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Mr Beguin 19/10/2021 legi 8 UE14

Cours de législation n°8


Les différents types de contrats et de sociétés

Petits rappels :
- Ce qui est écrit en violet dans les contrats ne peut être modifié par personne
- La profession de MK, n’est pas une profession commerciale
- Un cabinet ne peut pas être mit en gérance sauf cas particulier défini par le CNO
- Il faut lire attentivement les contrats avant de les signer, et ne pas hésiter à appeler le CNO pour toutes question ou renseignements.
Les contrats n’ont pas été mis intégralement dans le ronéo, mais ils sont disponibles sur le site de l’ordre  : www.ordremk.fr Nous avons
également rajouté les liens des contrats cités !

I/ Contrat-type de collaboration libérale

Lien du contrat, qui sera également mis sur ametice :


http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/Collaboration-liberale_Contrat-type_CNOMK_05-05-2021.doc

Un contrat n’est pas obligé d’avoir une date de fin.

Préambule dans le contrat concernant les zones surdotées  Ce sont des zones où l’on ne peut pas s’installer. Le nombre de kinés
conventionnés doit être stable dans la zone. Le seul moyen d’y entrer est lorsqu’un kiné part. Cela pose un gros problème quand un
assistant s’en va et reste dans la zone surdotée. Il faudra donc faire attention, que ce soit en assistanat ou collaboration libérale, faire
attention quand on signe le contrat par rapport à la zone de réinstallation !!

Anecdote : un collaborateur libéral qui n’avait pas déterminé le montant du rachat de la patientèle, ils ne sont pas mis d’accord avec le
titulaire, et tant qu’il n’y avait pas de clause de réinstallation il s’est installé de nouveau dans la zone surdotée, à 850 mètres. Il a
parfaitement le droit, le problème c’est que l’ancien titulaire du cabinet n’a pas pu reprendre de nouvel assistant. C’est allé en chambre
disciplinaire, le dépôt de plainte du titulaire se fait lorsqu’il estime qu’il entre en concurrence directe (celui qui est parti s’étant installé à
quelques mètres). Mais puisque le collaborateur a tout à fait le droit, il n’a eu qu’un simple avertissement pour manque de
confraternité. Donc faire attention aux zones !

Remarque  : Un collaborateur est propriétaire de sa propre patientèle, et de toute sa patientèle au bout de 4 ans. En 1 an 25%, 2 ans
50% etc. jusqu’à la 4eme année où il est propriétaire en totalité. Au bout de 4 ans chaque contrat peut être renégocié.

Il y a une clause de réinstallation dans le contrat de collaborateur puisqu’il devient propriétaire de sa patientèle, et quand il part, il part
avec sa patientèle. Donc si le titulaire rachète la patientèle, à ce moment-là, la clause de réinstallation s’applique, mais s’il ne la rachète
pas, le collaborateur peut s’installer où il veut.

C’est la grosse différence avec l’assistanat :

 Assistant: jamais propriétaire de la patientèle donc la clause de réinstallation s’applique tout le temps
 Collaborateur libéral, propriétaire de sa patientèle  : la clause de réinstallation ne s’applique que si le titulaire rachète la
patientèle.

80% des contrats = d’assistanat, et non de collaboration. Souvent les contrats de collaboration sont signés par erreur, ceux qui ne
comprennent pas trop les contrats.

Comme tous les contrats, doivent être parfaitement renseigné : numéro d’ordre, adresse électronique (importante à mettre à jour).

Article 1 : objet (idem aux articles assistanat libéral) Exercer ensemble la profession de kiné.
Article 2 : développement de la clientèle personnelle
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« Conformément à l’article 18 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises, le collaborateur
libéral a la possibilité de se constituer une clientèle personnelle, dans le respect de la déontologie professionnelle, et notamment dans le
respect des principes de moralité, probité et responsabilité indispensables à l’exercice de la masso-kinésithérapie, ainsi que dans le
respect du libre choix de son praticien par le patient (articles R.4321-54 et R.
4321-57 du code de la santé publique).  »

Complètement différent car ici au bout de 4 ans la patientèle lui appartient

Article 3 : mise à disposition des moyens du titulaire (idem)


Article 4 : obligations du collaborateur (idem)
Article 5 : formation (idem) Quand qqn par en formation, la règle est de s’entendre avec l’autre pour qu’il y ai une continuité dans la
poursuite des soins

Article 6 : recensement de clientèle (spécifique au contrat de collaboration ).


