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et marketing fondamental
Marine BOYAVAL
marine.boyaval@univ-lille.fr
2. L’offre et le marketing
Mix
Le marketing Mix : Les 4 P
Produit Promotion
Caractéristiques Publicité
Emballage Promotion des
Fonctionnalités produits (réduction
Modèles des prix, coupons)
Prix Place
Politique prix Distribution
Conditions de (offline, online)
paiement Logistique
Etapes :
1. Le développement et le lancement
2. La croissance
3. La maturité
4. Le déclin
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
Saturation
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
1. Le développement et le lancement
Le stade du développement :
▪ Peaufiner les idées brutes pour les transformer en concept
commercialisable.
▪ Il faut déterminer si le produit est viable et identifier l’audience
cible.
▪ Solliciter des investisseurs extérieurs, créer des prototypes,
tester le produit et commencer à planifier le lancement.
Le stade du lancement : le moment où le public découvre le produit
sur le marché
Les ventes d’un produit au départ sont faibles et augmentent au fur et
à mesure - exception (enviable) comme l’Iphone ou la Playstation
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
2. La croissance
▪ La confiance envers le produit ou le servie commence à s’installer
dans la tête des consommateurs
▪ La demande et les bénéfices augmentent
▪ Apparition de la concurrence : d’autres entreprises tentent de
capitaliser sur le même segent
▪ Pour conserver un temps d’avance sur la concurrence, les entreprises
doivent communiquer sur les ajustements apportés à leur produit et
la manière dont ils améliorent l’expérience client => assurer la valeur
ajouté du produit
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
3. La maturité
▪ La période de croissance rapide est terminée, et l’offre et la demande
sont à l’équilibre
▪ Les ventes progressent à un rythme lent mais régulier => phase la plus
rentable
▪ Les fabricants à l’initiative d’un produit maîtrisent en général
suffisamment la sélection des matériaux et la fabrication pour réduire
les prix, et donc soutenir les ventes
▪ La concurrence s’installe, menaçant la part de marché de la marque
originale
▪ Le marketing devient très dépendant de la marque pour souligner la
valeur ajouté du produit => importance des initiatives favorisant
l’expérience client, la gestion de la relation client et la fidélisation
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
3. La maturité
Saturation : fin de la phase de la maturité
le moment où les ventes commencent à stagner, elles n’augmentent
plus
La concurrence finit par rattraper l’entreprise à l’initiative du produit,
voire prépare déjà sa propre phase de maturité
Pour continuer de prospérer : les entreprises doivent se concentrer sur
l’optimisation du support clientèle et la différenciation du produit
1. Définition
D) Cycle de vie du produit
4. Le déclin
C’est généralement le moment où des produits plus actuels remplacent
une offre vieillissante
Exemple : VHS – DVD – Service vidéo à la demande (Netflix)
Tous les produits finissent par atteindre la dernière phase de leur
cycle de vie, le déclin
Exercice
D) Cycle de vie du produit
Saturation
Stratégie prix
• Ecrémage prix
• Pénétration des
prix
2. Le packaging
a) Définition
L'emballage regroupe l'ensemble des activités liées à la
conception et à la fabrication de l'emballage d'un produit.
4 niveaux/éléments d'emballage :
Emballage primaire : c'est l'enveloppe matérielle au contact
direct du produit => le conditionnement
Emballage secondaire : il entoure le conditionnement et
facilite la manutention (déplacement) => l’emballage comme le
carton
Emballage tertiaire : produits en unités de livraison => palette
filmé
l'étiquette : informations décrivant le produit, y compris les
informations obligatoires
2. Le packaging
Emballage primaire Emballage secondaire
Emballage tertiaire
2. Le packaging
b) Le rôle du packaging
Aider à identifier la marque (identité de marque)
Transmettre des informations descriptives et persuasives sur le
produit (et la gamme de produits), y compris le positionnement et la
confiance
Différencier le produit (la gamme de produits)
Soutenir l'innovation
Faciliter le transport et l'expédition (parfois aussi le stockage et la
présentation en magasin)
Faciliter le stockage à domicile
Faciliter l'utilisation et la consommation des produits et les adapter
aux situations de consommation prévues
Aider à l'élimination du produit (RSE)
2. Le packaging
c) L’importance des couleurs
L'adoption de codes couleurs pour les packaging obéit à différents
objectifs :
- évoquer la nature du produit contenu (blanc pour le lait, jaune pour
l'huile,...)
