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La DRIF / Le CDC Gestion Commerce remercie toutes les personnes qui ont
participé à l’élaboration de ce manuel.
Pour la supervision :
Pour la conception :
Pour la validation :
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………….. 4
CHAPITRE 1 : LA DEMARCHE MERCATIQUE DE L’ENTREPRISE EXPORTATRICE….11
CHAPITRE 2 : LES TECHNIQUES DE SEGMENTATION DES MARCHES CIBLES…… 13
CHAPITRE 3 : LE MIX MARKETING A L’INTERNATIONAL……………………….………....23
CHAPITRE 4 : LE DIAGNOSTIC EXPORT…………………………….…………………….…...... 37
CHAPITRE 5 : LES OUTILS D’ANALYSE DU MARKETING STRATEGIQUE……………. 49
CHAPITRE 6 : LES STRATEGIES COMMERCIALES A L’INTERNATIONAL………………75
CHAPITRE 7 : L’ORGANISATION DU RESEAU DE VENTE A L’INTERNATIONAL……87
CHAPITRE 8 : LA PROSPECTION DES MARCHES ETRANGERS………………………….…91
CHAPITRE 9 : LA DISTRIBUTION A L’INTERNATIONAL………………………………………98
CHAPITRE 10 : L’ANIMATION DU RESEAU DE VENTE A L’INTERNATIONAL…….100
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INTRODUCTION GENERALE
I) DEFINITION :
Le marketing international peut être défini comme un ensemble d’activités qui
apportent de nouveaux clients, de divers marchés externes qui sont
rigoureusement sélectionnés par l’entreprise. Une telle approche du concept de
marketing signifie une démarche d’extension du marché de l’entreprise en
trouvant de nouveaux débouchés au-delà de son marché national.
L’orientation vers de nouveaux marchés cibles peut constituer soit le résultat
des stratégies à long terme, qui suivent des effets profitables et de durée pour
l’organisation (au-delà de l’horizon de cinq ans), soit la conséquence d’une
orientation tactique à moyen terme ou seulement la démarche opérative, à court
terme (jusqu’à une année) et de manière opérationnelle. Chacune de ces
catégories d’orientations (stratégiques, tactiques et opératrices) dépend du
potentiel humain, matériel et financier de l’organisation, de sa capacité de le
valoriser avec profit, au-delà du périmètre du marché domestique.
Ces objectifs peuvent être simplifiés l’aide du schéma ci-dessous selon trois
étapes :
La première étape concerne la réalisation d’un système d’orientation de
l’entreprise dans l’environnement de marché international,
La seconde concerne la transposition, à l’aide des stratégies de marché,
de l’activité de marketing international sur le marché mondial,
La troisième concerne l’évaluation des résultats en vue de l’adaptation
efficace, dans le temps, de la politique économique de l’entreprise.
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Principaux objectifs du L’environnement
marché de l’entreprise du marché
international
LE SYSTEME
D’ORIENTATION de
l’entreprise dans
Etape I l’environnement du marché
international basé sur :
La philosophie de l’organisation
Le positionnement sur le marché
L’orientation concurrentielle
Le degré d’internationalisation
La capacité d’innovation
La disponibilité pour coopération
Etape II DEVELOPPEMENT DU
CONCEPT de pénétration du
marché mondial par :
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Du point de vue pratique, on peut faire la distinction entre les objectifs qui
concernent les décisions de pénétration des marchés étrangers et ceux liés à la
stabilité et à la consolidation de la position gagnée par l’entreprise sur un marché
extérieur donné.
La première catégorie a besoin d’une base d’informations importante pour
diminuer le degré d’incertitude et le coefficient de risque entraîné par la
pénétration sur un marché extérieur. Dans cette hypothèse, l’entreprise
accumule des informations nombreuses et diverses pour répondre «si ?" et
« Comment ?" pénétrer un marché cible.
La seconde catégorie d’objectifs concerne la réponse aux questions «de quelle
manière ?" et « avec quels moyens ?" elle peut réussir à garder et à développer
un certain marché, en adaptant les instruments du marketing aux
particularités des marchés externes pénétrés.
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S = Sécurité (qualité, fiabilité)
O = Orgueil (standing)
N = Nouveauté
C = Confort, Commodité
A = Argent
S = Sympathie
L’expérience a montré que les consommateurs situés en haut de l’échelle de
Maslow privilégient des critères tels que la sympathie, la nouveauté…, alors que
les autres consommateurs privilégient les critères tels que l’argent, le confort.
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IV) LES CINQ COMPÉTENCES INDISPENSABLES AU
MARKETEUR MODERNE :
Les attentes et comportements de l’acheteur ont changé. Il est plus autonome et
connecté dans sa réflexion d’achat. Il a pris le contrôle et est plus exigeant que
jamais.
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3) Maîtriser les techniques de référencement SEO :
L’acheteur mène la majorité de sa réflexion d’achat sur les moteurs de recherche,
comme nous tous.
61% des décideurs en B2B démarrent leur réflexion d’achat sur Google. Plus
complexe, un acheteur mène en moyenne 12 recherches sur Google avant
d’entrer en contact avec une marque.
Le référencement de site web est donc un enjeu marketing majeur.
Le marketeur doit donc maîtriser toutes les techniques qui lui permettront de
référencer un site en web en première page sur Google.
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V) LES STADES DE DEVELOPPEMENT DU MARKETING
INTERNATIONAL
Depuis des siècles, voire des millénaires, les peuples et cultures échangent leurs
produits. Dans un premier temps, cela était qualifié comme troc (échange d’une
fourrure contre du blé), puis appelé commerce (échange du sel contre de l’or).
Depuis la deuxième guerre mondiale, le terme marketing international est
employé de manière plus systématique.
Tout comme le “marketing”, le “marketing international” est tout d’abord un
“produit” américain. Dès la fin de la deuxième guerre mondiale, les
entreprises américaines s’installent en Europe afin de satisfaire la demande
européenne. De nombreuses filiales américaines s’implantent en Europe de
l’Ouest, notamment en Grande Bretagne et en Allemagne.
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CHAPITRE 1
LA DEMARCHE MERCATIQUE DE L’ENTREPRISE
EXPORTATRICE
Sur le plan des ressources humaines : Il faut que l’entreprise puisse définir
quelle personne parmi son personnel sera chargée des affaires
internationales ou qu’elle opère un recrutement d’une personne maîtrisant
les techniques du commerce international.
Un chef d’entreprise doit comprendre que la recherche d’un client à l’étranger
passe non seulement par la phase de prospection, mais également par une
véritable analyse de son entreprise, de son produit, de sa production, et de son
personnel de manière à découvrir leurs atouts respectifs, et mettre en évidence
leurs forces et leurs faiblesses.
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2. La diversité des marchés abordés en marketing International exige des
méthodes et une organisation spécifique : Les environnements politico-
économiques et socioculturels des marchés étrangers sont des sources de
différenciation très importantes. Une telle diversité entraîne de fortes exigences
au niveau de l’organisation de l’entreprise et de son mode de fonctionnement.
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CHAPITRE 2
LES TECHNIQUES DE SEGMENTATION DES MARCHES
CIBLES
SECTION I : LES CRITERES DE CHOIX ET LES MODES D’ACCES
AUX MARCHES ETRANGERS
I) LA DEMARCHE DE SELECTION D’UN MARCHE ETRANGER :
La démarche de sélection d’un marché vise, dans un premier temps, à identifier
des marchés potentiels. Ces marchés font ensuite l’objet d’étude plus
approfondies afin de valider le choix final du ou des marchés cibles.
2) La phase de sélection :
Pour valider le choix final, les marchés présélectionnés font l’objet d’une étude
plus approfondie. L’information collectée permet à l’exportateur de mener un
diagnostic afin d’évaluer avec précision les potentialités et les risques (diagnostic
externe) que présente le marché présélectionné ainsi que les forces et les
faiblesses de son entreprise (diagnostic interne) au regard de son projet export.
Autrement dit :
Les études de marché passent par des études documentaires,
quantitatives, qualitatives pour approfondir et enrichir l’information
collectée sur le marché présélectionné.
La démarche de diagnostic passe par un diagnostic externe pour évaluer
les potentialités du marché en termes de menaces et d’opportunités, et par
un diagnostic interne qui permet d’évaluer les capacités de l’entreprise à
exploiter le marché selon une approche forces, faiblesses.
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II) LES CRITERES DE SELECTION D’UN MARCHE ETRANGER :
La démarche de présélection est menée à partir de l’analyse de critères
révélateurs des potentialités du marché, de son degré d’accessibilité et des
risques qui le caractérise.
A) LES CRITERES DE POTENTIALITE :
a) La situation économique du pays :
L’étude d’un certain nombre d’indicateurs macroéconomiques permet
d’apprécier le niveau de développement économique d’un pays. Parmi ces
indicateurs, il convient d’analyser en particulier :
Les indicateurs de richesse économique tels que le PNB global et le PIB
par habitant, ainsi que leur évolution ;
La distribution de cette richesse par la caractérisation du revenu moyen
par habitant et la répartition de ces revenus dans la population ;
Les dépenses de consommation ;
Les taux d’inflation et de chômage, etc.
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c) Les environnements politiques et légaux :
L’environnement réglementaire peut durcir les conditions d’accès et
d’exploitation d’un marché et obliger une entreprise à adapter son produit et les
conditions de gestion de son activité. L’exportateur doit ainsi évaluer, en
particulier, les contraintes légales concernant la mise à la consommation de la
marchandise (étiquetage, emballage, protection du consommateur, législation
environnementale…) et la législation en matière de contrats commerciaux. Si le
projet export amène l’entreprise à gérer un personnel
sur le marché cible, il convient également de s’informer sur la législation sociale
qui encadrera le personnel.
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B) LES GRILLES D’ANALYSE MULTICRITERE :
Ces grilles sont des tableaux qui permettent de procéder à une démarche de
sélection de marchés cibles à partir d’une analyse multicritère menée
comparativement sur plusieurs pays.
Dans un premier temps, il convient de caractériser les critères de sélection les
plus pertinents au regard du marché et du secteur d’activité concernés. Ces
critères seront ensuite hiérarchisés et pondérés en fonction de leur importance
relative et des conditions d’exploitation du marché visé : la qualité des moyens
logistiques propres au stockage et au respect de la chaîne du froid seront, par
exemple, des critères de sélection prépondérants pour une entreprise souhaitant
exporter et commercialiser des produits surgelés.
C) LA MATRICE DE SELECTION :
La matrice de sélection est un tableau récapitulatif permettant de comparer la
situation des différents marchés au regard des critères retenus.
En colonnes sont indiqués les pays étudiés et en lignes les critères de
comparaison retenue. Chaque critère fait l’objet d’une notation de 0 à 5 allants
de la situation la plus défavorable à la situation la plus favorable. Une hiérarchie
des critères peut être mise en œuvre en pondérant les notes obtenues (par
exemple, les critères d’accessibilité du marché peuvent avoir des coefficients plus
élevés par rapport au critère de risque de paiement dans le cas d’une entreprise
qui souhaite se faire payer par un crédit documentaire).
La notation de critères qualitatifs, tels les "facteurs socioprofessionnels "est
délicate car soumise à des appréciations personnelles.
Les pays sont classés en fonction de la note qu’ils sont obtenus.
Critères Pays Pays Pays Pays
Pondération A B C D
L’ACCESSIBILITE DU MARCHE
Facteurs physiques
Facteurs socioculturels
Factures économico- politiques
LA POTENTIALITE DU MARCHE
La demande
Demande actuelle
Demande potentielle
L’ouverture internationale du
marché
Importations mondiales par pays
Part des produits Marocains dans les
importations du pays
LE RISQUE PAYS
Sécurité des transactions :
Problème de financement
Retards de paiement
Sécurité des investissements :
Risques de confiscation,
nationalisation, ingérence dans la
gestion
Totaux
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D) ANALYSE BERI (BUSINESS ENVIRONMENT RISK INFORMATION)
Le professeur F T Haner du Collège of Business and Economics University of
Delaware aux USA, a déterminé 15 critères différents auxquels il attribue un
nombre de points allant de 0 “non acceptable” jusqu’à 4 “ extrêmement
favorable”. Les différentes rubriques n’ont pas la même importance, elles font
l’objet d’une pondération allant de 0,5 jusqu’à 3.
Cette grille d’analyse est un précieux outil d’investigation, lorsque l’entreprise
envisage une implantation durable, ou un investissement financier sur un
moyen ou long terme.
Pays A Pays B
Critères Nombre Pondé- Appréciation Nombre Pondé- Appréciation
de ration Globale de ration Globale
Points Points
1.- Stabilité politique 3 3
2- Attitude autorités à
L’égard des
1.5 1.5
investissements et
Transferts de bénéfices
3-Tendance aux
1.5 1.5
nationalisations
4-Inflation 1.5 1.5
5-Croissance
2.5 2.5
économique
6-cout de main
2 2
d’œuvre et productive
7-Balance des
1.5 1.5
paiements
8- convertibilité de la
2.5 2.5
monnaie
9-Tracasseries
1 1
administratives
10-Respect des
1.5 1.5
conventions
11-qualité des
0.5 0.5
prestations
12-valeur du
1 1
management
13-Communications 1 1
14-crédits à court
2 2
terme
15-crédits à long terme 2 2
Appréciation Totale
0 : Non Acceptable ; 1: Défavorable ; 2 : Peu Favorable ; 3 : Assez
Favorable ; 4 : Très Favorable
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SECTION II : LES TECHNIQUES DE MACRO ET MICRO
SEGMENTATION INTERNATIONALE :
I) LE CHOIX DES MARCHES CIBLES :
Le marché cible d’une entreprise constitue l’ensemble des clientes et clients
qu’elle choisit de servir parmi la clientèle potentielle d’une région donnée. Les
entreprises exploitant leurs activités dans plus d’une région ou d’un secteur
comptent généralement plusieurs marchés cibles.
La sélection de ses marchés cibles permet à l’entreprise de se concentrer sur les
occasions qui présentent les meilleures chances de succès et de rentabilité. Cet
aspect importe, car aucune entreprise ne peut plaire à tout le monde.
