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Historique
Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession
Nécessité d’inscription
Modalités d’exercice de la profession
Forme juridique
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Plan du séminaire
Démarche générale
Contrôle des conventions réglementées
Autres vérifications spécifiques
Rapport de gestion
Documents annuels adressés aux actionnaires
Égalité des actionnaires
Vérifications spécifiques diverses
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Plan du séminaire
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Histoire de la mission de commissariat aux comptes
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Un peu d’histoire….
Historique du CAC
En 1935, les pouvoirs du commissaire aux comptes sont élargis du fait des
scandales financiers de l'époque. Une procédure d'agrément par les
Cours d'appel est instituée pour les commissaires aux comptes contrôlant
les sociétés faisant publiquement appel à l'épargne et obligation est faite
au commissaire aux comptes de révéler au procureur de la République les
faits délictueux dont il a eu connaissance.
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Un peu d’histoire….
Historique du CAC
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Cadre légal et institutionnel
1. Vue d’ensemble
2. Organisation de la profession
3. Modalités d’exercice de la profession
4. Forme juridique
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Cadre légal et institutionnel
Article 70 AUSDC: Dans les entreprises qui désignent, volontairement ou obligatoirement, des commissaires aux comptes,
ces derniers certifient, conformément aux dispositions de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
groupement d’intérêt économique sur la mission de commissaire aux comptes, que les états financiers sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’exercice écoulé.
LA REGULARITE
Il s’agit pour les comptes d’être conformes aux règles et procédures en vigueur. De respecter les
conventions, principes, lois et règlements applicables dans un pays.
LA SINCERITE
Il s’agit de traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont de la réalité
et de l’importance relative des évènements enregistrés. Sont sincères des documents financiers tels que
les établirait un professionnel, indépendant, de bonne foi.
L’IMAGE FIDELE
C’est l’application de bonne foi des règles comptables. Elle découle de la bonne application des
principes de régularité et de la sincérité.
La présentation des résultats de l’entreprise issus de la comptabilité se fonde sur des conventions
dénommées principes comptables dont le respect est un des éléments de la sincérité des comptes
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Il concerne :
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
1. Les textes qui régissent le commissariat aux comptes :
En Afrique de l’Ouest
• Les textes de l’OHADA, notamment l’AUSCGIE (Acte Uniforme Relatif Au Droit Des Sociétés
Commerciales Et Du Groupement D'intérêt Economique)
En France
• le Code de commerce modifié notamment par la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité
financière (JO n° 177 du 2 août 2003 page 13220), au niveau du Livre VIII (« de quelques professions
réglementées »), Titre II (des commissaires aux comptes), articles L. 820-1 à L. 822-16 ;
• le décret n° 67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales (au niveau, notamment, du
contenu et des conditions d’exercice de missions) ;
• le code monétaire et financier modifié notamment par la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 dite « de
sécurité financière ».
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
Les fonctions de commissaire aux comptes sont exercées par des personnes physiques ou
par des sociétés constituées par ces personnes physiques, sous l'une des formes prévues
par l’Acte uniforme de l’OHADA (art. 694).
• soit une personne morale, à condition que 2/3 de son capital soit détenu par des commissaires
aux comptes personnes physiques et que le mandataire social et les 2/3 des membres des
organes dirigeants soient des commissaires aux comptes.
• avec toute activité commerciale, qu’elle soit exercée directement ou par personne
interposée.
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
Il doit prêter serment, par écrit «Je jure d’exercer ma profession avec
honneur et probité, de respecter et de faire respecter les lois»).
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
3. Les missions de commissaire aux comptes
des missions auprès d’une entité dont il n’est pas le commissaire aux comptes (commissariat aux
apports, à la fusion et à la scission ; certification des comptes des partis ou groupements politiques ;…).
La mission légale auprès d’une entité pour la durée du mandat (la durée normale est de six
exercices Art 704 et Art 379) est régie par l’acte uniforme de l’OHADA sur les sociétés
commerciales et le GIE.
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en droit
OHADA
Lorsqu'il n'existe pas un ordre des experts-comptables, seuls peuvent exercer les
fonctions de commissaire aux comptes les experts-comptables inscrits préalablement
sur une liste établie par une commission siégeant auprès d'une cour d'appel, dans le
ressort de l'État partie du siège de la société objet du contrôle.
1°) un magistrat du siège à la cour d'appel qui préside avec voix prépondérante ;
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en France
La loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière (JO n° 177 du 2 août 2003 page 13220) a,
en matière de « Modernisation du contrôle légal des comptes et transparence » réaménagé
l’organisation de la profession, introduisant en particulier un mécanisme de régulation extérieur à la
profession, avec une position de « tiers impartial ».
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en
France
Se dégage de l’article 1er du décret n° 69-810 du 12 août 1969 et des nouvelles dispositions
introduites par la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière (JO n° 177 du 2 août
2003 page 13220) modifiant en particulier le Code de commerce, la nouvelle organisation :
Un Haut Conseil du commissariat aux comptes institué auprès du garde des Sceaux, ministre de la
Justice, qui, externe à la profession, est en charge de la surveillance de la profession avec le concours
de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et de veiller au respect de la déontologie et
de l’indépendance des commissaires aux comptes.
L’établissement et la révision de la liste des commissaires aux comptes par une juridiction ad
hoc (la chambre régionale d’inscription en première instance, le Haut Conseil du commissariat aux
comptes en seconde instance).
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Cadre légal et institutionnel
Le rôle des normes professionnelles et du
Code de déontologie
Les normes sont à base de règles destinées à garantir le bon exercice de la mission par l’utilisation
des meilleures pratiques reconnues ; elles forment une doctrine permettant au professionnel de
dégager les critères d’orientation, de choix et de mise en œuvre de ses diligences.
L’acte uniforme de l’OHADA confie aux normes et au Code de déontologie un rôle légal et une
dimension ainsi renforcée.
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Cadre légal et institutionnel
Modalités d’exercice de la profession
MODE D’EXERCICE
Société pluripersonnelle
Association d’au moins 2 professionnels mettant en commun leur savoir faire et leurs intérêts financiers
Minimum 2 associés
Clientèle constituée d’entreprises de toutes tailles
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Cadre légal et institutionnel
Modalités d’exercice de la profession
MODE D’EXERCICE
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
L’établissement des listes de commissaires aux comptes
La règle « – Nul ne peut exercer les fonctions de commissaire aux comptes s’il n’est
préalablement inscrit sur une liste établie à cet effet. » est clairement posée par les statuts et le
règlement intérieur des ONECCA.
Les conditions d’inscription d’une personne physique posées par les textes en vigueur dans l’État
partie sont les suivantes :
• nationalité (être de nationalité de l’État partie, ou ressortissant d’un État membre de l’UEMOA ou
ressortissant d’un autre État étranger lorsque celui-ci admet les nationaux à exercer le contrôle
légal des comptes) ;
• moralité (présenter des garanties de moralité suffisantes) ;
• diplôme et stage (être, sauf dérogation, titulaire de l’un des diplômes d’enseignement supérieur
ou de grande école exigés).
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
Les conditions imposées à une société commerciale, sont les suivantes :
Détention du capital
• Les 2/3 du capital des sociétés de commissaires aux comptes doivent être détenus
par des commissaires aux comptes.
