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L'AMMC a pour mission générale de protéger l'épargne investie en instruments financiers.

Pour assurer sa mission, l'AMMC veille à l'information des investisseurs en instruments


financiers, ainsi qu’au bon fonctionnement du marché d'instruments financiers à travers le
contrôle du respect des dispositions légales et réglementaires les régissant.

L'AMMC contribue au développement du marché pour une meilleure protection des


investisseurs. Cela se traduit par :

 Un marché qui dispose de la confiance des investisseurs ;


 Une information disponible, claire, simple et compréhensible ;
 Un traitement équitable et transparent des investisseurs de la part des intervenants du
marché ;
 Une régulation basée sur une approche risque, aussi bien les risques opérationnels que
les risques financiers ;
 Des investisseurs aptes, avertis et conscients des risques.

L’information est donc un vecteur essentiel de la confiance. La stratégie de l'AMMC dans ce


domaine s’articule autour de deux axes principaux, l’information financière doit être orientée
« investisseurs » et la vulgarisation de cette information auprès de ces même investisseurs.

L'AMMC a enregistré une avancée considérable dans le domaine. Aujourd’hui l’information


est disponible, claire, précise et compréhensible et ce, de manière régulière et en temps
opportun.

L'AMMC s’est fixée comme objectif de doter le marché marocain d’investisseurs aptes et
avertis, capables de prendre des décisions réfléchies et de comprendre leurs droits et
obligations. Des investisseurs qui connaissent les règles et pratiques d’investissement et qui
réagissent sagement aux tendances du marché.

Pour l'AMMC, la meilleure façon de protéger l’épargnant est de l’informer, le sensibiliser et


le rendre vigilant.

Le rôle de l'AMMC en matière d’information et de sensibilisation des investisseurs :

Promouvoir la compréhension :

 Du marché d'instruments financiers ;


 Des avantages, des risques et responsabilités associés à l'investissement
en instruments financiers ;
 De l'importance de prendre des décisions d’investissement éclairées et
réfléchies ;
 De la responsabilité assumée des décisions d’investissement.

Aider les investisseurs à :

 Obtenir les informations essentielles ;


 Comprendre les caractéristiques des différents instruments financiers ;
 Identifier les différents choix possibles ;
 Reconnaître les avantages et les inconvénients des autres types de
produits ou services.

Encourager les investisseurs à :

 Définir des objectifs d’investissement clairs et réalistes ;


 Evaluer leur degré de tolérance du risque ;
 Poser les bonnes questions ;
 Choisir les investissements qui correspondent à leurs besoins ;
 Investir raisonnablement ;
 Bien connaître leurs droits et obligations.

Le rôle du régulateur en matière de protection des épargnants ne se réduit pas à l’information


et la sensibilisation. L'AMMC traite les dossiers de plaintes reçus des investisseurs et conduit
des enquêtes sur le terrain. Un fonds d’indemnisation a été également prévu par la loi en cas
de défaillance des intermédiaires. Vous trouverez plus de détails dans la section vos droits.

https://www.ammc.ma/fr/espace-epargnants/role-de-lammc-dans-la-protection-de-lepargnant

………………………………

En tant qu’autorité de régulation du marché des capitaux, l'AMMC a été instituée par la loi n°
43-12 et a pour mission de :

 S’assurer de la protection de l’épargne investie en instruments financiers ;


 Veiller à l'égalité de traitement des épargnants, à la transparence et à l'intégrité du marché
des capitaux et à l'information des investisseurs ;
 S'assurer du bon fonctionnement du marché des capitaux et veiller à l'application des
dispositions législatives et réglementaires ;
 Assurer le contrôle de l'activité des différents organismes et personnes soumis à son contrôle
;
 Assurer le respect de la législation et de la réglementation en vigueur relatives à la lutte
contre le blanchiment des capitaux, par les personnes et les organismes placés sous son
contrôle ;
 Contribuer à la promotion de l'éducation financière des épargnants ;
 Assister le gouvernement en matière de réglementation du marché des capitaux.

Pour la réalisation de ces missions, l'AMMC est dotée des prérogatives suivantes :

Elaboration des circulaires

A travers les circulaires, l'AMMC fixe les règles de pratique professionnelle, les règles
déontologiques et les modalités techniques ou pratiques d’application des lois et règlements.
L’élaboration des circulaires est menée en concertation avec les professionnels et s’appuie sur
les pratiques et les normes internationales en matière de réglementation des marchés de
capitaux. Les circulaires sont homologuées par l'administration et publiées au "Bulletin
officiel".
Habilitation des intervenants

L'AMMC habilite les personnes physiques à exercer certaines fonctions au sein des personnes
morales soumises à son contrôle. L'habilitation se matérialise par l'octroi d'une carte
professionnelle à l'issue d'un examen. Elle a une durée déterminée en fonction de la nature de
la fonction exercée. L'AMMC tient un registre des personnes habilitées et porte cette liste à la
connaissance du public.

