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LES VARICES

PLAN DE L EXPOSE
I. GENERALITE
a) Definition
b) Epidemiologie
c) Rappels sure l’histologie des veines
II. ETIOPATHOGENIE
III. PHYSIOPATHOLOGIE
IV. CLINIQUE
a) Signes cliniques
b) Examens physiques

V. CONSEQUENCES
VI. DIAGNOSTICS OU EXAMENS PARACLINIQUES
VII. TRAITEMENT

I. GENERALITES
a) DEFINITION
Les varices sont des veines dilatées et tortueuses du fait de l
insuffisance de leurs valvules. Elles constituent le signe le plus
fréquent des problèmes de circulation veineuse ; Elles sont
essentiellement localisées sur les jambes, en particulier chez les
femmes et sont souvent associées à une sensation de jambes
lourdes.

b) .EPIDEMIOLOGIE
La prévalence des varices est élevée dans la population générale des
pays industrialises, touchant 30 à 60% de la population selon les études.
Plus de 15% des adultes souffrent de varice habituée dans les membres
inferieurs ; se rencontrent plus chez les femmes.

c) RAPPELS SUR L’HISTOLOGIE DES VEINES


Les veines qui sont des réservoirs sanguins sont généralement
constituées de trois tuniques distinctes de l’extérieur à l’intérieur nous
avons :l’adventice ou externa, la media et l’intima ; leurs parois sont
toujours plus minces et leurs lumières, plus grandes que celles des
artères correspondantes.
-La tunique externe (externa ou adventice) est plus robuste et composée
de vasa vasorum réseaux élastiques et de fibres de collagènes disposées
en gros faisceaux longitudinaux. La tunique moyenne des veines (media)
est plutôt élémentaire ; elle est mince et contient un peu de muscles
lisses, d’élastine et de collagène
- La tunique moyenne des veines (media) est plutôt élémentaire ; elle
est mince et contient un peu de muscles lisses, d’élastine et de
collagène.
-La tunique interne est formée de l’endothélium vasculaire reposant sur
une couche de tissu conjonctif. Elle est séparée de la media par la
limitante élastique interne.

II. ETIOPATHOGENIE
Divers facteurs interviennent dans la formation des varices :
 La perte de l élasticité des parois veineuses et l
élargissement des veines par effet de vieillissement ;
 La lésion des valvules veineuses ; si elles sont
endommagées, le sang redescend dans les jambes, s y
accumule et provoque l apparition des varices ;
 Prédisposition génétique ;
 Le surpoids ;
 Les longues stations debout ou en position assise ;
 La survenue d une grossesse : la probabilité de développer
des varices augmente au cours des grossesses successives.

1. Facteurs de risque en fonction du type de varices


 Les varices secondaires
Elles sont la plupart séquellaires de thrombose veineuse profonde ou parfois
d’angiodysplasie veineuse traumatique, d’une dysgenénésie valvulaire profonde

 Les varices systématisées


Qui sont développées au dépend des veines saphènes ou de leur
affluents.

 Les varices non systématisées


Qui sont des varices diffuses éparses, sans lien direct avec une
incontinence tronculaire et qui témoignent d’une hyper sensibilité
veineuse

III. PHYSIOPATHOLOGIE

Les facteurs qui entravent le retour veineux sont principalement : la


station debout prolongée, l’obésité et la grossesse.

- La station debout prolongée 


La station debout prolongée entraine mauvais retour veineux surtout au niveau
des membres inferieur ; le sang va s accumuler au niveau des veine et augmenter
leur pression hydrostatique et cette accumulation de liquide pourrait être a l
origine des varices du a la dilatation excessive des veines.

- la grossesse
Pendant la grossesse le débit sanguin augmente (environ 40%) ce qui entraine
une augmentation du débit cardiaque de 35 à 40%, selon le stade de la grossesse.
Cette augmentation facilite la circulation du volume sanguin accru. Comme l
utérus exerce une pression sur vaisseaux pelviens, le retour veineux des membres
inferieurs peut être réduit ce qui peut provoquer des varices (ou des œdèmes).

