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Plan du chapitre
- La segmentation
- Le positionnement
- Le produit
- Le prix
- La distribution
- La communication
Introduction
Marketing d’Helfer et Orsoni : C’est un processus, un ensemble de décisions et d’actes de gestion,
reposant sur l’étude méthodique des consommateurs et plus largement du marché.
On ne garde pas une activité non rentable. Le marketing doit délivrer du profit.
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Vision traditionnelle de l’entreprise dans son environnement :
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Extension des secteurs d’activité du marketing :
I. Segmentation
Segmenter un marché consiste à le diviser en différents groupes afin de cibler certains d’entre eux.
- Différentes attentes et comportements sur le même marché (ex : dentifrice selon que vous
êtes fumeurs ou non)
- Difficulté à répondre à toutes ces différentes attentes de manière efficace
- Nécessité de se concentrer sur certaines cibles (cœur de cible et cible secondaire)
1. Définition
Segmenter un marché par produits consiste à : regrouper ensemble les produits qui sont le plus
facilement substituables selon des critères techniques.
C’est la base pour calculer la part de marché, identifier les concurrents les plus dangereux, identifier
les tendances du marché, …
Mais c’est insuffisant pour obtenir une vision complète du marché car cette approche manque d’une
analyse fine des besoins du consommateur.
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Exemple des boissons rafraichissantes sans alcool (BRSA) :
BRSA -> Jus de fruits (pomme, ananas, …) et soft drinks : pétillant avec les colas, tonics, lemon limes
et limonades, et au gout de fruit et plate (oasis, nestea, …)
La segmentation n’est pas définitive, elle peut évoluer en fonction des besoins du marché.
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Exemple de différences régionale en France :
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- Le statut d’utilisateur (non-utilisateur ou utilisateur) et sa fidélité (occasionnel ou régulier)
- Le rôle dans le processus de décision (acheteur, consommateur, prescripteur)
- Les quantités consommées (petit, moyen, gros consommateur)
- La rentabilité des clients (faible, moyenne, forte)
- Les modes de consommations (domicile, hors domicile)
- Les situations ou événements (naissance, mariage, anniversaire, vacances)
Protection contre les carries, pour l’haleine fraiche, pour les dents blanches, sensible, écolo, et
totale.
- Les segments obtenus doivent traduire des attitudes et des comportements réellement
différents par rapport à l’offre. Ex : il n’est probablement pas pertinent de segmenter la
musique classique par rapport à l’âge.
- Les segments obtenus doivent être mesurables. Ex : le degré d’anxiété est probablement un
critère très pertinent pour les sociétés d’assurance, mais comment la mesurer.
- Les segments obtenus doivent être atteignables.
II. Le positionnement
1. Définition du positionnement
On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre
(produit, marque ou enseigne) une position crédible, différente et attractive au sein d’un marché et
dans l’esprit des clients.
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« Open Hapiness » -> la boisson pour partager du bonheur en famille ou entre amis.
L’image d’un produit ou d’une marque est l’ensemble des connaissances, croyances et évocations qui
sont associées à une offre par un public déterminé.
Le positionnement est le choix par l’entreprise de traits saillants et distinctifs qui permettent au
public de situer l’offre dans un univers de produits comparables et de la distinguer des autres.
2. Identification
L’identification : Elle consiste à choisir la catégorie de produits à laquelle on souhaite que le produit
soit rattaché dans l’esprit du public. Exemple : Apéricube : produit d’apéritif ou fromage ?
Aujourd’hui au rayon fromage pour faire face au concurrent Aperifrais, Perrier soft drink ou eau
minérale ?
3. Différenciation
Différenciation : Elle consiste à choisir les caractéristiques distinctives que l’on souhaite voir
attribuées au produit par le public. Exemple pour l’eau minérale plate en France : Contrex = l’eau
beauté, Evian = l’eau jeunesse, Vittel = l’eau dynamisante, Volvic = l’eau brute. Evian a le meilleur
positionnement car il promet la jeunesse éternelle et la beauté.
