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valentinlefrugaliste.com
INTRODUCTION
INTRODUCTION
valentinlefrugaliste.com/marketing
INTRODUCTION
Les 500 pages de cette présentation couvrent tout ce que j’ai appris en master de
marketing, business et management :
1. Le marketing
2. Le lancement de produits
3. L’identité de marque
4. La stratégie d’entreprise
5. Le modèle de Porter
6. Les documents financiers
7. La vente
8. Le management de projet
MA MOTIVATION
MA MOTIVATION
Le marketing est souvent critiqué pour la raison qu’il amène les gens à acheter des
choses qu’ils ne veulent pas. En réalité, il ne crée pas le besoin d’acheter : les besoins
préexistent. Cependant, il influence ce besoin vers un objet spécifique. Par exemple,
une Mercedes pourrait satisfaire le besoin de statut social d’une personne. Mais, le
marketing ne crée pas le besoin de statut social.
MARKETING
Les concepts de base du marketing
3. Offres et marques
Les entreprises répondent aux besoins de leurs clients en offrant une proposition de
valeur : un ensemble d’avantages. La proposition de valeur est une offre, qui peut
être une combinaison de produits, services, informations et expériences.
Toutes les entreprises s’efforcent de construire une image de marque avec autant
d’associations favorables et uniques que possible.
Une marque telle que McDonald’s porte l’image de : hamburgers, propreté, commodité, service et arches dorées.
MARKETING
Les concepts de base du marketing
4. Valeur et satisfaction
La valeur, concept marketing central, est avant tout une combinaison de qualité, de
service et de prix. La perception de la valeur augmente avec la qualité et le service,
mais diminue avec le prix.
La satisfaction reflète le jugement d’une personne sur le produit face aux attentes. Si
la performance est inférieure aux attentes, le client est déçu. Si cela correspond, il est
satisfait. Si elle les dépasse, le client est ravi.
MARKETING
Les concepts de base du marketing
5. Circuits de commercialisation
• Pour atteindre une cible, le marketing utilise le canal médiatique (la pub) pour
véhiculer des messages (presse, télévision, affichage, Internet, radio et cinéma).
• Pour vendre ou livrer le produit à l'acheteur, le marketing utilise un canal de
distribution. Ce canal peut être direct via Internet, courrier, téléphone, ou indirect
avec des distributeurs, des grossistes et des détaillants.
1. La compréhension
des besoins du client
Pourquoi un acheteur choisit-il ce produit
ou cette marque ? Qu’est-ce qui motive son choix ?
La décision d'achat est un processus psychologique
complexe, mais elle peut cependant être ramenée
à une séquence d'étapes-clé.
MARKETING
1. La compréhension des besoins du client
1. La naissance du besoin
À cette étape, le consommateur se demande : "Que me manque-t-il ?". Le processus
d'achat commence alors qu'un besoin naît dans la tête du consommateur : il lui
manque quelque chose.
MARKETING
1. La compréhension des besoins du client
2. La recherche d'informations
À cette étape, l'état de manque, chez le consommateur, déclenche une recherche
d’informations. Elles sont de deux types :
• Les sources internes : le consommateur tire de sa mémoire ou de son expérience
l'information dont il a besoin.
• Les sources externes : l’information est le fruit d'un contact avec le monde
extérieur (publicité, discussions, etc.), y prête attention, la décode, l'interprète et
décide de l'accepter ou la rejeter, selon ses convictions.
MARKETING
1. La compréhension des besoins du client
6. Le choix final
À cette étape, le consommateur se dit : "J'ai bien réfléchi, mais un rien peut me faire
changer d'avis". Selon sa règle de décision, son choix se porte sur l'une ou l'autre des
offres. Mais, l'achat n'est pas fait pour autant.
Le consommateur s'est forgé une intention d'achat, mais des facteurs "situationnels"
peuvent tout remettre en question : la personnalité d'un vendeur, une rupture de
stock, une promotion ou un ami qui lui conseille un autre choix…
Jusqu'au dernier moment, rien n'est certain.
2. Les études de marché
L'étude de marché est le meilleur outil pour les
décisions marketing. En effet, elle se construit sur des faits
et non sur des opinions ou des idées reçues.
Ensuite, le marketing recueille et analyse ces faits.
MARKETING
2. Les études de marché
3. Après avoir lancé une action marketing pour mesurer l'efficacité de l’action :
• Après une campagne de pub. Un réalisant un post-test.
• Après une campagne de marketing direct.
• Après une opération de relations publiques.
• Après avoir assisté à un salon professionnel.
MARKETING
2. Les études de marché
L’étude qualitative
Le but, c’est de rencontrer en face-à-face quelques représentants de la cible pour
déceler ses motivations, opinions vis-à-vis du produit ou service concerné. Elle est
menée au travers d'entretiens individuels. À privilégier quand la cible est composée
d'experts, professionnels ou que le sujet abordé est délicat (santé, sexualité ...) ou au
travers d'entretiens collectifs.
C'est la meilleure solution pour la recherche d'une nouvelle idée de produit.
MARKETING
2. Les études de marché
L’étude quantitative
Le but, une fois les motivations de la cible décelées, on tente d’évaluer leur
importance avec l'étude quantitative. On pose des questions fermées (oui-non) à un
échantillon important de la cible pour évaluer combien de personnes partagent les
motivations décelées pendant la première phase.
Elle est menée en constituant un échantillon (la cible) à partir de 2-3 critères
pertinents à ce sujet, puis en choisissant la méthode de collecte (face-à-face,
téléphone, Internet…) pour saisir, traiter et analyser les informations recueillies.
3. La segmentation
et le ciblage
Le marketing cherche à redéfinir en permanence
l'offre de l'entreprise, pour qu’elle soit suffisamment
différenciée de celle de ses concurrents et être reconnue par
les clients du marché visé. Or les éléments de différenciation
purement techniques s'amenuisent dans le temps et quel
que soit le domaine d'activité, le marché originel tend à se
segmenter au bout
d'un certain temps.
"La segmentation est le découpage du
marché en sous-ensembles homogènes
significatifs et accessibles à une action
de marketing spécifique."
Après avoir identifié les besoins des consommateurs, puis mesuré le nombre de
personnes voulant un type de produit sur un marché donné, il faut passer à
l’élaboration de la stratégie marketing.
La première étape consiste à diviser le marché en segments pour identifier et profiler
des groupes distincts d’acheteurs potentiels : c’est la segmentation.
MARKETING
3. La segmentation et le ciblage
Une fois les segments de marché identifiés, les marketeurs choisissent la meilleure
opportunité : c’est la cible. L’entreprise développera alors une offre de marché
qu’elle positionnera dans l'esprit de cette cible.