• Lorsqu’une société de commissaires aux comptes a une participation dans le capital
d’une autre société de commissaires aux comptes, les actionnaires ou associés non
commissaires aux comptes ne peuvent détenir plus de 25 % de l’ensemble du capital
des deux sociétés.
• En cas de décès d’un actionnaire ou associé commissaire aux comptes, ses ayants
droit disposent d’un délai de deux ans pour céder leurs actions ou parts à un
commissaire aux comptes.
• L’admission de tout nouvel actionnaire ou associé est subordonnée à un agrément
préalable (de l’ordre) qui, dans les conditions prévues par les statuts, peut être donné
soit par l’assemblée des actionnaires ou des porteurs de parts, soit par le conseil
d’administration ou le conseil de surveillance ou les gérants selon le cas.
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
Organes de gestion
• Les 2/3 au moins des membres des organes de gestion, d’administration, de direction
ou de surveillance et les 2/3 au moins des actionnaires ou associés doivent être des
commissaires aux comptes.
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
Exercice des fonctions de commissaires aux comptes au nom de la société
• Ces personnes ne peuvent exercer les fonctions de commissaire aux comptes qu’au
sein d’une seule société de commissaires aux comptes. Par dérogation à ces dispositions,
l’exercice de ces fonctions est possible simultanément au sein d’une société de commissaires aux
comptes et d’une autre société de commissaires aux comptes dont la première détient plus de la
moitié du capital social ou dans le cas où les associés des deux entités sont communs pour au
moins la moitié d’entre eux.
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Cadre légal et institutionnel
La discipline professionnelle
• tout fait contraire à la probité (honnêteté, incorruptibilité, intégrité, droiture, bonne moralité) ou à
l’honneur.
Les sanctions disciplinaires; Les sanctions disciplinaires prévues sont les suivantes :
- L’avertissement.
- Le blâme.
- L’interdiction temporaire pour une durée n’excédant pas cinq ans.
- La radiation de la liste
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Statut du commissaire aux comptes
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Statut du commissaire aux comptes
Obligations pour les SA
Nomination obligatoire d’un commissaire aux comptes dans tous les cas
Les SA faisant publiquement appel a l’épargne sont tenues de designer au moins deux
commissaires aux comptes et deux suppléants. Tout comme les banques.
Premier commissaire aux comptes et son suppléant sont désignés dans les statuts ou par
l’assemblée générale constitutive. En cours de vie sociale, le commissaire aux comptes
et son suppléant sont désignés par l’assemblée générale ordinaire.
La durée des fonction de commissaire aux comptes (mandat) désigné dans les statuts ou
par l’assemblée générale constitutive est de deux exercices sociaux.
Lorsqu’il est désigné par l’assemblée générale ordinaire, le commissaire aux comptes
exerce ses fonctions durant six exercices sociaux.
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Statut du commissaire aux comptes
Obligations pour les SARL
2- Chiffre d’affaires annuel supérieur a deux cent cinquante millions (250.000.000)
de francs CFA
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Statut du commissaire aux comptes
Obligations pour les GIE
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Statut du commissaire aux comptes
Sanctions pour défaut de nomination
Les articles 897 et suivants de l’OHADA sanctionnent, «Encourent une sanction pénale, les dirigeants
sociaux qui n'auront pas provoqué la désignation des commissaires aux comptes de la société ou
ne les auront pas convoqués aux assemblées générales » (sanctions pénales).
La sanction civile
Le défaut de désignation régulière de commissaire aux comptes est sanctionné très sévèrement.
La sanction édictée est la nullité, des délibérations prises à défaut de désignation régulière de
commissaires aux comptes ou, sur le rapport de commissaires aux comptes nommés ou demeurés en
fonction.
L’action en nullité pourra être exercée par tout intéressé devant le tribunal de commerce. Elle est
éteinte si ces délibérations sont expressément confirmées par une assemblée générale sur le
rapport de commissaires régulièrement désignés.
La même sanction est encourue lorsque l’un des deux commissaires dont la nomination est obligatoire est
empêché d’exercer ses fonctions.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
- les sociétés dont les titres sont inscrits à la bourse des valeurs, à partir de l'inscription de ces titres ;
- les sociétés qui, pour offrir au public des titres, quels qu'ils soient, ont recours soit à des établissements
de crédit ou agents de change, soit à des procédés de publicité quelconque, soit au démarchage.
Il y a également appel public à l'épargne, dès lors qu'il y a diffusion des titres au-delà d'un cercle de
cent (100) personnes.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
Le Co-commissariat aux comptes
Lorsque plusieurs commissaires aux comptes sont désignés, ils constituent ensemble l’organe de contrôle légal
de l’entité.
L’exercice de la mission ainsi confiée implique que chacun des commissaires aux comptes participe et contribue
de manière équilibrée à sa réalisation, et notamment qu’ils se livrent ensemble à un examen contradictoire des
conditions et des modalités d’établissement des comptes.
effectuent ensemble les actions de nature à les engager, au regard notamment de leurs obligations
légales, réglementaires et conventionnelles ;
définissent de manière concertée l’approche de leur mission et conviennent de la répartition entre eux
des procédures d’audit et des vérifications qui en découlent ;
établissent entre eux une coordination étroite, caractérisée par des échanges réciproques d’informations
tout au long de la mission.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
La mise en œuvre des procédures d’audit et des vérifications réparties entre les commissaires aux
comptes fait l’objet d’une revue réciproque ( Revue croisée) afin de permettre à chacun d’obtenir
l’assurance nécessaire pour fonder ses conclusions.
La notion d’équilibre combine des critères quantitatifs (volume d’heures de travail) et qualitatifs (tels que, par
exemple, l’implication des signataires, la structure et la qualification des équipes, la spécialisation de certains
intervenants ou l’intervention sur des domaines particulièrement sensibles pour l’audit).
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
La nomination par voie de justice est prévue, notamment dans les cas suivants :
à défaut de commissaire suppléant et si l’assemblée ne s’est pas réunie dans le délai de deux mois,
suite à suspension ou radiation par mesure disciplinaire ;
Le représentant légal de la société peut demander au président du tribunal de commerce statuant sur
requête de désigner un commissaire remplaçant.
Le commissaire nommé en justice exercera ses fonctions jusqu’à la réintégration de son confrère
suspendu ou jusqu’à ce que l’assemblée ait nommé le commissaire de son choix.
dans les sociétés par actions uniquement, pour pallier la carence de l’assemblée, tout actionnaire
peut demander au président du tribunal de commerce de procéder par voie d’ordonnance à la
nomination d’un commissaire aux comptes ;
Le mandat ainsi conféré au commissaire est provisoire. Il prend fin lorsqu’il a été procédé par l’assemblée
à la nomination du ou des commissaires.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
en cas de récusation du commissaire aux comptes désigné, par le tribunal;
Un ou plusieurs actionnaires ou associés représentant au moins 5 % du capital dans les sociétés
par actions et les SARL (10 % dans les SNC), le ministère public ou le comité d’entreprise peuvent
demander en justice la récusation du commissaire désigné et son remplacement jusqu’à la
nomination d’un nouveau (président du tribunal de commerce statuant en la forme des référés).
Dans les sociétés civiles faisant publiquement appel à l’épargne, les associés ont des droits
identiques à ceux des actionnaires des sociétés par actions.