« Les parties procèdent tous régulièrement au recensement de leur clientèle respective sur la base de critères qu’ils auront
préalablement et conjointement arrêtés.  »

Il n’y a pas de grille définie par l’ordre pour déterminer la valeur de patientèle. C’est volatil, très variable, dépend de la zone (surdotée
ou pas, si c’est en campagne : patientèle aucune valeur)

Dans le contrat : il faut déterminer le volume de la patientèle, savoir quels patients sont à qui, évite les problèmes plus tard.

Article 7 : date d’effet / durée (idem) Date d’entrée et date de sortie 3 premières mois ne général peut être modifié. Pas en violet donc
peut être modifié
Article 8 : renégociation des conditions de la collaboration (4 ans) (idem)
Article 9 : respect des règles professionnelles (idem)
Article 10 : indépendance (idem)
Article 11 : plaque (idem que le contrat d’assistanat) (idem)
Article 12 : assurance / responsabilité (idem)
Article 13 : frais (idem)
Article 14 : impôts et charges (idem)
Article 15 : honoraire, redevance, indemnités de déplacement

« Le collaborateur et le titulaire reçoivent chacun les honoraires qui leur sont personnellement dus par les patients qu'ils ont soignés.

Le collaborateur verse au titulaire une redevance égale à (…) % des honoraires qu'il a personnellement encaissés, correspondant au
loyer, à l’évaluation des frais de fonctionnement du cabinet, à l’utilisation du matériel et à la mise à disposition de sa patientèle par le
titulaire. Le versement du montant total de cette redevance devra intervenir avant le (…) de chaque mois. »
Au bout de 4 ans il n’y a plus de versement des pourcentages. Chacun peut avoir son propre logiciel de télétransmission.

Relevé SNIR donne le montant des honoraires remboursés dans l’année, pour que le titulaire sache le montant exact du chiffre
d’affaires qu’à fait le collaborateur.

La rétrocession d’honoraire, déductible de la déclaration fiscale. Le montant de la rétrocession équivaut au loyer et les charges
afférentes au loyer. On marque la date (en général mensuel) à laquelle les retro doivent être payées.

Article 16 : continuité de soins (idem)


Article 17 : suspension de la collaboration pour accueil d’un enfant (idem)

On ne peut pas rompre un contrat avec un prétexte de maternité.


Congé paternité augmenté depuis peu. Pour l’adoption c’est comme les naissances.

Article 18 : cessation d’activité du titulaire (le collaborateur est prioritaire) (idem)


Si le titulaire prend sa retraite, il va proposer au collaborateur ou à l’assistant de lui racheter son cabinet.

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Article 19 : association du titulaire (le collaborateur est prioritaire) (idem)
Article 20 : résiliation (idem)
90% des cas cette clause n’est pas modifiée. Simple lettre recommandée pour dire que le contrat prend fin, 3 mois avant, à partir de la
réception du contrat. Pas besoin d’être justifié, pareil pour l’assistant
Article 21 : interdictions de concurrence déloyale (idem)
Pas de règle définie, « ça se plaide ».
Article 22 : liberté d’établissement

« Après la cessation de la collaboration, une interdiction d’exercice libéral ou en salariat du collaborateur dans un rayon de (…)
kilomètres pendant une durée de (…) ne peut être imposée qu’en cas de rachat de la clientèle du collaborateur par le titulaire.

La valeur de la clientèle personnelle du collaborateur libéral est alors appréciée en fonction du dernier recensement effectué par les
parties.  »

Etant donné qu’il est propriétaire de sa patientèle, la clause de non-installation n’est pas appliquée sauf si le titulaire lui rachète sa
patientèle.

Parfois c’est dans un rayon en km (vol d’oiseau). Parfois c’est par zone et plus en km, car par exemple en montagne le vol d’oiseau n’est
pas très pertinent. (Très souvent fait en zone maintenant)

Rappel du prof : On n’a pas le droit de prendre de remplaçant si on travaille durant la même période.

