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Marketing International GAFA Y. Abel ; Doctorant en Marketing et Stratégies
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE MARKETING
INTERNATIONAL
A/ DEFINITION DU MARKETING
Elle consiste essentiellement à orienter l’entreprise vers les activités qui, compte tenu
de ses capacités, lui offrent les meilleures perspectives de rentabilité. A cet effet, elle
utilise des moyens tels que la segmentation des marchés, l’étude de leur attractivité
(potentiel et durabilité), la mesure de la compétitivité de l’entreprise…..
A ce niveau, on parle d’une démarche d’analyse.
Niveau Psychologique
Niveau matériel
III- Besoins de jouissance (d’appartenance)
L’être rassuré se livre à la fête
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Plus les paramètres environnementaux ci-dessus sont favorables, plus les individus se
situent à un niveau supérieur de l’échelle (besoins psychologiques).
Pour évaluer la demande d’un produit spécifique, il existe un outil d’analyse des
motivations d’achat, appelé SONCAS, c’est-à-dire :
1. S = Sécurité (qualité, fiabilité)
2. O = Orgueil (standing)
3. N = Nouveauté
4. C = Confort, Commodité
5. A = Argent
6. S = Sympathie
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II/ LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DU MARKETING
INTERNATIONAL
Le poids exercé par le marché national apparaît clairement à travers deux conceptions
opposées dans la théorie du marketing international comme dans la pratique des
entreprises :
1) Le marketing « adaptatif »
Il s’appuie sur des programmes marketing élaborés pour le marché domestique et les
modifie selon les conditions d’environnement des marchés étrangers. Il convient dans
ce cas de déterminer ce qui doit être conservé, modifié ou abandonné. La
discrimination entre marché nationale et marchés étrangers est évident dans la mesure
où les frontières constituent un élément de rupture dans l’unité stratégique de
l’entreprise.
2) Le marketing « plurimarchés »
Il s’appuie sur l’idée qu’il existe des marchés dans différents pays du monde,
présentant des caractéristiques spécifiques. Cette conception gomme la différence
entre marketing intérieur et marketing international, dans la mesure où le marché
domestique ne constitue plus qu’une fraction du marché mondial et n’est donc pas
privilégié par rapport à d’autres marchés.
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le monde, et peut ainsi bénéficier d’économies d’échelle. Ceci lui permet de proposer
le meilleur rapport qualité – prix sur des segments homogènes et globaux.
L’uniformisation de l’effort de l’entreprise ne porte pas uniquement sur le produit,
mais également sur les autres éléments du plan d’action (prix, communication,
distribution). Cette conception a des limites, dans la mesure où les besoins ne sont pas
parfaitement globaux en raison des disparités de goût liées aux différences socio-
culturelles.
Par exemple, les associations symboliques liées aux objets et aux couleurs peuvent
varier considérablement d’une culture à l’autre. C’est pour cette raison que s’impose
parfois le concept de standardisation adaptée.
Ce concept est celui qui inspire les entreprises qui basent leur stratégie sur le principe
de la standardisation, mais qui l’adaptent en fonction des spécificités locales des
marchés étrangers. Il est résumé dans le slogan anglais « think global, act global », ce
qui signifie qu’il faut « créer des produits universels et les adapter localement ».
L’adaptation ici concerne surtout la politique produit (formule du produit, marque,
packaging etc…)
1) L’expansion d’après-guerre
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3) La technologie
4) Les coûts
Dès lors qu’une entreprise doit réaliser des investissements importants pour
développer un nouveau produit, elle s’internationalise pour réaliser les économies
d’échelle et réduire les coûts unitaires.
5) La communication et le transport
6) L’effet de Levier
Ce sont les avantages que tire une entreprise du simple fait qu’elle opère
simultanément sur plusieurs marchés. En effet, cela lui permet de transférer sur
d’autres marchés son expérience et ses systèmes précédemment réalisés sur des
marchés, de faire des économies d’échelle, d’exploiter du point de vue stratégique.
7) La Paix
Depuis 1945, le monde est épargné par les conflits mondiaux qui ont marqué la
première moitié du siècle. Il existe de nombreux conflits régionaux, mais d’intensité
relativement faible, en outre, ils épargnent 70% des marchés potentiels mondiaux.
Malgré l’existence d’organismes de promotion des échanges par la réduction des tarifs
douaniers, les gouvernements ont tendance à favoriser les exportations de leurs
produits au moyen de subventions et diverses aides.
A l’inverse, les barrières non tarifaires sont toujours d’actualité. Ex : mesures de
sauvegarde de secteurs industriels, marchés réservés, normes, réseaux de distributions
exclusifs…
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CHAPITRE 2 : LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL DE L’ENTREPRISE
2) La spécialisation de l’entreprise
La récession sur un marché peu être composée par des commandes importantes sur un
autre marché.
En outre, une entreprise ayant des activités saisonnières peut exploiter les décalages
géographiques et climatiques pour réguler son activité.
Après quelques années d’exploitation d’un produit nouveau sur des marchés
technologiquement avancés et à fort pouvoir d’achat, et notamment lorsque le produit
arrive à maturité, les entreprises de ces marchés exportent ou délocalisent la
production pour rallonger la durée de vie du produit et amortir les frais de recherche et
développement et les frais commerciaux.
L’élargissement des débouchés permet à l’entreprise qui produit alors en plus grande
quantité, d’abaisser ses coûts unitaires. Elle améliore alors sa compétitivité – prix qui
peut induire de nouveaux débouchés.
Cette situation permet également de mieux amortir les coûts de recherche –
développement.