Visa, agrément et avis relatifs aux produits

Selon le cas, l'AMMC agrée les produits d’épargne collective ou formule un avis à leur sujet
et vise les notes d’information destinées aux investisseurs. Les produits concernés sont les
OPCVM, les OPCC, les OPCI et les FPCT. A travers cette prérogative, l'AMMC veille à
sécuriser l’investissement en s’assurant du respect des exigences légales et réglementaires
relatives aux produits et à l’information des investisseurs et en vérifiant la capacité des
intervenants à gérer lesdits produits.

Instruction des dossiers d’agréments des intervenants

Les intervenants soumis à la procédure d’agrément sont les sociétés de bourse, les sociétés de
gestion des OPCC, OPCI et FPCT. L'AMMC instruit les dossiers d’agrément avant de les soumettre à  la
décision du Président  de l’AMMC ou du Ministre des Finances selon les cas pour avis. L'AMMC vérifie
que les intervenants ayant demandé l’agrément présentent les garanties suffisantes, notamment en
ce qui concerne leur organisation, leurs moyens techniques,humains et financiers ainsi que
l’expérience et l’intégrité de leurs dirigeants.

Visa des notes d’informations des opérations financières

L'AMMC vise les notes d'information des émetteurs à l’occasion d’opérations d’appel public
à l’épargne, d’offres publiques et des programmes de rachat, après examen de la pertinence et
de la cohérence de l’information destinée aux investisseurs. L’objectif est de s’assurer que les
investisseurs disposent de toute l’information pertinente pour prendre leurs décisions
d’investissement en connaissance de cause. La note d’information visée par l'AMMC est mise
gratuitement à la disposition du public préalablement au début de l’opération.

Contrôle de l’information financière des émetteurs

L’objectif de ce contrôle est de veiller à ce que le public ait une information régulière sur les
émetteurs qui le sollicitent. Ainsi, l'AMMC s’assure que ces derniers respectent leurs
obligations de publication des états financiers annuels et semestriels et rendent publique toute
information importante pouvant avoir une influence sur les cours en bourse de leurs titres ou
une incidence sur le patrimoine des porteurs de titres. Elle veille à ce que l’information soit
précise, sincère, exacte et diffusée, à temps, à l’ensemble de la communauté financière.

Contrôle des intervenants et des entreprises de marché

Les intervenants soumis au contrôle de l'AMMC sont les Sociétés de bourse, les Teneurs de
compte, les Sociétés de gestion, la Bourse des valeurs et le Dépositaire central. Ce contrôle se
décline sous deux formes complémentaires : le contrôle sur place, à travers des inspections au
sein des locaux des intervenants, et le contrôle sur pièces, à travers des reportings dont
l'AMMC fixe le contenu et la périodicité. La finalité principale du contrôle est de s’assurer
que l’intervenant présente en permanence des garanties suffisantes, notamment en ce qui
concerne son organisation, ses moyens techniques, financiers et humains et de vérifier que les
conditions d’agrément sont maintenues.

Traitement des plaintes

L'AMMC reçoit les plaintes des épargnants concernant les opérations sur instruments
financiers, procède à la vérification du bien fondé de la plainte et prend les mesures qui
s'imposent.

Surveillance, enquêtes et sanctions

L'AMMC veille à la conformité des transactions sur les instruments financiers aux règles du
marché afin d’en assurer l'intégrité. L'AMMC mène des enquêtes, quand c’est nécessaire.
Quand les faits se révèlent avérés, l'AMMC est habilitée à prononcer des sanctions à
l’encontre d’intervenants suite à la constatation d’infractions ou manquements aux règles
régissant leurs activités ou le fonctionnement du marché. Les sanctions sont prononcées selon
une procédure respectueuse des droits de défense des intervenants concernés.

……………………..

L'Autorité marocaine du marché des capitaux ou AMMC se substitue au Conseil


Déontologique des Valeurs Mobilières ou CDVM avec un périmètre plus large et une
indépendance plus forte par rapport au pouvoir politique.C'est un établissement public qui a
pour missions de veiller à la protection des épargnants et veiller au bon fonctionnement et à la
transparence des marchés de capitaux (et pas uniquement des valeurs mobilières) au Maroc.

Le remplacement du CDVM par l’AMMC suppose donc un renforcement de l’indépendance


du régulateur qui va se concrétiser, d’une part, par le transfert de la présidence du conseil
d’administration du CDVM au président de l’AMMC au lieu qu’elle soit assurée par le
Premier ministre ou le ministre délégué à cet effet. En ce qui concerne le président de
l’AMMC, un mandat sera institué pour l’exercice de ses fonctions, renouvelable une seule
fois. 
 
D’autre part, ce renforcement de l’indépendance va passer également par l’institution d’un
collège des sanctions, structure indépendante au sein de l’AMMC, qui sera chargée d’instruire
tous les dossiers pouvant faire l’objet d’une sanction par cette autorité ou susceptible d’être
transmis à la justice.
 
