Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Historique de DACIA
2. L’activité générale de DACIA
3. L’analyse diagnostic de DACIA
o Conclusion générale
o Bibliographie
o Webographie
o Table de matière
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
E n tant que système social, toute entreprise est affectée par une variété de facteurs
macro-environnementaux, notamment la concurrence. Avant les années 1960, le
concept de la concurrence était ignorée car cette période se caractérisait par une
faible compétition entre les entreprises, les économistes n’étaient pas vraiment préoccupés de
donner une définition précise du terme. Quant après ces années, la demande devient de plus
en plus supérieure à l’offre, les entreprises sont confrontées à la mondialisation et à l’apparition
des firmes multinationales donc il était nécessaire et obligatoire d’évoquer la conception de la
concurrence qui désigne la rivalité entre plusieurs entreprises sur un même marché.
La concurrence acharnée a obligé les firmes d’intégrer la notion de la stratégie qui consiste à
déterminer les objectifs et les buts fondamentaux et choisir les modes d’actes et d’allocation des
ressources permettant la réalisation des finalités de l’entreprise en tenant compte les mutations
de l’environnement et des attentes des parties prenantes.
La stratégie mise en place est donc devenue l’un des déterminants importants du succès, ou
de l’échec d’une entreprise.
Porter confirme cette tendance en proposant trois stratégies concurrentielles qui permettent
aux entreprises de se procurer d’un avantage concurrentiel durable. Comment l’entreprise peut-
elle obtenir un avantage concurrentiel pour améliorer sa position sur le marché?
Pour répondre à cette problématique, nous avons destiné la première partie au cadre
conceptuel des stratégies concurrentielles où nous avons consacré le premier chapitre à définir
les concepts de la stratégie concurrentielle. En second chapitre, nous avons entamé les
principes généraux sur les différentes stratégies concurrentielles. Ensuite dans le chapitre
tertiaire, nous avons évoqué des généralités qui concernent les positions concurrentielles sur un
marché. Et enfin, nous avons dédié la deuxième partie au cadre empirique des stratégies
concurrentielles qui est constitué de deux chapitres. Le premier chapitre s’agit d’une
présentation générale de l’entreprise DACIA et le deuxième met en œuvre les stratégies
concurrentielles choisit par DACIA.
2
PARTIE I :
LE CADRE CONCEPTUEL
DES STRATÉGIES
CONCURRENTIELLES :
3
Introduction à la partie :
La stratégie concurrentielle peut être définie à partir ses deux concepts clés : stratégie et
concurrence. La stratégie signifie l'ensemble des décisions à long terme qui oriente les activités
de l'entreprise pour assurer sa pérennité. La concurrence est une forme de compétition entre
les firmes ayant la même vision. En effet, la stratégie concurrentielle est la somme des
orientations à long terme pour lutter contre la concurrence.
Chaque entreprise, visant le développement et la pérennité sur le marché, a le choix entre 3
stratégies concurrentielles différentes: la domination par les coûts, la différenciation et la
focalisation. La 1ère stratégie constitue un atout non négligeable opté par l'entreprise qui vise un
développement rapide et une grande part de marché. Par contre, la 2ème stratégie est adoptée
par toute entreprise cherchant la distinction de ses offres et la démarcation des concurrents.
La stratégie de focalisation est différente des deux précédentes. Elle consiste pour l’entreprise à
proposer une offre qui s’adresse à un segment étroit du secteur (par exemple en termes de type
de produit, de type de clientèle ou de zone géographique). C’est pour cette raison que M.
Porter appelle aussi cette stratégie « concentration de l’activité ». On parle aussi des nouvelles
stratégies concurrentielles et parmi ces stratégies on trouve la stratégie océan bleu et océan
rouge. La stratégie de l’océan rouge se veut féroce dans un marché peu évolutif et saturé. En
revanche la stratégie de l’océan bleu s’agit de créer un marché où la concurrence n’existe pas.
Autrement, un marché vierge.
Dans ce cadre, on peut même évoquer la notion de « position concurrentielle ». C’est la place
occupée par une entreprise sur un marché. Autrement, la place d'une entreprise dans son
espace concurrentiel en termes de part de marché, d’image, de forces et de faiblesses,
d'opportunités et de menaces.
Ce sont les principaux points que nous allons abordés au niveau de cette première partie
théorique, en essayant de détailler et d’expliquer les notions essentielles à la compréhension de
notre thématique en question.
4
Chapitre 01 : Notions de base sur les stratégies concurrentielles des entreprises
Le terme de stratégie a plusieurs définitions, c’est pourquoi il semble plus positif et correct
de présenter quelques définitions de la stratégie proposées par certains spécialistes.
