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Cours Produits Parapharmaceutiques Et Dispositifs Médicaux
Cours Produits Parapharmaceutiques Et Dispositifs Médicaux
parapharmaceutiques et
dispositifs médicaux
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TABLE DES MATIERES
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Tables des matières
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Différentes catégories de DM
1. DM implantables actifs (DMIA) : stimulateurs cardiaques,
défibrillateurs implantables, pompes implantables
2. DM de diagnostic in vitro (DM DIV) : réactifs pour les diagnostics
3. DM destinés à la compensation d’un handicap : fauteuil roulant,
aides auditives, lunettes, …
4. DM fabriqués sur mesure : prothèse dentaire, semelles
orthopédiques, certains implants orthopédiques, …
5. DM de type équipements, destinés au diagnostic, aux gestes
thérapeutiques, à la suppléance fonctionnelle : scanner,
appareil de dialyse, radiothérapie, ventilateur/moniteur de
surveillance, défibrillateur cardiaque externe, …
6. DM de soins à usage unique, dont le traitement de plaies, le
matériel d’injection… : aiguille, pansements, …
7. Implants chirurgicaux (non actifs) : prothèse de hanche, valve
cardiaque, …
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
QUIZZ : est ce un DM ?
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Ciment osseux
Oui Oui Oui
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
LES DIFFÉRENTES CLASSES DE DM
Les dispositifs médicaux sont classés en fonction du:
niveau de risque lié à leur utilisation :
-durée d’utilisation
«Temporaire» signifie normalement destiné à une utilisation en continu pendant moins
de soixante minutes.
«À court terme» signifie normalement destiné à une utilisation en continu entre soixante
minutes et trente jours.
«À long terme» signifie normalement destiné à une utilisation en continu pendant plus
de trente jours
-partie du corps exposée
-à l’intérieur ou à l’extérieur du corps,
des risques potentiels liés à leur utilisation pour la santé publique (classe I à III en
fonction d’un risque croissant à l’utilisation).
Ces classes de risques traduisent également, en corolaire, le bénéfice médical attendu pour
le patient.
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
REGLES DE CLASSIFICATION
La classification d’un DM est de la responsabilité du fabricant, selon
la finalité médicale revendiquée du dispositif. Il s’appuie pour cela
sur les règles définies dans la réglementation.
Depuis Mai 2017, la Directive a été remplacé par un Règlement.
Règlement des Dispositif Médicaux 2017/745.
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Les 22 règles
Règle 2 Règle 3
Règle 1 Dispositifs non- Dispositifs non-invasifs
invasifs destiné a qui modifie la
Dispositifs non- distribué ou stocké composition biologique
invasifs (Cela inclut les
ou chimique du sang, des
fluides corporels, autres
cellules) liquides et cellules
Règle 4
Règle 6 Règle 7
Règle 5
Dispositifs non-
invasifs en contact Dispositifs invasifs liés Dispositifs invasifs Dispositifs invasifs
avec une peau lésée aux orifices du corps chirurgicaux à usage chirurgicaux à usage
ou une muqueuse “temporaire” “court terme”
Règle 9
Règle 10
Règle 8
Dispositifs actifs Dispositifs actifs pour
Dispositifs invasifs diagnostiquer et
chirurgicaux à usage thérapeutique
destiné à fournir ou contrôler, émettant
“long terme” et des rayonnements
implantable transmettre de
ionisants
l’énergie
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Les 22 règles
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Règle 19:
Tous les dispositifs qui incorporent un nanomatériau ou qui en sont constitués
relèvent:
De la classe III s’ils présentent un potentiel d’exposition interne moyen ou élevé,
De la classe IIb s’ils présentent un faible potentiel d’exposition interne,
De la classe IIa s’ils présentent un potentiel d’exposition interne négligeable.
Règle 20:
Tous les dispositifs invasifs en rapport avec les orifices du corps, autres que les
dispositifs invasifs de type chirurgical, destinés à administrer des
médicaments par inhalation sont de classe IIa, sauf si leur mode d’action a une
incidence essentielle sur l’efficacité et la sûreté du médicament administré ou s’ils
sont destinés à traiter une affection susceptible de mettre la vie en danger, auquel
cas ils relèvent de la classe IIb.
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Règle 21:
Les dispositifs qui sont composés de substance ou de combinaisons de substances qui sont
destinées à être introduites dans le corps humain par un orifice du corps ou par application
sur la peau et qui sont absorbées par le corps humain ou dispersées localement dans celui‐ci
relèvent:
De la classe III si les substances en question, ou les produits de leur métabolisme, sont
systématiquement absorbés par le corps humain conformément à la destination du dispositif,
De classe III si les substances en question atteignent leur destination dans l’estomac ou plus
loin dans le tractus gastro‐intestinal et si elles, ou les produits de leur métabolisme, sont
systématiquement absorbés par le corps humain,
De classe IIa si les substances en question sont appliquées sur la peau ou si elles sont
appliquées dans la cavité nasale ou buccale jusqu’au pharynx et atteignent leur destination
dans ces cavités, et
De classe IIb dans tous les autres cas.
