomatopées ;
– les adverbes (repérage du suffixe -ment ; les adverbes modifiant le sens d’un verbe, d’un adjectif, d’un autre
adverbe, de toute la phrase).
Les fonctions :
– l’apposition (sa proximité avec l’attribut, son détachement).
La grammaire du verbe :
– les verbes transitifs (direct, indirect) et intransitifs, les verbes attributifs ;
– la forme pronominale (les verbes essentiellement pronominaux ; les verbes mis à la forme pronominale de
sens réfléchi, réciproque, passif) ;
– la forme impersonnelle (les verbes essentiellement impersonnels, les verbes mis à la forme impersonnelle) ;
– analyse complète du verbe (infinitif, groupe, temps, mode, personne, voix, forme) ;
– le subjonctif dans les propositions indépendante ou principale (valeur de souhait ou de prière, et rempla-
cement de l’impératif à certaines personnes) ;
27 Programme de français
28
29 Programme de français
30
Préambule
La formation artistique et culturelle des jeunes à l’école s’inscrit aujourd’hui dans un contexte marqué par
la diversité des formes d’art, des démarches pédagogiques et des publics. Cette formation artistique fondée
sur l’exercice d’une pratique effective, éclairée par la rencontre avec des œuvres, et associée à des appren-
tissages techniques, s’enrichit désormais d’une nouvelle dimension avec l’introduction d’un enseignement
continu, progressif et cohérent de l’histoire des arts, tout au long de la scolarité de l’élève.
Définition du champ
Lieu de rencontre avec les œuvres et les créateurs, l’histoire des arts couvre la période qui va de la préhis-
toire aux temps actuels, en abordant des aires géographiques et culturelles variées (régionales, nationales,
européennes, mondiales). Elle concerne au moins six grands domaines artistiques : les arts de l’espace, les
arts du langage, les arts du quotidien, les arts du son, les arts du spectacle vivant, les arts du visuel.
L’histoire des arts intègre l’histoire de l’art par le biais des arts de l’espace, des arts du visuel et des arts du
quotidien. Elle lui ménage ainsi une place importante dans un ensemble plus vaste, croisant les domaines,
les genres et les frontières, qui répond à l’évolution des arts contemporains.
L’enseignement de l’histoire des arts se fonde sur la reconnaissance de la multiplicité des sources, des
influences et des approches ; il associe l’analyse du sens à celle des formes, des techniques, des usages.
L’histoire des arts et l’institution scolaire
Aux trois niveaux du cursus scolaire, école primaire, collège, lycée, l’histoire des arts instaure des situations
pédagogiques pluridisciplinaires et partenariales. Son enseignement implique la constitution d’équipes de
professeurs réunis pour une rencontre, sensible et réfléchie, avec des œuvres d’art de tout pays et de toute
époque. Il est aussi l’occasion de renforcer, autour d’un projet national conjoint, le partenariat entre les
milieux éducatifs et les milieux artistiques et culturels. À travers lui, l’institution scolaire reconnaît l’impor-
tance de l’art dans l’histoire des pays, des cultures et des civilisations.
L’histoire des arts et les disciplines scolaires
Aux trois niveaux du cursus scolaire, école primaire, collège, lycée, l’histoire des arts instaure des situations
pédagogiques nouvelles, favorisant les liens entre la connaissance et la sensibilité ainsi que le dialogue
entre les disciplines.
Sans renoncer à leur spécificité, le français, l’histoire-géographie-éducation civique, les langues vivantes et
anciennes, la philosophie mais aussi les disciplines scientifiques, économiques, sociales et techniques et
l’éducation physique et sportive, s’enrichissent de la découverte et de l’analyse des œuvres d’art, des mouve-
ments, des styles et des créateurs.
I. Dispositions générales
Définitions
L’enseignement de l’histoire des arts est obligatoire pour tous les élèves de l’école primaire, du collège et
du lycée (voies générale, technologique et professionnelle). C’est un enseignement fondé sur une approche
pluridisciplinaire et transversale des œuvres d’art.
L’enseignement de l’histoire des arts implique la conjonction de plusieurs champs de connaissances. Il s’ap-
puie sur trois piliers : les « périodes historiques », les six grands « domaines artistiques » et la « liste de
référence » pour l’école primaire ou les « listes de thématiques » pour le collège et le lycée.
• Les périodes historiques
L’enseignement de l’histoire des arts couvre la période qui va de la préhistoire aux temps actuels sur des aires
géographiques et culturelles variées. Il suit le découpage des programmes d’histoire. Ce cadre chronologique
n’implique pas l’enfermement dans une période étroite. Un style peut réapparaître, bien longtemps après
son émergence, y compris aujourd’hui, le néoclassicisme ou le néogothique, par exemple. Ceci implique une
souplesse que chaque professeur peut utiliser pour faire comprendre aux élèves les liens qui éclairent l’his-
toire des arts, en dehors d’un strict découpage chronologique.
• Les six grands domaines artistiques
Définis comme « points de rencontres » des différentes formes d’art, ces domaines dépassent les divisions
disciplinaires et les classifications courantes. Non exclusifs les uns des autres, ils offrent de multiples possi-
bilités de croisements, de recoupements et de métissages. Leur contenu s’enrichit progressivement de l’école
primaire au lycée par l’ouverture à des champs de plus en plus nombreux. Ils sont énoncés ci-après dans
l’ordre alphabétique :
– les « arts de l’espace » : architecture, urbanisme, arts des jardins, paysage aménagé, etc. ;
– les « arts du langage » : littérature écrite et orale (roman, nouvelle, fable, légende, conte, mythe, poésie,
théâtre, essai, etc.) ; inscriptions épigraphiques, calligraphies, typographies, etc. ;
– les « arts du quotidien » : arts appliqués, design, métiers d’art ; arts populaires, etc. ;
– les « arts du son » : musique vocale, musique instrumentale, musique de film et bruitage, technologies de
création et de diffusion musicales, etc. ;
– les « arts du spectacle vivant » : théâtre, musique, danse, mime, arts du cirque, arts de la rue, marion-
nettes, arts équestres, feux d’artifice, jeux d’eau, etc. ;
32
34
36
Virtuosité, etc.
38
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus mariage d’amour » est proposée en continu : ainsi
est ménagée une progression dans la maîtrise du
• Les nouveaux programmes parus en 2008
texte long.
prévoient la lecture, en classe de 4e, de romans et
de nouvelles du xixe siècle. Parmi les nouvelles, deux • Des compétences de langue : l’étude de la valeur
orientations sont possibles : l’une vers la nouvelle des temps et des connecteurs, une révision de la
réaliste, l’autre vers la nouvelle fantastique. C’est conjugaison des temps du passé, de l’orthographe
dans la première de ces voies que nous proposons lexicale (les mots en -té et l’écriture des nombres)
de conduire les élèves en début d’année, afin qu’ils et grammaticale (dictée).
se construisent des repères concernant à la fois • Des compétences lexicales : l’étude du
l’époque du xixe siècle, le genre de la nouvelle vocabulaire aborde la structuration du lexique
et le registre réaliste, toutes références qui leur (mots génériques / mots spécifiques) dans plusieurs
seront nécessaires pour aborder ensuite la nouvelle domaines lexicaux, choisis pour leur fréquence dans
fantastique et le roman. le récit réaliste, et permettant ainsi d’enrichir et
• Les textes officiels insistent également sur de préciser le vocabulaire des élèves pour l’écriture
le fait que les nouvelles doivent être lues dans de la description et de la narration.
leur intégralité. C’est pourquoi nous avons fait • Des compétences d’écriture travaillées en étroite
le choix de proposer la lecture de deux nouvelles association avec l’analyse des textes, lors des
intégrales, « La Parure » de Guy de Maupassant séances consacrées à la lecture ou lors de séances
et « Un mariage d’amour » d’Émile Zola. Ces deux spécifiques. De brefs travaux d’écriture permettent
œuvres présentent des caractéristiques communes, de saisir, par exemple, les caractéristiques
en particulier concernant la représentation qu’elles particulières de la description ou celles du point de
proposent de la réalité et la portée morale du récit. vue. Les travaux plus longs permettent de revenir
Mais leur mode d’écriture et les effets qu’elles sur la clôture des nouvelles, en écrivant une suite
ménagent sur le lecteur sont diamétralement ou une autre fin, ou d’envisager, en suivant une
opposés : à l’esthétique de la surprise choisie par démarche d’amplification, la composition d’une
Maupassant répond la très grande prévisibilité du nouvelle complète à partir d’un scénario donné.
récit chez Zola. • Des compétences d’oral, elles aussi articulées
sur la lecture des textes : lecture à haute voix d’une
Les compétences du socle commun
nouvelle, présentation d’œuvres, de la biographie
L’étude des nouvelles réalistes permet l’acquisition des grands nouvellistes français du xixe siècle
de nombreuses compétences du socle. permettront aux élèves de prendre la parole en
• Des compétences de lecture : la lecture analytique public, avec une relative sécurité, et de renouer en
conduit l’élève à mesurer la progression du récit, début d’année avec les pratiques de communication
à cerner les caractéristiques des personnages et au sein de la classe.
des situations, à s’interroger sur les composantes • Des compétences culturelles et humanistes :
du récit (description, dialogue) et sur sa visée. La l’étude de la nouvelle réaliste conduit les élèves
lecture de « La Parure » est fragmentée en trois à « être sensibles aux enjeux esthétiques et
temps, permettant aux élèves de comprendre la humains d’un texte littéraire ». Par leur brièveté,
structure du récit, tandis que la nouvelle « Un les nouvelles mettent l’accent sur des situations
41 La nouvelle réaliste
42
43 La nouvelle réaliste
44
45 La nouvelle réaliste
46
47 La nouvelle réaliste
48
49 La nouvelle réaliste
fiancé de Félicité
Félicité maîtresse de Félicité
Victor
Paul Virginie
neveu de Félicité
servante de Mme Aubain le frère la sœur
.........
Loulou
le perroquet
50
Étude de la langue
Grammaire 2. Le temps qui marque l’antériorité est le plus-
que-parfait.
Livre de l’élève, p. 36
2. Retrouver les verbes
1. Identifier la valeur des temps …Jacques avait épousé Félicie… qui lui louait une
1. a. remontâmes : passé simple de l’indicatif, chambre. Lui était ciseleur… et gagnait… elle avait
action de premier plan ; était : imparfait de été d’abord couturière ; mais, comme ils eurent tout
l’indicatif, action d’arrière-plan (description). de suite un garçon, elle arriva bien juste à nourrir le
b. allait : imparfait de l’indicatif, action d’arrière- petit… Eugène poussait gaillardement… une fille
plan (répétition). c. appela : passé simple de vint à son tour ; et… resta longtemps si chétive,
l’indicatif, action de premier plan ; me retournai : qu’ils dépensèrent beaucoup…
passé simple de l’indicatif, action de premier plan ; 3. Identifier les connecteurs
avais vu : plus-que-parfait de l’indicatif, action • Les connecteurs temporels : et : conjonction
d’arrière-plan (durée). d. tombait : imparfait de de coordination ; quand : conjonction de
l’indicatif, action d’arrière-plan (durée) ; étaient : subordination ; d’abord : adverbe ; ensuite :
imparfait de l’indicatif, action d’arrière-plan adverbe ; et : conjonction de coordination ;
(description). tout à coup : adverbe ; enfin : adverbe ; et :
51 La nouvelle réaliste
52
53 La nouvelle réaliste
Objectifs du dossier
et compétences mises en jeu
Les objectifs Millet et Courbet, mais aussi avec un peintre
• L’objectif du dossier est culturel : ce dossier comme Degas, proche des impressionnistes. Les
invite l’élève à mettre en écho des tableaux impressionnistes n’hésitaient pas, en effet, à
et des textes littéraires du xixe siècle. Dans traiter de sujets quotidiens et modernes, mettant
cette perspective, il lui permet de construire en scène par exemple des ouvrières au travail
des savoirs artistiques (initiation à la peinture (Repasseuses). Notons que de tels sujets (peinture
réaliste et impressionniste) ; il le met en situation de paysans, réalité quotidienne, hommes et femmes
d’analyser une image en utilisant des outils et au travail…), tabous auparavant, constituent au
xixe siècle une nouveauté dans la peinture ; ces
un vocabulaire spécifiques (vocabulaire de la
lumière et des couleurs, composition, touches sujets font écho aux préoccupations naturalistes
de peinture), puis de s’interroger sur les effets et sociales d’un certain nombre d’artistes et
recherchés par l’artiste. d’écrivains de l’époque.
• Les exercices d’écriture qui jalonnent l’étude Il est intéressant, par ailleurs, de montrer aux
constituent un retour sur la discipline du français élèves que Maupassant se rapproche des peintres
proprement dite : l’élève sera en situation de impressionnistes par son écriture : il s’attache
production et le professeur pourra évaluer la aux couleurs changeantes, aux effets de lumière
pertinence de ses propos. et de transparence qu’il perçoit dans les paysages
normands ou des bords de Seine.
Le choix des œuvres
• Le dossier présente deux grands courants picturaux Les compétences du socle
du xixe siècle : le réalisme, avec des peintures de Les compétences mises en jeu sont essentiellement
Gustave Courbet (Honfleur ou l’Embouchure de les compétences 5 du socle commun, la culture
la Seine, 1841) et de Jean-François Millet (Les humaniste :
Glaneuses, 1857), ainsi que l’impressionnisme,
– avoir des connaissances et des repères relevant de
avec des œuvres de Claude Monet (Étretat, la
la culture artistique : connaître les grands peintres
Manneporte, 1885), d’Edgar Degas (Repasseuses,
et les mouvements auxquels ils appartiennent ;
1884-1886), de Camille Pissaro (Boulevard des
Italiens, 1897) et de Pierre Auguste Renoir (La – situer dans le temps des œuvres littéraires ou
Grenouillère, 1869). artistiques ;
• Ces peintures ont été mises en relation avec – établir des liens entre les œuvres (littéraires,
des textes de Maupassant : extraits d’Une vie artistiques) pour mieux les comprendre ;
(1883), de Pierre et Jean (1888) et de Contes – lire et pratiquer différents langages : analyser une
et nouvelles. On montre dans ce dossier que la image fixe en utilisant le vocabulaire approprié ;
sensibilité de l’écrivain rejoint celle des peintres. – être sensible aux enjeux esthétiques et humains
Maupassant, écrivain réaliste, peut aisément être d’une œuvre artistique : analyser les effets produits
mis en relation avec des peintres réalistes comme par les différentes techniques mises en œuvre.
54
Réponses aux questionnaires
Paysages de bord de mer Celui de Monet donne, au contraire, une impression
Livre de l’élève, p. 42-43
de mouvement : il représente l’ondulation des
vagues avec des touches légères ; le peintre traduit
sur sa toile les vibrations colorées de la lumière en
Lire et observer
juxtaposant les touches de couleur claire (blanches
1. Les tableaux étudiés sont celui de Gustave ou rosées) et foncée (tons bleutés de la mer).
Courbet (1819-1877), Honfleur ou l’Embouchure L’ensemble donne une impression de fondu dans la
de la Seine (1841), et celui de Claude Monet lumière du petit matin : ciel et mer se rejoignent.
(1840-1926), Étretat, la Manneporte, reflets sur 6. Courbet, Monet et Maupassant ont tous trois
l’eau (1885). fréquenté la côte normande. On peut aisément
2. Courbet a représenté l’embouchure de la Seine établir des correspondances entre les extraits de
à Honfleur. Honfleur est un petit port situé sur la Maupassant et les tableaux.
berge sud de la Seine, face au Havre. • Extrait de Pierre et Jean et tableau de Courbet :
Monet a peint la Manneporte, immense arche on remarque une similitude des couleurs et des
rocheuse qui s’avance dans la mer, à Étretat. La formes évoquées : côtes vertes (l. 1), grand triangle
ville d’Étretat, située dans le pays de Caux, sur d’eau, d’un bleu d’argent (l. 2-3), une voile, à peine
la côte normande, est célèbre pour ses falaises visible, semblable à un insecte. (l. 4-5).
crayeuses et grandioses qui surplombent la mer. • Extrait d’Une vie et tableau de Monet : le
3. Le paysage de Courbet représente l’estuaire de rapprochement a trait à la forme de la falaise,
la Seine. Le premier plan est occupé par un rivage une roche d’une forme étrange, arrondie et percée
verdoyant, vallonné et planté d’arbres touffus. On à jour (l. 1 à 4), comparée à un éléphant énorme
distingue un couple dans ce paysage : la femme enfonçant sa trompe dans les flots (l. 5 à 7).
est assise, elle peint ou dessine probablement ; 7. a. b. et c. L’impressionnisme est un courant
l’homme est debout à ses côtés. À l’arrière-plan, pictural, caractérisé par une technique précise
la mer s’étend jusqu’à l’horizon. L’œil est attiré par consistant à saisir les effets changeants de l’air et
un point précis, un voilier au centre du plan d’eau. de la lumière, en procédant par petites touches de
Le tableau de Monet est dominé par le ciel et la mer couleurs juxtaposées. Le tableau qui a donné son
qui occupent tout le premier plan dans la partie nom au mouvement est Impression, soleil levant
gauche du tableau. À droite, au premier plan, le de Monet (1872), qui représente une vue du Havre
peintre a représenté une partie de la falaise et, à au petit matin.
l’arrière-plan, la fameuse Manneporte.
4. a. et b. Dans le tableau de Courbet, les tons vert, Paysannes et ouvrières
bleu et gris dominent ; ils sont caractéristiques de Livre de l’élève, p. 44-45
l’atmosphère et de la luminosité normandes. On
peut penser que le peintre a restitué la lumière
Écrire
d’une fin d’après-midi. La masse verte et sombre
au premier plan contraste avec les couleurs de la On pourra donner à titre d’exemple cet extrait de
mer et du ciel qui s’y reflète et accentue l’effet Germinal, décrivant l’activité des mineurs, chargés
de profondeur. de détacher la houille d’une paroi.
La palette de Monet est constituée de teintes C’était Maheu qui souffrait le plus. En haut, la
pastel et lumineuses : bleu, rose, ocre, vert clair. température montait jusqu’à trente-cinq degrés, l’air
L’éclairage est doux, sans doute celui du soleil ne circulait pas, l’étouffement à la longue devenait
levant ; la falaise apparaît légère et vaporeuse. mortel. Il avait dû, pour voir clair, fixer sa lampe à
5. a. et b. Le tableau de Courbet suggère un clou, près de sa tête ; et cette lampe, qui chauffait
l’immobilité : la surface de l’eau s’étend son crâne, achevait de lui brûler le sang. Mais
horizontalement, le dessin est précis, les contours son supplice s’aggravait surtout de l’humidité. La
sont nettement délimités. roche, au-dessus de lui, à quelques centimètres
56
b. C’est dans le tableau de Millet que les traits et de Pierre Auguste Renoir (1841-1919), La
du dessin sont les plus nets ; les silhouettes des Grenouillère (1869).
glaneuses se détachent de façon sculpturale. b. Les lieux représentés sont un des grands
Degas restitue l’atmosphère chaude de la pièce par boulevards parisiens, le boulevard des Italiens,
des effets de lumière vibrante, qui apparentent ainsi que la Grenouillère, un café flottant situé
sa peinture à celle des peintres impressionnistes. près de Bougival, non loin de Paris, dans l’île de
Toutefois, il n’adhère pas complètement au Croissy, sur la Seine.
mouvement, donnant priorité au dessin : on le Boulevard des Italiens a été peint en automne,
voit, les deux femmes sont soulignées par des comme en témoignent les arbres quasi dénudés et
contours appuyés. les feuilles jaunissantes, ainsi que les vêtements
5. Le tableau de Millet est baigné de la lumière chauds portés par les personnages.
rasante du soleil levant ou couchant. Sous le ciel La Grenouillère représente une scène de plein
bleuté, le jaune en est la couleur dominante, celle du air, qui se déroule au printemps ou en été : on
champ moissonné. Les couleurs sombres (brun, gris) remarque la végétation luxuriante, l’éclairage
sont appliquées aux glaneuses, dont les vêtements lumineux, les vêtements légers portés par les
paraissent atemporels. Les paysannes se fondent personnages, les activités de plein air auxquelles
dans le paysage du premier plan. Seules la coiffe ils se livrent.
rouge et la coiffe bleue se détachent, occultant les 2. La scène peinte par Pissaro a été réalisée à partir
visages et rompant quelque peu l’uniformité. de la fenêtre d’un immeuble. On sait qu’à partir
Le tableau de Degas est réalisé avec une palette de 1897 Pissaro commença une suite de tableaux
de couleurs pastel : bleu, rose et orange avec ses qu’il a peints des fenêtres de différents hôtels,
dégradés. Les tons clairs dominent : couleur chair notamment le Grand Hôtel de Russie, 1 rue Drouot.
de la peau, table à repasser, drap blanc qui devient Il voyait de là l’enfilade des boulevards. Il s’agit
peu à peu bleu-gris pâle, chemisiers caracos blanc d’une scène de grande activité parisienne ; les
et rose. On travaille dans la propreté du linge ; personnages sont saisis vaquant à leurs activités
l’atmosphère est dense et confinée ; la buée envahit quotidiennes. On aperçoit également les grands
la pièce, comme en témoignent les dégradés de immeubles haussmanniens, qui s’alignent le long du
couleurs et la vibration de la lumière rendue par large boulevard, et le mobilier urbain (kiosques à
l’application de la peinture par taches légères. journaux, colonne dite Morris, réservée à l’affichage
6. Les peintres Millet et Degas, tout comme l’écrivain des programmes de théâtre). Le boulevard est bordé
Maupassant, montrent des femmes incarnant le d’arbres, ce qui montre que la végétation est entrée
prolétariat rural et urbain. Les deux tableaux mettent dans la ville. La circulation est intense : les fiacres
l’accent sur la pauvreté et la dureté du labeur. On ne privés et les omnibus (assurant le transport public
peut s’empêcher d’être ému par le sort des glaneuses des voyageurs) tractés par deux chevaux paraissent
qui s’éreintent à ramasser quelques épis, alors que remplis. Notons que l’omnibus est le moyen de
la moisson est abondante au loin, ainsi que par transport que va emprunter le couple Lebrument
les difficiles conditions de travail des repasseuses. dans l’extrait de Maupassant. Le boulevard des
Les artistes éveillent la compassion du spectateur Italiens apparaît bien comme un lieu de passage
ou du lecteur, en montrant les corps ployés, usés, et de rencontres, où les hommes et les femmes
meurtris de ces femmes. C’est bien ce sentiment que affichent leur élégance. On imagine que passent
ressent le père Piquedent, dont le narrateur dit qu’il par là des écrivains à succès, des financiers, des
est ému (l. 7) à la vue des repasseuses. artistes à la mode, des directeurs de journaux,
des dandys…
Rendez-vous parisiens La description de la Grenouillère peut être faite
Livre de l’élève, p. 46-47 à la fois à partir du texte et du tableau. Il s’agit
bien d’un établissement aquatique (l. 11-12),
Lire et observer relié à un îlot minuscule planté d’un arbre (l. 14-
1. a. Les tableaux sont de Camille Pissaro (1830- 15). La végétation est abondante (des saules
1903), Boulevard des Italiens, matin, soleil (1897), et des peupliers, l. 20-21). La scène est vue de
58
Chapitre 3
Les motifs du fantastique
Livre de l’élève, p. 48 à 73
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus permettra à l’élève de relever au fil de la lecture
• L’objectif du chapitre est de familiariser l’élève les indices d’étrangeté (compétence 1 : repérer les
avec les codes, les motifs et les procédés informations dans un texte à partir des éléments
d’écriture du récit fantastique à travers l’étude explicites et des éléments implicites ! Dossier
d’extraits et la lecture d’une œuvre intégrale. « Socle commun », p. 8).
• Le récit fantastique est fondé sur l’irruption, dans • Des compétences culturelles et humanistes
le quotidien d’un personnage, d’un phénomène (compétence 5 ! Dossier « Socle commun », p. 12
inexplicable et sur le principe d’hésitation : à aucun et 14) : le chapitre permet à l’élève de découvrir
moment, le lecteur ni le personnage ne peuvent ou de redécouvrir les grands noms de la littérature
trancher entre une explication surnaturelle et française (Mérimée, Maupassant) et étrangère
une explication rationnelle des faits. (Gogol, Poe, Pouchkine, Hoffmann), ainsi que
• Les extraits (y compris l’évaluation en ligne et le quelques peintres célèbres (Munch, Magritte, Ensor,
texte proposé à l’oral en vue d’une mise en scène) Füssli) et musiciens (Offenbach, Tchaïkovski).
ont été choisis en fonction des auteurs et de leur • Des compétences de langue (compétence 1
appartenance au xixe siècle (Mérimée, Maupassant, ! Dossier « Socle commun », p. 8 et 10) : on aborde
Gogol, Poe, Pouchkine, Gautier) ainsi que des motifs dans le chapitre les faits de langue liés à l’écriture
spécifiques au fantastique (objet doué de vie, fantastique : types et formes de phrases ; ponctuation
créature venue de l’au-delà, présence de puissances spécifique pour exprimer le trouble émotionnel ;
maléfiques ou diaboliques, thème du double). utilisation des pronoms indéfinis et des formes
• Une double-page « Histoire des arts » est passives liée à la difficulté, voire à l’impossibilité
consacrée au fantastique en spectacle, ce qui de nommer précisément le phénomène fantastique ;
permet de découvrir le ballet Casse-Noisette, sur une propositions subordonnées complétives après un
musique de Tchaïkovski, et un opéra d’Offenbach, verbe d’opinion ou subordonnées consécutives
Contes d’Hoffmann. pour souligner l’intensité du phénomène ; emploi
du conditionnel pour exprimer l’incertitude ;
Les compétences du socle commun maîtrise de la forme pronominale pour présenter
L’étude de ce chapitre met en jeu de nombreuses le fantastique en action (objets qui s’animent).
compétences du socle. • Des compétences lexicales : l’accent est mis sur
• Des compétences de lecture : en lecture le vocabulaire de la peur, des perceptions visuelles
analytique, l’élève sera amené, à chaque lecture, et auditives, du doute et sur les figures de style
à vérifier qu’il a compris le sens global du texte caractéristiques du récit fantastique (comparaison,
et qu’il sait identifier les codes de l’écriture métaphore, gradation, répétition, oxymore).
fantastique (compétence 5 : identifier les registres • Des compétences d’écriture acquises par la
(comique, tragique, fantastique, lyrique) ! Dossier pratique d’exercices réguliers d’écriture courte
« Socle commun », p. 12). ou de réécriture, en lien avec les textes étudiés
Dans le cadre d’une lecture intégrale, nous proposons (transcrire des paroles au discours direct, décrire
la lecture d’une œuvre patrimoniale : La Vénus d’Ille une apparition), et par la pratique d’exercices plus
de Prosper Mérimée, avec un guide de lecture. La élaborés faisant davantage appel à l’imagination
Vénus d’Ille offre en effet un exemple parfait de (dont une écriture à partir du tableau de Füssli,
l’ambiguïté constitutive du genre fantastique et Le Cauchemar).
60
5. Ces œuvres présentent toutes un caractère exprime les plus affreuses angoisses (l. 2-3) ; sur sa
inquiétant, car inexplicable de façon rationnelle : poitrine apparaît une empreinte livide, comme si le
une brouette qui avance toute seule ; un personnage corps avait été étreint dans un cercle de fer (l. 5-6).
terrorisé on ne sait pourquoi (peut-être est-ce 2. Le narrateur a le sentiment que la statue se
la couleur rouge sang du soleil qui lui inspire réjouit du malheur survenu : il me sembla voir une
cette terreur, comme si la nature agonisait) ; une divinité infernale applaudissant au malheur qui
montagne qui présente un visage humain ; une frappait cette maison (l. 12-13).
araignée souriante ; un cheval et sa monture qui 3. C’est le procureur du roi de Perpignan (l. 17) qui
passent à travers les arbres. fait au narrateur le récit des événements survenus
6. D’après ces documents, le fantastique apparaît la nuit ; il rapporte les propos de la veuve de
comme une vision insolite dépassant l’entendement M. Alphonse (Voici ce qu’elle conte, l. 24).
humain, d’où son caractère d’inquiétante étrangeté. 4. Mme Alphonse parle de l’assassin en ces termes :
une espèce de géant verdâtre (l. 39) ; la Vénus de
La statue animée bronze (l. 41) ; le fantôme, ou la statue (l. 48) ;
Prosper Mérimée, La Vénus d’Ille la statue (l. 53).