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2) L’abaissement des coûts de production
- d’exploiter les opportunités offertes par des coûts avantageux des facteurs de
production (matières premières, travail …)
- d’accéder plus facilement à des ressources financières, tant sur le marché
national que sur le marché d’implantation,
- d’échapper à certaines règlementations dans le domaine fiscal, social, de la
protection de l’environnement.
La découverte d’une demande étrangère pour les produits d’une entreprise peut naître
d’une rencontre faite à l’occasion d’une manifestation commerciale, à la suite d’une
demande d’information par courrier, d’une rencontre fortuite de représentants
d’entreprises …
Ces situations peuvent amener l’entreprise à chercher à conquérir durablement des
clients étrangers.
L’exportation peut être entreprise pour permettre d’écouler un stock de produits que le
marché domestique n’a pu absorber.
3) La motivation du dirigeant
Celle-ci est conditionnée par sa volonté, mais aussi sa formation, le fait qu’il ait vécu à
l’étranger et qu’il parle les langues étrangères, son degré de connaissance de
l’exportation, son goût de l’innovation et du risque, son ouverture d’esprit …
1) Le risque politique
2) Le risque économique
Ce peut être entre autres, le risque lié aux structures économiques du pays d’accueil
(infrastructures routières, pouvoir d’achat …) ou celui résultant d’une hausse anomalie
des éléments du coût de revient (matières premières, MO …)
3) Le risque technologique
4) Le risque juridique
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A/ Les axes stratégiques
1) L’axe produit
2) L’axe marché
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B
IENS
ORIENTATION 1. Contrôle d’un segment de marché local
DE MARCHE = Auquel on fournit un nombre restreint de
PLUSIEURS Produit / services
PRODUIT SUR 2. Augmentation du nombre de produits /
UN MARCHE Services fournis au même segment
3. Accroissement du nombre de points de ventes
de façon à offrir des produits / services au
même segment de marché sur le plan national
4. Répétition du processus sur un marché
étranger
1 2
Double Stratégie de
Concentration marché
4
3 (Diversification)
Stratégie de produit Dispersion
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B/ Les formes d’implantation
1) La forme commerciale
Il s’agit de l’exportation. C’est la forme la plus courante du commerce international
des produits de base, matières premières, denrées alimentaires et certains produits
manufacturés et services.
2) La forme contractuelle
Elle se présente généralement sous deux aspects
a) Le franchisage (franchising)
Il consiste à exporter une formule de commercialisation ? Un franchiseur situé dans
son pays d’origine donne, par contrat, le droit à des franchisés étrangers d’opérer le
même type de commerce que lui, sous la même enseigne, avec le même assortiment,
dans un territoire délimité.
Les franchisés rémunèrent le franchiseur en lui versant des redevances sur leur chiffre
d’affaire.
b) La cession de licence
C’est un accord par lequel une entreprise industrielle permet à un partenaire étranger
de fabriquer ses produits en utilisant son procédé de fabrication. C’est la meilleure
façon pour l’entreprise de valoriser son savoir-faire technologiquement et ses brevets
sur le plan international. Les concédés versent au concédant des redevances sur leur
chiffre d’affaires.
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3) La forme participative
C’est lorsque le partenaire désire plus que la concession d’un droit, lorsqu’il veut que
le concédant exportateur assure la mise en œuvre d’une opération à l’étranger.
Selon le cas, cela donnera lieu à des contrats de maître d’œuvre, à des usines clé à
main, à des aspects d’exportation, de concession de licence, de franchisage, de
recherche et développement et de participation financière.
La participation du concédant peut se faire de 2 manières :
Pour des raisons de contrôle sur le partenaire étranger, ou bien parce que celui-ci n’a
pas les moyens de financer seul son expansion, des exportateurs sont amenés à prendre
une participation au capital de leur partenaire étranger. Il en résulte une société en
copropriété, plus généralement désignée par le vocable anglais « joint-venture ».
4) La forme intégrée
C’et le cas lorsque l’entreprise rachète son partenaire étranger, que celui-ci soit une
structure de production ou de commercialisation. Celle –ci est alors qualifiées de
succursale ou de filiale surveillée.
5) La forme autonome
Dans ce cas, l’entreprise, sans racheter entièrement son partenaire étranger, investit
néanmoins directement dans sa structure qui devient alors une filiale libre.
La seule différence entre une filiale libre et une filiale intégrée, c’est le degré de
contrôle du partenaire étranger, car dans les deux cas, il y a investissement direct de la
part de l’entreprise mère.
1) Le stade domestique
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A ce stade, l’entreprise est principalement centrée sur son marché intérieur. Elle
maîtrise très peu les mécanismes des opérations internationales. Son activité
internationale est très marginale. Elle n’est représentée que par des opérations
commerciales ponctuelles.
2) Le stade d’internationalisation
A ce stade, l’entreprise reste encore prioritairement tournée vers son marché national,
mais son activité export devient de moins accessoire.
Généralement, ce type d’entreprise met en place une structure légère chargée de
rechercher des partenaires commerciaux (argents exclusifs, importateurs distributeurs
…), puis de coordonner leur activité qui se limite encore à « prendre des ordres » de la
part de l’entreprise.
Dans ces conditions, cette dernière ne s’intéresse à un marché étranger que si elle y
décèle des similitudes avec son marché national.
Les filiales d’un tel type d’entreprise deviennent régionales. Elles s’occupent de
marchés composés de pays regroupés en fonction de leurs similarité ou de leur
proximité géographique.
L’entreprise tendra à standardiser ses politiques de marketing pour chaque région avec
toutefois des adaptations strictement nécessaires au niveau de chaque pays.