Elle est réglementée par le code civil. Elle ne peut être constituée que pour exercer une activité
civile (exemple : activité libérale, immobilière, agricole). C’est une société à risque car les associés
répondent, indépendamment de la société, personnellement des dettes.
dans les SARL, y compris celles qui n’ont pas l’obligation de désigner un commissaire, sur
demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins la moitié du capital ;
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Statut du commissaire aux comptes
La durée et le renouvellement éventuel du mandat Nomination et cessation
La durée des fonctions des commissaires aux comptes est de six exercices dans les sociétés anonymes (art.
704). Le mandat de commissaire aux comptes n’est pas renouvelable par tacite reconduction. Les
commissaires sortants sont rééligibles, sauf interdiction légale.
Dans les SARL, le commissaire aux comptes est nommé pour trois exercices (art. 379 de l’AUDSC).
Le commissaire aux comptes, désigné par l’assemblée en remplacement d’un autre avant l’expiration
normale du mandat de ce dernier, ne demeure en fonction que pour le temps restant à courir du mandat
du prédécesseur. Cette situation se produit quand il n’y a pas de commissaire aux comptes suppléant.
Quand le commissaire aux comptes titulaire est remplacé par son suppléant, celui-ci demeure en fonction
jusqu’à expiration du mandat du commissaire titulaire.
Lorsqu’un commissaire aux comptes est désigné par l’autorité judiciaire en raison de l’omission de
l’assemblée des actionnaires ou des associés, ou après récusation, son mandat prend fin lorsque cette
assemblée pourvoit elle-même à la nomination d’un commissaire.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
La récusation (art. 728 et suivants de l’AUDSC)
La récusation ne semble pouvoir être motivée que par une circonstance permettant de suspecter
sérieusement la compétence du commissaire aux comptes, son honorabilité, son impartialité ou son
indépendance à l’égard de la majorité qui l’a désigné.
La demande de récusation est formée contre le commissaire aux comptes et la société. Elle doit être
présentée dans les trente jours de sa désignation.
– le ministère public (requête) ; magistrats chargés de représenter l'état devant les diverses juridictions ,
magistrats chargés de représenter les intérêts généraux de la société et de veiller à l'application de la loi
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination et cessation
Le relèvement des fonctions (révocation)
En cas de faute ou d’empêchement, les commissaires aux comptes régulièrement nommés par l’assemblée
générale peuvent être relevés de leurs fonctions avant l’expiration normale de celles-ci, par décision de justice,
à la demande :
– de l’assemblée générale ;
Le délai d’appel est de 15 jours. Le commissaire aux comptes relevé de ses fonctions est remplacé par le
commissaire aux comptes suppléant.
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Statut du commissaire aux comptes
Indépendance, incompatibilités et
interdictions
La notion d’indépendance
L’indépendance consiste à être dans une position qui ne soit ni susceptible d’altérer la liberté de
jugement ni de faire obstacle à l’accomplissement de la mission.
Le commissaire aux comptes ne doit jamais être dans une position de dépendance vis-à-vis des dirigeants de la
société contrôlée, ni se placer dans une situation pouvant donner l’apparence d’un manque d’indépendance.
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Statut du commissaire aux comptes
Indépendance, incompatibilités et
interdictions
Les incompatibilités générales
Les incompatibilités générales forment des obstacles à l’inscription du professionnel sur la liste des
commissaires aux comptes près une cour d’appel ou à son maintien sur ladite liste. Sauf pour ce qui concerne
la notion ponctuelle d’acte de nature à porter atteinte à l’indépendance.
Les incompatibilités générales sont les suivants (art. 697):
« Les fonctions de commissaire aux comptes sont incompatibles :
1° Avec toute activité ou tout acte de nature à porter atteinte à son indépendance ;
2° Avec tout emploi salarié ; toutefois, un commissaire aux comptes peut dispenser un
enseignement se rattachant à l’exercice de sa profession ou occuper un emploi rémunéré chez un
commissaire aux comptes ou chez un expert-comptable ;
3° Avec toute activité commerciale, qu’elle soit exercée directement ou par personne interposée. »
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Statut du commissaire aux comptes
Indépendance, incompatibilités et
Les autres incompatibilités (art. 378 de l’AUDSC et 698) interdictions
2°) les parents et alliés, jusqu'au quatrième degré inclusivement, des personnes visées
au paragraphe 1°) du présent article ;
5°) les sociétés de commissaires aux comptes dont l'un des associés, actionnaires ou
dirigeants se trouve dans l'une des situations visées aux alinéas précédents ;
6°) les sociétés de commissaires aux comptes dont soit l'un des dirigeants, soit l'associé
ou l'actionnaire exerçant les fonctions de commissaire aux comptes, a son conjoint qui se
trouve dans l'une des situations prévues au paragraphe 5°) du présent article.
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Statut du commissaire aux comptes
Indépendance, incompatibilités et
interdictions
Les autres incompatibilités suite
• Le commissaire aux comptes ne peut être nommé administrateur, administrateur général,
administrateur général adjoint, directeur général ou directeur général adjoint des sociétés qu'il
contrôle moins de cinq années après la cessation de sa mission de contrôle de ladite société.
• La même interdiction est applicable aux associés d'une société de commissaires aux comptes.
• Pendant le même délai, il ne peut exercer la même mission de contrôle ni dans les sociétés
possédant le dixième du capital de la société contrôlée par lui, ni dans les sociétés dans lesquelles la
société contrôlée par lui possède le dixième du capital, lors de la cessation de sa mission de contrôle
de commissaire aux comptes.
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Membre d’une profession libérale, le commissaire aux comptes se doit dans ses rapports avec
son environnement d’honorer la confiance que l’on a placée en lui, en respectant certaines
règles de conduite, notamment de conscience professionnelle et d’indépendance.
Certaines de ces règles sont fixées d’une part dans le décret portant création de l’Ordre des
Experts Comptables et Commissaires aux Comptes (article 2), d’autre part dans le code des
devoirs professionnels. Ce code a une valeur obligatoire pour l’ensemble des membres de
l’Ordre.
Le commissaire aux comptes (tout comme l’expert comptable) doit respecter certaines règles
d’éthique, tant dans son comportement personnel que dans ses relations avec ses clients, ses
confrères, les instances ordinales ou les administrations publiques. Ces règles sont :
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Vie individuelle
Pourront notamment entraîner des peines allant jusqu’à la radiation toutes les
condamnations de droit commun et les désordres de la vie privée susceptibles de
porter atteinte à la dignité de la profession.
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Publicité personnelle
« Ils ne peuvent faire état que des titres ou diplômes requis par la législation
ou la réglementation en vigueur aux fins d’exercer la profession. Toutefois,
ils peuvent informer la clientèle ou le public de l’ouverture ou du transfert de
leur cabinet ».
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Le commissaire aux comptes et son client sont liés par un mandat dont les
modalités sont consignées dans une lettre de mission à travers laquelle ils
s’engagent réciproquement.
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Secret professionnel
Les membres de l’Ordre se trouvent placés parmi les confidents nécessaires, tout
comme le prêtre, l’avocat, le médecin et le notaire. Il s’agit là d’une caractéristique
essentielle d’une profession libérale organisée et responsable : les clients doivent être
assurés qu’en aucun cas leur confiance ne sera trahie dans leurs rapports avec les
membres de l’Ordre.
Faits auxquels s’applique le secret professionnel : Ces faits doivent être entendus très largement : il
ne s’agit pas seulement des faits qui ont été confies aux membres de l’Ordre par leurs clients, mais
de tous ceux dont ils ont pu avoir connaissance par l’exercice ou en raison de leur
profession.
