Vous êtes sur la page 1sur 5

Directeur de la publication : Edwy Plenel

www.mediapart.fr
1

L’ancien président socialiste de l’Unité populaire (UP,


qui réunissait notamment le Parti communiste et le
Au Chili, Gabriel Boric offre une victoire
Parti socialiste, de 1970 à 1973) avait prononcé cette
inédite à la gauche phrase dans le palais de la Moneda, bombardé lors
PAR MATHIEU DEJEAN ET FABIEN ESCALONA
ARTICLE PUBLIÉ LE LUNDI 20 DÉCEMBRE 2021 du coup d’État militaire d’Augusto Pinochet le 11
septembre 1973. Ce jour-là, l’espoir soulevé par la
« voie chilienne au socialisme», esquissée par le
compañero presidente, prenait fin dans le sang.
Même si le contexte a changé, renouer le fil avec
le souvenir des mille jours du gouvernement de
l’UP fait sens pour le jeune candidat de la nouvelle
gauche chilienne. À 35 ans (tout juste l’âge légal pour
prétendre gouverner le pays), Gabriel Boric incarne la
Gabriel Boric, du parti de gauche « Apruebo Dignidad », à
Santiago, le 28 octobre 2021. © Photo Martin Bernetti / AFP possibilité d’un virage à gauche au Chili, après trois
À la tête d’une vaste alliance allant du parti décennies de « transition pactée » à la démocratie,
communiste au centre gauche, l’ex-député et ancien et d’alternance entre la Concertation démocratique (le
leader étudiant de 35 ans l’a emporté à 56% des voix centre gauche de Michelle Bachelet) et la droite (dont
contre le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast. l’actuel chef de l’État Sebastian Piñera). Sa victoire
Gabriel Boric incarne une nouvelle gauche, à la fois constitue une rupture de l’ordre électoral qui s’était
modérée et en rupture avec les forces qui ont assuré construit depuis le retour à des scrutins pluralistes en
la «transition à la démocratie». Il a promis d’en finir 1989.
avec le legs néolibéral de la dictature.
La victoire est large. À la tête d’une vaste alliance
allant du parti communiste au centre gauche, l’ex-
député et ancien leader étudiant Gabriel Boric, 35
ans, l’a emporté à 56% des voix contre le candidat
d’extrême droite, José Antonio Kast. Il incarne une
nouvelle gauche, à la fois modérée et en rupture
avec les forces qui ont assuré la «transition à la Gabriel Boric, du parti de gauche « Apruebo Dignidad »,
démocratie». Le tout nouveau président a promis à Santiago, le 28 octobre. © Photo Martin Bernetti / AFP

pendant la campagne d’en finir avec le legs néolibéral Si un tel scénario a pu se dessiner, c’est que la
de la dictature. (voir la boîte noire) configuration politique du pays andin vient d’être
Gabriel Boric manie très bien les symboles. Le soir de bouleversée en quelques années. La révolte sociale
sa victoire à la primaire de la coalition de gauche « historique d’octobre 2019 a permis d’ouvrir un
Apruebo Dignidad » pour la présidentielle chilienne, le processus constituant, approuvé lors d’un référendum
18 juillet, il a marqué le coup en concluant son discours par 78% des votants le 25 octobre 2020. L’élection
par un clin d’œil à Salvador Allende. « Bientôt, dans de la Convention constitutionnelle, en mai 2021, a été
toutes les régions du Chili, s’ouvriront à nouveau les marquée par l’effacement de la droite et de l’ancienne
larges avenues qu’emprunteront l’homme et la femme Concertation (la coalition de centre gauche qui a géré
libres pour bâtir une société meilleure »,promettait- la transition à la démocratie jusqu’aux années 2010).
il devant ses soutiens. Les victoires récentes d’une jeune militante féministe
et communiste à la mairie de Santiago, Irací Hassler,
et d’un militant contre la privatisation de l’eau comme