- utiliser la psychologie ou la symbolique des couleurs
- évoquer une qualité d'un produit (vert pour les produits
environnementaux)
- coller à un code déjà établi par un ou plusieurs acteurs
- respecter un code couleur établi indiquant une caractéristique d'un
produit (lait écrémé ou demi-écrémé)
2. Le packaging
c) L’importance des couleurs
2. Le packaging
c) L’importance des couleurs
2. Le packaging
c) L’importance des couleurs
2. Le packaging
c) L’importance des couleurs
3. Les gammes de produit
a) Définition
Une gamme de produits désigne un ensemble de produits ou
services d'une même catégorie proposés aux clients par une
marque ou par une entreprise.
Elle constitue une offre qui se décline généralement en lignes ou
familles de produits, elles-mêmes composées de différents
produits.
3. Les gammes de produit
b) Les critères d’une gamme de produit
Une gamme de produits se définit selon 3 critères :
i. La largeur de gamme
Nombre de lignes* de produits au sein d'une gamme de produits.
*Une ligne de produits englobe tous types de produits de même
nature.
Les produits répondent aux mêmes fonctions d'usage, mais de façons
différentes.
Longueur de gamme 7
C. La place
1. Définition
Place = la politique de distribution et d'accès au produit (circuit
de distribution, off et on line, merchandising...)
les canaux par lesquels le produit ou le service parvient
jusqu’au consommateur
4 questions à se poser
▪ Canaux physiques ou numériques ?
▪ Liens entre les canaux : Mono, Multicanal, crosscanal,
Omnicanal, etc.
▪ Relations avec le modèle d'entreprise ?
▪ Rôles des fournisseurs et des intermédiaires ?
2. Réseau de distribution
a) Magasin et site internet
A. Magasin
Un point de vente, ou magasin, est un établissement de vente au détail
qui a une réelle activité de vente et qui possède donc une surface de
vente
« Les magasins physiques restent un canal essentiel pour attirer de
nouveaux clients. »
2. Réseau de distribution
a) Magasin et site internet
A. Magasin
2. Réseau de distribution
a) Magasin et site internet
B. Site Internet
Un site E-Commerce est un site internet qui permet de réaliser des
ventes en ligne de produit ou de service
Comme un magasin physique, le site E-Commerce est une vitrine
utilisée par les commerçants pour exposer leurs produits et leurs
services pour toucher un public ciblé qui pourrait les acheter
2. Réseau de distribution
a) Magasin et site internet
B. Site Internet
Vente du e-commerce mondiale entre 2014 et 2025 (en Billions $)
2. Réseau de distribution
Avantages Magasin Avantages Site internet
Marketing sensoriel : possibilité de voir le Aucune barrière physique : clientèle
produit, toucher le produit, sentir des odeurs, mondiale, magasin mondial
etc.
Lien social : Coûts réduits : moins de coût de gestion qu’un
- Permet de créer et entretenir du lien social magasin
avec le personnel et/ou les autres clients - Moins de coût de stockage
Discuter à la caisse, faire les courses en - Catalogue plus grand
famille - Moins de frais de personnel
- Possibilité d’être conseiller en magasin par - Pas de vol
des vendeur en direct - Pas d’horaires : vente 24h/24
Produit + compliqué à vendre en ligne : Vente de produit numérique : musique, jeu
voiture, fruit et légume vidéo, e book
Transactions plus fiables : pas de risque de Mutli service client : tous les clients sont
piratage de données numériques servis en même temps
Pas de frais port, pas d’attente Marketing ciblé : upselling, cross selling
Visibilité : avoir un magasin permet de Automatisation : emailing automatique, prix
renforcer la notoriété par l’exposition à la dynamique, IA fiche produit, etc.
marque
2. Réseau de distribution
b) Liens entre les canaux
A. Multi canal
De multiples canaux sont disponibles pour les clients : en ligne,
application mobile, magasins.
Mais ... ces canaux ne sont pas connectés les uns aux autres : entités
séparées au sein de l'entreprise, différents départements qui ne
partagent aucune donnée.
Exemple : Un client recherche une paire de chaussures en ligne et décide
plus tard de l'acheter sur son application mobile : il n'y aura aucune trace
de son activité en ligne sur l'application et il devra « recommencer à zéro »
Les canaux sont en concurrence les uns avec les autres, et les clients
doivent choisir avec quel canal ils souhaitent travailler.