Par ailleurs, la nouveauté prévue par l’AMMC se tient à l’élargissement de la mission de l’ex-
CDVM à la supervision de l’ensemble des marchés de capitaux, au lieu de la restriction du
champ de contrôle du CDVM « aux valeurs mobilières ». De plus, il est prévu que l’AMMC
soit chargée de contribuer à l’éducation financière des épargnants et d’habiliter des personnes
physiques à certaines fonctions, au sein des opérateurs soumis à son contrôle.
 
L'AMMC est composée de deux organes : le conseil d'administration et le collège des
sanctions.

Le conseil d'administration, qui est l'équivalent du collège de l'AMF en France, est constitué
de six membres en plus du président nommé par le roi pour une durée indéterminée. L'actuelle
présidente de l'AMMC est Nezha Hayat, nommée comme telle par le roi Mohamed 6 en
février 2016. La loi accorde des attributions importantes au président de l'AMMC, dont
notamment le pouvoir de prononcer des sanctions à l'encontre des personnes morales ou
physiques soumises au contrôle de cette institution. Pour une raison de transparence, ces
sanctions sont portées à la connaissance du public.

Le collège des sanctions, qui est l'équivalent de la commission des sanctions de l'AMF en
France, est constitué de trois membres : un magistrat nommé en qualité de président par le
ministre des finances sur proposition du ministre de la justice, et deux autres membres
désignés intuitu personae par le conseil d'administration. L'actuel collège des sanctions est
composé du juge Hassan El Afoui, président, azzedine Kettani et Abdeljalil Chraibi,
membres. Le rôle du collège des sanctions consiste essentiellement à instruire les faits ayant
la nature d'infractions ou de manquements aux règles régissant le marché des capitaux et à
émettre un avis qui propose au président de l'AMMC les sanctions à leur appliquer.

…………………..

Depuis son institution, l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (ci-après l'"Autorité") a
connu plusieurs étapes qui ont marqué son évolution tant sur le plan de son organisation et
son mode de fonctionnement que sur le plan des missions qui lui sont dévolues. L’objectif
principal étant de doter l’autorité des pouvoirs nécessaires et de lui fournir les moyens
d’actions suffisants afin d’assurer une surveillance efficace des marchés et des intervenants et
plus globalement accompagner le processus de développement des marchés. Les principales
dates qui marquent l’histoire de l'autorité sont :

1993 :

Année charnière qui marque le point de démarrage du processus de modernisation des


marchés financiers au Maroc. Elle consacre la promulgation d’une série de textes fondateurs
qui posent les jalons d’une organisation moderne des marchés et annoncent la création
d’institutions nouvelles. C’est dans ce contexte qu’ont été créés le régulateur du marché des
capitaux, dénommé alors CDVM (Conseil Déontologique des Valeurs mobilières), la société
gestionnaire de la bourse des valeurs, les sociétés de bourse et les OPCVM.

1994 :

Tenue du premier Conseil d’Administration du régulateur du marché des capitaux.

1996 :

La création du dépositaire central et l'instauration du régime de dématérialisation des titres.

2004 :

Le renforcement des pouvoirs de l'autorité du marché des capitaux :


 Elargissement de la composition du Conseil d’Administration tout en maintenant l’équilibre
entre les représentants de l’administration et les membres experts ;
 Institution de la commission paritaire d’examen auprès de l'autorité ;
 Extension du pouvoir de contrôle de l'autorité à l’ensemble des opérateurs du marché ;
 Possibilité d’édicter des circulaires qui s’appliquent à l’ensemble des opérateurs soumis au
contrôle de l'autorité ;
 Elargissement du pouvoir d’investigation de l'autorité, par la reconnaissance du pouvoir
d’audition, d’injonction, de perquisition et de saisie. Certains de ces pouvoirs sont exercés
sous la supervision des autorités judiciaires ;
 Reconnaissance à l'autorité de la possibilité de conclure des conventions bilatérales ou
multilatérales avec des autorités étrangères homologues permettant l’échange d’information
et la conduite d’enquêtes sur demande desdites autorités, sous réserve de la réciprocité.

2007 :

L'autorité a été cooptée en tant que signataire de la convention Multilatérale d’échange et de


coopération (Multilateral Memorandum of Understanding/MMOU) de l’OICV. Ainsi, le
Maroc est devenu le 44ème pays signataire et le 3ème pays Africain. Cette signature est un
acte de reconnaissance de la conformité de l'autorité et de la législation régissant les marchés
de capitaux au Maroc aux standards internationaux dans le domaine de la régulation
financière.

2008 :

 L'autorité a été élue membre du Comité Exécutif de l’OICV, la plus haute instance de cette
organisation ;
 L’adoption du règlement général de l'autorité, précisant notamment les règles
déontologiques applicables aux membres de son Conseil d’Administration et de son
personnel, les modalités d’élaboration des circulaires et de consultation avec les
professionnels, le fonctionnement de la commission paritaire d’examen, la procédure du
contradictoire et le barème des sanctions applicables aux opérateurs soumis à son contrôle.