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- Le positionnement des concurrents : être différent (à l’exception des produits me-too, ex :
produits des distributeurs comme Cola Carrefour qui ressemble à Coca-Cola)
3 types de conditions :
III. Le produit
1. Qu’est-ce qu’un produit ?
Un produit est un bien (objet matériel), un service, un homme, une idée ou une organisation qui est
conçu, développé, fabriqué et commercialisé afin de répondre à un besoin identifié des
consommateurs. Ex : homme politique est un produit lors de sa campagne.
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- Un produit n’est pas forcément un bien vendue par une entreprise.
- Un produit correspond toujours à un besoin des consommateurs, mais ce besoin n’est pas
toujours explicite, il peut être latent.
Rappel : la hiérarchie des besoins selon Maslow : physiologiques, de sécurité,
d’appartenance, d’estime, de réalisation de soi.
- Un bien : un objet matériel, tangible, qui peut être vendu (téléviseur, voiture, savon, …)
- Un service : une activité intangible, qui fait l’objet d’une prestation, sans transfert de
propriété (repas dans un restaurant, nuit à l’hôtel, location de voiture, …)
Mais une réalité complexe car, le plus souvent, les produits sont un mix de biens et de services :
- Produits de grandes consommations (PGC) : biens dont la durée de vie est courte et les
occasions de consommation fréquentes (épicerie, crèmerie, frais, liquide, …)
- Produits durables : biens dont l’utilisation s’étend sur une longue période et/ou dont la
valeur diminue lentement avec le temps, voire s’apprécie dans certains cas (automobiles,
meubles, électroménager, …)
Pour les produits durables, il existe un marché d’occasion. Pratiquement toutes les marques de biens
durables sont en train d’investir le marché de seconde main afin d’avoir un bénéfice financier et
d’image.
Tout les produits ont une dimension symbolique même s’il est très variable d’un consommateur à
l’autre. Cette dimension existait en tout temps et en tous lieux (ex : totem indien). Il n’y a pas
forcément de lien entre la valeur d’usage et la valeur symbolique.
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2 enjeux importants :
2. La politique de gamme
- L’extension vers le haut : une meilleure image, des prix plus élevés et de meilleures marges,
mais pas toujours crédible aux yeux des consommateurs.
- L’extension vers le bas : plus de ventes en volume mais un risque de dilution de l’image de
marque.
Ex : Clio et Mégane sont très complémentaires car différentes. Modus a été retiré de la gamme de
Reunot car elle cannibaliser la Clio car même part de marché.
Définition du design :
- L’esthétique d’un objet, basée sur ses matériaux, sa forme, sa taille et ses couleurs.
- Un élément secondaire de l’offre, qui peut néanmoins jouer un rôle non négligeable dans la
différenciation du produit.
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Types de design :
Rôle du designer :
- Intégrer les contraintes industrielles tout en réalisant un produit attractif pour le client
- Car « la laideur se vend mal »
Définition du packaging :
- L’ensemble des biens matériels qui, sans être inséparables du produit lui-même, sont vendus
avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa protection, son transport, son stockage, sa
présentation en linéaire, son identification et son utilisation par les consommateurs.
- Un terme qui englobe à la fois l’emballage, le conditionnement et le design.
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IV. Le prix
1. La définition et l’importance de la politique de prix
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V. La distribution
VI. La communication
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Chapitre 2 : Marketing des services
Introduction
La matrice biens/services
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De nombreux services qui ne peuvent être fournis sans un support matériel.
Un critère cependant pour distinguer les services des biens : l’absence de transfert de propriété.
Intangibilité
Les services ne sont pas des biens matériels : on ne peut pas les voir, les sentir ou les
toucher.