Le processus de sélection des marchés cibles se nomme la segmentation. La
combinaison des produits, des prix, des places et de la promotion qu’utilise
l’entreprise pour atteindre ses objectifs constitue son marketing mix. La
segmentation et la sélection du marketing mix adéquat exigent des études de
marché, lesquelles fournissent de l’information sur les besoins et les habitudes
des clientes et clients ainsi que leur sensibilité au prix.
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C) IDENTIFICATION DE SEGMENTS CROSS-CULTURELS :
Dans un troisième temps – à condition que plusieurs marchés nationaux
soient visés – la segmentation internationale s'attache à identifier des
segments cross-culturels, c'est-à-dire des segments qui se ressemblent et qui
existent sur plusieurs marchés à la fois.
Exemple1 : Segmentation internationale : Groupe Accor
Une visite sur le site du groupe hôtelier Accor www.accor.com permet de
comprendre la segmentation et le ciblage de cet acteur international. Au niveau
géographique, un grand nombre de pays (133) est visé par Accor. Le type de
clientèle se divise principalement en touristes et hommes/femmes d'affaires
ayant des exigences de qualité et des contraintes de budget très variables.
L'offre d'Accor vise la quasi-totalité des segments identifiés de manière
différenciée.
La gamme complète de plus de 3700 établissements comprend des hôtels à
deux étoiles (“Formule 1”, “Etap hotel “), à trois étoiles (Mercure, Novotel) et à
quatre étoiles (Sofitel) ; un réseau d'hôtels dotés de centres de conférence
(“Atria”), les hôtels à suites (“Suitehotel”), les hôtels et club de vacances
(“Coralia” et “Thalassa”), etc. Seul le segment “camping” n'est pas servi par
Accor.
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quotidiens tels que la planification de la main-d’œuvre et le stockage des stocks.
Les entreprises peuvent envisager les cinq approches communes pour mesurer
la demande de produits.
1) L’Analyse de la demande passée :
Il s'agit d'une première étape pour identifier les tendances de la demande de
produits. En examinant les records de ventes passées et en additionnant le total
des unités vendues sur une période donnée, les entreprises peuvent isoler les
pics saisonniers ou les baisses de ventes.
Cela donnera à la direction un aperçu de ce que l'entreprise peut s'attendre au
cours de l'année à venir.
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1) Le Prix :
La relation entre le prix du produit et la demande pour sa quantité est
généralement inverse, la demande diminuant à mesure que les prix augmentent.
Par exemple, les consommateurs choisissent généralement d'acheter des
quantités plus importantes d'un produit lorsque l'article coûte moins cher. Ce
facteur de tarification est ce qui conduit les entreprises à avoir des guerres de
prix avec leurs concurrents.
2) Le Revenu :
Le revenu des consommateurs influe grandement sur leur pouvoir d'achat, ce
qui peut influencer directement la demande d'un produit. Dans de nombreux
cas, une augmentation du revenu du ménage augmente également la demande
d'un produit (en supposant que d'autres facteurs demeurent constants).
6) La Publicité :
Le marketing attire l'attention des consommateurs pour les informer des
produits et des promotions et les persuader de faire des achats. Les publicités
stratégiques et les promotions peuvent également augmenter la demande de
produits.
7) La Croissance démographique :
Ce facteur est relativement simple- avec un plus grand nombre de personnes, la
capacite de consommation augmente également, ce qui entraine une
augmentation de la demande du marché et un public cible plus large.
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8) Les Politiques gouvernementales :
Les règlements gouvernementaux, comme les taux d'imposition élevés sur un
produit, peuvent augmenter le prix d'un article, ce qui peut réduire la demande
pour ce produit.
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CHAPITRE 3
LE MIX MARKETING A L’INTERNATIONAL
SECTION 1 : GENERALITES SUR LE MIX A L’INTERNATIONAL :
La spécificité du marketing international ou global résiderait donc à dépasser les
frontières, à opérer sur un marché global. Implicitement, les définitions du
“marketing international” renvoient aux définitions de base du marketing.
Trois approches du concept de Marketing international sont concevables en
relation avec la façon dont l'entreprise appréhende son environnement et son
développement international.
I) LE MARKETING DE L'EXPORTATION :
Cette approche est adaptée aux entreprises qui souhaitent prolonger à l'étranger
une politique commerciale entreprise sur le marché domestique. La démarche
mercatique se traduira par l'adaptation des politiques commerciales élaborées
sur le marché domestique aux exigences des marchés étrangers.
La différence de perception d'une marque par les clients selon le marché sur
lequel ils se trouvent permet de tenir compte lors du transfert d'une politique
commerciale à l'étranger, des déformations des forces et des faiblesses
composantes du Marketing Mix : c’est ce qu’on appelle l'effet prisme.
La stratégie marketing d'une marque doit alors évoluer d'une région à l'autre en
fonction de l'effet de prisme.
Le prisme peut avoir des effets de quatre ordres
Effet transparent, qui garde intacte la compétence de l'entreprise.
Effet obturant : diminue les forces perçues du produit et supprime à
l'étranger la force de l'entreprise.
Effet grossissant : transforme les faiblesses en force et accentue les
compétences de l'entreprise.
Effet réducteur : transforme les forces en faiblesse et affaiblit les
compétences de l'entreprise.
Par contre certaines techniques sont difficiles à mettre en œuvre dans des
environnements culturellement très différents, par exemple : les études de
marché par enquêtes, les action publicitaire….
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Marché domestique Marché international Marché multinational Marché global
I) ADAPTATION :
L’adaptation peut se définir comme une modification physique du produit, de
ses performances, de son nom, de son packaging, de son image.
Certaines modifications sont liées à l’aptitude officielle à la commercialisation
(adaptation réglementaire), d’autres sont liées aux aspects socioculturels du
marché étrangers, à ses habitudes de consommation, à ses préférences pour les
couleurs, pour les formes (adaptation marketing).
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Apport d’un bénéfice consommateur supplémentaire par rapport à l'offre
locale.
3) Afin de tenir compte de l'environnement des marchés :
Pour répondre aux impératifs du marché visé, l'exportateur devra prendre en
compte l'environnement dans ses aspects juridiques, économique,
technologique, politique, culturel, géographique et climatique.
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3) Les organismes de normalisation :
Il existe différents organismes qui régissent la normalisation,
En France, L’AFNOR : agence française pour la normalisation,
LA NOREX : normes et règlement à l'export,
L'AFAQ : Association française pour l'assurance qualité,
Le CEN : Comité européen de normalisation qui régit la norme CE,
L'ISO : International standard organization » régit la norme ISO déclinée en
plusieurs concepts 9000, 9001,9002, etc.
1) La dénomination commerciale :
Il s'agit du nom de la catégorie à laquelle appartient le produit, cette
dénomination va être régie par des lois différentes suivant les pays. Un produit
peut donc par sa composition ne pas satisfaire les critères officiels définis par la
réglementation d'un pays étranger, il faudra adapter ce produit ou le vendre sous
une autre dénomination.
2) La marque :
Signe matériel, mot sigle logo, image, permettant de reconnaître le produit
(d'identifier l'activité d'un fabricant), de le distinguer d'un autre et d'en identifier
la fonction. La marque a donc plusieurs rôles :
Identifier le produit,
Différencier des concurrents,
Segmenter le marché de l'entreprise.
Véhicule une image
Sécurise le consommateur en garantissant un niveau de qualité.
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Etude de conformité (Note complémentaire)
Non-conformité
Conformité
Evaluation du coût
d’adaptation
Adaptation Abandon
Agrément,
certificat,
Homologation
Exportation
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VI) LA STANDARDISATION :
La standardisation signifie qu’un produit est commercialisé sur le plan mondial
avec un seul positionnement et avec un seul marketing Mix.
Le choix de la standardisation pour une entreprise repose sur différentes
hypothèses :
L’homogénéisation des besoins mondiaux.
L’existence de segments de marché universel
Les économies d’échelle en production et en marketing qui sont partagés
sur plusieurs pays.
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Il existe des similarités entre les goûts des consommateurs et les schémas
de consommation entre les différents marchés, ainsi qu’entre les niveaux
de revenus et de croissance économique.
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Les coûts de bénéfice et de transport du produit peuvent varier
considérablement.
Les coûts de fiscalité, les droits de douane sont très variables d’un pays à
l’autre.
Les variations de taux de change.
La pression concurrentielle n’est pas la même partout, elle peut
contraindre l’entreprise, selon les pays à serer plus ou moins ses prix de
vente.
Les objectifs marketings de l’entreprise peuvent être différents d’un pays
à l’autre.
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+ Les droits de douane,
+ Les taxes locales (à la consommation).
+ Les frais de pénétration des marchés étrangers.
+ Les frais commerciaux et marketing.
L’intégration de ces éléments dans le prix de vente est fonction des termes
commerciaux internationaux utilisés « Incoterms qui seront traités en détail
l’année prochaine »
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Objectifs Marketing
Hiérarchisation des
fonctions dominantes
Contraintes générales
Critères marketing
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SECTIN VI : LA POLITIQUE DE COMMUNICATION INTERNATIONLE
L’option de communication retenue dépend fortement de la stratégie mercatique
internationale de l’entreprise. Une entreprise ayant opté pour un marketing
global aura une communication standardisée, l’entreprise ayant une approche
plus polycentrique privilégiera l’adaptation de sa communication.
Toutes les entreprises ne communiquent pas de la même façon sur les marchés
extérieurs. Lorsque l’entreprise est fortement internationalisée, l’amélioration de
l’efficacité de sa communication internationale suppose qu’elle doit analyser :
Les spécificités et les particularités de la communication internationale.
La question de standardisation ou adaptation de communication
internationale.
La question de centralisation ou décentralisation de la communication
internationale
Le marketing MIX de la communication international
A) LA STANDARDISATION :
La standardisation de la politique de communication internationale de
l’entreprise se traduit par l’utilisation d’une communication identique dans tous
les pays ou dans une zone géographique.
Cette standardisation présente plusieurs avantages :
La création et le renforcement d’une image mondiale de la marque, du
produit ou de l’entreprise ;
La réduction des coûts de création et de production des messages ;
La réduction des risques de confusion d’image.
La standardisation de la communication est pourtant difficile, car :
Son efficacité supposée repose sur l’hypothèse d’universalité de certains
besoins et d’internationalisation des comportements des consommateurs ;
Les différences culturelles se traduisent par des motivations différentes
des consommateurs d’un même produit ;
Les différences de législation et d’habitudes en matière de vecteurs de
communication constituent autant d’obstacles à la standardisation ;
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La standardisation de la communication conduit souvent à une faible
implication et à une démotivation des équipes locales à l’égard de la
politique de communication.
Le risque de créativité faible.
B) L’ADAPTATION :
L’adaptation de la stratégie de communication internationale de l’entreprise se
traduit par la définition et la mise en œuvre d’une politique de communication
spécifique pour chaque marché national. Elle se caractérise par la juxtaposition
de politiques nationales indépendantes les unes des autres.
L’adaptation présente certains avantages :
La démarche d’adaptation est cohérente avec la démarche mercatique : il
s’agit de répondre aux attentes des différentes cibles identifiées ;
L’adaptation permet de respecter les spécificités des marchés nationaux à
la fois en termes :
D’attente des consommateurs ;
De contraintes juridiques locales ;
De pratiques de communication commerciale ;
De contexte culturel.
La définition et la mise en œuvre de la stratégie de communication est
réalisée par les filiales locales, ce qui facilite la motivation des équipes
commerciales à l’étranger.
L’adaptation présente cependant des inconvénients :
L’adaptation est très coûteuse,
L’adaptation conduit à une disparité d’image,
L’adaptation empêche toute synergie entre les actions menées sur les
différents marchés.
C) L’HOMOGENEISATION :
Solution intermédiaire entre la standardisation et l’adaptation,
l’homogénéisation se traduit par la volonté d’imposer un positionnement
identique du produit ou la même image de l’entreprise, tout en utilisant pour
chaque pays les moyens les plus adaptés. Cette solution assure un
positionnement standardisé mais une adaptation des campagnes.
Les avantages de l’homogénéisation sont :
La création d’une image mondiale uniforme des produits de l’entreprise ;
La prise en compte des spécificités locales, tant légales que
professionnelles ou culturelles ;
L’implication des équipes locales.
Les inconvénients de cette solution sont :
Le coût des campagnes qui restent adaptées à chaque pays,
La rigidité du processus de décision et le contrôle exercé sur les
propositions de la communication au siège social.
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A) LA CENTRALISATION :
L’ensemble des décisions et leur mise en œuvre est le fait de la maison mère, de
la préparation des campagnes, de la sélection des agences de publicité, de la
détermination du budget, du contrôle. Une telle organisation va de pair avec la
standardisation de la communication internationale.
La centralisation garantit la cohérence des décisions, l’identification des
responsabilités et facilite le contrôle. Par contre, elle contribue à la démotivation
des équipes locales qui sont cantonnées à un rôle d’exécutants. Elle peut
conduire à des conflits entre le siège et les filiales, nuisant à la qualité de la mise
en application de la politique de communication retenue.
B) LA DECENTRALISATION :
Chaque marché définit la stratégie de communication. La société mère se
contente d’approuver les budgets, de coordonner les campagnes et de conseiller
les filiales ou les représentants locaux.
Cette autonomie locale est compatible avec une adaptation de la communication
internationale. Elle garantit la souplesse d’exécution des campagnes et permet
de motiver les équipes locales. Cependant, les efforts de coordination se heurtent
souvent aux réticences des dirigeants locaux qui voient en elle essentiellement
une tentative de contrôle de leur politique de communication dans ce qu’elle a
de plus créatif et de plus spécifique par rapport au marché local. La
décentralisation implique également une fragmentation des efforts et un
accroissement du coût de la communication.
C) LA CONCERTATION :
Formule intermédiaire, elle essaie de supprimer les inconvénients majeurs de
chacune des formules précédentes à savoir, les risques de mauvaise
connaissance des spécificités des marchés nationaux et de démotivation des
équipes locales pour la centralisation et les risques de gaspillage pour la
décentralisation.
Cette formule repose sur l’existence d’une cellule de coordination et de processus
d’information entre les acteurs locaux et cette cellule. Les équipes locales sont
impliquées dans les décisions et la mise en application de la stratégie de
communication.