Selon Gerry Johnson (2011) : « la stratégie est l’orientation des activités d’une organisation à
long terme. Elle consiste à obtenir un avantage concurrentiel grâce à la reconfiguration des
ressources de l’organisation dans son environnement changeant afin de répondre aux besoins
du marché et aux attentes des différentes parties prenantes. »
M. Porter (1999) insiste dans sa définition que « la stratégie est le moteur centrale pour
atteindre un avantage concurrentiel par le biais d’un bon positionnement de l’entreprise dans
son secteur d’activité. » (LAHRECH Abdelali, 2018).
Pour Ansoff (1965), « la stratégie consiste à piloter les modifications de relations du système
entreprise avec son environnement et de la frontière de ce système avec ce qui n’est pas lui. »
(LAHRECH Abdelali, 2018).
Il parait que les définitions précitées s’accordent pour expliquer que la stratégie est
l’ensemble des décisions et orientations à long terme qui engagent durablement l’avenir de
l’entreprise en lui permettant d’augmenter son effectivité pour assurer sa perennité.
(LAHRECH Abdelali, 2018).
Il faut distinguer la stratégie de la politique, cette dernière est les règles de conduite établies
pour se conformer à la stratégie et du plan d’actions, une série d’actions mise en œuvre.
5
développer des stratégies complexes d’adaptation au monde. Il faut donc trancher entre ces
deux visions contradictoires. (David CAYLA, 2014).
La concurrence est donc un concept économique défini par l’existence d’une rivalité entre
des entreprises ayant les mêmes objectifs.
En 1980, Porter a d’abord proposé un cadre analytique pour comprendre les divers secteurs
et concurrents puis il a développé une stratégie concurrentielle globale. Il a distingué trois
stratégies concurrentielles qui jouent un rôle détermination qui spécifie le niveau de
performance globale de l’entreprise. Porter propose trois stratégies génériques : la domination
par les coûts, la différenciation et la concentration. (Billard Laurence, 1998).
La stratégie de domination par les coûts trouve ses fondements dans la notion d’effet
d’expérience qui a été formalisé à la fin des années 1970 par le cabinet conseil Boston
Consulting Group. (Frédéric Leroy, 2012)
En suivant une stratégie de focalisation, l’entreprise fournit des services à une cible
particulière.
6
Ces trois stratégies génériques sont des stratégies réalisables qui peuvent être adopté pour
lutter contre concurrence.
Porter a complété l’approche des stratégies génériques en 1985. (Billard Laurence, 1998).
Les stratégies concurrentielles ou encre dite Business sont des stratégies qui visent à garantir
à l’entreprise un avantage concurrentiel durable sur tous ses concurrents dans un domaine
d’activité spécifique. (LAHRECH, 2018).
L’économiste en chef sur cette question, Michael Porter, croyait dans les années 80 que la
stratégie concurrentielle de l’entreprise consistait à déterminer et à mettre en œuvre les moyens
et les objectifs pour lutter contre les concurrents durablement. (BILLARD Laurence, 1998).
La stratégie concurrentielle ou bien business startegy est des orientations à long terme qui
vient les concurrents. Elle a pour objectif que l’entreprise vainque ces par l’augmentation de sa
part de marché.
Ces stratégies sont généralement basées sur la capacité de l’entreprise à innover, ce qui lui
confère un avantage comparatif sur ses concurrents. La stratégie concurrentielle est la capacité
de s’adapter.
7
Chapitre 02 : Principes généraux sur les différentes stratégies concurrentielles
La notion de stratégie générique est l'une des grands concepts développés par Michael
Porter au cours de sa carrière. Pour lui, il s'agit de présenter les différentes stratégies qui
permettent à l'entreprise d'obtenir un avantage concurrentiel.
Selon Porter il existe deux grands types d'avantages concurrentiels visés par les entreprises :
des couts peu élevés et une différenciation de son offre par rapport aux concurrents, il
considère aussi que le champ concurrentiel varie selon la taille de la cible visée.
En combinant ces deux caractéristiques, celui-ci définit 3 stratégies concurrentielles de base :
La domination par le cout, la différenciation et la concentration.
« La domination par les coûts consiste pour l’entreprise à réduire le plus possibles ses
coûts pour pouvoir proposer un produit comparable à celui de ses concurrents à un prix de
vente inférieur.
Il s’agit de se donner la possibilité de conquérir une vaste part de marché par de meilleurs prix
tout en étant rentable ». (Haguet Quentin, 2019)
8
La mise en œuvre de la stratégie de domination par les coûts :
Pour mettre en œuvre cette stratégie, l’entreprise peut modifier sa stratégie de prix selon le
cycle de vie de son produit comme suit :
(d'après Frédéric Leroy, Bernard Garrette, Pierre Dussauge, Rodolphe Durand, Laurence
Lehmann-Ortega, dir., Strategor, Dunod, 6e édition, 2013.)