Livre de l’élève, p. 52 à 54 5. a. Le récit de l’épisode est fait à travers les
perceptions de la mariée. Mme Alphonse, après
Préparer la lecture s’être couchée, entend la porte s’ouvrir, puis le lit
On pourra se reporter au site http://mythologica. cria comme s’il était chargé d’un poids énorme (l. 28-
fr/grec/aphrodite.htm. 29) ; elle sent une masse glacée à ses côtés (elle
Aphrodite (ou Vénus) est la déesse de la beauté sentit le contact de quelque chose de froid comme
et de l’amour, née, selon la légende, de l’écume la glace, l. 32-33). Elle entend quelqu’un qui dit
(aphros en grec) des vagues, d’où son nom. Sa « Bonsoir, ma petite femme » (l. 35), ensuite un
somptueuse ceinture d’or, que Zeus lui a offerte, cri étouffé (l. 36) ; puis elle voit son mari entre les
la rend irrésistible. Mariée à Héphaïstos, le dieu bras d’une espèce de géant verdâtre (l. 39). Quand
boiteux, elle inspire de nombreuses passions, chez elle revient à elle, après son évanouissement, elle
les dieux (Arès, Dionysos, Poséidon…) comme chez revoit la statue qui tient entre ses bras son mari,
les mortels (parmi lesquels le Troyen Anchise, à sans mouvement (l. 51-52).
qui elle donne un fils, Énée). Elle est vénérée à b. Les verbes pronominaux sont : s’ouvrit (l. 26,
Cythère et dans l’île de Chypre. Ses attributs sont 34) ; se rendre compte (l. 30-31) ; se passèrent
le myrte, la rose, la pomme, la grenade, la colombe, (l. 31) ; se leva (l. 37). La plupart des verbes
la tourterelle. pronominaux permettent de montrer l’objet qui
s’anime de façon inexplicable : on voit que la porte
Dégager l’essentiel s’ouvre et que la statue se lève, comme mues par un
a. Le jeune marié, Alphonse de Peyrehorade, a mouvement étrange qui contribue au fantastique.
été tué. De même, le temps se passe pour Mme Alphonse,
b. Il a été tué de façon très violente, victime témoin impuissant de ce drame inexplicable.
d’une forte étreinte, comme étreint dans un cercle Les pronoms indéfinis sont : quelqu’un (l. 26,
de fer (l. 6). 35) ; quelque chose de froid (l. 33) ; on (l. 36).
c. La mort a eu lieu au petit matin (Un coq chanta, Les pronoms indéfinis gomment l’agent de
l. 52-53). l’action ; ils cultivent l’imprécision et le mystère,
d. Son épouse a été témoin du meurtre. caractéristiques du fantastique.
e. Elle accuse la Vénus de bronze (l. 41), qu’elle 6. Le procureur présente les propos de la jeune
déclare avoir reconnue. épousée comme ceux d’une malheureuse folle
(Folle ! tout à fait folle, l. 24 ; Elle dit, et m’a répété
Analyser le texte vingt fois, pauvre femme !…, l. 40 ; la malheureuse
1. Alphonse est décédé d’une mort violente et folle, l. 43). Ainsi, l’explication surnaturelle qu’elle
lente : la mort a été violente et son agonie terrible fournit est discréditée par le magistrat, sceptique,
(l. 3-4). Il a dû lutter longtemps, car son visage qui s’excuse à tout moment de rapporter de telles
62
au jugement de Pâris –, une couronne, un miroir ou 4. a. L’apparition a l’aspect d’une grande femme
un bouclier dans lequel elle contemplait son reflet. vêtue de blanc (l. 12) ; elle a une voix douce et
© www.louvre.fr douloureuse (l. 23), et des cheveux dénoués, très
longs, très noirs (l. 37).
L’apparition du fantôme b. Selon le narrateur, l’apparition appartient au
monde des fantômes, de la mort, du surnaturel (Je
Guy de Maupassant, « Apparition »
ne crois pas aux fantômes ; eh bien ! j’ai défailli
Livre de l’élève, p. 55 à 57
sous la hideuse peur des morts, l. 19-20 ; des
épouvantes surnaturelles, l. 21).
Préparer la lecture 5. a. Le vocabulaire de la peur est largement
Un fantôme (du grec phantasma, « apparition », présent : terreurs (l. 16) ; la hideuse peur (l. 19) ;
« vision ») est une apparition surnaturelle d’une l’angoisse, des épouvantes (l. 21) ; J’avais peur
personne morte. Synonymes : spectre, apparition, (l. 23) ; et plus loin : ce trouble effaré (l. 49) ;
revenant, vision, chimère… une panique (l. 54).
b. Les manifestations physiques de cette peur
Dégager l’essentiel
sont une secousse qui parcourt les membres du
a. Un des amis du narrateur, désespéré par la mort narrateur (l. 14), le cœur qui défaille (on ne sent
de sa femme, charge celui-ci d’aller chercher des plus son cœur, l. 16-17), les forces qui font défaut
papiers dans son château qu’il a quitté le jour (le corps entier devient mou, l. 17), les nerfs qui
même de l’enterrement. Ces papiers se trouvent vibrent (l. 23), la voix coupée (il me fut impossible
dans la chambre du couple. de prononcer un mot, l. 26). Le narrateur compare
b. Une grande femme vêtue de blanc lui apparaît. la faiblesse qui envahit son corps à la mollesse
c. Cette femme lui demande de la peigner, ce que d’une éponge (mou comme une éponge, l. 17).
fait le narrateur. 6. Le narrateur exprime son émotion notamment
d. Le narrateur constate que la porte, par laquelle par les interjections (Oh !, l. 15, 20 ; eh bien !,
le personnage est parti, est fermée et inébranlable l. 19) et les répétitions (j’ai souffert, oh ! souffert,
(l. 53). l. 20 ; elle parla ; elle parla, l. 22).
e. Le narrateur, paniqué, enfourche son cheval et 7. Au contact de la chevelure, le narrateur ressent
s’enfuit au galop. un frissonnement, une sensation de froid atroce
f. Le narrateur retrouve sur son vêtement des longs (l. 41). Il compare les cheveux à des serpents,
cheveux de femme. faisant référence à leur forme longiligne et à leur
sang froid (quand on les touche, ils sont froids) :
Analyser le texte
comme si j’eusse manié des serpents (l. 41) ; il
1. Le narrateur mène le récit à la première personne renforce l’image par la métaphore cette chevelure
(Je m’écarquillais les yeux, l. 1). Le choix de cette de glace (l. 44). Il les compare aussi à la crinière
personne, caractéristique du registre fantastique, du cheval pour leur épaisseur et la façon dont il
donne de la crédibilité au récit, présenté ainsi les tresse (comme on tresse la crinière d’un cheval,
comme un témoignage vécu. l. 45-46).
2. La scène se déroule dans la chambre du couple. 8. Les verbes d’action au passé simple sont
La pièce est plongée dans la pénombre ; les nombreux et s’enchaînent à un rythme rapide.
contrevents sont fermés ; lorsque le narrateur les Ils traduisent la panique du narrateur pressé de
ouvre, la lumière entre dans la pièce (l. 51-52). s’enfuir : Je saisis (l. 55) ; je traversai, je sautai
3. a. Les signes qui annoncent au narrateur une (l. 56) ; je l’enfourchai […] et partis (l. 58) ; je
présence sont la sensation d’un frôlement (l. 2), me sauvai, je m’enfermai (l. 60).
puis la perception d’un soupir (l. 8) sur son épaule. 9. Le narrateur pense qu’il a été le jouet de son
Ces signes font appel aux sens du toucher et de imagination (le jouet d’une hallucination, l. 62),
l’ouïe ; ils précèdent la vision. victime d’un de ces incompréhensibles ébranlements
b. Le verbe croire (je crus, l. 1) montre qu’il n’est nerveux (l. 62-63), d’un de ces affolements du
pas sûr de lui. cerveau (l. 63), d’une vision, d’une erreur de ses
64
c. La frontière entre rêve et réalité n’est pas nette. pour aller voir une femme qu’il souhaite séduire.
Tchartkov se trouve tout au long de cette nuit d. Il réagit avec une rage frénétique (l. 15) à sa
dans un demi-sommeil : il se couche (l. 17), se vue : il le saisit violemment au collet (l. 16).
lève pour recouvrir le portrait d’un drap, puis se e. Le narrateur le conduit dans une antichambre,
recouche (l. 23), et se réveille (l. 64). L’hypothèse à l’écart (l. 24-25).
du rêve n’est pas exclue dans un premier temps : f. Le narrateur tue son double, qui lui donne alors
d’ailleurs, le peintre lui-même l’évoque (Ce n’était un sinistre avertissement (tu t’es radicalement
donc qu’un rêve ?, l. 66-67). assassiné toi-même !, l. 54-55).
7. Le personnage du tableau apparaît comme un
Analyser le texte
être maléfique. Il est associé à la mort (l. 4), à une
figure fantomatique (fantôme effrayant, l. 50). La 1. a. Le narrateur reconnaît son double à sa voix
nuit, il louche du coin de l’œil vers le narrateur chuchotante (cet inoubliable, ce profond, ce maudit
(l. 9) ; ses yeux sont effrayants (l. 19), ses doigts chuchotement, l. 14).
sont osseux (l. 56) et ses mains squelettiques b. Le double apparaît au moment où, profitant
(l. 58-59). Tchartkov est mal à l’aise lorsqu’il le de l’anonymat du masque, le narrateur s’apprête
regarde : il éprouve une impression pénible (l. 21). à séduire une femme mariée, la belle épouse du
Le commissaire lui-même le trouve effrayant (Oh, vieux et extravagant Di Broglio (l. 9-10). Le double
mais il fait peur…, l. 69-70) et fait allusion à son est l’expression de la conscience du narrateur ; il
allure diabolique (On dirait qu’il a vendu son âme intervient à chaque fois que celui-ci transgresse
au diable, l. 71). un interdit, ici en s’adonnant au libertinage.
2. Le narrateur engage une lutte avec son double,
Enrichir son vocabulaire dans une antichambre, à l’abri des regards importuns.
• Il s’agit du préfixe privatif in- qui prend la forme Au cours du duel, il blesse son adversaire à mort.
im- (devant p) et ir- (devant r). Il est souvent On relèvera le champ lexical de la colère (pris d’une
utilisé pour exprimer le caractère indéfinissable rage frénétique, l. 15 ; la rage, l. 20 ; le feu de ma
du récit fantastique. colère, l. 21 ; en jurant, l. 27 ; J’étais exaspéré,
• anormal, inexplicable, incompréhensible, l. 29) et celui du combat (je le saisis violemment
indicible, irrationnel, impalpable, illogique, au collet, l. 16 ; le traînant irrésistiblement avec
indistinct. moi, l. 25 ; je le jetai furieusement, l. 26 ; je me
• Il aperçut une forme indistincte. Il se produisit un sentais dans un seul bras l’énergie et la puissance
phénomène inexplicable, dépassant l’entendement d’une multitude, l. 30-31 ; je l’acculai, l. 31 ; avec
humain. une férocité de brute, l. 33), qui traduisent la
violence physique et verbale du narrateur.
Le double obsédant 3. a. La présence du miroir paraît étrange au
Edgar Allan Poe, « William Wilson » narrateur, parce qu’il ne l’avait pas remarqué
Livre de l’élève, p. 61 à 63 auparavant. Le verbe pronominal se dresser signale
sa présence (une vaste glace […] se dressait là,
Préparer la lecture l. 41), comme si ce miroir avait surgi du néant ou
On travaillera sur les deux sens du mot identité : de l’imagination du narrateur.
état civil (carte d’identité) ; caractère de deux b. Le miroir lui renvoie sa propre image barbouillée
choses identiques (identité de goûts). de sang (l. 43).
4. Le narrateur et son double sont totalement
Dégager l’essentiel identiques : ils portent les mêmes vêtements (Il
a. L’action se déroule à Rome, dans le palais du portait […] un costume absolument semblable au
duc Di Broglio, au xixe siècle. mien, l. 16-17) et ont le même visage (ma propre
b. Le narrateur s’appelle William Wilson (paratexte). image, l. 42). Le narrateur signale, par la répétition
Il mène le récit à la première personne. de la négation (pas un fil dans son vêtement, pas
c. Le narrateur rencontre son double au cours une ligne dans toute sa figure, l. 47-48), par l’écho
d’une soirée, au moment où il se fraye un chemin des possessifs (qui ne fût mien, qui ne fût mienne,
66
Lire une œuvre complète
La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée pierre sur la statue, mais la pierre rebondit et frappe
Livre de l’élève, p. 64
son front. Les deux garçons s’enfuient terrorisés,
croyant que la statue elle-même a renvoyé la
pierre. Tandis que les deux jeunes gens attribuent
Le guide de lecture
le retour de la pierre à une cause surnaturelle (Elle
1. Le narrateur, un archéologue parisien, arrive me l’a rejetée !), le narrateur conclut de son côté
dans la petite ville d’Ille, située dans le Roussillon, à une explication rationnelle : la pierre n’a fait
au pied des Pyrénées. que rebondir sur le métal (Il était évident que la
2. Il est reçu par un antiquaire, M. de Peyrehorade, pierre avait rebondi sur le métal). Il rit même de
qui est sur le point de célébrer le mariage de son bon cœur, en voyant les jeunes gens punis. Mais il
fils. convient de préciser qu’il fait nuit, que le narrateur
3. a. M. de Peyrehorade a découvert, dans son se tient à une certaine distance, aussi son récit
jardin, une statue de Vénus, en bronze, remontant nourrit-il le doute : la statue a-t-elle vraiment
probablement à l’époque romaine. renvoyé la pierre pour se venger ?
b. La statue semble présenter des pouvoirs 6. a. Le narrateur éprouve une grande admiration
maléfiques : ses yeux blancs sont inquiétants ; par devant cette Vénus d’une merveilleuse beauté,
ailleurs, lors de sa sortie de terre, elle a provoqué qu’il qualifie de chef-d’œuvre (il est impossible de
un accident en tombant sur la jambe d’un ouvrier, voir quelque chose de plus parfait). Il est surtout
Jean Coll, qui participait à son exhumation. frappé par l’exquise vérité des formes de la statue,
4. M. de Peyrehorade est un petit vieillard vert qui semblent moulées sur nature.
encore et dispos, poudré, le nez rouge, l’air jovial et b. L’admiration se teinte ensuite de surprise et
goguenard. Il se montre généreux et accueillant vis- d’une impression de malaise, quand il observe le
à-vis du narrateur. Il est vif, témoigne même d’une visage, dont la beauté étrange s’allie à l’absence de
grande agitation (il n’était jamais deux minutes toute sensibilité. Ses traits, contractés légèrement,
en repos), bavard, intellectuellement prétentieux expriment la malice arrivant jusqu’à la méchanceté.
dans sa façon d’étaler sa science. Son visage laisse transparaître dédain, ironie,
Mme de Peyrehorade est présentée comme une cruauté. Enfin, le narrateur ressent un grand trouble
femme un peu trop grasse, comme la plupart des devant les yeux de la statue, incrustés d’argent et
Catalanes lorsqu’elles ont passé quarante ans, très brillants, qui donnent l’illusion de la vie et
dont l’univers se limite à la maison, au ménage renforcent l’expression d’ironie infernale.
et à l’église. c. L’inscription latine CAVE AMANTEM peut revêtir
M. Alphonse, leur fils, est un jeune homme de deux sens : « prends garde à celui qui t’aime »,
vingt-six ans d’une physionomie belle et régulière, « défie-toi des amants » ou « prends garde à
mais manquant d’expression. Il est élégant, mais toi si elle t’aime ». La première interprétation
mal à l’aise dans ses vêtements, avec ses mains ne contient aucune menace directe : l’idée qui
de laboureur sortant des manches d’un dandy. Bon s’en dégage est qu’il faut se méfier de l’amour
joueur de paume, il est aussi silencieux et immobile en général et des personnes qui nous aiment.
que ses parents sont agités. Contrairement aux Mais la seconde interprétation, qui est celle du
préoccupations intellectuelles de son père, narrateur, se présente comme une mise en garde,
Alphonse ne semble s’intéresser qu’à l’argent ; il lourde de menace : quiconque regarde la statue
ne demande qu’une chose au narrateur : où a-t-il est concerné… Ainsi, le narrateur, bien malgré lui,
acheté la chaîne de sa montre ? conduit le lecteur vers le fantastique.
5. La première scène à laquelle assiste le narrateur 7. Mlle de Puygarrig présente des points de res-
est la scène du jet de pierre. Le premier soir, après semblance avec la statue. Sa beauté et son air
le dîner, le narrateur est monté dans sa chambre. malicieux, qui n’est pas exempt d’une légère teinte
Il ouvre sa fenêtre et voit deux polissons en train de malice, rappellent la Vénus (Elle était non seule-
d’injurier la statue de Vénus. L’un d’eux lance une ment belle, mais séduisante). Mais elle a un air de
68
Le bilan de lecture
Faits Explication rationnelle Explication surnaturelle
l’accident de Jean Coll La statue est tombée accidentellement La statue a blessé sciemment
sur sa jambe. Jean Coll.
la pierre rejetée par la La pierre a rebondi sur le bronze. La Vénus s’est vengée en
statue rejetant la pierre.
la victoire d’Alphonse au jeu Alphonse, sans bague, est plus à l’aise La Vénus le fait gagner.
de paume pour jouer.
Alphonse ne peut reprendre Il a trop enfoncé la bague. La statue refuse de rendre
la bague au doigt de la la bague.
statue.
la mort d’Alphonse Alphonse a été tué par un assassin venu La statue a tué Alphonse.
de l’extérieur.
la bague au pied du lit Alphonse a récupéré la bague avant de Elle était au doigt de la statue
monter dans la chambre ; il l’a posée, elle qui s’en est débarrassée ou
a pu tomber lors de l’assassinat. l’a perdue.
Les vignes ont gelé deux fois. aléas de la météorologie malédiction exercée par la
Vénus
Étude de la langue
Grammaire b. Phrase non verbale, de type déclaratif et de
forme négative : Plus rien, plus rien, plus un frisson
Livre de l’élève, p. 68
dans la ville, pas une lueur, pas un frôlement de
1. Les types et les formes de phrases son dans l’air (l. 8 à 10).
1. a. Phrases de type interrogatif : Que se passait- 2. a. et b. Je tirai ma montre… elle ne battait
il ? que se passait-il ? (l. 1-2) ; Mais l’heure ? plus… (l. 7-8) : le narrateur est dans un état de
l’heure ? (l. 3 ! phrases non verbales) ; qui me trouble et de désarroi extrêmes, il a perdu tous ses
dirait l’heure ? (l. 3-4). repères temporels. Ce trouble se traduit par des
Phrases de type exclamatif (toutes non verbales) : types de phrases (interrogative, exclamative), une
Oh ! mon Dieu ! (l. 2) ; Rien ! plus rien ! plus même ponctuation et une syntaxe émotionnelles (points
le roulement lointain du fiacre, plus rien ! (l. 10-11). de suspension, phrases non verbales notamment).
3. Les mots exclamatifs par et. c. que ferait une montre enveloppée dans
a. Oh ! : interjection ; quelle : déterminant du coton : subordonnée relative, antécédent celui.
exclamatif. b. Comme : adverbe exclamatif. c. Quel : 5. Du passif à l’actif
déterminant exclamatif. d. Ah ! : interjection. a. Tout à coup, il me sembla qu’on me suivait.
e. Diable ! : interjection. f. Ô Dieu ! : interjection. b. Je constatai qu’on avait bu mon eau pendant la
4. Les propositions subordonnées nuit et qu’on avait déplacé le tableau. c. On avait
a. qu’il viendrait rôder autour de moi : subordonnée allumé une bougie. d. Je sentis que quelque chose
complétive ; que je pourrais peut-être le toucher, avait effleuré mon visage. e. Soudain, on braqua
le saisir : subordonnée circonstancielle de sur moi une lumière rougeâtre.
conséquence. b. que sa bouche me fit un gracieux Quand l’agent n’est pas exprimé, on utilise le
sourire ; que son œil s’alluma en rencontrant le pronom on.
mien : deux subordonnées complétives coordonnées
70
Conjugaison et orthographe 10. Les participes passés des verbes pronominaux
Livre de l’élève, p. 69 a. La nuit s’était peuplée d’êtres invisibles. b. La
statue s’était animée. c. Brusquement, les bougies
6. Les verbes pronominaux se sont éteintes. d. La page s’était tournée toute
a. Indicatif passé simple : je m’interrogeai, il seule. e. Les aiguilles de ma montre s’étaient
(elle) s’interrogea ; je me demandai, il (elle) se arrêtées.
demanda ; je m’aperçus, il (elle) s’aperçut ; je
11. Dictée préparée
m’endormis, il (elle) s’endormit ; je me retournai,
1. Adjectifs de couleur : roses (l. 2) s’accorde avec
il (elle) se retourna.
teintes ; violettes (l. 3) s’accorde avec dégradations ;
Indicatif plus-que-parfait : je m’étais interrogé(e), azurées (l. 3) s’accorde avec lueurs.
il (elle) s’était interrogé(e) ; je m’étais demandé,
Les adjectifs de couleur s’accordent en genre et
il (elle) s’était demandé ; je m’étais aperçu(e), il
en nombre avec le nom qu’ils qualifient, sauf s’ils
(elle) s’était aperçu(e) ; je m’étais endormi(e), il
sont composés de deux mots ou s’ils proviennent
(elle) s’était endormi(e) ; je m’étais retourné(e),
d’un nom (exceptions : mauve, rose, pourpre,
il (elle) s’était retourné(e).
écarlate, fauve).
b. Indicatif passé simple : il (elle) s’éteignit,
2. NB : dans certains exemplaires du livre de l’élève,
ils (elles) s’éteignirent ; il (elle) s’alluma, ils
on a remplacé la consigne : « Relevez les adjectifs
(elles) s’allumèrent ; il (elle) se leva, ils (elles) se
au pluriel dans la première phrase » par : « Relevez
levèrent ; il (elle) s’ouvrit, ils (elles) s’ouvrirent ;
les adjectifs dans la dernière phrase ».
il (elle) se ferma, ils (elles) se fermèrent ; il (elle)
Les adjectifs morte (l. 14), vivante, jeune, intacte
se rangea, ils (elles) se rangèrent.
(l. 16) se rapportent à Pompéi, au fém. sing. ;
Indicatif plus-que-parfait : il (elle) s’était froid (l. 14) se rapporte à cadavre, au masc. sing. ;
éteint(e), ils (elles) s’étaient éteint(e)s ; il brûlante (l. 18) se rapporte à boue, au fém. sing.
(elle) s’était s’allumé(e), ils (elles) s’étaient
3. se mêlaient (l. 2) a pour sujet de vagues teintes
allumé(e)s ; il (elle) s’était levé(e), ils (elles)
roses ; s’éclaircissait (l. 4) a pour sujet le ciel ;
s’étaient levé(e)s ; il (elle) s’était ouvert(e),
se fondait (l. 10) a pour sujet la lune ; se levait
ils (elles) s’étaient ouvert(e)s ; il (elle) s’était
(l. 11) a pour sujet le soleil ; se brouillaient (l. 13)
fermé(e), ils (elles) s’étaient fermé(e)s ; il (elle)
a pour sujet les idées ; se convaincre (l. 13) est à
s’était rangé(e), ils (elles) s’étaient rangé(e)s.
l’infinitif (pas de sujet) ; se promenait (l. 13-14)
7. La conjugaison passive a pour sujet il.
a. La table avait été déplacée. b. Une vitre fut 4. sur laquelle (l. 16-17) : le pronom relatif
brisée. c. il me semblait que les meubles étaient s’accorde avec son antécédent, Pompéi, au fém.
traînés sur le sol. d. Une lettre a été écrite et sing.
déposée sur mon bureau. 5. les torrents de boue est le sujet du verbe
n’avaient pas coulé (l. 17).
8. Le conditionnel présent
a. Il semblerait que je ne sois pas dans mon état
Vocabulaire et figures de style
normal. b. Qui pourrait-ce être ? c. On dirait que
la statue vous dévisage. d. À ce qu’on m’a dit, la Livre de l’élève, p. 70
statue porterait malheur. e. Serais-je victime d’une
12. Le lexique de la peur
hallucination ?
1. On relève, dans l’extrait 1, les termes suivants :
9. Le conditionnel passé une marque, une empreinte de peur (l. 1-2) ;
a. On aurait dit que le jour allait paraître. b. On l’horrible épouvante (l. 3) ; une sorte de terreur
se serait imaginé que la poupée allait se lever. constante (l. 5) ; tressaillir (l. 7).
c. On aurait pu croire que le portrait était vivant. L’extrait 2 présente plutôt les manifestations
d. Serais-je devenu fou ? e. Un trouble inconnu se physiques de la peur : un malaise horrible (l. 1) ;
serait produit dans mon cerveau. f. La statue de les tempes serrées (l. 2) ; mon cœur battait à
la Vénus aurait-elle commis un meurtre ? m’étouffer (l. 2-3) ; frissonner d’épouvante (l. 4-5).
72
Dossier
Lire et écrire une nouvelle fantastique
Livre de l’élève, p. 74 à 83
Objectifs du dossier
et compétences mises en jeu
Les objectifs parce que sa compréhension est aisée, enfin
• L’objectif du dossier est de mettre l’élève en parce qu’elle respecte les codes de l’écriture
situation de produire un écrit long, à partir de fantastique. En effet, le rôle de la cafetière
la lecture préalable d’un texte support. L’élève est et l’interrogation que suscite cet objet dans
guidé pas à pas dans son activité : les étapes la nouvelle sont tout à fait représentatifs du
de l’écriture sont balisées, il dispose d’une liste fantastique, caractérisé notamment par le principe
de mots et d’expressions ainsi que des exemples d’hésitation et le doute laissé dans l’esprit du
littéraires. lecteur et du protagoniste.
• Plusieurs modalités de travail sont possibles : • Les questions de lecture suivent la progression
cette activité d’écriture longue peut faire l’objet du récit et permettent de montrer comment
d’une courte séquence. Une séance est réservée à la l’événement fantastique est préparé, mis en place
lecture, trois peuvent être consacrées à l’écriture, et réalisé.
une peut porter sur l’étude de la langue (vocabulaire Les compétences d’écriture
et conjugaison notamment). Le travail d’écriture
proprement dit peut aussi être effectué en partie • Il est possible de valider, au cours de cette
ou finalisé à la maison. Il convient également de activité, plusieurs items de la compétence 1,
réserver un peu de temps pour la mise en commun notamment résumer un texte (! Dossier « Socle
des travaux, sous la forme de lectures oralisées commun », p. 8). L’exercice de résumé, posé en
et de la constitution d’un recueil collectif de question 1, permet de vérifier que l’élève a compris
nouvelles fantastiques. le sens général du texte et qu’il est capable d’en
restituer l’essentiel en quelques lignes, avec ses
Le choix de la nouvelle et sa lecture propres mots.
• Nous avons choisi comme texte support la • Le travail d’écriture permet de valider un item
nouvelle « La Cafetière » de Théophile Gautier, de la compétence 5 (! Dossier « Socle commun »,
pour plusieurs raisons : d’abord, parce qu’elle fait p. 14) : pratiquer des exercices d’écriture variés,
partie du patrimoine littéraire français, ensuite dont l’écriture longue.
74
prunelles bleues, si claires et si transparentes (l. 129- semblent bien réels. Il sait d’ores et déjà qu’il ne
130). pourra partager cette expérience avec quiconque,
b. Cette jeune fille apparaît comme une créature de crainte de passer pour un fou (je n’ose pas dire
parfaite, angélique, ainsi qu’en témoignent ce qui arriva, personne ne me croirait, et l’on me
l’évocation de la couleur blanche (renvoyant à prendrait pour un fou, l. 51 à 53).
la blancheur de son teint et à la pureté de son b. La perte des repères spatio-temporels est
âme, renforcée par la comparaison avec la lampe caractéristique du fantastique ; c’est ce que ressent
d’albâtre, l. 184-185) et son prénom Angéla, repris le narrateur lorsqu’il tient Angéla dans ses bras,
en quelque sorte par le narrateur lorsqu’il l’appelle après son malaise : Je ne sais pas combien de
mon bel ange (l. 173). temps nous restâmes dans cette position (l. 177) ;
12. a. À la fin de la danse, Angéla se sent très lasse Je n’avais plus aucune idée de l’heure ni du lieu
et ses jambes ne parviennent presque plus à la (l. 180).
porter ; le narrateur doit la soutenir pour l’empêcher 16. À son réveil, le narrateur est entouré de ses
de tomber (comme si les jambes lui eussent manqué, amis qui l’ont trouvé étendu sur le sol, toujours
l. 165-166 ; comme si ses pieds eussent été chargés évanoui, puisqu’ils ont mis une heure à le ranimer
d’une masse de plomb, l. 167-168). en lui frottant les tempes d’eau de Cologne (l. 207-
b. Elle disparaît à l’aube, au moment où chante 208). Il lui reste des traces des événements de la
l’alouette (l. 186 à 192). nuit : il serre un morceau de porcelaine dans ses
c. Le narrateur trouve à sa place la cafetière brisée bras, et il est vêtu d’un étrange habit qui se trouve
en mille morceaux (l. 196 à 198). être le vêtement de noce du grand-père de leur
13. Le narrateur est d’abord mal à l’aise lorsqu’il hôte (l. 209 à 212).
pénètre dans la chambre, car il a l’impression 17. Le dessin réalisé par le narrateur est troublant,
qu’elle est habitée. Puis la peur l’envahit lorsqu’il parce que la cafetière qu’il a représentée ressemble
voit les portraits s’animer. Il évoque en détail les à s’y méprendre au profil d’Angéla, la jeune femme
manifestations physiques de cette peur : je sentis, rencontrée durant la nuit (En effet, ce qui m’avait
en y entrant, comme un frisson de fièvre (l. 14) ; semblé tout à l’heure une cafetière était bien
je commençai à trembler comme la feuille (l. 26- réellement le profil doux et mélancolique d’Angéla,
27) ; mes cheveux se hérissèrent sur mon front, mes l. 234-235). Mais surtout, il apprend qu’Angéla est
dents s’entrechoquèrent à se briser, une sueur froide la sœur de son hôte, morte deux ans plus tôt d’une
inonda tout mon corps (l. 45 à 47). fluxion de poitrine, à la suite d’un bal.