1/5
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
2

gouverneur de la région de Valparaíso, Rodrigo C’est en 2004 que le futur leader politique intègre
Mundaca, ont été des indices supplémentaires de cette cet établissement. Très vite, il entretient des liens
ouverture du champ des possibles dans un pays qui a politiques et intellectuels avec des camarades se
été un laboratoire du néolibéralisme. reconnaissant dans « l’autonomisme ».
Dans ce contexte d’opposition à ce legs persistant de la « Il s’agit d’une pensée politique singulière, explique
dictature, alors que les mouvements sociaux de 2019 Axel Nogué, chercheur en histoire contemporaine à
ont été davantage mis en sourdine par la pandémie que l’université de Toulouse 2-Jean Jaurès. Elle développe
complètement éteints, Gabriel Boric a su conquérir la une critique des expériences de gauche du XXesiècle,
présidence face à un candidat d’extrême droite, José y compris celle de l’Unité populaire, et revendique
Antonio Kast, qui revendiquait haut et fort l’héritage une stratégie d’émancipation du peuple et des secteurs
de Pinochet et inquiétait les défenseurs des libertés. les plus opprimés qui passe par des outils de pensée
«Face à la même crise, Boric incarne une issue acquis en dehors des institutions. »
progressiste, de transformation sociale, et Kast, Dans le droit fil de cette pensée, Boric et ses amis
une issue conservatrice, autoritaire, antiféministe et fondent la Gauche autonome en 2008. Ce collectif
climatosceptique», résume Pablo Abufom, éditeur politique pointe les limites de la transition pactée
chilien membre du comité de rédaction de la revue soutenue par la Concertation, mais rejette également
Jacobin América Latina. C’est dire si le poids de la tradition incarnée par le Parti communiste.
l’histoire repose sur les épaules de Gabriel Boric.
« Il en déplore sa vieille esthétique, son “centralisme
Le candidat, né en 1986 à Punta Arenas dans la région démocratique” et son appel à des vieux acteurs comme
australe du Chili, n’est cependant pas une résurgence la classe ouvrière, décrypte Axel Nogué. La Gauche
du socialisme démocratique tel que l’avait incarné autonome a en effet conscience qu’une refondation de
Salvador Allende en son temps. D’ailleurs, Boric la société s’est produite sous la dictature, et qu’elle a
n’était même pas donné favori pour représenter le déstructuré l’ancien tissu social de l’époque de l’Unité
camp anti-néolibéral. populaire. Selon la Gauche autonome, les leçons du
Largement rassemblé dans la coalition Apruebo passé doivent servir à produire de nouveaux outils
Dignidad (J’approuve la dignité), qui réunit le Frente politiques, à bâtir quelque chose d’inédit. »
Amplio (Front large, une coalition née en 2016) et Voilà donc la matrice première de Gabriel Boric,
le Parti communiste chilien, ce camp a organisé une qui ne s’investit cependant pas dans l’élaboration
primaire interne le 18 juillet dernier. C’est plutôt idéologique à proprement parler. Ses talents sont
Daniel Jadue, candidat communiste et populaire maire d’abord ceux d’un activiste, qui manie aisément la
de Recoleta, qui était pressenti comme le gagnant du parole et fait preuve d’un savoir-faire indéniable sur
scrutin. Or Gabriel Boric l’a emporté nettement, en le terrain. En 2009, alors qu’il est président du Centre
regroupant près d’un million de voix sur son nom, soit des étudiants en droit (CED), il s’illustre d’ailleurs à
66% des suffrages exprimés. la tête d’une mobilisation de 44 jours contre la gestion
Pour comprendre ce succès et ce que Boric tente d’en contestée du doyen Roberto Nahum.
faire au niveau national, il faut reprendre le fil de son L’épisode est crucial pour expliquer son accession à
parcours militant et idéologique. la tête de la Fédération des étudiants de l’université
Une trajectoire de«météorite»de la politique du Chili (Fech), fin 2011. Contre tous les pronostics,
Il y a encore onze ans, Gabriel Boric était un déjà, Boric l’emporte face à la communiste Camila
parfait inconnu à l’échelle nationale. Sa notoriété avait Vallejo – laquelle figure d’ailleurs, aujourd’hui, parmi
cependant déjà bondi au sein de la faculté de droit de les membres de son équipe de campagne.
l’université du Chili à Santiago.