A ce stade, l’entreprise s’intéresse avant tout à des marchés globaux, c’est-à-dire des
marchés qui existent dans plusieurs pays du monde, voire dans tous les pays. L’action
sur ces marchés peut ainsi reposer sur un même produit de base soutenu par une même
argumentation. Ces marchés répondent la plupart du temps à des besoins de base
(produit alimentaires par ex). S’ils existent déjà, l’entreprise s’y attaque, sinon elle
peut créer, ex-nihilo, des produits qui y répondent.
L’entreprise globale reste cependant ouverte à toutes les possibilités » du marché
mondial.
Ainsi, il lui arrive également, pourvu qu’elle le juge opportun :
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- de s’adapter aux besoins locaux des marchés étrangers, comme le font les
entreprises du stade multidimensionnel.
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CHAPITRE 3 : LE DIAGNOSTIC EXPORT
Le diagnostic export, c’est l’évaluation des forces et faiblesses d’une entreprise
voulant entreprendre l’exportation de tout ou partie de ses produits.
Cette analyse porte aussi bien sur les capacités et les potentialités organisationnelles
internes (production, finance, marketings, management) de l’entreprise que sur celles à
faire face à son environnement, c’est-à-dire à gérer les menaces (comme les risques et
la concurrence) et à saisir les opportunités.
A/ La capacité de concurrence
1) La compétitivité internationale
Elle est fondée sur trois facteurs :
Leur domination par les coûts grâce à la diminution des coûts unitaires par les
volumes produits.
Une différenciation par un produit ou un service spécifique conférant une image
de marque très développée.
Une stratégie de niche, c’est-à-dire la meilleure performance de l’entreprise sur
un segment particulier.
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Les déterminants de la concurrence pour un secteur d’activité sont :
- la menace de nouveaux entrants susceptibles de faire baiser les prix, donc les
profits,
- les facteurs microéconomiques c’est-à-dire l’analyse des partenaires que sont
les clients, les fournisseurs et les pouvoirs publics,
- les facteurs macroéconomiques, c’est-à-dire les tendances lourdes en matière
économique, sociale, politique, culturelle et technologique dont l’évolution est
prévisible.
Les choix stratégiques de portefeuille d’activité peuvent être présentés sous forme
de matrices.
POSITION
CONCURRENTIELLE
D’ENTREPRISE FORTE FAIBLE
ATTRAIT DE L’ACTIVITE
Se développer, conforter sa Se doter des ressources
FORT position et compétences
nécessaires
Rentabiliser en investissant Ne pas investir et se
FAIBLE peu pour maintenir sa désengager
position
Des grilles d’analyse sont proposées par des cabinets américains de conseil (BCG,
ADL, Mackinsey) et diffèrent par les indicateurs retenus pour mesurer la position
concurrentielle et l’attrait de l’activité.
MODELE
BCG ADL MACKINSEY
INDICATEUR
Part de marché relative de Maîtrise des facteurs Maîtrise de
POSITION l’entreprise par rapport à son clés de succès facteurs
CONCURRENTIELLE principal concurrent (quantitatif) clés de succès
(quantitatif) (quantitatif)
Phase du cycle de vie
ATTRACTIVITE Taux de croissance (quantitatif et Multicritère
(quantitatif) qualitatif)
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c) La capacité de rester compétitive
Elle consiste à faire preuve d’une certaine stabilité quant à sa présence sur le marché
étranger. A cette fin, il lui faut s’adapter :
- à l’évolution économique
- à l’évolution technologique
- à l’évolution de la demande
2) L’expérience internationale
- CA export
CA total
- Produits exportés
Produits fabriqués ou vendus
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II- LA CAPACITE FONCTIONNELLE
- la capacité de production
- la capacité financière
- la capacité commerciale (marketing)
- la capacité organisationnelle
A/ La capacité de production
B/ L a capacité financière
Ces efforts financiers sont réalisés grâce à des fonds propres ou des crédits
spéciaux.
C’est la capacité à :
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La première englobe principalement :
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Un grand nombre de solution s’offre. Les plus courantes sont les suivantes :
a) L’absence de Structure consacrée à l’export :
C’est la solution généralement retenue par les PME/PMI, car elles privilégient la
rentabilité immédiate de leur activité commerciale aux dépens des aspects relatifs aux
choix et modes de développement international. Elles se contentent d’exécuter les
commandes de leurs clients, sans s’intéresser au reste du marché sur lequel elles
opèrent.
C’est le « propriétaire dirigeant » de la PME qui remplit toutes les fonctions relevant
du commerce international. Au cas où il ne peut absorber tout le travail induit par ces
fonctions, il s’en réserve l’aspect commercial et fait traiter les aspects administratifs,
logistiques et financiers par les services les plus directement concernés (finances,
comptabilités …) ou par des intermédiaires spécialisés (transitaires, banques …).
b) La structure export :
Elle peut prendre la forme d’une cellule export, d’un service export ou d’un
département export, en fonction du niveau des activités internationales.
La cellule export est, en général, composée de 2 ou 3 personnes qui ont pour charge
principale de gérer les dossiers export et le suivi administratif des commandes. Les
aspects stratégiques sont, lorsqu’ils existent, réservés à la direction générale de
l’entreprise. La cellule export est, la plupart du temps, rattachée à la direction
commerciale nationale.
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l’étranger doivent veiller là sur la rentabilité des investissements qu’elles ont fait à
l’étranger.
A cette fin, leurs sièges prennent une part active dans la gestion de la production, des
finances, des ressources humaines, de la stratégie et des opérations commerciales de
leurs filiales.