Article 23 : conciliation (idem) C’est le conseil de l’ordre en cas d’inexécution de contrat. Mais ce n’est pas obligatoire.
Article 24 : contentieux (idem)
C’est le tribunal judiciaire en général qui s’en charge.
C’est le Tribunal local si la pénalisation est inférieure à 10 000 euros, et judiciaire au-dessus de 10 000 euros
Article 25 : absence de contre lettre (idem)
Article 26 : communication à l’Ordre (idem)

Important à retenir : Pourcentage des rétrocessions.


En général cela varie entre 80-20% et 60-40 %
Plus le plateau technique est gros, (piscine…), plus les rétrocessions sont élevées.

Anecdote  : Gros cabinet dans le Vaucluse avec une grande piscine : les titulaires ont monté une société commerciale pour utiliser la
piscine en dehors des horaires du cabinet, à but lucratif. L’ARS n’a la possibilité de vérifier l’eau seulement des piscines à usage
commercial (pas à usage patients) L’eau était insalubre, seulement il n’y a eu qu’interdiction de l’utilisation commerciale, et non pour
l’utilisation des patients.

Question  sur les rétrocessions : est-ce que la renommée du cabinet entre en jeu dans son montant ?
Réponse  : dans les rétrocessions, tout est négociable ! Donc peut être un facteur. Aucune obligation de justification. En général le
titulaire présente son chiffre d’affaires des années précédentes (3 années précédentes.) Si chiffre en chute libre : diminue la valeur et
inversement si le chiffre d’affaires augmente, si parking à côté augmente le prix …etc

Il existe une Grille de lecture des contrats pour voir qu’il y a bien tout, dont clause de réinstallation, sur les renégociations, le respect
des règles... Intéressant pour voir ce qui va et ne va pas dans un contrat. (Mentions déontologiques des clauses, mention facultatives
…)  Les mentions facultatives peuvent être l’objet de poursuites disciplinaires, seul un juge peut faire ça. L’ordre intervient seulement
pour les clauses obligatoires, en violet. Si clauses non respectées, possibilité de plainte disciplinaire. Très rare qu’il y a des plaintes dans
le cadre des contrats. Souvent réglé à l’amiable.

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http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/Grille-de-lecture-contrat-dassistanat.docx

CLAUSE
NON
MENTIONS DÉONTOLOGIQUES OBLIGATOIRES (CLAUSES ESSENTIELLES) CONFORME PRESENTE DANS
CONFORME
LE CONTRAT
Identité du titulaire / Conseil départemental d’inscription du titulaire /
☐ ☐
Numéro ordinal du titulaire / Adresse électronique du titulaire
Identité de l’assistant / Conseil départemental d’inscription de l’assistant /
☐ ☐
Numéro ordinal de l’assistant / Adresse électronique de l’assistant
Renégociation (article R. 4321-131
☐ ☐
CSP)
Respect des règles professionnelles
(Articles R. 4321-57 CSP, R. 4321- ☐ ☐
80 CSP)
Indépendance des parties (article R. 4321-56
☐ ☐
CSP)
Assurance ☐ ☐
Suspension de l’assistanat pour accueil d’un enfant ☐ ☐
Interdiction de concurrence déloyale (article R. 4321-100 CSP) ☐ ☐
Conciliation (article R. 4321-99
☐ ☐
CSP)
Absence de contre-lettre ☐ ☐
Communication du contrat au conseil départemental
(Articles L. 4113-9 CSP, R. 4321-134 ☐ ☐
CSP)
Date et signature du contrat par les deux parties ☐ ☐
MENTIONS FACULTATIVES RELEVANT DE L’APPRECIATION DU JUGE CIVIL
Durée du contrat (déterminée ou indéterminée)
(article R. 4321-131 ☐
CSP)
Redevance ☐
Résiliation ☐
Non-concurrence ☐
Contentieux ☐
II/ Contrat-type d’intervention du MK lors de manifestations sportives

http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2018/06/Contrat-dintervention-du-MK-lors-de-manifestations-sportives_Mod
%C3%A8le_CNOMK_14-06-2018.doc
Il y a toujours un contrat écrit lorsqu’on exerce la kiné.
C’est un contrat banal comme les autres.
Il se fait entre le kiné et la structure organisatrice (fédération/club de sport …)
Sont stipulées les missions du kiné (prévenir des blessures, participer à des missions d’éducation à la santé etc.)

Dans un club de sport : on peut y effectuer des actes de kiné à visée thérapeutique.