14. Lorsqu’il danse avec Angéla, le narrateur 18. a. Le doute subsiste à la fin de la nouvelle, à
éprouve des sentiments inconnus jusqu’alors savoir si le narrateur a été victime d’un rêve ou s’il
(Jamais de la vie je n’avais éprouvé une pareille a assisté à des phénomènes surnaturels.
émotion, l. 154) ; il se sent submergé d’une joie Comme explication rationnelle, on peut avancer que
indescriptible (une joie ineffable, l. 158-159). le narrateur, dans un état de très grande fatigue
Deux comparaisons traduisent cet état d’émotion et de fièvre, a été victime d’une vision, favorisée
intense : mes nerfs tressaillaient comme des ressorts par la pénombre de la pièce et l’effet des reflets du
d’acier (l. 154-155) et j’entendais battre mon feu, propres à déformer les motifs de la tapisserie
cœur comme une montre accrochée à mes oreilles et les personnages des tableaux. Il a pu délirer,
(l. 156-157). rêver, se lever, casser la cafetière. Ce qui est plus
15. a. Le narrateur est d’abord sceptique (Je ne difficilement explicable est qu’il ait revêtu l’habit
savais que penser de ce que je voyais, l. 67) ; il de noce du grand-père de son hôte.
pense être abusé par son imagination et par sa b. L’explication surnaturelle est celle-ci : les
peur (persuadé que j’avais été le jouet de quelque événements de la nuit se sont effectivement
illusion diabolique, l. 199 à 201), mais en même produits ; le narrateur a rencontré la sœur défunte
temps il reconnaît que les événements, auxquels de son hôte.
il assiste et qui sont totalement extraordinaires,
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus sensibles « aux enjeux esthétiques et humains d’un
Dans le cadre des Instructions officielles de 2008 qui texte littéraire », qu’il s’agisse de l’appréciation
préconisent la lecture de nombreux romans, français du style à travers l’utilisation des figures de style
et étrangers, du xixe siècle, nous avons choisi de ou de la perception de l’engagement d’un écrivain
construire un groupement de textes autour de la (extrait de Germinal).
problématique de la scène romanesque. Cette • Des compétences de langue : étude des
approche permet d’aborder la notion de scène et connecteurs temporels et des propositions
de découvrir quelques grands romans de genres subordonnées circonstancielles de temps, qui
différents : roman d’apprentissage (Premier permettent d’inscrire les événements dans leur
amour), roman de mœurs (Eugénie Grandet), temporalité ; reprises nominales liées aux différentes
roman naturaliste et engagé (Germinal), roman désignations des personnages ; transcription du
d’aventures (Le Comte de Monte-Cristo), roman discours direct au discours indirect et inversement ;
sentimental (Jane Eyre). Chacune des scènes connaissance des principales conjugaisons (verbes
choisies s’inscrit dans un registre particulier de du 3e groupe, subjonctif présent, indicatif passé
sentiments et d’émotions susceptibles de susciter antérieur et plus-que-parfait, dont on a besoin
l’intérêt des élèves : amoureux (Premier amour, pour exprimer l’antériorité) ; compétences
Jane Eyre), conflictuel (Eugénie Grandet, scène orthographiques (adverbes en -ment).
de dispute entre le père et la fille), pathétique
et dramatique (Germinal, scène d’accident dans • Des compétences lexicales : l’accent est mis
la mine), suspense (Le Comte de Monte-Cristo). sur le vocabulaire du roman (autour des mots
roman et romanesque) ainsi que des sentiments
Les compétences du socle commun et des émotions, des noms et des verbes d’action,
L’étude de ces textes met en jeu de nombreuses l’origine du mot naturalisme.
compétences du socle. • Des compétences d’écriture acquises par la
• Des compétences de lecture : en lecture pratique d’exercices réguliers d’écriture courte
analytique, l’élève sera amené, à chaque lecture, ou de réécriture, en lien avec les textes étudiés
à vérifier qu’il a compris le sens global du texte, les (écrire quelques lignes d’un journal intime, avec
motivations des personnages et leurs sentiments, utilisation de la 1re personne, transcription de
à partir de leurs actes ou de leurs paroles, qu’il a paroles au discours indirect, récit d’un témoin de
saisi l’enjeu et le registre de la scène étudiée. Il lui la scène d’accident dans Germinal, courte suite de
est proposé également dans ce chapitre une lecture texte) et par la pratique d’exercices plus élaborés
d’œuvre complète, Le Comte de Monte-Cristo, en faisant davantage appel à l’imagination (écrire
version abrégée avec un guide de lecture. une scène de conflit, décrire un léger accident,
• Des compétences culturelles et humanistes : raconter une scène de retrouvailles).
l’étude de chacun des textes conduit les élèves • Des compétences d’oral, qui s’exerceront à travers
à la connaissance de quelques grands romans de la mise en scène d’une scène romanesque extraite
la littérature française (Balzac, Zola, Dumas) et de l’Éducation sentimentale de Flaubert, exercice
étrangère (Tourgueniev, Charlotte Brontë) et à être qui met en jeu non seulement des compétences
78
grondeur pour le rabrouer ; puis elle repart à vive sens sont en émoi : Sa poitrine se soulevait tout
allure. Le jeune homme endolori et heureux se contre ma tête, ses mains frôlaient ma joue… […]
livre alors à des gambades et cris enthousiastes ses lèvres douces et fraîches couvrirent mon visage
(l. 45-46). de baisers… effleurèrent mes lèvres… (l. 16 à 23).
5. Le narrateur adulte commente la scène avec un
Analyser le texte
attendrissement amusé : Vraiment, j’étais encore
1. a. Le narrateur souligne l’élégance et la grâce un enfant ! (l. 47). Le comportement du narrateur
de Zinaïda (elle portait une robe légère, de couleur adolescent est empreint de la fraîcheur et de la
grise, et une ombrelle de la même teinte sur l’épaule, naïveté de la jeunesse : il saute sans réfléchir, ni
l. 1-2). Sa douceur le touche quand elle le regarde comprendre le petit sourire de Zinaïda ; il se laisse
avec des yeux de velours (l. 3) ; la jeune fille lui submerger par ses émotions lorsqu’elle l’embrasse
paraît mystérieuse, quand elle s’adresse à lui avec et ne réagit que par des gambades et des cris
un étrange sourire (l. 4). enthousiastes (l. 45-46) pour manifester sa joie
b. Ce portrait est fait à l’imparfait, temps de la et son amour, après le départ de Zinaïda.
description (portait, l. 1). 6. Zinaïda d’ailleurs le considère comme un enfant
2. C’est la jeune fille, plus âgée que le narrateur, qui que l’on peut manipuler, lorsqu’elle le met au défi
a l’initiative de l’échange. En effet, elle interrompt de sauter pour lui prouver son amour. Elle lui donne
sa promenade pour lui parler : Elle m’aperçut, s’arrêta des ordres (Donnez-moi mon ombrelle… voyez où
[…] : « Que faites-vous si haut ? » me demanda- je l’ai jetée… et ne me regardez pas ainsi…, l. 34-
t-elle (l. 2 à 4). Cet échange est une entreprise de 35). Elle le renvoie chez lui en le grondant, comme
séduction (avec des yeux de velours, l. 3). s’il était un petit enfant qui s’est sali en jouant
3. a. Zinaïda a mis le narrateur au défi de sauter du (Rentrez chez vous, m’sieur Voldémar, brossez-vous et
mur (Au lieu de passer votre temps à me persuader ne me suivez pas, sinon je vais me fâcher, l. 38-39).
que vous m’aimez, sautez donc par ici, si cela est vrai, 7. a. Après le départ de Zinaïda, le narrateur éprouve
l. 5-6). Le défi est lancé sur un ton autoritaire et des émotions et des sensations contradictoires, ce
impérieux : le verbe est à l’impératif ; la conjonction que souligne le connecteur d’opposition mais
de coordination donc montre son impatience. La (l. 42). Tout son corps est endolori par la chute
phrase de type interrogatif qui précède est dite (mes jambes ne voulaient plus me porter. Les orties
sur le même ton : Eh bien, qu’attendez-vous ?... m’avaient piqué […] j’avais mal dans le dos, la tête
(l. 4-5). L’expression avec un étrange sourire (l. 4) chancelante, l. 41-42). Mais l’amour lui procure un
montre qu’elle prend un malin plaisir à le mettre sentiment de béatitude (l. 43) ; et la torpeur (l. 44)
dans l’embarras. qu’il ressent est caractérisée par deux adjectifs
b. Lorsque le narrateur se retrouve à terre, évanoui opposés, douce et douloureuse (oxymore).
(l. 10), elle regrette son petit jeu : comment as- b. Zinaïda n’est pas aussi troublée que lui : elle est
tu pu faire cela, comment as-tu pu m’écouter ? sans doute flattée et s’est quelque peu inquiétée
(l. 14-15) ; elle fait preuve d’une tendresse inquiète tout en témoignant d’une certaine tendresse,
(l. 13), répétant les mots doux cher petit […] cher lorsqu’elle a vu le jeune garçon tomber. Ensuite, elle
petit (l. 13-14), allant jusqu’à avouer son amour se reprend vivement et passe sa colère sur le jeune
(Je t’aime, l. 15). Elle le tutoie et joint les gestes homme : ses phrases sont courtes et les points de
à la parole : ses lèvres douces et fraîches couvrirent suspension (l. 34 à 39) soulignent le temps qui les
mon visage de baisers… (l. 20 à 22). Mais lorsqu’il sépare, car elle ne trouve plus ses mots, d’ailleurs
a repris conscience, elle revient au vouvoiement et sa dernière phrase est inachevée (et jamais plus
prend un ton courroucé : « Eh bien, relevez-vous, je ne…, l. 39) ; puis elle part rapidement (l. 40).
espèce de grand fou… Qu’est-ce que vous faites là,
dans la poussière ? » (l. 30 à 32). Les phrases sont Enrichir son vocabulaire
à nouveau de type impératif et interrogatif (l. 30 a. Je me suis brûlé le doigt avec une poêle chaude.
à 32 ; l. 34 à 39). b. Le chat m’a griffé. c. Des ronces m’ont égratigné.
4. Le narrateur éprouve une émotion très vive et d. Un morceau de verre m’a coupé. e. J’ai éraflé /
agréable : Seigneur, quel délice ! (l. 19-20). Ses écorché mon genou en tombant.
80
meurs (l. 6-7). Son état de santé est vraiment très 60 ; ce méchant mirliflor, l. 64-65). Il reproche
alarmant (elle tombait en défaillance de marche en à Charles de ne pas avoir d’argent, d’être un va-
marche, l. 9-10). nu-pieds et de dépenser le peu qu’il a en objets
6. a. Eugénie reste très calme et ferme face à superflus comme des bottes de maroquin.
son père (Eugénie fut impassible, l. 44 ; sa fille 8. Grandet se soucie peu de l’état de sa femme,
qui restait muette et froide, l. 66). Elle parle peu, même s’il est épouvanté (l. 4) de sa pâleur : il ne
souvent par signe (Eugénie fit un signe de tête l’aide pas à se coucher, n’appelle pas de médecin,
négatif, l. 30 ; Eugénie […] réitéra le même signe ne prend pas de ses nouvelles quand sa fille descend
de tête, l. 32-33). le rejoindre ; et il reprend sa querelle, comme s’il
b. Elle se sert des paroles de son père contre lui. ne s’était rien passé. Son avarice lui fait perdre
Si Grandet lui dit : Ne suis-je pas le chef de ma tout sentiment humain.
famille, ne puis-je avoir mes affaires ? (l. 23-24), 9. L’exclamation de Grandet : Elle égorge son père !
elle rétorque : C’est aussi mon affaire (l. 25). S’il (l. 57) est une exagération ou hyperbole : il dit
affirme : Cette affaire doit être mauvaise, si vous cela, car il se sent trahi par sa fille, dans ce qu’il
ne pouvez pas la dire à votre père (l. 26-27), elle a de plus cher, l’or.
répond : Elle est excellente, et je ne puis pas la dire 10. En donnant son or, c’est la vie qu’elle retire à
à mon père (l. 28). son père, car l’or est la seule raison d’être de ce
c. Elle n’est pas à court d’arguments pour justifier dernier (L’or est une chose chère, l. 38-39 ; Vous
un acte qu’elle revendique sans faiblir. Tout d’abord, m’offensez dans ce que j’ai de plus cher, l. 73).
elle est majeure (l. 18, 51) et, de ce fait, libre de 11. a. Pour faire céder sa fille, Grandet n’a plus
gérer ses biens comme elle l’entend (J’ai fait de à sa disposition que la manière forte : Allez dans
mon argent ce qu’il m’a plu d’en faire, l. 18-19) ; votre chambre. Vous y demeurerez jusqu’à ce que
cet argent, un cadeau de son père, lui appartient je vous permette d’en sortir (l. 74-75). Il la prive
(Étais-je libre, oui ou non, d’en faire ce que bon également de nourriture (Nanon vous y portera du
me semblait ? Était-ce à moi ?, l. 48-49). Enfin, pain et de l’eau, l. 75).
c’est avant tout un secret qu’elle ne peut trahir b. Cependant, il éprouve un sentiment d’amour
(C’est un secret inviolable, l. 21). paternel pour sa fille, en qui il reconnaît sa propre
d. Ce dernier argument explique sa résistance force de caractère (elle est plus Grandet que je ne
face à son père : elle ne peut révéler le nom du suis Grandet, l. 67-68). D’ailleurs, il l’avoue : tu
bénéficiaire, son cousin Charles, au secours duquel sais bien que je t’aime (l. 56). De même, il ne la
elle est venue par amour. C’est un sentiment que déshéritera pas (je ne peux pas te déshériter, nom
son père ne pourrait pas comprendre. d’un tonneau !, l. 60-61), car Eugénie est sa chair
7. a. Grandet pose huit fois la même question, sous et son sang, un prolongement de lui-même. Si elle
des formes différentes ; il veut savoir ce qu’il est hérite de ses biens, il en reste le maître à travers
advenu de l’or de sa fille : qu’avez-vous fait de vos elle, par-delà la mort (notre fortune, l. 58).
pièces ? (l. 1) ; où est votre trésor (l. 15) ; Où ? 12. Grandet sort, en apparence, victorieux du
(l. 20) ; quand avez-vous donné votre or ? (l. 29) ; conflit, puisqu’il enferme sa fille, en abusant de
Vous l’aviez encore le jour de votre fête, hein ? son pouvoir paternel. Mais elle ne lui a cédé en
(l. 31) ; vous l’avez donné à quelqu’un, hein ? (l. 42- rien : il n’a pas appris ce qu’elle avait fait de son
43) ; Si vous l’avez placé, vous en avez un reçu… trésor, même s’il soupçonne la vérité. Elle est
(l. 46-47) ; Tu n’as pas donné ton or pour rien, au restée calme et ferme, presque muette ; c’est donc
moins. Voyons, dis ? (l. 68). Le terme or revient Eugénie qui l’emporte, en réalité.
quatre fois dans la réplique des lignes 36 à 43.
b. Sa passion de l’or le pousse à maudire sa fille, Enrichir son vocabulaire
qu’il soupçonne d’avoir donné son trésor par amour a. être riche. b. une affaire avantageuse, qui
à Charles (Maudit serpent de fille ! ah ! mauvaise rapporte de l’argent. c. être dans la richesse,
graine, l. 55-56 ; je te maudis, toi, ton cousin, et l’opulence. d. le pétrole. e. un mari parfait. f. un
tes enfants !, l. 61-62). Il méprise ce jeune homme cœur généreux. g. temps heureux d’une civilisation
(ce va-nu-pieds qui a des bottes de maroquin, l. 59- (ancien ou à venir).
82
répondent (ils crièrent, appelèrent les camarades, 7. a. Le bruit qui sert de fil conducteur aux
l. 5). Puis, lorsqu’ils entendent un râle de mort sauveteurs est le râle des victimes, leurs
(l. 9) et comprennent qu’il y a des victimes, gémissements (C’était ce râle continu qui guidait
l’émotion devient intense (les cœurs se serrèrent, les travailleurs, l. 37-38).
l. 9 ; pris d’une fureur de désespoir, l. 13). Les b. C’est ce gémissement qui signale leur présence
jeunes filles qui travaillent dans la mine sont et leur souffrance (les cœurs se serrèrent, lorsqu’un
épouvantées (elles s’affolaient, hurlaient plus râle de mort sortit des décombres, l. 9). Mais la
fort, l. 17). La panique semble totale (l’effrayant disparition de ce râle est encore plus pathétique,
désordre, que les ténèbres augmentaient, l. 16-17). car elle peut annoncer la mort de la victime
4. Les mineurs courent en direction du lieu de (Brusquement, il cessa. Tous, silencieux, se
l’accident, par des chemins différents ; deux regardèrent, frissonnants d’avoir senti passer le
groupes se retrouvent ainsi de part et d’autre de froid de la mort, dans les ténèbres, l. 39 à 41).
l’éboulement pour le dégager et sauver si possible 8. Chicot est mort (Il était tout chaud, la colonne
les victimes (Une seconde bande, venue par la vertébrale cassée par une roche, l. 46-47). Les
taille du fond, se trouvait de l’autre côté des terres, sauveteurs sont arrivés une minute trop tard : ce
l. 6-7). Le premier réflexe des mineurs, en cas détail réaliste est particulièrement émouvant. La
d’accident, est d’accourir et de porter secours (Des description de Jeanlin blessé contribue d’autant
deux côtés, les mineurs attaquaient l’éboulement, plus au pathétique que le personnage est jeune
avec la pioche et la pelle, l. 21-22). La métaphore et semble entre la vie et la mort (Jeanlin évanoui,
ce galop d’hommes noirs (l. 4) évoque la course des les deux jambes brisées, respirant encore, l. 54).
mineurs salis par la poussière de charbon : leurs 9. Les femmes manifestent bruyamment leur
visages et leurs mains sont noirs. Dans le Nord de douleur (se mirent à sangloter, à hurler d’épouvante,
la France, on les appelle « les gueules noires ». l. 15-16 ; elles s’affolaient, hurlaient plus fort, à
5. Dans le danger, chacun se porte au secours chaque râle, l. 17-18). Maheu, le père de Jeanlin,
des victimes, sans ménager son temps ni ses éprouve une fureur de désespoir (l. 13), qui le
efforts (aucun n’avait mangé ; mais on ne s’en pousse à proférer des jurons (l. 13) et lui donne une
allait pas pour la soupe, tant que des camarades énergie surhumaine pour travailler au déblaiement
se trouvaient en péril, l. 24-25). Ils travaillent (Maheu s’obstinait avec une telle rage, qu’il refusait
avec acharnement (Il était près de quatre heures, d’un geste terrible, quand un autre s’approchait
les ouvriers en moins d’une heure avaient fait la pour le relayer un instant, l. 32 à 34). Quand on
besogne d’un jour, l. 30-31) et vont jusqu’à la retrouve le petit blessé, sa douleur ne trouve
limite de leurs forces (Ils piochaient, trempés de encore à s’exprimer que par des « nom de Dieu ! »
sueur, les muscles tendus à se rompre, l. 41-42). (l. 56-57).
Les jeunes filles également s’impliquent dans 10. Le lecteur partage d’autant plus les émotions
le sauvetage (Ni Catherine, ni la Mouquette, ni des personnages que le narrateur le laisse dans la
même Lydie ne voulurent s’éloigner, […] aidant même ignorance que les sauveteurs sur l’état des
aux déblais, l. 27-28). Le terme camarades (l. 25), victimes (Un pied fut rencontré, on enleva dès lors
employé par le narrateur, illustre bien ce puissant les terres avec les mains, on dégagea les membres
lien de solidarité dans le monde de la mine, lien un à un, l. 43-44). Le point de vue interne et le
qui existe souvent dans les métiers dangereux. lexique des émotions entraînent la compassion
6. Levaque est chargé par les autres mineurs du lecteur.
d’apprendre l’accident au coron : il va annoncer 11. Zola dévoile au lecteur le monde dangereux et
un simple dommage qu’on réparait (l. 29-30) ; il dur de la mine ; il sollicite sa compassion envers
ne dira donc pas toute la vérité, pour épargner ces ouvriers qui travaillent dès leur plus jeune
aux familles une angoisse inutile, tant qu’on ne âge sous la terre. Zola veut également montrer la
connaît pas le nombre ni l’état exacts des victimes. valeur humaine de ces hommes et de ces femmes,
qui sont prêts à se dévouer pour leurs camarades.
84
lecteur, à cause de l’adjectif blessé ; la deuxième la supercherie à la faveur d’un mouvement
est liée à l’explication du mystère : il entra comme involontaire de Dantès ; son corps aurait pu se
une flèche dans une eau glacée (l. 29-30) ; alors le briser sur les rochers, comme celui du précédent
lecteur réalise la violence de la chute. prisonnier (l. 17-18) ; il aurait pu mourir noyé
4. Le narrateur décrit toutes les sensations et tous à cause de la violence de l’immersion et de la
les sentiments du personnage de Dantès, permettant température de l’eau, ou bien son couteau aurait
ainsi l’identification du lecteur au personnage. pu lui échapper des mains dans la chute…
Dantès éprouve des sensations auditives : Le bruit 7. Les paroles qu’il perçoit sont mystérieuses pour
des flots se brisant contre les rochers […] arrivait un homme enfermé dans un sac et transporté
plus distinctement à l’oreille de Dantès (l. 7-8) ; de nuit en des lieux inconnus. Elles lui causent
il entend aussi les paroles des gardiens qui lui donc un sentiment de peur, particulièrement la
paraissent incompréhensibles (l. 14) ; il pénètre plaisanterie des gardiens : l’abbé court grand risque
dans la mer avec un bruit épouvantable (l. 29). Les d’être mouillé (l. 12). Le château qui lui sert de
sensations tactiles sont nombreuses : l’air frais et prison étant sur une île, il aurait sans doute pu
âpre de la nuit l’inonda. […] Ce fut une sensation comprendre qu’on allait le jeter à l’eau.
subite, pleine à la fois de délices et d’angoisses 8. Au cours de cette scène, Dantès fait preuve d’un
(l. 4-5) ; Dantès se sentit lancé, en effet, dans un très grand courage et de sang-froid : il a su rester
vide énorme (l. 25) ; tiré en bas par quelque chose de immobile, malgré les inquiétudes que suscitaient
pesant (l. 27-28). Ces sensations donnent à Dantès en lui l’itinéraire et les paroles des gardiens ; il
des renseignements sur l’itinéraire suivi et sur sa a maîtrisé ses suffocations et gardé sa présence
destination finale ; mais, comme il ne peut rien voir, d’esprit pour utiliser son couteau à bon escient.
elles ne lui permettent pas de tout comprendre et Enfin, il est certainement doté d’une force physique
accroissent donc son sentiment de peur (angoisses, exceptionnelle (par un effort suprême, il la trancha
l. 5 ; ses cheveux ne s’en dressèrent pas moins sur précisément au moment où il suffoquait, l. 39-40).
9. Cette scène marque un nouveau départ pour
sa tête, l. 14-15 ; une épouvante qui lui glaçait le
le héros : il est sorti de la forteresse où il était
cœur, l. 27) ; pousser un cri (l. 30).
emprisonné ; il peut parvenir à un rivage, recouvrer
5. a. Dantès est particulièrement en danger à partir
la liberté et repartir vers de nouvelles aventures. Un
du moment où il tombe dans la mer : l’eau est glacée
doute subsiste pourtant sur son avenir : il a poussé
(l. 30) ; l’immersion (l. 30) lui coupe le souffle et
un cri, étouffé à l’instant même par l’immersion
lui fait risquer la noyade (étourdi, presque suffoqué,
(l. 30). Les gardiens l’ont-ils entendu ? Vont-ils
l. 34) ; il suffoquait (l. 40). Le danger est d’autant
organiser des recherches ? Et lui-même aura-t-il
plus grand qu’il est enfermé dans un sac et qu’un
la force d’atteindre la côte ?
boulet est attaché à ses pieds (lancé dans la mer, au
fond de laquelle l’entraînait un boulet de trente-six Enrichir son vocabulaire
attaché à ses pieds, l. 31-32). • Le mot immersion est composé du préfixe im-,
b. Le suspense est levé à partir du moment où le du radical -mer- et du suffixe -sion. Il est dérivé
lecteur apprend que Dantès a un couteau et qu’il a du verbe immerger.
réussi à éventrer son sac (il tenait son couteau tout • L’expression être submergé de travail est une
ouvert, il éventra rapidement le sac, l. 36-37) ; dès image qui signifie « être débordé par son travail »,
lors, il pourra sans doute en réchapper. « ne plus savoir où donner de la tête ».
c. Le narrateur intervient dans le dernier paragraphe • La devise de Paris Fluctuat nec mergitur signifie
(ainsi que nous l’avons dit, l. 35) pour régler la « Il flotte mais ne sombre pas » ou « Il est battu
conduite du récit et rappeler au lecteur que Dantès par les flots, mais ne sombre pas ». La devise
a préparé soigneusement son plan d’évasion : il accompagne le navire représenté sur le blason de
l’assure ainsi de la vraisemblance des faits. Paris. Au Moyen Âge ce navire était le symbole de
6. Le plan d’évasion imaginé par Dantès comporte la puissante corporation des Nautes, les mariniers
bien des risques : les gardiens auraient pu découvrir de la Seine, qui géraient la municipalité.
86
39, 41 ; douce folie, l. 37 ; Ce n’est qu’un rêve, b. Les baisers de Jane confirment cet engagement
semblable à ces rêves que j’ai faits, l. 74-75). Il (Je pressai mes lèvres sur ses yeux […] ; j’écartai les
peine à se convaincre de cette réalité (En réalité ? cheveux de son front, que je baisai aussi, l. 86-87).
En chair ? Ma Jane vit ?, l. 69 ; Ma chérie est 10. a. Lors de la demande en mariage, M. Rochester
vivante ! Ce sont là ses bras, et ce sont ses traits !, veut s’assurer que Jane est bien consciente de la
l. 73). Jane Eyre emploie le champ lexical de la réalité et ne regrettera pas son engagement. En
réalité tangible pour le persuader (Ce n’est pas une effet, il est plus âgé qu’elle et se décrit comme
illusion, ce n’est pas une folie, l. 39-40 ; Vous me un pauvre aveugle, qu’il [lui] faudra conduire par
touchez, monsieur, vous me tenez, vous me tenez la main (l. 91).
ferme ; je ne suis pas froide comme un cadavre, je b. La jeune femme n’a aucun doute et répète à
ne suis pas impalpable, l. 70-71). chaque demande : Oui, monsieur (l. 90, 92, 94).
8. Les personnages expriment leurs sentiments Elle le rassure pleinement par cette parole : On ne
amoureux par leurs gestes. Ainsi Jane prend les peut plus sincèrement, monsieur (l. 96).
mains de M. Rochester (J’arrêtai sa main qui errait
Enrichir son vocabulaire
à tâtons et l’emprisonnai dans les deux miennes,
l. 51-52). M. Rochester la serre contre lui (saisit a. se faire une fausse opinion de la réalité ; rêver.
mon bras, mon épaule… mon cou… ma taille… et b. tromper en donnant de la réalité une apparence
m’enlaça, me pressant contre lui, l. 57 à 59). Jane trompeuse. c. perdre ses rêves, voir la réalité telle
l’embrasse tendrement (Je pressai mes lèvres sur qu’elle est.
ses yeux […] ; j’écartai les cheveux de son front, Un illusionniste est un prestidigitateur, un
que je baisai aussi, l. 86-87). magicien.
Les paroles de M. Rochester expriment la passion S’exprimer à l’oral
amoureuse : mon cœur va cesser de battre et mon Vous pourrez consulter les sites Internet :
cerveau va éclater ! […] laissez-moi vous identifier http://les.femmes.dans.lhistoire.over-blog.com
au toucher, ou je ne puis plus vivre ! (l. 47 à 50) ; et www.persee.fr/web/revues.
Ma chérie est vivante ! (l. 73) ; puis-je avoir un
tel bonheur (l. 74) ; donne-moi tes baisers […], Histoire des arts
serre-moi sur ton cœur (l. 84). Elles évoquent 1. a. L’image est une affiche de cinéma pour le film
aussi les souffrances de la séparation : après tant Jane Eyre de Franco Zeffirelli, sorti en 1996.
de détresse (l. 74) ; malheureux, abandonné, ma b. La partie supérieure représente un couple enlacé ;
vie sombre et solitaire restait sans espoir ; mon la partie inférieure, un paysage avec un château.
âme assoiffée ne pouvait se désaltérer, mon cœur 2. a. Les deux personnages, vus de profil, sont Jane
affamé, se rassasier (l. 80 à 82). Les paroles de Eyre à droite et M. Rochester à gauche. Ils sont
Jane témoignent aussi de cet amour : Elle est là cadrés en plan rapproché.
tout entière, avec son cœur aussi. Que Dieu vous b. Les cheveux de Jane, longs et bruns, sont retenus
bénisse, monsieur ! Je suis heureuse de me retrouver en un chignon bas par un ruban blanc ; elle porte
si près de vous (l. 62 à 64). Elle l’appelle Mon cher une robe marron clair avec des manches terminées
maître (l. 67) et répond à la demande de baisers par une dentelle blanche. M. Rochester porte des
avec enthousiasme (Comme ceci, monsieur, comme favoris bruns épais et une frange brune sur le front ;
ceci !, l. 85). on devine qu’il porte une chemise blanche.