Quant au profil idéal des acteurs d’une structure export, il est fondé non seulement sur
une formation technique au commerce international, mais aussi sur des qualités telles
que la rigueur, la méticulosité, la bonne organisation, la bonne expression écrite et
orale, la bonne communication, l’esprit d’initiative, la patience, la persévérance,
l’optimisme, la curiosité, l’esprit d’analyse, la créativité, la faculté d’adaptation, la
flexibilité, ainsi que la maîtrise des langues étrangères.
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CHAPITRE 4 : L’APPROCHE DES MARCHES
ETRANGERS
« L’étude des marché est un ensemble organisé, hiérarchisé d’informations concernant
les marchés de l’entreprise. Celles-ci recueillies de façon méthodique pour préparer les
décisions relatives au développement de la firme. C’est donc la nature des décisions à
prendre qui déterminera l’objet et la méthodologie des études de marchés.
La sélection consiste à déterminer, parmi les différents pays possibles, quels sont ceux
qui semblent les plus intéressants. Il s’agit donc de recueillir des informations qui
permettront de classer les différents pays. Celles-ci feront l’objet d’une pré-étude qui
permet de choisir le marché sur lequel une étude de marché complète sera réalisée.
Bien que le concept de marketing global soit en vogue, il existe encore, entre les
marchés pays du monde, des différences de nature culturelle, logistique,
administratives, commerciales ….
En effet, tous les pays ne parlent pas la même langue, ne peuvent être atteints à travers
les mêmes circuits de distribution et n’ont pas la même législation (douanes, normes,
fiscalité ….) Par conséquent, ils n’ont pas la même attractivité pour une entreprise qui
désire s’internationaliser. Il va s’en dire que la préférence ira au marché pays qui
présente plus de similitudes avec le marché de référence de l’entreprise.
Par ailleurs, seules les grandes entreprises disposent des moyens d’étudier
systématiquement les marchés susceptibles de les intéresser, avant d’intensifier leurs
actions commerciales sur ceux qui s’avèrent rentables.
Quant aux PME/PMI, elles recherchent d’abord des informations leur permettant de
sélectionner les marchés qui méritent de faire l’objet d’une étude effective, puis d’une
action commerciale. L’intérêt pour un marché peut par ailleurs naître d’une
opportunité, telle un salon où l’on rencontre un partenaire originaire de ce pays (la
sélection classique ne s’impose pas).
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B/ Les outils de la sélection
Ces tableaux fournissent une présentation synthétique des informations fournies par les
pré-études.
PONDE- PAYS PAYS PAYS PAYS PAYS PAYS
CRITERES RATION A B C D E Z
L’ACCESSIBILITE DU
MARCHE
- Facteurs physiques
- Facteurs socioculturels
- Facteurs économico-
polit.
LA POTENTIALITE DU
MARCHE
- La demande
- demande actuelle
- demande potentielle
- l’ouverture
internationale du marché
- importations mondiales
par pays
- part des produits
nationaux dans les
importations du pays
étranger
LE RISQUE PYAS
- Sécurité des transactions
- Problèmes de
financement
- Retards de paiement
- Sécurité des
investissements, risque
de confiscation,
nationalisation,
ingérence dans la
gestion …
TOTAUX
Par rapport aux tableaux de comparaison, les matrices ont l’avantage d’intégrer deux
dimensions du choix des marchés.
Il existe une multitude de modèles de matrices.
LA MATRICE Mc KINSEY
– ATTRAIT DU DOMAINE +
PAYS B
PAYS D
PAYS A
PAYS C
PAYS E
A travers cet exemple il apparaît clairement que le pays D est le plus attrayant et que le
pays D est celui sur lequel l’entreprise dispose des meilleurs atouts pour réussir.
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b) Parmi les autres, on peut citer :
Le système Alix est constitué d’une série de tableaux élaborés par le CFCE qui, pour
ce faire, se sert de la banque de données COMTRADE, qui elle-même est constituée
de stratégies mises au point par les Nations Unies à partir d’études réalisées sur la base
de leur nomenclature CTCI.
Ces tableaux recensent les importations et les exportations de 3 000 produits ou
groupes de produits faisant l’objet d’échanges entre 200 pays (la quasi-totalité du
globe).
L’objectif d’une étude de marché internationale est plus ou moins précis compte tenu
de :
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A/ Les objectifs de l’étude de marché
La connaissance globale du marché, c’est un des objectifs que s’assigne une entreprise
qui aborde un marché nouveau. Elle s’apparente à la sélection des marchés. Elle peut
reposer sur :
Ce sont celles qui ont pour objectif d’approfondir la connaissance d’un marché
nouveau, d’en identifier les principaux secteurs et les modalités de fonctionnement.
Elles conduisent à analyser la demande, la concurrence, la distribution, la
communication, les prix et l’environnement légal et administratif.
Ce sont celle qui vise l’optimisation de l’action commerciale. Elles sont mises en
œuvre sur un marché nouveau ou existant et consistent à faire le bilan puis l’adaptation
éventuelle d’un au moins des éléments du mix à l’évolution du marché.
Lorsque l’intérêt de l’entreprise ne s’est pas préalablement porté sur un marché dans le
cadre d’une sélection, l’étude de marché peut débuter par la constitution d’une « fiche
pays » dans laquelle sont synthétisées les critères généraux ci-dessus.
Dans le cas contraire, l’intérêt de l’entreprise se portera directement sur des
informations telles que le potentiel du marché, son accessibilité et la concurrence.