L’assurance : Selon le contrat cela peut être la RCP ou la structure

Petit rajout sur le dopage :


Article 1
Rajout concernant le dopage : le kiné doit s’engager sur la prévention contre la lutte des produits dopants.
«  Sur la question du dopage, le masseur-kinésithérapeute s’engage à observer les stipulations de la charte des masseurs-
kinésithérapeutes relative à la prévention et à la lutte contre le dopage dans le sport.  »
Le secret médical doit être également respecté.
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Article 9 (IMPORTANT)– Respect des règles professionnelles et des dispositifs « transparence » et « loi anti-cadeaux »
«  Le masseur-kinésithérapeute respecte les dispositions légales relatives à l’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute, et
plus particulièrement le code de déontologie de la profession. Les parties se conforment au dispositif « transparence », qui vise à assurer
une appréciation objective des relations entre professionnels de santé et industrie, et au dispositif « loi anti-cadeaux » qui vise à assurer
que tout professionnel de santé, dans le choix qu’il fait d’un médicament, d’un matériel ou d’une prestation, n’est guidé que par des
considérations d’ordre médical.  »

III/ Contrat-type portant sur les conditions d’intervention des MK en EHPAD

http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2013/11/CONTRAT-TYPE-EXERCICE-EN-EHPAD.docClassique, mais obligatoire


Toujours pareil.
Le kiné participe à des projets de soin de l’établissement. On doit transmettre, annoter le dossier de soin du patient.
Parfois conflit avec médecin coordonnateur, qui demande au MK de faire des choses qu’il n’est pas habilité à faire..
Informer le kiné des médicaments à utiliser, de préférence par classe pharmaco-thérapeutique. Il peut y avoir des accidents si nous ne
sommes pas informés !
Possibilité d’assister aux réunions de formation de l’établissement (même en tant que kiné libéral).

IV/ Contrat de tenue de cabinet d’un confrère en incapacité totale temporaire d’exercer

http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/modele-de-contrat-de-tenue-de-cabinet-dun-confrere-en-incapacite-totale-
temporaire-dexercer_MaJ-03-03-2021.docx
La mise en gérance dissimulée est interdite, mais la mise en gérance avec un corps du conseil de l’ordre est autorisée dans certains cas
bien particuliers, quand un titulaire de cabinet est en invalidité définitive ou décès. On peut donc dans ces cas-là mettre en gérance le
cabinet pendant 6 mois, renouvelable une fois après accord du conseil du départemental. Les 3 premières semaines constituent la
période d’essai. Ensuite ce sont les mêmes règles que dans les autres contrats. Il existe une redevance, qui est forfaitaire. Le montant
de la redevance est égal au montant des frais que paye les ayants-droits, de façon à ce qu’ils n’aient rien à payer. Ce n’est pas celui qui
gère qui paye les charges.
Clause particulière : On ne peut faire appel à aucun assistant ni collaborateur libéral, c’est-à-dire que dans ces cas-là lorsqu’on prend
une gérance de cabinet, on reste seul.
Il existe d’autres contrats :

- Contrat de travail salariat APA, temps complet partiel, CDD, CDI … On peut employer des APA, ce sont des contrats types.
- Contrat de Société d’exercice libéral : intéressant quand il y a un gros chiffre d’affaire, quand on dépasse le plafond.

Quand on crée une société, on présente nos statuts à l’ordre, si on respecte les codes de déontologie, la société est enregistrée dans le
registre du commerce (comme toutes les sociétés). Beaucoup d’Avocats se chargent de ça.

Les Types de Sociétés

I/ La SCM (société civile de moyens) (commerciale)


http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/Statuts-SCM_Mod%C3%A8le_CNOMK_15-12-2016.doc
Souvent sur société qui existe déjà. Intéressant quand c’est multi professionnel.
Pas inscrite au conseil de l’ordre. Là que pour payer les charges. Ne peut pas faire un contrat de remplacement, de collaboration et
d’assistanat. Est faite pour ne pas exercer.

Remarque  : Avantage d’un contrat : enlève les conflits le plus possible. Moins il flou, mieux c’est.