La plupart des phrases sont de type exclamatif et Ils sont enlacés et leurs visages sont très proches :
témoignent de la ferveur de leur amour ; quelques ils sont sur le point de s’embrasser ; Jane ferme les
phrases de type interrogatif soulignent l’aspect yeux et tend ses lèvres entrouvertes à M. Rochester,
incroyable de leur bonheur (Est-ce Jane ? Est-ce qui la regarde amoureusement, en esquissant
bien elle ?, l. 60). un sourire. Jane tient tendrement la tête de
9. a. Jane prend l’engagement de ne plus jamais M. Rochester de la main gauche.
quitter M. Rochester : Ce que je ne ferai plus jamais 3. Le paysage représente un château sur une colline
à dater de ce jour (l. 78). Le temps employé est en arrière-plan et la campagne avec des arbres au
le futur. premier plan.
88
5. a. L’abbé décède en prison et Dantès prend sa Chapitres 22 à 30 : la mise en place de la
place dans le sac qui doit servir à l’ensevelir. Les vengeance (1838)
gardiens jettent le sac à la mer, comme c’est la 9. a. Monte-Cristo a fait la connaissance d’Albert
coutume. Dantès, qui avait emporté un couteau, de Morcerf à Rome : il a organisé son enlèvement
réussit à sortir du sac et à nager jusqu’à l’île de par un brigand de ses amis, Luigi Vampa, et fait
Tiboulen, où des contrebandiers le recueillent. semblant de le délivrer.
b. Il fait alors le serment de se venger de Danglars, b. Il demande au banquier Danglars un crédit illimité :
Fernand Mondego et Villefort. il utilise, pour l’obtenir, l’aval de la maison Thomson
Chapitres 15 à 21 : premiers règlements & Finch, sous le nom de lord Wilmore.
de compte (1829 à 1838) 10. a. Bertuccio est un Corse, au service de Monte-
6. a. Grâce au bateau des contrebandiers, Dantès Cristo, qui, sans connaître le passé de son maître,
se rend sur l’île de Monte-Cristo, une petite île a des ennemis communs avec lui : Villefort et
de la Méditerranée, non loin de l’île d’Elbe. Il y Caderousse. Voici ce qu’il lui raconte : un jour,
découvre le trésor décrit par l’abbé Faria. voulant se venger de Villefort, il le guette dans le
b. Il prend alors le nom de comte de Monte-Cristo. jardin d’une maison à Auteuil et le voit en train
Dans la suite du roman, il utilise également trois d’enterrer un nouveau-né, son fils, né d’une liaison
autres pseudonymes : Busoni, un abbé italien ; illégitime ; Bertuccio le poignarde et, le laissant pour
lord Wilmore, un riche anglais ; et Simbad, un mort, sauve l’enfant que sa sœur élèvera en Corse ;
aventurier des mers. devenu grand, le jeune homme, nommé Benedetto,
7. a. Sous le nom de Busoni, il retrouve Caderousse, tue sa mère adoptive et s’enfuit.
devenu aubergiste dans le midi de la France. En b. Haydée est une jeune esclave grecque, dont Monte-
échange d’un diamant, celui-ci lui fait le récit du Cristo a racheté la liberté à Constantinople et qui vit
complot et lui apprend de terribles nouvelles : dans sa maison, lui vouant amour et reconnaissance.
son père est mort de faim ; Danglars s’est enrichi Chapitres 31 à 74 : la vengeance (1838)
par des opérations souvent malhonnêtes, il est 11. a. À la Chambre des pairs et en présence du
maintenant banquier et baron ; Fernand, officier comte de Morcerf, Haydée révèle son identité et
dans l’armée, est devenu, à la suite de certaines la trahison du comte : elle est la fille du pacha de
trahisons, le riche comte de Morcerf ; Mercédès a Janina, que l’officier Fernand Mondego, chargé de
beaucoup pleuré Dantès, puis, le croyant mort, elle sa protection, a honteusement livré à l’ennemi ;
a épousé Fernand, dont elle a eu un fils, Albert ; ce même officier, qui n’est autre que le comte de
M. de Villefort, après son mariage avec Mlle de Morcerf, les a vendues comme esclaves, elle et sa
Saint-Méran, a quitté Marseille. mère ; et sa mère en est morte.
b. Pour vendre le diamant, Caderousse fait venir b. Découvrant que Monte-Cristo est à l’origine des
un bijoutier dans son auberge ; puis il assassine le révélations d’Haydée, Albert de Morcerf le provoque
bijoutier et sa propre femme pour garder l’argent en duel pour venger l’honneur de son père. La veille
et le diamant ; arrêté, il est condamné au bagne. du duel, Monte-Cristo reçoit la visite de Mercédès,
8. Dantès a appris de Caderousse qu’après avoir qui a reconnu Dantès et vient le supplier de laisser
essayé en vain de le faire libérer, l’armateur Morrel la vie sauve à son fils ; en souvenir de leur amour,
a payé les dettes et l’enterrement de son père, Dantès accepte de se laisser tuer par Albert. Mais,
mais qu’il a fait ensuite de mauvaises affaires : Mercédès, décidée à sauver l’homme qu’elle a aimé,
il sera ruiné si le Pharaon ne rentre pas au port. dévoile tout de l’ignoble complot à son fils, qui
Sous le nom de lord Wilmore d’abord, puis de noblement présente ses excuses à Monte-Cristo,
Simbad, Dantès sauve le père du suicide et toute le matin du duel.
la famille de la banqueroute pour les récompenser c. Le comte de Morcerf vient alors défier Monte-
de leur fidélité. Cristo, qui lui révèle sa véritable identité.
Désespéré, il se suicide, après avoir vu sa femme
et son fils partir sans même lui jeter un regard.
Mercédès et Albert renoncent à leur titre et à leur
fortune et vont vivre à Marseille des économies
90
Étude de la langue
Grammaire Et à mon tour je leur demandai :
Livre de l’élève, p. 104 « Comment nomme-t-on ces ruines, qui s’élèvent
sur le sommet de la montagne, et que nous
1. Les connecteurs temporels commençons à apercevoir en nous éloignant du
a. Depuis qu’il avait été embauché à la mine, rivage ?
Étienne habitait chez les Maheu. b. Pendant que – Ce sont celles de l’abbaye de Grand-Pré », me
son cousin se reposait, Eugénie cherchait comment répondirent-ils.
lui venir en aide. c. Lorsqu’il apprit que ses ennemis
habitaient Paris, Monte-Cristo décida de s’installer Conjugaison et orthographe
avenue des Champs-Élysées. d. Après que l’incendie
Livre de l’élève, p. 105
eut détruit sa demeure, M. Rochester s’installa
dans un modeste manoir. e. Au fur et à mesure 6. Verbes du 3e groupe avec des particularités
que les heures passaient, les chances de retrouver orthographiques
des mineurs vivants diminuaient. a. Dantès feint / feignit d’être mort et retient /
2. Les propositions subordonnées retint son souffle à l’arrivée des fossoyeurs.
circonstancielles de temps b. J’attends / attendis Zinaïda dans le parc, mais
1. a. À peine avait-elle fini de parler que. b. Quand elle ne vient / vint pas. c. Charles convainc /
le tonnelier jurait ainsi. c. jusqu’à ce que je vous convainquit Eugénie d’attendre son retour. d. Le
permette d’en sortir. d. lorsqu’un râle de mort sortit chien Pilot reconnaît / reconnut Jane Eyre le
des décombres. e. tandis que Zacharie dirigeait le premier. e. Étienne s’assoit (s’assied) / s’assit à
transport des terres. côté de Catherine pour déjeuner. f. Maheu court /
2. a. 1re action : avait fini (indicatif plus-que- courut jusqu’au lieu de l’accident.
parfait) ; 2e action : précipitais. b. Deux actions 7. Le subjonctif présent
simultanées ; jurait (indicatif imparfait). c. 1re a. Jane craint que M. Rochester ne croie pas à
action : demeurerez ; 2e action : permette son retour. b. En attendant que sa vengeance
(subjonctif présent). d. Deux actions simultanées ; s’accomplisse, Dantès se cache sous le nom du
sortit (indicatif passé simple). e. Deux actions comte de Monte-Cristo. c. Grandet exige que sa fille
simultanées ; dirigeait (indicatif imparfait). lui obéisse. d. Le médecin fait l’impossible pour que
3. Les reprises nominales Jeanlin puisse remarcher un jour. e. Zinaïda séduit
a. son enfant : terme générique ; Jeanlin : nom tous les jeunes gens sans qu’on sache lequel elle
propre ; son petit blessé : périphrase ; le garçon : préfère. f. Étienne voudrait que Maheu le prenne
terme générique ; le pauvre petit corps : périphrase. dans son équipe.
b. la belle Catalane : périphrase ; la jeune fille : 8. Passé antérieur et plus-que-parfait
terme générique ; la pauvre enfant : périphrase. a. Après qu’Eugénie Grandet eut accompagné sa
4. Transcrire au discours indirect mère dans sa chambre, elle descendit parler à son
Jane demanda à la jeune fille quel était son prénom. père. b. Les mineurs avaient travaillé sans relâche,
Elle répondit qu’elle s’appelait Helen. Jane lui mais n’avaient pas sauvé Chicot. c. Zinaïda était
demanda alors si elle venait de loin. Helen lui devenue soudain froide et distante. d. Dès que
répondit qu’elle venait d’un endroit situé plus au Jane Eyre eut soufflé sa chandelle, elle s’endormit.
nord, tout près de la frontière d’Écosse. Elle lui e. M. Rochester avait vécu longtemps dans une
demanda ensuite si elle y retournerait un jour. Elle triste solitude, mais Jane était enfin revenue près
répondit qu’elle l’espérait, mais que personne ne de lui. f. Dès qu’il eut reconnu la jeune femme, il
pouvait répondre de l’avenir. exprima son bonheur.
5. Transcrire au discours direct 9. Les adverbes en -ment
Je leur racontai mon naufrage. Je leur dis : a. avec nonchalance : nonchalamment. b. avec
« J’ai passé la nuit derrière un rocher. » froideur : froidement. c. avec patience :
92
b. La comparaison comme une pile de granit de vingt et de trente, et d’un coup de gosier ; c’est
souligne le caractère inébranlable, âpre et froid aussi une personnification.
du père Grandet, le granit étant une roche très dure. e. Le personnage de Jane, en proie à une vive
c. La couleur des cheveux de Mercédès est comparée émotion, est comparé par M. Rochester à un oiseau
à une pierre semi-précieuse, le jais, de couleur qui se débat : comme un oiseau sauvage, affolé,
noire. Ses yeux sont comparés à ceux de la gazelle qui s’arrache les plumes de désespoir.
pour leur beauté et leur douceur. Les comparaisons ont toutes le même outil de
d. Une métaphore assimile le puits de la mine à comparaison comme.
un monstre qui avalait des hommes par bouchées
Expression orale
Gustave Flaubert, l’homme bougon et sûr de lui est amusant. Le mari
L’Éducation sentimentale a tout compris, comme le montre son singulier
sourire à la ligne 25 (comique de caractère), quand
Livre de l’élève, p. 108
Frédéric réussit enfin à parler de Mme Arnoux
(l. 22-23). La situation surtout est comique :
Comprendre le texte
Frédéric vient voir Mme Arnoux, dont il est très
1. Les personnages sont Frédéric Moreau, un jeune amoureux, et il tombe sur le mari (comique de
étudiant, et M. Arnoux, le mari d’une jeune femme situation). La confusion et le sentiment de malaise
dont Frédéric est tombé amoureux. rendent Frédéric ridicule (comique de mots : les
2. M. Arnoux est de mauvaise humeur (l’air réponses négatives du jeune homme) et, enfin,
maussade, l. 3 ; d’un ton brusque, l. 8). Le jeune troublé et agité, il fait tomber et casse l’ombrelle
homme semble le déranger. Frédéric ne s’attendait de Mme Arnoux (comique de gestes).
pas à le voir, car il le croyait en voyage (il le croyait
en Allemagne, l. 14) ; en fait, il venait voir Mme Transposer la scène romanesque
Arnoux et ne sait pas quoi dire (cherchant un en scène théâtrale
prétexte à sa visite, l. 12) ; il est intimidé et plein 5. Les passages narratifs : lignes 1 à 3 ; lignes 5
de confusion (balbutia le jeune homme, l. 11). à 8 ; lignes 13 à 15 ; lignes 18 à 21 ; lignes 24
3. Les deux personnages peinent à trouver un sujet à 26 ; lignes 28 à 31 ; ligne 34.
de conversation : Frédéric répète qu’il n’a rien (l. 11) Les phrases incises dans le dialogue relèvent du
à demander à M. Arnoux ; il prétend qu’il était narratif : lignes 11-12 ; ligne 16 ; ligne 22.
venu savoir de ses nouvelles (l. 13). Arnoux, qui a Le reste constitue les passages dialogués : ligne 4 ;
deviné que Frédéric ne venait pas pour lui, ne l’aide lignes 9 à 11 ; lignes 16-17 ; lignes 22-23 ;
absolument pas : lorsque Frédéric demande quel ligne 27 ; lignes 32-33.
était le pays de Mme Arnoux (l. 30-31), il répond : 6. a. Frédéric dit : « Je suis venu savoir de vos
Chartres ! Cela vous étonne ? (l. 32) ; le pauvre jeune nouvelles, car je vous croyais en Allemagne, sur
homme ne peut que battre en retraite (Moi ? non ! le rapport d’Hussonnet. »
pourquoi ? Pas le moins du monde !, l. 33). Et leur b. M. Arnoux dit : « Elle est dans son pays, près
conversation s’arrête là (Ils ne trouvèrent, ensuite, de sa mère malade. »
absolument rien à se dire, l. 34). c. Frédéric demanda seulement : « Quel est le pays
4. La scène exploite différentes formes de comique. de Mme Arnoux ? »
Le contraste entre le jeune homme balbutiant et
Objectifs du dossier
et compétences mises en jeu
Les objectifs (1873) de Zola, de Bel-Ami (1885) de Maupassant.
Ce dossier intitulé « Paris dans les romans du Certains de ces romans sont abordables pour des
xixe siècle » a pour principal objectif d’offrir
élèves de 4e, qui pourront les lire en version
aux élèves, à partir de la confrontation de textes intégrale (pour les bons lecteurs), en version
et d’images, une vision historique de Paris, abrégée ou en extraits.
alors en pleine mutation. Ils découvriront ainsi • Le dossier est constitué de supports de natures
différentes physionomies de la capitale : le vieux différentes (carte, peinture, gravure, estampe,
Paris des faubourgs, le Paris révolutionnaire, photographie) :
le Paris des grands travaux haussmanniens et – une estampe représentant une scène de barricades
les nouveaux quartiers parisiens. La période est (Barricade rue Saint-Antoine, en juin 1848) ;
effectivement marquée par les grands travaux – une photographie de 1867 (Dégagement de
d’Haussmann, préfet de la Seine depuis 1853 : l’Opéra de Paris) ;
percement de larges avenues ; construction de – une gravure en couleurs, datant des années 1880,
l’Opéra, des nouvelles Halles, des gares du Nord représentant le grand magasin Le Bon Marché à
et de l’Est ; extension des réseaux d’égouts par Paris, et une en noir et blanc des Nouvelles Halles
mesure d’hygiène ; création de nombreux parcs avec centrales de Paris, vue extérieure des pavillons
pelouses et massifs boisés (bois de Boulogne, bois (octobre 1857) ;
de Vincennes, parc Monceau) ; rattachement à la – une peinture de Stanislas Lépine (Quai des
capitale, en 1860, des communes limitrophes dont Célestins avec le pont Marie, 1868), de Claude
Auteuil, Passy, Montmartre, Vaugirard. Cette étude Monet (La Gare Saint-Lazare, arrivée du train, 1877),
pourra être complétée et enrichie par une visite de Gustave Caillebotte (L’Homme au balcon, vers
de Paris lors d’un voyage scolaire ou d’une sortie. 1880) et de Maurice Utrillo (Le Lapin agile, 1910).
Le choix des supports • On pourra proposer aux élèves d’effectuer une
• Les textes sont extraits des grands romanciers recherche sur la naissance de la photographie et
du xixe siècle, qui ont multiplié dans leurs œuvres sur la technique de la gravure :
les descriptions consacrées à la capitale. Paris attire – la photographie : en 1822, Nicéphore Niépce
en effet l’attention par ses transformations : les (1765-1833) met au point un tout premier
grands travaux, commencés dès la Restauration procédé photographique, puis il s’associe à Louis
(1814-1830), prennent une ampleur particulière Daguerre qui améliore cette technique primitive
sous Napoléon III. Zola et Maupassant, écrivains avec son « daguerréotype » en 1838. Ce sont
de la modernité, s’intéressent à la ville nouvelle donc deux Français qui ont lancé cette technique
avec ses gares, ses grands magasins, ses immeubles révolutionnaire, améliorée sans cesse tout au long
récents. Flaubert, Balzac, Hugo montrent plutôt du xixe siècle par des chercheurs britanniques et
le vieux Paris antérieur aux grands travaux, avec français. La photo étudiée page 114 n’a été prise
ses vieilles maisons, ses rues étroites, ou le Paris que trente ans après l’invention du daguerréotype,
révolutionnaire, celui des barricades. On trouvera selon une technique encore très expérimentale
donc dans le dossier des extraits de L’Éducation pour fixer la lumière ;
sentimentale (1869) de Flaubert, du Colonel Chabert – la gravure est le terme générique pour évoquer
(1832) de Balzac, des Misérables (1862) de Hugo, un procédé de reproduction d’un dessin artistique
d’Au bonheur des dames (1883) et du Ventre de Paris creusé sur une plaque. Cette plaque peut être
94
de différentes natures : plaque de bois (gravure artistiques) pour mieux les comprendre ;
sur bois au moyen d’un burin, d’une pointe), de – être sensible aux enjeux esthétiques et humains
métal (en cuivre, souvent au moyen d’acide, d’eau- d’une œuvre artistique : analyser les effets produits
forte) ou en pierre (lithographie). On parle aussi par les différentes techniques mises en œuvre.
d’estampe pour désigner la gravure sur bois ou • Ce dossier permet aussi d’évaluer la compétence 1 :
sur plaque métallique. Une fois creusée, la plaque rédiger un texte bref, cohérent à partir de consignes
reçoit de l’encre noire ou de la couleur et peut données. L’élève devra :
être appliquée à un support papier pour donner le – décrire une scène de rue (quai, Seine, barricades),
résultat que nous pouvons observer dans ce dossier. vue d’une fenêtre ;
Quand une gravure est en couleurs, chaque couleur – rédiger la description d’un grand magasin à
a été appliquée l’une après l’autre. Une gravure partir d’une image ;
peut être reproduite plusieurs fois, ce qui en fait
– rédiger la description d’une gare, d’un marché
une œuvre quasi industrielle.
en utilisant le lexique des sensations.
Compétences mises en œuvre Bibliographie
• Les compétences mises en œuvre sont donc • Patrice de Moncan, Le Paris d’Haussmann, éd.
très largement celles du domaine 5 (La culture du Mécène, coll. « Paris d’hier et d’aujourd’hui »
humaniste) : (2009).
– avoir des connaissances et des repères relevant de • Patrice de Moncan, Baltard : les Halles de Paris
la culture littéraire et artistique : œuvres littéraires, (1853-1973), éd. du Mécène, coll. « Paris d’hier
picturales et architecturales du patrimoine ; et d’aujourd’hui » (2010).
– lire et employer différents langages : analyser • Patrice de Moncan, Paris, les jardins d’Haussmann,
une image en utilisant le vocabulaire approprié ; éd. du Mécène, coll. « Paris d’hier et d’aujourd’hui »
– établir des liens entre les œuvres (littéraires, (2009).
96
24 février. C’est la fin de la monarchie de Juillet ou moins délabrés, dont on comprend qu’ils vont
et du règne de Louis-Philippe (1830-1848) et être abattus à leur tour (suite aux jugements
l’avènement de la IIe République. d’expropriation, l. 4). Ainsi voit-on un dégagement
5. a. La rue Mondétour se trouve dans le quartier (titre de la photo) s’opérer devant l’Opéra de Paris,
des Halles (2e arrondissement), près de la rue qui laissera l’espace à une place, puis à une grande
Saint-Denis. Hugo imaginera la construction de avenue (l’actuelle avenue de l’Opéra, descendant
deux barricades dans la rue de la Chanvrerie. jusqu’au Louvre) pour y accéder. Dans le texte de
b. Hugo fait revivre, dans Les Misérables, le Paris Zola est évoquée une percée entre l’Opéra et la
de 1830 et les journées révolutionnaires de 1832. Bourse, sous le nom de rue du Dix-Décembre (l. 3),
Le roman peut se lire, à certains égards, comme c’est-à-dire jour de l’élection, en 1848, du « Prince-
un document : nous voyons les rues étroites et Président », Louis Napoléon Bonaparte, à la tête
sinueuses du centre de Paris (le fond rétréci et en de la très brève IIe République. Il est intéressant
cul-de-sac), propices aux attentats et faciles à de noter qu’elle sera rebaptisée, par la suite, rue
barrer à droite et à gauche. du Quatre-Septembre, jour de la proclamation de
la IIIe République, en 1870.
Les grands travaux 3. a. Le grand magasin Le Bon Marché occupe un
Les grands magasins immeuble typiquement haussmannien, sur trois
Livre de l’élève, p. 114 -115 étages, surmonté de deux dômes en ardoises,
qui couronnent triomphalement l’édifice. À
Lire et observer l’angle de deux rues, il bénéficie d’une double
1. Les grands travaux décrits dans l’extrait du façade aux multiples fenêtres, dont on se sert
Bonheur des dames, publié en 1883, ont lieu comme support publicitaire, annonçant toutes
dans le 2e arrondissement de Paris : on y cite le sortes de trésors : dentelles, velours, cravates,
nouvel Opéra (l. 2), dont Garnier fut l’architecte, soieries, tapis… un lieu idéal pour constituer
la Bourse (l. 2-3) ; les vieux hôtels de la rue Louis- son trousseau, précise-t-on. L’entrée, facilement
le-Grand (l. 6-7) ; la rue de Choiseul et la rue de repérable car située juste en dessous du dôme le
la Michodière se passionnaient pour leurs maisons plus imposant, est majestueusement ornementée
condamnées (l. 9 à 11). On repère ces lieux sur d’un frontispice de colonnades et de cariatides :
le plan de la page 110, effectivement dans le venant faire quelques achats, on croirait pénétrer
même périmètre. La photographie page 114 rend à l’intérieur d’un temple grec. À l’extérieur, sur la
compte du chantier évoqué par Zola autour de grand-place, un va-et-vient de voitures à cheval
l’Opéra : le photographe s’est positionné devant rouge et bleu, estampillées « Au bon marché »,
la façade de l’édifice, sur ce qui allait devenir la vous donne le tournis. Cela ne décourage pas le
place de l’Opéra. badaud qui se colle à ses vitrines, ou la jeune fille
2. Ces travaux consistent à effectuer une percée accompagnée de sa mère qui s’y précipite pour se
dans la ville, une trouée (l. 5), comme la nomme faire confectionner sa première robe de bal.
Zola, en abattant les vieux hôtels de la rue Louis- b. Dans l’extrait 2, décrivant le magasin Au bonheur
le-Grand, en renversant les murs légers de l’ancien des dames, tout comme sur la gravure, il est
Vaudeville (l. 6 à 8) par des bandes de démolisseurs question de voitures, qui s’arrêtaient devant la
(l. 5) qui œuvraient à la pioche. Ainsi, les anciens nouvelle porte d’honneur (l. 4-5), de glaces sans
immeubles, datant du Moyen Âge, et les ruelles tain, qui, du rez-de-chaussée au second étage,
sombres et étroites se trouvaient éventrés d’une ouvraient la maison au plein jour (l. 7-8). Le tout
large entaille, pleine de vacarme et de soleil (l. 12- donne alors l’impression d’un cube énorme (l. 8).
13). La photographie vient à l’appui de cette 4. Pour les petits commerçants de la fin du
ambiance particulière, vécue par les Parisiens de xixe siècle, c’est l’émotion (l. 1) qui domine à
l’époque et décrite par Zola : au centre, les gravats, l’ouverture de ce magasin d’une nouvelle sorte : un
les voitures à cheval pour les évacuer, les cabanes grand magasin où tous les articles sont rassemblés
de chantiers ; de part et d’autre du nouvel édifice sous le même toit. Zola montre l’inquiétude de ces
à colonnades, des immeubles désaffectés et plus derniers, qui collent, contre les vitres, [leurs] faces
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des deux locomotives et des voies, le marron du en contrebas une large avenue plantée d’arbres,
sol boueux, le bleu de travail des cheminots. typiquement haussmannienne. Il fait écho à la
Dans la partie supérieure du tableau, c’est le phrase de Maupassant : Duroy ouvrit sa fenêtre et
blanc teinté de gris qui l’emporte, celui de la s’accouda sur l’appui de fer rouillé. Dans le roman
vapeur d’eau et des fumées issues de la combustion du xixe siècle, découvrir Paris d’une hauteur stimule
du charbon. C’est un univers enfumé, laborieux, souvent l’appétit de conquête. Rastignac, dans Le
salissant, probablement bruyant, une partie de la Père Goriot, avait lancé son défi vengeur « À nous
gare réservée aux travailleurs, et non aux voyageurs. deux Paris ! », de la colline du Père-Lachaise.
4. Le tableau de Caillebotte montre un homme, Georges Duroy, dévoré d’ambition, s’accoude à sa
plutôt jeune, accoudé à la rambarde de son fenêtre, contemplant la nouvelle gare, symbole de
balcon, se penchant légèrement pour observer liberté et de progrès : une nouvelle vie s’annonce.
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus dénonciateur, véritable plaidoyer pour les
• Dans le cadre des Instructions officielles de 2008, « misérables », qui sont pour Hugo à la fois les
qui préconisent l’étude d’une œuvre narrative pauvres et les malfaiteurs (les infortunés et les
du xixe siècle choisie parmi un certain nombre infâmes se mêlent et se confondent dans un seul
d’auteurs, dont Hugo, nous avons choisi d’aborder mot, mot fatal, les misérables ; de qui est-ce la
le roman Les Misérables. faute ? Hugo, Les Misérables, troisième partie,
livre huitième, chap. V).
• Les Misérables est un roman long et foisonnant,
La double-page « Histoire des arts » propose de
mais qui s’ordonne autour de l’histoire de Jean
travailler sur les adaptations des Misérables et
Valjean, de sa sortie du bagne en 1815 à sa
de montrer que le roman a inspiré de nombreux
mort en 1833. Les cinq extraits que nous avons
artistes (films, comédies, BD).
choisis ont donc pour fil conducteur le parcours
• Des compétences de langue avec l’étude des
de Jean Valjean, du bagne à la rédemption. On
valeurs de l’imparfait, l’expression de l’antériorité,
y rencontre les personnages qui ont joué un rôle
des exercices de transcription du discours direct
clé dans l’itinéraire du héros : monseigneur Myriel,
au discours indirect et inversement…
Champmathieu, Javert, Cosette.
• Des compétences lexicales : la lecture des
Les compétences du socle commun Misérables fournit l’occasion de travailler par
exemple sur le vocabulaire du bien et du mal, des
L’étude des Misérables met en jeu de nombreuses
qualités et des défauts, de la misère et du bonheur.
compétences du socle.
• Des compétences d’écriture qui s’acquerront
• Des compétences de lecture : la lecture par la pratique d’exercices réguliers d’écriture
analytique amène l’élève à dégager l’essentiel du courte (écriture d’un dialogue entre Jean Valjean
texte et à en découvrir le sens et l’enjeu (scène et les gendarmes, brève d’un journal relatant le
d’affrontement entre le bien et le mal, scène sauvetage de Champmathieu…) ou d’écriture plus
de sauvetage, scène de rencontre avec Cosette, longue (récit avec expression des sentiments ou
maltraitée par les Thénardier). La lecture intégrale, des émotions : recevoir un cadeau, présenter la
guidée par un questionnement simple au fil du misère, se réconcilier et pardonner…).
texte, permet d’aborder l’œuvre dans une version • Des compétences d’oral : sont proposés deux
abrégée, fidèle au texte de Hugo (celle du Livre poèmes extraits des Contemplations, à mémoriser
de poche Jeunesse, en trois tomes). et à réciter, l’un montrant l’enfance malheureuse
• Des compétences culturelles et humanistes : (« Melancholia »), l’autre l’enfance heureuse (« Elle
l’étude du roman conduit l’élève à « être sensible avait pris ce pli… »).
aux enjeux esthétiques et humains d’un texte • L’évaluation en ligne permet d’évaluer l’ensemble
littéraire » (BO du 28.08.2008). On sensibilise de ces compétences (le texte choisi est extrait
ainsi l’élève à l’écriture de Hugo, riche en images de la première partie, livre septième, chap. XI :
et en effets dramatiques. On lui fait découvrir M. Madeleine dévoile sa véritable identité pour
la dimension humaniste du roman : un roman sauver un innocent).
