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INTRODUCTION ................................................................................................. 3
Chaque approche est plus ou moins utilisée par les professionnels et plus
ou moins influente sur la valorisation finale en fonction du secteur et de la
taille de la société. On distingue l'approche patrimoniale qui valorise la société
à partir de la valeur de ses actifs et passifs. Il existe également l'approche
comparative qui valorise une société à partir de données sur des sociétés
présentant un profil comparable (opérations comparables, indices de
référence, données financières des concurrents,....).
C’est un outil important dans grands nombre de cas, elle a pour objectif
de déterminer une fourchette de valeurs qui pourraient correspondre le mieux
à la valeur intrinsèque réelle de l’entreprise. En effet elle s'impose dans le cas
d'investissement, de désinvestissement, mais aussi dans le cas d'une
succession. Elle peut également intervenir pour déterminer un cours
d'introduction d'une société en bourse, calculer une parité d'échange en cas de
fusion de deux sociétés, mesurer en interne la qualité de la gestion et enfin
simplement dans le cas d'un achat (...).
Réaliser un investissement :
A caractère industriel : il s’agit là du cas le plus classique d’acquisition et
d’évaluation d’entreprise où un investisseur procède à un investissement de
longue durée dans une entreprise dont il achète la majorité ou un pourcentage
du capital tout à fait significatif. La proportion de titres acquis lui permettra
d’intervenir plus ou moins librement dans la gestion de la société.
A caractère financier : cet investissement se distingue en général du cas
précédent par le niveau plus restreint de la part acquise. L’acquéreur cherche à
obtenir un rendement ou une plus value sur la portion d’entreprise achetée. Il
ne vise donc pas une immobilisation à long terme de son placement. Alors un
investissement financier peut être la simple acquisition d’actions en bourse par
un particulier ou un institutionnel, comme un faible pourcentage acquis hors
marché financier.
Désinvestir :
Les calculs de parité sont en général très délicats. En effet, il ne s’agit plus
d’évaluer une seule entreprise mais deux firmes. L’évaluation peut prendre une
tournure particulière lorsque la fusion s’effectue entre deux sociétés détenues
en totalité par un même dirigeant. Ce seront parfois plus les considérations
comptables et fiscales que les soucis financiers et économiques qui seront pris
en compte.
1. Valeur de rendement
VR = valeur de rendement
I= taux de capitalisation
Cependant, les résultats contenus dans les états financiers ne sont pas
toujours significatifs en raison de contraintes comptables et fiscales, ou encore
de distorsions consécutives à certaines décisions de gestion.
Ce pourcentage variera de 3 à 10 %.
Elle suppose d’estimer les bénéfices futurs qui doivent être réels et
courants. Ils doivent donc être établis sur la base de budgets d’exploitation
annuels dans le cadre d’un dispositif de prévision à long terme.
Avec :
k : taux d’actualisation.
Remarquons que :
Avec :
V : cours de l’action
B : bénéfice par action de l’année 0
g : taux de croissance nominal du bénéfice par action
t : taux d’actualisation qui correspond au taux de rendement des
obligations à long terme
n : délai de recouvrement
C’est dire, que sa détermination nécessite des prévisions à très long terme
qui, nécessairement, peuvent manquer de précision.
On remplace par Q :
On sait que :
D’où :
Soit une action VALOR dont le cours est de 100 euros et dont le PER moyen
(année A) est de 13,3.
Ce ratio de 13,3 signifie que le bénéfice par action de référence est égal à :
A 7,52
A+4 7,96
A+5 8,07
A+6 8,18
A+7 8,30
A+8 8,42
A+9 8,54
A+10 8,66
A+11 8,78
TOTAL 100
1. Présentation de la société
Ces dernières années ont été marquées sur le plan national par un
contexte économique favorable. Ceci a non seulement orienté l'action de La
société « BH » qui est l’objet de notre étude de cas, dans son ensemble mais
les a également permis de réaliser un certain nombre de constats, à
commencer par celui de la pertinence de son positionnement stratégique en
faveur de la construction de bâtiments de qualité. De ce fait, notre priorité est
de conduire une transition structurelle et organisationnelle vers un
développement toujours plus efficace et efficient.
Chiffres clés :
- la méthode de Rendement
Coût de la dette :
Avant IS 11,6%
Après IS 8,1%
Frais
a. financiers nets 2012 6 000 000
Résultat NET 41405271.24
b.
Capitalisation boursière 66 618 058.03
c.
CMPC 7.18%
(1) Coût des capitaux propres = Taux AOT + (Beta réendetté * Prime du
risque du marché)
(2) Coût de la dette après IS = (Frais financier nets 2012 / Dette nette
moyenne) * (1- 30%)
(3) Valeur des CP= Valeur de marché de l'entreprise - Dette nette
- Cours de l’action
- Le PER
- Le taux de croissance
Le Cours de l’action
Le PER
Le PER d'une action, ou Price Earning Ratio, est égal au rapport du cours
de cette action sur le bénéfice par action. On l'appelle aussi multiple de
capitalisation des bénéfices.
Le Taux de Croissance
A 1,61
A+4 6,29
A+5 8,84
A+6 12,44
A+7 17,49
A+8 24,60
A+9 34,59
TOTAL 133,24
Taux de capitalisation
= 941,02 DH
Un capital de 941 DH, placé au taux de 8,8% l’an rapporterait 82,81 DH
montant du bénéfice net par action.