Vous êtes sur la page 1sur 4

Rapport 

Introduction :

La communication financière consiste pour une entreprise en une volonté de renforcer son image, sa
notoriété et ainsi instaurer une certaine confiance. Il ne s’agit pas de fournir des données
uniquement quantitatives, mais aussi des informations sur la vie de l’entreprise et ses projets, c’est
pourquoi, elle est devenue un réel enjeu stratégique pour toute entité car elle est liée à la prise de
décision des différentes parties prenantes.

En effet, suite aux différents scandales financiers, la recherche de la stabilité économique est
devenue un objectif primordial, cependant la communication financière prend tout son sens. On note
l’importance de renforcer la transparence des entreprises quant à leur exposition aux différents
risques des marchés. Pour les entreprises cotées, le passage à la communication financière est une
étape obligée : le seul respect des obligations légales de diffusion ne permet pas de répondre à leurs
objectifs financiers et à leurs besoins de légitimation.

Ainsi, la communication financière est un des reflets de la culture de l’entreprise dans la mesure où
elle dépasse les seules données objectives obligatoires en choisissant de mettre en avant certains
thèmes plutôt que d’autres.

A/ la nouvelle donne de la communication financière :

La communication des entreprises est aujourd’hui globale, transversale et souvent le fait d’acteurs
autres que les entreprises.

Les entreprises sont passées d’une communication descendante et contrôlée à une communication
où tout se sait très vite car Internet a tout révolutionné : ce phénomène concerne la communication
externe, c’est-à- dire partant de l’entreprise, et parlant de l’entreprise mais aussi la communication
interne que l’on réservait jusqu’à un passé récent aux salariés qui ne pouvaient pas « voir » ailleurs
pour s’informer. Internet a aussi permis l’apparition de nouveaux canaux, par exemple les réseaux
sociaux. Avec le développement d’Internet, un autre concept – la porosité – est apparu : porosité
entre les cibles, porosité entre les communications, au moment où le client et l’actionnaire sont
devenus les cibles prioritaires de la communication des entreprises.

La communication d’entreprise est en évolution constante : en effet, apparaissent des thèmes


nouveaux comme par exemple l’ISR (investissement socialement responsable) ou le développement
durable. Elle se concentre, dans le même temps, sur la finance et vers l’actionnaire ou l’investisseur.
Dans ce contexte d’élargissement, la communication d’entreprise est de plus en plus réglementée
mais parallèlement de plus en plus instantanée, plus accessible, relayée ou amplifiée par les médias
en continu et les réseaux sociaux. Dans ce paysage fortement chamboulé, les communicants
d’entreprises se retrouvent dans une situation très paradoxale. Ils doivent parler vite et bien sur de
nombreux sujets alors que la parole de l’entreprise, c’est-à- dire la leur ou celle de leurs dirigeants,
est de moins en moins crue. Dans le même temps, les communicants doivent conforter, et souvent
même démontrer, leur légitimité et leur utilité, au sein de l’entreprise comme à l’extérieur

C/Le rôle de la communication financière :


Comme souvent dans la vie de l’entreprise, l’obligation et la volonté cohabitent.

1 La communication financière pour répondre à des obligations

La communication financière d’une société faisant appel public à l’épargne s’inscrit d’abord dans un
cadre réglementaire complet. L’obligation d’information découle de deux principes qui animent le
marché :

• la protection des actionnaires, des associés et des tiers ;

• la protection des épargnants grâce à la transparence du marché. En France, le cadre réglementaire


de la communication financière des entreprises s’est considérablement renforcé ces dernières
années par diverses lois ou règlements, souvent transposés de règles européennes. Mais le texte
fondamental en la matière est le règlement général de l’AMF, l’Autorité des marchés financiers. Ce
texte a intégré en 2007, puis en 2014, la transposition de la directive Transparence élaborée au
niveau européen. Cette directive a deux objectifs :

• permettre au marché de disposer d’une information plus rapide, plus détaillée, plus actualisée
grâce au développement d’Internet ;

• faciliter l’accès à l’information déjà diffusée, via un archivage online. Concrètement, cela signifie
aujourd’hui qu’un rapport financier semestriel est publié dans un délai raccourci (3 mois), qu’une
nouvelle information financière trimestrielle est facultative, qu’un archivage doit être fait sur le site
internet de l’émetteur des informations déjà publiées (pendant 10 ans pour les rapports annuels et
semestriels et 5 ans pour l’information permanente, communiqués notamment).Le tableau ci-
dessous retrace les étapes de la communication financière d’une société cotée qui clôture son
exercice le 31 décembre.

2 L’AMF et les typologies d’information

Le règlement de l’AMF (l’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS) stipule que « l’information donnée


au public doit être exacte, précise et sincère ».L’AMF identifie trois types d’informations :

 l’information réglementée (une liste de douze documents ou types d’informations


identifiées),
 l’information périodique (qui vise essentiellement l’information comptable et financière
récurrente),
 l’information permanente (et son corollaire l’information privilégiée) qui est la plus
complexe à gérer.