Cette formule est particulièrement adaptée à une stratégie de communication
homogène. Elle est souvent adoptée par les PME qui collaborent avec leurs
agents et leurs importateurs pour la mise en œuvre de leur politique de
communication sur les marchés étrangers.
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Les trois dimensions de la publicité sont :
Une première dimension « Utilitaire et Fonctionnelle », qui résulte
directement de la productivité technique de l’objet et s’exprime
rationnellement par la démonstration, le mode de l’emploi ;
La deuxième dimension est « Symbolique », véhiculant une valeur ajoutée
de nature sociale, de tradition ou de modernité ;
La troisième dimension enfin est « imaginaire », faisant du produit « une
image de soi », en réponse aux motivations et aux désirs les plus profonds
et les plus irrationnels d’évasion.
Il existe 5 grands modes de communication constituant le Mix de
communication.
La Publicité
La Promotion des ventes
Les Relations Publiques
La Force de vente
Le Marketing Direct.
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CHAPITRE 4 : LE DIAGNOSTIC EXPORT
Avant d’aborder un marché étranger, comme avant de prendre toute décision
importante concernant l’export, l’entreprise doit s’assurer que les conditions de
la réussite sur ce marché sont réunies de façon durable.
Pour être réaliste, un diagnostic export doit être réalisé en fonction d’objectifs
précis de pénétration d’un marché étranger défini (Diagnostic externe) et en
tenant compte des moyens dont dispose l’entreprise (Diagnostic interne).
On parle alors d’audit. Le résultat du bilan doit permettre de déterminer les
limites de l’action envisagée (nouveau marché, nouveaux partenaires) et amener
éventuellement un certain nombre d’actions correctrices (investissements
supplémentaires dans la capacité de production ou dans les compétences par
exemple). Même en l’absence de nouveaux projets spécifiques, le diagnostic
export est aussi un moyen de rester actif et de défendre sa place sur des marchés
où la concurrence est vive et où les facteurs d’influence sont évolutifs. Le
diagnostic peut donc déboucher également sur de nouvelles décisions
stratégiques.
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c) Fabriquer un produit adapté et en conformité avec les normes en vigueur ou
avec les exigences commerciales des marchés étrangers ainsi qu’aux goûts de
la clientèle étrangère et aux contraintes locales.
Cela pose la question de la flexibilité de l’appareil de production et impose une
production dans des conditions de livraisons compatibles avec les exigences
du marché étranger.
Besoin de trésorerie
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Culture d’entreprise Environnement et références culturelles
Enfin, l’ensemble des critères pertinents sont regroupés dans une matrice de
sélection et font l’objet d’une évaluation chiffrée
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SECTION II) LE DIAGNOSTIC EXTERNE :
I) DEFINITION :
Les forces et faiblesses de l’entreprise ayant été identifiées, il convient de les
affronter aux opportunités « évolutions de l’environnement favorables à
l’entreprise » et menaces « évolutions dangereuses » qu’offre l’environnement des
pays étrangers.
Les principales démarches utilisées par les entreprisses pour explorer et
sélectionner les marchés sont :
L’analyse systématique du marché extérieur : l’entreprise raisonne en
termes systématiques des marchés extérieurs, ce qui représente presque
200 marchés géographiques. Il s’agit d’une démarche exhaustive, mais
longue et coûteuse.
La démarche pas à pas ou en cercles concentriques : l’entreprise raisonne
en termes de proximités géographique, psychologiques, linguistiques,
culturelles, politico-économiques…. Cette présélection ou pré-étude de
marché aura pour but de faire apparaître de groupe de pays, classés par
priorité de prospection.
A) LE MACRO ENVIRONNEMENT :
Critères Recherchez de l'information sur :
Page 40
Les ententes commerciales dont le pays est membre (ex.
: Aléna) ;
Réglementation en Les restrictions douanières, les barrières non tarifaires,
commerce les licences d'importation, les brevets, etc.
international
Les normes de conformité pour vos produits ;
Les règles de fiscalité et d'imposition par pays.
La proximité géographique ;
Les centres d'activités économiques ;
Situation
géographique Le climat ;
Les saisons et leur impact sur le calendrier de
production.
Les langues ;
Environnement La culture, afin de mesurer l'impact des différences
socioculturel culturelles sur l'achat de votre produit dans le nouveau
pays.
Environnement Etat et évolutions des connaissances scientifiques,
technologique Recherches et développement, l’innovation
Environnement Il s’agit de La pyramide des âges, taux de natalité et de
Sociodémographique mortalité, sexe, revenu, taille du foyer.
B) LE MICRO ENVIRONNEMENT :
Le micro environnement recouvre les acteurs avec lesquels l’entreprise se trouve
en contact direct.
Les principaux acteurs de ce micro sont :
Critères Recherchez de l'information sur :
Page 41
III) LES OUTILS DE SELECTION DES MARCHES ETRANGERS :
LA MATRICE DE SELECTION :
ANALYSE BERI (BUSINESS ENVIRONMENT RISK INFORMATION):
Le contenu est déjà traité voir chapitre précédent
B) RISQUES DE TRANSFERT :
Les risques de transfert concernent des mesures prises par un gouvernement ou
une banque centrale sur le marché des changes plaçant l’importateur dans
l'impossibilité d'acheter des devises et donc de procéder au paiement de la
marchandise (mesures de désendettement ou de rééchelonnement par exemple).
D) LA FORCE MAJEURE :
Les cas de force majeure sont des événements imprévus (catastrophes
naturelles, guerres, etc.) empêchant la livraison de la marchandise ou d'en exiger
l'exécution.
Page 42
E) RISQUE DE CHANGE :
Le risque de change est lié à la variation du cours du Maghrébin dirham (MAD)
par rapport à la devise de facturation de l'exportation.
Plus le cours en devise étrangère est en baisse, plus les recettes en MAD sur
l'exportation se réduisent, et inversement.
F) AUTRES RISQUES :
Il existe de nombreux autres risques pouvant survenir au cours de l'exportation,
tels que les risques d'incendie, de transport, etc.
B) LES LEGISLATIONS :
Les importateurs doivent se tenir au courant des règles juridiques s'appliquant
à la marchandise importée, qui varient d'un produit à l'autre (loi sur les denrées
alimentaires, prescriptions vétérinaires ou phytosanitaires, etc.).
C) LES CONTREFAÇONS :
Lors de l'importation, il est important de se méfier des contrefaçons, dont le
commerce est interdit.
Ce risque est particulièrement présent lors de l'achat de produits sur internet.
Page 43
SECTION IV : L’ANALYSE SWOT :
L’analyse SWOT (strengths, weaknesses, opportunities et threats ) est une
technique utilisée pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les
menaces qui entourent l’entreprise, mais elle peut tout aussi bien s’appliquer à
un projet unique.
L’analyse SWOT peut être utilisée autant sur le plan personnel que
professionnel.
Même si réaliser une analyse SWOT s’avère relativement simple, il s’agit avant
tout d’un outil puissant, qui vous permettra d’identifier des pistes d’amélioration
face à la concurrence.
I) STRENGTHS (FORCES) :
Les forces font référence aux initiatives internes qui obtiennent de bons
résultats. L’analyse de ce facteur peut notamment impliquer une comparaison à
d’autres initiatives ou à un avantage concurrentiel externe. Ainsi, on comprend
ce qui fonctionne déjà et pourra ensuite utiliser les techniques les plus efficaces
dans d’autres domaines qui pourraient en avoir besoin, comme l’amélioration de
l’efficacité de l’équipe.
Pour analyser les forces de l’entreprise, on commence par poser les questions
suivantes :
Quels sont nos points forts ?
En quoi notre entreprise se démarque-t-elle ?
Quels aspects de notre entreprise notre public cible apprécie-t-il ?
Page 44
IV) THREATS (MENACES) :
Les menaces font référence aux domaines susceptibles d’entraîner des
problèmes. Elles diffèrent des faiblesses, car elles sont externes et généralement
hors du contrôle. Il peut s’agir de tout type d’événement : d’une pandémie à un
changement dans le paysage concurrentiel.
Voici quelques questions que vous pouvez vous poser pour identifier les menaces
externes :
Quelles évolutions du secteur sont-elles sources de préoccupation ?
Quelles tendances de marché se dessinent à l’avenir ?
Sur quels points nos concurrents obtiennent-ils de meilleurs résultats que
nous ?
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SCHEMA DU DIAGNOSTIC GLOBAL
Diagnostic
Diagnostic externe
global
Opportunités Menaces
Couples
S’implanter ou
produits/marché
Forces développer son
Diagnostic interne
à surveiller
implantation
particulièrement
Prescriptions stratégiques
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I) L’INTERET DU DIAGRAMME D’ISHIKAWA :
Le principal intérêt du diagramme d’Ishikawa est d’identifier l’ensemble des
causes qui ont une influence, plus ou moins directe, sur un problème observé.
Une entreprise qui fait par exemple face à une baisse de son chiffre d’affaires se
pose naturellement la question de savoir pourquoi cette baisse a lieu, c’est pour
répondre à ce type de question que l’utilisation de cet outil s’avère pertinente.
Les causes identifiées sont ensuite hiérarchisées, permettant à l’entreprise de
prioriser les efforts à mener pour résoudre le problème.
Le diagramme d’Ishikawa un outil de gestion, d’aide à la décision en cas
d’instabilité au sein de l’entreprise. Ce n’est pas un outil optimal pour développer
l’entreprise comme peut l’être le SWOT, mais pour régler les
dysfonctionnements.
3) Repérer les causes sur lesquelles l’entreprise peut agir : Pour chacune
des causes (pour chaque « M »), l’entreprise doit se poser les questions
nécessaires pour trouver l’origine de cette cause. Par exemple pour la
cause Méthode il pourrait s’agir d’un manque d’innovation, si c’est le cas
il faut alors se demander pourquoi ce manque est présent (moyen
financier, manque d’idée…) et continuer de creuser jusqu’à en trouver
l’origine.
Page 47
4) Hiérarchiser les causes :
Pour chaque branche, chaque cause identifiée, il faut attribuer un poids. Ce
poids permet de hiérarchiser les causes, avec en priorité la cause qui a le plus
d’influence sur l’effet observé.
Ce classement des causes oriente l’entreprise dans les actions qu’elle doit mener
en priorité pour régler le problème.
À l’issue de ces quatre étapes, c’est au dirigeant de trouver les actions à mener
pour résoudre le problème que rencontre son entreprise.
Pour cet exemple, les causes identifiées au sein des 5 M pourraient être les
suivantes :
Méthode : Les processus de fabrication, les recettes pour élaborer les
plats.
Matière : La qualité des ingrédients utilisés.
Milieu : La présence d’un nouveau concurrent au sein de la zone de
chalandise. Les habitudes de consommation qui ont évolué.
Matériel : Le mobilier de la salle est vieillissant, l’aménagement intérieur
est de moins en moins séduisant aux yeux des clients.
Main-d’œuvre : Le personnel a peut-être une attitude qui ne convient pas
à la clientèle.
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CHAPITRE 5
LES OUTILS D’ANALYSE DU MARKETING STRATEGIQUE
Page 49
SECTION II : LES ETAPES DE l’ANALYSE STRATEGIQUE :
La démarche stratégique est une méthode utilisée pour préciser la route à suivre,
à moyenne ou longue échéance, en tenant compte de l'environnement externe
(risques et opportunités) et des capacités et possibilités disponibles en interne
dans une optique de création de valeur durable.
La stratégie comporte 3 niveaux d'intervention :
La stratégie globale : appelée également "corporate strategy", cette
stratégie concerne l'entreprise (mono ou multi-activités) dans sa totalité.
La stratégie par domaine d'activité : appelée également "business strategy",
cette stratégie se limite à une activité de l'entreprise.
La stratégie opérationnelle : stratégie qui décline les deux précédentes au
niveau des fonctions : stratégie mercatique, stratégie financière etc.
I) LA DEMARCHE STRATEGIQUE :
La démarche stratégique s'effectue selon le modèle LGAC développé, en 1965,
par quatre professeurs de Harvard : Learned, Christensen, Andrews et
Guth. Ce modèle porte également le nom de modèle SWOT (Strength, Weakness,
Opportunity, Threat) ou FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces)
car il met en évidence les forces et les faiblesses de l'entreprise ainsi que les
opportunités et les menaces de son environnement.
La démarche stratégique est différente selon qu'il s'agit d'une PME ou d'une
grande entreprise, d'une entreprise mono ou multi-activités.
Dans le cas d'une entreprise multi-activités, l'étape du diagnostic stratégique
doit être précédée d'une segmentation stratégique afin de formuler la stratégie
adéquate.
Page 50
A) LA SEGMENTATION :
La segmentation permet à l’entreprise de déterminer les sous-groupes de
population qu’elle va cibler. Pour segmenter ce marché et repérer les sous-
populations les plus enclines à acheter son produit ou service, le dirigeant doit
se poser trois questions :
Qui ? Qui est le client : à qui s’adresse-t-on ? Quelles sont les catégories
de clients que je souhaite atteindre avec mon produit ?
Quoi ? Quel est le besoin à satisfaire : à quels besoins des clients répond
mon offre ?
Comment ? Quelle offre produit ou service vais-je proposer pour répondre
au besoin : quelle est la meilleure manière de satisfaire les besoins des
clients ?
La segmentation consiste donc à identifier des groupes de consommateurs
homogènes, en fonction de leurs attentes et des critères qui les distinguent. Cette
première étape de la démarche stratégique est déterminante, la segmentation
donne à l’entreprise une idée assez précise des profils types de consommateur
qu’il pourrait éventuellement cibler.
Plus un segment est précis, plus il est homogène. Cela facilite la démarche
commerciale, mais réduit aussi la taille de la cible ….
Pour identifier des groupes homogènes, il existe trois types de critères :
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B) L’ATTRACTIVITÉ :
L’attractivité consiste à étudier si le produit proposé est en phase avec les
attentes du marché. Il faut que le produit réponde à une demande tout en visant
un marché suffisamment mûr, c’est-à-dire un marché composé de clients prêts
à acheter et qui seraient séduits par les caractéristiques et la valeur ajoutée du
produit.