MARKETING
3. La segmentation et le ciblage
Le positionnement, c’est donc tous les avantages du produit que l'entreprise met en
avant pour aider ses clients à le situer dans une famille de produits similaires, tout en
faisant valoir sa différence. C'est une image distinctive du produit, construite par
l'entreprise que le client peut aisément reconnaître, et ainsi choisir au milieu des
produits concurrents analogues.
MARKETING
4. Le positionnement
Le marketing de l'entreprise établit la liste des points les plus importants dans la
décision d'achat du consommateur (prix, design, fiabilité) et détermine la
performance relative de son produit au regard de celle des produits concurrents
pour chacune de ces variables.
Ce travail permet de déterminer le positionnement le plus crédible et le plus
compétitif pour son produit : une promesse valorisée (supériorité du produit)
importante pour la cible.
MARKETING
4. Le positionnement
1. Les objectifs
La stratégie marketing expose ce que l'entreprise espère atteindre en termes de
ventes, chiffre d'affaires, parts de marché et bénéfices.
2. La cible
La stratégie marketing définit la partie de la population à laquelle l'entreprise va
s'adresser : les segments de marché les plus intéressants pour son produit.
MARKETING
5. La stratégie marketing
3. Le positionnement
La stratégie marketing définit la "personnalité" du produit que l'entreprise veut
mettre en avant auprès de la cible. Le positionnement doit toujours être : simple,
crédible, cohérent, différenciant et durable.
MARKETING
5. La stratégie marketing
4. Le marketing-mix (4P)
Enfin, la stratégie marketing décrit comment l'entreprise va combiner les 4 éléments
dont elle dispose pour le vendre : le produit, le prix, la distribution, la
communication.
MARKETING
5. La stratégie marketing
Le moteur du mix
Sur les 4 éléments du mix, il y en a toujours un qui est le moteur du mix, celui sur
lequel il faut concentrer ses efforts.
Par exemple : Boeing et Airbus se battent avant tout sur le produit, Louis Vuitton et
Hermès rayonnent par le prix de leurs produits de luxe. Amazon et Dell ont
révolutionné leur industrie en inventant de nouveaux modes de distribution et Coca-
Cola et Pepsi vendent leurs sodas notamment grâce à la publicité.
MARKETING
5. La stratégie marketing
Les règles d’une bonne stratégie marketing :
• La stratégie doit être différenciante. Elle doit cependant s'inscrire dans le caractère
de la décision d'achat. On choisit un ordinateur pour ses performances objectives,
tandis qu’une montre de luxe, davantage pour son univers symbolique auquel elle
renvoie.
• La stratégie doit être innovante. Attention cependant à respecter déboussoler le
consommateur. Le "parfum Bic" fut un échec retentissant, car les consommateurs
n'étaient pas prêts à accepter qu'un parfum bon marché puisse être de bonne
qualité.
6. Les 4P du marketing-
mix
Le marketing-mix est le volet "mise en œuvre"
de la stratégie marketing. Les objectifs, la cible, le
positionnement sont définis ; le marketing passe
à l'action et décide de l'angle sous lequel présenter
le produit à la cible. Cet angle, c'est le marketing-mix et est
élaboré avec 4 ingrédients fondamentaux.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
Les 4 éléments du marketing-mix sont appelées les "4P", d'après les initiales de la
traduction anglaise des mots (Product, Price, Place, Promotion).
1. Le produit
C’est la première variable d'action, avec toutes ses caractéristiques fonctionnelles et
la valeur ajoutée qu'il apporte au consommateur.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
2. Le prix
C’est la deuxième variable d'action. Elle est à deux niveaux :
• Le prix auquel le producteur vend le produit au distributeur.
• Le prix auquel le distributeur revend le produit au consommateur.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
3. La distribution
C’est la troisième variable d'action et il y a deux systèmes :
• La distribution directe : vendre directement au client final. C'est l'exemple de Zara
et H&M qui ont leurs propres magasins, ou de Dell qui vend par internet.
• La distribution indirecte : des intermédiaires se chargent de la vente au client final.
C'est l'exemple d'une maison d'édition qui vendent les ouvrages en grande surface,
en librairie, ou sur Amazon.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
4. La communication
C’est la quatrième variable d'action. Les moyens de communication sont regroupés
en deux catégories principales :
• La communication média : c’est la publicité sur les médias de masse : presse, télé,
cinéma, radio, affichage...
• La communication hors média : il s'agit du marketing direct, des relations
publiques, des relations presse, des salons...
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
Compte tenu du secteur d'activité et des concurrents, il y a deux options :
• Utiliser un élément moteur différent de celui des concurrents (changer de P). Par
exemple, les compagnies aériennes se concurrencent sur le Produit (fréquence des
vols, ponctualité, etc.), et les low-cost (Easy Jet, Ryanair) ont bousculé le marché en
adoptant un marketing-mix axé sur un autre P : le Prix.
• Choisir un même élément moteur, mais en ayant une forte différenciation sur cet
élément (le même P, mais en mieux). Par exemple, Apple, Compaq et Dell vendent
des ordinateurs. Mais, chaque marque a choisi un mode distribution différent.
Apple a créé son réseau de boutiques, Compaq passe par des intermédiaires et Dell
a choisi de vendre par Internet.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix
1. Le concept produit
C’est le produit défini en termes de bénéfices client.
Par exemple : l’iPod, c’est la possibilité d'avoir toute sa musique toujours sur soi.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : le produit
7. La marque
Une marque forte est un filtre qui joue sur la perception des caractéristiques du
produit. Elle instaure aussi une confiance : elle diminue le risque qu'a le
consommateur de se tromper. La marque facilite le choix du consommateur et
différencie l'offre en donnant du sens au produit. Elle crée des liens affectifs et
fidélise le consommateur. Enfin, la marque et les produits doivent être cohérents
entre eux et se renforcer mutuellement.
Le prix est une composante à part du marketing-mix,
car contrairement aux autres variables, il n'est pas porteur
d'avantages positifs ou de valeur pour le client. Au
contraire, il représente un sacrifice, ou du moins, une
contrepartie aux bénéfices qu'il attend du produit.
Les décisions sur les prix sont délicates,
car toute modification du prix a un impact immédiat
et direct sur les revenus, la rentabilité et la position
concurrentielle de l'entreprise.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : le prix
Il faut savoir que la tendance est au raccourcissement avec la vente directe par
Internet. Cependant, il y a plusieurs choix pour le circuit de distribution :
• Circuit direct. Production > client : billet d’avion vendu sur airfrance.fr.