Petite différence avec les contrats d’assistant, de collaborateur etc. : le régime matrimonial. Lorsqu’on fait une société commerciale
(SCM), à ce moment-là le régime matrimonial est important car le conjoint peut très bien être solidaire des dettes… « Si vous faites du
libéral : marriez-vous sous contrat »
Il faut un gérant. Il faut un siège social, souvent le cabinet. Il peut être transféré à un autre lieu si tout le monde est d’accord.

Anecdote  : Un kiné a essayé de mettre le siège social à son domicile, dans une zone sous dotée, et le cabinet dans zone surdotée. Mais

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non, ça ne marche pas, c’est le lieu de la profession qui compte.
Si on embauche des personnes, c’est la SCM qui paye.
Apport : argent que l’on met pour faire fonctionner la société. En général on prend 100 euros, 10 parts à 10euros à répartir. Celui qui a
la moitié des parts aura la moitié des charges, etc.
Les associés y sont solidaires, mais un associé peut également être exclu.
Facile à fermer comme société. On peut augmenter et réduire le capital social.
Quand on revend ses parts dans les grosses sociétés commerciales, elles ont une réelle valeur importante. Il peut y avoir une
réévaluation faite par un avocat ou un notable, et soumise à contestation.
Si on veut rajouter quelqu’un, on lui vend chacun une partie des parts sociales. Ou alors on augmente le capital social. Comme ça à la fin
on se retrouve à égalité. Pas d’intérêt d’avoir un capital social important
Quand un membre veut s’en aller, il essaiera dans un premier temps de vendre aux associés qui restent (prévu dans le contrat) pour les
favoriser.
Gérance (important !!!) :
Il y a un gérant. Le gérant n’est pas forcément le majoritaire. Déterminé par le contrat. Il s’occupe de l’administratif. Il peut y avoir deux
co-gérants. Souvent qu’un seul. Pouvoir d’administration mais pas de décision ( tous les associés ont le même poids décisionnel,
attention pas le cas dans toutes les sociétés !!! SCP et SCM c’est le cas ; un associé = une voix). C’est lui qui va signer les chèques par
exemple.

On doit remplir une déclaration fiscale supplémentaire dans les SCM.


II/ SCP (société civile professionnelle)

http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/Statuts-SCP_Mod%C3%A8le_CNOMK_13-12-2017.doc

C’est pareil mais la SCP travaille. Elle, a des fondements juridiques. Exercices en commun. Porte le nom des associés, on ne peut pas
appeler la société n’importe comment. 2 personnes minimum et 6 maximum. Lorsqu’il n’y a que deux personnes dans la société et
qu’une la quitte alors la SCP est maintenue durant 1 an pour permettre de trouver un nouveau remplaçant.
Le siège social constitue le siège d’exercice !! Différent des SCP.
Il faut nommer un gérant, mais ce ne sera pas forcément le gérant du cabinet. Il peut être rémunéré pour ces fonctions, mais
seulement par remboursement sur facture

Les revenus du cabinet sont divisés entre tous les acteurs, même si un kiné travaille plus qu’un autre. Et tout le monde est solidaire des
dettes si jamais il y en a.
L’exercice est exclusif, le MK ne peut pas avoir d’autres exercices à l’extérieur de la SCP. La SCP est inscrite dans le registre du
commerce, donc pour créer et dissoudre la société faut payer une certaine somme.
Les MK de cette société ont une cotisation qui leur est propre, et ont leur propre carte professionnelle.
Ils peuvent avoir un régiment intérieur, comme pour tous les contrats, mais pour être admis il faut que les 3/4 des associés soient
d’accord avec ce règlement.
Grosse différence avec SCP : Comptes sociaux, affectation des résultats.

III/ Les SELARL (Société d'Exercice Libéral A Responsabilité Limitée)

http://contrats.ordremk.fr/wp-content/uploads/2017/12/Statuts-SELARL_Mod%C3%A8le_CNOMK_13-12-2017.odt

Société, de situation matrimoniale.