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Étude de la langue
Grammaire 2. L’antériorité
Livre de l’élève, p. 138 Les deux temps composés qui marquent une
antériorité dans le passé sont le plus-que-parfait
1. Les valeurs de l’imparfait et le passé antérieur.
a. description. b. répétition. c. durée indéterminée. Extrait a. eut passé : passé antérieur qui marque
d. répétition. e. description. l’antériorité par rapport au passé simple, s’arrêta ;
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Objectifs du dossier
et compétences mises en jeu
Les objectifs • La compétence 5 (la culture humaniste) :
• Le dossier permet d’initier les élèves à la presse – situer des événements, des œuvres littéraires
au xixe siècle et au rôle qu’elle a pu jouer, ou artistiques : établir des liens entre les œuvres
notamment après la loi de 1881 sur la liberté de pour mieux les comprendre ;
la presse. – faire preuve de sensibilité, d’esprit critique, de
curiosité :
• Le dossier présente plusieurs objectifs : – être sensible aux enjeux esthétiques et humains
– montrer les relations qu’ont entretenu les d’un texte littéraire : comprendre les valeurs
grands écrivains et la presse, notamment avec humanistes véhiculées par un texte ; identifier la
la naissance du roman-feuilleton et l’engouement visée d’un texte ;
pour le fait divers, devenu source d’inspiration des – être sensible aux enjeux esthétiques et
romanciers et nouvellistes ; humains d’une œuvre artistique : dégager la visée
– mettre en évidence le rôle central joué par la d’une œuvre artistique (illustrations diverses,
presse dans l’affaire Dreyfus, en relation avec le caricatures).
programme d’histoire ;
– découvrir des caricatures de presse, autour de Bibliographie
l’affaire Dreyfus. • Jacques Wolgensinger La Grande Aventure de la
• Les supports sont variés : extraits de romans presse, Gallimard, coll. « Découvertes » (1992).
et de nouvelles de Guy de Maupassant, extrait • Émile Zola, « J’Accuse… ! » et autres textes sur
de « J’Accuse… ! » d’Émile Zola, couvertures de l’affaire Dreyfus, Librio (2010).
journaux, caricatures.
Sitographie
• Ce dossier fournira l’occasion d’inciter les élèves
à la lecture de Bel-Ami de Maupassant, des Trois • Le roman-feuilleton : www.bmlisieux.com (cliquer
Mousquetaires d’Alexandre Dumas et de la lettre sur « littérature », « les travaux du lycée collège
ouverte « J’Accuse… ! » de Zola. Marcel-Gambier », « Du roman-feuilleton au roman
de cape et d’épée »).
Les compétences du socle commun • Ressources pédagogiques :
• La compétence 1 (lecture et écriture) : www.dreyfus.culture.fr.
– utiliser des capacités de raisonnement, ses • Ressources sur l’affaire Dreyfus :
connaissances sur la langue, savoir faire appel http://dreyfus.mahj.org.
à des outils appropriés pour lire (repérage de • Les débuts de l’affaire Dreyfus et l’imagerie dans
l’anaphore J’accuse) ; la presse : www.caricaturesetcaricature.com (cliquer
– dégager, par écrit ou oralement, l’essentiel d’un sur « Analyses sur la caricature », « La première
texte lu (lettre ouverte de Zola) ; affaire Dreyfus et l’imagerie dans la presse »).
– rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en • Sur « J’Accuse… ! » de Zola : www.histoire-image.
réponse à une question ou à partir de consignes org (taper « Dreyfus » dans le moteur de recherche
données (écrire un texte à partir d’une image, du site et cliquer sur « J’Accuse... ! » de Zola »).
raconter un fait divers, écrire un article de journal).
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Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus questions de société et des questions relatives aux
• Le principal objectif du chapitre est de faire relations privées.
découvrir aux élèves les principaux motifs et codes • Des compétences d’écriture :
du genre épistolaire, dont la spécificité consiste – rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en
à associer, dans le temps de l’écriture, narration, réponse à une question ou à partir de consignes
description et discours direct à l’adresse d’un données ;
destinataire. – organiser son texte sous forme de paragraphes
• Le chapitre comporte deux volets : cohérents ;
– une première partie est consacrée aux lettres – utiliser correctement les pronoms ;
authentiques et recouvre trois siècles : xviie siècle – utiliser correctement les temps du discours
(Mme de Sévigné), xviiie siècle (Voltaire et Diderot) (dialogue, lettre) ;
et xixe siècle (George Sand). On remarquera que – utiliser un vocabulaire précis et adapté.
le genre épistolaire apparaît comme un genre Les travaux d’écriture proposés dans ce chapitre
plus féminin que d’autres, ainsi qu’en témoigne sont des exercices d’invention (écrire à la manière
la présence de deux femmes écrivains : Mme de de Mme de Sévigné, transposer une des Lettres
Sévigné et George Sand ; persanes aujourd’hui). L’accent est mis sur la
– une seconde partie aborde la lettre fictive fiction, l’écriture d’une lettre fonctionnelle étant
(émetteur et destinataire fictifs) et érige la reportée dans le dossier qui suit ce chapitre : « De la
correspondance en genre littéraire. On y trouve le correspondance papier à l’échange électronique ».
roman par lettres (Lettres persanes de Montesquieu)
• Des compétences d’oral : la lecture à haute voix
ou la lettre insérée dans un roman (lettre de rupture
ainsi que la capacité à débattre sont privilégiées :
de Charles Grandet à sa cousine Eugénie Grandet,
– identifier les paroles rapportées directement et
extraite du roman de Balzac Eugénie Grandet).
les principaux interlocuteurs ;
Les compétences du socle commun – lire un texte à haute voix en montrant qu’on
Tout au long du chapitre, les élèves vont développer l’a compris ;
de nombreuses compétences du socle. – participer à un débat, à un échange verbal.
• Des compétences de lecture : La lettre de Mme de Sévigné rapportant une
– repérer les informations dans un texte à partir anecdote amusante (! p. 156-157) constitue un
des éléments explicites et des éléments implicites support vivant et intéressant pour une activité
nécessaires ; de lecture.
– utiliser ses capacités de raisonnement, ses • Des connaissances en langue : les connaissances
connaissances sur la langue, savoir faire appel à abordées en langue concernent le système énonciatif,
des outils appropriés pour lire ; les fonctions grammaticales (compléments d’objet
– dégager […] oralement l’essentiel d’un texte lu. et compléments circonstanciels) et les valeurs du
Dans l’ensemble du corpus, l’attention des élèves présent, dont les différentes conjugaisons, selon les
est portée sur les questions d’énonciation propres modes, font également l’objet d’un entraînement
à la correspondance, ainsi qu’aux enjeux des systématique. En orthographe, l’accent est mis sur
lettres, dans leur contexte respectif. Sur le plan l’accord du participe passé. Dans le domaine du
thématique, les élèves abordent tour à tour des vocabulaire, sont abordés le lexique spécifique de
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Étude de la langue
Grammaire renvoie au temps de l’énonciation est le présent.
Livre de l’élève, p. 170 Le passé composé exprime les événements passés
par rapport à ce présent de l’énonciation, et le futur
1. La situation d’énonciation et ses indices les événements à venir par rapport également au
1. a. L’émetteur est Victor Hugo, qui signe Ton Victor présent de l’énonciation.
et est désigné dans la lettre par les pronoms de
2. Les fonctions COD, COI et COS
première personne du singulier je (l. 2, 3) ou me
(l. 4 et 8). La destinataire est son épouse, Adèle a. t’ : pronom personnel, COS. b. moi : pronom
Foucher-Hugo, désignée dans la lettre par le pronom personnel, COS. c. que tu vas mieux : proposition
de la deuxième personne du singulier toi (l. 8). subordonnée conjonctive, COD. d. te : pronom
personnel, COS ; une histoire : GN, COD ; t’ : pronom
b. Le déterminant nos renvoie à l’émetteur et à la
personnel, COD. e. moi : pronom personnel, COI ;
destinataire réunis (Victor Hugo et sa femme) ; le
ta santé : GN, COS. f. vous : pronom personnel,
possessif ta renvoie à Adèle Hugo.
COD ; de votre envoi : GN, COS. g. m’ : pronom
2. La date placée en tête de la lettre, 14 août personnel, COI.
[1834], permet de savoir à quel jour renvoient les
termes ce matin et demain. Ce matin est celui du 3. Les valeurs de l’indicatif présent
jour d’émission de la lettre (le 14 août) et demain a. aime, faut : présent de vérité générale.
correspond au 15 août. b. es : présent de description. c. suis : présent
3. Les temps employés sont le passé composé d’énonciation à valeur durative. d. sort : présent
(suis arrivé, ai dormi, ai été), le présent (ramène, à valeur de passé récent. e. levons, dîne, vient,
vont) et le futur simple (dira). Le temps qui parle, travaillons : présent d’habitude.
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Objectifs du dossier
et compétences mises en jeu
Les objectifs Compétence 4 :
• L’objectif de ce dossier est d’apprendre à l’élève la maîtrise des techniques usuelles de
l’information et de la communication
à écrire un courrier dans toute situation, qu’il
s’agisse d’une correspondance traditionnelle ou Ces compétences seront particulièrement travaillées
d’un courrier électronique. dans ce dossier. L’élève devra :
• Les compétences du socle mises en œuvre sont – adopter une attitude responsable : faire preuve
les compétences 1, 4 et 7. Le professeur pourra d’esprit critique face à l’information et à son
choisir celles qu’il souhaite valider. traitement ;
– créer, produire, traiter, exploiter des données :
Compétence 1 : saisir et mettre en page une lettre officielle, un
la maîtrise de la langue française courriel, un article de dictionnaire ; organiser la
• L’élève sera capable : composition du document, prévoir sa présentation
– de rédiger un texte bref, cohérent et ponctué à en fonction de sa destination (utiliser la tabulation,
partir de consignes données : organiser une lettre choisir la police de caractères…) ;
sous forme de paragraphes cohérents ; utiliser – s’informer, se documenter : identifier, trier et
correctement les pronoms ; utiliser correctement évaluer des ressources (relativiser la valeur des
les temps du discours ; enchaîner les actions ou différents sites d’informations : Wikipédia, sites
les idées de façon cohérente ; officiels…) ; chercher et sélectionner l’information
– d’utiliser ses capacités de raisonnement, ses demandée dans différents supports ;
connaissances sur la langue, de savoir faire appel à – communiquer, échanger : écrire et envoyer un
des outils variés pour améliorer son texte : utiliser courriel ; diffuser et publier un blog.
un vocabulaire précis et adapté à son interlocuteur
(niveaux de langue). Compétence 7 :
l’autonomie et l’initiative
• Dans le domaine de la lecture, s’il souhaite par
exemple mettre un exposé en ligne, il devra savoir Ces compétences pourront également être évaluées
repérer les informations dans un texte. dans le cadre de ce dossier :
– faire preuve d’initiative : s’intégrer et coopérer
dans un projet collectif (créer un blog de la classe,
lancer une encyclopédie en ligne sur le site du
collège) ; pérenniser ces deux projets (alimenter
régulièrement le blog, le site).
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136
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus de jeux de dupes, dont l’efficacité repose sur
• L’objectif des deux chapitres sur le théâtre est le partage des informations avec le spectateur.
de permettre aux élèves d’élargir leur connaissance Tout au long du chapitre est également abordée
du genre théâtral, en passant de la comédie, genre la portée de ces jeux, dont le registre peut être
qui leur est familier, au drame, puis à la tragédie tour à tour à vocation comique ou dramatique.
(! chapitre 10, « Le Cid : l’héroïsme cornélien »). La lecture complète de l’œuvre de Musset, On ne
badine pas avec l’amour, permet de s’entraîner à
• Le corpus de ce chapitre a été élaboré de manière la saisie d’informations multiples et de développer
à mettre l’accent sur la théâtralité des œuvres, des compétences d’interprétation de l’implicite.
puisque les scènes choisies reposent sur des
procédés qui ne prennent vraiment sens que lors • Des compétences d’écriture : rédiger un texte
de la représentation (témoin caché, quiproquo…) : bref, cohérent et ponctué, en réponse à une
les élèves sont ainsi amenés à se projeter dans la question ou à partir de consignes données (savoir
situation de spectateurs plutôt que de lecteurs. écrire un texte théâtral en en respectant les codes ;
• Une progression chronologique et problématique savoir ponctuer un texte dialogué).
est ménagée dans l’exploration des procédés et des Les exercices d’écriture ont pour objectif de
situations présentés, partant de la situation déjà développer la pratique de l’écriture spécifique
bien connue du quiproquo (avec George Dandin de au texte de théâtre, constitué de répliques et de
Molière), pour se poursuivre avec la situation, elle didascalies. Le registre comique est privilégié,
aussi très conventionnelle, de la scène à témoin permettant d’affiner la compréhension de situations
caché (avec On ne badine pas avec l’amour d’Alfred comiques.
de Musset), puis celle de l’échange des rôles (avec • Des compétences d’oral : lire un texte à haute
la scène du balcon de Cyrano de Bergerac d’Edmond voix en montrant qu’on l’a compris ; parler en
Rostand), pour se clore enfin avec une situation public en adaptant son propos à la situation et
de métathéâtre (théâtre dans le théâtre) dans Le aux auditeurs ; savoir répondre à des questions
Rendez-Vous de Senlis de Jean Anouilh. en restant dans le propos.
La pratique de l’oral est axée sur la lecture et le
Les compétences du socle commun jeu, valorisant les compétences interprétatives
Tout au long du chapitre, les élèves vont développer des élèves. Les recherches seront communiquées
les compétences suivantes. à l’oral lors d’exposés brefs et illustrés.
• Des compétences de lecture : repérer les • Des connaissances en langue : les connaissances
informations dans un texte à partir des éléments abordées en langue concernent le système
explicites et des éléments implicites nécessaires ; énonciatif propre au théâtre : indices de temps
utiliser ses capacités de raisonnement, ses et de lieu, emploi des pronoms et des temps
connaissances sur la langue, savoir faire appel à verbaux. La conjugaison permet de revenir sur
des outils appropriés pour lire ; dégager oralement les verbes irréguliers du troisième groupe. Dans le
l’essentiel d’un texte lu. domaine de l’orthographe, l’accent est mis sur des
Dans l’ensemble du corpus, l’attention des homonymes lexicaux et sur l’accord du participe
élèves est portée sur les questions d’énonciation passé. Dans le domaine du vocabulaire sont abordés
propres au théâtre et sur le statut du spectateur, le lexique spécifique de la parole ainsi que celui
particulièrement important dans les situations de la vérité et du mensonge. Comparaisons et
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144
Étude de la langue
Grammaire M. de Sotenville utilise le nous pour désigner
Livre de l’élève, p. 202 Mme de Sotenville et lui-même (laissons, l. 12).
3. Le pronom nous (l. 9) désigne M. et Mme de
1. Identifier une situation d’énonciation Sotenville et, par extension, tous les nobles en
1. Trois personnages sont présents dans la scène : tant que groupe social.
George Dandin, qui s’adresse à Mme de Sotenville 4. Le temps verbal qui renvoie au moment de
(ma belle-mère, l. 3) ; Mme de Sotenville, qui l’énonciation est le présent (de l’indicatif ou
s’adresse à George Dandin (notre gendre, l. 8) ; de l’impératif) : appelez (l. 1), apprenez (l. 5),
et M. de Sotenville, qui s’adresse à son épouse laissons (l. 12).
(mamour, l. 11-12). 5. Le destinataire réel de toutes ces paroles est
2. Pour se désigner, George Dandin utilise les le spectateur.
pronoms de la première personne du singulier (m’, 2. Les indices de temps
me, je, l. 1-2) ; pour désigner Mme de Sotenville, Hier matin (l. 4) est un adverbe de temps : il
il utilise le pronom de la deuxième personne du renvoie à la veille du jour présent (qui est aussi
pluriel, le vous (l. 1-2) de politesse (votre gendre, celui de la représentation), qui sert de moment
l. 2). Mme de Sotenville se désigne à la première de référence.
personne du singulier (ma condition, l. 7) et utilise
le nous (l. 9) lorsqu’elle parle d’elle et de son mari ; 3. Les indices de lieu
elle s’adresse à son gendre à la deuxième personne a. L’adverbe qui renvoie au lieu de l’énonciation
du pluriel (ce n’est pas à vous à vous servir, l. 6). est ici (l. 4).
146
Expression orale
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac – Un serment…, une promesse…, un aveu…
Livre de l’élève, p. 206 (v. 2-3) ;
– Un point rose… (v. 4) ;
2. Le baiser – C’est un secret…, / Un instant d’infini…, / Une
1. Le texte est uniquement constitué de métaphores, communion…, / Une façon de… (v. 5 à 9).
que l’on peut regrouper ainsi :
148
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus • Des compétences de langue avec la versification,
• Le Cid de Corneille est préconisé dans les la classe et la fonction des pronoms et des
Instructions officielles. Il a été choisi de traiter déterminants, les types et les formes de phrases,
cette œuvre en cinq extraits (de l’acte I, III, IV, V), la conjugaison de l’impératif et du subjonctif
pour en donner une vue d’ensemble et comprendre présent (nombreuses occurrences de ces modes
les enjeux essentiels de la pièce : le dilemme des dans Le Cid), l’accord des déterminants numéraux,
deux amants et l’héroïsme dont ils font preuve. une dictée à préparer.
• Des compétences lexicales, à travers la langue
Les compétences du socle commun du théâtre classique, l’étymologie du mot maure, la
L’étude du Cid met en jeu de nombreuses polysémie des mots sang et cœur, la composition
compétences du socle. du mot déshonneur, les figures de style.
• Des compétences de lecture : en fonction de la • Des compétences d’écriture, avec des exercices
classe et du temps dont on dispose, il est possible d’écriture courte (inventer des didascalies, imaginer
de faire un travail rapide et / ou autonome avec une suite…) ou longue (écrire une parodie ou
les élèves, en traitant les questions « Dégager une scène théâtrale complète mettant en jeu des
l’essentiel », mais aussi d’approfondir l’étude à sentiments).
partir des différents axes et outils d’analyse mis • Des compétences d’oral en apprenant et en
en œuvre dans la rubrique « Analyser le texte » récitant le monologue de Don Diègue ou les
(règles du théâtre classique ; analyse des figures sentences célèbres de la pièce, en jouant à plusieurs
de style : métaphore, antithèse, oxymore, litote ; et en mettant en scène des extraits choisis.
repérage des registres lyrique et épique ; étude de • L’évaluation en ligne (dialogue entre Chimène
la versification : compte de syllabes, alexandrins, et Elvire, III, 3) permet d’évaluer l’ensemble de
coupe, hémistiche, stances ; compréhension des ces compétences.
enjeux de la pièce autour du dilemme des héros,
Bibliographie
déchirés entre amour et devoir).
• Des compétences culturelles et humanistes : ce • Pierre Corneille, Le Cid, avec compléments
chapitre fournira l’occasion d’aborder l’histoire de pédagogiques en ligne par Anne Moussier, Hatier,
l’Espagne médiévale, le théâtre et les spectateurs coll. « Œuvres et Thèmes » (2003).
au xviie siècle, la naissance et l’organisation de la • Agnès Pierron, Dictionnaire de la langue du théâtre,
Comédie-Française. Il va de soi que l’utilisation Le Robert, coll. « Les usuels » (2009).
d’Internet est largement préconisée. Avec la • Revue Virgule n° 73, numéro dédié au Cid de
double-page « Histoire des arts » ainsi que les Corneille, suivi d’un dossier sur le héros cornélien
questionnaires en fin d’extraits, sont abordés les (avril 2010).
partis pris de mise en scène, le vocabulaire du • Revue L’Histoire n° 364, numéro consacré à l’« Al-
costume, l’art du flamenco. Andalus, le paradis perdu » (mai 2011).
150
compromis. Il convient de rappeler aux élèves bottes en cuir noir évoquant plutôt la tenue des
qu’au xie comme au xviie siècle, c’est par les pères mousquetaires au xviie siècle, siècle de Corneille.
que se concluait un mariage, qui n’était pas un On note que le Comte est en rouge, dans les
pacte d’amour mais d’intérêt entre deux familles. deux mises en scène, l’écarlate, le « bon » rouge,
étant au Moyen Âge la couleur des riches et des
Enrichir son vocabulaire puissants, mais le « mauvais » rouge étant aussi la
couleur du diable et de l’enfer. Rappelons qu’il tient
• Synonymes d’affront : « humiliation », « offense »,
le rôle de l’orgueilleux qui n’accepte pas sa défaite,
« déshonneur ». Le mot est formé sur le radical
et que c’est par sa faute que la situation entre les
front, précédé du préfixe a- (ad en latin, « vers »).
deux familles dégénère. Enfin, on remarque que
• a. Il ment effrontément. b. Ce garçon a beaucoup
David Seigneur présente un crâne rasé, ce qui est
d’aplomb, il est effronté. c. Nous avons confronté
un parti pris très contemporain pour le rôle.
nos opinions avec intérêt. d. Il vous faudra
5. Les trois moments représentés marquent la
confronter / affronter les témoins.
gradation de la violence.
• Image 1 : la déconvenue et la fureur du Comte
Histoire des arts
correspondant aux répliques : Ne le méritait pas !
1. Les images 1 et 3 sont des photographies prises Moi ? / Vous (v. 19).
lors d’une représentation de la pièce ; l’image 2 • Image 2 : le geste fatal signifié par la didascalie :
est une vignette d’une adaptation de l’œuvre de Il lui donne un soufflet.
Corneille en bande dessinée. • Image 3 : la supériorité du Comte qui a pris le
2. Le Cid a été joué à la Comédie-Française, en dessus et l’accablement de Don Diègue exprimés
2005, dans une mise en scène de Brigitte Jaques- par le vers 23 : Et que penses-tu faire avec tant de
Wajeman, avec les comédiens Christian Blanc et faiblesse ? et le vers 24 : Ô Dieu ! Ma force usée
Roger Mollien. Il a aussi été donné au théâtre en ce besoin me laisse !
Silvia-Monfort, en 2009, dans une mise en scène 6. a. Sur l’image 1, les deux adversaires sont
de Bénédicte Budan, avec à l’affiche David Seigneur très proches, leurs corps se touchent presque ;
et Laurent Hugny. ils se font face, les yeux dans les yeux, le front
On peut faire remarquer que les deux théâtres sont haut ; l’un a les mains sur le col, l’autre sur le
à Paris et que les deux metteurs en scène sont pommeau de l’épée : ils se toisent, mesurent leur
des femmes (ce qui reste rare). détermination. La tension est palpable.
3. Sur l’image 1, on voit l’affrontement (littéralement Sur l’image 3, la violence explose : le Comte abaisse
« front à front ») des deux personnages, sans le bras de Don Diègue avec ses deux mains, ce
parvenir exactement à les identifier : tous deux dernier tente de lutter, les deux expriment la force
semblent âgés, ont une épée à la ceinture et se qu’ils y mettent en grimaçant. Les capes sont en
toisent. Sur l’image 2, on identifie aisément le mouvement, l’épée aussi, comme en témoigne le
Comte (de face), qui donne le soufflet à Don flou de la prise de vue.
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160
Étude de la langue
Grammaire et versification Ou / de / vi/vr(e) en / in/fâm(e), ! six syllabes.
Livre de l’élève, p. 230 Des / deux / cô/tés / mon / mal / est / in/fi/ni
! dix syllabes.
1. Les alexandrins Ô / Dieu, / l’é/tran/ge / pein(e) ! ! six syllabes.
a. Si / vous / fû/tes / vail/lant, // je / le / suis / Fau/t-il / lais/ser / un / af/front / im/pu/ni ?
1 2 3 4 5 6 7 8 9
! dix syllabes.
au/jour/d’hui.
Fau/t-il / pu/nir / le / pè/re / de / Chi/mèn(e) ?
10 11 12
! dix syllabes.
b. Ton / prince / et / ton / pa/ys // ont /
Le e à la finale reste muet quand il est suivi d’une
1 2 3 4 5 6 7
voyelle (ex : pèr(e) et) ou à la rime (ex : flamm(e)).
be / soin / de / ton / bras
8 9 10 11 12
Il se prononce quand il est suivi d’une consonne
(ex : étran/ge / peine).
2. Les mètres 2. Les quatre mètres employés sont des
1. Que / je / sens / de / ru/des / com/bats ! hexasyllabes, des octosyllabes, des décasyllabes
! huit syllabes.
et des alexandrins.
Con/tre / mon / pro/pr(e) hon/neur / mon / a/
mour / s’in/té/ress(e) : ! douze syllabes. 3. Les coupes
Il / faut / ven/ger / un / pè/r(e), et / per/dr(e) 1. Le premier vers s’étend sur trois répliques : il
u/ne / maî/tress(e). ! douze syllabes. est donc disposé en escalier. On note alors deux
L’un / m’a/ni/me / le / cœur /, l’au/tre / re/tient / coupes dans le vers : 4 // 2 // 6.
mon / bras. ! douze syllabes. 2. La coupe se situe après le mot soufflet, ainsi
Ré/duit / au / tris/te / choix / ou / de / tra/hir / mis en valeur car placé en début de vers mais sur
ma / flamm(e), ! douze syllabes. lequel on s’arrête.
162
Objectifs du chapitre
et compétences mises en jeu
Le choix du corpus Les compétences du socle commun
• Les nouveaux programmes parus en 2008 L’étude de ces poèmes met en jeu de nombreuses
prévoient la lecture de poèmes lyriques d’époques compétences du socle.
variées. Pour le Moyen Âge, nous n’avons retenu • Des compétences de lecture : l’élève apprend à
qu’une courte strophe du Testament de François lire à voix haute, de façon expressive, un texte en
Villon, en raison de la difficulté de la langue ; de vers ; la lecture analytique le conduit, pour chaque
plus, la littérature médiévale est largement traitée poème, à cerner les motivations du poète, ses
en classe de cinquième. L’accent a donc été mis sur sentiments à partir du lexique, des figures de style,
la Renaissance avec un poème de Louise Labé et de de la versification. Une lecture plus ambitieuse
Pierre de Ronsard, et sur le siècle d’or de la poésie lui est proposée dans ce chapitre, celle d’une
lyrique, le xixe siècle (Alphonse de Lamartine, anthologie Des troubadours à Apollinaire (choix de
Marceline Desbordes-Valmore, Victor Hugo, Gérard textes d’Annie Collognat), avec un questionnaire
de Nerval, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue). Anna d’accompagnement.
de Noailles, Guillaume Apollinaire et Paul Eluard • Des compétences culturelles et humanistes :
représentent le xxe siècle ; François Cheng illustre l’étude de chaque poème et la lecture de l’anthologie
le genre lyrique multiculturel du xxie siècle. amènent les élèves à une première approche de
• Les poèmes sont regroupés selon les grands quelques mouvements littéraires : la Pléiade,
thèmes de la poésie lyrique et dans le souci le romantisme, le symbolisme et le surréalisme.
d’offrir aux élèves quelques fleurons de notre Nous leur proposons également des recherches
poésie : biographiques sur les plus grands de nos poètes,
– les joies et les souffrances de l’amour (« Je vis, je en particulier sur Ronsard et Eluard. En parallèle
meurs » de Labé ; un extrait de « Qu’en avez-vous au mouvement littéraire du romantisme, les deux
fait ? » de Desbordes-Valmore ; « L’Amoureuse » pages d’histoire des arts sont consacrées à la
d’Eluard) ; peinture romantique en Europe avec des tableaux
– la fuite du temps (« Mignonne, allons voir si de Caspar David Friedrich, Eugène Delacroix et
la rose… » de Ronsard ; un extrait du « Lac » de William Turner.
Lamartine et du « Pont Mirabeau » d’Apollinaire) ; • Des compétences de langue : étude des
– les regrets et les chagrins de la vie (un extrait de fonctions et accords de l’adjectif, de la proposition
« Hé ! Dieu, si j’eusse étudié » de Villon ; « Spleen » subordonnée de comparaison en liaison avec la
de Laforgue ; « Demain, dès l’aube » de Hugo) ; figure de style si présente dans le corpus ; exercices
– le bonheur dans la nature (« Chaleur » de Noailles ; de versification en appui au travail d’analyse des
« Le sous-bois s’éveille » de Cheng). poèmes du corpus ; conjugaison de l’impératif
La présence de trois poétesses de différentes présent pour exprimer l’invitation (Ronsard), du
époques souligne le rôle important de la femme dans futur simple et du conditionnel présent pour
l’écriture et particulièrement dans la poésie lyrique. distinguer la détermination (Hugo) de l’espoir
Différentes formes poétiques sont étudiées (Nerval) ; une dictée préparée.
en continuité avec le programme de la classe de • Des compétences lexicales : l’accent est mis
cinquième : le sonnet, l’ode ou l’odelette. Les sur la qualité de la rime, les suffixes, les mots
vers réguliers comme le vers libre sont présents anciens ou rares, le vocabulaire des émotions et
dans ce corpus. celui du spleen.
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Expression orale
Arthur Rimbanud, « Sensation » b. Les lieux évoqués sont : dans la foule (v. 2),
Paul Eluard, « Air vif » parmi les blés (v. 3), sous un arbre (v. 4), dans ma
Livre de l’élève, p. 262 maison (v. 10), entre mes bras (v. 11), dans mes
rêves (v. 12). La progression se fait de l’extérieur
Comprendre les poèmes vers l’intérieur : de la campagne à la maison ; et de
Poème 1 la foule étrangère à l’intimité des rêves du poète.
1. Le lieu évoqué est la campagne : les sentiers c. Le dernier vers est une promesse d’amour
(v. 1), les blés et l’herbe (v. 2). Le poète a choisi éternelle, comme l’indiquent la négation et le
un moment du jour et de l’année : Par les soirs verbe : Je ne te quitterai plus.
bleus d’été (v. 1). Étudier le rythme des poèmes
2. a. Le lexique des sensations est très présent dans 5. Le mètre du poème 1 est l’alexandrin ; celui du
la première strophe : les soirs bleus, l’herbe menue poème 2 est l’heptasyllabe.