2. Réseau de distribution
b) Liens entre les canaux
B. Cross canal
Permet aux différents canaux de distribution d'une entreprise (magasin
physique, catalogue, site web, etc.) de travailler ensemble plutôt que de
se faire concurrence.
But : mélanger les canaux d'une marque pour fluidifier l'expérience du
client et lui permettre d'utiliser plusieurs canaux pour une même
commande.
C'est le point de départ d'une stratégie omnicanale
Exemples : " Click & collect " permet aux clients de commander en ligne
et de récupérer le produit en magasin.
App
• Flux client mobile
• Flux d’information
• Flux produit
• Expérience sans
couture
Fabricant
Grossiste
Fabricant Centrale Détaillant
d’achat
4. Stratégie de distribution
A. Les types de stratégie de distribution
Stratégie de distribution intensive : l'entreprise multiplie les points de
vente, sans considération accrue des détaillants, afin de couvrir
massivement le marché.
Exemple : Auchan
Les avantages
Meilleure gestion de la pression concurrentielle par une présence forte sur
un ensemble de territoire
Meilleure diffusion des produits et de l’image de marque
Indispensable pour les produits de consommation
Les inconvénients
Coût de distribution et de stockage élevés (en fonction du nbe de centre
de distribution/point de vente)
Perte de contact avec le client final
Parfois difficile pour bâtir une image cohérente quand il y a trop de point
de vente
Les intermédiaires doivent être capable d’assurer une bonne information
et un SAV efficace, de garantir un niveau de qualité constante
4. Stratégie de distribution
A. Les types de stratégie de distribution
Stratégie de distribution sélective : l'entreprise sélectionne un nombre
restreint de points de vente.
Avantages
Limiter le nombre de détaillants pour établir des relations de
coopération plus fortes et éviter de disperser son effort.
Permet de réaliser des économies (les coûts sont moindres par
rapport à la distribution intensive)
Promouvoir l’image de la marque + simple puisqu’il y a moins de point
de vente à gérer
Limites
Les intermédiaires doivent être capable d’assurer une bonne
information et un SAV efficace, de garantir un niveau de qualité
constante
4. Stratégie de distribution
A. Les types de stratégie de distribution
Stratégie de distribution exclusive : l'offre est disponible via un point
de vente unique, ou dans une zone géographique restreinte.
Exemple : jeune entreprise qui distribue sa propre marque ou produit de
luxe automobiles, ou vêtements
Avantages :
Permet le contrôle de son point de vente
Permet de contrôler la disponibilité du produit (la rareté d’un produit
ayant une image prestigieuse et qui ne peuvent être trouvé ailleurs
augmente la demande et la fidélité)
Inconvénient :
Difficile de maintenir une image de marque de haut niveau
Ne convient pas lorsque la concurrence locale est importante
4. Stratégie de distribution
A. Les types de stratégie de distribution
Stratégie de distribution sous forme de franchise : La franchise
consiste à "packager" et à distribuer un business model à des franchisés
Il peut exister des contrats de franchise fixant une exclusivité territoriale
et/ou d'approvisionnement : le franchiseur devient le fournisseur
exclusif de ses franchisés.
Exemple : chaine de restauration rapide (sushi, pizza), service (hotel)
Avantages :
Permet d’adresser un concept formaté sur un large territoire.
Relations étroites et maîtrise renforcée à tous les niveaux du réseau
de distributeurs.
Inconvénient :
Le management des processus de la franchises (ventes, formations,
opérations, etc.) est chronophage.
4. Stratégie de distribution
B. Choisir le bon canal
Enquêter sur les besoins, Identifier et évaluer les
Définir les objectifs et
les attentes et les désirs solutions possibles en
les limites
des clients matière de distribution
Communication intégrée
1. Définition
Communication : de l'approche descendante à la
méthode ascendante
Approche descendante = Push marketing
Pousser le message vers l'audience
Immersif Informel
Social community
+ CONTRÔLE -
Organique Conversation et
+ ENGAGEMENT -
Contenu de marque (réseaux sociaux axés sur
Partenariat interaction
les relations)
Formel Formel
Search engine
Push marketing Push marketing
TV Radio Magasine Advertising - SEA
« autoritaire » Message
(bannière display, e-mail)
automatisé
Traditionnel Tradigital
Le passage des 4P aux 7P
CHAPITRE 3
ETUDE DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR :
UNE ETUDE COMPLEXE
1. Besoins, désirs,
motivations et freins
1. Qu’est ce qu’un consommateur ?
Consommateurs
Tous les individus et les ménages qui achètent ou acquièrent des biens et des
services pour leur consommation personnelle. (Kotler)
Facteur influençant le
comportement
Feedback
1. Qu’est ce qu’un consommateur ?
Facteurs macro Facteurs micro
Culturel
Social
Personnel
Culture Psychologique
Groupe de Ages
référence Etape de la vie (marié,
veuf, célibataire) Motivation
Sous-culture
Famille et amis Métier Perception
Situation économique Croyances et
Classe sociale Statut social Lifestyle attitudes
Personalité
CONSOMMATEUR
Reference: Armstrong, G. and Kotler, P. (2013) ‘Marketing: An Introduction’, Pearson Publishing, 11th Edition
Lifestyle, symboles, traditions,
architecture, musique,
language,
Mode,
nourriture…
Mode de communication,
Relations familiales,
Critères de beauté,
Notion d’amitié,
Rapport au temps,
Structures sociétales,
Système de valeurs,
Idées religieuses, politiques,
philosophiques
croyances
2. Besoins vs désirs
a) Définition
Le besoin
• Elément nécessaire à la survie, il peut être physique ou psychologique.
• En marketing : un état de tension ou d'insatisfaction ressenti par
l'individu
Le désir
• Fort sentiment d'envie d'avoir quelque chose ou de souhaiter que
quelque chose se produise.
• Moteur distinct et puissant de la motivation du consommateur (Belk,
Ger et Askegaard 2003).
Selon Kotler, les désirs représentent la forme que prennent les besoins
humains sous l’effet de la culture et de leur personnalité.
Le besoin est neutre, indifférencié / Le désir subit des influences
2. Besoins vs désirs
a) Définition
2. Besoins vs désirs
a) Définition
Besoins Désirs
• Exprimés par l'inconscient (instinct) • Exprimés par l'inconscient et le
sous la forme d'une émotion ou d'une conscient
souffrance • Naturels mais éphémères
• Naturels et vitales pour survivre • Subjectifs, le manque est imaginaire
• Objectifs et le manque est réel (et • Liés aux un contexte (société,
dangereux) culture, éducation)
• Innés (on ne les apprend pas) • Infinis
• Ne sont pas infinis • La satisfaction est brève et le
manque revient vite
• Acquis
2. Besoins vs désirs
b) La pyramide des besoins de Maslow
• Abraham Maslow – Psychologue Américain
• 1943 : Théorie de la motivation humaine
• Raison d'être : caractère inné des besoins
• Postulat : Hiérarchie des besoins => le besoin insatisfait explique le
comportement
Besoins
d'accomplissement
personnel
Besoin
d’estime
Besoins
d'amour/d'apparte
nance
Besoins de sécurité
Besoins physiologiques
2. Besoins vs désirs
c) Les critiques de la théorie de Maslow
Jean Baudrillard (Philosophe Français)
(Baudrillard, 1981) " les besoins sont définis par le haut "Justification :
caractère culturel des besoins
Postulat : Les individus se réinventent continuellement
Besoins d'accomplissement
personnel
Besoin d’estime
Besoins
d'amour/d'appart
enance
Besoins de
sécurité
Besoins
physiologiques
2. Besoins vs désirs
c) Les critiques de la théorie de Maslow
VS
Besoins physiologiques
2. Besoins vs désirs
c) Les critiques de la théorie de Maslow
VS
Besoins physiologiques
2. Besoins vs désirs
c) Les critiques de la théorie de Maslow
Besoins d'accomplissement
personnel
VS
Besoins physiologiques
2. Besoins vs désirs
d) Le questionnement éthique
Les entreprises créent chaque jour de nouveaux besoins et désirs pour
inciter à consommer
Elles dévalorisent leur propre produit (et d'autres marques) pour en
promouvoir de nouveaux avec l'argument "il satisfera mieux vos
besoins".
Impact sur le comportement des consommateurs ?