Règle 22:
Les dispositifs actifs thérapeutiques ayant une fonction de diagnostic intégrée ou incorporée
qui détermine largement la prise en charge du patient par le dispositif, tels que les systèmes
en circuit fermé ou les défibrillateurs automatisés externes, relèvent de la classe III.
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Bonnes Pratiques de Fabrication
EXEMPLES DE CLASSIFICATION DES DM
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Généralités
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Le marquage CE d’un DM
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Facteurs du marquage CE
Fabricant
responsable de la mise
sur le marché, il choisit
l’organisme notifié et il
appose le marquage CE
une fois obtenu. Organisme notifié
évalue la conformité aux
exigences essentielles et
3 Facteurs délivre le certificat de
du marquage marquage CE.
Autorité compétente
CE Désigne et inspecte les
organismes notifiés
Surveille le marché
Centralise et évalue les
données de vigilance
Prend les mesures de police
sanitaires appropriées
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1. Fabricant
• responsable de la mise sur le marché
• choisit l’organisme notifié
• appose le marquage CE une fois la procédure d’évaluation de la
conformité aux exigences essentielles réalisée
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Étapes pour apposer un marquage CE
Identification des
dispositifs concernés et de
la classe à laquelle ils
appartiennent
la classe III
Choix de la procédure Auto
d ’évaluation de la certification
conformité
Apposition du marquage CE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Organisme Notifié :
Examine et évalue la
Fabricant : documentation
Fournit une Vérifie que le type a été
documentation fabriqué en conformité avec
(conception, fabrication et la documentation
performances du produit) Effectue ou fait effectuer les
et un type inspections appropriées et
les essais nécessaires
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Bonnes Pratiques de Fabrication
DÉCLARATION CE DE DÉCLARATION CE DE
Examen des produits par CONFORMITÉ: CONFORMITÉ: Le
l’organisme notifié soit par DÉCLARATION CE DE Assurance de qualité fabricant déclare que
contrôle de chaque produit, CONFORMITÉ: des produits son produit est
soit sur une base statistique (contrôle final conforme aux
Assurance qualité de exigences
pour vérifier la conformité à la production Approbation du essentielles de
un type approuvé dans un système qualité en sécurité sanitaire
certificat d’examen CE de contrôle par sans recourir à un
type l’organisme notifié organisme notifié
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Annexes VII et IV
Ou Annexes VII et V
Classe I - dispositif Ou Annexes VII et VI
stérile ou ayant fonction Ou Annexes VII et Annexe II
de mesurage sauf point 4
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Annexe II
Classe III Ou Annexes III et IV
Ou Annexes III et V
Annexe II
DMIA Ou Annexes III et IV
Ou Annexes III et V
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Bonnes Pratiques de Fabrication
Comment se matérialise le marquage CE ?
Si la procédure choisie fait intervenir un organisme notifié, l’étiquetage du produit comporte :
XXXX
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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DÉFINITION
La matériovigilance évalue les incidents et les risques
d’incident mettant en cause un dispositif médical. Le
système de matériovigilance repose sur un échelon
national, piloté par l’ANSM, et un échelon local confié à des
correspondants locaux de matériovigilance situés dans les
établissements de santé publics ou privés, des
professionnels de santé et des fabricants, tous tenus de
signaler les incidents ou risques d’incident dont ils ont
connaissance.
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POURQUOI LA MATÉRIOVIGILANCE
Les soins médicaux sont tributaires de techniques médicales de
plus en plus sophistiquées et complexes. Ces techniques ont
recours à un matériel médical « dispositif médical » qui :
Regroupent des produits très différents et très varié « allant du
consommable le plus banal telle qu’une seringue ou des gants à
l’équipement biomédical le plus onéreux telle qu’un scanner ou
un IRM ».
Sont complexes, très hétérogènes, spécialisés, constituant un
vaste champ de produits et de références essentiels à la
pratique médicale préventive, diagnostic, thérapeutique ou de
suppléance.
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Sont d’origine très diversifiée et de sources multiples : afflux et
circulation de dispositifs médicaux surtout avec la
mondialisation et l’ouverture du marché.
Les dispositifs médicaux ne sont pas soumis à AMM qui permet
de garantir l’efficacité, la sécurité et l’utilité de produits aussi
divers que des sondes cardiaques ou des prothèses mammaires:
Contrairement aux médicaments.
Le marquage CE est loin de répondre aux critères de sécurité
nécessaires à un produit de santé. Il s’agit bien souvent de tests
mécaniques qui ne couvrent pas l’ensemble des risques.