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Statut du commissaire aux comptes
Éthique et déontologie
Rapports avec les confrères
Devoir de confraternité :
Les membres de l’Ordre se doivent assistance et courtoisie réciproque. Celle-ci exclut non seulement
la vulgarité, mais aussi l’âpreté et l’impertinence. La conséquence logique de ce comportement est que
tout dissentiment professionnel avec un confrère devrait aboutir à une réconciliation.
Le commissaire aux comptes appelé en remplacement d’un confrère (!) ne doit accepter la mission qui
lui est proposée qu’à condition de s’être assuré que la demande du client n’est pas motivée par le
désir de se soustraire à une exacte application de la loi ou des règlements, avoir informé son confrère
de la sollicitation dont il est l’objet, s’abstenir de toutes critiques d’ordre personnel à l’égard de son
prédécesseur et avoir obtenu, avant l’entrée en fonction, la justification du paiement des honoraires
dus à son prédécesseur.
Pendant le temps de leur collaboration, les experts comptables stagiaires ou experts comptables
salariés d’un membre de l’Ordre ou d’une société reconnue par l’Ordre, ne peuvent effectuer, en
dehors des travaux qui leur sont confies, aucun travail, rémunéré ou non, sans l’autorisation expresse
de l’employeur.
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Statut du commissaire aux comptes
Le secret professionnel
Devoir de discrétion
Règles internes
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Mise en œuvre de la mission
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Mise en œuvre de la mission
Les commissaires aux comptes certifient que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle « du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin de cet exercice. (Art 710)
Dans son rapport à l'assemblée générale ordinaire, le commissaire aux comptes déclare, soit certifier la
régularité et la sincérité des états financiers de synthèse, soit assortir sa certification de réserves ou la refuser
(Art 712, 713 et 714) Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute
immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et de contrôler la
conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur.
Ils vérifient également la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du conseil d’administration, selon le cas, et dans les documents
adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Ils s’assurent que l’égalité a été
respectée entre les actionnaires. Il fait état de ces observations dans son rapport à l'assemblée générale
annuelle.
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Mise en œuvre de la mission
L’article 712 de l’AUDSC organise le caractère permanent de la mission et la grande liberté laissée au
commissaire aux comptes, pour faire le nécessaire « à toute époque de l’année » dans des termes qui
assurent aux co-commissaires aux comptes une liberté de manœuvre entièrement compatible avec la répartition
qu’ils choisiront et la synchronisation qu’il leur appartient d’entretenir ; « les commissaires aux comptes,
ensemble ou séparément, opèrent toutes vérifications et tous contrôles qu’ils jugent opportuns et
peuvent se faire communiquer sur place toutes les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur
mission et notamment tous contrats, livres, documents comptables et registres de procès-verbaux » Art
718.
Pour l’accomplissement de leurs contrôles, les commissaires aux comptes peuvent, sous leur responsabilité, se
faire assister ou représenter par tels experts ou collaborateurs de leur choix, qu’ils font connaître nommément à
la société. Ceux-ci ont les mêmes droits d’investigation que les commissaires. Art 718
Enfin, (Art 720) mais sans que ce droit d’information ne puisse s’étendre à la communication des pièces,
contrats et documents quelconques détenus par des tiers, à moins qu’ils n’y soient autorisés par une décision
de justice, les commissaires aux comptes peuvent également recueillir toutes informations utiles à
l’exercice de leur mission auprès des tiers qui ont accompli des opérations pour le compte de la société.
Ce qui explique la procédure suivie en matière de circularisation.
Cet article précise que le secret professionnel ne peut être opposé aux commissaires aux comptes, sauf
par les auxiliaires de la justice.
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Mise en œuvre de la mission
Sanction à l’obstacle de mise ne
œuvre de la mission
L’article 900 stipule que, nonobstant toute disposition contraire, encourent une sanction pénale,
le fait de mettre obstacle aux vérifications ou contrôles des commissaires aux comptes ou des
experts nommés, ou de leur refuser la communication sur place de toutes les pièces utiles à
l’exercice de leur mission et, notamment, de tous contrats, livres, documents comptables et
registres de procès-verbaux.
Ces dispositions pénales ne visent que les dirigeants d’une personne morale ou toute personne
au service d’une personne morale « tenue d’avoir un commissaire aux comptes ».
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Mise en œuvre de la mission
Caractère permanent de la mission
La nature même des travaux d’audit du commissaire aux comptes implique des interventions en cours
d’exercice et la mise en œuvre, au moment opportun, des techniques d’audit jugées pertinentes :
On peut parler alors des missions connexes à la mission principale, missions particulières, ponctuelles, en
relation avec :
certaines opérations dont l’entreprise a pris l’initiative (exemple : distribution d’acomptes sur
dividendes ; augmentation de capital avec abandon préférentiel du droit de souscription) ;
des événements et situations qui sont subis par l’entreprise et pour lesquels il incombe au
commissaire aux comptes de donner les suites fixées par la loi à la constatation de certains faits
(exemples : continuité de l’exploitation et procédure d’alerte ; révélation des faits délictueux).
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Mise en œuvre de la mission
Caractère permanent de la mission
Le commissaire aux comptes est autorisé par la loi à exercer à tout moment qu’il juge utile les pouvoirs
d’investigations qu’elle lui donne.
Le commissaire aux comptes exerce son pouvoir permanent de contrôle pour les besoins du bon exercice de la
mission, en déterminant, librement :
si,
quand,
car il n’est pas chargé d’un contrôle permanent. Attention à ne pas confondre avec une mission permanente
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Mise en œuvre de la mission
Principe de non immixtion dans la
gestion
Le commissaire aux comptes ne doit pas s’immiscer dans la gestion. Il ne doit ainsi :
ni exprimer de jugement de valeur sur la conduite de la gestion prise dans son ensemble ou
dans ses opérations particulières.
Le législateur a, en effet, apporté des dérogations précises à ce principe, en donnant au commissaire aux
comptes un droit de communication étendu qui l’autorise à recueillir des informations sur la gestion :
pour apprécier le rapport existant entre, d’une part les réalités économiques, commerciales, techniques,
et d’autre part la représentation du patrimoine et de la situation financière tirée des comptes ;
59
Mise en œuvre de la mission
Principe de non immixtion dans la gestion
Les textes définissent les qualifications et critères retenus pour les interventions légales aux confins (limites,
frontières) de l’immixtion dans la gestion :
caractère sincère de certaines opérations ;
caractère délictueux de certains faits ;
caractère « normal et courant » de certaines conventions ;
faits susceptibles de mettre en cause la continuité de l’exploitation et mesures propres à y remédier ;
convocation de l’assemblée générale en cas de carence des dirigeants sociaux ;
caractère vraisemblable et plausible des hypothèses et méthodes retenues pour l’établissement des
documents prévisionnels.
Au commissaire aux comptes d’apprécier les limites que l’immixtion pose aux nécessités du bon exercice des
missions, chaque fois qu’il lui est demandé d’apprécier les motifs, le contenu, les résultats de certains actes.