2009 :

 L'autorité a adopté une nouvelle organisation en cohérence avec les évolutions des
standards internationaux en matière de supervision des marchés de capitaux. Cette nouvelle
organisation prévoit la mise à disposition d’équipes dédiées à de nouvelles activités, à savoir
l'activité d’éducation du public et l'activité d’habilitation des personnes opérant au sein des
intervenants de marché ;
 Dans sa recherche permanente d’efficacité, l'autorité a adopté, depuis mars 2009, un
système de management de la qualité qui a obtenu la certification IS0 9001 version 2008
pour les activités de régulation.

2010 :

 L'autorité a été très active au niveau des instances internationales et a participé à plusieurs
événements tant mondiaux que régionaux afin de promouvoir la place financière marocaine,
de hisser les normes de fonctionnement du marché de capitaux aux meilleurs standards
internationaux et de réitérer son engagement en faveur de la coopération internationale ;
 Réalisation du premier audit de suivi du système de management de la qualité de l'autorité
par un bureau de vérification externe et ce, une année après l’obtention de la certification
ISO 9001 ;
 Dans le domaine des systèmes d’information, deux projets structurants ont été menés. Il
s’agit de l’élaboration d’un plan stratégique du système d’information de l'autorité et la
consolidation de l’infrastructure et de la sécurité informatique.

2011 :

 L'autorité a achevé son projet de consolidation de ses circulaires mettant ainsi à la


disposition des acteurs du marché un document unique regroupant l'ensemble des règles
régissant les activités soumises au contrôle de l'autorité ;
 La refonte du site internet et sa disponibilité en trois langues contribue à clarifier davantage
auprès des investisseurs l'approche globale de la régulation.

2012 :

 L'autorité a été désigné en sa qualité de nouveau membre des comités permanents de


l’OICV. Ces comités sont principalement constitués d’autorités représentant les marchés les
plus développés et ont pour mission d’élaborer des normes et des recommandations en
matière de régulation des marchés des valeurs mobilières et des produits dérivés.

2013 :

 Publication au Bulletin Officiel, du 11 avril 2013, de la loi n°43-12 qui renforce l’indépendance
et l’autonomie de l’autorité de régulation et la dote de pouvoirs étendus affectant
l’ensemble des acteurs du marché des capitaux. Elle prévoit aussi le changement du CDVM
en AMMC et contient toutes les dispositions générales relatives à la mise en place de
l’autorité de régulation ;
 Publication au Bulletin Officiel, du 24 janvier 2013, de la loi n°44-12 sur l'APE dissociée de la
loi propre au régulateur. Les dispositions régissant l’APE font désormais l'objet d’un texte
approprié abordant aussi les opérations ne constituant pas appel public à l’épargne et
déterminant les investisseurs qualifiés. En élargissant la liste des instruments financiers,
objet de l’APE, le nouveau texte étend la notion de personnes faisant appel public à
l’épargne à celles des organismes faisant APE. Le nouveau texte sur l’APE a permis
d’introduire les principales mesures suivantes :
o La définition des notions de publicité, démarchage et intermédiaires financiers ;
o La précision du cadre du placement privé en introduisant des conditions permettant
le suivi du placement par l'autorité, en responsabilisant davantage les intervenants
(émetteurs et souscripteurs) tout en renforçant la transparence de l’opération.
 Sur le plan international, l'autorité a confirmé sa présence au niveau des différentes
instances internationales de régulation des marchés financiers et a participé activement aux
différents débats et réflexions en relation avec son domaine d’intervention. Elle a, par
ailleurs, signé trois accords avec les autorités de régulation de l’Afrique centrale, de l’Afrique
de l’ouest et avec la commission de surveillance du secteur financier du Luxembourg et un
mémorandum of understanding avec l’ensemble des régulateurs européens dans le cadre de
la directive AIFM sur les gestionnaires de fonds alternatifs.
2014 :

 Publication au BO, du 9 juin 2014, de la loi n°42-12 sur le marché à terme qui détermine et
définit :
o Les instruments financiers qui peuvent être négociés sur le marché à terme ;
o Les institutions du marché qui seront chargées de gérer ce marché ;
o Les opérateurs du marché à terme et ses règles de fonctionnement ;
o Les autorités de marché qui contrôleront les institutions et les opérateurs du marché
à terme.

2015 :

 Déploiement avec succès de la plateforme SESAM auprès de tous les intervenants et


entreprises de marché. Les reportings et les demandes d’autorisations émanant des
intervenants sont désormais pris en charge par l'autorité exclusivement via cette plateforme,
qui lui a permis une amélioration des délais de traitement grâce à l’optimisation des
processus et à l’automatisation des contrôles de cohérence et d’exhaustivité.

2016 :

 Nomination par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste, le 6 février 2016, de
Madame Nezha HAYAT en tant que Présidente de l'AMMC.

……………..