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1) Le potentiel du marché
Elle porte sur la demande active et future. Elle est estimée à partir des données de
l’année la plus proche. Pour l’année n, on utilisera les données de l’années n-1.
Elle est obtenue par la formule :
D=P+M-X
A défaut des données ci-dessus, il est possible, pour déterminer le demande, d’utiliser
des variables comme la structure et l’évolution de la population, le niveau moyen des
revenus ou le taux d’équipement des ménages.
Elle est généralement élaborée pour un minimum de trois années suivant l’année de
référence. Elle est réalisée par plusieurs méthodes dont voici les principales :
- elle peut être établie sur la base d’indicateurs tels que le cycle de vie du produit,
le taux d’équipement des ménage ou des entreprises, l’apparition de nouveaux
segments …
- elle peut être déterminée par l’analyse de l’élasticité de la demande au revenu
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. soit en procédant à leur comparaison différée, c’est-à-dire en faisant
l’hypothèse que les marchés comparés se développent en suivant les mêmes
phases. Partant, on suppose que le niveau de la demande pour un produit X à la
période 2 dans le pays B
Pour les cerner, il convient de se poser un certain nombre de questions (anglais les 5
W)
- What is the product ? (quoi, c’est-à-dire qu’achète-t-on ? = référence à la
qualité et à l’image du produit)
- Who buys the product ? (Qui achète ? = Référence aux types d’acheteurs =
structure par âge, par sexe, taux d’urbanisation)
- Why is the product bought ? (pourquoi et comment achète-t-on ? = référence
aux motivations d’achat, à ma facilité de crédit)
- When is the product bought ? (Quand achète-t-on ? = référence à l’occasion
d’achats, c’est-à-dire aux saisons, à la mode)
- Where is the product bought ? ( où achéte-t-on? Référence au lieu d’achat)
Ce sont :
- l’évolution de la consommation d’un produit par catégorie socio-
professionnelle
- la répartition par âge de la population
- le degré de nationalisme commercial des acheteurs
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La multiplicité des langues constitue le critère le plus évident d’évaluation de ce
contrat entre les cultures.
Cependant, l’étude de marché internationale doit également tenir compte des principes
ci-après :
- Des informations de même nature, collectées simultanément dans plusieurs
pays, ne peuvent être comparées, car elles ne sont pas équivalentes, c’est-à-dire
qu’on n’en a pas la même perception dans toutes les cultures.
- Les instruments utilisés ne fournissent pas les mêmes résultats partout. Dans
certains pays, les répondant potentiels d’une enquête peuvent la considérer
comme une intrusion dans leur vie privée.
- La méthode d’échantillonnage peut varier considérablement d’une culture à
l’autre, en fonction des structures économiques et socio-démographiques dans
un pays où les femmes n’ont pas le droit de vote, échantillon tiré des listes
électorales = erreurs.
2) L’accessibilité du marché
L’accessibilité peut être appréciée au travers de ses aspects physiques, commercial et
réglementaire.
a) L’accessibilité physique
b) L’accessibilité commerciale
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c) L’accessibilité réglementaire
Son évaluation nécessite la mise à jour des contraintes administratives et fiscales
éventuelles. Il s’agit notamment des droits de douanes et obstacles non tarifaires
(normes, procédures d’homologation …) des particularités pouvant exister dans la
pratique juridique (offres, contrats, règlement des litiges), des spécificités du code des
investissements (régime fiscal et organisation des sociétés, conditions de rapatriements
des fonds …)
2) Un tiers
Sur demande de l’entreprise, l’étude de marché peut être réalisée par une société
d’étude ou de conseil, le service « étude » d’un syndicat professionnel, une banque,
une agence de communication, une chambre de commerce, un intermédiaire
commercial …
Dans les 2 cas, ils ont souvent des difficultés à intégrer les spécificités des métiers de
l’entreprise. (= intérêt qu’aurait l’entreprise elle-même). Malgré ces difficultés,
l’entreprise peut être contrainte à y avoir recours, pour un certain nombre de raisons
dont les principales sont :
- les difficultés d’accès aux sources (notamment à l’établissement)
- le manque de temps pour entreprendre les déplacements, les enquêtes et le
traitement de l’information recueillie
- l’absence des compétence dont elle a besoin pour analyser les données
techniques
- l’absence de compétences linguistiques et culturelles
- le coût de l’opération dans certains cas.
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a) On peut l’obtenir des spécialistes « produit » ou « pays » des instruments en
charge de la promotion et du développement du commerce international (cf. le
macro environnement)
b) On peut l’obtenir en consultant les dossiers ou revues spécialisées par les
institutions ci-dessus ou d’autres organes : Bulletin de la CCAIT (bimensuel)
MOCI (CFCE), ALIX, Magazine (l’Expansion, l’Entreprise, le Nouvel
Economiste, l’Exportation, The Economist, Business America, Doing Business
in … - Banque Morgan Guaranty-)
c) On peut l’obtenir en consultant un certain nombre de banques de donnée
accessibles par minitel ou par ordinateur muni d’un modem. Il existe des
répertoires de banques de données disponibles auprès de certaines associations
professionnelles du domaine de la télécommunication : COMEX (BNP), Lion
Export (CL), le Télex du CEPI (Centre d’Etude et de Prospective Internationale
(Genève), Renters, EXPORT AGRO-STAT (échanges mondiaux agro-
alimentaires), INDUSTRY DATA SOURCES (USA), ICC
d) On peut l’obtenir sur le réseau INTERNET. Ex Réseau mondial des CCI :
http://www.ibnet.com/chamshp.html
Elle consiste à se rendre dans le pays sur lequel porte l’étude, afin de vérifier et
d’actualiser l’information obtenue lors de la recherche documentaire.