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A cause de cette immatérialité, ils sont très difficiles à évaluer par les consommateurs
(exemple : Cetelem / Cofidis).
Conséquence markéting :
La communisation plus difficile : on ne peut pas « montrer », il faut
« expliquer ». Importance du bouche-à-oreille.
Une justification du prix plus difficile à faire (TripAdvisor)
Des innovations plus difficiles à protéger : on ne peut pas breveter un service.
(Wifi gratuit chez MacDo)
Inséparabilité de la production et de la consommation
Simultanéité de la production et de la consommation : on ne peut pas stocker un
service.
Proximité physique, le lien doit souvent être présent durant la production du service.
Conséquence markéting :
Fortes contraintes temporelles : l’entreprise de service ne peut pas étaler sa
production et la stocker pour faire face aux variations de la demande. Fort
enjeu des capacités.
Fortes contraintes spatiales : réunir dans le même lieu producteur et
consommateur. D’où l’organisation en réseau (une même marque peut
toucher différent consommateur réparti dans une zone grande
géographique).
Conséquence marketing :
Rôle très important du personnel en contact (et de sa formation).
Problème de la qualité et de l’homogénéité des comportements
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Hétérogénéité de la qualité des services.
Grande variabilité en fonction du producteur du service, du client et du moment.
Conséquence markéting :
Rôle très important du contrôle qualité (développement des « enquêtes
mystères »).
II. L’adaptation du marketing aux spécificités des services
Matérialiser l’offre et donner une image de compétence et de disponibilité
L’intangibilité du service provoque l’incertitude du client. De ce fait, il va chercher un
certain nombre d’indices auxquels se fier pour se faire une idée de la qualité ou des
caractéristiques du service proposé.
1 indice : le décor du point de vente ;
er
4 méthodes de régulation :
La régulation par l’adaptation des capacités de production.
La régulation de la demande par une stimulation marketing : publicité, offres
spéciales…
La régulation par la tarification : le yield management.
La régulation par d’autres méthodes non exclusivement liées à la tarification : rendre
obligatoire le système de réservation, limiter le no show, pratiquer le surbooking,
etc.
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Faciliter le travail du client, prévoir les coûts et concevoir le système de service :
Faciliter le travail du client : réduire l’anxiété du client, rendre moins complexe la
tâche, l’aider, à obtenir le service qu’il désire (club Med)
Anticiper les coûts et les risques liés aux clients (buffet à volonté).
Former le client : l’éduquer à la bonne façon d’utiliser le service.
Adapter son processus de production à la diversité des clients.
Conclusion
L’enjeu : la satisfaction du client.
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Focus : la communication des services
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Focus : le yield management
Lorsque les capacités de production sont relativement fixes et qu’on ne peut pas
stocker les produits, l’entreprise peut jouer sur la variable prix pour maximiser son
taux de remplissage en périodes basse et sa marge unitaire en période haute.
Le yield management a été inventé par les compagnies aériennes et cette pratique
s’est développée dans l’hôtellerie, la location de véhicule ou la téléphonie.
Cette pratique consiste à proposer des tarifs différents en fonction de prévisions sur
l’évolution de la demande.
Mais risques de mécontentement des clients car méthode opaque.
Introduction
Qu’est-ce que le marketing Business to Business ?
Le marketing business to business ou marketing B to B est le marketing des entreprises qui vendent à
des professionnels : entreprises, administrations, artisans, professions libérales, associations, etc. par
opposition au marketing de la grande consommation (marketing business to consumers ou
marketing B to C) où acheteurs et consommateurs sont des individus et des familles.
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La matrice biens/services
Le marketing business to business est le marketing des organisations qui vendent des biens ou des
services à d’autres organisations.
2 sous-ensembles :
Une dimension économique difficile à évaluer car de nombreuses entreprises ont simultanément des
activités de B to B et de B to C.