60
Responsabilité du commissaire aux comptes
1. Responsabilité civile
2. Responsabilité pénale
3. Responsabilité disciplinaire
4. Assurance responsabilité professionnelle
61
La responsabilité du CAC
62
Responsabilité du CAC
63
Responsabilité du CAC
64
Responsabilité du CAC
Responsabilité civile
Faute
Mauvaise
exécution d’une
obligation
Préjudice
65
Responsabilité du CAC
Responsabilité civile
Fondements : « les CAC sont responsables, tant à l ’égard de la société que des tiers, des
conséquences dommageables des fautes et négligences par eux commises dans l ’exercice de
leurs fonctions ». Art 725
Il faut une faute, un préjudice et un lien de causalité entre les deux premiers points pour engager la
responsabilité d ’un CAC. La faute provient en général de l’absence de détection d ’anomalies
flagrantes, de l ’absence de contrôles réalisés, d’un temps passé sur les diligences insuffisant mais
le CAC n’a qu'une obligation de moyens.
Nature des litiges : les demandeurs sont en général la société, les actionnaires ou des tiers
(créanciers sociaux). Les principaux litiges concernent des reprises de sociétés sur la base de
comptes audités qui se révèlent faux, des détournements de fonds non-détectés, des procédures
d ’alerte non déclenchées ou tardives.
66
Responsabilité du CAC
Responsabilité pénale
Fondements : divers textes dont l’acte uniforme de l’OHADA et le nouveau code pénal
de l’État partie.
Nature des infractions : Usage illicite du titre de CAC, exercice illégal, situation
d’incompatibilité, confirmation d’informations mensongères, non-respect du secret
professionnel, non révélation de faits délictueux, et, le cas échéant, en raison de
complicité dans la commission d’infractions commises par ses clients (faux en écriture,
abus de biens sociaux, abus de confiance, escroquerie, vol, émission de chèque sans
provision, utilisation d’informations privilégiées, violation des règles du droit fiscal ou du
droit du travail).
67
Responsabilité du CAC
Responsabilité pénale
Violation Abus de
secret biens
professionnel sociaux
Information Dividendes
s fictifs
mensongère Faux bilan
s
68
Responsabilité du CAC
Responsabilité disciplinaire
Fait contraire à la
Infractions aux probité et à
lois et règlements l ’honneur
Infractions aux
règles
professionnelles
69
Responsabilité du CAC
Responsabilité disciplinaire
Fondements : la loi, les règlements mais aussi le code de déontologie, les instructions et
recommandations.
Fautes : « toute infraction aux lois, règlement et règles professionnelles, toute négligence
grave, tout fait contraire à la probité ou à l’honneur commis par un CAC, personne physique
ou société, même ne se rattachant pas à l ’exercice de la profession constituent une faute
disciplinaire passible d ’une peine disciplinaire ».
70
Démarche générale
71
La démarche d ’audit : analyse d ’ensemble
Schéma général
Approche
Expression
de l’opinion
Contrôle des
comptes
72
La démarche d ’audit : analyse d ’ensemble
Chronologie
Conception de
la mission
Situation Formulation de
intermédiaire* l’opinion
Juin
Intervention Synthèse et
Avril
intérimaire bouclage
Décembre Février
Intervention Intervention
préfinale finale
73
La démarche d ’audit : analyse d ’ensemble
PREFINAL /
PREPARATION SEMESTRIEL INTERIM BOUCLAGE
FINAL
- Détermination du ris-
- Filiales de société APE :
que inhérent et du ris- - Formalisation de l’opi-
- Identifier les principaux mission d’examen limité
axes de la mission que lié au contrôle nion et justification
pour permettre au CAC
de la maison-mère de - Définition du niveau de - Mise en œuvre des
- Mettre en adéquation des appréciations
faire ses vérifications diligences nécessaire contrôles substantifs…
les objectifs et les - Sincérité et exhausti-
moyens spécifiques à la limitation du risque - … incluant les diligen-
d’audit vité de l’information
- Société APE : constitue définies dans les nor-
- Rappeler au client ses financière
directement une vérifi- - Anticipation de cer- mes de la CNCC
obligations - « Solde » des vérifi-
cation spécifique. taines vérifications
- Anticiper les difficultés spécifiques et autres cations spécifiques
(Norme 5-102)
contrôles de régularité
74
Déclinaison de la démarche
Actualisation de la connaissance générale de l’entité et de son secteur d’activité, des
systèmes comptables et de contrôle interne, évaluation du risque d’audit et
détermination des procédures d’audit afin de le réduire à un niveau acceptable faible
Planification
de la mission
Formulation de
l’opinion
Établissement et présentation
Intervention
des rapports aux organes de
intérimaire
direction et aux actionnaires
Appréciation du contrôle interne
Établissement d’un programme de Synthèse de la
travail et réalisation des tests mission
Préparation des recommandations
Décisions concernant
Contrôle des les observations, les
comptes recommandations et
semestriels les ajustements
Intervention Communication à la
Examen limité des comptes finale direction
semestriels et attestation
Intervention
pré-finale Contrôle des comptes
Réalisation des travaux d’audit et des
vérifications spécifiques
Entretiens avec la Direction, Établissement
d’un programme de travail et anticipation
de certains travaux d’audit
75
La démarche d ’audit : analyse des différentes phases
Identification des
Phase 30 juin Intérim Préfinal Final
processus clés
Attestations
Certification des
Livrables semestrielles
comptes sociaux
externes sociales et
et consolidés
consolidées
Intensité de
COORDINATION
la coordination
76
Démarche générale et travaux de fin de mission : le timing
C.A.
FIN D'EXERCICE Av. 30/04 A.G.
30 jours au
au moins
moins 15
15
30 jours jours
31/12 (en théorie)
(en théorie)
jours 30/06
Fin des
travaux
Travaux de contrôle et
Date du
rapport
77
Vérifications spécifiques
1. Rapport de gestion
2. Documents annuels adressés aux actionnaires
3. Égalité des actionnaires
4. Vérifications spécifiques diverses
78
Les vérifications et informations spécifiques
Deux types de
vérifications spécifiques Vérification des informations d’ordre comp-
table et financier contenues :
dans le rapport de gestion
Contrôles communs entre la dans les autres documents mis à la disposi-
mission d’audit et les vérifica- tion des actionnaires à l’occasion de l’AGO.
tions spécifiques
Mouvements de titres et structure du capital
social
Attestation des rémunérations
79
Sources documentaires
AU/DSC
Vérifications spécifiques
Rapport de gestion
Documents adressés aux actionnaires lors de l’AGO
Égalité entre les actionnaires
Les documents et rapports prévus dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises
Les tableaux d’activité et le rapport semestriel
Les conventions réglementées
Les actions détenues par les administrateurs
Le montant des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées
Les prises de participation et de contrôle et l’identité des personnes détenant le capital
La communication des irrégularités et des inexactitudes à l’assemblée générale
80
Les vérifications et informations spécifiques
Vue d’ensemble
Le législateur a prévu l’obligation pour le commissaire aux comptes d’effectuer des vérifications particulières
et de fournir des informations données. Ces obligations sont strictement délimitées par les dispositions
légales qu’il faut connaître (même si la norme en rappelle la teneur) et qui peuvent évoluer. Des
dispositions statutaires régissant certaines catégories d’entités peuvent engendrer des obligations de même
type.
le montant global des rémunérations versées aux 5 ou 10 personnes les mieux rémunérées;
La CNCC a établi les normes suivantes qui couvrent ces sujets, dont le contenu est marqué par la
portée juridique des interventions concernées, et qui précisent la forme que revêt la communication
par le commissaire aux comptes du résultat de ses diligences.
