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r§ miter est, dès leur enfance, une tendance naturelle aux hommes
 et ils se differencient des autres animaux en ce qu'ils sont des
-
êtres fort enclins' à imiter et qu'ils comrnencent à apprendre à travers
l'imitation comme la tendance commune à tous, de prendre plai-
Aristote -t
sir aux représentations ; la preuve en est ce qui se
'passe
dans les faits :
(38.4-322 av, J.-C.)
nous prenons plaisir à contempler les images les plus exactes de choses
Disciple de Platon, fondateur dont la vue nous est pénible dans la réalité, comme les formes d'ani-
de l'école le « Lycée » maux les plus méprisés et des cadavres. LJne autre raison est qu'ap-
prendre est un grand plaisir non seulement pour les philosophes, mais
à Athènes, Aristote est un
i0 pareillement aussi pour les autres hommes quoique les poinrs com-
philosophe encyclopédique. -
muns entre eux soient peu nombreux à ce sujet. On se plaîr en effet
Outre l'étude de la biologie et à regarder les images cu l.u, contemplation apporte un enseigne-
de la logique, il a rédigé une ment et permet de se rendre compte de ce qu'est chaque chose, par
poétique qui définit l'art de exemple que ce portrait-là, c'est un tel ; car si l'on se trouve ne pas

l'épopée, de la tragédie et
15 l'avoir vu auparavant, ce n'est pas en tant que représentation que ce
portrait procurera le plaisir, mais en raison du fini dans l'exécution,
de la comédie. Cette dernière
de la couleur ou d'une autre cause de ce genre.
partie a malheureusement
L'imitation, Ia mélodie et le rythme' (car il est évident que les mètres3
disparu. sont une partie des rythmes) nous étant naturels, ceux qui à l'origine
(Voir p 75 )
?n avaient les meilleures dispositions naturelles en ce domaine, firent
peu à peu des progrès, et à partir de leurs improvisations, engendrè-
rent la poésieo. Mais la poésie se divisa suivant le caractère propre à
chacun ; ceux qui avaient une âme noble irnitaient les belles actions
et celles de leurs pareils, ceux qui étaient plus vulgaires imitaient les
25 actions des hommes bas, en composanr d'abord des blâmes.
Aristote, Poétique,N, Librairie générale française, trad. M. Magnien, 1990.

1. Enclins : porrés

2. La mélodie et le rythme : ce sont


der-rx ffioy6115 de l'imitation 1. Relevez et expliquez les analyses qui font de l'imitation
un phénomène naturel.
3. Mètres : longueurs des \rers en
fonction du nornbre et du wpe de 2. Quels sont, selon Aristote, les buts de l'imitation ?
svllabes ; Aristote fait ici réference
3. En quoi l'art apparaît-il comme un élément de disiinction entre
à l'organisation rythmique du discours
poétique, qui comprend aussi le rhéâtre
les hommes ?

4. Poésie : sens plus large


qu'actuellement, il s'agit de l'art littéraire,
qui comprend l'épopée, la rrasédie,
la comédie... Devient-on artiste en imitant les aultres artistes ? (suiet Bac)

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