L’attractivité se situe donc entre l’offre et la demande, elle fait le lien entre le
produit proposé et les attentes des consommateurs.
Chiffre
d'affaires
Etudes, Prototypes
Lancement
Croissance
Maturité
Ventes
Déclin
Profits
Temps
C) LA COMPÉTITIVITÉ :
Cette étape de la démarche stratégique consiste à évaluer les avantages du
produit proposé sur chaque segment, en le comparant aux propositions des
autres acteurs du marché. Ceci permet d’identifier les solutions les plus
compétitives sur chaque segment identifié et de voir si ce segment serait plus
intéressé par la qualité, par le prix, par la rapidité du service, par la proximité
géographique…
Il existe deux manières d’appréhender la compétitivité, par l’environnement
externe et par les ressources internes.
Page 52
taille, plus ils sont nombreux et plus il y a de concurrence, la présence
d’une firme amène aussi une forte concurrence.
D) LE CIBLAGE :
En fonction des segments identifiés et des analyses de l’attractivité et de la
compétitivité, l’entreprise définit les segments qui composeront son marché
cible. Ceci en mettant en adéquation son offre avec les attentes et les moyens
des profils types de consommateurs identifiés.
Pour choisir le segment à privilégier, l’entreprise doit prendre en compte :
Un volume suffisamment important de client dans chaque segment, afin
de générer le maximum de chiffre d’affaires.
La présence d’un réel besoin du client potentiel. Voir si l’offre est en
adéquation avec les attentes du consommateur.
L’adéquation entre les moyens disponibles (financiers, technologiques,
humains…) et les attentes du marché cible.
La matrice SWOT est un outil stratégique pouvant aider les entreprises qui sont
dans l’optique d’un ciblage précis.
E) LEPOSITIONNEMENT :
Cette dernière étape de la démarche stratégique consiste à définir l’image que
l’entreprise souhaite donner à ses produits auprès de ses clients. Chaque
segment a ses propres attentes pour lesquelles il faut se positionner
efficacement, en proposant un prix, une qualité ou toute autre forme de valeur
ajoutée qui est en adéquation avec les attentes des consommateurs cibles.
Avant de se positionner, il faut considérer :
Les attentes et les besoins des segments cibles.
Le positionnement des concurrents.
La valeur ajoutée au produit et les capacités de l’entreprise.
Si le positionnement est mauvais alors, la réponse du marché cible sera
généralement directe : le consommateur n’achètera pas un produit qui ne
correspond pas à ses attentes.
Le marketing mix définit la manière que l’entreprise va adopter pour attaquer les
segments ciblés. Cette notion regroupe l’ensemble des outils marketing que
l’entreprise doit utiliser pour faire la promotion de son activité. Le modèle des 4P
est un outil marketing efficace qu’une entreprise se doit d’utiliser afin d’assurer
son succès.
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SECTION III : LES OUTILS DE L’ANALYSE STRATEGIQUE :
I) LES OUTILS DE L’ANALYSE STRATÉGIE :
La stratégie d’entreprise se définit par l’utilisation de différents outils visant
chacun à apporter une valeur ajoutée à la stratégie :
Ces outils d'analyse stratégique sont sous forme de matrices, de tableaux et de
graphiques.
Ils sont utilisés lors de l’analyse, externe comme interne, pour la création ou au
cours de la vie de l’entreprise, lorsque celle-ci souhaite créer de nouveaux
produits ou les faire évoluer ou les retirer.
Ces outils ont grandi et se sont transformés avec l’évolution de l’économie.
On peut présenter les outils ci-dessous qui peuvent être utilisés pour définir la
stratégie d’entreprise.
A) LE SWOT :
Cet outil est l’acronyme des termes anglais : “Strength, Weaknesses,
Opportunities, Threats”.
Le SWOT permet d’étudier les forces et faiblesses qui constituent l’axe interne de
l’entreprise, mais également les opportunités et menaces constituant l’axe
externe à l’entreprise.
Cet outil sert à établir des diagnostics sur une entreprise ou sur une stratégie
d’entreprise. Cette analyse permet de mieux comprendre certains aspects du
fonctionnement de l’entreprise, par l’établissement d’une vision synthétique. Il
permet également d’établir des stratégies commerciales en fonction des
informations résultantes SWOT.
Page 54
Il est possible avec l’évolution du monde des affaires d’ajouter une dernière force
à celles initialement prévues, ce sont les contraintes légales imposées par l’état.
C) LA MATRICE BCG :
La matrice BCG a été créée dans les années 70, par le groupe de conseil Boston
Consulting Group qui donne son nom à cet outil. Cet outil permet d’évaluer
l’équilibre du portefeuille d’une entreprise et permet de positionner les activités
de cette dernière selon deux dimensions qui sont :
Le taux de croissance du marché est mesuré à partir de données
statistiques et permet d’évaluer le dynamisme de l’activité.
La part de marché relative détenue par l’entreprise est mesurée par son
poids relatif par rapport à son concurrent principal. Elle est calculée par
le rapport entre la part de marché de l’entreprise ou de ses ventes
exprimées en chiffre d’affaires, sur celles du concurrent le plus important,
ou de la moyenne de l’ensemble des concurrents.
Cette matrice sert à se faire une idée de la position concurrentielle de
l’entreprise.
Dans le cadre de cette matrice, les produits ou l’activité de l’entreprise sont
répartis en 4 catégories :
Chaque produit ou DAS va être catégorisé en fonction de son emplacement dans
la matrice. L’idée, afin d’optimiser ses flux de trésorerie, est d’avoir un
portefeuille équilibré où les vaches à lait et les stars vont financer les dilemmes
et les poids morts être désinvestis.
Les vaches à lait sont les produits les plus rentables de l’entreprise. Elles
détiennent une forte position concurrentielle sur un marché en faible
croissance et/ou arrivé à maturité. Elles nécessitent peu
d'investissements nouveaux pour se maintenir et assurent le profit
immédiat de l’entreprise. Les liquidités qu’elles génèrent peuvent être
utilisées pour le financement d’autres projets/produits, en particulier
ceux qui se situent dans la catégorie “dilemmes”.
Les vedettes ou “stars” disposent d’une part de marché conséquente dans
un marché en croissance forte. Elles génèrent de la trésorerie et
constituent l’avenir de l’entreprise. Elles peuvent nécessiter des
investissements élevés (financiers, communication, …) pour maintenir
leur position dominante. Elles ne sont pas toujours les plus rentables mais
elles sont destinées à devenir des vaches à lait quand le marché sera arrivé
à maturité, en profitant de la saturation du marché.
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Les dilemmes sont en situation de faible pénétration du marché dans un
marché en forte croissance.
Leur avenir est incertain et la question que doit résoudre l’entreprise (avec
d’autres outils complémentaires tels l’étude de marché, l’ analyse Pestel ou
encore le Swot ) est celle de leur maintien, et avec quels niveaux
d’investissements, ou de leur retrait.
Les poids morts sont caractérisés par une faible pénétration du marché
dans un marché en faible croissance, arrivé à maturité ou sur le
déclin. Leur rentabilité est très faible, voire nulle. Financièrement, il est
dans l’intérêt de l’entreprise de se désinvestir des poids morts, voire de les
retirer de leur offre.
Ainsi et avec l’aide de ces catégories, l’entreprise peut aisément déterminer ses
investissements. Le management et le marketing de l’entreprise peuvent
s’appuyer sur ces catégories.
D) LA CHAÎNE DE VALEUR :
La chaîne de valeur représente l’entreprise comme un enchaînement d’activité
permettant de transformer des achats auprès de fournisseurs en ventes.
Comme son nom l’indique, cet outil a un objet principal :
Déterminer d’abord la création de valeur dans l’entreprise.
Allouer des ressources de cette valeur pour développer les avantages
concurrentiels de l’entreprise et s’imposer sur le marché.
Cet outil est développé par Porter, ayant également imaginé l’outil des 5 forces.
Dans le cadre de cette chaîne de valeur, il est possible de distinguer deux types
d’activités :
Les activités principales qui sont l’approvisionnement, la fabrication, la
logistique, le marketing, la vente qui ouvrent directement la voie à la
création matérielle et à la commercialisation d’un produit.
Les activités de soutien ou d’accompagnement qui sont la GRH, la
recherche et le développement, les achats qui viennent soutenir les
activités principales et optimiser la rentabilité.
Cet outil est donc utilisé pour examiner la chaîne d’activité de l’entreprise et
ainsi déterminer les activités qui sont créatrices de valeurs, et celles qui au
contraire n’apportent pas de valeur à l’entreprise, mais induisent des coûts.
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L’utilisation de cette chaîne de valeur peut aboutir à une identification des
compétences fondamentales, mais également sur un choix des activités à
externaliser lorsque les activités n’apportent pas de valeur à l’entreprise, mais
engendrent des coûts importants, ou sur la détermination des facteurs clés de
succès.
E) LA MATRICE ADL
La matrice ADL a été créée par l’américain Arthur D Little, et repose sur deux
axes :
La position concurrentielle de l’entreprise sur ses domaines d’activités
Les positions de ces domaines dans leur cycle de vie : démarrage,
croissance, maturité, déclin.
Cette matrice permet d’identifier les domaines nécessitant un investissement
soutenu, qui sont ceux qui se situent dans une phase de démarrage et de
croissance, qui ont de ce fait une rentabilité faible, de même que les domaines
ayant atteint leurs maturités voire qui commencent à décliner. Ces domaines
sont généralement les domaines rentables. L’utilisation de cet outil part d’un
postulat qui est celui selon laquelle plus la part de marché est importante, plus
la rentabilité est importante également.
Cette matrice permet d’identifier les activités qui nécessitent un investissement
soutenu et les activités ayant atteint un stade de maturité ou celles commençant
à décliner.
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F) LA MÉTHODE PESTEL :
L’analyse PESTEL est un outil d’analyse stratégique de l’entreprise, ayant pour
but d’aider les jeunes entrepreneurs à adopter une démarche globale dans la
stratégie de leur future entreprise pour la rédaction du business plan.
L’analyse PESTEL poursuit un objectif qui est celui d’aider l’entrepreneur à
repérer et comprendre les éléments qui régissent le fonctionnement du marché.
L’entreprise identifie de ce fait les éléments pouvant avoir un impact négatif ou
positif sur les projets et son développement.
PESTEL est l’acronyme pour :
Politique
Économique
Sociologique
Technologique
Environnemental
Légal.
Elle permet de mettre en avant tous les domaines pouvant impacter l’activité,
dans un environnement macro-économique.
L’analyse PESTEL est un outil indispensable, car elle permet d’étudier
l’environnement macro-économique de l’entreprise. L’entreprise n’a pas
d’influence sur son environnement macro-économique, cela lui permet donc
d’anticiper ces divers facteurs pouvant être déterminants pour son activité, pour
mieux s’adapter en cas de changement probable ou certain détecté par le biais
de l’analyse PESTEL.
Une veille informationnelle est également vivement conseillée afin de pouvoir
anticiper, prévoir et s’adapter à tout changement bouleversant les conditions
d’exercice de l’activité de l’entreprise.
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SECTION IV : L’ANALYSE STRATEGIQUE :
I) DEFINITION DE L'ANALYSE STRATEGIQUE :
L'analyse stratégique d'une entreprise est le processus d'analyse de la situation
de cette entreprise ou d'un de ses domaines d'activité stratégique par rapport à
son environnement, son marché, ses concurrents et leurs stratégies actuelles et
potentielles dans le futur et ses capacités actuelles et futures.
Elle s’inscrit dans la volonté de comprendre l’environnement, la nature et
l’organisation de la compétition.
Elle favorise la prise de décisions du dirigeant dans la formulation et la
mise en œuvre de la politique générale de son organisation.
Elle dépasse le cadre historique de l’analyse concurrentielle qui limite
traditionnellement son diagnostic aux compétiteurs.
L’analyse stratégique se scinde en deux parties : le diagnostic interne, et le
diagnostic externe. A noter que les matrices SWOT et PESTEL sont des outils de
base pour structurer toute cette démarche.
Concernant le diagnostic externe, il s’agit de s’intéresser précisément aux
opportunités qui s’offrent à l’entreprise. Pour cela, le constat et l’évaluation se
posent sur les informations détaillant en profondeur le macro-environnement
dans lequel l’entreprise souhaite évoluer. De plus, il s’agit aussi d’isoler les
menaces de cet environnement, qu’il s’agisse de la demande, des concurrents,
de la réglementation, etc.
Ensuite, pour la partie diagnostic interne, le but est de se concentrer sur les
forces et faiblesse de l’entreprise. Ce diagnostic s’attaque aux compétences et
savoir-faire, sa structure, sa chaîne de valeur, etc. En résumé, il s’agit là d’une
étude du potentiel que possède l’entreprise pour se saisir des opportunités du
marché et affronter ses menaces.
Dernière étape de l’analyse stratégique, l’analyse de la synthèse des deux
diagnostics précédents. L’objectif principal de cette dernière étape est d’isoler les
points de travail principaux à prendre en considération afin de pouvoir
construire une stratégie de développement visant à recruter des prospects et des
clients.
II) LA SEGMENTATION STRATEGIQUE :
La segmentation stratégique consiste à diviser les activités de l'entreprise en
groupes homogènes qui relèvent de la même technologie, des mêmes marchés et
des mêmes produits.
Cette segmentation aboutit à la détermination de segments stratégiques
ou domaines d'activité stratégiques (DAS).
Chacun des DAS identifiés se caractérise par un marché spécifique et correspond
à un ensemble de produits ou de services régis par les mêmes facteurs clés de
succès.
La segmentation stratégique est différente de la segmentation mercatique qui
s'applique à chaque DAS pour diviser la clientèle afin d'adapter les produits aux
besoins, habitudes et comportements d'achat des consommateurs.
Le model LCAG et le model SWOT sont un cadre conceptuel qui permet de
formuler une stratégie d'entreprise en 4 phases :
Diagnostic interne et diagnostic externe
Recensement et évaluation des possibilités d'action
Formulation de la stratégie
Choix des moyens et affectation des ressources
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III) LE DOMAINE D'ACTIVITE STRATEGIQUE (DAS) :
A) DEFINITION D’UN DAS :
Un domaine d'activité stratégique est un ensemble d'activités pour lesquelles les
facteurs clés de succès, les ressources et les compétences sont les mêmes, sur
un marché spécifique. Ces DAS sont des entités autonomes avec une stratégie,
des objectifs et des ressources qui leur sont propres. L'entreprise peut faire des
choix stratégiques et allouer ou retirer les ressources plus facilement grâce à une
segmentation claire.