Elle est conduite auprès de la représentation locale de l’entreprise, des
distributeurs, des consommateurs (surtout pour les biens d’équipement) et des
concurrents.
L’étude terrain est réalisée grâce à des outils spécifiques dont les principaux sont :
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CHAPITRE 5 : LA POLITIQUE PRODUIT
INTERNATIONALE
I- L’IDENTIFICATION DES BESOINS DU PRODUIT
Sans besoins, il n’y a pas de marché, car le produit, qui peut désigner aussi bien un
bien matériel qu’un service, peut se définir comme « une entité susceptible de
satisfaire un besoin ou un désir ». Cela se saura par l’étude des comportements d’achat
Ainsi, l’analyse des besoins va se baser sur les facteurs qui influent sur les décisions
d’achat. Ces facteurs se regroupent en 4 catégories.
A/ Facteurs socioculturels
B/ Facteurs psychosociaux
C/ Facteurs personnels
D/ Facteurs psychologiques
La commercialisation des produits sur les marchés étrangers exige qu’on les y adapte
en se soumettant aux contraintes technique, et commerciales qui se présentent sur
lesdits marchés.
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1) Les normes
a) Définition
Une norme est « une spécification technique d’un bien ou d’un service, élaborée par
consensus entre toutes les parties concernées et approuvée par un organisme
reconnu ».
Ex : Organisme le plus connu = ISO
b) Objectifs
Les normes visent entre autres objectifs :
- la rationalisation de l’économie mondiale : interchangeabilité et comptabilité des
produits
- l’amélioration de la qualité des produits
- la protection des consommateurs
L’entreprise n’est pas obligée d’observer une norme, sauf si elle est imposée par les
pouvoirs publics car les quelques 800.000 normes recensées dans le monde se
répartissent en 2 catégories.
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B/ Les contraintes commerciales
Ce sont les éléments qui, lorsqu’ils sont négligés, peuvent handicaper le repérage
rapide des produits de l’entreprise par les consommateurs. Ils peuvent se rapporter à la
dénomination du produit ou à l’étiquetage.
Quand bien même il est générique parce que reposant sur des principes légaux ou
techniques (ex : ASPIRINE, JAMBON, MAYONNAISE), un nom utilisé dans un pays
donné peut prendre une signification choquante lorsqu’il est transporté dans une autre
culture. Par conséquent l’entreprise doit s’en informer.
L’étiquette est le seul moyen d’informer le public sur les caractéristiques essentielles
d’un produit vendu sans prescription, comme c’est le cas généralement pour les
produits de grandes consommations. L’élaboration d’une étiquette doit respecter la
réglementation du pays de destination du produit, ainsi que sa langue, d’où la
traduction des informations, qui doivent par ailleurs s’écrire dans un graphisme usuel
dans le pays.
A/ La qualité
Le concept de qualité est relatif à la nature du besoin à satisfaire. A ce effet, un produit
est de qualité plus ou moins bonne suivant les marchés, selon qu’on y privilégié un ou
plusieurs des critères ci-après : la solidité, la fiabilité, la durée de vie, la sécurité, la
performance, la disponibilité, l’esthétique….
Une bonne qualité permet, entre autres, de favoriser l’image de marque de l’entreprise,
d’améliorer la rentabilité, de dynamiser la vente et de limiter les risques courus par
l’entreprise en matière de responsabilité civile.
L’entreprise doit protéger ses marques. Pour ce faire, elle doit les déposer auprès de
l’OMPI. L’ARRANGEMENT DE MADRID permet, par une seule et même formalité,
d’étendre à tous les pays membres, ou à certains d’entre eux, les effets d’un dépôt
effectué dans son pays. Cette protection dure 20 ans
2) Le conditionnement
A cet effet, le conditionnement doit par ex, respecter les habitudes locales (couleurs,
fonctionnalité), prendre en compte les contraintes de la distribution (taille des rayons
pour le rangement), intégrer les contraintes de l’environnement (climat par ex),
respecter les contraintes réglementaires (emballage recyclables….)
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C/ Le prix
Tout en permettant de réaliser un profit, le prix doit être fixé en fonction de l’image de
marque de l’entreprise, de la concurrence, de la notoriété et des objectifs du
producteur.
On distingue :
- l’adaptation réglementaire ou capacité au passage en douane, imposée par des
textes officiels comme les normes
- l’adaptation marketing ou adaptation aux goûts, qui est liée aux aspects
socioculturels du marché étranger et qui n’est pas obligatoire. Elle peut
constituer à créer un produit spécifique pour un marché étranger (liquide
vaisselle pour marchés asiatiques) ou à maquiller l’apparence (marque,
l’emballage…) d’un produit sans en changer la substance. Ce type
d’adaptation donne naissance à des produits de conception modulaire ou
« faux jumeaux » ou « produits mecoano » ou « produits lego », ie des
produits comportant un artifice qui donne aux consommateurs l’illusion que le
produit a été spécialement étudié pour leurs besoins.
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B/ La maintenance
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CHAPITRE 6 : POLITIQUE DE DISTRIBUTION
Pour réussir la pénétration des marchés étrangers, l’entreprise doit identifier les
circuits et canaux disponibles sur les marchés visés, puis déterminer ceux qui lui
conviennent le mieux.