Le marketing B to B : un marketing qui s’est longtemps égaré entre 2 points de vue extrême :
- La négation de son utilité : à quoi bon faire du marketing industriel, puisque ces achats
correspondent à des besoins réels et non suggérés, puisqu’on a affaire à des acteurs qui se
comportent de façon rationnelle ?
- L’assimilation totale au marketing B to C : la différenciation entre marketing B to B et B to C
est vide de sens puisque l’esprit, la démarche marketing et les notions essentielles de
positionnement et de marketing-mix s’appliquent aussi bien aux marchés professionnels qu’à
la grande consommation.
Comme souvent la vérité est entre les deux dimensions
- Des clients moins nombreux qu’en B to C, souvent hétérogènes et influents. Ex : AREVA qui
vend à EDF, SNCF, …
o Moins nombreux : certaines entreprises ont un nombre très limité de clients
o Hétérogènes : des problématiques clients très variées qui supposent des solutions
adaptées à chaque cas
o Influents : fort pouvoir de négociation des grands clients.
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o Mais certains marché B to B comportent de très nombreux clients. Ex : vente aux
artisans.
o Un principe simple : plus le nombre de clients est grand, plus on peut définir des
segments homogènes et plus le marketing se rapproche de celui de la grande
consommation.
- La notion de filière : le B to B s’inscrit toujours dans une chaîne.
o 3 types de produits :
o Tous ces produits s’intègrent directement à la création de valeur, au sein d’une filière
destinée, in fine, à répondre à la demande du consommateur ou du client final.
- L’influence de l’aval sur l’amont (la demande dérivée)
o Forte influence de la demande du client final sur les acteurs en amont du système de
création de valeur. Beaucoup d’idées/d’innovations viennent des fournisseurs.
- L’influence de l’amont sur l’aval
o L’entreprise développe une expertise sur les clients du client. Ex : Valeo est le
principal fournisseur des groupes industriels automobiles.
o L’entreprise s’adresse directement aux clients du client. Ex : Société Lycra, Intel.
La fonction achat est assurée par un ou plusieurs services de l’entreprise. Elle a pour mission
d’assurer l’acquisition des biens et des services nécessaires à l’activité de l’entreprise.
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Une conception de la fonction qui à évoluer :
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des produits et des fournisseurs.
o Scarcity of
market
opportunities
A better allocation of
risk between
countries
- The
internationalization
of a firm allows it to
better spread the risk inherent in its business
- These risks are:
o The evolution of the economic situation (growth, showdown, stagnation)
o Exchange rate fluctuations (floating rates)
o Natural disasters (flooding, earthquakes, tidal waves, volcanic eruptions)
o The behaviour of the local government (nationalization, interferences)
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- The international firm:
o The first stage of development of an international firm is generally export
o This is a transitional stage allowing the company to become familiar with foreign
markets without taking too many risks
o If the results are satisfactory, the company then seeks to establish itself abroad with
a subsidiary
- The multinational firm:
o The second stage of internationalization is that of a multinational (or transnational)
firm with a multi-domestic strategy
o In this context, the firm produces goods or services adapted to the customers needs
in the countries it is located
o Each subsidiary therefore has a strong autonomy
- The global firm:
o The third stage of internationalization of a firm is that of the global company with a
global strategy
o In this context, the global firm targets a global market and the group’s management
exerts a strong control by centralizing almost all functions
o Generally, subsidiaries specialize in the production of a link in the chain of activities.
o For a truly global firm to appear, you need to fulfil a number of conditions:
Homogeneous markets
A customer transnational profile
A high price sensitivity
Research by customers of standard products
A high potential for economies of scale or scope
Low transportation and communication costs
Before engaging in international development, the company must conduct a very thorough SWOT
analysis.
It should thoroughly analyse its strengths and weaknesses from an international perspective
It should also analyse thoroughly the opportunities and risks of the international expansion, knowing
that the greater the distance between the home market and the target market is, the higher the risk.