(sensations visuelles) ; picoté, fouler, fraîcheur, 6. Dans le poème de Rimbaud, les coupes
vent, baigner (sensations tactiles). reproduisent le rythme d’une marche vagabonde.
b. Un sentiment d’amour infini (v. 6) envahit le La coupe se situe après la deuxième syllabe au
poète dans la deuxième strophe, et ce sentiment le vers 3, et après la quatrième syllabe au vers 8 ;
rend heureux (v. 8). La Nature représente pour lui elle est renforcée par la ponctuation : la virgule au
l’éternel féminin : comme avec une femme (v. 8). vers 3, la virgule et le tiret au vers 8, qui amorce
Poème 2 la comparaison et aboutit au bonheur suprême.
3. Le poète s’adresse à la femme qu’il aime : Entre Dans les autres vers, la coupe est régulière, à
mes bras je t’ai vue (v. 11). Une répétition structure l’hémistiche ; le vers 6 se lit d’un seul tenant, ce qui
le poème : je t’ai vue, en fin des vers 2, 3, 4, 9, allonge le rythme ; le vers 7 présente deux coupes,
10, 11 et 12. une à la quatrième syllabe, l’autre à l’hémistiche,
4. a. Les expressions qui témoignent de la scandées par la répétition loin, bien loin, qui met
souffrance passée du poète sont : Au bout de tous en valeur la progression dans l’espace.
mes voyages (v. 5) ; Au fond de tous mes tourments
(v. 6) ; Sortant de l’eau et du feu (v. 8).
182
Objectifs du dossier
et modalités d’exploitation
Les objectifs le xixe avec Verlaine (« Chanson d’automne ») et
• Ce dossier vient à l’appui du chapitre précédent Rimbaud (« Roman ») ; le xxe avec Aragon (« Il n’y
(chapitre 11, « Le lyrisme en poésie »), mais peut a pas d’amour heureux »). Ils abordent les thèmes
être abordé indépendamment de ce dernier, dans lyriques de la nostalgie, la rupture amoureuse ou
une approche originale de la poésie. Il permet de la naissance de l’amour.
montrer aux élèves les liens étroits que la poésie • Les chansons correspondantes sont d’époques
entretient avec la musique depuis l’origine du variées : 1964, pour Léo Ferré interprétant
genre. Dans cette perspective, il s’appuie sur Rimbaud ; 1968, pour Françoise Hardy chantant
quatre études mettant en regard un poème et Aragon ; 1974, pour Serge Gainsbourg s’inspirant
une chanson. de Verlaine ; et 2007, pour Ridan reprenant Du
• L’objectif du dossier est double : Bellay. Chaque chanson aborde différemment le
– littéraire : le corpus choisi permet une analyse poème : de l’interprétation la plus fidèle à la
rapide de quatre poèmes lyriques, axée sur une réécriture inspirée.
démarche comparative entre le texte et la musique. Les compétences du socle commun
Les travaux d’écriture courte, souvent sur le mode
• Les compétences mises en jeu sont essentiellement
de l’imitation formelle, vont également dans ce
celles du domaine 5, la culture humaniste :
sens ;
– lire et pratiquer différents langages : maîtriser
– culturel : il s’agit de mettre en évidence les
les outils d’analyse et de la poésie ; chanter un
liens (originels) entre poésie et chanson, entre
poème mis en chanson ;
littérature et musique. Ce dossier sera l’occasion de
– établir des liens entre les œuvres pour mieux
découvrir des grands noms de la chanson française
les comprendre : comparer le texte poétique et
(Charles Trenet, Georges Brassens, Barbara, Léo
les paroles de la chanson ; comparer différentes
Ferré, Serge Gainsbourg…), mais aussi la relève
versions d’une même chanson ;
de la jeune génération (Marc Lavoine, Jean-Louis
– être sensible aux enjeux esthétiques et humains
Aubert, Élodie Frégé…).
d’une œuvre artistique : analyser les effets
• Le travail musical proposé consiste à écouter,
produits par les différentes techniques poétiques
identifier les instruments utilisés (le violon, la
et musicales (le rythme donné, l’interprétation du
clarinette, le balafon…), analyser les effets sonores
chanteur, la valeur des instruments employés) ;
recherchés (induire de la tristesse, de la gaîté),
– être capable de porter un regard critique sur une
l’interprétation du chanteur, reconnaître un style
œuvre : exprimer son avis sur une interprétation ;
musical (le jazz, la world music). Il est conseillé
proposer une alternative à cette interprétation.
d’effectuer cette étude avec la collaboration
• Les compétences du domaine 4 (maîtrise
du professeur de musique pour un travail
des techniques usuelles de l’information et
transdisciplinaire. Mais, dans une perspective
de la communication) peuvent également être
musicale plus modeste, elle est tout à fait réalisable
évaluées : l’élève doit être capable d’utiliser un
dans le cadre du cours de français.
moteur de recherche informatique.
Le choix des poèmes
• Les poèmes retenus sont patrimoniaux et renvoient
aux grands siècles de la poésie : la Renaissance
avec Du Bellay (« Heureux qui comme Ulysse ») ;
Liré Rome
le séjour qu’ont bâti mes aïeux des palais romains le front audacieux
l’ardoise fine le marbre dur
mon Loir gaulois le Tibre latin
mon petit Liré le mont Palatin
la douceur angevine l’air marin
184
186
8. Mais dans sa chanson, Gainsbourg évoque une (Gainsbourg…, Carpentier, coll. « Sur parole »),
autre situation : un je quitte celle qu’il a aimée l’artiste avouait des emprunts aux auteurs qui le
(car tu m’en as trop fait, conclut-il). Et ce tu, touchaient (Tous mes textes ne sont que collures).
auquel il s’adresse, pleure, sanglote à l’annonce de Verlaine, un poète maudit du xixe siècle, obsédé
cette rupture. Pour renforcer le motif, Gainsbourg par la musicalité de ses vers, et Gainsbourg, un
fait entendre les pleurs de cette femme en fond chanteur provocateur du xxe siècle, passionné de
sonore. Le compositeur raconte donc une rupture poésie, étaient faits pour se rencontrer… dans
amoureuse et met en scène l’amoureuse éconduite. une chanson.
Ce n’est pas le cas chez Verlaine.
9. La poésie de Verlaine peut aisément se mettre B2i Allez sur un moteur de recherches
musicales
en musique. Son intérêt pour le jeu des sonorités
fait de lui un poète musicien : De la musique Il est conseillé de travailler en collaboration
avant toute chose, […] De la musique encore avec le professeur de musique sur une initiation
et toujours !, déclarait-il dans son Art poétique. au jazz (Glenn Miller, Stéphane Grappelli) ou sur
N’a-t-il pas intitulé le poème étudié ici « Chanson Gainsbourg.
d’automne » ? 1. Pour aller plus loin sur les adaptations du
Gainsbourg, quant à lui, a souvent puisé son poème de Verlaine : « Chanson d’automne » n’a
inspiration chez les grands poètes (! question 2 de pas seulement été chanté par Gainsbourg. Avant
la rubrique B2i « Allez sur un moteur de recherches lui, Charles Trenet, Georges Brassens et Léo Ferré
musicales »), comme Verlaine, Hugo, Musset et avaient fait de même, en respectant fidèlement (ou
Baudelaire (« Le Serpent »). Dans la biographie presque) les mots de Verlaine, mais en choisissant
que Jacques Perciot lui a consacrée en 2002 des styles musicaux différents.
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ce vers.
Barbara piano + guitare + Un rythme plus rapide. Le roulement des r peut surprendre :
(1963) accordéon Une interprétation qui s’inscrit dans la c’est l’occasion d’expliquer ce qu’était
tradition de la chanson réaliste, avec un la chanson réaliste.
phrasé tantôt appuyé, tantôt murmuré.
Youssou N’Dour instruments Une version très rythmée. Des sonorités On peut l’écouter sur le site www.goear.
(2002) traditionnels africaines, qui empruntent également à com.
africains : l’Europe avec l’accordéon : on est dans
balafons et la musique du monde.
djembés pour les Le chant reste doux, chargé de tristesse.
percussions, kora
pour les cordes.
+ accordéon
Élodie Frégé deux guitares Interprétation proche de celle de On ne trouve, sur le Net, qu’une version
(2006) sèches Françoise Hardy, avec une voix plus en direct où l’artiste se reprend à deux
chantante, qui laisse plus de place à reprises.
une interprétation personnelle, sur un
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Grammaire
.......................................................................... 194
Conjugaison
.......................................................................... 217
Orthographe
.......................................................................... 228
Vocabulaire
.......................................................................... 234
194
leçon 2
Les déterminants
Livre de l’élève, p. 276-277
J’observe
1. Classement des déterminants : quantité nulle : quelles ; exclamation : quelles ; ressemblance :
aucun ; quantité faible : quelques, plusieurs ; mêmes.
quantité importante : beaucoup de ; précision 2. Déterminants qui se combinent : a. Ces cinq.
numérique : cinq ; totalité : tout ; interrogation : e. les mêmes.
Je m’exerce
1 Identification des déterminants : a. tes : applaudi la pièce. e. Tel père, tel (ressemblance)
possessif. b. du : partitif ; ce : démonstratif. fils. f. J’ai noté les trois (nombre) élèves absents.
c. du : article défini contracté (= de le). d. une : g. Les mêmes causes produisent les mêmes
article indéfini. e. quelques : déterminant indéfini. (ressemblance) effets.
f. Quelle : déterminant exclamatif. g. ces : 2. Déterminants qui se combinent : d. toute la.
déterminant démonstratif ; trois : déterminant f. les trois. g. les mêmes (deux fois).
numéral. h. Quelle : déterminant interrogatif. 5 a. qualités certaines (adjectif) / certaines
i. du : article partitif. j. Les : article défini ; des :
(déterminant) qualités. b. nulle (déterminant)
article défini contracté (= de les).
crainte / match nul (adjectif). c. des élèves
2 a. Il faisait chaque nuit les mêmes rêves. très divers (adjectif) / Diverses (déterminant)
b. Il resta silencieux quelque temps. c. Toute personnes.
proposition sera la bienvenue. d. Tous les enfants 6 1. Déterminants exclamatifs : quelle (nuit !)
regardaient le spectacle. e. Nulle vie et nul bruit :
(deux fois).
le silence absolu. f. Quelques papillons voletaient
Articles définis contractés : au, du.
ça et là.
Déterminant numéral cardinal : quarante.
3 a. Dans quel pays vivent-ils ? b. Quelle heure Articles indéfinis : un, une.
est-il ? c. De quelle nationalité est mon voisin ? Déterminant interrogatif : quelle (émotion).
d. Jusqu’à quelle altitude sont-ils montés ? Déterminants possessifs : ma (deux fois).
e. Quels sont mes plats préférés ? Déterminant indéfini : aucun.
4 1. a. Il ne me restait aucune (quantité 2. Il se dégage du passage un sentiment de malaise
nulle) issue sauf la fuite. b. Quelques (quantité né de l’étrangeté du phénomène décrit, dont on
faible) rares connaisseurs apprécient ces tableaux. ne sait s’il s’est produit véritablement ou s’il s’agit
c. Beaucoup (quantité importante) d’élèves ont d’un rêve.
réussi cette épreuve. d. Toute (totalité) la salle a
195 Grammaire
leçon 3
L’adjectif qualificatif
Livre de l’élève, p. 278-279
J’observe
Phrases 1 Phrases 3
1. Adjectifs épithètes : immobile, transparente. 1. L’adjectif hautes est au comparatif de
2. Adjectifs attributs du sujet : rêveuse, séduisant, supériorité : c. plus hautes que.
amoureuse. L’adjectif difficile est au comparatif d’infériorité :
3. Adjectifs mis en apposition : songeuse, jeune, a. moins difficile que.
élégant. L’adjectif frisés est au comparatif d’égalité : b. aussi
Phrases 2 frisés que.
Degré d’intensité faible : peu ; degré d’intensité 2. L’adjectif élevé exprime une qualité par rapport
moyen : assez ; degré d’intensité fort : très. à un ensemble : d. le plus élevé des sommets.
Je m’exerce
1 1. Le nom ou pronom qualifié est entre (plutôt ). d. pâle : adjectif mis en apposition au
parenthèses. nom Emma, degré d’intensité forte (très).
– Adjectifs épithètes : a. (bord) escarpé ; noir,
lugubre (étang) ;
4 a. C’était la plus forte tempête de l’année.
– Adjectifs attributs : b. grande, haute (la b. Jean est moins grand que son frère. c. Cette
chambre) ; c. extravagant, incommode, antique, veste est la moins chère du magasin. d. Le film
délabré (l’ameublement). est aussi émouvant que le roman.
– Adjectif en apposition : d. frappé (je). 5 1. et 2. a. grande, forte : mis en apposition au
2. Adjectifs présentant un degré d’intensité forte : nom Eugénie. b. belle : attribut du sujet je, degré
b. très grande et très haute. d’intensité moyenne (assez). c. laide : attribut du
2 1. et 2. Les adjectifs sont en gras, leurs sujet je, degré d’intensité forte (trop).
compléments sont soulignés et la classe 6 1. Voici les douze adjectifs du texte (les
grammaticale est indiquée entre parenthèses.
participes adjectifs sont soulignés) : plate, tendue,
a. C’est un plat facile à faire (infinitif). b. Es-
bleue, immense, luisante, indiquée, noirâtre, rose,
tu contente de ton nouvel ordinateur (groupe
petit, nombreuses, blanche, droit.
nominal) ? c. Ce voyage est le plus beau que j’aie
fait (proposition subordonnée). d. Nous sommes 2. Fonction des adjectifs de couleur : bleue :
fiers de toi (pronom). épithète du nom étoffe ; noirâtre : épithète du
nom nuage ; rose : épithète du nom ciel ; blanche :
3 a. mécontent : adjectif attribut du pronom épithète du nom ligne.
sujet il, degré d’intensité forte (fort). b. aimable :
adjectif attribut du nom sujet voisin, degré 3. Adjectif attribut : petit ; degré d’intensité
d’intensité faible (peu). c. intéressant : adjectif forte (tout).
épithète du nom roman, degré d’intensité moyenne
196
leçon 4
Je m’exerce
1 a. Il : pronom personnel, sujet ; chacun : 4 a. Non, ce n’est pas la nôtre. b. Oui, ce sont
pronom indéfini, COI. b. On : pronom personnel, les siens. c. Non, ce ne sont pas les miens. d. Non,
sujet. c. Rien : pronom indéfini, sujet. l’ : pronom les nôtres ne tombent pas en même temps que
personnel, COD ; tout : pronom indéfini, sujet ; les leurs.
lui : pronom personnel, COI. d. personne : pronom 5 Phrases complétées avec un pronom
indéfini, COD. e. Tu : pronom personnel, sujet ; démonstratif.
me : pronom personnel, COI ; Le mien : pronom a. Venez dîner chez nous : cela nous fera plaisir.
possessif, sujet. f. tu : pronom personnel, sujet ; b. De toutes les villes de France, Tours est celle
en : pronom adverbial, COD ; trois : pronom indéfini, que je préfère. c. La fermière ramassa trois œufs
COD ; les : pronom personnel, COD. g. celle : pronom parmi ceux de sa poule.
démonstratif, attribut du sujet ; je : pronom
6 a. Je crois que quelqu’un / qu’on a frappé à
personnel, sujet.
la porte. b. Parmi les élèves de ma classe, certains
2 a. Le pronom Le renvoie à la phrase précédente.
aiment les récits fantastiques. c. Tel est pris qui
b. Le pronom le renvoie au GN roman Les Misérables. croyait prendre. d. Nul n’est censé ignorer la loi.
c. Le pronom le renvoie à la phrase précédente. e. Rien n’est jamais acquis. f. Tout est bien qui
3 a. Je m’en souviens. b. Fantine le lui confia. finit bien.
c. Il s’y arrêta une nuit. d. Il en gardait de terribles 7 1. Les pronoms sont soulignés : « Vois-tu,
souvenirs. e. Il s’occupa d’elle. ma sœur, cette poupée-là est plus amusante que
l’autre. Elle remue, elle crie, elle est chaude. Vois-
197 Grammaire
leçon 5
Je m’exerce
1 a. J’ai rencontré un garçon avec qui j’ai 4 Pronoms interrogatifs simples : b. Qu’. c. qui.
sympathisé autrefois. b. C’est d’abord lui qui m’a Pronom interrogatif renforcé : d. Qu’est-ce que.
reconnu. c. Le regard qu’il m’a jeté m’a rappelé Pronoms interrogatifs composés : a. lequel.
notre amitié. d. C’était surtout sa voix grave dont e. laquelle.
je me souvenais. e. Je partageais les idées pour 5 a. L’archéologue se demandait de quelle
lesquelles il se battait. époque datait cette statue. b. Je ne sais pas qui a
2 Pronoms relatifs : b. qui. d. que. mis une bague au doigt de la statue. c. L’antiquaire
Pronoms interrogatifs : a. qui. c. ce que. e. Que. me demanda ce que je pensais de la statue de
f. à qui. Vénus. d. J’ignore lequel des invités a pu oublier
son écharpe.
3 a. auxquels : COI du verbe se mêlaient. b. qui :
sujet du verbe habitaient. c. que : COD du verbe 6 a. Que : pronom interrogatif. b. que :
défends. d. dont : COI du verbe as parlé. e. où : conjonction de subordination. c. que : pronom
CC du verbe est inscrite. f. dont : complément du relatif. d. Que : adverbe exclamatif.
nom temple. 7 1. Les deux pronoms relatifs sont dont (l. 6) et
qui (l. 12). Les deux pronoms interrogatifs sont :
Qu’est-ce que (l. 9) et qui (l. 11).
198
leçon 6
Grammaire du verbe :
formes et constructions
Livre de l’élève, p. 284-287
J’observe
Série 1 2. Le verbe s’enfuir est toujours pronominal ; le
1. Indicatif : c. nous disons. d. nous dirions. verbe se regarder est à sens réfléchi ; le verbe se
Infinitif : a. dire. Subjonctif : e. que nous rencontrer est à sens réciproque ; le verbe se semer
disions. Impératif : f. disons. Participe : b. disant. est à sens passif.
2. Modes personnels : indicatif (c, d), subjonctif Phrases 4
(e), impératif (f). Modes impersonnels : infinitif 1. Le verbe est arrivée n’a pas de complément
(a), participe (b). d’objet.
Phrases 2 2. Le verbe a prévenu a un seul complément d’objet
1. La phrase b est à la voix passive. direct ; le verbe a écrit a un seul complément
2. L’auxiliaire utilisé est être. d’objet indirect ; les verbes apporte et parle ont
deux compléments d’objet.
Phrases 3
1. La caractéristique des verbes pronominaux est Phrases 5
qu’ils se conjuguent à l’aide d’un pronom personnel 1. La caractéristique solitaire est attribuée au sujet.
de la même personne que le sujet. 2. Les verbes intermédiaires (verbes attributifs)
sont être, sembler, passer pour.
Je m’exerce
1 1. et 2. Classement des verbes par groupe et Verbes employés comme auxiliaires ou semi-
infinitif. auxiliaires : a. Le vase était tombé (auxiliaire,
Premier groupe : entrer (b), manger, plaisanter indicatif plus-que-parfait). b. Elle a fait la vaisselle
(c), crier, s’apaiser (f). Deuxième groupe : finir (auxiliaire, indicatif passé composé). c. Les invités
(e). Troisième groupe : entendre (a), s’asseoir (b), vont arriver (semi-auxiliaire, futur proche). d. Vous
boire (c), mettre, faire (d), rire (f). devez vous tromper (semi-auxiliaire, supposition).
e. Léa vient de rentrer (semi-auxiliaire, passé
2 Verbes employés au sens plein : a. Le ciel
proche). f. Il peut être midi (semi-auxiliaire,
était bleu. b. Elle a les yeux bleus. c. Max va au possibilité).
lycée. d. Tu me dois dix euros. e. Viens-tu chez moi
demain ? f. Tu peux sortir ce soir.
199 Grammaire
200
Les adverbes
Livre de l’élève, p. 288-289
J’observe
1. Les adverbes sont invariables. 3. Ici indique le lieu, soigneusement indique la
2. Adverbe qui modifie le sens d’un adjectif manière, extrêmement et trop indiquent l’intensité,
(extrêmement), qui modifie le sens d’un verbe puis indique le temps. Puis relie deux propositions.
(soigneusement), qui modifie le sens d’une phrase
ou d’une proposition (ici, puis) ; modifie le sens
d’un autre adverbe (trop).
Je m’exerce
1 a. longtemps modifie la phrase ; sens : temps. au contraire préfère lire chez elle. c. J’ai bien fait
b. Non modifie la phrase ; sens : négation ; ne…pas de t’écouter, en effet tu avais raison.
modifie le verbe irai ; sens : négation ; trop modifie 8 1. et 2. assez : adverbe d’intensité, modifie
l’adverbe loin ; sens : intensité ; loin modifie le groupe adjectival facile à vivre.
le verbe irai ; sens : lieu. c. Demain modifie la ne… qu’ : adverbe de négation restrictive, modifie
phrase ; sens : temps ; rapidement modifie le verbe le sens du verbe nuisaient.
déjeunerai ; sens : manière. d. fort modifie l’adjectif souvent : adverbe de temps, modifie l’adjectif
surpris ; sens : intensité. e. aujourd’hui modifie la aimable.
phrase ; sens : temps. rarement : adverbe de temps, modifie l’adjectif
2 Noms : a, d, e. ennuyeux.
Adverbes : b (vient de large), c (vient de récent), beaucoup : adverbe d’intensité, modifie le verbe
f (vient de spécial). avait voyagé.
beaucoup : adverbe d’intensité, modifie le verbe
3 a. prudemment. b. généreusement. c. sincère-
avait (sous-entendu) lu.
ment. d. élégamment. ne… que : adverbe de négation restrictive, modifie
4 a. Le ciel s’obscurcit énormément. b. Nous le verbe parlait.
parlons souvent de vous. c. Léa ouvrit vite la D’ailleurs : adverbe de liaison, modifie la phrase.
lettre. d. Les absents ont toujours tort. e. Les presque : adverbe d’intensité, modifie l’adverbe
pluies très violentes les ont beaucoup retardés. toujours.
f. Vois-tu distinctement Laure sur ta photo ? Elle toujours : adverbe de temps, modifie le groupe
est moins floue que la mienne. adjectival trop grave.
trop : adverbe d’intensité, modifie l’adjectif grave.
5 Adverbes : a. Ils ont vu juste. b. Il va droit
au but. c. Je chante faux. d. Elle lui coupa net 3. Ces adverbes nuancent les caractéristiques
la parole. intellectuelles et morales de Saint-Clair, homme
agréable, modeste et discret, malgré l’importance
Adjectifs : a. Cette réponse est juste. b. Ce trait
de sa culture (il a beaucoup lu, voyagé). D’ailleurs
n’est pas droit. c. Ce raisonnement est faux.
introduit la description de son apparence physique,
d. Cette photographie n’est pas nette.
belle et noble, mais marquée d’un excès de gravité
6 Adverbes d’opinion : a, d, e. Adverbes de (presque toujours trop…).
manière : b, c, f. 9 Proposition de texte.
7 a. Jean rangea d’abord ses livres, puis il tria L’objet représenté est très étrange. Il s’agit d’une
ses vêtements. b. Marie aime aller au cinéma ; Lise table partiellement constituée d’éléments du corps
201 Grammaire
leçon 8
leçon 9
202
203 Grammaire
204
leçon 11
205 Grammaire
leçon 12
206
Je m’exerce
1 a. Type injonctif, forme négative. b. Type – Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit
interrogatif, formes négative et passive. c. Type vieillard : type déclaratif, forme négative.
déclaratif, formes négative et impersonnelle. d. Type – Pourquoi me chassez-vous ? : type interrogatif,
interrogatif, formes négative et impersonnelle. forme affirmative.
e. Type exclamatif, forme affirmative. – C’est bien à toi, pendard, à me demander des
2 a. Il n’a jamais peur. b. Il aime tout. c. Je ne raisons ! : type exclamatif, on ne relèvera pas la
veux plus marcher. d. Elle chante toujours. e. Tout forme qui est une forme emphatique.
le monde a ri. – Sors vite : type injonctif, forme affirmative ;
mode impératif.
3 a. A-t-il pris le train de 20 heures ? b. N’avez-vous
– Êtes-vous un homme volable ? : type interrogatif,
pas compris cet exercice ? c. Avez-vous été réveillé
forme affirmative.
par le bruit ? d. Est-il tombé beaucoup de neige ?
– vous renfermez toutes choses et faites sentinelle
4 a. La planète est polluée par l’industrie. b. La jour et nuit : type déclaratif, forme affirmative.
neige a piégé les automobilistes. c. Les coureurs – Je veux renfermer ce que bon me semble : type
redoutent le dernier kilomètre. d. La direction du déclaratif, forme affirmative.
club de foot a été prise par Ivan. 3. il me plaît : type déclaratif, forme impersonnelle.
5 a. Phrase injonctive à l’infinitif. b. Phrase 4. Les sentiments exprimés par Harpagon sont la
injonctive à l’impératif. c. Phrase exclamative colère et l’impuissance devant les moqueries de
au subjonctif. d. Phrase exclamative non verbale son valet et la méfiance car il craint d’être volé.
(interjection). e. Phrase déclarative. 9 Proposition de texte.
6 a. Des bruits étranges nous parviennent du – Comme il fait beau ! Ce chemin est magnifique !
grenier. b. Sortir par ce temps est difficile. c. Qu’il – Oui, j’adore la Corse en été.
soit en retard n’est pas possible. d. Une foule – Veux-tu que nous remontions sur nos vélos ?
d’invités est venue. – Non, je ne veux pas. Il fait trop chaud et je suis
7 a. Soudain il se fit un grand silence. b. Il lui fatiguée par la montée.
est arrivé une curieuse aventure. c. Il s’est produit – Marche plus vite, sinon nous n’arriverons pas au
une explosion dans l’usine. d. Il a été retrouvé une camp avant la nuit.
bague dans le wagon. – Ne crains rien. Mais quand nous serons en haut,
8 1. et 2. – qu’on ne réplique pas : type injonctif, n’aurons-nous pas le temps de nous asseoir pour
forme négative ; mode subjonctif. regarder le paysage ?
– que l’on détale de chez moi : type injonctif, forme – Si ! Et ensuite, quelle belle descente nous allons
affirmative, mode subjonctif. faire à travers les pins !
207 Grammaire
208
leçon 16
209 Grammaire
Je m’exerce
1 1., 2. et 3. a. subjonctif présent, action de 8 a. Puisque nous recevons des invités (cause), il
la principale antérieure à celle de la subordonnée. faut tout ranger. b. Elle a une peau si fragile qu’elle
b. indicatif présent, actions simultanées. c. indicatif ne supporte pas le soleil (conséquence). c. Je n’ai
présent, actions simultanées. d. indicatif futur pas pu me baigner parce que j’avais oublié mon
antérieur, action de la principale postérieure à bonnet (cause). d. L’obscurité était profonde, de
celle de la subordonnée. sorte qu’on ne voyait rien (conséquence). e. Deux
de nos professeurs étaient absents, si bien que nous
2 a. Avant qu’on s’aperçoive de leur fuite,
sommes rentrés chez nous (conséquence).
ils seront loin. b. Je reste ici jusqu’à ce qu’il
revienne. c. Après que le soleil se fut levé, la 9 a. Veux-tu déplacer ta voiture pour que nous
brume se dissipa. d. Quand j’aurai terminé mon puissions sortir ? b. On a mis Léo au premier
entraînement, je lirai Colomba. rang afin qu’il voie bien le tableau. c. Il est resté
trop longtemps au soleil, de sorte qu’il est tout
3 a. Dès qu’il aperçut la terre, le capitaine réveilla
rouge. d. Elle attache son chien de peur qu’il ne
ses hommes. b. Pendant que nous discutions, Anna
prenne la fuite.
préparait le repas. c. Léa répondra à ma lettre
aussitôt qu’elle l’aura lue. d. Depuis que les 10 a. Le risque d’avalanches est si fort qu’ils ont
voisins ont emménagé, Tom a de nouveaux amis. renoncé à l’ascension. b. Il faut rentrer l’acacia,
afin que le gel ne le flétrisse pas. c. L’érosion fait
4 a. Nous partirons dès que le jour se lèvera. reculer la falaise, si bien que des maisons risquent
b. Une fois qu’il a dîné, il regarde le programme de
de tomber. d. On a interdit le commerce de l’ivoire
télévision. c. Ivan est heureux depuis qu’Elsa est
pour que les éléphants soient protégés.
revenue. d. Au moment où il ouvrit la fenêtre, il
découvrit la neige. e. Avant que le froid n’arrive, 11 a. cause. b. comparaison. c. temps.
rentrez vos plantes. d. comparaison.
12 a. Les skieurs descendent la piste, ainsi que
5 a. Je rencontrai mon frère comme je sortais
de la librairie. b. Je travaillerai jusqu’à ce que je le moniteur leur a montré. b. Les yeux d’Elsa sont
réussisse. c. Prends une décision avant qu’il ne bleus comme l’océan. c. Ces enfants sont aussi
soit trop tard. d. Je mettrai des tableaux aux turbulents que les nôtres sont sages. d. Le joueur
murs quand la pièce sera repeinte. e. Elle est bondit sur le ballon, de même qu’ [ou comme]
désagréable depuis que je suis là. un lion sur sa proie.