L’autorité des marchés des capitaux : Un rôle affirmé


La loi 43-12 transforme le conseil déontologique des valeurs mobilière (CDVM)
créé en 1993 en personne morale publique dotée de l’autonomie financière
appelé Autorité des marchés Marocains des capitaux.
Avant de commencer, il nous faut relever une nuance;
La loi 43-12 a deux volets; Une dimension de régulation, et une dimension de
contrôle, puisque cette loi régit l’AMMC, qui est l’autorité qui régule tout le
marché rénové; de l’appel du public à l’épargne (loi 44-12), en passant par la
négociation au marché boursier par la loi 19-14.
L’AMMC est donc, depuis février 2016, le nouvel organe de régulation en
remplacement de la CDVM L’édification du régulateur en autorité a été
accompagné du renforcement de son indépendance, de pouvoirs et de missions
élargis ainsi que d’un nouveau mode de gouvernance reposant sur deux
organes :
- Le conseil d’administration,
- Le collège des sanctions .

Un champ d’intervention donc élargi :


Ce renforcement et cet élargissement des prérogatives de l’AMMC se déclinent
autour des missions suivantes :
- S’assurer de la la protection de l’épargne investie en instruments financiers,
- Veiller à l’égalité des traitements des épargnants, à la transparence et à
l’intégrité du marché des capitaux et à l’information des investisseurs,
- S’assurer du bon fonctionnement du marché des capitaux et veiller à
l’application des dispositions législatives et réglementaires,
- Assurer le contrôle des de l’activité des différents organismes et personnes
soumis à son contrôle,
- Assurer le respect de la législations et de la réglementation en vigueur relative
au blanchiment des capitaux par les personnes et les organismes placés sous son
contrôle.,
- Contribuer à la promotion de l’éducation financière des épargnants,
- Assister le gouvernement en matière de réglementation du marché des
capitaux.

Une indépendance renforcée :

L’indépendance du régulateur est un des principes fondamentaux retenus par


l’organisation internationale des commissions des valeurs (OICV) pour
apprécier la qualité de la régulation financière et sa crédibilité dans un pays
donné. C’est ainsi que l’AMMC a vu son indépendance renforcé notamment par
un changement du mode de gouvernance et désignation de son conseil
d’administration et l’instauration d’un collège des sanctions autonome chargé
d’instruire tous les dossiers pouvant faire l’objet d’une sanction.
Gouvernance :
Le président de l’AMMC est nommé par SM le roi, sur proposition du chef du
gouvernement à l’initiative du ministre de l’économie et des finances.
Sous réserve des attributions dévolues expressément au conseil d’administration,
le président est investi de tous les pouvoirs et attributions nécessaires à la
direction et à la gestion de l’AMMC et à l’accomplissement des missions
imparties à cette dernière, notamment :
- Assurer la fonction de présidence du conseil d’administration,
- Prononce, après avis conforme du Collège des sanctions, les sanctions
disciplinaires et pécuniaires;
- Procède à l’ouverture d’enquêtes, à son initiative ou en exécution d’une
décision du Conseil;
- Représente l’AMMC à l’égard des tiers, intente les actions en justice et les
défend; • Saisit l’autorité judiciaire compétente, après avis conforme, de tous
faits relevés par l’AMMC susceptibles de constituer une infraction aux
dispositions de la loi.
Le président de l’AMMC prépare également les projets de budget annuel et les
modifications apportées à celui-ci en cours d’exercice.
Le conseil d’administration :
Sous réserve des pouvoirs attribués au président de l’AMMC et des missions qui
sont imparties au Collège des sanctions, le Conseil d’administration est investi
de tous les pouvoirs et attributions nécessaires à l’administration de l’AMMC et
à l’accomplissement des missions dévolues à cette dernière en vertu de la loi
relative à l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux.
Les attributions du Conseil d’administrations sont fixées par l’article 16 de
ladite loi.
Le Conseil d’administration comprend, outre son président:
• Deux représentants compétents de l’administration; • Un représentant de Bank
Al-Maghrib dûment désigné par le gouverneur;
• Trois personnalités désignées intuitu personae par l’administration pour leur
compétence dans les domaines financier et juridique et connues pour leur
intégrité.
La présidence du Conseil d’administration est assurée par le président de
l’AMMC dont les attributions sont fixées par l’article 18 de la loi relative à
l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux.

Le renforcement de l’indépendance du régulateur à été également acté par


l’instauration d’un collège des sanctions; organe autonome chargé d’instruire
tous les dossiers pouvant faire l’objet d’une sanction administrative ou pénale

Le conseil des sanctions est investi des missions suivantes :


- . Instruire les faits susceptibles de donner lieu à une sanction prononcée par le
président de l’AMMC;
- Donner son avis sur la qualification éventuellement pénale de faits et proposer,
le cas échéant, au président de l’AMMC, la saisine de l’autorité judiciaire
compétente;
- Proposer au président la sanction disciplinaire à l’issue d’une procédure
d’instruction.

Le Collège des sanctions est composé d’un magistrat, qui préside le Collège, et
de deux membres nommés par le Conseil d’administration sur la base de leur
compétence.
Le mandat des membres du Collège est de quatre années renouvelables une fois.
+ Le commissaire du gouvernement :
Le Commissaire du gouvernement est nommé par l’administration auprès de
l’AMMC.
Il contrôle, pour le compte de l’Etat et au nom du ministre chargé des finances,
les activités de l’AMMC. Il veille au respect par celle-ci des dispositions
législatives régissant ses activités. Il s’assure également que le Collège des
sanctions dispose des moyens nécessaires pour exercer son activité.