Dans son règlement, l’AMF définit l’information privilégiée : « Une information privilégiée est une
information précise qui n’a pas été rendue publique… et qui, si elle était rendue publique, serait
susceptible d’avoir une influence sensible sur le cours des instruments financiers concernés… »L’AMF
précise la notion d’information permanente : « Tout émetteur doit, dès que possible, porter à la
connaissance du public toute information privilégiée qui le concerne directement. » Concrètement,
l’information permanente vise tout fait nouveau important qui, par son contenu ou sa soudaineté,
peut avoir un impact sur la vie de l’entreprise et bien sûr son cours de Bourse.

On peut prendre quelques exemples concrets pour illustrer cette notion d’information permanente :
 l’incendie d’un site de production,
 la disparition d’un dirigeant,
 un problème majeur sur un produit,
 la mise au point ou la prochaine commercialisation d’un nouveau produit majeur,
 le rachat d’une entreprise concurrente ou la cession d’un actif devenu non stratégique,
 l’ouverture d’une usine ou d’un centre de distribution,
 autant d’événements soudains,
 autant d’informations imprévisibles ou non récurrentes.

3 La communication financière par choix stratégique

Répondre aux obligations légales ou réglementaires est une nécessité, mais communiquer est
indispensable aussi pour contribuer à la valorisation financière et institutionnelle des entreprises.
C’est l’ambition d’une communication financière plus globale et plus stratégique qui doit contribuer à
la pérennité de cette entreprise abordée sous deux angles : la pérennité financière et la pérennité du
contrôle. La communication financière a un objectif majeur : rendre visible l’entreprise auprès des
publics divers qu’elle doit séduire en leur transmettant des informations jugées stratégiques,
notamment sur ses perspectives. Les ambitions de la communication financière sont simples :

• aider à mieux valoriser la société et le cours de son titre quand elle est cotée ;

• faciliter et optimiser les conditions de financement ;

• offrir de nouvelles opportunités pour financer la croissance.

D/la communication financière une histoire récente :

En France, jusqu’à la fin des années 1960-début des années 1970, la communication financière se
résumait à une information financière essentiellement comptable. Mais, en plus de 40 ans, les choses
ont beaucoup changé. Plusieurs facteurs expliquent ce changement souvent voulu, parfois subi par
les entreprises : la privatisation des économies, le rôle croissant de l’actionnaire, la
professionnalisation des acteurs financiers, l’explosion des nouvelles technologies, la mondialisation
des marchés, le renforcement des réglementations, la part croissante des investisseurs
institutionnels en France, notamment étrangers, et leurs exigences en matière de « corporate
governance », le développement de l’extra- financier, l’harmonisation comptable. Dans cet
ensemble, il est utile de revenir sur quelques points précis. En France, le passage de l’économie
d’endettement à l’économie de marché a développé le rôle du marché financier et de la Bourse.
L’explosion des nouvelles technologies a aussi contribué à cette dynamique. Le fonctionnement de
ces marchés financiers a été fortement modifié par le rôle croissant des investisseurs institutionnels,
notamment anglo-saxons, habitués sur leur propre marché à une communication active des sociétés
cotées et à la présence d’interlocuteurs professionnels de la communication financière. Autre raison
à ce développement de la communication financière : la montée en puissance des réglementations
évoquées précédemment.

Ppt :

Introduction
A/ la nouvelle donne de la communication financière :

Les contenus, les moyens, les ressorts de la communication des personnes, des institutions, de la
politique et, bien sûr, des entreprises ont été transformés depuis le milieu des années 1990 et le
début des années 2000. Il en résulte une réalité à laquelle sont confrontés les professionnels :
développer une communication d’entreprise est devenu une démarche très complexe.

L’entreprise a plusieurs publics et donc diverses formes de communication : la communication


interne vers le personnel ; la communication institutionnelle ou « corporate » vers le grand public, les
pouvoirs publics, les leaders d’opinion ; la communication commerciale vers les clients et les
consommateurs et la communication financière vers des publics spécialisés. La communication des
entreprises est aujourd’hui globale, transversale, libre. Internet, notamment avec les réseaux
sociaux, a révolutionné la communication externe des entreprises.

C/le rôle de la communication financière

Le bon fonctionnement d’une entreprise est basé sur plusieurs éléments qui ont chacun leur
importance. Au nombre de ceux-ci, il y a la communication. Celle-ci compte plusieurs déclinaisons,
dont la communication financière qui a rapport avec l’ensemble des activités économiques de
l’entreprise.

 La communication financière pour répondre à des obligations


 L’AMF et les typologies d’information
 La communication financière par choix stratégique

D/La communication financière, une histoire récente :

Depuis une quarantaine d’années, la communication financière s’est installée dans la vie des
entreprises et au sein de leurs communications. Quelques facteurs expliquent, ce changement
souvent voulu, parfois subi par les entreprises. Tous ces changements se sont déroulés dans un
contexte de concurrence accrue pour la recherche des ressources financières et de médiatisation des
entreprises.

 Dynamique des marchés financiers


 Internationalisation des marchés financiers
 Réglementations et obligations
 Corporate governance et transparence
 Harmonisation comptable et IFRS.

Vous aimerez peut-être aussi