• Circuit court. Production > distributeur > client : produit vendu sur amazon.fr.
• Circuit long. Producteur > grossiste > distributeur > client : petite épicerie.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : la distribution
3. Le merchandising
C’est l’ensemble des techniques destinées à améliorer la présentation des produits
dans un espace de vente. Le choix du rayon revient à définir l’univers de
concurrence dans lequel on veut positionner le produit. Il faut tenir compte de :
• La largeur de la gamme (le nombre de modèles différents pour l’article).
• La profondeur (plusieurs choix existe pour le modèle : coloris, tailles, etc…).
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : la distribution
5. La force de vente
C’est l’atout le plus productif, mais, aussi le plus coûteux. En plus d’objectifs de
vente, elle peut prendre en charge de nombreuses activités telles que :
• La prospection : découvrir de nouveaux clients.
• La communication : transmettre à la clientèle les informations.
• La vente : présentation commerciale, réponses aux objections et conclusion.
• Le service : conseil, assistance technique ou financière.
• La fidélisation : en proposant une offre complémentaire.
La politique de communication d'un produit,
d'une marque ou d'une entreprise, c’est l'expression
de messages volontairement choisis à destination
d’un public choisi ou ciblé.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : la communication
4. Déploiement de la stratégie
L'agence réalise la création publicitaire et présente à l'annonceur une maquette de
ses projets créatifs. L'annonceur décide de valider la maquette (et donc la campagne)
en fonction de 4 critères :
• La campagne est conforme à la copy strategy retenue.
• Les créations sont cohérentes d'un média à l'autre.
• La campagne est suffisamment créative pour pousser les cibles à l’action.
• La campagne est clairement attribuée à l’annonceur.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : la communication
5. Le media planning
Avant de lancer la campagne, il faut planifier l'exécution de la stratégie retenue.
C'est le media planning, qui va déterminer pour chaque média retenu :
• Le(s) meilleur(s) support(s) : Quelle chaîne de télé, radio et magazine...?
• Les formats pour les messages : Affiches 4x3, spots de 15 ou 30 secondes…?
• Le calendrier : À quelle fréquence s'étalera la diffusion des messages ?
• Le nombre d’insertions : Combien de fois à l'intérieur du calendrier le message
sera-t-il diffusé sur le(s) support(s) ?
• Le budget.
MARKETING
6. Les 4P du marketing-mix : la communication
6. Le post-test de la campagne
C'est l’élément indispensable de toute campagne publicitaire. Les post-tests doivent
représenter 5 % du budget de la campagne. Ils sont réalisés par des sociétés
spécialisées qui évaluent l'efficacité de la campagne auprès de la cible :
• La mémorisation : se souvient-on de la campagne ?
• L’attribution : l’attribue-t-on au produit, à la marque, à l’annonceur ?
• L’agrément : A-t-elle plu ?
• L’incitation : A-t-elle poussé à l’achat ?
7. Le plan marketing
Le plan marketing permet de formaliser la démarche
marketing. Il fournit une vision commune à tous ceux
qui vont contribuer à sa réalisation. Le plan marketing
est aussi un instrument de management et de contrôle.
Il organise le travail des équipes, alloue les moyens
et contrôle leur performance.
MARKETING
7. Le plan marketing : la composante stratégique
1. Le résumé managérial :
• Il présente l'axe majeur de la stratégie et il ne présente que l’essentiel.
• Il fait des recommandations claires et il est cohérent dans ses moindres détails.
• Il est réaliste, crédible et est lisible par les non-spécialistes du marketing.
MARKETING
7. Le plan marketing : la composante stratégique
2. La stratégie marketing :
• Les objectifs sont chiffrés, mesurables et réalistes.
• La cible représente le segment de marché le plus intéressant.
• Le positionnement a prouvé qu'il était simple, crédible, différenciant et durable.
MARKETING
7. Le plan marketing : la composante opérationnelle
3. Le marketing opérationnel
C’est la traduction de la stratégie marketing en actions concrètes avec le Plan
d’Action Commercial :
• Il détaille les actions qui seront menées, établi une période et précise le budget et le
calendrier de chaque action.
• Il est précis dans la nature (Quoi ? Qui ? Comment ?), la finalité (Pourquoi ?), le
timing (Quand ?), le budget (Combien ?).
• Il est cohérent et réaliste avec la stratégie marketing.
MARKETING
7. Le plan marketing : la structure du plan marketing
3. La matrice SWOT
L’acronyme SWOT signifie de l’anglais : Forces-Faiblesses-Opportunités-Risques.
Elle intègre les deux analyses (externe et interne) pour dresser des conclusions utiles
aux décisions stratégiques et opérationnelles.
MARKETING
8. Faire le bilan de sa stratégie marketing
Se doter d'une stratégie marketing exige d'avoir des objectifs clairs, de définir la
cible et d'opter pour un positionnement cohérent et différenciant.
RÉCAPITULATIF : MARKETING
L’élaboration de la stratégie marketing
La cible
La stratégie marketing définit la partie de la population à laquelle l'entreprise va
s'adresser (les segments de marché les plus intéressants pour son produit). Pour cela,
il convient d’identifier les principaux sous-ensembles qui constituent le marché et de
mesurer la taille de ces différents segments.
RÉCAPITULATIF : MARKETING
L’élaboration de la stratégie marketing
Le positionnement
La stratégie marketing définit la "personnalité" du produit pour la cible.
Le positionnement doit toujours être : simple, crédible, différenciant et durable.
RÉCAPITULATIF : MARKETING
La mise en œuvre avec le marketing opérationnel
Un plan marketing fournit une vision commune à tous ceux qui y contribuent. Il est
constitué de 5 éléments :
• Le résumé du plan
• Le diagnostic
• La stratégie
• Le plan d’action
• Les moyens de contrôle
RÉCAPITULATIF : MARKETING
L’audit marketing
Un audit marketing doit être mené régulièrement et il repose sur des faits et non sur
des opinions. Pour obtenir un audit marketing, il faut réaliser dans l’ordre :
1. Un audit externe : en examinant les données du marché.
2. Un audit interne : en étudiant les forces et les faiblesses, face aux opportunités et
aux menaces de l'environnement du produit ou de l’entreprise.
3. Une analyse SWOT : les deux tableaux permettent d'obtenir la matrice SWOT,
utile pour dresser des conclusions aux décisions stratégiques et opérationnelles.
2
Au tout début de tout nouveau produit, il y a une idée.
L'un des rôles principaux du marketing est de rechercher,
de collecter et de mettre en œuvre ces idées.