2/5
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
3

En tant que leader étudiant désormais connu les secteurs les plus conservateurs de sa coalition,
nationalement, Gabriel Boric devient une figure du est notamment dans l’incapacité de faire aboutir le
mouvement étudiant de 2011-2012, lancé autour de la processus constituant qui avait déjà été promis.
revendication d’une éducation publique, gratuite et de «Durant les années 2015-2016, raconte Axel Nogué,
bonne qualité. Il s’agit des mobilisations estudiantines Boric et ses amis veulent capter ces frustrations et
les plus importantes depuis le retour à la démocratie, travaillent à la constitution d’une troisième force
décrites par certains comme un « printemps chilien politique alternative, en rupture d’une part avec
» ayant mis en évidence les impasses du modèle la Constitution de 1980, d’autre part avec l’ordre
néolibéral et politisé des cohortes entières de jeunes socioéconomique transmis par la dictature. »
gens.
Boric s’émancipe alors de la Gauche autonome, crée
un nouveau mouvement et se regroupe avec d’autres
petites formations sous la bannière du Front large.
Reprenant le nom du mouvement uruguayen ayant
remporté des victoires électorales massives à partir
de 2004, cette coalition voit officiellement le jour en
2016. Sa candidate, Beatriz Sánchez, remporte 20% à
Enseignants et étudiants manifestant à Valparaíso le l’élection présidentielle de 2017, sans pouvoir accéder
17 novembre 2011. © Photo Martin Bernetti / AFP
au second tour.
Boric est alors partisan de « désectoriser » la lutte L’existence du Front large ne supprime pas celle
pour l’articuler à d’autres secteurs souffrant du sous- de ses membres. Il en va de même pour l’actuelle
investissement public, de la concurrence à tout crin et coalition Apruebo Dignidad, qui comprend le Front
de la précarité. Lors des élections législatives de 2013, large, le Parti communiste et des écologistes. Toujours
à l’instar d’autres leaders étudiants ayant émergé à est-il que le rassemblement a eu lieu, pour profiter
cette occasion, il parvient à être élu. Son exploit est de d’une fenêtre d’opportunité : d’un côté, l’ouverture du
l’être en tant que candidat indépendant, sans le soutien processus constituant à la suite de l’éruption populaire
d’une machine politique. L’événement renforce sa de 2019 et, de l’autre, un examen de conscience du
notoriété. Parti communiste, qui avait gouverné avec le centre
«Toute sa vie, Boric a gagné contre les sondages, gauche entre 2014 et 2018, et cherchait désormais un
observe Victor de la Fuente, directeur de l’édition autre type d’alliances.
chilienne du Monde diplomatique. En 2011, il a été élu Si Gabriel Boric a remporté la primaire de cette
président de la Fech alors que personne ne l’attendait, coalition, ce n’était pas sans avoir pris de risques
et quelques années plus tard, il a été le seul à être auparavant. Le 15 novembre 2019, au plus fort de la
élu député sous l’étiquette de la Gauche autonome, révolte sociale, alors que le président Piñera a envoyé
contre le système binominal [un système électoral qui l’armée dans la rue pour la première fois depuis la
favorise la permanence des deux grandes coalitions dictature, et que plusieurs manifestants sont morts
depuis le retour à la démocratie – ndlr].» dans les émeutes, le député du Front large signe un
À la Chambre des députés, Boric forme un accord de paix négocié avec le pouvoir. Le Parti
tandem avec Giorgio Jackson, une autre figure issue communiste, lui, le boycotte. Plus gênant : une fraction
du mouvement étudiant. Tous deux cherchent à du Front large est également vent debout, y compris la
capitaliser sur les blocages des partis de centre cheffe de son propre parti, Convergence sociale.
gauche au pouvoir. Michelle Bachelet, gênée par « Pour une partie des mouvements et de la gauche
radicale, cet accord enterrait le pouvoir destituant de
la rue et la possibilité d’un impeachment du président