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L’utilisation des Dispositifs Médicaux n’est jamais exempte de
risques qui peut être connu à l’avance. Souvent, les effets
indésirables surviennent de façon inattendue; ils mettent en
cause soit :
Le DM lui-même
Son utilisation
Les conditions de sa mise à disposition de l’utilisateur
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LES OBJECTIFS DE LA MATERIOVIGILANCE
La matériovigilance a pour but la surveillance des incidents ou
des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation des
dispositifs médicaux (DMx) après leur mise sur le marché c’est-
à-dire une fois que ces dispositifs médicaux ont franchi la porte
des établissements de santé. Elle a pour objectifs de :
Prévenir les défauts des différents dispositifs médicaux.
Sécuriser l’emploi des produits (DM) après leur mise sur le
marché.
Eviter que ne se (re)produisent des incidents et risques
d’incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux en
prenant les mesures préventives et/ou correctives appropriées.
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Renforcer la sécurité sanitaire.
Permettre une assurance collective contre les risques liés aux
DM.
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ORGANISATION DE LA MATÉRIOVIGILANCE EN TUNISIE
L’organisation de la matériovigilance nécessite deux niveaux :
Échelon National : la structure centrale chargée de la matériovigilance :
L’ANCSEP est chargée depuis janvier 2011 de la mise en place du
système national de matériovigilance
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L'ÉVALUATION DES INCIDENTS
L'évaluation des incidents par l'ANSM se déroule en 3 étapes.
Après l'enregistrement et le tri à réception des signalements
d’incidents, l'évaluation est organisée selon 4 niveaux de procédures
puis elle se termine par un retour d'information.
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L'ÉVALUATION DES INCIDENTS
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L'ÉVALUATION DES INCIDENTS
Les incidents mineurs
Ces incidents, peu graves, ne nécessitent aucune information
complémentaire de la part du fabricant. Ils sont clos à réception. Le
fabricant et le déclarant sont informés, par télécopie, de ce mode de
traitement.
Les incidents majeurs
Ces incidents nécessitent, de la part du fabricant, une investigation,
avec ou sans expertise du dispositif, par lui-même ou par un tiers
indépendant.
Les résultats de cette investigation sont transmis à l’ANSM par le
fabricant sous 60 jours, sous la forme d’un rapport final comprenant
l’analyse de la cause, les mesures correctives éventuelles ainsi que leur
planning de mise en œuvre.
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L'ÉVALUATION DES INCIDENTS
Les incidents critiques
Ces incidents soulèvent à réception la question de la prise d’une mesure
conservatoire et requièrent une évaluation immédiate.
Ils nécessitent de collecter, auprès du fabricant et du déclarant, des
informations complémentaires pour motiver la prise ou non d’une mesure
sanitaire.
Comme pour les incidents majeurs, un rapport final est transmis à l’ANSM
par le fabricant sous 60 jours.
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L'ÉVALUATION DES INCIDENTS
L’évaluation globale
Les incidents traités dans le cadre d’une évaluation globale sont des
incidents connus, de fréquence élevée, parfois graves, mettant en cause un
type de dispositifs particulier.
Ils sont collectés, analysés statistiquement. Ils peuvent être comparés avec
un ensemble de données complémentaires, telles que les volumes de
ventes ou le parc installé.
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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DÉFINITION
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Dispositif médical de diagnostic in vitro
Un dispositif médical de diagnostic in vitro est un produit ou
instrument destiné par son fabricant à être utilisé in vitro dans
l’examen d’échantillons provenant du corps humain, dans le but de
fournir une information, notamment, sur l’état physiologique ou
pathologique d’une personne ou sur une anomalie congénitale
Les produits dénommés "réactifs" appartiennent notamment à cette
catégorie.
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA MATÉRIOVIGILANCE
5 LA RÉACTOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉEN POUR LES DM
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Bonnes Pratiques de Fabrication
POINT MARQUANTS DU RÈGLEMENT DISPOSITIFS MÉDICAUX 2017/745
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Bonnes Pratiques de Fabrication
1 DÉFINITIONS
4 LA RÉACTOVIGILANCE
5 LA MATÉRIOVIGILANCE
7 RÈGLEMENTATION EN TUNISIE
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Bonnes Pratiques de Fabrication
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Procédure du contrôle technique à l’importation
2. Evaluation technique
(dossier technique) et
contrôle
3. Obtention de l’autorisation de
Mise à la Consommation
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Procédure du contrôle technique à l’importation
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Bonnes Pratiques de Fabrication
DOSSIER ADMINISTRATIF
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Bonnes Pratiques de Fabrication
DOSSIER TECHNIQUE
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Bonnes Pratiques de Fabrication