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II. The marketing dilemma: global or local?
The fundamental question of international marketing is: to standardize or to adopt?
- To standardize: adoption of a global strategy with the same marketing mix in all markets
- To adapt: adoption of a multi-domestic strategy with a different marketing mix for each
market.
- The need to adapt to the local conditions (economic, legal, social, tastes, habits, culture, …)
- The need to maintain a global consistency
- Undifferentiated products or, at the contrary, products with a very strong image
- Convergence of tastes, habits, and consumer lifestyles, uniform needs
- Headquarter intention to centralize:
o Economies of scales (production) and scope (R&D)
o Process simplification
o Development of an international group culture
o Innovate, invest more in R&D, spread the group know-how.
- Create strong international brands
- Focus on organic growth
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3. Between the two
- Between pure global and pure local marketing strategy, a wide range of policies is possible
- Standardization (or adaptation) is rather a matter of degree
- However, it is possible to distinguish four cases, according to the standardization focuses on
strategy (brand, positioning target) or tactics (product, price, communication, distribution)
- Pure global:
o Strategy and tactics are the same in all the markets: same brand, same positioning,
same target, and same marketing mix.
- Global
o Strategy is the same in all the markets, but tactics is adapted to local consumers
needs and/or local competition: same brand, positioning, and target, but adaptation
of part of the marketing mix.
- Glocal
o Strategy and tactics are a mix of standardisation and adaptation. In this case, brand,
positioning, target, marketing mix, may be adapted
- Pure local
o Strategy and tactics are specific to each country.
1. Product policy
To benefit from economies of scale or of scope, the product must be the same (or almost the same)
in many countries.
Range policy: it may vary from a country to another but is usually built around some “best sellers”.
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Product characteristics: it may vary from total standardization (ex: Evian, Rolex) to partial adaptation
(ex: Dell keyboards), or even total adaptation (ex: L’Oréal make up, Nescafé, Danone)
Packaging: it is better to have the same to reduce cost and help brand recognition. But it is often
difficult to implement for legal or cultural reasons.
2. Price policy
Therefore, what is important? Is to try to respect the same price positioning (and not the same
price). And to limit the price gap in neighbouring countries in order to avoid parallel imports.
3. Communication policy
Brand name is usually the same in order to build a strong brand awareness and brand image all over
the world
- The brand name has to convey the positioning of the brand (ex: softness for the fabric
softener of Unilever).
- The brand name has a negative connotation in a language (ex: Diet Coke every where but in
France Coca light).
- The brand name is difficult to pronounce or memorize in a language
Advertising: usually, the copy-strategy (the message) is the same (or almost the same), but the
media-strategy (choice of media and supports) is local, given the local media specificities of each
country (differences in habits).
4. Distribution policy
Trend towards convergence of retail (Carrefour, Auchan, Walmart, …). However, still so specific it
needs adaptation.
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Introduction:
Quelques chiffres pour commencer :
Et quelques définitions :
- Le e-commerce est l’ensemble des activités commerciales réalisées sur des réseaux
électroniques.
- Le e-marketing désigne l’ensemble des activités marketing réalisées sur des réseaux
électroniques.
Véritable essor dans les années 2000, avec l’apparition des sites marchands, puis en 2006 avec la
création du web 2.0 (web participatif/collaboratif)
Engouement irrationnel au départ (bulle spéculative des années 2000), mais plus de recul
actuellement.
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La crise de la covid 19 a été un coup d’accélérateur à la digitalisation : smartphones, tablettes,
lisseuses : les supports numériques se multiplient dans les foyers. Développement du multi-
équipements (79%, +3 points).
Les tablettes sont les grandes gagnantes de l’année 2020, alors qu’elles plafonnaient : plus faciles à
utiliser qu’un ordinateur et moins couteuses ; arbitrages-en leur faveur.