3/5
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
4

Piñera »,explique Franck Gaudichaud, professeur En résumé, l’ancien leader du mouvement étudiant de
d’histoire de l’Amérique latine à l’université de 2011 a su se poser en rassembleur, mais en offrant
Toulouse 2-Jean Jaurès.Boric, qui depuis 2011 une issue rassurante aux progressistes réticents à être
condamne systématiquement toute forme de violence représentés par Daniel Jadue. « On pensait tous que
politique de masse, ne signe donc qu’en son nom [ce dernier] incarnait mieux l’esprit de la révolte, mais
propre. Or l’accord a tout de même le mérite d’acter Boric avait l’avantage de ne pas être communiste,
le lancement du processus constituant, et de stabiliser dans un pays qui est très anticommuniste »,estime
une situation dont tout le monde ne goûtait pas le l’éditeur chilien Pablo Abufom.
caractère chaotique. Lors des débats télévisés, tout en partageant l’essentiel
« Une grande partie de la population souhaitait une sur le fond avec son rival, Boric s’est ainsi distingué en
transition pacifiée, confirme Axel Nogué. Boric a prenant ses distances avec les franges les plus radicales
répondu à cette partie la moins contestataire de son de la révolte d’octobre 2019, et en tendant la main à
électorat, finalement majoritaire si l’on en croit son d’anciennes figures du centre gauche.
résultat à la primaire. Sa signature de l’accord, en Parmi celles-ci, deux prises apparaissent
2019, aura contribué à balancer son image activiste particulièrement symboliques : l’ancien ministre
acquise depuis 2011. Il avait un volet contestataire, socialiste Jorge Arrate et la députée socialiste
auquel il a ajouté un volet institutionnel. Même si, en Maya Fernández, qui n’est autre que la petite-
réalité, il a toujours été quelqu’un de très gradualiste. fille de Salvador Allende. Cela alors même que le
» Parti socialiste soutient officiellement la candidate
Une campagne « au centre », mais pour tourner démocrate-chrétienne Yasna Provoste.
la page du néolibéralisme
La victoire de Gabriel Boric à la primaire d’Apruebo
Dignidad s’inscrit dans la continuité de cette
trajectoire : une promesse de rupture avec l’héritage
persistant de l’ère Pinochet, mais sans renverser la
table.
Face à lui, lors de ce scrutin, le Parti communiste
Maya Fernández et Gabriel Boric. © Photo DR
a avancé des propositions plus radicales et a tenté
de mobiliser les abstentionnistes, et donc les milieux En cela, Boric semble avoir relevé le défi énoncé par
populaires qui en fournissent les principaux bataillons. l’ancien président uruguayen José Pepe Mujica, figure
Mais « cette campagne s’est révélée un échec, tandis de la gauche latino-américaine, dans un entretien
que Boric a mobilisé avec davantage de succès qu’il lui avait accordé à la suite de sa victoire à la
son électorat plus intermédiaire ainsi que l’ancienne primaire : « Il faut rassembler. Le rassemblement est
base électorale de la Concertation », observe Franck l’éternel problème des gauches. C’est pour ça que
Gaudichaud. Franco est mort dans son lit, et que Hitler a accédé
au pouvoir. Les gauches se divisent sur des idées, car
Davantage que les communistes, Boric a su parler elles veulent à tout prix tomber absolument d’accord,
des enjeux liés aux inégalités hommes/femmes, aux alors que la droite, elle, n’a aucun mal à faire bloc
droits des minorités sexuelles, à la protection de autour de ses intérêts. »
l’environnement. Dans le même temps, il a fait de
son comportement en 2019 un atout : « Il a utilisé Mais quel est le contenu exact de ce rassemblement ?
son soutien à l’accord de 2019 comme un gage de Lorsqu’il s’agit de caractériser le projet du candidat
“gouvernabilité”, qui est un concept central au Chili Boric, nos interlocuteurs trouvent difficilement les
», commente Axel Nogué. mots. Le terme de « social-démocrate », outre sa