Mais, même si l’indépendance de l’AMMC est théoriquement à des années


lumières de celle de la CVDM, cela signifie t-il pour autant qu’elle aura le
champs pour agir complètement

Pour répondre à cette question, il nous faut d’abord traiter ces nouvelles
dispositions plus en profondeur, pour en ressortir les objectifs et finalités tant
attendu,
L’évolution contrasté des marchés des capitaux marocains durant la dernière
décennie induit aujourd’hui à la nécessité de regagner la confiance des
investisseurs à travers cinq leviers essentiels:
- Améliorer la transparence des marchés, qui passe impérativement par le
rehaussement des standards de communication financière et extra-financière, par
l’amélioration des règles de gouvernances des émetteurs et le renforcement du
contrôle de l’information.

- Veiller à la protection et au traitement équitable des épargnants : Inscrite dans


les missions de l’AMMC, l’éducation financière des épargnants vise une
meilleure compréhension du fonctionnement des marchés et des instruments
financiers en leur permettant d’être au fait de leurs droits et d’être en capacité de
les exercer.

- Renforcer les contrôles et déployer une approche préventives basés sur les
risques: L’intensification des contrôles passe par des moyens humains avec
notamment le recrutement d’inspecteurs-contrôleurs afin d’assurer davantage de
contrôle sur place. En plus de la mise en place de nouveaux moyens techniques.
Enfin, la sensibilisation des opérateurs se fera a cadence régulière à travers
l’organisation de rencontres avec les professionnels.
- Adopter le dispositif de sanction: Le dispositif de sanction, tel que prévu par la
loi, repose sur l’institution d’une structure indépendante, disposant d’une totale
autonomie de décision; le collège des sanctions.
L’AMMC est donc chargé de la régulation des marchés, du contrôle et du bon
fonctionnement, du respect des lois et règlements et de la sanction des
comportements pouvant y porter atteinte.
Et pour ce faire; la communication est un facteur essentiel pour conserver la
confiance des épargnants et l’adhésion des intervenants du marché avec comme
objectif d’assurer la lisibilité et la compréhension des actions et décisions de
l’AMMC.
Ainsi, en matière de réglementation, nous avons un corpus législatif et
réglementaire en ligne avec ce qui est demandé sur le marché international.
Notre benchmark à ce niveau n’est pas du tout souffrant, bien au contraire; nous
avons la loi sur l’appel public à l’épargne (44-12), la loi sur la bourse des
valeurs et conseillers en investissements financiers (19-14), la loi sur les offres
publiques sur le marché boursier (26-03), la loi sur les organismes de capital
investissement et capital risque (41-05), une loi sur la titrisation des créances
(33-06)...
Cependant, il faut savoir que ces réformes n’ont pas encore donnée de résultats
probants et les opérateurs sont actuellement dans l’attente, car le marché a perdu
beaucoup de son efficience. C’est donc dans le cadre d’une observation critique
que nous entamerons notre deuxième partie, afin de comprendre
les réels enjeux de cette réforme.
2- Une réglementation avancée pour une réalité décalée :
L’évolution des marchés financiers suscite aujourd’hui fascination et inquiétude.
La santé des marchés boursiers impressionne, mais il est difficile d’ignorer le
décalage, le divorce croissant entre ces performances et l’évolution beaucoup
moins brillante du secteur réel de l’économie. C’est a se demander si la sphère
financière n’est pas purement artificielle, et pire encore, si elle ne se fait pas aux
dépens de l’activité productive et des investissements.
a- Un surplus de facilitées contrastant avec la réalité :
Il est certain que le marché des capitaux marocain a connu des mutations
profondes suite aux différentes réformes menées récemment. Cependant; ce
marché présente encore des lacunes et des limites dû à ses antécédents; ce qui
risque de nuire à l'efficacité de cette nouvelle réforme .
Ainsi; la structure familiale qui règne parmi la majorité des entreprises
marocaines laisse leurs propriétaires très sceptiques face à l'ouverture de leurs
capitaux à des étrangers ( la bourse ), ce qui laisse subsister un manque de
confiance qui se propage parmi les petits porteurs , sans oublier la réputation des
entreprises marocaine qui malheureusement se traduit par un manque de
transparence et de fiabilité ce qui installe un découragement des sociétés qui
seraient susceptibles d'être cotées en bourse , spécialement pour les
étrangers,auxquelles la bourse de casablanca constitue la vitrine de l'économie
marocaine .
De plus, le régime fiscal peut se révéler très contraignant; que ce soit pour les
institutionnelles que pour les petits porteurs. (Abolition de la taxe libératoire de
15% sur les plus values réalisées sur cession de titres pour les institutionnelles
c'est à dire les banques et les assurances) et l'instauration des TPCVM (Taxes
sur produits de cession de valeurs mobilières) avec déclaration préalable pour
les particuliers.