Identifier les DAS de son entreprise permet d'établir plus facilement des
stratégies pour chaque secteur d'activité et d'allouer les bonnes ressources aux
bonnes activités. En effet, plus une activité crée de la valeur et plus les
ressources allouées (financières, technologiques ou humaines, par exemple)
seront importantes.
La définition d'un domaine d'activité stratégique prend appui sur plusieurs
critères tels que :
Le type de clientèle.
La technologie.
Le savoir-faire.
Les besoins que l'entreprise doit satisfaire.
L'entreprise doit alors identifier des segments au sein desquels les
comportements concurrentiels sont très similaires. Elle pourra s'y développer et
valoriser ses propres spécificités.
B) EXEMPLES DE DAS :
Voici quelques exemples de domaines d’activité stratégique pour bien
comprendre :
Le groupe LVMH (Louis Vutton, Moet Hennessy) est actif à la fois dans les
vins et spiritueux, les parfums et cosmétiques, les montres et la joaillerie,
la distribution spécialisée (Séphora, etc..), la maroquinerie et la mode.
Nestlé est actif dans les produits laitiers, les eaux, le pet Food, le chocolat,
la confiserie, etc.
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D) IDENTIFICATION DES DAS PERTINENTS :
Pour identifier des domaines d'activité stratégique pertinents, il faut tenir compte
des critères externes et des critères internes.
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Des résultats plus importants ;
Une plus grande rapidité de réaction du marché ;
Un meilleur ciblage et donc un besoin d’investissement plus faible.
L’identification des facteurs clés de succès passe par un audit interne et externe
de l’entreprise.
Les informations obtenues de ces diagnostics permettront de réaliser un
SWOT et à identifier les FCS.
Coupler le SWOT avec une étude de marché bien faite et des outils
d’identification des Domaines d’Activité stratégiques ou DAS de l’entreprise
comme la chaîne de valeur de Porter permet la plupart du temps d’élaborer des
stratégies très efficaces.
V) LA CHAINE DE VALEUR :
L’entreprise est définie en une chaine d’activités, principales et support,
connectées entre elles qui assurent toutes un certain apport aux services ou
marchandises proposées par la société.
Analyser la chaine de valeur permet tout d’abord de déterminer quelles sont les
maillons qui apportent de la richesse à l’offre et quels sont leurs poids dans la
valeur finale du produit et du service en partant de nombreux axes d’intérêt :
Avoir un outil stratégique puissant
Identifier ses facteurs clé de succès
Identifier son avantage concurrentiel
Identifier les activités qui n’apportent aucune valeur
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3) Identifier les activités génératrices de valeurs
Pour trouver les valeurs et déterminer leurs poids on doit déterminer quels sont
les éléments de l’offre qui ont de l’importance aux yeux des clients et savoir où
ces valeurs sont créées.
Page 63
II) LES ETAPES DE L’ANALYSE CONCURRENTIELLE :
L'analyse des concurrents doit être réalisée au regard des objectifs de l'entreprise
et de son positionnement dans l'environnement concurrentiel.
Une méthodologie en quatre étapes est idéale pour étudier la concurrence dans
son ensemble et tirer des conclusions qui aideront à la prise de décision ainsi
qu'à la construction d'une stratégie commerciale et marketing.
A) IDENTIFIER LES CONCURRENTS :
On accorde une importance particulière à la distinction entre concurrents
directs et indirects.
Les concurrents directs, c'est-à-dire les acteurs commercialisant une offre
similaire à celle de l’entreprise.
Les concurrents indirects, qui proposent des biens ou des services aux
différences notables, mais répondant à des besoins sensiblement
identiques.
Il est important de séparer ceux qui ont une offre similaire de ceux qui proposent
un produit différent, tout en ciblant les mêmes consommateurs.
Les deux catégories ne répondront en effet pas aux mêmes problématiques
stratégiques.
B) DETERMINER LES CRITERES A ANALYSER CHEZ LES
CONCURRENTS
Une fois les principaux concurrents sont listés, on les décrit individuellement en
intégrant leurs caractéristiques. Les principaux critères à énumérer sont :
L'histoire de l'entreprise.
L'implantation géographique.
L'organisation interne.
La stratégie commerciale.
La taille.
L'offre.
La politique de prix et de distribution.
La stratégie de communication.
La liste de départ prend la forme d'un tableau comparatif, également
appelé benchmarking concurrentiel.
Les outils marketing comme l'analyse SWOT et la méthode des 5 forces de Porter
seront efficaces pour l’analyse des concurrents listés.
C) FAIRE UNE GRILLE D'ANALYSE DE LA CONCURRENCE :
La grille d'analyse de concurrence est la méthode idéale pour schématiser
l'ensemble des points forts et des points faibles de chacun des acteurs analysés.
La grille d'analyse de la concurrence consiste à réunir l'ensemble des
concurrents listés dans un tableau qui confronte leurs points forts et leurs
points faibles. C'est un outil relativement simple à mettre en place et très visuel.
Il saura résumer l'ensemble des points de l'analyse, tout en les schématisant.
D) ANALYSER LES RESULTATS :
Les résultats de l'analyse concurrentielle apportent une réponse sur le
positionnement à adopter et posent les bases de la stratégie future.
Il est donc essentiel de tirer des conclusions de l'analyse concurrentielle et de ne
pas vous en tenir à une analyse pure et simple. Cette dernière phase vise à tirer
des conclusions stratégiques en prenant bien en compte l'ensemble de la
démarche analytique déployée au cours de l'étude.
Page 64
III) L’ANALYSER DE LA POSITION CONCURRENTIELLE DE
L’ENTREPRISE :
A) DEFINITION DE LA POSITION CONCURRENTIELLE :
La position concurrentielle est définie d’une part par la place occupée par
l’entreprise sur le marché. Sur ce marché nous pouvons identifier :
Le leader ou le chef de file : Il possède la part de marché la plus
importante du marché.
Exemple : Coca-Cola est le chef de file sur le marché des sodas aux Etats-
Unis.
Le challenger ou le prétendant : Il se positionne juste derrière le chef de
file et cherche à prendre sa place.
Exemple : Pepsi Cola est le prétendant sur le marché des sodas aux Etats-
Unis.
Le suiveur : Il détient une faible part de marché. Il ne fait que s’adapter
aux évolutions du marché et réagit aux actions de ses concurrents.
L’outsider ou le nouvel arrivant : Il arrive sur le marché et ses ventes
enregistrent une forte croissance.
Le sortant : Il n’arrive pas à garder ses parts de marché ; il sort petit à
petit du marché.
Le spécialiste : C’est le cas des entreprises qui arrivent à survivre sur un
segment de marché bien déterminé.
D’autre part, la position concurrentielle s’est aussi la somme des avantages et
désavantages concurrentiels d’une entreprise.
Ainsi, la constitution d’un avantage concurrentiel pour une entreprise est
effective lorsque celle-ci maîtrise mieux que ses concurrents certaines
compétences nécessaires à la réussite de son projet.
Les quatre catégories suivantes, sont celles qui permettent de regrouper les
facteurs clé de succès :
Les coûts de l’entreprise par rapport à ceux des concurrents
L’Image et l’implantation commerciale
Les compétences techniques et la maîtrise technologique
La productivité
B) LE POSITIONNEMENT STRATEGIQUE :
Définir le positionnement d’entreprise est une étape fondamentale dans
l’élaboration de toute stratégie.
Pour définir son positionnement, il faut avoir déterminé au préalable un certain
nombre d’éléments :
Identifier le marché sur lequel opère l’entreprise :
Identifier les concurrents
Identifier les cibles
Définir l’avantage concurrentiel grâce à un diagnostic stratégique.
En fin dresser, la carte perceptuelle qui permet de :
Visualiser concrètement les différents positionnements des différents
acteurs du marché
Déterminer le positionnement actuel de l’entreprise
Identifier les opportunités sur le marché
Définir ou redéfinir le positionnement souhaité de l’entreprise.
Page 65
Maintenant que tous les acteurs du marché sont placés, il est possible de
comparer leurs positions respectives.
Exemples de réflexions possibles à réaliser une fois la carte perceptuelle
construite et remplie :
Est-ce que le positionnement de mon entreprise est trop proche de celui
d’un concurrent ? Si c’est le cas, cela implique peut-être qu’un prospect
ne fait que peu de différence entre mon entreprise et celle du concurrent.
Est-ce que le positionnement perçu par mes clients est le même que celui
que je souhaitais transmettre ? Est-ce que la réalité du marché correspond
aux choix stratégiques de l’entreprise ?
Est-ce que le positionnement souhaité est atteignable, est-ce que le
positionnement que nous souhaitons atteindre est « disponible » sur la
carte perceptuelle ?
Est-ce qu’il y a un positionnement intéressant qui n’est pas occupé par un
autre acteur de mon marché ?
Page 66
B) LA STRATEGIE DE DIFFERENCIATION :
Alors que la baisse des coûts unitaires contraint l’entreprise à vendre beaucoup
plus et la rend plus sensible aux variations de prix des matières premières, la
différenciation par des nouveaux produits, ou produits différents de ceux de la
concurrence, peut lui permettre d’avoir un produit offrant de meilleures
performances, et donc un prix de vente plus élevé avec une meilleure marge
bénéficiaire.
Toutefois, la différenciation ne garantit pas un succès immédiat puisqu’il faut
que le consommateur final se rende compte de l’avantage procuré par le nouveau
produit.
Il faut ici un produit ou un service qui a des avantages ou une qualité supérieure
à ce que fait la concurrence.
Exemples :
Les piles Duracell, restent des piles (même forme, même aspect). Mais elles
promettent de durer plus longtemps que les autres marques, en échange
d’un supplément de prix
Les chaussures Berluti, sur mesure, apportent durabilité et confort inégalé
pour un prix très élevé
Il est donc possible, pour chaque domaine d'activité stratégique, de se
différencier à partir :
D’un produit en lui-même et de ses performances (ex. les piles Duracell),
Ou à partir d’un service lié au produit (ex. livraison, installation, conseils,
club d’utilisateurs, etc.),
Ou une stratégie de distribution (ex. Dell n’a pas de revendeurs officiels),
Ou encore un personnel formé au service-client maximum (ex.
compagnies aériennes et leurs classes business ou première).
C) LA STRATEGIE HYBRIDE :
Cette stratégie mélange à la fois différenciation et baisse des coûts de production.
Pour chaque domaine d'activité stratégique, il est possible de se différencier avec
un produit, sans pour autant avoir besoin d’augmenter le prix, ce qui donnera
inévitablement un avantage concurrentiel.
Exemples :
Certaines chaines de supermarchés arrivent à vendre moins cher que la
concurrence des produits de marque, et prennent ainsi des parts de
marché.
Une société de progiciels spécialisée en gestion de vins et spiritueux, a
développé une branche de progiciels pour l’horticulture (l’art de cultiver
les terres) et la gestion de jardineries, en s’appuyant sur son savoir-faire
premier.
La stratégie hybride peut donc être très utile pour pénétrer rapidement un
marché, elle fait le pari que la rentabilité sera atteinte une fois un certain volume
de ventes atteint.
D) LA STRATEGIE DE LA SPECIALISATION :
La spécialisation consiste, pour une entreprise, à concentrer ses efforts et ses
moyens sur une activité et un savoir-faire particulier. Cette stratégie est
généralement celle des entreprises naissantes. Cependant, certaines entreprises
continuent à l’adopter longtemps après leur naissance.
Page 67
La société Michelin en est la parfaite illustration. En effet, Michelin, bien qu’étant
une grande et ancienne entreprise, se concentre sur la production quasi
exclusive des pneumatiques en tous genres (99% de son chiffre d’affaires).
La stratégie de spécialisation présente un certain nombre d’avantages, à savoir :
La simplicité de gestion : gérer une seule activité est beaucoup plus facile
que d’en gérer plusieurs.
La connaissance du marché et des clients : en se concentrant sur une
activité, l’entreprise réduit son champ d’investigation et peut ainsi
approfondir et accroître ses connaissances sur les clients et le marché.
Elle pourra de ce fait anticiper les tendances futures du marché.
L’image de spécialiste : bien souvent, cette stratégie confère à l’entreprise
qui l’adopte le statut de spécialiste. Ce qui en fait la référence dans le
domaine.
Cependant, la spécialisation présente également un inconvénient majeur. Il
s’agit de la dépendance des fluctuations d’un seul marché : l’entreprise est
vulnérable face à son marché. En effet, si le marché venait à subir une crise, la
survie même de l’entreprise en serait menacée.
E) LA STRATEGIE DE LA DIVERSIFICATION :
La diversification consiste à posséder plusieurs activités en même temps. Ces
activités pouvant être en relation ou non entre elles.
Les principales raisons de la diversification sont au nombre de quatre :
La répartition du risque : le risque est réparti entre les différentes activités
de l’entreprise.
L’anticipation sur la stagnation de l’activité de base : en prévention des
problèmes liés à l’accroissement de la concurrence ou à l’arrivé du secteur
en phase de déclin, certaines entreprises investissent dans de nouvelles
activités ou dans de nouveaux marchés pour assurer leur pérennité.
La rentabilisation des ressources financières dégagées par l’activité
d’origine : les entreprises dont l’activité dégage des ressources financières
importantes, peuvent investir leur excédent dans d’autres activités afin de
le rentabiliser au mieux.
Le désir de conforter son activité de base : pour améliorer leur position
concurrentielle de leur activité de base, certaines entreprises investissent
dans des activités qui par leur nature favorisent le développement de
l’activité de base.
Ainsi par exemple ; CANAL + s’est mise à produire des films pour conforter
sa position de chaîne cinéma.
Par ailleurs, il existe deux formes de diversification : la diversification liée et la
diversification dite « conglomérale ».