81
Les vérifications et informations spécifiques
Conventions réglementées
82
Les vérifications et informations spécifiques
Conventions réglementées
Les conventions en question sont définies par les textes légaux, réglementaires ou
statutaires applicables à chacune des entités considérées.
Ces textes, prévoient les personnes concernées par cette convention et, le cas échéant, les
caractéristiques que la convention doit éventuellement avoir pour sortir du champ de la
procédure des conventions réglementées.
83
Les vérifications et informations spécifiques
Conventions réglementées
Sociétés anonymes
Constituent des conventions réglementées, les conventions autres que celles portant sur des
opérations courantes et conclues à des conditions normales, intervenant directement,
indirectement ou par personne interposée, entre la société et les personnes intéressées suivantes :
son directeur général ou son adjoint ;
l’un de ses directeurs généraux délégués ;
l’un des membres du conseil d’administration, ;
les représentants permanents des personnes morales administrateurs;
Ilen va de même pour les conventions, autres que celles portant sur des opérations
courantes et conclues à des conditions normales, intervenant entre la société et une
entreprise lorsque le directeur général ou son adjoint, l’un des administrateurs est
propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de
surveillance, ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
84
Les vérifications et informations spécifiques
Conventions réglementées
Le commissaire aux comptes réunit les informations sur les conventions dont il a été avisé
ou qu’il a découvertes à l’occasion de sa mission (il n’a pas à les rechercher), même s’il
estime que lesdites conventions ne constituent pas, de par leur nature, des conventions
réglementées.
Il vérifie la concordance de ces informations avec les documents de base dont elles sont
issues. Il présente sur les conventions réglementées un rapport spécial, destiné à informer
les membres de l’organe délibérant appelé à les approuver.
La CNCC insiste sur le fait que le commissaire aux comptes ne donne en aucun cas une
quelconque opinion sur l’utilité, le bien-fondé ou l’opportunité des conventions. Les
membres de l’organe délibérant sont seuls maîtres de leur appréciation et peuvent
demander aux dirigeants des informations complémentaires. À notre avis, donner une
opinion serait une immixtion dans la gestion.
85
Les vérifications et informations spécifiques
Conventions réglementées
86
Les vérifications et informations spécifiques
Egalité entre les actionnaires
PRINCIPES GENERAUX
EXEMPLES DE RUPTURE Suppression illicite des droits de vote et d’accès aux assemblées
DE L’EGALITE Répartition des dividendes non conforme aux statuts
Inégalités des droits entre porteurs d’une même catégorie d’actions
Violation du droit préférentiel de souscription
Violation des dispositions statutaires d’agrément pour les cessions
d’actions
Violation du droit à l’information préalable à la prise de décision
…
INTERVENTION DU
COMMISSAIRE
PAS DE RECHERCHE SYSTEMATIQUE
AUX COMPTES DE CAS DE RUPTURE D’EGALITE
87
Les vérifications et informations spécifiques
Égalité entre les actionnaires
Il n’y a pas de procédures destinées spécifiquement à rechercher l’existence de cas de rupture de
l’égalité. La vérification de l’égalité entre les « actionnaires » est sous-jacente à la démarche du
commissaire aux comptes dont certaines diligences peuvent lui permettre d’avoir connaissance de
situations ou de faits pouvant être constitutifs de cas de rupture de l’égalité. Il faut alors être réactif,
identifier de tels cas quand ils se présentent, analyser les cas de rupture et leurs circonstances et
s’assurer que ces cas ne sont pas illicites.
En cas de constatation d’une rupture illicite de l’égalité entre les actionnaires, l’organe compétent doit
être informé.
Le commissaire aux comptes ne formule les conclusions de ses travaux que lorsqu’il a relevé
des irrégularités qu’il doit porter à la connaissance des organes compétents et de l’AG.
88
Les vérifications et informations spécifiques
Egalité entre les actionnaires
Autre assemblée
Rédaction d’un rapport spécifique pour signaler l’irrégularité
Rappel dans le prochain rapport général si l’irrégularité a une incidence
sur les comptes
89
Les vérifications et informations spécifiques
Rapport de gestion
Art 138 Le rapport de gestion expose la situation de la société durant l'exercice écoulé, son évolution
prévisible et, en particulier, les perspectives de continuation de l'activité, l'évolution de la situation de
trésorerie et le plan de financement
90
Les vérifications et informations spécifiques
Rapport de gestion
Le rapport de gestion
Par rapport de gestion la norme entend tout document par lequel les dirigeants sociaux ou les organes
chargés de la direction de l’entité rendent compte à l’organe délibérant de leur gestion au cours de
l’exercice écoulé et communiquent toutes informations significatives sur l’entité et sur ses perspectives
d’évolution.
Un tel rapport a vocation à accompagner des comptes annuels. Il est établi par les mêmes organes que
ceux qui arrêtent les comptes annuels.
Le rapport de gestion contient des mentions obligatoires, prévues par les dispositions légales et
réglementaires : l’activité de la société et, le cas échéant, de ses filiales au cours du dernier exercice
écoulé, les résultats de cette activité, les progrès réalisés ou les difficultés rencontrées et les perspectives
d’avenir, et de joindre au rapport un tableau faisant apparaître notamment les résultats de la société au
cours de chacun des cinq derniers exercices.
Les informations présentées dans le rapport de gestion, qu’elles soient données en application de ces
dispositions ou à l’initiative des dirigeants de l’entité indépendamment de toute obligation, peuvent être
classées en deux catégories :
celles sur la situation financière et les comptes annuels ;
celles sans lien avec la situation financière telle qu’elle résulte des comptes ou avec les comptes
proprement dits (perspectives d’avenir, informations de source externe, informations juridiques,
informations économiques, etc.), dont la forme de présentation et le degré de précision sont
laissés à l’appréciation des auteurs du rapport ;
91
Les vérifications et informations spécifiques
Rapport de gestion
92
Les vérifications et informations spécifiques
Rapport de gestion
93
Les vérifications et informations spécifiques
Documents aux actionnaires
CHAMP D’APPLICATION
94
Les vérifications et informations spécifiques
Documents aux actionnaires
95
Les vérifications et informations spécifiques
Autres vérifications spécifiques
96
Les vérifications et informations spécifiques
Autres vérifications spécifiques
97
Les vérifications et informations spécifiques
Autres vérifications spécifiques
Champ d’application :
Prise de participation ou de contrôle :
Toutes sociétés commerciales
Détention du capital ou des droits de vote :
Sociétés par actions cotées
98
Faits délictueux
99
1. Révélation des faits délictueux (1/2)
OU
Infractions prévues par d’autres textes et présentant une importance significative sur les
comptes annuels.
ET
délibérés
100
1. Révélation des faits délictueux (2/2)
Inversement, le comportement des dirigeants peut faire préjuger d’une intention coupable.
101
2. Le schéma de la révélation (1/4)
D’une façon pratique, le commissaire aux comptes fournit toutes les informations nécessaires au
Procureur de la République afin que celui-ci soit à même de qualifier la situation sur le plan
juridique et apprécier la suite qu’il lui appartient d’y donner.
Exposé préalable
Il est rappelé ici que Monsieur Z, Président du Conseil d’Administration de la société Y, reçoit,
selon décision régulière prise par le Conseil d’Administration en date du … , des
appointements mensuels de XFCFA sur 12 mois.