Dans les SEL il peut y avoir des personnes qui ne font pas le même métier.
Anecdote : Un proprio d’une pharmacie ne peut en avoir qu’une seule, alors que dans les pays nordiques un propriétaire peut en avoir
autant qu’il veut.
C’est adapté au cabinet qui ont un gros chiffre d’affaires. L’intérêt est avant tout fiscal. Le conseil du prof, c’est ne constituer seulement
une SELARL qu’avec un conseil juridique. Le Nantissement est interdit comme dans toutes les sociétés libérales ; c’est comme si on
voulait hypothéquer le SELARL.
L’important c’est l’affectation des résultats qui peuvent être totalement partagé en fonction des statues de toutes les personnes de la
SEL.
Les revenus peuvent être mis en réserve, ainsi l’imposition est prélevée que sur les dividendes, ce qui est un avantage. De plus en cas
d’investissement, ce qui est en réserve peut être débloqué.
Grande différence avec le SCP, c’est qu’ici plusieurs professions peuvent se côtoyer.

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Objet différent : « ne peut accomplir les actes de cette profession que par l’intermédiaire d’un de ses membres ayant qualité pour
l’exercer. »
Quelques règles particulières. Les décisions collectives : ici, elles peuvent être votées en fonction du nombre de parts par exemple,
déterminé dans le statut de la SEL. Plus compliqué.
Intérêt : On peut affecter des bénéfices différents d’une année à l’autre.
Chaque associé est responsable des dettes d’une autre.
Souvent, c’est le règlement intérieur qui détermine qui va faire quoi, à quelle partie du cabinet et quand. Comme ça c’est clair. C’est
modifiable si l’un n’est plus d’accord : Avenant au règlement intérieur possible. Tout se négocie.

Les autres formes de SEL :


-SELCA : société d’exercice libéral, on ne commandite pas d’actions
-SELAFA : société d’exercice libéral à forme anonyme
-SELAS : exercice libéral par action simplifié

IV/ La SISA (Sociétés Interprofessionnelles de Soins Ambulatoires)

https://www.femas-hdf.fr/wp-content/uploads/2019/01/Questions-r%C3%A9ponses-sur-la-SISA.pdf
Société interprofessionnelle. Kiné, dentistes, podologues, pharmaciens, sage femmes, infirmiers, médecins… Les 7 professions avec une
ordre. Il y a une liste des associés. Il faut au moins 2 médecins.
Elle peut être à plusieurs lieux différents, ou même virtuelle avec chacun son cabinet, et souvent un lieu commun.
Il y a un apport social, et des gérants (co-gérants possibles, et conseillé dans ce cas-là)
Elle est là pour gérer la Maison de Santé Pluri professionnelle (MSP), recevoir et gérer les subventions de l’ARS (revenus en plus  du
salaire !). Plus on participe au fonctionnement de la SISA (implication horaire) plus on a de subventions de l’ARS. Et cela peut être un
professionnel autre que pro de santé, tant qu’il respecte le secret médical (exemple : gestionnaire par exemple. Si le gestionnaire
travaille très souvent à la MSP, il aura une plus grosse subvention de l’ARS.
Ces MSP ont pour avantage une coordination des soins et donc un meilleur soin pour le patient.
Certains associés peuvent acheter ou bien louer leurs locaux. Chacun fait ce qu’il veut.
Le but de la SISA c’est vraiment de gérer les subventions de l’ARS.

Remarque importante : Il n’existe pas de contrat type d’association. Maintenant c’est souvent sous forme de SCM. Deux kinés
décident de travailler ensemble, ils font un SCM à part égale et payent chacun la moitié des charges. Monter un SCM pour que ce soit
carré.
Quand quelqu’un est assistant de plusieurs personnes : problème au niveau des rétrocessions... Le mieux c’est d’avoir un logiciel
commun pour savoir le chiffre d’affaires de chaque titulaire, savoir qui fait quoi etc. Il y aussi les rémunérations fixes (attention
requalification en contrat de travail).

QUESTIONS en fin de cours DE L’ANNÉE DERNIERE


Au vu de la possibilité de modification du contrat, peut-on être assistant et propriétaire de la patientèle ?
Non, c’est ridicule et cela posera de gros problèmes d’application (cf : liberté d’établissement). Dans ce cas on signe soit un contrat
d’assistanat ou de collaboration.

Si le titulaire ne fournit pas de patients à l’assistant, ce dernier peut-il motiver sur le préavis de résiliation du contrat le manque de
patients fournit par le titulaire ?
Oui, c’est un cas particulier mais cela peut être motivé par l’assistant.

SELARL : une décision ordinaire obligatoire par an. Les voix se font en fonction du pourcentage de chacun dans la société
Dans les SEL les votes se font en fonctions des parts sociales qui déterminent les associés .

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