La bourse de Casablanca fait face à un autre problème; le manque de liquidité;


dû en particulier au manque de papier sur le marché. Ce marché qui manque
donc de profondeur dans la mesure où l'acheteur a souvent du mal à acheter la
quantité voulu, ainsi que le vendeur aura également du mal a vendre la
quantité voulue , les titres étant rares , ce manque de de liquidité fait que

plusieurs sociétés préfèrent avoir recours aux banques pour augmenter leurs
capital , et ne trouvent aucun intérêt à ouvrir leur capital pour les investisseurs
coté en bourse .
Le décalage entre une réglementation sophistiqué qui a pratiquement tout prévu
et la réalité du marché lui-même qui n’est pas a négliger. Aujourd'hui, le nombre
des sociétés existante ne dépasse pas 80 dont la majorité n'est pas active .
b- Une autorité étriqué :
Ces questions nous incitent à réviser un certain nombre d’idées sur l’efficience
des marchés financiers. Une efficience qui peut se comprendre en des sens
relativement différents; de façon opérationnelle, ou en fonction du coût du
fonctionnement des marchés, ou tout simplement en fonction de leurs conditions
d’accès :
- Un manque de transparence de la part des sociétés émettrices, car le marché
boursier est un marché transparents qui demande un certain nombre de
conditions de publication d'informations, or, ce manque réside toujours, faute de
réel suivi, et de moyens a cet effet.

- Ce manque de transparence se traduit en un manque de confiance de la part des


opérateurs et investisseurs, notamment les étrangers.

- Compte tenu des difficultés économiques actuelles, la nécessité pour les


consommateurs d’être formé sur les bases de la finance n’a jamais été aussi
important. Cependant; cette communication financière des épargnants et des
opérateurs passe par l’éducation financière qui n’est, pour le moins

qu’on puisse dire, pas très au point au Maroc. S’il existe des événements initié
ou pour la fondation marocaine pour l’education financière (dont l’AMMC est
l’un des membres actifs) ou en partenariat avec quelques organisation
international, ces ateliers ne suffisent pas et représente un facteur à haut risque
pour le développement du marché boursier en général. Puisque c’est du bon
fonctionnement du système financier que dépend l’efficacité de l’économie dans
son ensemble.
- La répartition des bénéfices de l’AMMC qui n’est définitivement approuvé
qu’après l’approbation du commissaire du gouvernement contraste avec la
volonté du législateur à donner {justement} son autonomie à cette autorité.
Oui, la responsabilisation de l’AMMC se conjugue à l’institution de mécanismes
de contrôle, par l’Etat. Mais cette “responsabilisation” alors ne se retrouve t-elle
pas amoindri ?
- Enfin, les enjeux de la pénalisations de la vie économique et financière ont
impulsé la nécessité de remplacer le rôle des autorités de régulation, en leur
attribuant un pouvoir de sanction à la fois administratif et pénal. Seulement,
cette régulation à montré ses lacunes et ses limites : En premier lieu; le collège
des sanctions n’est à ce jour pas encore opérationnelle. D’autre part, le recours à
la justice pénale est rare, et l’exercice du pouvoir des sanctions soulève des
problèmes qui portent atteinte aux principes du droit commun. Ce qui fait
l’inefficacité de ce système de répression des fraudes sur le marché boursier.

……………

https://boursenews.fnh.ma/article/decryptage/ammc-cdvm-quelle-difference

Le Conseil déontologique des valeurs mobilières


(CDVM) devient l’Autorité Marocaine du marché
des capitaux (AMMC). Quid ?
 
 
L'AMMC vise principalement à consacrer
l’indépendance de la régulation au Maroc et à
renforcer la responsabilité de cet organisme. En
effet, il faut noter que l’indépendance et la
responsabilité des autorités de régulation se
veulent comme étant les principes fondamentaux
retenus par l’Organisation Internationale des
Commissions de Valeurs (OICV), pour juger de la
qualité de la régulation financière et de sa
crédibilité dans un pays donné. Mais au-delà de
la visibilité, le régulateur cherche d'abord à
gagner ou à regagner la confiance des
investisseurs. 
 
Et concrètement ?
 
Le remplacement du CDVM par l’AMMC suppose
donc un renforcement de l’indépendance du
régulateur qui va se concrétiser, d’une part, par
le transfert de la présidence du conseil
d’administration du CDVM au président de
l’AMMC au lieu qu’elle soit assurée par le Premier
ministre ou le ministre délégué à cet effet. En ce
qui concerne le président de l’AMMC, un mandat
sera institué pour l’exercice de ses fonctions,
renouvelable une seule fois. 
 
D’autre part, ce renforcement de l’indépendance
va passer également par l’institution d’un collège
des sanctions, structure indépendante au sein de
l’AMMC, qui sera chargée d’instruire tous les
dossiers pouvant faire l’objet d’une sanction par
cette autorité ou susceptible d’être transmis à la
justice.
 