4/5
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
5

connotation très européenne, renseigne mal sur la Cette manière de faire la jointure entre les
réelle rupture avec l’hégémonie exercée par le centre revendications des mouvements sociaux et les
gauche sur le camp qui ne se reconnaîtra jamais dans institutions rappelle l’expérience de Podemos en
la droite. En même temps, ses propositions n’ont pas Espagne, même si Boric n’a pas construit un
le potentiel pour remettre en cause les fondements mouvement politique aussi puissant que celui de Pablo
de l’ordre social, ce qui lui vaut d’être parfois traité Iglesias.
d’« amarillo » (« jaune », ou « social-traître ») par « Il veut à la fois rompre avec la Concertation et
des manifestants (comme dans cette vidéo où il a été construire une nouvelle gouvernabilité de gauche,en
violemment interpellé dans la rue). se distanciant tant du centre gauche traditionnel que
« Son programme est clairement à gauche mais des secteurs de la gauche radicale », affirme Pablo
modéré. On peut le qualifier de post-néolibéral dans Abufom.
un sens progressiste », tente de synthétiser Franck Les contacts existent avec Íñigo Errejón, cofondateur
Gaudichaud. Le document, qui n’a été révélé que très de Podemos avant de suivre son propre chemin.
tard dans la campagne (le 1er novembre, alors que le Ils sont cohérents avec le positionnement d’un
premier tour a eu lieu le 21), est traversé par quatre progressisme vert émancipé d’un passé tragique du
axes transversaux : la décentralisation, le féminisme, mouvement ouvrier. Quant à Pablo Iglesias, désormais
le travail digne et la crise climatique (il a d’ailleurs retiré de la direction du parti, il a publiquement
choisi un arbre, déjà présent dans son premier clip de soutenu Boric, en saluant sur Twitter sa dénonciation
campagne, comme symbole politique). des éléments discriminatoires du programme du
Parmi ses 53 propositions (consultables ici), les plus candidat d’extrême droite, lors du dernier débat
centrales portent sur la fin du système de retraite télévisé entre les candidats à la présidentielle, le 15
par capitalisation individuelle et la mise en place novembre.
d’un système solidaire étatique, le renforcement de À présent élu, tout un pays attend de voir comment il
l’éducation publique, la légalisation de l’avortement va s’y prendre pour ouvrir de « grandes avenues » vers
(pour l’instant il n’est possible d’y avoir recours qu’en une société meilleure.
cas de danger pour la vie de la mère, de l’enfant,
Boite noire
ou de viol), l’encadrement des loyers ou encore la
construction de 260000 logements dignes. De manière Ce portrait de Gabriel Boric a été publié le 17
sous-jacente, Boric offre une autre garantie : « Avec novembre 2021, pendant la campagne électorale. Nous
lui, on pourra continuer l’effort de la Convention l’avons actualisé après la victoire du candidat.
constitutionnelle, ce qui est loin d’être certain avec
Kast », souligne Victor de la Fuente.

Directeur de la publication : Edwy Plenel Rédaction et administration : 8 passage Brulon 75012 Paris
Direction éditoriale : Carine Fouteau et Stéphane Alliès Courriel : contact@mediapart.fr
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS). Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007. Télécopie : + 33 (0) 1 44 68 01 90
Capital social : 24 864,88€. Propriétaire, éditeur, imprimeur : la Société Editrice de Mediapart, Société par actions
Immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS. Numéro de Commission paritaire des simplifiée au capital de 24 864,88€, immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS,
publications et agences de presse : 1214Y90071 et 1219Y90071. dont le siège social est situé au 8 passage Brulon, 75012 Paris.
Conseil d'administration : François Bonnet, Michel Broué, Laurent Mauduit, Edwy Plenel Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonné de Mediapart
(Président), Sébastien Sassolas, Marie-Hélène Smiéjan, François Vitrani. Actionnaires directs peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr. ou par courrier
et indirects : Godefroy Beauvallet, François Bonnet, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Marie- à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 4, rue Saint Hilaire 86000 Poitiers. Vous pouvez
Hélène Smiéjan ; Laurent Chemla, F. Vitrani ; Société Ecofinance, Société Doxa, Société des également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 8 passage Brulon, 75012
Amis de Mediapart, Société des salariés de Mediapart. Paris.

5/5

Vous aimerez peut-être aussi