102
2. Le schéma de la révélation (2/4)
L’élément matériel
• Les faits
Après avoir mentionné, préalablement que le compte courant est débiteur de XFCFA, il
convient de :
- Préciser à quel moment, au cours de l’exercice, il est devenu débiteur et jusqu’à quel
moment. La durée, en effet, est ici importante.
- Indiquer si il y a eu répétition de cette irrégularité et, si oui, combien de fois et, pour
chacune d’elles, décrire le montant et la durée.
• Les causes
103
2. Le schéma de la révélation (3/4)
104
2. Le schéma de la révélation (4/4)
• D’après les constatations objectives du Commissaire aux Comptes, le dirigeant savait-il que son compte
était débiteur ?
• S’est-il efforcé de dissimuler le caractère débiteur du compte courant, notamment en apurant la situation
en fin d’exercice pour la renouveler en début d’exercice suivant, ou en apurant la situation à la veille
d’une intervention du Commissaire aux Comptes en cours d’exercice ?
105
Alerte
106
Rôle du Commissaire aux Comptes dans la prévention des difficultés des sociétés (1/3)
Symptômes :
Pas d’intervention,
Vigilance accrue lors des contrôles.
107
Rôle du Commissaire aux Comptes dans la prévention des difficultés des sociétés (2/3)
Procédure d’alerte.
108
Rôle du Commissaire aux Comptes dans la prévention des difficultés des sociétés (3/3)
Symptômes :
Impossibilité de faire face au passif exigible avec l’actif disponible.
109
Alerte par les Commissaires aux Comptes (1/5)
Rappel :
La mise en œuvre de la procédure d’alerte incombe principalement aux Commissaires aux Comptes,
mais elle peut aussi être le fait des associés minoritaires et du Président du Tribunal de Commerce.
110
Alerte par les Commissaires aux Comptes (2/5)
Dans les sociétés anonymes, les Commissaires aux Comptes sont tenus d’appeler l’attention des
dirigeants sociaux sur tous « faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation » qu’ils auront
constatés lors de l’accomplissement de leur mission.
Information du Président
Le Commissaire aux Comptes doit, dans un premier temps, informer le Président du conseil
d’administration des faits qu’il a relevés. Le Président est tenu de lui répondre par lettre
recommandée avec demande d’avis de réception dans les quinze jours qui suivent.
111
Alerte par les Commissaires aux Comptes (3/5)
Réunion du conseil
A défaut de réponse, ou s’il juge que la réponse donnée ne permet pas d’être assuré de la
continuité de l’exploitation, le Commissaire aux Comptes doit, par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception, inviter le Président ou le directoire à réunir le conseil
d’administration ou le conseil de surveillance pour qu’il délibère sur les faits relevés. Il doit être
convoqué à cette réunion.
Cette convocation doit être faite dans les huit jours qui suivent la réception de la lettre du
Commissaire et le conseil doit délibérer dans les quinze jours de cette réception.
Le Commissaire aux Comptes doit aussi informé sans délai le Président du Tribunal de
commerce du déroulement de la procédure.
112
Alerte par les Commissaires aux Comptes (4/5)
Rapport à l’assemblée
En cas d’inobservation des dispositions qui précèdent ou si, malgré les décisions prises, le
Commissaire aux Comptes constate que la continuité de l’exploitation demeure compromise, il
doit établir un rapport spécial qui sera présenté à la prochaine assemblée générale.
113
Alerte par les Commissaires aux Comptes (5/5)
Dans les sociétés autres que les sociétés par actions dotées d’un Commissaire aux Comptes, la
procédure d’alerte ne comporte que deux phases :
Demande d’explications au gérant par le Commissaire aux Comptes sur les faits de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation. Dans les quinze jours qui suivent la réception de
cette demande, le gérant doit établir sa réponse et la faire parvenir au Commissaire par lettre
recommandée avec demande d’avis de réception.
Rapport à l’assemblée. En cas d’inobservation des dispositions qui précèdent ou si, en dépit
des décisions prises, la continuité de l’exploitation demeure compromise, établissement d’un
rapport spécial par le commissaire aux comptes qui doit aussi inviter par écrit le gérant à faire
délibérer les associés sur les faits relevés, lors de leur prochaine assemblée générale.
Si à l’issue de l’assemblée générale, le Commissaire aux Comptes constate que les décisions
prises ne permettent pas d’assurer la continuité de l’exploitation, il doit informer de ses
démarches le président du Tribunal de Commerce et lui en communiquer les résultats.
114
Opérations liées aux fonds propres
115
Opérations relatives aux dividendes
116
Interventions consécutives à des faits survenant dans la société
2. Procédure d’alerte
3. Convocation de l’AG en cas de carence
4. Autres interventions
117
La rédaction du rapport général
118
Présentation générale
la présentation des règles et méthodes comptables utilisées pour l’élaboration des états
financiers
119
Objectifs et implications du rapport général
Objectifs du rapport général
COMPTE-RENDU DE CERTAINES
OPINION SUR LES COMPTES
VERIFICATIONS SPECIFIQUES
Rapport de gestion
Documents adressés aux actionnaires lors
de l’AGO
Autres, le cas échéant
STRUCTURE EN COHERENCE
AVEC LE CONTENU DE LA MISSION
120
Objectifs et implications du rapport général
Objectifs du rapport général
Rapport de gestion
Autres documents Conventions
Interim distribués aux réglementées
Annexe
actionnaires avant
Final l ’AGO
Rapport général
121
Objectifs et implications du rapport général
Objectifs du rapport général
OBJECTIFS DU RAPPORT
122
Objectifs et implications du rapport général
Objectifs du rapport général
OBJECTIF DE L’AUDIT
Norme
Opinion donnée sur
§2 « L’objectif de l’audit des comptes est de les comptes pris dans
permettre au commissaire aux comptes de
formuler une opinion exprimant si ces comp- leur ensemble
tes sont établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément au référentiel Bilan
comptable SYSCOA »
Compte de résultat
§8 « Un audit réalisé selon les normes de la
profession vise à obtenir une assurance rai-
TAFIRE
sonnable que les comptes pris dans leur en-
semble ne comportent pas d’anomalies signi-
ficatives. » État annexé
123
Objectifs et implications du rapport général
Nécessité d’anticiper
DILIGENCES MENEES TOUT AU LONG DE L’ANNEE
124
Objectifs et implications du rapport général
Nécessité d’anticiper
Objectifs
S’assurer que le bouclage ne laisse pas de suspens
Avoir une lecture « analytique » de l’information financière
Valider la cohérence entre la note de synthèse et le contenu de l’annexe et du rapport de gestion
Formaliser le projet d’opinion pour le soumettre à la supervision du DM, FDP ou de l’associé
125
Objectifs et implications du rapport général
Nécessité d’anticiper
126
La rédaction du rapport général
Rappel du seuil de signification
SEUIL de SIGNIFICATION
Une information est significative si son omission ou son inexactitude est susceptible
d’influencer les décisions économiques prises par les utilisateurs des comptes
127
L’opinion sur les comptes annuels
Refus de certifier.