6 a. parce que (cause). b. Comme (cause) c. pour
13 a. Il est plus heureux qu’il ne l’a jamais été
que (but). d. tellement que (conséquence) e. en de sa vie. b. Sa maladie est moins grave que nous
sorte que (conséquence ou but). ne le craignions. c. Il joue au tennis ainsi qu’on
le lui a appris. d. Je suis venue aussi vite que
7 a. Il n’a pas fait son devoir parce qu’il a j’ai pu. e. J’y tiens comme à la prunelle de mes
perdu son livre (cause). b. Nous sommes partis yeux. f. Il est blanc comme neige.
en retard si bien que nous avons raté notre train
14 a. pendant la nuit. b. jusqu’au coucher du soleil.
(conséquence). c. Comme ce livre est épuisé
(cause), je ne l’aurai pas lundi. d. Il n’a pas compris c. Avant l’arrivée du froid. d. Depuis sa maladie.
la question de sorte qu’il ne peut y répondre 15 a. Ma cave a été inondée parce que l’orage a été
(conséquence). très violent. b. Comme Claire était très gaie, tout
210
leçon 17
211 Grammaire
leçon 18
Les connecteurs
Livre de l’élève, p. 312-313
J’observe
Phrases 2. e. Connecteur marquant une conséquence : c’est
1. Connecteurs de temps : a. Le matin, puis. pourquoi. Connecteur marquant une opposition :
d. lorsque. Mais.
Connecteurs spatiaux : b. Derrière. c. Au fond.
Je m’exerce
1 a. Ce soir-là (GN, connecteur temporel). b. en conjonction de coordination) ; quand (connecteur
effet (adverbe de liaison, connecteur logique). temporel, conjonction de subordination).
c. Mais (conjonction de coordination, connecteur 4 1 et 2. Quand (conjonction de subordination)
logique). d. Aussi (adverbe, connecteur logique).
la nuit fut tombée, le chat se mit aux aguets.
e. Au loin (locution adverbiale, connecteur spatial).
Longtemps (adverbe) il resta immobile. Soudain
f. Quand (conjonction de subordination, connecteur
(adverbe) il bondit sur une souris. Mais (conjonction
temporel). g. Enfin (adverbe, connecteur temporel).
de coordination) celle-ci lui échappa. Alors (adverbe)
2 1 et 2. a. mais (opposition). b. donc il retourna dans son panier.
(conséquence). c. en effet (cause) ; en outre 5 1. Connecteurs temporels : Bientôt (l. 7), Alors
(addition). (l. 10), Enfin (l. 10), et (l. 12), dès que (l. 12).
3 Et (connecteur temporel, conjonction de Connecteurs logiques : cependant (l. 4, 16), comme
coordination) ; le soir (connecteur temporel, groupe (l. 4).
nominal) ; lorsque (connecteur temporel, conjonction 2. Les connecteurs temporels structurent la
de subordination) ; Dans sa chambre (connecteur chronologie du récit et la succession des actions
spatial, groupe nominal prépositionnel) ; Longtemps vécues par d’Artagnan. Les connecteurs logiques
(connecteur temporel, adverbe) ; Puis (connecteur d’opposition introduisent les réactions de d’Artagnan
temporel, adverbe) ; Mais (connecteur logique, face à la situation pour éclaircir ce mystère.
212
leçon 19
La situation d’énonciation,
le niveau de langage
Livre de l’élève, p. 314-315
J’observe
1. Nous, j’, je, t’, moi, tu sont des pronoms composé (sommes arrivés), l’imparfait (était), le
personnels ; nos est un déterminant possessif. plus-que-parfait (avais réservé) ;
Ces mots renvoient à l’émetteur du message (ou – le futur (emmènerons, pourras) qui renvoie
énonciateur) ainsi qu’à son destinataire. à un moment futur par rapport au moment de
2. Les mots en vert (indications de temps et de l’énonciation (le présent étant le temps de
lieu) ne peuvent être compris que par l’émetteur référence).
et le destinataire du message ou par ceux qui 4. Ce texte appartient au genre épistolaire (de la
connaissent le lieu et le moment où l’énoncé est lettre). L’énoncé de la lettre renvoie à une situation
produit, sinon il est impossible de savoir à quel d’énonciation précise (émetteur, destinataire, lieu
jour ou à quel lieu renvoient les adverbes hier, et moment de l’écriture).
aujourd’hui, demain, là.
3. Les temps employés sont :
– les temps du passé qui renvoient à un moment
antérieur à celui de l’énonciation. Ce sont le passé
Je m’exerce
1 Indices de personne : Vous (a), nous (b), me 3 a. Je ne vais pas au football cet après-midi :
(d), on (e), vous (e), je (f). rétablissement de la négation, suppression de la
Indices de temps : Demain (b), hier (d), depuis syncope (coupe pour abréger). b. Si tu t’y prends
une heure (e), Dans trois jours (f). comme ça, ça ne va pas aller : remplacement de
Indices de lieu : là-bas (a), là (c), ici (f). l’expression familière par une expression courante.
c. Sais-tu que je suis arrivé très en retard ? :
2 a. Il m’est arrivé un pépin (un ennui, un
rétablissement de la forme interro-négative,
désagrément). b. Je me suis encore planté (trompé, remplacement des termes familiers, suppression
fourvoyé). c. Trop cool ! (c’est trop bien ; c’est très de l’abréviation. d. On a eu une petite dispute /
plaisant). d. On a papoté (bavardé, discuté) une altercation : remplacement du terme familier par
heure au téléphone. e. Il m’a filé (donné, transmis) un terme courant ou soutenu.
un tuyau (une information précieuse). f. Je n’ai
pas lu ce bouquin (ce livre, cet ouvrage). g. J’ai 4 a. Cc sa va keske tu fé de bo ? v Coucou,
encore paumé (perdu, égaré) mes clés. h. Il file ça va ? Qu’est-ce que tu fais de beau ? b. T ou ?
un mauvais coton (il est sur la mauvaise pente ; v Tu es où ? / Où es-tu ? c. Tkt pa tou va bi1
il s’écarte du droit chemin ; ou, dans un sens plus v T’inquiète pas / Ne t’inquiète pas, tout va bien.
ancien : il ne va pas très bien ; sa santé décline). d. Pk t pa venu tu ns a manké v Pourquoi tu n’es
i. Nous avons rigolé (ri, nous sommes esclaffés). pas venu / n’es-tu pas venu, tu nous as manqué.
213 Grammaire
214
Le discours rapporté :
discours direct et indirect
Livre de l’élève, p. 316 à 319
J’observe
1. Voici les réponses sous formes de tableau.
Guillemets Pronoms personnels Mots introducteurs Temps des verbes Adverbes de temps
Phrases 1
a. discours direct – présence – Je – absence – indicatif futur – demain
b. discours simple
indirect, verbe – absence – elle – qu(e) – indicatif futur – demain
introducteur au simple
présent
c. discours – absence – elle – qu(e) – indicatif – le lendemain
indirect, verbe conditionnel
introducteur au présent
passé
Phrases 2
a. discours direct – présence – vous – absence – indicatif présent
b. discours – absence – elles – si – indicatif présent
indirect, verbe
introducteur au
présent
c. discours – absence – elles – si – indicatif imparfait
indirect, verbe
introducteur au
passé
Je m’exerce
1 a. dire / 11. déclarer ; b. demander / 5. s’en- semaines (discours indirect). c. « J’exerce le métier
quérir ; c. répondre / 7. répliquer ; d. parler in- de journaliste » (discours direct). d. s’il voulait
distinctement / 6. bredouiller ; e. exprimer son venir passer quelques jours en Normandie (discours
accord / 3. approuver ; f. exprimer son désaccord / indirect). e. « Je serai heureux de venir si j’ai
4. protester ; g. couper la parole / 1. interrompre ; terminé mon article » (discours direct).
h. donner un ordre / 12. commander ; i. s’écrier /
4 a. Émile dit à Sonia d’entrer. b. Elle répondit
10. s’exclamer ; j. parler fort / 9. crier ; k. par-
ler bas / 2. chuchoter ; l. continuer de parler / qu’elle était pressée. c. Il demanda quel temps
8. poursuivre. il ferait le lendemain. d. Elle dit en soupirant
qu’il pleuvrait. e. Il lui demanda si elle partait ce
2 a. interrogea. b. recommandèrent. c. s’exclama. soir-là. f. Il poursuivit en lui demandant quand
d. proposa. e. annonça. elle reviendrait. g. La Thénardier ordonna à
3 Les paroles rapportées Cosette d’aller chercher de l’eau au puits. h. Sophie
a. « Êtes-vous à Paris depuis longtemps ? » (discours m’a demandé si j’avais changé de coiffure et elle a
direct). b. qu’il n’était là que depuis quelques ajouté qu’elle ne me reconnaissait plus.
215 Grammaire
e. subordonnée interrogative indirecte. « Bonjour Jean, d’où viens-tu ? », demanda Benoît.
f. subordonnée interrogative indirecte. « Je viens d’aller en skate jusqu’à la Défense, c’était
très bien ! », répondit Jean. Et il ajouta : « Où as-tu
10 a. jouait. b. emmènerait. c. avait coûté.
garé ta moto ? J’aimerais bien faire un tour avec toi.
d. aimait.
– Euh… bredouilla Benoît, c’est que j’ai rendez-vous
11 1. Les personnages qui prennent la parole sont
avec Christina…
Jean Valjean et la sœur Simplice. – Ah ! dit Jean ! Et bien ce sera pour une autre
2. Discours direct : lignes 1, 3 à 5, 13 à 17, 19. fois. On se téléphone, d’accord ? »
Discours indirect : lignes 6 à 10.
3. Le discours direct permet de mettre en scène
l’inquiétude des deux interlocuteurs et d’émouvoir
216
217 Conjugaison
Leçon 23
L’impératif présent et le subjonctif présent
Livre de l’élève, p. 324-325
Je m’évalue
1 a. Ne sois pas négligent, ne soyons pas, ne faites un gâteau. j. Trouve, trouvons, trouvez
soyez pas négligents. b. Crains, craignons, craignez une solution.
le mensonge. c. Finis, finissons, finissez vite. d. Aie, 2 Il faut que je venge un père, et que je perde
ayons, ayez de l’imagination. e. Prends, prenons, une maîtresse. […]
prenez parti. f. Mets, mettons, mettez la table. Faut-il que je laisse un affront impuni ?
g. Sache, sachons, sachez écouter. h. Cueille, Faut-il que je punisse le père de Chimène ? […]
cueillons, cueillez des fleurs. i. Fais, faisons, Il vaut mieux que je coure au trépas.
218
Leçon 24
La conjugaison de verbes irréguliers : devoir,
pouvoir, savoir, vouloir, paraître, valoir
Livre de l’élève, p. 326-327
J’observe
1. et 2. Phrases 4. Verbe vouloir : a. indicatif présent.
Phrases 1. Verbe devoir : a. et b. indicatif présent. b. indicatif passé simple. c. indicatif futur simple.
c. indicatif imparfait. d. indicatif passé composé. d. subjonctif présent. Radicaux : veu-, voul-, voud-,
Radicaux : doi-, doiv-, dev-, d-. veuill-.
Phrases 2. Verbe pouvoir : a. indicatif imparfait.
Phrases 5. Verbe paraître : a. indicatif présent.
b. indicatif passé simple. c. indicatif futur simple.
b. indicatif imparfait. c. indicatif futur simple.
d. subjonctif présent. Radicaux : pouv-, p-, pour-,
d. indicatif passé simple. Radicaux : paraî-, paraiss-,
puiss-.
paraît-, par-.
Phrases 3. Verbe savoir : a. indicatif présent.
b. indicatif futur simple. c. indicatif passé simple. Phrases 6. Verbe valoir : a. indicatif présent.
d. subjonctif présent. Radicaux : sai-, sau-, s-, b. indicatif conditionnel présent. c. indicatif
sach-. imparfait. Radicaux : vau-, vaud-, val-.
219 Conjugaison
Leçon 25
Les verbes du 3e groupe en -tre et -dre
Livre de l’élève, p. 328-329
J’observe
Série 1 Série 3
1. Les deux radicaux des verbes battre et mettre 1. Infinitif des verbes : peindre, résoudre.
sont : bat-, batt- / met-, mett-. 2. Le radical de ces verbes conserve le d avant la
2. Les formes du verbe croître prennent un accent terminaison à la première personne du pluriel du
circonflexe sur le i, tandis que les formes du verbe futur simple.
croire n’en prennent pas. 3. Modifications du radical : le n du radical de
Série 2 peindre devient gn devant une voyelle. Le ou du
1. La lettre commune aux radicaux des verbes radical de résoudre devient olv devant une voyelle.
attendre, perdre, coudre et prendre est d.
2. L’autre radical de prendre est pren(n)- et celui
de coudre est cous-.
220
Leçon 26
La voix passive et le complément d’agent ;
la conjugaison passive
Livre de l’élève, p. 330-331
Je m’évalue
1 a. Il a été élu maire de sa ville. b. Cette 2 a. Quand le vent fut tombé (voix active,
tapisserie fut offerte au Roi par son hôte. c. Les indicatif passé antérieur, 3e personne du singulier),
enfants étaient accompagnés de leur professeur. il fut remplacé (voix passive, indicatif passé
d. Les skieurs auront été secourus avant la nuit. simple, 3e personne du singulier) par la pluie.
e. Tu avais été étonné par cette nouvelle. b. J’étais arrivée (voix active, indicatif plus-que-
221 Conjugaison
Leçon 27
Les valeurs de l’indicatif présent
et futur simple
Livre de l’élève, p. 332-333
Je m’évalue
1 a. réagit : verbe réagir, présent d’habitude. de description ; est rehaussée : verbe rehausser,
b. comprends : verbe comprendre, présent d’actualité ; présent passif de description. k. saisissent : verbe
dis : verbe dire, présent d’actualité. c. est : verbe saisir, présent de vérité générale. l. prends : verbe
prendre, présent pour exprimer l’ordre. m. payes :
être, présent de vérité générale. d. rentre : verbe
verbe payer, présent d’actualité.
rentrer, présent à valeur de passé récent. e. se
réunit : verbe se réunir, présent à valeur de futur 2 1. et 2. a. L’été prochain, nous visitons la
proche. f. voulez : verbes vouloir, présent d’actualité. Sicile (futur proche). b. Le 3 août, il bat son record
g. tente, a : verbes tenter et avoir, présent de vérité de France (narration). Quelques jours plus tard, il
générale. h. se promène : verbe se promener, présent devient champion d’Europe (narration). c. La nuit,
d’habitude. i. sonne : verbe sonner, présent de tous les chats sont gris (vérité générale). d. Le
narration. j. est garnie : verbe garnir, présent passif visage de Cosette exprime la crainte et fait pitié
222
Leçon 28
Les valeurs de l’indicatif passé simple
et imparfait
Livre de l’élève, p. 334-335
Je m’évalue
1 a. vécut (passé simple, action achevée). neige bloquait (AP) la route. c. Jean fit (PP) la
b. donnait (imparfait, description). c. écrivait liste des musiciens qu’il admirait (AP). d. Tandis
(imparfait, habitude). d. termina (passé simple, que nous finissions (AP) de dîner, l’horloge sonna
action longue et achevée), racontait (imparfait, (PP) minuit. e. Le professeur nous interrompit (PP)
durée indéterminée). e. fut proclamée (passé simple alors que nous discutions (AP) du match de foot.
passif, action ponctuelle et achevée), retourna f. Je m’apprêtais (AP) à quitter la pièce quand un
(passé simple, action ponctuelle et achevée). bruit me retint (PP).
2 Premier plan : PP. Arrière-plan : AP. 3 a. voulais (atténuation). b. te tenais (souhait).
a. Nous attendions (AP) le bus quand Émile arriva c. pouvais (regret). d. partaient (habitude). e. se
(PP) en courant. b. Il nous prévint (PP) que la dressaient (description).
223 Conjugaison
Leçon 29
Les valeurs de l’indicatif conditionnel
Livre de l’élève, p. 336-337
Je m’évalue
1 1. et 2. a. serais, serais (conditionnel présent, imaginaires). e. aurait pu (hypothèse). f. aurait
fait imaginaire dans un jeu). b. consommeraient quitté (information incertaine).
(conditionnel présent, information incertaine). 4 1. et 2. Demandes atténuées : a. Auriez-vous
c. Pourriez (conditionnel présent, demande polie). de quoi écrire ? c. Voudriez-vous patienter un
d. aurait réussi (conditionnel passé, étonnement). peu ? d. Irais-tu faire tes devoirs rapidement ?
e. auriez pu (conditionnel passé, hypothèse). f. Parlerais-tu moins fort ? g. Pourriez-vous
f. voudrais (conditionnel présent, souhait). m’écouter ?
g. aurions dû (conditionnel passé, regret). h. dirait Informations incertaines : b. On aurait mis au
(conditionnel présent, information incertaine). point de nouvelles thérapies contre le cancer. e. Les
2 a. serais, serais (fait imaginaire dans un jeu). livres commandés seraient arrivés chez le libraire.
b. voudrais (souhait). c. Pourriez (demande polie). 5 1. et 2. Souhaits : a. Harpagon voudrait
d. sortirais (indignation). e. serait (information récupérer sa cassette. b. Comme il serait content
incertaine). de prendre des vacances ! e. Jane Eyre souhaiterait
3 a. aurait vu (indignation). b. aurait connu être heureuse.
(information incertaine). c. aurions aimé (regret). Hypothèse dans le passé : c. Il aurait pu se faire
d. me serais échappé, serais devenu (faits mal en tombant !
224
Leçon 30
Les valeurs des temps composés :
l’antériorité et l’accompli
Livre de l’élève, p. 338-339
Je m’évalue
1 a. sont allés (indicatif passé composé, voix ils commencèrent la peinture. d. Il chercha ses
active). b. avait donné (indicatif plus-que-parfait, lunettes pendant des heures quand il se rappela
voix active). c. eut fait (indicatif passé antérieur, qu’il les avait mises (action 1, antérieure) dans
voix active). d. aura été déneigée (indicatif futur la boîte à gants. e. Je rapporte des fleurs que j’ai
antérieur, voix passive). e. aurait été appelé cueillies (action 1, antérieure). f. Quand tu auras
(indicatif conditionnel passé, voix passive). passé (action 1, antérieure) le pont, tu tourneras
à gauche. g. Après que les deux amis eurent dîné
2 a. Quand la neige aura cessé (indicatif futur (action 1, antérieure), ils flânèrent sur le boulevard.
antérieur, action 1) de tomber, nous sortirons
(indicatif futur simple, action 2). b. Je me souviens 4 1. et 2. a. Quand Jean Valjean eut emmené
(indicatif présent, action 2) des confidences qu’il (passé antérieur, action 1) Cosette, Thénardier
nous a faites (indicatif passé composé, action le poursuivit pour la reprendre. b. Jean Valjean
1) hier. c. Quand Céline eut fait (indicatif passé lui montra la lettre que la mère de Cosette lui
antérieur, action 1) demi-tour, elle sortit (indicatif avait donnée (plus-que-parfait, action 1). c. Les
passé simple, action 2) vite de la forêt. d. Je croyais enfants se lancèrent des boules de neige dès qu’ils
(indicatif imparfait, action 2) que vous étiez repartis furent descendus (passé antérieur, action 1) dans
(indicatif plus-que-parfait, action 1) à vélo. la rue. d. Maintenant que son album est sorti
(passé composé, action 1), les médias lui font
3 1. et 2. a. Les enfants ont trouvé les jouets de la publicité. e. Quand vous serez arrivé (futur
que j’avais posés (action 1, antérieure) sous le antérieur, action 1), vous préparerez du thé.
sapin. b. Nous ne pourrons emménager que lorsqu’ils
auront fini (action 1, antérieure) les travaux. c. Dès 5 a. Après que Marius eut rencontré (passé
qu’ils eurent choisi (action 1, antérieure) la couleur, antérieur) Cosette, il revint se promener dans
225 Conjugaison
Leçon 31
Les valeurs de l’indicatif et du subjonctif
Livre de l’élève, p. 340-341
J’observe
Phrases 1 Le verbe sais (suivi de l’indicatif) exprime une
1. Les verbes des phrases a, b et c sont à l’indicatif certitude.
présent, passé composé et futur. Phrases 2
Les verbes des phrases d, e et f sont au subjonctif 1. Les conjonctions de subordination quand et
présent, le verbe de la phrase g est à l’indicatif puisque sont suivies de verbes à l’indicatif.
futur. 2. Les conjonctions pour que et avant que sont
2. a. et b. Les verbes faudrait et veux (suivis du suivies de verbes au subjonctif.
subjonctif) expriment une volonté ou un souhait.
226
227 Conjugaison
Je m’exerce
1 a. Dans le ciel planent des vautours. b. La intelligent. d. La lumière du soleil devient dorée en
plupart semblent pressés. c. Toi et moi partons automne. e. Ils vivent heureux au bord de la mer.
en train. d. Il y a des chiens qui aboient dehors. 6 a. Cette affaire reste bien mystérieuse. b. La
e. La pluie et le vent font rage. f. C’est moi qui ai
mer paraît très agitée. c. Mes sœurs ont semblé
raison ! g. Tout doit être prêt pour le spectacle.
contentes de te voir. d. Pierre et toi devenez
2 a. C’est vous qui avez fait tomber ce sac ? grands. e. Qu’elle était verte ma vallée ! f. Les
b. Léa et moi avons pris l’avion à temps. c. La mousquetaires passaient pour fiers et courageux.
classe de 4e est sortie au musée. d. Peu ont su
faire cet exercice. e. C’est l’un des moteurs qui a
7 1. et 2. Le sujet des verbes en gras est souligné.
lâché. f. Ici a vécu Maupassant. g. Il est arrivé M. Dufour, ayant emprunté la voiture du laitier,
des invités. conduisait lui-même. La carriole, à deux roues,
était fort propre ; elle avait un toit supporté par
3 a. Cette année il y a eu peu de touristes. quatre montants de fer où s’attachaient des rideaux
b. Elle a signé des autographes. c. Ses gants, il les qu’on avait relevés pour voir le paysage. Celui de
oublie toujours. d. Toi qui la connais, pourrais-tu derrière, seul, flottait au vent, comme un drapeau.
lui parler ? e. J’ai trouvé le nid que cherchaient La femme, à côté de son époux, s’épanouissait dans
les enfants. f. Les marins qui manœuvraient le une robe de soie cerise extraordinaire. Ensuite, sur
bateau le dirigèrent vers la rive. deux chaises, se tenaient une vieille grand-mère et
4 a. Aucun d’eux n’est jamais allé à Rome. une jeune fille. On apercevait encore la chevelure
b. C’est toi qui as construit ce bateau. c. Chacun de jaune d’un garçon qui, faute de siège, s’était étendu
vous mettra sa valise dans le coffre. d. Beaucoup tout au fond, et dont la tête seule apparaissait.
ont raté le bus scolaire aujourd’hui. e. Julie et moi Guy de Maupassant, « Une partie de campagne »,
partons en vacances au bord de la mer. dans La Maison Tellier (1881).
5 a. Les enfants semblent ravis de leur sortie au 3. une vieille grand-mère et une jeune fille
Jardin des Plantes. b. Ces joueurs restent calmes (l. 10-11) : sujets inversés du verbe se tenaient
en toutes circonstances. c. Ce chien a l’air très (l. 10) ; des rideaux (l. 5) : sujet inversé du verbe
228
Leçon 33
Le genre et le nombre des noms et adjectifs
Livre de l’élève, p. 344-345
Je m’évalue
1 a. un héros. b. une professeure. c. un infirmier. c. 5. une cigale bruyante / des cigales bruyantes.
d. un secrétaire. e. une pharmacienne. f. un sportif. d. 2. un journal quotidien / des journaux quoti-
g. un agriculteur. h. une écrivaine. i. un cheval. diens. e. 4. un vitrail multicolore / des vitraux
j. une conservatrice. multicolores. f. 3. un bijou précieux / des bijoux
2 a. un avis. b. un corail. c. une chorale. d. une précieux.
souris. e. un œil. f. un canal. g. un feu. 9 1. Cette jeune fille, à la physionomie régulière
3 a. des hôpitaux. b. des écrous. c. des récitals. et délicate, sans la moindre imperfection, possédait
d. des travaux. e. des feux. f. des bijoux. g. des tous les attraits : de grands yeux sombres,
panneaux. h. les portails. i. les yeux. j. des pneus. expressifs, de même forme et de même couleur
k. des convois. que ceux des tableaux de maître, bordés de longs
cils noirs ombreux qui leur donnaient un pouvoir
4 a. des wagons-lits. b. des porte-clés. c. des
de douce fascination ; des sourcils tracés au pinceau,
arrière-pensées. d. des grands-pères. e. des lave- rehaussant l’éclat de ces yeux ; un front blanc et
linge. f. des coffres-forts. g. des grille-pain. h. des lisse qui ajoutait une grande sérénité à la beauté
procès-verbaux. i. des porte-parole. plus vive de son teint éclatant ; des joues d’un pur
5 a. des pays orientaux. b. des métaux précieux. ovale, fraîches et veloutées.
c. de beaux bijoux. d. des lieux historiques. e. des Charlotte Brontë, Jane Eyre (1847), traduit de l’anglais
villages natals. f. des fauteuils bancals. par C. Maurat © LGF (1964).
6 a. une chevelure rousse et des yeux verts. 2. L’accumulation des adjectifs qualifiant la
b. des bottines marron et une jupe bleu marine. jeune fille produit l’effet d’une grande beauté
c. des portes blanches et des volets rouge vif, très picturale. Ce visage reflète une perfection
des rideaux écarlates et des papiers peints ivoire. classique, tant morale que physique.
7 Vieille ferme, pierres blanches, poutres 10 Proposition de texte.
apparentes, proche de charmante rivière À vendre : deux lave-vaisselle neufs, quatre radios-
poissonneuse, lieux touristiques, belles réveils électroniques, deux casse-noix métalliques,
chambres, cour arborée, grange spacieuse, cuisine un stock d’abat-jour translucides, trois couvre-lits
neuve. molletonnés, une paire d’après-ski imperméables et
8 1. et 2. a. 6. un prix modéré / des prix mo- quelques cerfs-volants multicolores.
dérés. b. 1. un bal costumé / des bals costumés.
229 Orthographe
Je m’exerce
1 a. ont conclu (indicatif passé composé). (participe passé employé avec l’auxiliaire être,
b. concluent (indicatif présent). c. conclut (indicatif s’accorde avec le sujet la digue). c. Il a aimé
présent ou passé simple) d. crus (indicatif passé (participe passé employé avec l’auxiliaire avoir,
simple). e. ai cru (indicatif passé composé). f. a reste invariable car le COD les chansons est placé
lu (indicatif passé composé). g. lut (indicatif après) les chansons qu’il a écoutées (participe
passé simple). passé employé avec l’auxiliaire avoir, s’accorde
avec le COD que, mis pour chansons, placé avant).
2 a. avons vu : participe passé employé avec d. Ces deux acteurs, je les ai vus au festival de
l’auxiliaire avoir, reste invariable car le COD nos
Cannes (participe passé employé avec l’auxiliaire
amis est placé après ; sont rentrés : participe passé
avoir, s’accorde avec le COD les, mis pour ces deux
employé avec l’auxiliaire être, s’accorde avec le sujet
acteurs, placé avant.) e. Les étangs sont envahis
qui, mis pour nos amis. b. ai pris : participe passé
de moustiques (participe passé employé avec
employé avec l’auxiliaire avoir, reste invariable car
l’auxiliaire être, s’accorde avec le sujet les étangs).
le COD des photos est placé après. c. a ramassés :
f. Quelles difficultés as-tu rencontrées ? (participe
participe passé employé avec l’auxiliaire avoir,
passé employé avec l’auxiliaire avoir, s’accorde avec
s’accorde avec le COD que, mis pour coquillages,
le COD quelles difficultés, placé avant). g. Leyna et
placé avant ; avons gardé : participe passé employé
Lorenzo sont nés à Nice (participe passé employé
avec l’auxiliaire avoir, reste invariable quand le
avec l’auxiliaire être, s’accorde avec le sujet Leyna
COD placé avant est le pronom en. d. ont aperçue :
et Lorenzo). h. Les feux du phare ont été allumés
participe passé employé avec l’auxiliaire avoir,
(participe passé employé avec l’auxiliaire être,
s’accorde avec le COD que, mis pour marins, placé
s’accorde avec le sujet les feux). i. Des légumes,
avant ; a échoué : participe passé employé avec
j’en ai assez mangé (participe passé employé
l’auxiliaire avoir, reste invariable car le verbe n’a
avec l’auxiliaire avoir, reste invariable quand le
pas de COD. e. Recroquevillée : participe passé
COD placé avant est le pronom en). j. J’ai refusé
employé sans auxiliaire, s’accorde avec le nom
(participe passé employé avec l’auxiliaire avoir,
auquel il est apposé.
reste invariable car il n’a pas de COD) de sortir :
3 a. Tes frères sont-ils rentrés de vacances ? comment l’as-tu appris ? (participe passé employé
(participe passé employé avec l’auxiliaire être, avec l’auxiliaire avoir, s’accorde avec le COD l’,
s’accorde avec le sujet tes frères.) b. La digue que mis pour la proposition précédente, placé avant).
la tempête a rompue (participe passé employé avec
l’auxiliaire avoir, s’accorde avec le COD que mis 4 a. Ta sœur, je l’ (COD) ai rencontrée et je lui
pour la digue, placé avant) était déjà détériorée (COI) ai parlé. b. Toutes ces histoires, je les (COD)
230
Leçon 35
Quelques homonymes
Livre de l’élève, p. 348-349
J’observe
1. Chaque couple d’homonymes présente la même tout âge : on n’est (= il n’est) jamais trop vieux
prononciation et une orthographe différente. pour cela. e. Plutôt que (= au lieu) de jouer,
travaille ! Sinon je finirai plus tôt (= plus tard)
2. a. Dès (= Aussitôt qu’il fait jour) le matin,
que toi. f. Il est près (= à côté) de la porte, prêt
j’entends passer des (= quelques) voitures. b. Je
suis sûr (= certain) que le sel est posé sur (= sur à (= sur le point de) sortir. g. Je suis contente
le dessus de) la table. c. Le ballon, je l’ai trouvé ! quand (= lorsque) je lis ; quant à (= pour ce qui
(= Les ballons, je les ai trouvés). Mais les (= des) est de) lui, il n’est heureux qu’en voyage (= il est
joueurs sont partis ! d. On (= Chacun) apprend à heureux seulement en voyage).