1) La diversification liée :
On parle de diversification liée lorsqu’il existe une synergie entre les différentes
activités de l’entreprise. Par synergie on entend possibilité de partages de
ressources et de compétences entre les activités. On peut avoir des activités
utilisant la même technologie, les mêmes outils de production, ou encore les
mêmes réseaux de distribution.
2) La diversification conglomérale :
On parle de diversification conglomérale lorsqu’il n’existe pas de synergies entre
les activités. On peut ici citer le cas du groupe Al Khalifa qui possède deux
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activités n’ayant aucune synergie entre elles : un réseau bancaire et une
compagnie aérienne.
F) LA STRATEGIE D'INNOVATION :
Avec un prix élevé ou non, il s’agit de créer un produit ou un service
incomparable avec ce qui existe déjà, une véritable innovation.
Cela peut par exemple consister à s’emparer d’un petit marché qui n’existe pas
encore vraiment, ou un petit marché de niche, et y être seul, ou encore de faire
des produits « sur mesure » que les concurrents ne feront ou ne sauront pas
faire.
Une autre stratégie « à part », qui consiste à augmenter les prix sans que le
produit ne change, est toujours vouée à l’échec, sauf si l’entreprise est
en position dominante sur son marché.
G) LA STRATEGIE DU VERROUILLAGE :
C’est une stratégie de DAS où les clients ou consommateurs deviennent
dépendants d’un fournisseur ou d’une marque, et ne peuvent pas trouver la
même chose auprès d’une entreprise concurrente.
C’est ainsi que Microsoft a un quasi-monopole avec Windows, ou Intel est plus
que leader dans les microprocesseurs informatiques.
À ce niveau, les produits et les marques de ces entreprises deviennent des
standards dont on ne peut se passer.
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H) LA STRATEGIE D’INTEGRATION ET D’EXTERNALISATION :
Pour la fabrication d’un produit comportant plusieurs étapes, l’entreprise a le
choix entre prendre en charge toutes les étapes ou bien en déléguer quelques-
unes. Ainsi, on distingue :
1) L’INTEGRATION VERTICALE :
L’intégration verticale consiste pour l’entreprise, à entrer dans les activités de
ses fournisseurs (intégration verticale en amont), ou dans celle de ses clients ou
distributeurs (intégration verticale aval).
En agissant en amont ou en aval de son activité d’origine, l’entreprise cherche à
renforcer son avantage concurrentiel en récupérant les profits réalisés à chaque
stade de la production. Voir même, distribution.
Ainsi par exemple, un producteur de matières premières s’intégrera en aval afin
de bénéficier d’une plus grande différenciation dans la qualité de ses produits,
dans le service, ou encore dans le style. Avec ça, il pourra exiger des prix plus
élevés et agrandir ses profits. De même, l’intégration aval d’un producteur lui
garantira le contrôle de la distribution de ses produits.
Cependant, pour l’intégration verticale en amont, la motivation d’un distributeur
ou d’un producteur est autre. Ces derniers, cherchent en plus de la récupération
des marges de leurs fournisseurs, à s’assurer du délai et de la qualité des
approvisionnements.
Les avantages de l’intégration sont nombreux.
Elle permet de supprimer les marges des fournisseurs et des clients.
L’entreprise disposera ainsi d’un avantage concurrentiel plus grand.
Ensuite, elle permet de renforcer la différenciation. Ainsi Apple a-t-elle créé
son propre système d’exploitation alors que les autres fabricants
d’ordinateurs se fournissent chez Microsoft.
L’intégration crée une coordination entre la production et la vente. Ceci est
bien visible pour les fabricants de prêt-à-porter qui disposent de leurs
propres boutiques. Ces derniers déclenchent la confection de nouveau
vêtement dès que les stocks dans les boutiques sont épuisés.
Enfin, l’intégration offre aux entreprises une échappatoire leur permettant
de contourner des fournisseurs ou des clients distributeurs puissants.
Par ailleurs, la stratégie d’intégration présente en plus des inconvénients de la
diversification d’autres inconvénients.
Elle ne divise pas le risque mais l’accroît. En effet, s’agissant d’activités
très liées, le risque n’en est que plus grand.
Il y a un risque d’incohérence entre les activités due à la différence de la
taille requise par ces dernières. Cette incohérence peut provoquer des
surcapacités ou des goulots d’étranglement.
Elle doit aussi essayer de ne pas se déconnecter du marché. En effet en
produisant pour elle-même, l’entreprise peut perdre le sens des réalités et
fabriquer des produits largement inférieurs à ceux des fournisseurs ou des
clients d’avant.
2) L’externalisation :
La stratégie d’externalisation se concrétise par la sous-traitance de certaines
activités de l’entreprise. Ces activités pouvant être des activités d’appui du
processus de production ou bien des parties intégrantes de ce processus. Cette
stratégie s’apparente beaucoup à la spécialisation : les deux stratégies consistent
à concentrer ses efforts et ressources sur les activités et compétences jugées
stratégiques pour l’entreprise.
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Parmi les avantages de l’internationalisation :
Dans beaucoup de cas l’externalisation permet de réduire les coûts
Avec l’externalisation l’entreprise bénéficie des services d’un spécialiste tout
en dépensant moins d’argent.
L’entreprise peut se montrer très exigeante lorsqu’elle est en position de le
faire.
L’externalisation permet à l’entreprise une plus grande flexibilité : l’entreprise
peut, en fonction de ses besoins, exiger une prestation différente ou encore
changer de fournisseur.
Parmi les inconvénients de l’externalisation :
La dépendance que celle-ci peut entraîner à l’égard d’un fournisseur, et la
nécessité de le surveiller. Aux coûts de cette surveillance s’ajoutent des coûts
de coordination dus, entre autres, aux équipes chargées d’entretenir les
relations avec les fournisseurs et aux renouvellements périodiques des
contrats.
L’entreprise peut se tromper et perdre un savoir-faire important en procédant
à l’externalisation d’activités qu’elle juge ne pas être stratégiques alors qu’en
réalité elles le sont.
L’externalisation donne lieu à des suppressions d’emplois ou à des pertes de
statut pour les employés.
I) LA STRATEGIE DE L’INTERNATIONALISATION :
A) LES FACTEURS DE L’INTERNATIONALISATION :
1) LES FACTEURS COMMERCIAUX :
L’étroitesse du marché national ou sa saturation : La dimension réduite du
marché intérieur pousse l'entreprise vers les marchés étrangers.
La spécialisation de l’entreprise : Pour certaines activités spécifiques, le
marché ne peut se limiter au territoire national compte tenu du faible nombre
d'acheteurs potentiels (cas de position sur des segments très étroits où
l'entreprise ne peut envisager d'évoluer qu'à l'échelle mondiale).
La régulation des ventes de l’entreprise : Le ralentissement de la croissance
économique dans un pays peut être compensé par des commandes en
provenance de l'étranger. Cette régulation des ventes permet une meilleure
utilisation de l'appareil productif et une plus grande maîtrise des coûts de
production.
Le cycle de vie international du produit : Les stades de développement
international de l'entreprise coïncident avec le cycle de vie du produit. Les
produits nouveaux sont mis au point dans les entreprises des pays
technologiquement avancés pour les consommateurs à fort pouvoir d'achat.
Puis elles exportent leurs produits, soit parce qu'ils ne correspondent plus à
l'évolution du marché d'origine et qu'ils peuvent être commercialisés dans des
économies moins avancées, soit parce que l'entreprise cherche à amortir les
frais de recherches et de développement et les frais commerciaux.
Lorsque les produits arrivent à maturité, leur technologie s'est banalisée, les
concurrents apparaissent sur des marchés étrangers. L'entreprise crée des
filiales de production à l'étranger pour servir les marchés locaux.
La concurrence par les prix s'accentuant, l'entreprise délocalise sa production
dans les zones à faibles coûts (main d'œuvre, approvisionnement) et
réimporte les produits sur le territoire du pays d'origine.
Page 71
2) LES FACTEURS INDUSTRIELS :
La recherche d'économies d’échelle : L'élargissement des débouchés
permet à l'entreprise qui produit en grandes quantités, d'abaisser ses
coûts unitaires. Elle améliore alors sa compétitivité-prix qui peut induire
de nouvelles opportunités.
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Les variations des taux de change
L’instabilité politique qui engendre le risque pays…….
1) Croissance interne :
La croissance interne se concrétise par le développement de l’entreprise à partir
de ses propres moyens et non sur la base d’une acquisition. L’entreprise crée
un nouveau produit, étend un site de production, ou encore implante une
nouvelle filiale en usant de ses ressources propres. Il lui suffit pour cela
d’exploiter au mieux son potentiel technologique et technique.
En optant pour la croissance interne,
L’entreprise s’assure de la maîtrise des coûts et du rythme du
développement.
Elle garde son autonomie la plus complète.
Le principal inconvénient de la croissance interne concerne la lenteur dans le
développement.
2) La croissance externe :
La croissance externe consiste à se développer en recourant à des acquisitions
ou à des fusions. Souvent, la croissance externe apparaît lorsque les héritiers
d’une société familiale veulent se défaire de leur héritage, ou encore lorsque la
monnaie d’un pays subit une forte dévaluation qui rend ses entreprises peu
chères pour les entreprises des pays où la monnaie reste forte. Mais pour
certaines grandes firmes, la croissance externe est une religion. C’est notamment
le cas de Microsoft qui, pour rester le leader mondial, procède à l’acquisition de
nombreuses entreprises opérant dans son secteur.
Le principal avantage de la croissance c’est la rapidité de la mise en œuvre est :
l’entreprise acquiert rapidement de nouvelles compétences et peut ainsi
augmenter son chiffre d’affaires par sursauts important. De surcroît, dans des
secteurs déjà encombrés, elle permet d’éviter la création de nouvelles capacités de
production.
Les inconvénients de la croissance externe sont :
Le coût élevé,
Le risque de perte des actifs immatériels (compétences, portefeuille de
clients, image, etc.)
Les difficultés d’intégration dues à la différence des cultures des deux
entreprises.
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K) LES ALLIANCES ET LES PARTENARIATS :
Les alliances et les partenariats sont des relations de coopération entre
entreprises appartenant au même secteur (alliances), ou à des secteurs différents
(partenariats). Cette coopération a pour but de mener conjointement à bien un
projet ou une activité spécifique. Les activités propres à chacune des entreprises
restantes indépendante hors de cet accord.
Les avantages de ces stratégies sont multiples :
Sont des formules souples et révisables qui permettent de limiter
l’engagement des entreprises à ce qu’elles veulent partager et d’annuler ou
de ne pas renouveler les accords passés.
Elles permettent l’apprentissage progressif d’une diversification, une
intégration verticale ou de préparer le retrait d’une activité.
Les alliance et partenariats permettent à chaque entreprise de garder sa
propre identité.
Les inconvénients de ces stratégies
Ces stratégies posent un problème quant aux centres de décision et la
contribution de chacun des partenaires.
Il y a le risque de fuites technologiques et celui d’être absorbé par le
partenaire.
Ce sont là des inconvénients et des risques non négligeables, d’autant plus que
souvent, les parties de la coopération, se sont livrés des batilles concurrentielles
féroces par le passé.
L) LA STRATEGIE DU RETRAIT :
C’est généralement pendant les périodes de crises ou de récession que beaucoup
d’entreprises choisissent de se retirer et d’abandonner leur activité. Tel a été le
cas pour de nombreuses compagnies aériennes pendant la crise qu’a subi le
secteur du transport aérien après les événements du 11 septembre 2001.
Avant de se retirer définitivement, l’entreprise peut, en premier lieu, tenter de
redresser sa situation en entreprenant des actions à court terme telles que la
réduction des dépenses, l’accroissement des revenus, la diminution du point
mort par un abaissement des coûts fixes. Il s’agit ici de faire face à une situation
qui ne semble pas perdue d’avance, mais dont la persistance compromet
sérieusement la pérennité de l’entreprise. En second lieu, l’entreprise peut
entreprendre des actions plus radicales comme la suppression de certains
départements et autres unités organisationnelles, ou encore le
désinvestissement partiel.
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CHAPITRE 6
LES STRATEGIES COMMERCIALES A
L’INTERNATIONAL
Il existe plusieurs formules d'accès aux marchés étrangers qui peuvent être
réunis en trois principales catégories :
I) L'EXPORTATION CONTROLEE :
Dans ce cadre, il est possible de distinguer 6 possibilités différentes
A partir du pays d’origine A l’étranger
Vente directe ou exportation Représentant
directe Agent commissionné
Succursale
Filiale de distribution
A) L'EXPORTATION DIRECTE :
On peut considérer la vente directe comme une simple étape du développement
export d’une entreprise.
Elle est gérée par la propre force de vente de l’entreprise, qu’il y ait ou non un
service export. Les salariés de l’entreprise organisent ainsi la prospection, la
rédaction de l’offre commerciale, la négociation et l’expédition jusqu’au paiement
final.
Cette option nécessite, pour assurer une qualité de service et fidéliser la clientèle,
un personnel très compétent.
L’entreprise vend directement depuis son pays d’origine. Cela concerne :
La vente par marketing direct ;
Les ventes sur appels d’offres internationaux ;
Les ventes liées aux manifestations commerciales (foire, salon, …).
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Avantages Inconvénients
Absence d’intermédiaire. Difficulté à assurer le SAV.
Maîtrise de la commercialisation. Fidélisation de la clientèle aléatoire.
Lien direct avec le client. Couverture difficile en cas de
territoire large.
Chiffre d’affaires non régulier.
Gestion des risques et des
commandes.
B) LE REPRESENTANT A L'ETRANGER :
L’entreprise embauche un représentant salarié dont la mission principale est de
prospecter sur place un marché étranger, de prendre les commandes et d’assurer
un rôle de remontée d’informations sur l’évolution du marché et les attentes de la
clientèle. Il est salarié de l’entreprise et possède souvent le statut de VRP. Son choix
est crucial.
Il est possible d’envisager pour ce représentant de commerce une rémunération
incorporant une part fixe et une part variable correspondant à des objectifs de
vente fixés, avec des modalités précisément définies.