1. Le lancement de
produits : la recherche
d’idées
PRODUIT
1. Le lancement de produits : la recherche d’idées
Une fois les idées trouvées, il faut filtrer et juger du potentiel avec cinq critères :
1. La taille de la cible.
2. La faisabilité.
3. L‘innovation produit et la valeur supposée.
4. La concurrence.
5. La cohérence avec l’image de marque.
PRODUIT
1. Le lancement de produits : la recherche d’idées
3. Le marché témoin
Il s'agit de choisir un marché témoin, une zone géographique limitée, une ville ou une
région, par exemple, et d'y effectuer le lancement réel du produit. Tout type de
magasin est concerné dans une zone limitée. On prendra seulement moins de risques
que pour un lancement dans un pays entier et l'on pourra également observer des
résultats réels.
PRODUIT
2. Le lancement de produits : le lancement opérationnel
Les critères les plus importants pour le choix d’une des trois méthodes sont en
général : les coûts, les délais et la confidentialité. Une fois les résultats des pré-tests
obtenus, l’entreprise peut ainsi avoir une estimation des ventes, ce qui permet de
décider si elle lance ou non le produit.
PRODUIT
2. Le lancement de produits : le lancement opérationnel
Pour un lancement de produit, deux types d'actions, qui ne sont pas exclusifs, mais
complémentaires permettent de distinguer et stimuler les ventes.
PRODUIT
2. Le lancement de produits : le lancement opérationnel
1. Les informations sur les ventes et parts de marchés : pour analyser les ventes, vous
pouvez vous adresser à des sociétés d'études de consommation.
2. La satisfaction des consommateurs : il faut chercher à savoir si les consommateurs
sont contents du produit avec des enquêtes de satisfaction.
3. Les observations des distributeurs : les distributeurs peuvent apporter une
information en plus, dès lors que le client final se trouve chez eux, ils peuvent
observer leurs comportements d'achat.
4. Les réactions des concurrents : la lecture de la presse permettra aussi de savoir ce
que fait la concurrence.
PRODUIT
2. Le lancement de produits : le lancement opérationnel
La marque est un signe qui permet de distinguer ses produits, objets ou services de
ceux des concurrents. Mais attention...
MARQUE
1. La définition de la marque
2. Le nom de marque
Le choix du nom est une étape cruciale de la création d'une marque. C'est, à long
terme, le nom de la marque qui sera l'élément le plus valorisé par le consommateur
et donc le levier de différenciation le plus important.
Ce choix obéit à des règles précises, les marques qui ne respectent pas ces règles sont
promises à d'importants problèmes de gestion de leur identité.
MARQUE
1. La définition de la marque
3. Le logo
L'objectif du logo est de donner à la marque une identité visuelle. Tout comme le
nom de la marque, le logo doit respecter des règles précises pour remplir son
objectif. Le logo est fait pour être vu et compris, aussi la lisibilité doit l’emporter sur
toute autre considération.
MARQUE
1. La définition de la marque
4. Le code couleur
La couleur est un moyen évident et donc particulièrement efficace de différencier
une marque de ses concurrents. La première démarche consiste à choisir un code
couleur en cohérence avec l'univers de la marque.
Une couleur unique est plus facile à retenir et donc plus différenciant. Par exemple :
Coca-Cola et la couleur rouge.
MARQUE
1. La définition de la marque
5. Le slogan
Le slogan publicitaire est le message auquel la marque expose le consommateur et
qui construit, petit à petit, le positionnement de la marque.
Par exemple : "Darty, le contrat de confiance".
2. Construire l'identité
d'une marque
Les caractéristiques physiques d'un produit ne
sont pas les seuls critères de prise en compte par
le consommateur durant l'acte d'achat. Le critère
le plus important est le lien affectif unissant le
consommateur au produit qu'il acquiert.
Ce lien, c'est la marque qui le crée,
en conférant au produit, au fil du temps et des campagnes
de communication successives, la
"personnalité" qui le distinguera des produits
concurrents aux yeux du consommateur.
MARQUE
2. Construire l'identité d'une marque
La concurrence entre ces deux marques a obligé chacune d'elle à se polariser autour
d'une identité et de valeurs propres spécifiques et distinctes :
• Coca-Cola s'est démarqué et s'est affirmé comme la marque historique du Cola,
qui évoque les valeurs traditionnelles de l'Amérique.
• Pepsi, à l'opposé, a opté pour une communication moderne et mis en avant la
rupture avec le passé que suppose l'adoption de son Pepsi-Cola.
MARQUE
2. Construire l'identité d'une marque
La stratégie et la tactique
Une stratégie claire permet de définir clairement les objectifs à poursuivre. Aussi,
pour définir une bonne stratégie, il faut distinguer :
• La stratégie, c'est-à-dire un but et des objectifs (savoir où aller).
• La tactique, c'est-à-dire la façon d'atteindre ce but, avec des actions qui conduiront
à atteindre les objectifs de la stratégie (savoir comment y aller).
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
1. La mission
C’est l'expression du but général de l'entreprise.
2. L’objectif
C’est une intention cohérente et mesurable avec la mission.
3. La stratégie
Elle représente, à long terme, le moyen d'atteindre l’objectif.
4. Le plan stratégique
C’est la mise en œuvre de la stratégie, avec un calendrier.
Il ne faut pas se lancer dans une activité si l’entreprise ne peut espérer, à terme,
figurer parmi les 3 ou 4 entreprises leaders de cette activité. Rentrer dans une
activité et n'avoir pour ambition que d'occuper une position marginale conduit
inévitablement à l'échec.
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
La gestion et la stratégie
Choisir sa stratégie compte tenu de sa taille et de sa puissance, mais également de
celle de ses opposants.
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
La vision
Lorsque tous les membres d'une armée travaillent pour atteindre le même objectif,
celle-ci a plus de chances de réussir.
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
La connaissance
Plus tu en sauras sur toi-même, l'ennemi et l'environnement, mieux tu pourras
anticiper les mouvements de ce dernier et peser sur l'issue de la bataille.
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
L'engagement et l'autorité
Nommer appartient au souverain, décider de la bataille à celui du général.
2. Concentrer les
moyens sur les forces
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
La stratégie implique de faire des choix et établir des priorités, puis de concentrer les
investissements sur ses points forts.
3. Estimer les risques
de la stratégie retenue
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
Les risques dépendent de la visibilité dont dispose l'entreprise sur son marché et de
sa flexibilité (plus elle investit à long terme, plus elle a une flexibilité faible).