Les problèmes écologiques liés à la consommation de masse sont de
plus en plus nombreux
3. Motivations
Définition
Forces conscientes ou inconscientes (stimuli internes) qui poussent
l'individu à agir afin de réduire une tension causée par la non-satisfaction
d'un besoin
Pourquoi les consommateurs font ce qu'ils font
3. Motivations
Motivations positives (H. Joannis)
Hédoniste : acheter pour se faire plaisir, pour satisfaire un petit plaisir
de la vie (manger une glace)
Oblatif : acheter pour faire plaisir à sa famille, ses amis... (acheter des
bonbons à son enfant)
Altruiste : acheter pour être généreux (acheter de la nourriture à un
sans-abri)
Auto-expressif : acheter pour se satisfaire soi-même, son identité
(acheter du chocolat pour se récompenser)
Conscient Inconscient
10% 90%
3. Motivations
• Reconnaissance du besoin
1
• Rercherche d’information
2
• Décision et achat
4
• Evaluation post-achat
5
1. Le processus de décision
Modèle de ENGLE, KOLLAT, BACKWELL (1968)
1. Reconnaissance du besoin et du problème
Le processus d'achat commence par l'identification d'un problème ou d'un
besoin par le client.
Ex : avoir soif, avoir besoin d’un manteau pour l’hiver, avoir besoin d’un
ordinateur portable pour la fac
Il se peut que le client n'identifie pas lui-même ce problème, mais qu'il
réagisse à une publicité ou à un stimulus.
Ex : Une publicité McDonald's qui donne faim
1. Le processus de décision
Modèle de ENGLE, KOLLAT, BACKWELL (1968)
2. Recherche d'informations
Le client recueille des informations sur la meilleure façon de répondre à son
besoin via diverses sources :
▪ Sources personnelles : Amis, membres de la famille, voisins, collègues,
etc.
▪ Sources commerciales : Marque, publicité, vendeurs, détaillants et
présentoirs sur les lieux de vente.
▪ Sources médiatiques : Tous les types de médias, y compris Internet, la
télévision, les magazines, les journaux, etc.
▪ Sources expérientielles : Le contact direct d'un client avec le produit.
les consommateurs accordent plus d'attention aux informations provenant
de leurs amis, de leur famille ou d'autres consommateurs qu'au message
publicitaire officiel de l'entreprise
1. Le processus de décision
Modèle de ENGLE, KOLLAT, BACKWELL (1968)
3. Évaluation des alternatives
A ce stade, le client examine d'autres marques, produits et services afin de
choisir ce qu'il considère comme le meilleur choix.
Les achats peuvent être divisés en deux catégories :
▪ Achats à forte implication : prix élevé ou impliquant un risque personnel
important (maison, voiture ou tout autre achat important). Il peut
également s'agir d'articles dans lesquels le client s'est beaucoup investi,
même si le prix n'est pas élevé.
▪ Achats à faible implication : ils sont peu coûteux ou comportent peu de
risques (ex : produits alimentaires de base, de produits de divertissement,
de boissons non alcoolisées, etc.)
Cette étape conduira ou non à la formation d'une attitude favorable à
l'achat.
Elle se compose de trois étapes : le choix des attributs, la formation de
l'ensemble évoqué et la sélection d'une règle de décision
1. Le processus de décision
Modèle de ENGLE, KOLLAT, BACKWELL (1968)
4. Achat
Le client utilise les informations qu'il a recueillies et l'évaluation qu'il a faite
pour effectuer l'achat qui l'aidera à répondre à son besoin initial.
Il existe quatre types de décisions :
▪ Décision rationnelle (ex : voiture, ordinateur)
▪ Décision émotive (ex : art, mode)
▪ Décision routinière (ex : boissons, aliments de base)
▪ Décision impulsive : non planifiée, échappant à la rationalité et aux
émotions.
Peut être influencée par plusieurs facteurs : Qui achète ? pour qui ? Où ? En
ligne, hors ligne ? Avec qui achetez-vous ? Seul, avec vos enfants, vos amis ?
Quelles sont les conditions d'achat ? (service clientèle, environnement,
facilité d'achat, politique d'expédition et de retour, soldes, etc.)
1. Le processus de décision
Modèle de ENGLE, KOLLAT, BACKWELL (1968)
5. Evaluation post-achat
Le client évalue son achat et lui attribue une note allant de mauvaise à
excellente en fonction de différents facteurs afin de l'aider à prendre ses
futures décisions d'achat.
1. Le processus de décision