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autour de deux critères : le prix et la valeur perçue par le client, ce qui nous permet de créer un graphe à
deux axes.
En combinant ces deux dimensions, eh bien, nous mettons en avant 6 stratégies concurrentielles viables qui
vont se dégager autour de ce que l’on appelle une offre de référence.
■ Mais avant de s’intéresser à ces stratégies possibles, il est essentiel de définir ce que l’on entend par «
offre de référence » dans un espace concurrentiel étudié.
Qu’est-‐ce que l’offre de référence ? Eh bien, c’est une offre standard qu’un consommateur moyen s’attend
à se voir offrir à un prix moyen avec certains caractéristiques de base.,
■ Il existe donc une « attente implicite » des consommateurs quant aux caractéristiques d’une offre
standard à un prix moyen attendu.
■ L’offre de référence repose donc sur un jugement subjectif des consommateurs qui évaluent un rapport
qualité-‐prix considéré comme « juste ». C’est un concept à la fois central et, bien souvent, difficile à
définir et à opérationnaliser. Pourquoi ? Eh bien, parce que cela demande une connaissance très fine
des attentes des consommateurs, de ce qu’ils valorisent réellement, ainsi qu’une excellente
connaissance des offres concurrentes.
■ C’est en fonction de l’offre de référence que les entreprises choisiront une des 6 stratégies
concurrentielles proposées dans un espace concurrentiel donné.
■ Les produits ou services proposés devront s’aligner à cette offre de référence, en termes de valeur
perçue et de prix, ou bien améliorer la valeur perçue de l’offre, ou encore choisir de réduire cette valeur
perçue, ou encore modifier le prix pour pouvoir attirer une partie de la clientèle.
Ø La stratégie de différenciation avec prix inférieur (par le bas)
Cette stratégie, également appelée « épuration » consiste à cibler les clients sensibles avant tout au prix lors de leurs
achats. Si l’entreprise opte pour ce type de stratégie, elle peut proposer des produits dont la valeur perçu par le client
est inférieure à l’offre de référence mais à un prix plus bas. Ce positionnement est intéressant si l’on en connaît
la condition essentielle : celle de disposer d’un volume de vente suffisant. Dans ce cas, l’entreprise doit veiller à
proposer des produits ou services à la valeur perçue plus faible par rapport aux concurrents mais à un prix plus
intéressant.
Ø La stratégie de différentiation avec prix supérieur
Cette stratégie, également appelée « premium » est la stratégie de différenciation classique en ce sens que « si
la valeur perçue par le consommateur est plus élevée que l’offre de référence, ce dernier devrait être prêt à payer un
surprix ». En adoptant cette stratégie, l’entreprise se concentre sur la création de valeur perçue par le client. Cela requiert
un investissement soutenu dans l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, particulièrement en marketing, dans le
but de conférer au produit une certaine exclusivité. Le prix élevé est donc fixé en fonction d’une valeur perçue
élevée.
Ø La stratégie de différenciation sans prix supérieur (par le haut)
Cette stratégie, également appelée « sophistication », permet à une entreprise de se distinguer de la concurrence en
proposant une valeur perçue supérieure à l’offre de référence mais sans par ailleurs augmenter le prix de son produit. Ce
positionnement se traduit souvent par l’ajout d’un service associé au produit.
Même si elle repose dans les faits sur une meilleure maîtrise de ses coûts que ses
concurrents, nous préférons parler de stratégie de « prix bas » plutôt que stratégie de
«coûts bas » ou stratégie de domination par les coûts, proposée par Michael Porter.
À la différence de la stratégie d’épuration, celle-ci repose sur une parfaite maîtrise de ses coûts qui lui permet
d’appliquer des prix moins élevés que l’offre de référence tout en disposant d’une valeur perçue identique à l’offre de
référence.
Cette stratégie n’est possible que si l’entreprise dispose de capacités financières suffisantes pour réduire ses marges ou
de capacités de négociation importantes vis-à-vis de ses fournisseurs ou de ses clients. Pour développer ce type de
stratégie, il convient donc de détenir une grande part de marché.
EXEMPLE: La chaîne de distribution Walmart, qui a opté pour ce positionnement, détient une part de marché
importante grâce au fait de proposer une offre identique à la concurrence mais à des prix plus bas.
Cette stratégie consiste à réduire le prix d’un produit ou d’un service tout en
assurant une valeur perçue par le client, supérieure à l’offre de référence.
EXEMPLE: La société IKEA a relevé le défi de la stratégie hybride en proposant
des meubles fonctionnels, modernes, à des prix plus bas que les magasins
d’ameublement traditionnels, avec une formule d’assemblage en kit qui lui confère
finalement une valeur perçue supérieure à un prix inférieur à l’offre de référence
existant sur le marché.
Ø Stratégie de niche par le haut
C’est une forme de différenciation avec surprix, mais qui va tirer l’offre vers le haut en
proposant une valeur perçue fortement supérieure à l’offre de référence et à un prix
bien plus élevé également. Alors, cette offre s’intéresse et s’adresse, par définition
même, à un segment de clientèle limité en proposant une expérience unique aux
consommateurs.
Exemple: Ferrari, une voiture de sport puissante et luxueuse, qui a choisi ce
positionnement haut de gamme, basé sur une valeur perçue élevée et un prix également
élevé. Il va s’adresser à des clients très limités
A: Troisième action stratégique possible : l’atténuation d’un des facteurs clés de succès, qui consiste donc à diminuer
certains critères sous la barre du standard attendu par les clients actuellement dans l’espace concurrentiel étudié.
Dans le cas de Nespresso, le conditionnement en petites capsules individualisées, ainsi qu’une variété plus limitée de café
correspondent à ces actions de diminution du critère par rapport au café classique.
C: Enfin, la quatrième action, la création d’un nouveau facteur clé de succès pour réinventer de nouveaux critères dans
l’espace stratégique. Cette action est clairement à l’origine de la création de la véritable stratégie océan bleu.
Dans le cas de Nespresso, le fait de développer ses propres points de vente, et le fait de proposer ses propres machines à
café constituent une nouveauté dans le secteur qui permet de vraiment positionner le produit comme un produit
d’exception.
Une ressource et une compétence sont des concepts qui sont :
• parfois identiques
• souvent identiques
• jamais identiques
• toujours identiques
Dans la chaîne de valeur de M. Porter, lequel des facteurs suivants est considéré comme une
fonction primaire ?
•Ressources humaines
• Recherche et développement
• Infrastructure
• Production
Laquelle de ces stratégies n’est pas une stratégie envisagée par Michael Porter ?
• La domination par les coûts
• La différenciation
• L’internationalisation
• La stratégie de focalisation
Sur quels fondements économiques s'appuie une entreprise qui opère une stratégie de
domination par les coûts ?
• L’effet d’expérience, l’efficience logistique et les économies de champs
• La relation de confiance avec des fournisseurs, les économies de champs et l’efficience logistique
• Les économies d’échelle, les économies de champs et l’effet d’expérience
• L’efficience logistique, la relation de confiance avec les fournisseurs et l’effet d’expérience
Quelle est la matrice sur laquelle les entreprises peuvent s’appuyer lorsqu’elles souhaitent poursuivre une
stratégie d’océan bleu ?
• La matrice PRIC
• La matrice ERAC
• La matrice VRIN
• La matrice SWOT