128
La rédaction du rapport général
Certification pure et simple
129
La rédaction du rapport général
Certification pure et simple
Introduction
130
La rédaction du rapport général
Certification pure et simple
Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments Référence aux normes
probants justifiant les données contenues dans ces comptes. d’audit
131
La rédaction du rapport général
Certification pure et simple
132
La rédaction du rapport général
Certification pure et simple
Vérifications spécifiques
2.- Vérifications et informations spécifiques
Vérifications
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité
communes avec la
et la concordance avec les comptes annuels des mission d’audit
informations données dans le rapport de gestion du
Concerne tous les
conseil d’administration et dans les documents adressés documents adressés
aux actionnaires lors de
aux actionnaires sur la situation financière et les comptes
l’AGO
annuels.
133
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
Désaccord
Désaccord Incidence significative suffisante pour
Incidence significative mais insuffisante pour affecter les comptes dans leur ensemble
affecter les comptes dans leur ensemble Limitation
Limitation Les limitations sont telles qu’elles rendent
Les effets des limitations ne sont pas impossible la formulation d’une opinion
suffisamment significatifs pour refuser de Incertitudes graves et multiples
certifier les comptes annuels. Elles affectent significativement les comptes
annuels
134
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
Cas de réserves
Désaccord
Portant sur le choix ou l’application de méthodes comptables
Portant sur l’absence ou l’insuffisance d’informations en
annexe lorsqu’il existe une incertitude significative
Limitations
Imposées par des événements extérieurs
Imposées par les dirigeants
135
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
CONTENU DU RAPPORT
136
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
REDACTION DU RAPPORT
137
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
REDACTION DU RAPPORT
REFUS DE CERTIFIER
… Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion
Désaccord exprimée ci-après.
Au cours de notre audit, nous avons fait les constatations suivantes qui s’opposent
à la certification :
-Votre société a fait l’objet d’un redressement fiscal d’un montant de 2 000 millions
FCFA, dont les effets n’ont pas été intégrés dans les comptes. La comptabilisation
d’une telle provision conduirait à diminuer le résultat net de 500 millions FCFA.
-A l’actif du bilan de votre société figure un « fonds de commerce » pour un montant
de 1 000 millions FCFA relatif à un contrat résilié au cours de l’exercice. La valeur
actuelle de ce fonds de commerce est donc nulle.
En raison des faits exposés ci-dessus, nous sommes d’avis que les comptes
annuels ne sont pas, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et ne donnent pas une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
138
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
REDACTION DU RAPPORT
REFUS DE CERTIFIER
139
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
REFUS DE CERTIFIER
QUELLES CONSEQUENCES ?
Révélation le cas
Révélation Pas de révélation Révélation (X) échéant selon la nature
des incertitudes
(X) Le non report relève l’intention coupable
140
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
141
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
142
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
RESERVE POUR
DESACCORD
Insuffisance d’information
dans l’annexe
143
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
144
La rédaction du rapport général
Réserves et refus de certification
Refus de certifier :
« La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les
documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes
annuels appellent de notre part les mêmes constatations que celles formulées ci-
dessus. »
145
La rédaction du rapport général
Autres cas
146
La rédaction du rapport général
Rapport avec observation
FACULTATIVE
Dénouement d’incertitudes graves et multiples
Incertitudes significatives décrites pertinemment dans l’annexe
Changement d’estimations comptables
DANS QUELS CAS ?
OBLIGATOIRE
Changement de méthodes comptables
Incertitudes sur la continuité d’exploitation
Suivi de réserves ou refus de certifier pour désaccord ou limitation
(disparition avec incidence significative sur le résultat de l’exercice)
147
La rédaction du rapport général
Rapport avec observation
MENTION
SYSTEMATIQUE SOURCE
Changements
de méthodes Attitude du commissaire aux comptes :
comptables Valide la justification du changement comptable
Valide le correct traitement du changement de méthode
Valide la qualité des informations fournies dans l’annexe
Valide la reprise de ces informations dans le rapport
général.
Rapport de gestion :
Observation dans la 2ème partie, relative à la sincérité du rapport de gestion
148
Limitation des diligences
Ce type de certification est utilisé lorsque les circonstances ont empêché le commissaire aux
comptes d’appliquer les normes relatives à la collecte des éléments probants. Ces circonstances
ne peuvent résulter des convenances personnelles du commissaire aux comptes
Lors de l’évaluation du contrôle interne, le commissaire aux comptes peut conclure que le
système en place dans l’entreprise ne permet pas de s’assurer que toutes les opérations sont
enregistrées. Il ne peut chiffrer l’incidence de cette limitation à l’étendu de ces contrôles. Il n’a
pas constaté d’irrégularités sur les montants comptabilisés.
Les limitations imposées par les dirigeants constituent le délit d’entrave à la mission du
commissaire aux comptes et doivent être exceptionnelles. En général, lors de l’entretien sur les
modalités de mise en œuvre de la mission, les dirigeants doivent être informés des
conséquences d’une telle limitation sur le rapport général
149
Changement des règles et méthodes comptables
Principe
150
Changements comptables - Rappel
ATTENTION :
de la nature du changement comptable dépend le traitement à
retenir : capitaux propres ou résultat
TRAVAUX :
déterminer la nature du changement comptable
valider le calcul de l'impact (rétrospectif/prospectif - avec/sans impôt)
valider le traitement comptable retenu par la société (capitaux propres ou
résultat)
s'assurer que les informations obligatoires sont mentionnées dans
l'annexe, le rapport de gestion et le rapport général
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Changements comptables - Rappel
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Changements comptables - Rappel
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Changements comptables - Rappel
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Changements comptables - Rappel
SYNTHESE
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Incertitudes
Une incertitude existe, lorsque les conséquences constatées d’une situation ne peuvent
être évaluées, compte tenu de l’information existante, car son dénouement dépend de la
réalisation d’évènements futurs.
Formule une observation lorsque les incertitudes sont relatives à la continuité de l’exploitation;
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La rédaction du rapport général
Rapport avec observation
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La rédaction du rapport général
Rapport avec observation
Incertitudes significatives
…dont la résolution dépend d’événements
futurs et qui pourraient affecter les comptes
annuels…
Sans impact sur la continuité de l’exploitation :
le commissaire aux comptes juge de la
pertinence de l’observation
en fonction du caractère significatif
généralement, il vaut mieux faire l’observation
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
Exemple de mention :
« En application de la loi, nous vous signalons que les capitaux
propres de la société n’ont pas été reconstitués à concurrence d’une
valeur au moins égale à la moitié du capital social dans le délai de
deux ans prévu à l’article 664 et suivants de l’OHADA. »).
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
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La rédaction du rapport général
Irrégularités et inexactitudes
Non
Pas d’incidence sur
les comptes annuels
PAS DE MENTION
PARTICULIERE le cas échéant Oui
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La rédaction du rapport général
Autres
Chiffres comparatifs
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3. Cas pratiques
168
3. Cas pratiques
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3. Cas pratiques
Le Commissaire aux Comptes est poursuivi pour non-révélation des faits délictueux, par exemple, lorsque
le Président de la société a prélevé des appointements non autorisés par le Conseil d’Administration.
Il déclare pour sa défense que la société est pratiquement unipersonnelle, que les actions appartiennent à
concurrence de 99,9 % au dirigeant social, que celui-ci n’a fondé la société que pour des raisons fiscales
ou de sécurité sociale (retraite des cadres) et qu’aucun actionnaire minoritaire n’est lésé car il n’y a
pratiquement pas d’actionnaire véritable en dehors du Président.
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