4. Être capable de
se remettre en cause
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
Une stratégie n’est pas figée pour toujours. Puisque l'environnement des entreprises
tend à se modifier de plus en plus rapidement, leur stratégie doit évoluer en
conséquence : il ne faut donc pas hésiter à changer de chemin quand cela est
nécessaire.
5. Décrocher si la situation
évolue défavorablement
ENTREPRISE
1. La stratégie d’entreprise
Remettre en cause une stratégie peut aller jusqu'à décider de l’abandonner. Plus une
entreprise anticipe, plus elle pourra prendre une décision rapidement si un problème
survient.
2. Comprendre la
dynamique du marché
Toutes les entreprises poursuivent le même objectif
stratégique : conquérir un marché et y conserver une
position concurrentielle avantageuse. Toutes, pourtant, ne
poursuivront pas cet objectif de la même manière.
ENTREPRISE
2. Comprendre la dynamique du marché
1. Le démarrage
• La nouvelle activité, connaît un taux de croissance élevé, même si un retournement
de tendance est toujours envisageable.
• Les barrières à l'entrée étant alors quasi inexistantes, la nouvelle activité attire
souvent de nombreux concurrents.
• Le cash-flow dégagé est faible au vu de la lourdeur des coûts à supporter pour
lancer l'activité.
• Les risques sont logiquement élevés, tant depuis une perspective industrielle et
commerciale que financière.
ENTREPRISE
2. Comprendre la dynamique du marché
2. La croissance
• Le taux d'expansion de l'activité dépasse la croissance de l'économie.
• Le développement se heurte à une forte intensification de la lutte concurrentielle
dû à l'irruption de nombreux nouveaux entrants.
• Financièrement l’extension de l’entreprise s’accompagne d’un besoin croissant
d’immobilisations et d’actifs circulants ; la croissance des ventes entraîne une
augmentation du besoin en fonds de roulement.
• La lutte concurrentielle y est forte.
ENTREPRISE
2. Comprendre la dynamique du marché
L'analyse du portefeuille stratégique est une méthode qui compare les différentes
activités de l'entreprise. L’outil le plus célèbre pour réaliser cette analyse est appelée
la matrice BCG. Elle est composée de quatre étapes :
ENTREPRISE
3. La gestion du portefeuille stratégique
Quel que soit le marché considéré, les coûts des entreprises d'un secteur ont
structurellement tendance à baisser sous l'action de deux effets de nature
différentes : effet volume et effet d’expérience.
ENTREPRISE
4. La stratégie de coût
L'effet volume
Dans une activité marquée par d'importants coûts fixes, les coûts unitaires
diminuent au fur et à mesure que la production augmente. Il en va ainsi, par
exemple, des coûts de R&D d'un constructeur aéronautique : ils sont fixes, et
pèseront dix fois moins sur le coût unitaire de ses avions s'il en vend 1 000 que s'il en
vend 100. Cet effet est immédiat et proportionnel au volume produit.
ENTREPRISE
4. La stratégie de coût
L'effet d'expérience
On appelle expérience la production cumulée d'un produit depuis le début de sa
fabrication. Le développement de l'expérience se traduit par une meilleure maîtrise
dans la pratique du métier, ce qui a pour conséquence un abaissement du coût de la
main d'œuvre par unité. L'effet d'expérience n'est pas immédiat, mais cumulatif.
ENTREPRISE
4. La stratégie de coût
1. La rigidité
La mise en œuvre d'une stratégie de coût exige une standardisation du produit, mais
également du processus de production. La recherche d'économies significatives
prêche pour une standardisation croissante des processus, tandis que les clients
veulent toujours plus de produits différents. Il est difficile de concilier
standardisation et différenciation. Pour concilier rentabilité, réduction des coûts et
attentes des consommateurs, un nombre croissant d'entreprises ont recours aux
accords de coopération stratégique.
ENTREPRISE
5. Mener une stratégie de coût
Face à cette offre de référence, les entreprises peuvent fonder leur avantage
concurrentiel de deux manières :
• Soit elles cherchent à produire une offre identique à l'offre de référence, mais à un
prix inférieur. C'est la stratégie de coût.
• Soit elles cherchent à proposer aux clients une offre différenciée, c'est la stratégie
de différenciation.
ENTREPRISE
6. La stratégie de différenciation
5. La réalisation de benchmarking
Le benchmarking consiste, pour l’entreprise, à étudier les meilleures pratiques des
concurrents, tous secteurs confondus, et de s'en inspirer pour combler un écart
compétitif sur son propre business et optimiser ses performances.
ENTREPRISE
8. Chaîne de valeur et avantage compétitif
Une fois que l’entreprise a choisie son approche pour parvenir à son but, elle doit
choisir entre deux stratégies possibles :
• L'arme stratégique des prix pour accroître ses parts de marché. Cependant, cette
stratégie suppose de constamment maîtriser et diminuer ses coûts.
• À l’opposé, la stratégie de différenciation, se concentre sur un produit différent.
Cette démarche peut se faire soit en enrichissant l'offre, soit en la dégradant, mais
il faut faire en sorte qu'aux yeux du client, l'écart de prix corresponde bien à la
valeur ajoutée ou enlevée. Tout le problème est de calculer le bon écart.
5
Comment créer et conserver un avantage
concurrentiel durable dans un système de libre concurrence
? C‘est une question à laquelle la théorie
de l'avantage concurrentiel apporte une réponse. Cette
théorie, élaborée par Michael Porter, s'est imposée comme
le fondement de la stratégie d‘entreprise.
1. Le modèle de Porter
PORTER
1. Le modèle de Porter : la théorie
Ce que postule la théorie :
• Pour assurer sa pérennité, une entreprise qui évolue dans un système de libre
concurrence doit posséder un ou plusieurs avantages.
• Avant de chercher à développer cet avantage, l'entreprise doit connaître son
secteur d'activité, car c'est lui qui détermine les règles du jeu concurrentiel. Tous
les secteurs d'activité sont animés par 5 forces :
- Les concurrents
- Les nouveaux entrants potentiels
- Les offreurs de produits de substitution
- Les fournisseurs
- Les clients
PORTER
1. Le modèle de Porter : la théorie
Ces 5 acteurs cherchent tous à exercer leur pouvoir dans le secteur d'activité
concerné. Ce sont ces rapports de force qui influencent l'intensité concurrentielle du
secteur et sa profitabilité potentielle.
PORTER
1. Le modèle de Porter : la théorie
Sur un marché hyper compétitif, l'entreprise doit prendre l'initiative et changer les
règles du jeu. Elle doit prendre l'initiative et bouleverser le statu quo.