- L obésité
La « brioche » d une personne obese compriment les vaisseaux des
aines et réduisent le retour veineux. Le sang tend à stagner dans les
membres inferieurs et peu à peu les valvules s affaiblissent et les
parois des veines se distendent.
NB : Les veines superficielles mal soutenues par les tissus
environnants sont particulièrement fragiles.
IV. CLINIQUE

a) Signes cliniques
Les varices se présentent soit sous forme d un réseau de vaisseaux
sanguins minces et bleuâtres aux jambes (varicosités), soit sous
forme de grosses veines en saillie sur les jambes, dans le pli des
genoux ou sur les cuisses, douleurs de type crampes ou des
« impatiences » Excepté les désagréments d ordre éthique, elles ne
causent généralement pas de troubles. Les varices peuvent toutefois
provoquer la sensation de jambes lourdes pendant la nuit. Ces
symptômes s aggravent lorsqu’une personne reste longtemps debout
ou assise.
Les varices peuvent également être le signe d une fragilité veineuse
susceptible de provoquer d autres complications ( par exemple une
phlébite).

b) Examens physiques

V. CONSEQUENCES (OU COMPLICATIONS)


En général, il n y a pas de complications associées aux varices.
Cependant, dans bon nombre de cas et lorsque les varices sont anciennes, il se
forme à proximité des lésions de la peau (pigmentation anormale) ou des ulcères
dus à une mauvaise circulation du sang.
Toutefois en cas de douleurs ou gonflement soudain au niveau d’une jambe il faut
consulter un médécin car il peut s agir d’une phlébite ou thrombose.

VI. DIAGNOSTICS OU EXAMENS PARACLINIQUES

Le diagnostic est plus souvent clinique devant devant des dilatations


veineuses sur le trajet des veines à l intérieur de la jambe, majorée en
position debout et d’œdèmes des membres inferieurs.
L’échodoppler est l’examen-clé pour l’exploration du réseau veineux et il est
indispensable avant tout traitement des varices ; Il s agit d’un examen non
invasif, car utilisant les ultrasons, indolore et sans risque. Il est réalisé en
consultation.
L’ échodoppler associe une échographie qui permet de visualiser l anatomie
des veines à un examen doppler qui analyse la circulation du sang dans les
vaisseaux.

VII. TRAITEMENT
Les soins varient selon la gravité des varices. Le traitement de base
comprend les éléments suivants :

 Compression élastique grâce aux chaussettes, bas ou collant de


compression élastique ; qui servent autant à soulager les varices
existantes qu’à prévenir l’apparition de nouvelles varices. Ils agissent
comme une deuxième couche de muscles qui exercent une pression
active sur les veines superficielles.

 La sclérothérapie : ce traitement n’exige ni anesthésie ni temps de


récupération. Elle consiste en l injection par le médecin d’une
solution irritante dans les petites veines superficielles touchées, ce
qui provoque leur fermeture ; le sang est forcé de refluer vers
d’autres veines non variqueuses tandis que les veines sclérosées se
résorbent peu à peu et ne laissent généralement pas de traces.

NB : La sclérothérapie peut exiger qu’on traite une même veine


plusieurs fois mais elle donne généralement de bons résultats. Elle n
empêche en rien la formation de nouvelles varices dans les veines
avoisinantes.

 La Microsclérothérapie pour le traitement des varicosités en toile


d’araignée (avec utilisation d’une aiguille plus fine) ;

 La Chirurgie, souvent précédée d’une échographie des veines par


ultrasons afin de connaitre la gravité de l’atteinte ; parmi les types de
chirurgie nous avons : la veinotomie ambulatoire, la chirurgie au
laser, la chirurgie veineuse par endoscopie, l éveinage, la
CHIVA( Chirurgie hémodynamique de l’insuffisance veineuse
ambulatoire)….

 Elévation des jambes et mesures préventives pour éviter


l’aggravation du problème.

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