9
Les avantages et les limites de la stratégie de domination par les coûts :
Comme toute autre stratégie, la domination par les couts a plusieurs enjeux :
Les avantages :
2. La stratégie de différenciation :
Définition :
Cette stratégie donne un avantage concurrentiel à l’entreprise, qui sera également moins
menacée par les produits de substitution.
10
Objectifs de la stratégie de différenciation :
Si l’entreprise opte pour cette stratégie, c’est qu’elle vise un ou plusieurs objectifs tel que :
1. Proposer une offre différenciée par rapport à l'offre standard
2. Valoriser l'image de l'entreprise
3. Améliorer son portefeuille client
4. Valoriser l'image de l'entreprise
5. Capter le client en lui offrant d'autres avantages que le seul cout d'acquisition du
produit.
Les critères qui peuvent différencier les offres de l’entreprise sont nombreux, on peut citer
entre autres :
Le produit et son image : c’est-à-dire que le produit lui-même constitue un point de
différence entre l’entreprise et ses concurrents, en améliorant ses caractéristiques
techniques ou les services liés à ce produit.
Les caractéristiques intrinsèques du produit : cela signifie une innovation technique qui
confère des performances particulières et sa fiabilité.
11
Exemple : L’entreprise MALONGO, une marque française spécialisée dans l'importation, la
torréfaction et la distribution de cafés biologiques et équitables. Celle-ci est considérée comme
le pionner du commerce équitable en France (années 90) grâce à son engagement pour le
développement durable. Malongo propose des produits de qualité premium qui se basent sur la
récolte de cafés à la main, méthode de torréfaction traditionnelle (quand 80% du marché utilise
la torréfaction automatisée). En plus, cette entreprise met l’innovation au service de ses valeurs
(l’invention d’une cafetière écologique « Ek'Oh » mais surtout réparable à l'infini.)
Les services qui accompagnent le produit : chaque service supplémentaire gratuit ou
quasi-gratuit qui accompagne le produit principal peut constituer une différence pour
l’entreprise.
12
2. L'épuration (ou différenciation par le bas). Cette différenciation repose sur la suppression de
prestations non valorisées par la clientèle visée, permettant à l'entreprise de proposer un prix
beaucoup plus bas que celui de l'offre standard (exemples : le low-cost dans le transport aérien,
le hard discount dans la distribution).
3. La focalisation (ou stratégie de niche), repose sur une offre parfaitement adaptée à une cible
très spécifique, que ce soit par le haut ou par le bas, et dont le prix correspond à la singularité
(exemples : déplacements en jet privé, transport international en car) ».(Bertrand Giboin, 2016)
Les avantages :
Les limites :
13
3. La stratégie de concentration/focalisation/niche
o Définition de la stratégie de niche :
Il s'agit d'une stratégie qui consiste à se concentrer sur un petit secteur de la demande, soit en
se spécialisant sur une partie de la gamme d'un produits, soit sur la zone géographique ou
même sur une catégorie de clients spécifiques.
« Cette stratégie de concentration est, pour M. Porter, souvent choisie par des PME qui n'ont
ni les moyens, ni la volonté de s'attaquer à l'ensemble du secteur. »
« Une stratégie de concentration permet donc d’obtenir des parts de marché élevées dans le
segment visé, mais qui sont nécessairement faibles par rapport au marché global » (Jean-Jacques
Lambin Chantal de Moerloose 2008)
L'objectif est d'occuper une part de marché importante dans un domaine restreint, voire une
certaine exclusivité, et d'obtenir des marges bénéficiaires plus avantageuses.
« Le but est de se placer en position dominante et de convertir des prospects en misant sur
un domaine d’action commerciale réduit, mais visé. L’entreprise fait ainsi le choix stratégique
de se prémunir de la concurrence plus présente sur la totalité d’un marché de masse. »
« Elle permet de mettre en avant une certaine expertise ou un savoir-faire, de cibler une
clientèle spécifique ou de répondre à un besoin en particulier. Cela garantit à l’entreprise
d’acquérir une certaine notoriété sans se retrouver en concurrence directe sur son marché. »
(Josselin Leydier.02/10/2020)
14
o Les types de la stratégie de niche :
Focalisation géographique :
« Pour ne citer qu’un seul exemple, le cas des restaurateurs qui livrent à domicile est
parlant. Chaque restaurateur délimite une zone de livraison dans laquelle il lui est rentable de
livrer sans surcoût pour le client, généralement entre 15 et 30 km en zone rurale. » (Laurent
Dufour, le 26/03/2020)
Une confiance du client : on peut garder le client captif grâce a la sécurité fournit par
l'image de spécialiste.
Un avantage concurrentiel : grâce à la concentration de ses ressources et compétences,
l'entreprise développe une capacité à développer un avantage concurrentiel très fort.
Une maitrise des couts : l'entreprise maitrise mieux ses couts car elle aura la capacité de
bénéficier d'une taille critique dans le secteur.