L'avantage concurrentiel n'étant jamais définitif, elle doit se montrer agressive
envers les concurrents et constamment défier leur position en diffusant sans cesse de
nouvelles idées. Son objectif doit être la création d'avantages temporaires, en
s’appuyant sur sa connaissance des clients, ses capacités technologiques. Il s'agit
d'influencer la perception et des consommateurs en alternant innovations et
marketing et il lui faut soutenir le changement multipliant les mesures visant à
empêcher la réponse directe des concurrents.
PORTER
2. Les limites du modèle de Porter
Comment mettre en œuvre une stratégie établie sur la théorie des ressources
Dans l'approche "ressources", l'entreprise détermine sa stratégie en observant un
processus en 5 étapes :
1. Identification de ses ressources.
2. Identification et promotion de ses aptitudes.
3. Détermination des sources de l'avantage concurrentiel.
4. Détermination de l'attractivité de l’industrie.
5. Formulation et implémentation de la stratégie.
PORTER
3. Le modèle de la théorie des ressources
Selon Porter, la survie d’une entreprise dépend de son aptitude à bâtir une stratégie
au regard des 5 forces qui l’entourent dans le secteur concerné :
1. L’intensité concurrentielle.
2. Les nouveaux entrants.
3. Les produits de substitution.
4. Le pouvoir de négociation des fournisseurs.
5. Le pouvoir de négociation des clients.
RÉCAPITULATIF : PORTER
Déterminer sa stratégie avec la théorie des ressources
La théorie des ressources, quant à elle, prend le modèle de Porter à revers et postule
au contraire que la stratégie doit avoir pour origine l'analyse des compétences
propres à l'entreprise. Pour bâtir une telle stratégie, il faut :
1. Déterminer les ressources (humaines, financières, technologique, etc…).
2. Identifier les aptitudes (capacité à utiliser efficacement les ressources).
3. Déterminer le principal avantage concurrentiel (une compétence cœur, rare,
difficile à imiter, valorisable et difficile à substituer).
4. Déterminer l'attractivité de l'industrie (elle est attractive si l’entreprise peut
dégager un avantage concurrentiel grâce à ses ressources et aptitudes).
5. Formuler une stratégie et prendre les actions nécessaires.
6
Les activités de l'entreprise se reflètent dans ses états
financiers. L'analyse financière consiste à exploiter
l'information fournie par ces documents pour évaluer la
performance de l'entreprise et sa capacité à remplir ses
objectifs de rentabilité et de trésorerie.
1. Les documents
financiers
FINANCE
1. Les documents financiers
Les activités de l'entreprise se reflètent dans ses états financiers. L'analyse financière
consiste à exploiter l'information fournie par ces documents pour évaluer la
performance de l'entreprise et sa capacité à remplir ses objectifs de rentabilité et de
trésorerie.
FINANCE
1. Les documents financiers
Mais, l'opération n'affecte pas l'équilibre du bilan : le montant de l'actif reste égal à
celui du passif à l'issue de la transaction. Cela traduit le phénomène de création ou
destruction (si résultat net négatif) de richesse de l’entreprise.
FINANCE
2. Le bilan
La composition du passif :
FINANCE
2. Le bilan
3. Les amortissements
Ils sont une constatation comptable de perte de valeur : chaque année l'entreprise
inscrit dans ses charges un certain montant (dotation aux amortissements) censé
correspondre à la perte de valeur subie par les immobilisations. Celles-ci sont donc
inscrites à l'actif du bilan pour leur "valeur nette" (nette des amortissements).
FINANCE
2. Le bilan
4. Les provisions
Elles correspondent à une dépréciation comptable liée à des événements incertains,
mais susceptibles d'occasionner une charge future. Ainsi, un litige entraînant un
procès donnera lieu à une provision dont le montant sera la perte que la société
s'attend à subir à l’issue du procès.
FINANCE
2. Le bilan
La lecture du bilan permet : le calcul du patrimoine
La lecture patrimoniale permet de reconstituer le patrimoine des actionnaires, qui
sont les propriétaires de la société. Le patrimoine des actionnaires se calcule comme
le solde des avoirs de la société (actif) et de ses dettes. Ce solde, appelé "situation
nette", n’est autre que le montant des fonds propres. Comptablement, la situation
nette représente les investissements historiques réalisés par les actionnaires.
Financièrement, lorsqu'on réévalue chacun des postes d'actif et de passif figurant au
bilan, on obtient une situation nette "réévaluée" qui traduit le patrimoine des
actionnaires.
FINANCE
2. Le bilan
Le bilan économique
Le bilan en lecture économique recense, à un instant donné, l'ensemble des emplois
engagés dans les cycles d'exploitation et d'investissement de l'entreprise et analyse
l'origine des ressources (cycle financier).
FINANCE
2. Le bilan économique
2. Elle permet d'une part d'évaluer l'entreprise en analysant son actif économique,
de plus d'étudier sa structure financière et le partage entre endettement net et
capitaux propres.
FINANCE
2. Le bilan économique
3. Une analyse dynamique des bilans économiques fournit des indications sur la
gestion, d’efficacité et de rentabilité de l’entreprise.
FINANCE
2. Le bilan économique
Un B.F.R. positif représente l'argent gelé par l'entreprise pour financer son
exploitation, c’est un décalage de trésorerie entre les dépenses engagées et recettes
non réglées (ex : produit vendu que le client n'a pas encore payée).
Dans le cas d'un B.F.R. négatif, l'exploitation dégage une ressource supplémentaire
pour l'entreprise. Cette configuration, se constate dans la grande distribution : les
clients des hypermarchés paient comptant ; les fournisseurs sont payés à 90 jours.
FINANCE
2. Le bilan économique
Le B.F.R. est simultanément liquide et permanent
• Liquide : toutes ses composantes qui disparaissent rapidement (les stocks sont
consommés, les fournisseurs réglés, les créances clients encaissés).
• Permanent : ces mêmes éléments sont immédiatement remplacés par d'autres.
L'analyse de l'évolution du B.F.R. et de l'activité permet d'évaluer la gestion de
l'entreprise : si le B.F.R. augmente plus vite que le chiffre d'affaires, c'est
généralement le signe d'une mauvaise gestion, susceptible de provoquer des
problèmes de financement. Si le B.F.R. croît moins vite que le chiffre d'affaires,
c'est au contraire le signe d'une bonne gestion.
FINANCE
2. Le bilan économique
Le résultat d'exploitation
C’est le solde des produits et des charges liées à l'activité de l'entreprise. C'est ce que
dégage le fonctionnement de l'outil industriel et commercial de l'entreprise, sans que
soit prise en compte la façon dont il est financé. Il recouvre donc toutes les opérations
qui touchent aux cycles d'exploitation et d'investissement de l'entreprise.