Avantages Inconvénients
Bonne information sur les marchés, Coût nécessite une structure
Convient aux produits à fort contenu export qui assure la gestion
technique et aux grands contrats. des opérations,
Présence immédiate dans le marché cible Risque commercial supporté
; par l’entreprise,
L'exportateur a un contrôle total sur la Difficultés de recrutement.
définition de sa politique commerciale
(produit, promotion, prix, clientèle
ciblée, service, ...) ;
Il est possible de confier au représentant
salarié des tâches annexes à la vente ;
Les bénéfices reviennent entièrement à
l'exportateur ;
C) L'AGENT COMMISSIONNE :
C’est un agent local qui ne fait pas partie de l’effectif de l’entreprise : il est lié à
l’entreprise par un contrat de mandat, ce qui signifie qu’il :
Peut-être une personne physique ou une personne morale qui dispose de
sa propre force de vente. C’est un intermédiaire indépendant qui est libre
de l’organisation de son activité. Il peut éventuellement avoir le pouvoir de
négocier pour l’exportateur.
Est mandaté pour prospecter la clientèle et vendre au nom de l’entreprise,
Il a une obligation d’informer l’entreprise sur l’état et l’évolution du
marché et sur la concurrence qui y est présente.
Il est rémunéré par une commission calculée en pourcentage sur le
montant des commandes qu’il a prises (hors frais de logistique, de
transport et de douane) ;
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L’exportateur reste maître de la fixation du prix et des conditions générales
de vente et il est seul responsable vis à vis du client.
Il est possible d’ajouter dans le contrat d’agence une clause « de Ducroire
». En contrepartie du paiement d’une commission supplémentaire, l’agent
Ducroire garantit à l’exportateur la bonne exécution du contrat par le client
et notamment le paiement de toutes les commandes qui lui seront
transmises.
Avantages Inconvénients
Met en œuvre la Implication administrative complète de
politique commerciale l’exportateur,
définie par Risque commercial à la charge de l’exportateur
l’exportateur, (sauf si l’agent est ducroire),
Connaît le marché. Courant d’affaires dépendant des compétences
de l’agent,
Difficulté de sélection.
Si l’agent est « multimarque », Risque de
préférence et privilèges qu’il peut accorder aux
produits concurrents,
D) LA SUCCURSALE :
Service décentralisé du siège de l'entreprise sans personnalité juridique propre
dont le statut juridique et fiscal dépend des législations nationales. C’est une
extension de l’entreprise nationale sur les marchés étrangers qui reste donc
responsable en cas de litige.
On lui confie des missions de prospection, prise de commandes, livraison,
facturation, recouvrement….
C’est aussi un établissement considéré comme stable pouvant réaliser des
opérations administratives, logistiques ou financières, contrairement à un bureau
de représentation à l’étranger.
Avantages Inconvénients
Aide à la définition et à la mise en La société mère doit assurer la
œuvre de la politique commerciale gestion des commandes et assume
sur le marché, le risque commercial,
Assure une présence locale Choix difficile du responsable,
permanente. Investissement lourd.
Les coûts de création sont limités
par rapport à ceux de la filiale.
E) LA FILIALE DE DISTRIBUTION :
C’est une société de droit local dont une part importante du capital appartient à
l’entreprise exportatrice.
Juridiquement, la filiale est une entreprise indépendante de la maison mère ; elle
agit en son propre nom et à ses propres risques. Il s’agit de structures stables
soumises aux décisions stratégiques de la société mère qui jouent souvent le rôle
d’importateur-distributeur et qui gèrent de façon autonome les activités com-
merciales, administratives, logistiques et financières sur leur marché.
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La filiale est généralement le résultat d’une démarche consistant à prendre
directement en main les activités de l’entreprise sur le marché concerné. C’est le
cas, par exemple, de PME innovantes qui souhaitent trouver de nouveaux
débouchés en même temps qu’elles veulent protéger un savoir-faire « sensible ».
Avantages Inconvénients
Meilleure connaissance du Coûts fixes importants.
marché. Engagement à long terme.
Avantages fiscaux. Dépendance vis-à-vis des règles
Assure une présence permanente juridiques locales.
sur place, naturalise les produits, Investissement lourd,
permet un meilleur service à la Contrôle financier difficile,
clientèle, Risque parfois élevé.
Simplifie la gestion administrative Investissement lourd, contrôle
et financière de la société mère, financier difficile, risque parfois
Diminue les coûts logistiques. élevé.
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Avantages Inconvénients
Effet de synergie résultant de la Nécessite une certaine
mise en commun de ressources complémentarité des produits
(personnel compétent, ...) qui non concurrents,
permettent d'améliorer la Le nombre limité de participants
prospection et la représentation de taille comparable,
des différentes entreprises ; Des règles de fonctionnement
(synergie : 1 + 1 > 2) strictes.
La représentation des différentes Les partenaires doivent être en
entreprises ; nombre limité et de tailles plus ou
Le soutien aux fonctions moins comparables ;
administratives et logistiques ; Le groupement doit être régi par
Les ’économies d'échelle ; des règlements stricts mais qui ne
L’offre commerciale plus complète paralysent pas son activité ;
Les prix plus stables grâce à la Il exige un niveau d'engagement et
réduction des frais commerciaux. de professionnalisme élevé de la
Investissement financier minime. part de chaque partenaire.
B) LE PORTAGE :
Une entreprise locale appelée entreprise porteuse (généralement de
grande taille) met à la disposition de l'entreprise exportatrice appelée
entreprise portée (généralement de petite taille) ses moyens commerciaux et
son savoir-faire à disposition. C'est une forme d‛alliance internationale dans
laquelle la grande entreprise aide une PME exportatrice dans la
commercialisation de ses produits sur le marché étranger où elle est implantée
Cette technique et appelée piggy back en anglais dont le contrat de représentation,
le porteur est rémunéré par une commission sur les ventes.
Page 79
Inconvénients
Avantages
Facilite l’accès de marchés Faible motivation des groupes,
difficiles, coût limité suppose une complémentarité
Faible investissement de départ. des produits,
Pas de logistique à gérer. Nécessite une capacité de suivi
Risques faibles. commercial par la PME,
L’accès facilité et accéléré au Pas de contrôle sur les ventes.
marché. Pas de contact avec les clients.
Les opérations logistiques et Parfois impossibilité d’utiliser sa
administratives réduites marque de commerce.
Bénéficie de l'image de marque Difficulté de trouver des
de l'entreprise porteuse sur ses partenaires offrant un produit et
produits, un réseau de distribution
Disponibilité immédiate d'une compatible.
force de vente structurée ; Risque de manque de confiance
mutuelle et de manque
d'implication ;
Risque de conflit d'intérêts (les
agents locaux peuvent, par
exemple, systématiquement faire
passer les intérêts de l'entreprise
porteuse avant ceux de
l'entreprise portée) ;
Exigences et conditions d'accès
parfois très strictes au réseau
commercial des grandes
entreprises. Ces conditions
peuvent être qualitatives
(exemple : niveau de qualité des
produits) et quantitatives (seuil
minimal de chiffre d'affaires
annuel, commissions élevées,
...).
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Avantages Inconvénients
Meilleure connaissance du marché, Coûts fixes importants,
Présence locale appréciée des clients, Engagement à long terme,
Avantages fiscaux, Dépendance vis-à-vis des
Utilisation de l’expérience du pays du règles juridiques locales.
partenaire local, Risque de conflit d’intérêt,
Partage du coût, Montage juridique délicat.
Bonne acceptation par les autorités
locales.
Pénétration des marchés plus facile et plus
rapide pour une entreprise limitée en
ressources financières et humaines.
Diminution des risques financiers et des
coûts qui sont théoriquement partagés
entre les partenaires.
Naturalisation des produits : La joint-
venture n'étant pas perçue comme une
entreprise étrangère, elle permet d'établir
de meilleures relations avec le
gouvernement local et les syndicats et ainsi
de simplifier les négociations et les
formalités administratives.
D) LA FRANCHISE :
La franchise commerciale ou franchise de distribution est un contrat de
commercialisation de produits ou de services par lequel le franchiseur concède
à un franchisé (commerçant indépendant), moyennant une rémunération
(droits d'entrée fixes et redevance annuelle d'exploitation), le droit exclusif, sur
une zone géographique définie, d'utiliser certains droits de propriété
industrielle (nom commercial, enseigne commerciale, marque, logo, dessins et
modèles, droits d'auteurs, ...).
Pour que le franchiseur choisisse son franchisé, il fixe un certain nombre de
conditions, parfois contraignants pour s’assurer que le franchisé respecte toutes
les conditions requises. Ces conditions se résument aux éléments suivants :
Des conditions financières suffisantes ;
Un emplacement stratégique ;
Une surface de magasin déterminée à l’avance ;
Un nombre d’habitants fixe.
En contrepartie, le franchiseur :
Apporte son savoir-faire commercial,
Fournit une assistance commerciale et technique continue (aide à la
vente, aide à la mise en place du service après-vente, assistance dans
la recherche et l'aménagement du point de vente, fourniture de
documentation, conseils en gestion administrative et financière, ...)
A une obligation d'approvisionner le franchisé
Le franchisé : commerçant indépendant apporte :
Les éléments matériels (capitaux, locaux)
Exploite le fonds de commerce à ses risques et périls
Page 81
Avantages Inconvénients
Maîtrise des conditions de Repose sur la notoriété de
commercialisation. l’entreprise ou sur des
Développement rapide à l’international. procédés transférables.
Contrôle de l’image. Montage juridique difficile.
Permet une internationalisation rapide Contrôle et animation
pour un investissement limité, difficile,
Un risque limité, permet d’accroître la Contrats équilibrés difficiles à
notoriété de l’entreprise établir.
A) LE COMMISSIONNAIRE :
Le commissionnaire est un intermédiaire dit non propriétaire qui agit pour son
propre nom pour le compte de l'entreprise exportatrice (commettant). Le
commissionnaire se charge de toutes les étapes des opérations
d'exportation de la prospection jusqu'à la facturation, Il ne paie
l’exportateur que lorsque lui-même il a été payé par ses clients, c’est l’entreprise
qui supporte le risque de crédit,
Il peut être responsable de l’encaissement s’il est ducroire (clause
ducroire : permet à l'entreprise exportatrice d'être garantie en cas de
défaillance du client car le seul responsable du règlement c’est ce
commissionnaire).
B) LE COURTIER :
Le courtier est un intermédiaire non propriétaire dont le rôle consiste à
mettre en rapport vendeur et acheteur. C'est un commerçant indépendant qui
n'a aucune obligation de résultat et dont le rôle se limite à la recherche et la
mise à disposition d’informations. Il est rémunéré par un courtage.
Page 82
de rechercher des entreprises locales susceptibles de fournir des produits
adaptés (produits de marque généralement) aux besoins et aux goûts des
consommateurs du pays d‛origine. Les entreprises qui souhaitent intervenir sur
les marchés export sans disposer des moyens adéquats peuvent utiliser ce type
de moyen.
Avantages Inconvénients
Evite au fournisseur une Nécessité de prix très compétitifs, de
prospection souvent difficile, produits novateurs
Permet un apprentissage des Grande rigueur dans le respect de la
contraintes commerciales qualité
locales, le référencement offre Délais, commandes souvent
une garantie de sérieux du ponctuelles.
fabricant. L'entreprise doit proposer des offres
La vente a lieu sur le territoire de de prix très compétitives car elle
l'exportateur ce qui implique que affronte une concurrence rude ;
l'exportateur ne doit pas mettre L’entreprise doit souvent adapter ses
en œuvre de prospection pour produits ;
pénétrer le marché étranger ; L’entreprise est soumise à des
L’exportateur ne prend pas en contraintes strictes en matière de
charge les opérations qualité et de respect des délais ;
logistiques, administratives et L’exportateur n'a aucune
financières associées à connaissance des conditions de
l'exportation ; commercialisation de ses produits, ni
Le risque financier est très faible. de leur succès sur le marché
En effet, le paiement a lieu sur le étranger.
territoire domestique de
l'exportateur et s'effectue par sa
devise nationale ;
Page 83
Avantages Inconvénients
Simplification des opérations Dépendance à l’égard des
logistiques et administratives, performances de l’importateur,
Prise en charge de la Risque de non-paiement
prospection et de la distribution concentré sur l’importateur.
par l’importateur. L’intégralité des risques porte sur
Réduction du risque de change lui ou sa structure
puisque la vente se fait à
l'importateur en devises
nationales ;
Report du risque de non-
paiement sur l'importateur
L’approche du marché nécessite
peu d'investissements puisque
l'exportateur bénéficie de la
structure et de la connaissance
du marché de l'importateur
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Avantages Inconvénients
Transfert des risques sur L’importateur fait écran entre
l’importateur. l’entreprise et son marché : elle ne
Gestion des commandes simplifiées. connaît pas le client.
Possibilité de confier à l’importateur Dépendance vis-à-vis des
des missions de stockage ou de performances du distributeur.
SAV.
C’est l’importateur qui supporte le
risque de non-paiement
Avantages Inconvénients
Vente sur le marché local, Spécialisation géographique,
Permet d’évaluer les chances de Spécialisation par catégories de
succès d’un produit sur les produits,
marchés difficiles d’accès. Nécessité de prix très compétitifs
D’une expertise approfondie des L'entreprise exportatrice perd tout le
produits et des marchés dans contrôle de l'activité d'exportation (la
lesquels elle est spécialisée société décide elle-même ce qui sera
(langue, culture, mentalités, vendu, comment, où et à quel prix il
usages commerciaux, sera vendu) et risque de perdre le
réglementations, marché ;
Les intermédiaires sont susceptibles
de commercialiser des produits
concurrents.
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Préparation et réalisation de la prospection,
Action commerciale sur le marché, (prospection, mise en place de la
politique commerciale, vente, logistique…)
Suivi administratif de l’opération d’exportation.
Recherche de partenaires, ...).
Avantages Inconvénients
Mise à disposition d’un service Absence de spécialisation
export sans investissement géographique et sectorielle qui en
L'entreprise peu expérimentée limite l’efficacité, coordination
bénéficie immédiatement de entre société d’accompagnement
l'expérience et des contacts de la à l’international et entreprise
SGE. indispensable
La pénétration d'un marché peut La coordination est absolument
se faire rapidement puisque la indispensable entre l'entreprise
structure de distribution de la exportatrice et la société de
SGE est déjà en place ; gestion export ;
L’investissement et les risques Le risque commercial est
sont limités ; entièrement à charge de
l'exportateur ;
Si la SGE gère trop de produits, il
y a un risque qu'elle néglige
l'exportateur.