Un meilleur positionnement : qui confère la possibilité d'influencer le secteur par la
position de leader de référence.
15
Les limites :
Par contre cette stratégie présente des limites qui amènent l'entreprise à devenir vulnérable,
ces derniers se caractérisent par les situations suivantes :
Une demande saturée : donc une énorme difficulté a écoulé son produit.
Et du coté de l'offre on a L'existence des produits de substitution : ce qui représente une
concurrence acharnée.
Puis au niveau interne de l'entreprise, le risque de rigidité organisationnelle survient
suite au manque d'adaptation au changement.
Et en dernier lieu il y a le manque d'innovation qui peut être la principale raison d'échec
de l’entreprise.
On distingue deux types d'espaces stratégiques, l'un appelé océan rouge l'autre appelé océan
bleu.
« C’est l'espace des marchés inexistants, inconnus et encore non exploités dont il faut créer
une demande nouvelle en repoussant les frontières existantes de l'océan rouge et bien au-delà
dont les règles du jeu sont à définir. L'océan bleu se caractérise par l'absence d'intensité
concurrentielle, une demande nouvelle dépassant l'offre nouvelle. » (Johnson G., Whittington
R., Scholes K., Fréry F, 2008)
16
o Les objectifs des stratégies « océan bleu », « océan rouge » :
Pour l’océan rouge l’objectif est de battre son concurrent, et de lui prendre ses clients (c’est ce
qu’on appelle Win Back). Cette stratégie consiste à agir dans les marchés existants et battre les
nouveaux concourants en exploitant la demande existante. Les entreprises s’y font la guerre
(jusque au sang rouge…) pour gagner des parts de marché.
Pour l’océan bleu l’objectif est de : « permettre à n’importe quelle organisation, grande ou
petite, nouvelle ou installée, d’aller vers la création d’océans bleus de manière à se ménager
un maximum d’opportunités tout en réduisant les risques au minimum. Elle vise à sortir d’un
marché jugé saturé et hyperconcurrentiel, aux perspectives de croissance limitées. » (Jean-Luc
scemama, 2020)
Pour construire une stratégie océan bleu il ya plusieurs actions à mettre en place le canevas
stratégique et la grille des quatre actions
Le canevas stratégique : Le canevas stratégique est une courbe de valeur qui représente les
critères qui sont les plus importants aux yeux des clients. C’est un outil d’analyse de
performance, qui permet d’observer les critères du marché et les représenter sous forme de
graphiques sur 2 axes.
Abscisses : les critères du marché traditionnel pour séduire les clients c'est-à-dire ceux sur quoi
le consommateur se base pour choisir le produit en question.
Ordonnés : les performances de ces critères (faible/fort) à savoir s’ils sont plus au moins
importants dans le choix des consommateurs et par apport a leurs performances dans le
produit.
Objectif : (l’objectif du canevas stratégique à un peu le même objectif que celui de l’analyse
SWOT qu’on a l’habitude de faire en marketing stratégique) réaliser un diagnostic pour
orienter les actions à mener.
La grille ERAC : (grille des quatre actions) cette méthode apporte quatre leviers grâce auxquels
nous pouvons ajuster les produits pour développer des innovations et créer de nouveaux
marchés.
17
Objectif : La grille des 4 actions ou grille ERAC permet d’affiner l’analyse des caractéristiques à
Renforcer, Exclure, Atténuer et/ou Créer pour que les « clients non-actuels » soient intéressés
par la nouvelle offre. Le but est que les critères renforcés et créés ne soient pas trop
coûteux.(Eddy BEGHENNOU, 21/06/2017)
« D’abord, une stratégie vise les concurrents, ceci est le point commun entre les deux
stratégies de développement et concurrentielle. Ainsi, d’une part la stratégie de développement
est mise en place que lorsque l’entreprise veut s’améliorer par soi-même et si c’est possible,
vaincre les autres concurrents existants dans le marché par l’augmentation de son chiffre
d’affaires .D’autre part, la stratégie concurrentielle a pour objectif que l’entreprise vaincre ses
concurrents par l’augmentation de sa part de marché ». (Yvan Valsecchi,2005)
Dans la plupart des secteurs d’activité, il existe une entreprise reconnue comme le leader du
marché .Le leader qui détient la plus grande part de marché prend généralement l’initiative des
modifications de prix, des lancements de nouveaux produits et possède le système de
distribution le plus vaste et le budget le plus élevé .Ainsi, il peut choisir entre deux types de
stratégie : stratégie offensive et stratégie défensive.
Stratégie défensive :
Elle est appliquée dans le but de déclencher une guerre des prix.
Stratégie offensive :
18
-L’innovation et l’avance technologique
-La couverture du marché via une distribution intensive et une multiplication des variétés des
produits.