FINANCE
3. Le compte de résultat
Les produits d'exploitation recouvrent 3 postes :
1. Le chiffre d'affaires : il s'agit de la production vendue ou des ventes de
marchandises. Il mesure l'activité commerciale de l'entreprise.
2. La production stockée (= stock final - stock initial d'encours de production et de
produits finis) : c'est ce qui a été produit durant l'exercice, mais pas encore été
vendu. Ce stock est comptabilisé à son coût de revient.
3. La production immobilisée : il s'agit des produits fabriqués par la société pour son
propre usage et qui vont être immobilisés à l'actif du bilan (ex : entreprise qui
construit sa propre usine).
FINANCE
3. Le compte de résultat
Les charges d'exploitation
C’est ce que l'entreprise a consommé dans le processus d'exploitation :
• Les consommations de matières premières (= achat de matières premières -
variation de stock de matières premières) et les consommations de marchandises (=
achat de marchandises - variation de stock de marchandises).
• Les charges de personnel, autres achats et charges externes (ex : factures d'eau et
d'électricité, charges de publicité).
• Les impôts et taxes (taxe professionnelle, taxe foncière), à l'exception de l'impôt sur
les sociétés et des cotisations sociales.
• Les dotations aux amortissements, dépréciations et aux provisions : c'est la
constatation comptable de l'utilisation des immobilisations.
FINANCE
3. Le compte de résultat
Le résultat financier
C'est le solde des produits financiers et des charges financières :
• Les produits financiers sont essentiellement les produits issus du placement de la
trésorerie de l'entreprise.
• Les charges financières sont principalement constituées des intérêts versés sur les
dettes financières figurant au passif.
FINANCE
3. Le compte de résultat
Le résultat exceptionnel
Il recense les opérations de nature exceptionnelle (ex : conséquences financières d'un
procès ou d'un incendie) qui ne peuvent être classées ni dans le résultat
d'exploitation, ni dans le résultat financier. Il inclut en particulier les plus ou moins-
values sur cessions d'actifs non financiers (ex : ventes d'usines, de terrains).
FINANCE
3. Le compte de résultat
Le résultat net
C'est la somme du résultat courant et du résultat exceptionnel, moins la
participation des salariés et l'impôt sur les sociétés. Le résultat net, solde des
produits et des charges, fait varier le montant des capitaux propres. Il matérialise
donc la création (ou destruction) nette de richesse au cours de l'exercice considéré.
FINANCE
3. Le compte de résultat par fonction (ou destination)
Le résultat financier
C’est le solde des produits financiers et des charges financières. Les produits
financiers sont essentiellement les produits issus du placement de la trésorerie de
l’entreprise. Et, les charges financières sont principalement constituées des intérêts
versés sur les dettes financières figurant au passif. Elles constatent également des
changements affectant négativement le portefeuille de titres financiers détenus par
l’entreprise.
FINANCE
3. Le compte de résultat par fonction (ou destination)
Le résultat net
C'est la somme du résultat courant et du résultat exceptionnel, moins la
participation des salariés et l'impôt sur les sociétés. Solde des produits et des charges,
le résultat net fait varier le montant des capitaux propres. Il matérialise donc la
création (ou destruction) nette de richesse durant l'exercice considéré.
4. Les soldes
intermédiaires
de gestion
Les soldes intermédiaires de gestion ("S.I.G."),
établis depuis la présentation du compte de résultat, ils sont
plus propices à l'analyse financière, car ils mettent
en valeur les indicateurs pertinents pour évaluer la
structure des coûts de l’entreprise.
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
La production
La production mesure le volume d'activité global pour les entreprises du secteur
industriel et de service. Elle est calculée à partir du chiffre d'affaires (mesure de la
production vendue), que l'on corrige de la variation des stocks de l'entreprise.
Production de l’exercice =
Production vendue + Production immobilisée + Production stockée
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
La marge commerciale
C'est la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur coût d'achat.
Elle est calculée comme suit :
Marge commerciale =
Ventes de marchandises - Achats de marchandises +/- Variation des stocks
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée traduit le supplément de valeur apporté par l'entreprise, dans son
activité, aux biens et aux services en provenance des tiers. Elle mesure le degré de
transformation qu'une entreprise apporte à ses produits.
Valeur ajoutée =
Production de l’exercice + Marge commerciale – Consommation par des tiers
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation représente le résultat de l'activité de l'outil industriel et
commercial, avant prise en compte du financement de cette activité. Ce résultat doit
être suffisamment important pour absorber les charges financières, l'impôt sur les
sociétés et permettre la distribution d'un dividende.
Résultat d’exploitation =
Excédent Brut d’Exploitation + Reprises sur provisions d’exploitation + Autres
produits d’exploitation – Dotation aux amortissements et provisions – Autres charges
d’exploitation
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
Le résultat financier
Les produits financiers sont essentiellement les produits issus du placement de la
trésorerie de l’entreprise. Et les charges financières sont principalement constituées
des intérêts versés sur les dettes financières figurant au passif. Elles constatent
également des changements affectant négativement le portefeuille de titres financiers
détenus par l’entreprise.
Résultat financier =
Produits financiers – Charges financières
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
Le résultat exceptionnel
Il recense les opérations de nature exceptionnelle (ex : conséquences financières d'un
procès ou d'un incendie) qui ne peuvent être classées ni dans le résultat
d'exploitation, ni dans le résultat financier. Il inclut en particulier les plus ou moins-
values sur cessions d'actifs non financiers (ex : ventes d'usines/terrains).
Résultat exceptionnel =
Produits Exceptionnels – Charges Exceptionnelles.
FINANCE
4. Les soldes intermédiaires de gestion (S.I.G.)
Le résultat net
C'est la somme du résultat courant et du résultat exceptionnel, dont la participation
des salariés et l'impôt sur les sociétés est retranchés. Le solde des produits et des
charges, le résultat net fait varier le montant des capitaux propres. Il matérialise
donc la création (ou destruction) nette de richesse lors de l'exercice considéré.
Résultat net =
Résultat courant avant impôt +/- Résultat exceptionnel – Impôt sur les bénéfices –
Participation des salariés.
RÉCAPITULATIF : FINANCE
Les documents financiers
Les documents financiers permettent à l’entreprise d'enregistrer ses activités et de
mettre en forme l'information qui la concerne. Le traitement de cette information
donne lieu à la publication de rapports financiers :
• Le bilan : c’est une image de la situation financière de l'entreprise à un moment
donné. Il recense les ressources financières de l'entreprise d'une part et les emplois
qu'elle en fait d'autre part.