Je m’exerce
1 a. Dès ton arrivée, il a retrouvé des forces. camion a perdu une caisse sur la route. d. Il est
b. Dès que nous avons pris la route, il s’est mis sûr que la terre tourne.
à pleuvoir. c. Il a repris deux fois des endives.
d. Dès leur enfance, ils étaient amis. 3 a. Ce diplôme, je l’ai depuis deux ans. b. Cet
été, nous allons marcher dans les Alpes. c. Tes
2 a. Le bulletin d’information fait un point sur fils, je les connais bien, mais ta fille, je ne l’ai
la circulation. b. Es-tu sûr d’avoir raison ? c. Le pas encore rencontrée.
231 Orthographe
6 a. Notre rencontre eut lieu plus tôt que prévu. 10 a. Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise
b. Plutôt que de la gronder, il faut l’écouter. c. Je des hommes (La Fontaine). b. Plus tôt en guerre,
mange du poisson plutôt que de la viande. d. Plus plus tôt en terre. c. Plutôt que de maudire les
tôt tu apprendras à nager, plus tu seras à l’aise. ténèbres, mieux vaut allumer une chandelle. d. Un
7 a. Es-tu prêt à mettre la table ? b. Mon courrier a plus tôt fait une lieue que le paresseux
immeuble est près de la piscine. c. Paul était n’a fini d’ouvrir un œil. e. Compte plutôt sur ton
prêt pour passer son bac. d. Il était près de minuit âne que sur le cheval de ton voisin.
quand l’orage éclata.
11 Proposition de texte.
8 a. Avez-vous goûté les fromages des Pyrénées ?
Qu’en pensez-vous ? b. La tarte est brûlée : je Au bord de la mer, avec ma mère et ma sœur,
l’ai retirée du four trop tard. c. Quand pensez- nous avons mangé du pain et du saucisson sous
vous avoir fini ? Quant à moi, je viens à peine de les pins. Ma sœur a pris un coup de soleil sur le
commencer. Et qu’en est-il pour vous ? d. Dès six cou. Mes frères ont échangé cent passes de volley
heures, les alpinistes étaient prêts pour le départ. sans s’arrêter. Mes cousins jouent avec leurs seaux
e. Ils sont arrivés près du sommet plus tôt que puis font des sauts dans l’eau. Le plus petit suce
prévu. f. À force de persévérance, il est sûr qu’on son pouce et pousse sa petite voiture sur le sable.
obtient souvent ce qu’on n’espérait pas. g. Je Quant à mon père, il perd toujours sa paire de
préfère des pêches plutôt que des cerises. palmes dans l’eau.
Leçon 36
Tel, tel quel, nul, quel ;
les déterminants numéraux
Livre de l’élève, p. 350-351
J’observe
Phrases 1 Phrases 2
1. a. quels est déterminant exclamatif et s’accorde
a. telle est adjectif et s’accorde avec le nom
avec le nom pins qu’il précise. b. tel quel est
attitude qu’il qualifie. b. telle s’accorde avec le
adjectif et s’accorde avec le nom bureau qui
nom flèche qui suit. Il signifie ici comme. c. nulle
précède.
est déterminant et s’accorde avec le nom trace
qu’il précise. 2. en l’état est un synonyme de tel quel.
232
Je m’exerce
1 1., 2. et 3. a. Il chantait tout le jour, telle pour monter ce lave-linge ! e. Les pêches sont
(adjectif ; synonyme : comme) une cigale. b. Tels cueillies dès qu’elles sont mûres. f. Sur quel rayon
(adjectif ; synonyme : semblables) sont les propos se trouvent tes DVD ? g. Zoé se rendit compte
qu’il m’a tenus. c. Elle a retrouvé ses affaires soudain qu’elle avait rêvé. h. « Quelle folie, la
telles quelles (locution adjectivale ; synonyme : guerre ! » pensa Lucie. i. Elles comprirent la bévue
en l’état). d. Comment arrivez-vous à de telles qu’elles venaient de commettre.
(adjectif ; synonyme : pareilles) conclusions ? 4 a. quatre-vingts. b. quatre-vingt-cinq. c. cent
e. Ils se sont enfuis, tels (adjectif ; synonyme :
sept. d. huit cents. e. huit cent quatre-vingts.
comme) des voleurs. f. La région est telle qu’elle
f. huit cent quatre-vingt-dix. g. mille cinq cent
(adjectif ; synonyme : comme [elle]) nous l’a
vingt-quatre. h. six mille deux cent vingt.
décrite. g. Tel (déterminant indéfini ; synonyme :
un certain) professeur a pu vous dire cela. h. J’ai 5 a. trois mille trois cents. b. trois cents millions.
acheté des outils tels qu’une (adjectif ; synonyme : c. trois cent mille. d. quatre-vingt mille. e. quatre-
comme [une]) pelle. i. Les faits se sont déroulés vingts millions. f. vingt ânes. g. vingt-deux
tels (adjectif ; synonyme : ainsi) que je te les ai chevaux. h. quatre-vingts brebis. i. quatre-vingt-
racontés. j. Telles mères, telles filles (adjectif ; trois chats. j. cent coqs. k. trois cents lapins.
synonyme : semblables). k. Telle qu’elle (adjectif ; l. deux cent un chiens.
synonyme : comme [elle]) est, elle me plaît. 6 1. cent vingt, cinq cents, trois cents, trois
2 1., 2. et 3. a. Il agissait sans nulle (déterminant cents, quinze, cent trente-cinq, cent, trente-cinq,
indéfini ; synonyme : aucune) crainte. b. Nul quinze cents.
(pronom indéfini ; synonyme : personne) ne savait 2. Jean Valjean veut montrer à Thénardier que la
d’où il venait. c. Les risques de perte sont nuls mère de Fantine ne lui doit plus d’argent et que
(adjectif ; synonyme : dérisoires) d. Nul (pronom ; c’est même l’aubergiste qui lui en devait. Avec ce
synonyme : personne) n’est infaillible. e. Ont-ils fait qu’il vient de recevoir, Thénardier a donc largement
match nul (adjectif ; synonyme : sans gagnant ni plus que son dû. Jean Valjean veut ainsi lui prouver
perdant) ? f. Et nul (pronom ; synonyme : personne) sa malhonnêteté.
ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. g. Que 7 Proposition de texte.
m’avaient-ils fait ? Nulle (déterminant ; synonyme :
Observez de quelle façon le peintre a traduit l’amour
aucune) offense.
qui lie les deux personnages. Regardez la femme.
3 a. Dans quels pays poussent les palmiers ? On peut penser qu’elle va bientôt devenir mère.
b. Depuis qu’elle est en travaux, la maison est Rembrandt a peint un tel couple parce qu’il l’a
inhabitable. c. On ignore quelle est la date précise sans doute connu. Nul autre peintre de l’époque n’a
de leur mariage. d. Quels efforts il a fallu faire peint la tendresse d’un couple avec un tel réalisme.
233 Orthographe
234
Je m’exerce
1 1. Famille de bois : a. bois, f. déboiser, dé-). c. J’ai acheté des chaussures bicolores (préfixe
h. reboisement, n. sous-bois. bi-). d. Il a une mine pâle et défaite (préfixe dé-).
Famille d’écrire : c. inscription, d. écrivain, e. As-tu rencontré des compatriotes à l’étranger
i. souscrire, j. transcrire, m. décrire. (préfixe con-) ?
Famille de changer : b. changer, e. rechange, 6 a. un adolescent immature. b. une famille
g. échange, k. changement, l. inchangé. désunie. c. une association apolitique. d. un
2. Noms : bois, inscription, écrivain, rechange, muscle décontracté. e. une interprétation
échange, reboisement, changement, sous-bois. irrationnelle.
Verbes : changer, déboiser, souscrire, transcrire, 7 a. sous-officier. b. sous-équipé. c. sous-préfet.
décrire.
d. sous-cutané.
Adjectif : inchangé.
8 1. démentaient : préfixe dé- ; déplaisait : préfixe
2 a. main (manu) : manuscrit, manucure, manuel,
dé- ; démontée : préfixe dé- ; remontée : préfixe
manier. b. terreur (terror) : terroriste, terroriser,
re- ; revenir : préfixe re- ; décamper : préfixe dé- ;
terrifier, terrible. c. sel (sal) : salage, salière, saler,
rentrer : préfixe re-.
salin. d. honneur (honor) : honoraires, honorer,
2. Ces mots soulignent la personnalité double de
honorable. e. fleur (flor) : fleuriste, floral, fleurir,
Vautrin, son habileté louche de serrurier et sa vie
florissant.
nocturne mystérieuse.
3 a. enterrer. b. territoire c. terrasse. d. souter- 9 Proposition de texte.
rain. e. atterrir. f. déterré.
Quand on déménage, il faut décrocher les rideaux
4 a. Préfixe trans-.Tu peux transférer mon mail à et les tableaux, dévisser et démonter les meubles
Pierre. b. Préfixe co-. J’ai gagné le match avec mes de salle de bains, retirer les livres des étagères et
coéquipiers. c. Préfixe dis-. Ce joueur s’est montré les mettre dans les cartons, déplacer et transporter
discourtois avec l’arbitre. d. Préfixe con-. Je ne les meubles. Quand on emménage, on dépose et
connais pas ton conjoint. e. Préfixe sous-. Il ne faut on défait les cartons, on remonte et on revisse les
pas sous-estimer sa résistance. f. Préfixe trans-. meubles de salle de bains, on repeint les murs, on
Il a fait la traversée sur un beau transatlantique. décolle et on recolle du papier peint, on raccroche
g. Préfixe bi-. L’homme est un bipède. les tableaux et les rideaux, et on s’installe.
5 a. Je vais vous soumettre (préfixe sou-) un
problème. b. L’ourlet de ta jupe est décousu (préfixe
235 Vocabulaire
Je m’exerce
1 a. châtiment : nom ; radical châti-, suffixe 7 a. Tu raisonnes logiquement. b. Il m’a parlé
-ment. b. facteur : nom, radical fac-, suffixe -teur. vivement. c. Marie ne voulait pas agir méchamment.
c. solaire : adjectif ; radical : sol-, suffixe -aire. d. Fantine confia imprudemment Cosette aux
d. portable : adjectif ; radical port-, suffixe -able. Thénardier. e. Il s’installa commodément face au
e. clarté : nom, radical clar-, suffixe -té. f. créatif : feu. f. Il se jeta goulûment sur le plat.
adjectif ; radical : créa-, suffixe -tif. g. feuillage : 8 1. boudoir et dortoir ont un suffixe en -oir ;
nom ; radical feuill-, suffixe -age. réfectoire a un suffixe en -oire.
2 a. moucher : mouchoir. b. nager : nageoire.
2. dortoir vient du verbe dormir ; boudoir vient
c. baigner : baignoire. d. rôtir : rôtissoire. du verbe bouder.
e. mâcher : mâchoire. f. abattre : abattoir. 3. Les trois noms boudoir, réfectoire et dortoir
g. manger : mangeoire. h. sécher : séchoir. appartiennent au champ lexical des pièces
3 a. menotte. b. vieillotte. c. îlot. d. frérot. intérieures (d’une maison ou d’un établissement
scolaire).
4 a. charlotte. b. bouillotte. c. ballots. d. manchot.
4. Le féminin de coquet est coquette.
5 a. perchoir. b. l’auditoire. c. lavoir.
9 Proposition de texte.
d. interrogatoire. e. bouilloire. f. comptoir.
Dans ce boudoir coquet aux tentures douillettes,
6 a. Son état de santé est en nette amélioration. des artistes sont assis confortablement. L’un d’eux
b. J’ai acheté une chemise violette. c. Elle est s’adresse passionnément à son auditoire en lui
muette d’admiration. d. Sans ce but, la victoire de racontant une histoire politique jusque-là tenue
l’équipe était incomplète. e. Ma sœur cadette se secrète.
moque toujours de moi. f. Elle a fait une allusion
discrète à ton mariage.
236
237 Vocabulaire
238
Leçon 44
Le vocabulaire des genres
et registres littéraires
Livre de l’élève, p. 366-367
Je m’exerce
1 Extrait a. Le genre est la lettre (familière) : (Ton petit papa) à sa fille Léopoldine (ma Didine) ;
date et signature, adresse explicite de Victor Hugo marques du discours : 1re personne, références au
239 Vocabulaire
Leçon 45
Le vocabulaire abstrait : sentiments, jugement
Livre de l’élève, p. 368 à 370
Je m’exerce
1 a. enfance. b. jugement. c. héroïsme. d. célibat. perdu le maillot jaune au cours de cette étape.
e. monarchie. f. direction. g. vente. h. pilotage. c. À chaque fois que j’apprends que quelqu’un a
i. inimitié. j. convivialité. été victime d’une injustice, j’éprouve toujours
une vive indignation. d. Elle était grisée par le
2 a. chagrin, douleur, désespoir. b. content,
enchanté, enthousiaste. c. indifférent, hostile, plaisir de danser.
haineux. d. estime, admiration, respect. e. surpris, 5 a. une chaussure. b. un film. c. un garçon.
stupéfait, médusé. f. mignon, beau, superbe. d. crier. e. un chien. f. habillé.
g. laid, affreux, hideux. 6 a. Il passe son temps à discutailler ! b. Ce
3 a. tristesse. b. peur. c. mélancolie. d. joie. chauffard a été arrêté. c. Cette soupe est fadasse.
e. étonnement. f. timidité. g. hostilité. d. Cette décoration est un peu vieillotte. e. Une
eau noirâtre coule dans le caniveau.
4 a. Jeanne a la nostalgie de son village natal.
b. La déception du champion est grande, il a
240
241 Vocabulaire
Ponctuer un texte
Lire une consigne et rédiger une réponse
244
1 1. a. Ce texte est tiré du roman Une vie de du couvent. On est donc le 3 mai : Jeanne, sortie
Guy de Maupassant. la veille du couvent (l. 10) ; rayant chaque nom de
b. Résumé : le lendemain de sa sortie du couvent, saint jusqu’au 2 mai, jour de sa sortie du couvent
Jeanne attend avec impatience de pouvoir partir (l. 21-22).
avec ses parents. Elle supplie son père de consentir b. Actions qui s’enchaînent :
au départ, malgré la pluie persistante. Il accepte, – Jeanne s’approche de la fenêtre et regarde le
mais il lui reste à convaincre sa mère. ciel et le paysage pluvieux ;
2. a. Jeanne est le personnage principal. C’est – elle prend son calendrier et raye les jours de
par la mention de son nom, en position de sujet, l’année jusqu’à la veille, date de sa sortie du
que s’ouvre le roman. Tout le début du roman est couvent (connecteur Puis, l. 16) ;
en effet axé sur elle : le lecteur découvre des – elle discute avec son père qui entre dans sa
éléments de son passé, sa situation familiale, son chambre et le supplie de ne pas retarder leur départ
état d’esprit et ses projets. malgré la pluie ;
b. Les deux autres personnages qui jouent un – elle se dirige vers la chambre de sa mère pour
rôle dans ce début sont le baron Simon-Jacques tenter de la convaincre à son tour (connecteur Et).
Le Perthuis des Vauds, personnage présent, et la 5. s’approcha : action ponctuelle de premier plan
baronne, seulement évoquée. au passé simple ; ne cessait : imparfait d’arrière-
c. Ces personnages sont mari et femme, ce sont les plan, marque une durée indéterminée ; avait sonné :
parents de Jeanne. Les expressions utilisées pour les plus-que-parfait : fait antérieur au moment du récit
désigner le montrent : Entre, papa (l. 24), Son père (toute la nuit) ; semblait : imparfait descriptif
parut (l. 24), ta mère n’y consentira jamais (l. 35). d’arrière-plan.
3. a. Jeanne est dans sa chambre, dans la maison 6. Paroles rapportées au style direct et
de ses parents (le lecteur apprendra qu’il s’agit interlocuteurs :
d’un vieil hôtel particulier qu’ils possèdent à – ligne 23 : son père s’adresse à Jeanne ;
Rouen, non loin du couvent du Sacré-Cœur). Elle – ligne 24 : Jeanne répond à son père ;
y a passé la nuit avec ses parents avant de partir – lignes 28-29 : Jeanne interroge son père ;
pour un autre lieu (il s’agira de la demeure des – ligne 32 : son père répond à Jeanne ;
Peuples, près d’Yport). – lignes 33-34 : Jeanne supplie son père ;
b. Les conditions météorologiques sont mauvaises : – ligne 35 : son père répond à Jeanne ;
il pleut, il a plu toute la nuit et le ciel est encore – ligne 36 : Jeanne insiste auprès de son père ;
chargé. – ligne 37 : son père répond à Jeanne.
Champ lexical de la pluie et de l’humidité : pluie 7. Jeanne est impatiente de partir, après avoir
(l. 1), averse (l. 3), ruisseaux débordés (l. 6-7), quitté le couvent. Elle rêve de mener une vie libre
humidité (l. 8), suer (l. 9). et joyeuse. Sa seule crainte est que ses parents ne
Comparaisons : la terre détrempée par la pluie est retardent le départ à cause du temps.
comparée à du sucre fondu (la fondant comme du 8. a. L’auteur du tableau est Carl David Friedrich.
sucre, l. 4-5). Il représente une femme vue de dos qui regarde
Les maisons sont humides comme des éponges par sa fenêtre un paysage de nature (on distingue
qui s’imprègnent d’eau (les maisons, comme des ce qui pourrait être des herbes et une sorte de
éponges, l. 7-8). mât – mât de bateau voguant sur une rivière ?)
4. a. Jeanne est sortie du couvent la veille, le 2 peu identifiable.
mai 1819. Il s’est écoulé un jour depuis sa sortie
246
248
– Je ne dis pas non, mais un peu plus tard, nous Valjean. Je suis (présent) un galérien. J’ai passé
allons d’abord parler affaires. » […] (passé composé) dix-neuf ans au bagne. Je suis
Le notaire reprit : libéré (présent passif) depuis quatre jours en route
« Avez-vous connu à Paris un certain M. Maréchal, pour Pontarlier qui est (présent) ma destination.
Léon Maréchal ? » Quatre jours que je marche (présent) depuis Toulon.
M. et Mme Roland poussèrent la même exclamation : Aujourd’hui, j’ai fait (passé composé) douze lieues
« Je crois bien ! » à pied. Ce soir, en arrivant dans ce pays, j’ai été dans
une auberge, on m’a renvoyé (passé composé) à
Guy de Maupassant, Pierre et Jean (1888).
cause de mon passeport jaune que j’avais montré
20 a. Elle lui dit : « Je viendrai te voir demain. » (plus-que-parfait) à la mairie. »
b. Elle se dit : « Personne ne m’aime. » c. Elle lui Victor Hugo, Les Misérables, première partie,
demanda : « Où vas-tu ? » / « Où allez-vous ? » livre deuxième, chapitre III.
d. Octave dit à Marianne : « Un de mes amis est 25 Deux possibilités existent pour chaque phrase.
éperdument amoureux de toi, il n’ose te le dire et
a. Il fait très beau. Donc / Par conséquent nous
son nom est Cœlio. »
pouvons partir en excursion. b. Les arbres sont
21 a. Avant de relever les copies, le professeur déracinés car la tempête a fait rage toute la nuit. /
nous demanda si nous avions bien relu nos devoirs. Les arbres sont déracinés. En effet la tempête a
b. Elle m’a dit qu’elle avait perdu ses clés. c. Elsa fait rage toute la nuit. c. Le réveil est cassé. En
promit à Pierre qu’elle viendrait le voir le lendemain. effet il est tombé. / Le réveil est cassé car il est
d. Il lui affirma qu’elle n’avait pas changé depuis tombé. d. Le réveil est cassé. Par conséquent /
la dernière fois qu’il l’avait vue. e. Pierre demanda Donc il ne marche plus.
à Elsa si elle voulait venir avec lui au cinéma. 26 a. Zoé a joué la naïve pour se faire pardonner.
22 a. En veux-tu ? b. Marie l’a terminée. c. Le b. Je déposerai ta lettre à la poste. c. L’enfant dit
réalisateur y songe. d. Ce film lui a déplu. e. Pierre oui de la tête. d. Quel métier souhaites-tu exercer
s’en souvient. f. Après le repas de Noël, on leur plus tard ? e. Il a fourni beaucoup d’efforts. f. Où
donnera les cadeaux. g. Occupez-vous d’eux. rangeons-nous nos vélos ? g. As-tu allumé le
23 1. et 2. J’entrai. Mon feu brûlait (imparfait) chauffage ? h. Le professeur m’a attribué une
encore et éclairait (imparfait) même un peu bonne note. i. Mon voisin a construit lui-même
l’appartement. Je pris (passé simple) une bougie sa maison.
pour aller l’allumer au foyer, lorsqu’en jetant les yeux 27 a. Mathilde a perdu son collier. Ce bijou
devant moi, j’aperçus (passé simple) quelqu’un assis lui avait été offert par son mari. b. Le guépard
dans mon fauteuil, et qui se chauffait (imparfait) est un coureur extrêmement rapide. Ce fauve
les pieds en me tournant le dos. vit en Afrique et dans le sud-ouest de l’Asie.
Je n’eus (passé simple) pas peur, oh ! non, pas le c. Autrefois, les gens craignaient les loups dans
moins du monde. Une supposition très vraisemblable les campagnes car ces bêtes sauvages étaient
Tests
Compétence 5 : la culture humaniste
Livre de l’élève, p. 388 à 391
1 1. a. une pièce de Molière : Les Fourberies – Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas :
de Scapin. b. une fable de La Fontaine : « Les roman d’aventures.
animaux malades de la peste », « Perrette et le – Lettres de Madame de Sévigné : épistolaire.
pot au lait », « La cigale et la fourmi », « Le loup – La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée : nouvelle
et le chien ». c. un roman de Victor Hugo : Les fantastique.
Misérables, Notre-Dame de Paris, Claude Gueux. – Les Regrets de Du Bellay : poésie lyrique.
d. une épopée d’Homère : Iliade, Odyssée. e. une
nouvelle de Maupassant : « Sur l’eau », « Le 5 1. et 2. a. Edmond Dantès (Le Comte de
Horla », « Madame Parisse », « La Rempailleuse », Monte-Cristo, Alexandre Dumas). b. Gavroche (Les
« La Parure ». Misérables, Victor Hugo). c. D’Artagnan (Les Trois
Mousquetaires, Alexandre Dumas). d. Carmen
2 a. Tous pour un, un pour tous ! : Alexandre (Colomba, Prosper Mérimée). e. Monsieur Jourdain
Dumas. (Le Bourgeois gentilhomme, Molière). f. Harpagon
b. Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie : Pierre (L’Avare, Molière). g. Madame Thénardier (Les
Corneille. Misérables, Victor Hugo).
c. Mignonne allons voir si la rose : Pierre de Ronsard.
6
d. Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la
[campagne, 1. L’extrait 1 (Iphigénie) est tragique.
Je partirai. : Victor Hugo. Justifications : Racine est un auteur de tragédies.
e. Sous le pont Mirabeau coule la Seine : Guillaume Noms des personnages : noms de roi et personnage
Apollinaire. noble d’origine grecque. Situation de mort
f. Que diable allait-il faire dans cette galère ? : annoncée et de dilemme tragique. Registre de
Molière. langue soutenu : inversion du sujet, métaphore
(tout mon sang se glacer). L’extrait 2 (George
3 1. et 2.
Dandin) est comique. Justifications : Molière est un
– Ulysse et Pénélope (Odyssée).
auteur de comédies. Noms des personnages : George
– Énée et Didon (Énéide).
(prénom paysan), Dandin (sens : qui se dandine),
– Tristan et Iseut (Tristan et Iseut). Lubin (nom de paysan) de comédie. Situation de
– Rodrigue et Chimène (Le Cid). quiproquo propre à la comédie, personnage de
– Marius et Cosette (Les Misérables). mari cocu. Vocabulaire : insulte et juron populaires
– Roméo et Juliette (Roméo et Juliette). (pendarde de femme, l. 8-9, Testiguiéne, l. 10),
– Cyrano et Roxane (Cyrano de Bergerac). expression familière (il aura un pied de nez, l. 12).
4 – « La Parure » de Guy de Maupassant : nouvelle 2. Extrait 3. Le registre de l’extrait est fantastique.
réaliste. Justifications : Théophile Gautier est un auteur
– Les Misérables de Victor Hugo : roman. de nouvelles fantastiques. Phénomène surnaturel
– Le Bourgeois gentilhomme de Molière : comédie. (prodige, l. 7) : situation de retour en arrière dans
– Le Cid de Pierre Corneille : tragi-comédie. le temps antérieur à la disparition de Pompéi.
250
c. Les transformations d’Haussmann : percée b. « Le Lac » de Lamartine et « Le Pont Mirabeau »
de larges avenues et de boulevards rectilignes, d’Apollinaire évoquent le thème de l’eau qui coule,
construction de hauts immeubles en pierre de taille, lié à la fuite du temps. c. L’Avare de Molière
d’égouts, de monuments publics (Opéra, théâtre et Eugénie Grandet de Balzac présentent deux
du Châtelet), de grands magasins. personnages d’avares (Harpagon et le père Grandet).
2. Victor Baltard est demeuré célèbre pour la d. Paul Verlaine et Serge Gainsbourg : Gainsbourg
construction des Halles. fait allusion dans sa chanson « Je suis venu te dire
que je m’en vais » au poème « Chanson d’automne »
de Verlaine. e. Guy de Maupassant et Claude Monet :
Étretat, où ils ont vécu tous deux, est le cadre de
nouvelles de Maupassant et un sujet de peintures
de Monet (les falaises d’Étretat). f. Hoffmann et
Tchaikovsky : le conte d’Hoffmann Casse-Noisette
a été mis en musique par Tchaikovsky.
252
Tests
Compétence 4 : la maîtrise des techniques
usuelles de l’information et de la communication
Livre de l’élève, p. 392-393
1 a. Un réseau social est un site Internet c. Sur Internet, chacun est libre de dire ce qu’il
permettant de créer son « profil » (avec nom, veut ! FAUX. Il est interdit de proférer des insultes,
photos, centres d’intérêt…) et de se constituer des propos diffamatoires, racistes pouvant porter
un réseau d’amis. b. Un ami sur un réseau social atteinte à la dignité de la personne.
est un contact en ligne, c’est-à-dire un internaute d. Je ne cours aucun risque à donner mon adresse
qui a accès au profil et à l’univers mis en ligne par et mon numéro de téléphone sur un réseau
un autre internaute, dit « son ami » et qu’il ne social ! FAUX. N’importe qui peut les utiliser
rencontre généralement jamais. Un véritable ami et les divulguer à des fins malhonnêtes. Il est
est une personne réelle, que l’on fréquente et avec conseillé d’utiliser un pseudonyme.
qui on partage des émotions. c. Les paramètres de e. Chaque site auquel je me connecte connaît
confidentialité sur un réseau social servent à ce que l’adresse de mon ordinateur et le nom de mon
seuls les « amis » d’un internaute puissent accéder fournisseur d’accès ! VRAI. Lorsqu’on visite un site
au profil d’un autre, c’est pourquoi il convient web, des traces de la navigation sont enregistrées
de verrouiller son profil (c’est-à-dire cliquer, par non seulement dans son propre ordinateur mais
exemple : « À mes amis seulement »). aussi sur les serveurs des sites visités. Le site
Pour plus de conseils, consulter le site http://www. connaît ce qu’on appelle l’adresse IP (adresse de
jeunes.cnil.fr/internet-vie-privee/mon-quotidien/ l’ordinateur), le nom du fournisseur d’accès, du
système d’exploitation et la page qui ont conduit
2 a. Je peux mettre la photo d’un ami en ligne l’internaute jusqu’à lui.
sans lui avoir demandé ! FAUX. Il est interdit de f. Je peux copier librement le texte ou les photos
publier une photo sans l’autorisation de la personne d’un site pour les publier sur mon blog ! FAUX. Il
concernée. Il s’agit d’une atteinte à la vie privée existe un copyright ou droit d’auteur sur un texte
et au droit à l’image. ou une image, qu’ils soient publiés sur Internet
b. Filmer ou photographier quelqu’un sans son ou sur un support papier.
autorisation (un professeur pendant son cours, par g. J’ouvre tous les messages que je reçois par
exemple) est un délit ! VRAI. Article 9 du Code courrier électronique, même ceux dont je ne
civil : « chacun a droit au respect de sa vie privée ». connais pas l’expéditeur ! NON. Ces messages
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