Par exemple : Coca-Cola est le chef de file sur le marché des sodas aux Etats-Unis. En outre,
L’Oréal dans le cosmétique.
Faire partie des grands sur un marché déterminé. Cela signifie avoir une part de marché du
même ordre de grandeur que celle du /des principal/aux concurrents. Le Co-leadership est un
mode de management qui vise à rassembler le plus possible des leaders.
Dans les entreprises d’aujourd’hui, le Co-leadership est une stratégie difficile à mettre en
œuvre car elle a pour objectif de libérer les talents cachés d’une organisation.
C’est une situation fréquente sur de nombreux marchés où deux ou trois marques se
partagent le marché (ex : Peugeot-Citroën 33%de part de marché et Renault27%=Co-leaders
sur le marché français de l’automobile.
Le challenger se situe juste après le leader et souhaite prendre sa place, il se doit d’être
inventif et de bousculer les règles du marché pour tenter de prendre la première place.
Le challenger cherche à se situer parmi les deux à quatre premiers, en cherchant à égaler les
performances des premiers.
Attaque frontale :
19
de solvabilité voir la santé financière du leader pour qu’il identifie quelques faiblesses lui
assurant l’application de sa stratégie d’attaque frontale.
Attaque latérale :
Pour ne pas risquer la part de marché, le challenger peut choisir en plusieurs attaques :
L’attaque de côté :
L’encerclement :
Le challenger attaque le leader sur plusieurs fronts à la fois, dans le but de gagner le
leadership rapidement.
L’écart :
Le challenger évite toute confrontation avec le leader, il s’attaque alors à des marchés non
tenus pour lui.
Guérilla :
Cette stratégie consiste à multiplier des actions ponctuelles dans divers domaines pour
déstabiliser le leader. Elle est particulièrement adaptée aux PME.
Le suiveur est une entreprise qui suit le leader dans tous ses actes.
Sa stratégie consiste à imiter le leader et non pas le challenger dans ses décisions tactiques,
suivre ses niveaux de prix, son type d’implantation, son type de publicité …
20
Ces entreprises sont généralement rentables car elles se contentent de suivre le leader, de ne
jamais innover mais plutôt imiter ce qui fonctionne chez le leader .Le suiveur profite donc de
tout le travail réalisé par le pionnier pour créer la nouvelle catégorie de produits sans que cela
ne lui coûte rien. Par exemple, dans le monde des vêtements, il existe des imitations.
« Il s’agit d’une stratégie de concentration. Ce sont des entreprises qui se focalisent sur une
niche bien définie des consommateurs, qui se spécialisent sur un besoin précis. Le spécialiste
se concentre sur un créneau où la concurrence est quasi impossible.» (Stéphane Torregrosa,1996)
Autrement dit c’est une image de savoir-faire inégalée reposant sur un avantage
concurrentielle spécifique (technologique…)
21
Conclusion de la partie :
22
PARTIE II :
LE CADRE EMPIRIQUE DES
STRATÉGIES CONCURRENTIELLES
(Cas de l’entreprise DACIA)
23
Introduction à la partie :
L’objectif de cette étude de cas est de concrétiser la partie théorique en déterminant les différentes
stratégies concurrentielles de l’entreprise DACIA. Pour se faire, nous avons divisé cette partie en
deux chapitres : Le premier concerne la présentation générale de l’entreprise Dacia en mettant
l’accent sur son historique, son activité générale et une analyse diagnostic en utilisant la méthode
SWOT et PESTEL.
Au niveau du deuxième chapitre nous allons présenter les différentes stratégies concurrentielles de
DACIA à savoir : La stratégie de différenciation d’une part et la stratégie de domination par les
couts d’autre part, par la suite nous allons mettre en place une synthèse sur ces stratégies
concurrentielles, en intégrant les avantages et les limites de chaque stratégie et en proposant à
DACIA des recommandation pour faire face à les contraintes de ses stratégies concurrentielles, puis
on va présenter en fin la position concurrentielles de DACIA sur le marché marocain.
24
Chapitre 01 : Présentation générale de l’entreprise DACIA
1. L’historique de DACIA :
25
o Sandero
o Duster
o Lodgy
o Caster
o Dukker
D’après ces modèles, DACIA cherche à construire un véhicule par le coût le plus bas
possible et satisfaire la clientèle par tous les équipements qu’elle valorise, c'est pour cela
DACIA essaye d’économiser ses dépenses dans toutes les domaines : Production, logistique et
marketing
DACIA cible le client qui désire d'avoir une nouvelle voiture mais qui a un revenu modeste
, concentrant sur les marchés européens et les marchés émergents (Europe de l’Est
/Amérique du Sud /Pays du Maghreb/ Russie et aussi en Chine).
Analyse SWOT
26
Investissement lourd
Les opportunités :
Une concurrence très faible au niveau des voitures Low-cost.
Législation en favorable au constructeurs.
