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Lecture linéaire n°1

Support: Arrias

Introduction:

1)Classicisme, La Bruyère = moraliste, but de l’œuvre = dénoncer des


comportements, introduire Arrias

2) Lecture

3) Problématique: En quoi Arrias est-il le contraire de l’honnête homme?

4) Annonce du plan:

I. Présentation générale (lignes 1 à 3)


II. Un portrait en action (lignes 3 à 12)
III. La chute (ligne 12 jusqu’à la fin)

Développement:

I.étude générale (lignes 1 à 3)

-La Bruyère donne le nom propre de Arrias à ce personnage et le met en 1er place →
nomme sa cible (il ne seras pas réutilisé dans le texte)
- la paronomase <<a tout lu, a tout vu>>(ligne 1) → relève le comportement d’Arrias,
pourrait être flatteur mais la juxtapositions <<il veut en persuader ainsi>> → le
discrédite
-Le présentatif <<c’est un homme universel>> (ligne 1) → laisse supposer que c’est
un homme de connaissance mais la proposition coordonnées <<et il se donne pour
tel>> → le discrédite encore (il privilégie l’apparence à l’essence → thème chère au
classicisme)
- Le comparatif de supériorité <<mieux mentir que de se taire>> (ligne 2) → Arrias
n’a pas autant de connaissances que ça

Arrias est à l’opposé du proverbe <<la parole est d’argent, le silence est d’or>>, La
Bruyère nous présente donc un hâbleur.
II.Un portrait en action (lignes 3 à 12)

- L’emploi du pronom personnel <<On>> (lignes 3) a valeurs générale → situe


l’action dans un salon de thé remplis de convives, nous sommes bien dans la section
<<De la société>>
-L’utilisation des verbes de paroles <<il prend la parole>> (ligne 3), <<il discourd>>
(ligne 5), <<il récite>> (ligne 6) → donnent une dimension péjorative de Arrias, il
usurpe la parole, la monopolise
- La comparaison (lignes 4 à 5) <<comme si il en était originaire>> → il ne sait pas
de quoi il parle mais il continue
-L’emploi du suffixe diminutif <<historiettes>> (ligne 6) → il ne sait pas grand-chose
(hâbleur)
- L’anaphore de pronom personnel <<il>> (aux lignes 3,4,5 et 6) → La Bruyère met
en scène sa marionnette, il manipule pour montrer ses défauts
-L’hypotypose (lignes 6 à 7) <<rit le premier jusqu’à éclater>> → il est le seul à rire,
il est donc ridicule
-L’utilisation du pronom indéfini <<quelqu’un>> (ligne 7)→ avertissement
-Le verbe <<se hasarde>> (ligne 7) → révèle qu’un convive souhaite avertir poliment
Arrias de son erreur (il se comporte en honnête homme, discret et a des
connaissances), cette personne détient des connaissances contrairement à Arrias qui
dit des choses fausses.
-L’hyperbole (ligne 8) <<ne se trouble point, prend feu au contraire> → montre le
comportement exhaustif d’Arrias
-L’utilisation du discours directe (lignes 9 à 12) <<Je n’avance, lui dit-il […] et qui ne
m’a caché aucune circonstance>> avec 6 <<je>> et 3 négations→ il se discrédite tout
seul, La Bruyère n’a pas besoin d’intervenir, il préfère mentir plutôt que d’avouer son
hypocrisie. Il s’enfonce dans ses mensonges, les grossit.
-L’utilisation de <<Sethon>> (ligne 10) accompagné de son statue et d’un
complément de temps et de lieux <<depuis quelque jours>>, <<ambassadeur de
France>> et la proposition subordonnées relative <<que je connais familièrement>>
→ il cumules les détails pour tentait de convaincre.

III. La chute (ligne 12 à fin du texte)

-Le comparatif de supériorité (ligne 13) <<avec plus de confiance qu’il ne l’avait
commencée>> → montre le caractère ostentatoire
- La conjonction de subordination <<lorsque>> (ligne 13) → annonce qu’un
événement va se produire, indication de chute
- La périphrase <<conviés>> (ligne13) → rappel l’interrupteur précédemment
évoqués
-Le discours directe (ligne 13 à 14) <<C’est Séthon à qui vous parlez […]
fraîchement arrivé de son ambassade>> → on détient le vériable homme universelle,
sa parole est remplie de véracité>>
-Les proposition (ligne 14) <<à qui vous parler, lui-même>> → rappel la prise de
parole d’Arrias

Conclusion:

-Répondre à la problématique avec le plan


-Ouverture: Acis (utilisation de mot compliqué sans en connaître le sens)

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