Il existe un risque que la SGE
fasse écran entre le marché et
l'entreprise exportatrice et donc
que celle-ci perde le marché au
terme du contrat si le contrôle est
insuffisant ;
Page 86
CHAPITRE 7
L’ORGANISATION DU RESEAU DE VENTE A
L’INTERNATIONAL
Il n'existe pas une stratégie de commercialisation qui soit optimale dans toutes
les conditions. L'exportateur devra faire un arbitrage entre les différentes options
d'exportation qui s'offrent à lui compte tenu de facteurs qui sont liés à
l'entreprise, au produit et au marché.
B) LA DISPONIBILITE EN TEMPS :
La charge administrative supplémentaire (documents légaux à produire,
formalités administratives, factures, ...) résultant de l'exportation varie en
fonction du mode de pénétration choisi. Par exemple, l'exportation indirecte et
les licences ne génèrent que très peu de tâches de gestion supplémentaires ;
Page 87
E) LES OBJECTIFS GLOBAUX SUR LE MARCHE :
Le mode d'exportation sélectionné par l'entreprise dépend notamment du degré
de maîtrise qu'elle veut avoir de sa politique commerciale, de la rapidité de
pénétration désirée, du degré de connaissance du marché (consommateurs,
concurrents, ...) qu'elle souhaite obtenir, de son aversion pour le risque, ... Une
entreprise qui veut garder le contrôle de sa politique commerciale, acquérir une
expérience concrète du marché et avoir une connaissance maximale des
conditions et de l'évolution du marché optera de préférence pour des modes
d'exportation directe (ex : représentants salariés). Une entreprise qui désire
pénétrer rapidement un marché évitera de s'implanter via une filiale
commerciale mais se tournera plutôt vers des licenciés, des agents ou des
distributeurs ;
D) L'IMAGE DU PRODUIT :
Une stratégie d'image forte, notamment associée aux produits de marque,
implique une maîtrise ou un contrôle étroit de la politique commerciale (sélection
des points de vente, politique de prix, politique de communication, ...) menée par
le réseau de distribution. L'exportation via des partenaires ou des intermédiaires
ne pourra s'envisager que si l'entreprise peut obtenir certaines garanties de leur
part quant au respect d'obligations précises en matière commerciale. Par
ailleurs, si le produit est relativement inconnu pour les consommateurs locaux,
l'entreprise devrait plutôt le commercialiser via des intermédiaires locaux (par
exemple, des distributeurs) plutôt qu'en vente directe ;
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III) FACTEURS LIES AUX MARCHES :
L'entreprise prendra également en compte les caractéristiques liées au marché
pour sélectionner le mode de pénétration le plus adéquat :
A) LE POTENTIEL DU MARCHE :
Certaines formules, notamment celles qui impliquent des frais de création élevés
(filiale, joint-venture, ...), sont réservées aux marchés à fort potentiel où les
perspectives de vente sont suffisantes. D'autres peuvent être utilisées
indifféremment sur les petits et les gros marchés. Les petits marchés seront de
préférence servis par des modes d'exportation indirecte. Le potentiel d'un marché
influence doublement le choix du mode de pénétration. Non seulement il est
primordial car il détermine le niveau attendu de ventes mais également parce
qu'il influence le degré de contrôle désiré par l'entreprise et donc le mode de
pénétration ;
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G) LA DISTRIBUTION :
La structure de la distribution est prépondérante pour choisir un mode
d'exportation. Lorsque la distribution d'un marché est peu structurée, éclatée et
présente des circuits longs, l'entreprise doit éviter de s'implanter avec une
structure locale propre car elle pourrait éprouver certaines difficultés à identifier
et à établir le contact avec les nombreux distributeurs locaux. Dans un tel cas
de figure, elle privilégiera plutôt la vente via de multiples intermédiaires
commerciaux (agents commissionnés, importateurs, ...). Il faut également tenir
compte de la disponibilité, de la compétence et du coût des intermédiaires
commerciaux sur le marché. Si le marché ne dispose pas d'intermédiaires de
qualité ou que ceux-ci sont déjà engagés dans la commercialisation de produits
concurrents, l'entreprise exportatrice devrait privilégier un mode d'exportation
plus direct. Dans certains cas, l'indisponibilité d'intermédiaires commerciaux de
qualité pourrait même motiver l'entreprise à ne pas pénétrer un marché ;
Page 90
CHAPITRE 8
LA PROSPECTION DES MARCHES ETRANGERS
I) LA PREPARATION DE LA PROSPECTION :
La réussite de la prospection dépend en grande partie de cette phase de
préparation. Cette phase se caractérise par la planification et la budgétisation
des actions et par l’établissement de la liste de prospects.
A) PLANIFIER ET BUDGETISER LA PROSPECTION :
Il n’est pas sûr que l’entreprise qui mène une action de prospection puisse dans
un laps de temps réduit trouver la partenaire idéale ou la localisation appropriée.
La prospection peut donc se prolonger pendant plusieurs mois voire plusieurs
années.
2) La mise en place du planning de prospection :
Pour cela, il faut connaître les actions à mettre en œuvre sur le marché choisi et
hiérarchiser les tâches et les actions à réaliser afin d’éviter les erreurs, les retards
et les omissions.
Un planning annuel doit être établi ; il doit détailler les actions à entreprendre
mois par mois : par
PLANNING DE PROSPECTION
Actions/Temps Janvier Février Mars Etc.
Recherche de coordonnées des partenaires
Adaptation du produit
Mise en place de documentation
Premier publipostage
Etc.
3) Evaluer l’enveloppe budgétaire :
Page 91
Cette étape permet à l’entreprise de savoir si les ressources dont elle dispose
sont suffisantes pour mener à bien sa prospection. Si ces ressources sont
insuffisantes, elle doit soit sélectionner les actions possibles soit obtenir des
banques et/ou organismes publics des aides à la prospection.
B) LA DEMARCHE DE LA PROSPECTION :
Qui contacter ? A qui s’adresser ? Il est nécessaire de répondre à ces 2 questions
avant d’entreprendre toute autre démarche à la prospection.
Page 92
SUPPORT AVANTAGES INCONVENIENTS
TELEPHONE Rapidité Difficulté quelques fois
Porter de « forcer » le contact d’obtenir le « bon »
correspondant
Coût élevé suivant les
destinations
COURRIER Support classique d’un Taux de retour assez faible
premier contact Délai de réponse pouvant
Possibilité d’expédier un envoi être long
de plusieurs pages Difficulté de sortir de
Coût faible l’ordinaire et donc de capter
Possibilité de personnaliser les l’attention
lettres et d’utiliser le logo de
l’entreprise
TELEX Rapidité et disponibilité Présentation peu agréable
Coût de communication faible Difficulté d’expédier de longs
Annuaire des abonnés courriers
TELECOPIE Rapidité et disponibilité Pas d’annuaire international
Coût de communication faible Coût relativement important
Possibilité de personnaliser les pour obtenir les n° des
envois abonnés
TELEMATIQUE Rapidité et disponibilité Peu développé
Facilité d’obtention des Peu adapté aux longs
réponses courriers
INTERNET
b) La préparation de l’entretien :
La négociation à l’étranger est difficile puisque les partenaires en présence sont
de nationalités différentes et possèdent donc des acquis culturels différents.
De plus, elle s’effectue souvent dans une langue distincte qui n’est pas
obligatoirement celle de l’un des interlocuteurs. Ceci peut entraîner des erreurs
d’interprétation dans les messages transmis.
Page 93
Exemples d’argumentaire :
1. Si l’acheteur remet en question l’image de marque de votre produit : Il faudra
lui énumérer les références de vos clients importants connus dans des pays
d’exportation difficiles.
2. Si l’acheteur considère que la gamme de vos produits est faible : Il faudra lui
expliquer les avantages de spécialisation
Ce recueil d’arguments peut être établi sur la base des informations de l’étude
de marché. Mais, il pourra être complété par les renseignements recueillis tant
auprès des vendeurs qu’auprès de la clientèle.
Page 94
d) Participation à des missions collectives :
Il arrive souvent que Maroc export organise des missions groupées facilitant les
déplacements des entreprises participantes. Cela permet à l’entreprise de
diminuer le coût de la prospection, d’obtenir un contact plus important par la
présence de Maroc export et d’accroître sa notoriété grâce à la promotion assurée
par la presse locale.
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Autres (air comprimé, Déplacement sur place ou
gaz, …) location de voiture
Enseignes Part des salaires et charges
SERVICES sociales y compris assurance
Prime Assurance Foire Du matériel
Interprètes et hôtesses Transport et manutention
Parking exposant Assurance (transport)
Nettoyage et gardiennage Transit en douane
Personnel itinérant Amortissement
a) La prospection positive :
Il faut concrétiser les acquis. Le suivi des prospects se fait en deux temps:
Dès le retour : Il faut expédier à tous les prospects. Une lettre d’attente
accompagnée de la documentation complète sur l’entreprise et ses
produits ou/et de renseignements complémentaires. Il faut parallèlement
collecter des renseignements de notoriété sur les prospects.
Après mise en forme du rapport : Ce rapport concerne soit de la
mission ou le salon. Il ne doit être rédigé qu’après avoir obtenu les
renseignements sur les prospects. Il est aussi nécessaire de répondre aux
demandes des prospects sous la forme de devis, de contrat de vente ou de
contrat de partenariat.
b) La prospection négative :
Il existe de nombreuses raisons à cela. Certaines se justifient à elles seules
l’abandon du marché comme l’absence du couple produit / marché ou encore
un produit en phase de déclin (cycle de vie du produit). Ceci apparaît lorsque
l’étude de marché n’a pas été sérieusement menée.
Dans les autres situations, une analyse des raisons s’impose à l’entreprise
exportatrice afin de décider l’abandon éventuel du marché en connaissance de
cause. Cette analyse s’articule autour des questions suivantes :
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ELEMENTS EXEMPLE DE QUESTION A POSER
EXPLICATIFS
Le produit ne Les adaptations souhaitées sont-elles réalisables ?
correspond pas aux Le marché peut-il accepter l’apparition d’un nouveau
attentes du marché produit ?
Le prix est trop élevé Le coût de revient export pour ce marché peut-il être revu
à la baisse ?
Les marges sont-elles compressibles ?
Le choix du mode Les cibles sont-elles modifiables ?
d’implantation n’est Le profil du partenaire peut-il changé et rester en accord
pas opportun avec notre stratégie sur le marché ?
Un autre mode de distribution est-il possible ?
Conseils pratiques : Dans les 2 cas, il faut adresser aux prospects visités une
lettre de remerciements.
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CHAPITRE 9
LA DISTRIBUTION A L’INTERNATIONAL
FABRICANT
Détaillant indépendant
Client final
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A) L’ASPECT MARKETING :
La pénétration du marché Le contrôle de la distribution
L’implantation de la marque La publicité
La durabilité de la marque Le contrôle de la concurrence
La couverture géographique Le contrôle de la destination finale
La maîtrise du prix de vente final
B) L’ASPECT GESTION :
Le suivi des prévisions des ventes La gestion des stocks à l’étranger
La réalisation des objectifs Le planning de fabrication
Le respect d’une marge
C) L’ASPECT FINANCIER :
Les frais de trésorerie Les sécurités de paiement
La réalisation rapide d’un chiffre
d’affaires
D) L’ASPECT ADMINISTRATIF :
A ce niveau, il faut se poser des questions administratives relatives aux
licences d’importation, à la facturation, au suivi des encaissements, etc.
E) LA LOGISTIQUE :
Le transport Le service après-vente (SAV)
Le dédouanement
F) L’aspect juridique :
La modification de l’implantation La propriété de la clientèle
La protection de brevets L’évolution de la réglementation
G) L’action commerciale :
Les déplacements L’animation de la force de vente
L’obstacle de la langue Les manifestations commerciales
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CHAPITRE 10
L’ANIMATION DU RESEAU DE VENTE A
L’INTERNATIONAL
B) LA MOTIVATION :
L'entreprise doit inciter ses vendeurs à multiplier leurs efforts pour accroître
leurs résultats. Pour les stimuler dans cette voie, l'entreprise peut jouer sur
différentes facettes :
La formation ;
Le plan de carrière ;
Les motivations financières telles qu'une rémunération motivante, des
primes ponctuelles, une clause d'exclusivité, des tarifs compétitifs pour
l'importateur, de bonnes commissions et garanties au niveau des
modalités de versement pour l'agent, etc. ;
Les motivations psychologiques liées au style de management
(encouragements, traitement rapide des rapports des agents, implication
dans la définition des objectifs clairs et réalistes, suivi des résultats,
concours de vente, écoute des suggestions et des problèmes rencontrés
sur le terrain, visites en commun des prospects, etc. ) ;
C) L’INFORMATION :
L'information des réseaux commerciaux :
Est un vecteur d'intégration et de fidélisation menant à une plus forte
adhésion des partenaires commerciaux ;
Permet la mise en place d'un système de veille commerciale sur les
marchés cibles en optimisant le retour d'information de la part des réseaux
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commerciaux. L'entreprise peut ensuite exploiter ces informations pour
adapter plus efficacement sa politique marketing.
Le système d'information de la force de vente et des réseaux commerciaux
(agents, importateurs, distributeurs) s'appuie sur des techniques telles que la
documentation d'entreprise, la réalisation de bulletins d'information ou de
journaux d'entreprise, des visites sur place, des réunions d'agents, etc. ...
D) L’ASSISTANCE A LA VENTE :
L’assistance du réseau commercial à l’étranger consiste à :
Lui fournir du matériel de qualité (échantillons, cartes de visite,) ;
L’assister techniquement (préparation des offres, ...) ;
L’assister commercialement (appui dans la négociation, fournir une
documentation comme des catalogues, des statistiques sur entreprise et
sur les performances de ses produits…)
Le former aux techniques de vente et d'après-vente ;
Le soutenir dans les actions publicitaires et promotionnelles (participation
financière, ...) ;
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