La demande latente des pays émergents.
Les menaces :
« Renault risque de cannibaliser le marché de l’occasion et des voitures de sa propre
gamme », (source : le petit monde de l’automobile).
la baisse du pouvoir d’achat et le ralentissement des ventes au secteur des automobiles à
cause du Covid-19.
Le projet commun entre PSA et Toyota pour la fabrication des voitures low-cost.
Législation sur l’endettement.
Instabilité politique et économique des pays émergents.
L’augmentation des tarifs des matières premières.
Analyse PESTEL
Pour chaque entreprise, il est nécessaire d’analyser l’environnement afin de comprendre les
phénomènes du marché, et pour cette raison on va choisir l’analyse PESTELE qui est un des
outils de diagnostic les plus utilisés et il permet d’analyser l’environnement de l’entreprise en se
basant sur 6 niveaux : Politique, économique, social, technologique, légaliste et
environnemental.
Politique
Économique :
o La baisse du pouvoir d’achat et de la demande en général à cause de la pandémie sanitaire
o Les coûts de matières premières augmentent
Social :
o La recherche d’un véhicule a coût bas notamment dans le marché émergent
27
o Tendance vers l’utilisation des produits non polluants (Vélo, tramway, TGV...)
Technologique :
o Les R&D sont très rapides dans le monde des automobiles.
o La nécessité de se positionner au niveau de la fabrication des véhicules électriques.
Environnemental :
o Le recyclage des véhicules anciens qui sont considérés les plus polluants, d’où la nécessité
d’acquérir une nouvelle voiture par les consommateurs.
o La protection de l’environnement insiste à remplacer les voitures par les vélos ou les
transports en communs.
Légal :
o La nécessité de respecter les normes de la matière de pollution.
o Les taxes deviennent très hautes pour les produits pétroliers.
o Les taxes douanières sur les importations.
Pour améliorer sa compétitivité dans le marché, Dacia fait recours à deux stratégies
concurrentielles principales : La stratégie de différenciation et la stratégie de domination par les
couts.
o La stratégie de différenciation :
Une offre basée sur la satisfaction des besoins essentiels des clients :
28
Depuis sa « renaissance », l’esprit développé par DACIA est la conception au juste
nécessaire pour un produit défini au meilleur rapport qualité/prix et ceci pour
l’ensemble du marché, dans un confort suffisant et surtout à un prix raisonnable.
L'objectif principal des équipes techniques de DACIA était de concevoir des solutions
techniques basées sur des limites de coûts clairement définies. Cette méthode de
développement est généralement appelée DESIGN TO COST. L'objectif était d'acquérir un
véhicule d'un coût attractif d'environ 7 000 euros pour se démarquer. Cependant, les DACIA
sont en concurrence avec certains véhicules en termes de prix, mais sont bien mieux situés en
termes d'habitabilité et de capacité de transport.
Sur le marché d’automobile, les consommateurs sont aussi de plus en plus sensibles au
coût d’une voiture qui représente fréquemment le 2ème budget d’une famille
moyenne. Beaucoup d’entre eux recherchent désormais des fonctionnalités simples
pour un prix réduit, afin que l’acquisition d’un véhicule impacte de manière moins
lourde leurs budgets.
29
qui est composée des modèles Logan, Sandero, Duster.
De plus de sa stratégie de différenciation, DACIA a développé toute une
organisation basée sur une stratégie d’efficience qui vise l’allocation optimale des
ressources en limitant les coûts de développement, de production et de la
commercialisation. Dans ce contexte, La production de Dacia, répond une logique
simple et implacable : pas de gaspillage.
Une main d’œuvre pas chère : Le simple recours à de la main-d’œuvre à bas coût et
à la délocalisation. Bien que les salaires mensuels sur les sites roumains de Pitesti
(environ 500 euros), ou marocains de Casablanca et Tanger (de l'ordre de 250 euros)
font chuter les couts de production.
« On estime que le coût horaire est d'environ 10 euros dans les pays de l'Est et de
3 euros au Maroc, contre 30 euros en France », souligne Gaetan Toulemonde, analyste
chez Deutsche Bank, Décembre 2017.
Cette politique de carry over adoptée par DACIA peut être présentée à travers les
exemples suivants :
o La distribution :
Pour réduire les prix de vente de ses véhicules, DACIA a réduit aussi au maximum
les marges des distributeurs et faciliter au maximum les règles d’aménagement pour
vendre les véhicules et limiter ainsi l’investissement, de plus dans certains pays (Iran,
Russie) les véhicules DACIA sont commercialisés directement sous marque Renault,
car ils sont considérés comme des véhicules de conquête de marché, ce qui permet à
Dacia de réduire ses couts de distribution.
o Le marketing :
31
2. Synthèse sur les stratégies concurrentielles de Dacia et des recommandations :
32
Recommandations et suggestions :
Dacia doit donner une grande importance à ses compagnes publicitaires, puisqu’ils forment
la moyenne véritable de la communication de ses produits, de plus la qualité de son
positionnement est conditionnée par la capacité de ses moyennes de communication à
véhiculer le message qui reflète le bon positionnement voulu par Dacia. Cela va aider
l’entreprise à :
Être unique dans le marché.