Par ailleurs, la nouveauté prévue par l’AMMC se
tient à l’élargissement de la mission de l’ex-
CDVM à la supervision de l’ensemble des
marchés de capitaux, au lieu de la restriction
du champ de contrôle du CDVM « aux valeurs
mobilières ». De plus, il est prévu que l’AMMC
soit chargée de contribuer à l’éducation financière
des épargnants et d’habiliter des personnes
physiques à certaines fonctions, au sein des
opérateurs soumis à son contrôle.
 
Complètement indépendant ? pas
vraiment... 
 
Si l'indépendance de l'AMMC est théoriquement à
des années lumières de celle du CDVM, cela ne
signifie pas qu'elle aura le champ libre pour agir
complètement. En effet, la responsabilisation de
l’AMMC se conjugue à l’institution de mécanismes
de contrôle, par l’Etat. il  est prévu à cet effet
l’institution du contrôle de l’AMMC par un
commissaire du gouvernement, nommé par le
ministre chargé des finances.  Ainsi, ce
commissaire du gouvernement sera chargé de
veiller au respect, par cette autorité, des
dispositions législatives régissant ses activités et
de s’assurer en particulier que le collège des
sanctions dispose des moyens nécessaires pour
exercer son activité en toute indépendance. En
plus, une homologation des circulaires de l’AMMC
est prévue par le ministre chargé des finances
afin de s’assurer qu’elles respectent les
dispositions légales ou réglementaires en vigueur
et qu’elles soient compatibles avec la politique
générale de développement du marché des
capitaux. 
 
Enfin, une autre nouvelle institution sera mise en
œuvre lors du démarrage de l'AMMC. c’est
l’obligation de rendre compte, à travers
l’élaboration d’un rapport annuel relatif aux
activités de l’AMMC et celles du marché des
capitaux, et qui sera présentée au Premier
ministre.
 
 
Pour l'instant, il ne faut pas oublier que la
passation de pouvoirs n'a pas encore eu lieu et
que c'est le CDVM, avec à sa tête Hassan
Boulaknadal, qui gère encore la régulation du
marché. Ce dernier a lancé plusieurs chantiers et
ceux qu'attendent le plus les opérateurs
concernant la fréquence des résultats des
entreprises, l'accès des PME aux marchés
financiers, surtout l'information "allégée" qu'il
faudra leur demander de produire pour réduire
leur coût d'accès aux capitaux et la mise en place
d'un compartiment à terme qui s'avère être un
casse-tête pour les autorités étant donné la
multitude de contraintes, d'intervenants et de
procédures qu'il faudra mettre en place. Ces
chantiers ce sont 7 années de travail qu'il ne
faudra surtout pas balayer d'un revers de main. 
…………………..
Dans le cadre de l’adoption de la loi n°19-14 relative à la Bourse des Valeurs, aux
sociétés de bourse et aux conseillers en investissement financier, promulguée par le
Dahir n°1-16-151 du 21 kaada 1437 (25 août 2016) et en étroite collaboration avec la
Direction du Trésor et des Finances Extérieurs, l’Autorité Marocaine du Marché des
Capitaux (AMMC), le nouveau règlement général de la Bourse de Casablanca a été
élaboré en vue de répondre aux évolutions du marché.

Cette nouvelle version du Règlement Général de la Bourse de Casablanca représente


une avancée majeure dans la modernisation du marché boursier marocain. En effet,
les nouvelles dispositions prises confèrent à la Bourse de Casablanca plus de
flexibilité dans la mise en place des outils nécessaires au développement du marché.
Cette flexibilité permettra de s’adapter plus aisément aux attentes des émetteurs et
des investisseurs nationaux et internationaux.

Ainsi, grâce à ces dispositions, la Bourse de Casablanca aura, notamment, la


possibilité d’ajuster les règles relatives à l’admission à la cote des instruments
financiers, à leur séjour et à leur radiation. D’ailleurs, le nouveau règlement général
fixe les modalités d’admission et de séjour relatives à la nouvelle organisation avec un
marché principal et un marché alternatif, dédié aux titres émis par les petites et
moyennes entreprises. Chaque marché disposera de compartiments réservés aux
différents types d’instruments ainsi que d’un compartiment dédié aux investisseurs
qualifiés.
Le nouveau règlement offre également la possibilité de coter les titres émis par les
Organisme de Placement Collectif tel que les OPCI et ETF.
Plus globalement, le nouveau règlement général vient en support à certaines
initiatives de la feuille de route « Ambition 2021 » de la Bourse de Casablanca.

Il est à noter que la Bourse de Casablanca organisera ultérieurement une conférence


de presse afin de communiquer plus amplement sur le sujet.

Le nouveau règlement entre en vigueur au dernier trimestre 2019

https://www.ecoactu.ma/details-du-nouveau-reglement-general-de-la-bourse-de-
casablanca/#:~:text=Dans%20le%20cadre%20de%20l%E2%80%99adoption%20de%20la
%20loi,en%20vue%20de%20re%CC%81pondre%20aux%20e%CC%81volutions%20du
%20marche%CC%81
 
 
 
 
 

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