Le taux d’équipement du smartphone va croissant avec le niveau de vie ainsi qu’avec le niveau
d’urbanisation. Forts contrastes : non diplômés (55%) vs cadres (94%).
Synthèse : Se connecter plus, plus vite, plus souvent et par tous les moyens
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33% des Français adultes ont télétravaillé.
Le mélange des univers professionnels et privés semble plutôt bien vécu : 58% des Français pensent
que le numérique permet de mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Les enjeux :
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II. L’impact d’internet sur les 4P
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1. L’impact d’internet sur l’offre produit
Toutes les activités, tous les produits sont touchés par la révolution numérique, mais à des degré
divers comme le montre la matrice numérique de l’offre.
La substitution :
L’automatisation :
- Automatisation d’un certain nombre de services associés au produit (accueil, information sur
l’offre, conseil à l’achat, traitement des cas particuliers, prise de commande, réservation,
facturation, paiement, réassurance, formation des utilisateurs, traitement des réclamations,
programmes de fidélisation, …)
- Exemples : transport aérien low cost, hôtels, McDonald’s
La valorisation :
- Valoriser l’offre actuelle en tirant profit des nouvelles possibilités offertes par la révolution
numérique.
- Il s’agit d’étendre des services complémentaires ou associés.
- Exemples : suivi de la livraison chez Fedex, QR Code, RFID, …
La diversification et l’innovation :
- Développer de nouvelles offres commerciales à l’attention des clients et pas seulement des
services complémentaires.
- Exemples : consultation des archives du journal le Monde depuis son domicile, jeux en ligne,
…
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Triple effet d’internet sur le prix :
- Une plus forte transparence des prix, encore accentuée par l’existence de comparateurs de
coûts (ex : Kelkoo, Liligo, Kayak, …)
- Une plus forte réactivité des entreprises en ligne aux évolutions de prix des concurrents
(ajustement dans la journée possible).
- Impact aussi sur les prix en magasin (ex : comparateur de prix comme Leclerc).
- Le rôle d’internet dans les achats ne se limite pas à celui de canal de distribution car internet
est aussi un lieu d’information.
2 principaux enjeux :
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L’hybridation se manifeste aussi par le web in store :
En termes de communication, la publicité dans les médias traditionnelles ne représente que 25% de
l’ensemble de la communication. Les autres médias sont les plus importants car ils visent les
consommateurs et les non-consommateurs (entreprises). Internet est le premier canal de
communication en France, plus que tous les médias traditionnels réunis.
La publicité en ligne :
- Définition : Une communication payée par un annonceur pour faire la promotion de ses
produits auprès des audiences en ligne. On parle aussi de « paid média ».
- Deux principaux types :
o Le display : insertion payante de messages publicitaires dans le web, à l’initiative des
marques (bannières de formats variés, vidéos publicitaires in-stream, …)
o Search (ou paid-search) : lien sponsorisé qui apparait suite à la requête d’un
internaute dans un moteur de recherche (≠le référencement naturel).
Domination de Google (90% des liens commerciaux en France)
Avantages Inconvénients
Un ciblage précis Une mesure de l’efficacité publicitaire très
difficile (impact, mémorisation)
Un achat d’audience à la performance (coût par Un taux de clic en baisse (0.07% en 2011 aux EU
clic) vs. 0.34% en 2002)
Un média souple et flexible, qui s’achète via des
centrales d’achat média
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La promotion des ventes en ligne :
- Internet, un canal supplémentaire pour obtenir des coupons de réduction ou participer à des
jeux
- Rien de « révolutionnaire » : reprise de ce qui marchait en physique adapté en digital
Le marketing direct :
Le web 2.0 désigne un nouveau web participatif/collaboratif (MSN, Blogger, Wikipédia, Second Life,
Myspace, LinkedIn, Viadeo, Flickr, YouTube, Dailymotion, Twitter, …)
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- Surveiller et gérer sa e-réputation (veille, anticipation, …)
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