Attirer plus de clients.
Éviter le risque d’imitation de ses produits.
Eviter le positionnement non voulu : éviter le fait que les clients vont juger les
produits de Dacia de mauvaise qualité juste à travers leur prix bas.
De plus de sa stratégie de différenciation vers le bas (pratiquer des prix moins élevé) on peut
suggérer à Dacia de mettre en place une stratégie de différenciation vers le haut en pratiquant
des prix élevé pour quelques véhicules, cela peut créer une valeur ajoutée pour l’entreprise, en
ciblant une catégorie des clients qui cherchent un produit innovant de qualité avec un prix
élevé, cette stratégie peut donner aussi à Dacia plus de crédibilité.
3. La position concurrentielle de Dacia :
La position concurrentielle est la place occupée par l'entreprise sur le marché, cette position
dépend de la part de marché occupée par l’entreprise. Donc pour savoir la position
concurrentielle de Dacia il faut définir premièrement sa part de marché. Dacia comme il a été
mentionné dans la présentation de l’entreprise est une filiale du groupe Renault donc la part de
marché de Dacia dépend aussi de la part de marché de la marque Renault.
Dans ce cas on va analyser la position concurrentielle du groupe Renault-Dacia dans le
marché marocain et déterminer la contribution de la marque Dacia dans cette position.
33
La part de marché du groupe Renault-Dacia et ses concurrents dans le marché marocain
pour les années 2O19 et 2020 :
2019 2020
DACIA 3376 3340 38,8 34,8
RENAULT 1262 1520 14,5 15,8
PEUGEOT 946 1025 10,9 10,7
HYUNDAI 808 1003 9,2 10,4
VOLKSWAGEN 930 903 10,7 9,3
NISSAN 387 727 4,4 7,6
CITROEN 638 650 7,3 6,7
FORD 371 453 4,2 4,7
Auprès du tableau on constate que la part de marché occupée par le groupe Renault-Dacia
pour l’année 2020 est 50,6% (soit une contribution de la marque Dacia de 34,8% plus une
contribution de la marque Renault de 15,8), les autres entreprises qui restent partagent 49,4%
du marché.
34
On constate auprès du tableau qu’il y une augmentation de 1,34 en Part de marché (soit
une diminution des ventes de la marque Dacia de 10,3% plus une augmentation de
8,96% des ventes de la marque Renault).
35
Conclusion de la partie :
36
CONCLUSION GÉNÉRALE :
L
a concurrence acharnée et agressive condamne les entreprises à adopter les différentes
stratégies génériques proposées par Michel Porter afin de garantir un avantage
concurrentiel et gagner des parts de marché.
L’entreprise doit donc faire le choix entre les 3 stratégies concurrentielles élaborées par M.
Porter, en tenant compte de ses ressources, ses objectifs et sa capacité à les allouer. On parle ici
de la stratégie de domination par les couts, la différenciation et la focalisation. S’ajoutent à
celles-ci de nouvelles stratégies élaborées par les chercheurs tels que : Les stratégies « Océan
bleu » et « Océan rouge ». Ces stratégies concurrentielles, ou dites « Business », consistent pour
l’entreprise à définir et mettre en œuvre les moyens et les objectifs lui permettant de disposer
d’un avantage concurrentiel à long terme, et ce en passant au préalable par des analyses de sa
situation (sujets des présentations précédentes abordées par nos camarades).
Une stratégie concurrentielle est donc la réponse d’une entreprise face aux changements de son
environnement et à la nécessité de se donner les moyens d’assurer son existence grâce à la
recherche de nouvelles sources de profit. Face à la multiplicité des changements, et à
l’accroissement de leur rapidité, le degré d’adaptation d’une entreprise dépend très étroitement
de sa capacité à définir sa stratégie concurrentielle. Les stratégies concurrentielles doivent
reposer dans ce contexte sur un degré élevé d’adaptabilité, de réactivité et de flexibilité qui
nécessite de grandes capacités d’anticipations.
L’objectif consiste à se distinguer de ses concurrents, pour faire au moins aussi bien qu’eux,
voire mieux. Une entreprise a intérêt à préserver ses facteurs de réussite en les rendant
difficilement imitables. Chaque entreprise a une stratégie à construction unique qui reflète sa
situation particulière. Cependant .et d’un point de vue global les stratégies concurrentielles
assurent une cohérence interne et externe et permettent aux entreprises d’assurer leur position
à long terme et de créer de l’écart compétitif par rapport aux concurrents.