Les circuits et canaux diffèrent selon qu’on commercialise d’une part des biens
d’équipement lourds ou des produits à usage professionnel, d’autre part les biens
destinés au grand public
La commercialisation de la 1ère catégorie de biens se fait à travers des circuits courts ;
lorsqu’elle n’est pas assurée directement par la force de vente du producteur, elle
connaît l’intervention d’un seul intermédiaire (courtier, négociant, agent, installateur,
grossiste ou détaillant). La commercialisation par un circuit comprenant un grossiste et
un détaillant, mais elle peut se faire également à travers des circuits courts ou long ;
dans le premier cas, elle passe par le commerce intégré (sociétés de grands magasins,
sociétés à magasins populaires, sociétés à succursales multiples, sociétés gérant des
grandes surfaces, sociétés de vente par correspondance, sociétés coopératives) ou
associés (chaînes volontaires, centrales d’achat, franchise, commerce indépendant) ;
dans le 2ème cas, plusieurs catégories de grossistes précèdent le canal des détaillants.
L’exploitation d’un des circuits ci-dessus nécessite d’une part un choix stratégique, ie
la détermination du degré de maîtrise du réseau commercial par l’entreprise, d’autre
part un choix tactique, ie la définition concrète du type de réseau exploité par
l’entreprise.
Franchise SCI
Agents SGE
commissionnés Concessionnaires
exportateurs Exportation
Représentants indirecte
salariés Portage (« piggy back »)
Bureaux et contrôle
Vente directe Opérations conjointes d’achat
(« jointe venture ») Cession de licence
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A. La maîtrise complète du réseau commercial exige une présence effective de
l’entreprise sur le terrain, ce qui en fait un choix relativement coûteux. Mais en cas
de réussite, elle est d’autant rentable.
B. Le choix de la vente en coopération peut être motivé par des moyens limités ou le
désir d’exploiter un grand nombre de marché à moindre coût.
C. Mieux encore, (l’entreprise qui se fait relayer sur le marché étranger par des
intermédiaires (vente par intermédiaires) évite catégoriquement d’y engager des
dépenses relatives à l’exploitation de réseau commercial, dans la mesure où elle
traite en fait cette opération.
En dehors de ces principes, l’entreprise doit prendre en ce que lui inspire la pratique
sur le terrain.
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IV/ LES SOLUTIONS D’ACCES AU MARCHE
Première Phase
Stratégies d’implantation
envisageables
Deuxième Phase
Rentabilité comparée
c) La succursale
Elle n’a pas non plus de personnalité juridique propre, mais elle est généralement plus
lourde que le bureau de représentation.
Son rôle s’apparente à celui d’une filiale, mais l’absence d’un capital social la rend
moins crédible financièrement aux yeux des partenaires.
d) La filiale industrielle
Elle ne fait pas partie du réseau de vente puisqu’elle a vocation à produire mais mérite
d’être mentionnée dans la mesure où elle peut soit se greffer sur l’activité d’une
structure à vocation commerciale soit assurer la commercialisation des articles qu’elle
produit. Son implantation permet souvent d’abaisser les coûts de production, donc
d’accroître la compétitivité de l’entreprise.
Elle facilite aussi l’approvisionnement des marchés limitrophes du pays où elle est
implantée.
b) Le représentant salarié
Il est lié à l’exportateur par un contrat de travail et par conséquent ne travaille que pour
lui, à la différence de l’agent qui est indépendant.
Ainsi, c’est le siège de la société exportatrice qui définit la politique commerciale sur
le marché et orienté le travail quotidien du représentant.
(Canevas d’un contrat de représentant)
c) La vente directe
C’est le cas de figure ou l’entreprise réalise elle-même les ventes à l’étranger et assure
la livraison des marchandises. Ceci n’est possible que pour peu de produits à clientèle
limitée (biens d’équipement ou à usage professionnel) car il est quasiment impossible
de prospecter un marché où l’on n’ a aucun relais.
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La vente directe prendre deux formes :
- LA VENTE SUR APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL : C’est la formule la
plus courante d’accès aux marché public, mais elle est également utilisée par les
acheteurs privés désireux de passer une commande importante. A cet effet,
ceux-ci font apparaître leurs besoins dans un « dossier d’appel d’offres ».
- LE MARKETING DIRECT, c’est le fait de soumettre directement son offre à
l’appréciation de sa clientèle aussi bien individuelle que professionnelle. Ceci
est rendu possible par des techniques telles que le publipostage ou « mailing »,
le « télémarketing », les « télé-achat », la vente par catalogue, la vente par
satellite (chaînes spécialisées, chaînes cryptées).
4) La « joint-venture »
Dans la mise en place d’un réseau de distribution international, la « joint-venture »
consiste, pour 2 ou plusieurs entreprises étrangères à un marché difficile à y réduire
leurs frais et risques en s’associant pour créer une filiale commerciale commune.
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5) Le contrat de gestion
C’est une formule qui consiste à mettre en gérance, ie confier une entreprise locale
d’un marché étranger, la gestion courante d’une structure créée sur ce marché grâce à
l’investissement d’un exportateur et qui reste sa propriété.
Cette formule diminue le risque pays et les charges liées à l’exploitation du marché
étranger.
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2) Les sociétés de commerce international (SCI)
Elles revêtent essentiellement 2 formes. Certaines sont spécialisées dans des produits.
Elles jouent pour le fabricant le rôle d’un négociant, d’un courtier ou d’un
commissionnaire exportateur. D’autres sont spécialisées sur une région où elles
disposent d’un réseau de distribution. Dans ce cas, elles jouent le rôle d’un importateur
ou d’un concessionnaire. Elles offrent l’avantage d’être extrêmement compétentes et
expérimentées du fait de leur spécialisation.