• Le compte de résultat : c'est l'état financier qui comptabilise les revenus générés
(les produits) et les dépenses engagées par une entreprise (ses charges) sur une
période donnée. L'analyse du compte de résultat permet de juger si l'entreprise a
atteint ou non son objectif de rentabilité.
7
La méthode SPIRALE (SPIN en anglais) est
la méthode de référence pour la vente et la négociation de
haut niveau. Elle est composée de 5 étapes.
1. Comprendre la
situation du prospect
Dans la première phase, il faut chercher à
comprendre la situation de votre prospect en recourant à
des questions dites "de situation".
VENTE
1. Comprendre la situation du prospect
Sur le fond, les questions de situation ne vendent pas. Elles sont cependant
indispensables pour créer un climat propice à la vente, cerner les besoins spécifiques
de l’interlocuteur, et ainsi adapter l'argumentaire de vente.
Sur la forme, une bonne question de situation est une question visant un but précis et
s’adapte au cas particulier de l’interlocuteur.
2. Motiver le prospect
Dans la deuxième phase, faire prendre conscience
au prospect qu'il a des besoins non résolus : pour cela,
il faut recourir à des "questions-problèmes".
VENTE
2. Motiver le prospect
La caractéristique
C'est un aspect objectif, incontestable, du produit ou de l'idée que vous voulez
vendre. Par exemple : notre logiciel dispose d'une fonction d'analyse croisée des
facturations clients et des stocks de produits finis.
VENTE
5. Adapter l‘argumentaire
L’avantage
Il montre au prospect l'avantage qu'il peut retirer d'une caractéristique du produit.
Par exemple : notre logiciel vous permet d’optimiser vos stocks en continu : vous
réapprovisionnez votre entrepôt qu'en fonction des commandes clients. Cependant,
ces arguments ne sont pas suffisamment efficaces, il faut alors davantage recourir
aux arguments locomotifs.
VENTE
5. Adapter l’argumentaire
L'argument locomotif
Il propose une solution concrète au besoin explicite du prospect. Il cite le besoin tel
qu'exprimé par le prospect et lui propose une solution mettant en avant les
caractéristiques et avantages du produit. Par exemple : vous souhaitez diminuer
votre capital immobilisé pour acheter de nouvelles machines cette année, c'est bien
ça ? Notre méthode de gestion des stocks vous permettra, en 2 mois, de libérer 1
million d'euros jusqu’alors immobilisés dans les stocks de produits finis de votre
entrepôt.
RÉCAPITULATIF : VENTE
Préparer un entretien de vente
Le projet, il a le même sens partout. C'est celui d'accomplir un but défini. Et, bien
sûr, les personnes et les groupes impliqués aident à concevoir, développer et atteindre
les objectifs du projet.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
Le chef de projet
C’est la personne responsable de l’ensemble du projet. Il fournit la vision aux
membres de l’équipe et s'assure que le projet soit achevé dans les délais et livrés au
client sans défaut.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
2. Organiser
Une fois que le chef de projet a bâti un programme sur la façon d'exécuter le projet,
il met en œuvre le plan. Il s'agit de donner une structure à l'équipe du projet.
L'organisation consiste à attribuer des rôles aux membres de l'équipe et à fixer des
délais pour atteindre les objectifs.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
3. Diriger
Le chef de projet doit exiger l'excellence des membres, les aider dans leur
développement et garder leur moral élevé. Par conséquent, la gestion des personnes
devient l'élément clé de la gestion de projet :
• Il coordonne les différentes personnes du projet et s’assure qu’elles respectent les
délais et suivent les lignes directrices.
• Il organise régulièrement des réunions et fait en sorte que les membres effectuent
les actions de suivi.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
4. Surveiller
Aujourd’hui, les projets se déroulent grâce à la collaboration entre le chef de projet
et les membres de l’équipe. Ainsi, plutôt que de dicter ce qui doit être fait, les chefs
de projet s'assurent que les ressources sont utilisées efficacement afin que le projet
soit achevé dans les délais en :
• Mesurant l'avancement du projet.
• Évaluant les causes profondes des écarts.
• Adaptant les corrections appropriées pour résoudre le problème.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
5. Communiquer
Il faut souligner l'importance de la communication dans la réussite d'un projet. Les
chefs de projet passent 90 % de leur temps à communiquer et cela ne concerne pas
seulement les membres de l’équipe, mais également les clients, les fournisseurs et
d'autres parties prenantes. Mais, la plupart de la communication se passe
généralement entre le chef de projet et les membres de l'équipe qui partage la vision
et les objectifs du projet avec les membres de l’équipe.
MANAGEMENT DE PROJET
1. Définir le projet et les rôles de chacun
Dresser la liste des ressources et définir les contraintes pour les ressources
Ici, il suffit purement et simplement de dresser la liste des ressources, sans oublier le
matériel : les ressources n’impliquent pas seulement l’humain.
Chaque ressource aura des contraintes de disponibilité ou de charge maximale qui
lui seront propres. Il est donc important de prendre en considération la part de leur
temps qu’elles pourront consacrer au maximum sur une tâche du projet.
MANAGEMENT DE PROJET
2. Lancer le projet
Le pilotage du projet
Le chef de projet n'a pas toute latitude pour modifier le projet. Certaines décisions
peuvent nécessiter l'aval d'autres acteurs tels que :
• Le Maître d'œuvre, s'il est nécessaire de mobiliser des ressources supplémentaires.
• La Maîtrise d'ouvrage, si une modification du livrable final ou de son délai de
livraison doit être envisagée.
MANAGEMENT DE PROJET
3. Suivre le projet
Si même avec des ressources infinies, le projet ne tiendra pas les délais. Le problème
de pilotage est un problème de périmètre : il faut modifier le périmètre du projet ou
sa date de livraison. Le problème dépasse le cadre du Maître d'œuvre. Il faut alors se
tourner vers la maîtrise d'ouvrage pour redéfinir le livrable final ou modifier la date
de sa remise. Si la maîtrise d'ouvrage accepte les changements, le projet repasse en
zone verte avec un nouveau plan de marche prévisionnel.
4. Gérer les
risques du projet
Les avantages de la gestion des risques dans les
projets sont énormes. Cela permet de gagner beaucoup de
temps et d'argent si des événements incertains sont traités
de manière proactive. Et, cela permet de livrer un projet
dans les délais, selon le budget et avec les résultats de
qualité exigés par le client.
MANAGEMENT DE PROJET
4. Gérer les risques du projet