37
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
38
WEBOGRAPHIE :
Articles :
- Alain-Gabriel Verdevoye, Les voitures premier prix de Dacia battent tous les records », publié
le 25/11/2016 à 11h22 sur : challenges.fr.
- Alain-Gabriel Verdevoye, L’usine de Tanger, fer de lance des Dacia à bas couts », publié le
11/07/2017 à 8h34 sur : Chllenges.fr.
- Alexandre Guillet, Dacia : Un nouveau mode de consommation », le 18/07/2008
sur :journalauto.com.
- BILLARD Laurence, Une approche dynamique des stratégies génériques de M. Porter,
https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/37610773/UNE_APPROCHE_DYNAMIQUE_DES_ST
RATEGIES_GENERIQUES_DE_M._PORTER.PDF?1431428220=&response-content-
disposition=inline%3B+filename%3DUNE_APPROCHE_DYNAMIQUE.pdf&Expires=16124
53255&Signature=CnB7vESE2So7DX7kGgWk3a0R2Bq4KouRa0Up~L0t4zU1eQz7Vcku6TL
OKKKxTdhKkPCnTRWRTRoFjODJeAm2IsI6Tx-sk0UVz85ynO5vUYTYTBN-
tvSondt2PcZjkLDGfFDR9jp2zAN4XLEIh06VZWV6rlqwX44GJywFP9fddVx6I4QA9EA6OK
QNQDrYtPKcd0G4uuq7ARpRhlqQ3-~-TXj-
y91SjVfXCiNLKvghXLlR8A8dx0h2eSsWi4lzZbO~VMRuhplfKfa3ALXLgUx-
zMvebszO23ryNgvNSRcSudPbvd8B5P7otRlzVNLXaPGF02sjwAGrbNXJLuO04OaNlg__&K
ey-Pair-Id=APKAJLOHF5GGSLRBV4ZA
- Eddy BEGHENNOU, Stratégie : Se différencier de la concurrence avec la stratégie Océan
Bleu :devidia.net/locean-bleu-ou-comment-se-
differencier/#:~:text=La%20grille%20des%204%20actions%20ou%20grille%20ERAC%20per
met%20d,ne%20soient%20pas%20trop%20coûteux.
- Faccini, Malika, « 5 exemples de différenciation marketing », Stratégie Marketing, 2015,
https://www.swiqup.fr/5-exemples-de-differenciation-marketing/
- Gamme de produits Dacia, le 25/01/2021 à 21h00 sur : Dacia.ma.
- Guignard, Marie-Pierre, « 3 exemples d’entreprises qui ont bouleversé le modèle
traditionnel et généré des dizaines de millions»,15/12/2016, https://www.latranchee.com/3-
exemples-entreprises-qui-ont-bouleverse-le-modele-traditionnel/
- HAGUET, Quentin, « Les stratégies de domaines »,BTS SAM, 2019,
https://coursbtsam.fr/strategies-differenciation/
- Histoire de Renault-Dacia, le 25/01/2021 à 20h34 sur : histoirerenault.net.
39
- Jean-Michel Normand, Dacia Sandero, le bas cout », publié le 22 décembre 2020 à 8h00 sur :
lemonde.fr.
- Josselin Leydier COMMENT DÉFINIR LA STRATÉGIE DE FOCALISATION ?
https://joptimisemonbusiness.com/comment-definir-la-strategie-de-focalisation/
- Laurent Dufour, Qu'est-Ce Qu'une Stratégie De Focalisation? Définition, Utilité Et Mise En
Œuvre. https://www.leblogdudirigeant.com/strategie-de-focalisation-interet-et-mise-en-
oeuvre/#les-avantages-et-inconvenients-de-la-focalisation
- Lembert, Sylvain, « Michel et Austin : les trublions de la communication »,02/09/2016,
https://www.webmarketing-com.com/2016/09/02/50750-michel-augustin-trublions-de-
communication-
interview#:~:text=La%20marque%20Michel%20et%20Augustin,toujours%20en%20bien
40
Table de matières :
Sommaire………………………………………………………………………………………………………………………... 1
Introduction générale…………….………………………………………………………………………………………..… 2
41
Partie 2 : Cadre empirique des stratégies concurrentielles (cas de Dacia)……………….…..….... 23
Introduction à la partie……………..……………………………………………………………………………..…..…. 24
Chapitre 01 : Présentation générale de l’entreprise DACIA……………………………………………..…. 25
1. L’historique de DACIA ……………………………..……..……………………………………………….…….... 25
2. Présentation de l’activité générale de DACIA…….………………………………………….……………… 25
3. L’analyse diagnostic de Dacia………..………………………………………………………………………..…… 26
Conclusion générale……………..………………………………………………………………………………..…….…. 37
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………….……..….. 38
Webographie………….……………………………………………………………………………………………….…….. 39
42