2) L’exportation indirecte
C’est le fait pour une PME d’incorporer sa production dans la gamme des produits
exportés par une grande entreprise.
La première profite ainsi de l’action marketing de la deuxième.
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TABLE DES MATIERES
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE MARKETING INTERNATIONAL...............................2
I/ DEFINITION DU MARKETING INTERNATIONAL..................................................................2
A/ DEFINITION DU MARKETING............................................................................2
B/ LES PARTICULARITES DU MARKETING INTERNATIONAL..........................3
II/ LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DU MARKETING INTERNATIONAL.........................5
A/ Les conceptions basées sur le rôle joué par le marché domestique : marketing à
l’exportation ou marketing à l’étranger ou marketing différencié..................................5
B/ La conception du marketing mondial : marketing global ou gestion internationale
du marketing...................................................................................................................5
C/ L’émergence du concept de standardisation adaptée.................................................6
III/ LES FACTEURS PARTICULIERS AFFECTANT LE MARKETING INTERNATIONAL.......6
A/ Les principaux facteurs de développement des échanges internationaux..................6
B/ Les principaux obstacles............................................................................................7
CHAPITRE 2 : LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DE L’ENTREPRISE....................9
I- LES RAISONS / FACTEURS DE L’INTERNATIONALISATION...............................................9
A/ Les facteurs commerciaux.........................................................................................9
B/ Les facteurs industriels...............................................................................................9
C/ Les facteurs d’opportunité........................................................................................10
II- LES RISQUES LIES À L’INTERNATIONALISATION............................................................10
A/ La classification selon la nature...............................................................................10
B/ La classification selon l’impact...............................................................................11
III- LES SCHEMAS / FORMULES DE DEVELOPPEMENT........................................................11
A/ Les axes stratégiques................................................................................................12
B/ Les formes d’implantation.......................................................................................14
IV- LE PROCESSUS ET LES STADES DE DEVELOPPEMENT INTERNATONAL (DEGRE
D’OUVERTURE)............................................................................................................................15
A/ L’entreprise a orientation ethnocentrique................................................................15
B/ L’entreprise à orientation polycentrique..................................................................16
C/ L’entreprise à orientation régiocentrique.................................................................16
D/ L’entreprise à orientation géocentrique ou globale..................................................16
CHAPITRE 3 : LE DIAGNOSTIC EXPORT..................................................................................18
I- LA CAPACITE A GERER LES MENACES................................................................................18
A/ La capacité de concurrence......................................................................................18
B/ La capacité de gérer les risques................................................................................20
II- LA CAPACITE FONCTIONNELLE..........................................................................................21
A/ La capacité de production........................................................................................21
B/ L a capacité financière..............................................................................................21
C/ La capacité commerciale (marketing)......................................................................22
D/ L a capacité organisationnelle (management)..........................................................22
CHAPITRE 4 : L’APPROCHE DES MARCHES ETRANGERS..................................................26
I- LA SELECTION DES MARCHES A ETUDIER.........................................................................26
A/ La nécessité de sélectionner des marchés................................................................26
B/ Les outils de la sélection..........................................................................................27
II- LES OBJECTIFS ET LE CONTENU DE L’ETUDE DE MARCHE INTERNATIONAL.........29
A/ Les objectifs de l’étude de marché...........................................................................30
B/ L’inventaire des informations à recueillir................................................................30
III/ LA MISE EN ŒUVRE DE L’ETUDE DE MARCHE INTERNATIONALE............................34
A/ Les actions d’une étude de marché internationale...................................................34
B/ La méthodologie de l’étude de marché internationale.............................................34
CHAPITRE 5 : LA POLITIQUE PRODUIT INTERNATIONALE..............................................36
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I- L’IDENTIFICATION DES BESOINS DU PRODUIT.................................................................36
A/ Facteurs socioculturels.............................................................................................36
B/ Facteurs psychosociaux............................................................................................36
C/ Facteurs personnels..................................................................................................36
D/ Facteurs psychologiques..........................................................................................36
II/ L’ANALYSE DES CONTRAINTES LIEES AU PRODUIT......................................................36
A/ Les contraintes techniques.......................................................................................36
B/ Les contraintes commerciales..................................................................................38
III- L’AJUSTEMENT DU PRODUIT AU MARCHE.....................................................................38
A/ La qualité.................................................................................................................38
B/ Les facteurs de différenciation.................................................................................38
C/ Le prix......................................................................................................................40
IV- L’ALTERNATIVE ADAPTATIONS /STANDARDISATION...................................................40
V/ LE CYCLE DE VIE INTERNATIONAL DU PRODUIT...........................................................40
VI/ A DETERMINATION DE LA GAMME DE PRODUITS 0 PROPOSER 0 L’ETRANGER.....41
VII/ LES ¨PRESTATIONS LIEES AU PRODUIT...........................................................................41
A/ Les conditions d’utilisations du produit...................................................................41
B/ La maintenance........................................................................................................42
CHAPITRE 6 : POLITIQUE DE DISTRIBUTION........................................................................43
I- LES CIRCUITS ET CANAUX DISPONIBLES..........................................................................43
II/ LA METHODOLOGIE DE L’APPROCHE DES MARCHES....................................................43
A/ Les options stratégiques...........................................................................................43
III/ LE CHOIX DU RESEAU DE VENTE (Tableau)......................................................................45
IV/ LES SOLUTIONS D’ACCES AU MARCHE...........................................................................46
A/ La vente en maîtrise complète ou approche directe.................................................46
B/ La vente en coopération ou modes associés.............................................................48
C/ La vente par intermédiaires ou mode indirect de présence......................................49
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